Tomber pour mieux se releverLibre & Gogo Tomber pour mieux se relever••• ( Friend or Foe )
Cela allait faire dans quelque jours un an que Gogo vivait dans ce drôle d’univers où tous semblait pareil à son monde, mais en version plus ennuyante. Par exemple, il n’y avait pas moyen d’avoir son costume qui lui permettait de roulé rapidement en lançant ses roues pour détruire des obstacles. Le genre de sensation forte que la jeune Coréenne, au nom Japonais, merci Disney, s’ennuyait fortement depuis le début de sa « nouvelle vie ». Par chance, dernièrement après avoir travaillée un moment dans le même garage, elle avait réussi à acheter une moto usagée et elle s’était également trouvé un logement un peu miteux, mais elle n’avait plus à vivre avec son collègue de travail.
Ce qui était un gros plus, puisque Gogo aimait la solitude. La seule personne avec qui elle avait cohabité un moment de sa vie avait été Honey, qui avait ensuite été portée disparue pour ne jamais être retrouvée. S’était encore un sujet sensible pour la jeune asiatique qui encore de nos jours et dans ce nouveau monde, tentait toujours de retrouver son amie. Bref, elle préférait ne pas trop y penser. S’Était il y à de cela 3 ans et y penser la blessait toujours autant. Elle avait toujours eu beaucoup de culpabilité face à la disparation de celle qu’elle pouvait considérer à une époque sa meilleure amie.
Parfois, elle se demandait ce qu’Hiro et les autres devaient vivre désormais qu’elle était disparue à son tour. Pensaient-ils qu’elle était partie à cause de la culpabilité qui l’envahissait ? Puisqu’elle s’était énormément isoler suite à l’événement, alors elle savait qu’ils avaient eu peur qu’elle fuit ou pire. Est-ce qu’il la cherchait comme elle avait cherché Honey ? Ou avait-il assumée qu’elle reviendrait un jour ? Ou étaient-ils tous rendu dans ce monde eux aussi ?
S’était en pensait à tout cela que Leiko marchait dans les rues de paris, musiques aux oreilles, du Blackpink, une musique Coréenne du monde humain qui étrangement malgré le non sens de leur paroles, parvenait toujours à la rendre de bonne humeur. Cependant, si quelqu’un la surprenait à écoute leurs musiques, elle nierait et dirait probablement que son « Spotify » avait rencontré des problèmes technique menant à une sélection de chanson aléatoire et hors de ses goûts.
Je fronçais les sourcils en regardant ma réserve de thé, il était temps d’en racheter! Certes, la plupart des gens n’avaient pas la moitié de ce qu’il restait dans mon armoire, mais pour une accro comme moi, ce n’était pas assez! Il n’y avait jamais assez de thé! Il était donc temps de partir en acheter comme j’avais la journée pour moi. J’aurais peut-être pu profiter du fait que j’avais l’appartement pour moi toute seule, Clawd et Oliver étant sortis. Ça faisait bizarre de ne plus être seule. C’était récent, alors nous cherchions tous encore un peu nos nouvelles marques dans cet appart pas si grand. Cette collocation n’est pas toujours facile, entre nos traumatismes des dernières années et les insomnies en découlant… Il y avait parfois des tensions. Sans parler que nous n’étions pas toujours d’accord sur la façon d’élever l’enfant. Je trouvais que les deux garçons étaient trop fusionnels et que ça finirait par être un problème à un moment ou un autre…
Je me préparai rapidement, contente de cette balade improvisée. Il ne faisait aucun doute que ça me ferait du bien de changer d’air et surtout de penser à autre chose. Il m’arrivait souvent d’être mélancolique pour diverses raisons. J’avais vécu beaucoup d’épreuves à cause de Louis et ses chasseurs, ils avaient fait voler en éclats le sentiment de sécurité que j’avais eu pendant mes premières années de vie dans ce monde. Ensuite, il y avait mes très nombreux échecs amoureux… ça me rendait terriblement triste de penser que peut-être qu’il n’y avait personne avec qui je pourrais partager ma vie. Ça ne fonctionne ni avec les fous, ni avec les gens sains d’esprit! Étais-je vouée à rester seule? Bon, je n’étais pas totalement seule, au moins j’avais des amis, mais ce n’était pas pareil!
Je marchai un bon moment, chantant dans ma tête la chanson des non-anniversaires. Ça me faisait toujours du bien de songer à ça. Peut-être que si j’appelais Laurence, il voudrait qu’on prenne le thé? Une fois dans une boutique de thé, je me mis en tête de trouver de nouvelles saveurs à faire gouter à mon ami. C’était un objectif plutôt amusant et distrayant. Après plus d’une heure, je décidai que c’en était assez. Et puis le caissier semblait en avoir marre de me voir faire le tour du minuscule local pour la énième fois en quête d’une soudaine apparition.
Une fois le tout payé et bien à l’abri dans mon sac, je remarquai qu’il était encore tôt. Peut-être que je pourrais trainer encore un peu dans le quartier chinois et même passer voir Leiko? Ça faisait presque un an que nous nous connaissions! Je l’avais croisé peu de temps après son réveil à Paris. Je l’avais aidé de mon mieux en lui expliquant la situation et le fonctionnement de ce monde, qui semblait plutôt près du sien. Parlant du loup, je vis mon amie plus loin sur le trottoir. Je voulu l’appeler, mais elle avait ses écouteurs, alors elle ne m’aurait pas entendu. Je pressais le pas, courant presque quand elle tomba. Une fois à ses côtés, je l’aidais à se relever.
-Ça va aller? Je voulais justement passer te voir! Enfin, si tu n’as rien d’autre à faire. Il y a un moment qu’on ne s’est pas vu, je voulais prendre de tes nouvelles. On va prendre un thé, ou tu préfère marcher un peu?
Je n’avais pas vraiment de préférence, un comme l’autre me ferait du bien. J’étais contente de la revoir, elle semblait bien se faire à sa nouvelle vie. Je remarquai sa main égratignée.
-Oh… on devrait peut-être aller nettoyer ta main en fait. Ensuite, je te paie un autre café!
Je la trainai dans un café non loin où nous nous rendîmes aux toilettes. Je l’obligeai à nettoyer la blessure sous l’eau froide du robinet. Ça faisait peut-être mère poule ou un truc du genre, mais je ne voulais pas que ça s’infecte et qu’elle perde sa main! Ou pire! Qu’elle risque une septicémie! Bon, c’était surement rare que ce genre de petite plaie ait de telles conséquences, mais pourquoi prendre le risque? Ensuite, nous pûmes aller commander quelque chose à boire.
Tomber pour mieux se releverLibre & Gogo Tomber pour mieux se relever••• ( Friend or Foe ) Leiko venait de tomber au sol, lorsque quelqu’un vint l’aidée à se relever. Leiko allais grogner un remerciement qui démontrait que son orgueil avait pris un coup, lorsqu’elle fut interrompue par la reconnaissance d’un visage amical. Mally ! Son amie la souris qui l’avait bien aidé il y a de cela un an. -Ça va aller? Je voulais justement passer te voir! Enfin, si tu n’as rien d’autre à faire. Il y a un moment qu’on ne s’est pas vu, je voulais prendre de tes nouvelles. On va prendre un thé, ou tu préfères marcher un peu? – Gogo lui fit un sourire avant de lui répondre…
- Ça va, merci de ton aide. On peut bien marcher jusqu’au thé, tu en pense quoi ?
Mally regarda les mains a Gogo, ce qui fit automatique regarder Leiko également où elle pu remarquer des égratignures sur ses mains. Oh… Elle n’avait même pas sentie la douleur. Son amie blonde lui lança -Oh… on devrait peut-être aller nettoyer ta main en fait. Ensuite, je te paie un autre café! – ce a quoi la jeune asiatique répondu…
- Je ferais ça rendu au café, avant que ça infecte.
Puis Mally la traina dans un café. Une fois à l’interrieur, les deux jeunes femmes prirent la direction des sanitaires, où Mally obligea Leiko à se nettoyer les mains, comme si la jeune femme ne savait pas comment faire et un peu comme un mère. Ce qui décrocha un sourire aux lèvres de Leiko, qui savait déjà combien son amie la souris pouvait être paranoïaque sur des choses qui semblait banal aux autres et probablement que d'avoir parler d'infection n'avait pas aidé. Puis les deux jeunes femmes se rendirent aux comptoir pour prendre leurs commande et tenant sa promesse, Mally paya le café de la jeune asiatique. Une fois assise a leur tables, Gogo lui dit..
« Merci pour le café Mally, alors comment va la vie depuis la dernière fois qu’on s’est vue? »
Presqu’un an de connaissance et Mally avait été une grande aide pour Gogo au cours de son parcours chez les « humains réels ». Elle lui avait apprise beaucoup de chose, tel que les portails et comment bien s’intégrer. Sans oublier, ce qui n’existait pas ici, mais qui existait pour Gogo autrefois. Mally était ici depuis longtemps, ce qui amena Gogo a lui demander, en murmurant et se penchant vers l’avant pour ne pas attirer les oreilles indiscrète…
« Tu sais si dernièrement il y a eu de nouveau arrivés, des comme nous? »
dit-elle en pointant allez-retour elle et Mally pour bien lui faire comprendre qu’elle parlait de Disney. Qui sait… peut-être que des gens de son comic était enfin arrivée ici, à Paris, sans oublier Honey qu’elle cherchais depuis maintenant 3 ans. :copyright: 2981 12289 0[/quote]
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
J’étais plutôt enthousiaste à l’idée d’aller prendre un thé avec mon amie. Bon, le thé était pour moi, elle préférait un café. Le café, ça n’avait pas un mauvais gout, mais disons que ça ne me faisait pas trop. Il m’arrivait d’avoir des palpitations après en avoir bu! J’étais déjà assez hyperactive comme ça, mieux valait que j’évite ce genre de stimulant. Certes, il y avait du décaféiné, mais je préférais un thé ou une tisane. Les rares fois où j’avais bu du café, j’avais eu l’impression de trahir mes origines, donc j’évitais. Sauf dans certaines circonstances où je n’avais pas de thé pour me satisfaire, ce qui était rare comme je trainais toujours quelques sachets sur moi!
J’attrapai le bras de Leiko jusqu’au café. Je la trainais à la salle de bain afin de l’obliger à nettoyer sa blessure. C’était superficiel, mais il ne fallait pas prendre de risques inutiles! Une plaie pouvait s’infecter, au point de devoir amputer ou de se transformer en septicémie et même aller jusqu’à la mort! C’était rare, mais ça pouvait arriver. Bon, peut-être que les morsures ou les coupures faites par des objets rouillés comportaient plus de risques… De toute façon, il n’y avait rien de mal à faire un bon lavage de main! Je n’avais supervisé que pour son bien, parce que je tiens à elle. Les amis sont précieux, surtout quand eux aussi débarquent d’un autre monde.
Ce ne fut pas bien long avant que nous nous attablions avec nos breuvages chauds, que j’avais payé, comme promis. Je trouvais que payer un café ou un thé à quelqu’un c’était toujours sympathique et pas trop couteux comme attention. C’était le genre de petites choses qui redonnait le sourire dans les mauvais jours et qui l’élargissait davantage dans les bons. Être là avec mon amie me rendait plutôt de bonne humeur. C’était rare que je prenne le temps de m’assoir avec elle pour juste papoter.
-Oh, c’est la routine. Il ne se passe pas grand-chose de palpitant, mais c’est peut-être mieux ainsi. Et toi? Du nouveau?
Je n’avais pas vraiment envie de parler de mon amant ou des sentiments que je développais pour lui. Car je savais déjà que ce n’était pas bien et que je devrais me trouver quelqu’un qui m’aimait vraiment et qui était prêt à s’engager avec moi. Heureusement, elle changea de sujet pour ramener ça sur notre situation. J’haussai les épaules, baissant le ton pour lui répondre :
-Je n’ai pas rencontré de nouveaux dernièrement. Ça a l’air tranquille du côté des chasseurs aussi… c’est surement louche mais à part être prudents, je ne sais pas trop quoi faire.
Je repensais au fait que Leiko cherchait des gens de chez elle. Elle me les avait sans doute nommé à un moment, mais je n’avais pas bien compris ou j’étais un peu distraite à ce moment là, alors mieux valait bien écouter et noter cette fois.
-Est-ce que tu pourrais me rappeler les noms de tes amis? Je les ai oubliés et j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose d’important.
Dans la liste, un surnom attira mon attention. Ce n’était peut-être pas la même personne mais c’était la moindre des choses d’en parler.
-Je connais une Honey. On s’est fait arrêter ensemble dans un bar louche… mauvais endroit ou mauvais moment en gros. Une grande blonde très gentille. Je ne crois pas avoir son numéro, mais je sais comment la trouver. Ça ne devrait pas être trop difficile de communiquer avec elle. Par contre, ne te fais pas trop d’espoir, je ne sais plus d’où elle vient, je ne voudrais pas que tu sois triste si ce n’est pas celle que tu cherche.
C’est que j’avais déjà moi-même expérimenté trop de fois la déception depuis que je me trouvais chez les humains. Le problème, c’était que malgré les mésaventures et faux espoirs en tout genre, on ne pouvait pas empêcher notre esprit de s’emballer et d’espérer… Ce qui causait parfois des déceptions encore plus grandes.
Dernières images
Accueil
Rechercher
S'enregistrer
Connexion
