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Un deuil siencieux [pv Poppy MacSilwood]
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Anonymous
Invité
Mer 19 Juin 2019 - 20:37




Avec
Poppy MacSilwood


Un deuil silencieux



La dernière séance de la matinée venait de se terminer. Alors que l’horloge sonnait l’heure du repas, rompant le calme de la pièce, j’en profitais pour donner mes dernières remarques à mon patient. Pendant plus d’une bonne heure, l’homme m’avait raconté ses progrès, ses nouveaux doutes, ses inquiétudes, mais également ses bons moments. Notant ses dernières informations, nous échangions encore quelques minutes, afin de lui faire part de ma joie d’entendre son début de bien-être. Son parcours fut félicité, ses peurs rassurées. Je lui proposais alors de repousser notre prochain rendez-vous dans deux semaines, voir comment les choses évoluaient. Mais si besoin fut, il pouvait me contacter plutôt. Nous nous saluons et puis, je pus rentrer chez moi, revoir ma fille.

J’aurais pus demander à la baby-sitter de s’occuper d’elle plus longtemps, m’accordant plus de temps. Mais je tenais quand même à maximiser le plus de temps avec Poppy. Maintenant que nous ne manquions plus de rien, et que je pouvais établir mon propre emploi du temps, des moments mère-fille pouvaient être organisé. Rentrant chez moi, suivant toujours les mêmes rituels de tous les jours, ouvrir et fermer la porte, ranger les clefs dans la corbeille, et poser ma veste, j’appelais mon enfant et remercier la gardienne de cette dernière, lui promettant de lui envoyer son chèque.

"Poppy ? Ma chérie je suis rentrée !"

Me dirigeant directement dans la cuisine, je voulais faire la surprise en préparant le repas. Soit, je voulais bien admettre sans honte que je n’étais pas une excellente cuisinière. J’arrivais tout de même à préparer un repas simple, sans pour autant le brûler ou le transformer en une forme de vie gélatineuse et mortelle. Humour. M’approchant de la gazinière, je sortais déjà les premiers ingrédients, jouant avec les placards, ouvrant et fermant les volets pour en faire apparaitre des sachets et plateau, ainsi qu’une belle grosse casserole. Mais pendant mon petit manège, je trouvais cela bizarre de ne pas encore voir Poppy, ni entendre sa voix. Poursuivant mon œuvre, je recommençais, appelant plus fort. Mais toujours rien.

"Poppy tu es là ?"

Question idiote. Mais, laissant mon instinct de mère reprendre le dessus, je quittais la zone de bataille pour m’approcher de sa chambre. La baby-sitter m’avait dit qu’elle était fatiguée rien de plus. Mais je ne me doutais pas encore de quoi, il en retournait. Inquiète, je vins toquer à sa porte.

"Ma chérie tu dors ? Je peux entrer ?"

J’aurais du mal à expliquer la relation que nous avions toutes les deux. Mais pour moi, il n’y avait pas de réel problème. Nous nous entendions très bien, pas de confrontation, une très bonne entente. Alors, la voir si discrète, cela ne me rassurait pas. N’ayant pas la réponse souhaiter, j’osais pénétrer dans l’intimité de mon enfant. Abaissant la poignée de sa porte, j’ouvris donc, ne laissant entrer que mon regard et le bout d’un de mes pieds. Je fus soulagée de la voir là, bien réveiller… Mais, elle ne semblait vraiment pas aller bien. On aurait cru qu’elle était comme dans une forme de somnolence, sauf qu’elle ne dormait pas, c’était quelque chose de bien pire qui s’attaquait à la chaire de ma chair.

"Tout va bien ? Je compte préparer des macaronis au fromage. Cela te tente ?"

En tant que professionnelle, j’arrivais toujours à trouver une solution, une idée pour aider mes patients à s’en sortir et se sentir un rien mieux. Proposer une philosophie de vie, une nouvelle conduite et tout changeait. Mais quand cela touchait un de vos proches, votre propre enfant, il était difficile de faire la part des choses. Surtout savoir quelle attitude il fallait adopter. Là, je laissais parler ce que l’on appelait l’instinct de mère. Mais au fond de moi, je me posais la question, à savoir si oui ou non, je devrais adopter une approche différente. Mais ça, on ne pourrait le savoir que plus tard.

D’ailleurs, ce fut curieux mais je ne me rendais même plus compte de la transition de l’ambiance. Juste avant, j’entendais les voitures, les avions, les gens qui circulaient. Le bruit des travaux, celui de la musique et des objets manipulait. La vie bougeait, elle avançait sans que nous ne nous en rendions compte. Et là, c’était le silence complet. Le temps semblait s’être arrêter, le monde entier autour de nous que nous remarquions sans en prendre attention, n’existait plus, pour ne laisser place qu’à un petit univers qui avait bien plus d’importance.


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Poppy MacSilwood
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : None
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans
COTE COEUR : Un merveilleux cauchemar
OCCUPATION : Violoncelliste - Elève à la Royal Academy of Music de Londres
LOCALISATION : Londres
OBJETS ACQUIS : Boussole ensorcelée; Lunettes magiques
HUMEUR : Musicalement joyeuse
COULEUR PAROLE : #C83E19
PRESENCE/ABSENCE : I'm there
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Chrissy Costanza | Gaekey (avatar), Evee (crackship Strampy couleur), Zero (crackship Strampy noir et blanc), Sun (badge Crew), Langston Hughes, The Collected Poems (citation signature)
MON ARRIVÉE : 13/01/2018
MON VOYAGE : 405
POINTS : 234
Lun 24 Juin 2019 - 20:45
Un deuil siencieux
Mai 2019
Je regardai les étoiles. Je les avais changées de place pour qu’elles forment la constellation du renard. Quoi, ça n’existait pas ? Eh bien, au plafond de ma chambre, avec les étoiles fluorescentes, ça existait ! Je les avais depuis quatre ans. Je n’avais pas peur du noir, ce n’était pas pour ça que je les avais, mais pour me faire sentir comme si j’étais dehors. Quand on avait emménagé à Londres, les forêts d’Ecosse et les nuits étoilées me manquaient. Après tout, je préfère être dehors plutôt qu’à l’intérieur. Je pense que c’est le fait d’avoir grandi dans la ferme de mes grands-parents ou d’avoir pu se coucher presque chaque soir en voyant un magnifique ciel étoilé. J’avais même pu dormir quelques fois à la belle étoile, du moins m’endormir. Je me réveillai toujours dans mon lit, mais c’était agréable de s’endormir avec une voûte étoilée au-dessus de sa tête. Bref, c’était pour cette raison que Maman m’avait acheté ces étoiles et que je les avais collées là quand on avait emménagé. Je les regardai songeuse. Rox me manquait. Je n’arrivai pas à me décider s’il était vraiment mort ou non. Peut-être qu’il avait pu échapper aux monstres ? Tant que son corps n’était pas retrouvé, que la police ou l’école ne signalaient pas sa mort, j’espérai toujours revoir sa chevelure rousse.

Tout avait commencé en février, où l’école nous avait annoncé que Rox avait déménagé. J’avais trouvé bizarre qu’il ne m’ait même pas prévenue ! Du jour ou lendemain, il était parti, sans adresse ni rien pour le retrouver. J’avais été voir chez lui et ses affaires étaient encore là, mais aucune trace de lui ou de sa grand-mère. Et leur colocataire de flic avait donné la même justification que l’école : il avait déménagé pour raison personnelle. Ben voyons ! J’en avais parlé à ma mère, mais comme l’école et le policier, elle pensait qu’il avait déménagé et avait eu ses raisons de ne rien me dire. Non mais les adultes ! Ok, ça peut arriver, mais aucun ne connaissait Rox comme je le connaissais ! Jamais il n’aurait fait ça ! Ok, sa grand-mère était excentrique, mais quand même ! Bref, j’en étais venue à la conclusion que peut-être il avait voulu échapper aux monstres de l’année dernière. Ben oui, c’était aussi en février. Coïncidence ? Je ne crois pas ! J’étais bien décidée à le retrouver avec ma boussole. Mais tout a basculé le 14 février. Jour où mon coeur s’est brisé une seconde fois. Mois maudit, le mois de février ! Bref, j’avais sorti ma boussole pendant la récrée et j’avais tenté de le chercher. J’avais fini par tomber sur Oliver et c’est lui qui m’avait annoncé la nouvelle. Rox était mort. Oliver n’aurait jamais menti, surtout pas sur un sujet pareil. Rox était notre ami à tous les deux et on tenait chacun énormément à lui. Oliver avait pleuré, ce qui était une preuve supplémentaire. Et j’avais pleuré aussi. Je ne sais pas comment il l’a su. Je ne lui ai pas demandé, j’en suis venue à la conclusion qu’Oliver avait dû être la personne appelée en cas d’urgence. Et comme Oliver m’a dit qu’on avait pas le droit d’en parler, j’en étais venue à la conclusion que les monstres l’avaient retrouvé. Maintenant, je m’interrogeai. Peut-être qu’il était quand même vivant. Qu’il se cachait juste des monstres ? Et que on devait continuer à ne pas en parler sinon on allait les attirer. Je n’ai jamais su d’où sortaient ces monstres pendant nos vacances à la montagne, mais une chose est sûre, je préférai ne pas les recroiser.

Je pensai à ça, à Rox, aux monstres et à me demander si Rox était bien mort ou pas, quand j’entendis Maman rentrer et signaler sa présence. J’étais trop abattue pour lui répondre. Et puis de toute façon, elle savait que j’étais là. Je soupirai. « Rox, dis-moi que t’es vivant. Fais-moi un signe. » Je me relevai et ouvris le tiroir de ma table de nuit. Je pris ma boussole, celle trouvée dans la forêt pendant un week-end chez Papy et Mamie et qui m’indiquait la direction de la personne que je cherchais. Je l’utilisais souvent pour chercher mon père, mais je ne l’avais pas encore retrouver. Pour l’heure, c’est à Rox que je pensais. Il ne se passa rien. Je rangeai ma boussole à sa place et regagnai de nouveau mon lit. Je m’allongeai sur le dos et regardai encore le plafond et plus précisément la constellation de Rox. Oui, c’était plus la constellation du renard, mais celle de Rox. Depuis notre exposé commun de l’année dernière sur les renards, c’était devenu mon animal préféré. Et les renards me faisaient penser à Rox. Je soupirai encore. Retour au point de départ avec mes doutes constants. Seul changement, le nom de la constellation.

Etais-tu mort comme le monde entier semblait le penser, y compris Oliver, et j’étais la seule à me voiler la face, ou étais-tu vivant et j’avais raison d’y croire ? Mes pensées furent interrompues par Maman qui m’appelait une seconde fois. Plus fort que la première. « Oui, j’suis là » répondis-je dans un murmure. Aucune idée si elle m’avait entendue ou non, mais peu importait. Je repartis dans le fil de mes pensées, quand on toqua à la porte. Ça ne pouvait être que Maman. « Non. » Non, je ne dormais pas. Non, tu ne peux pas entrer. Tu ne comprendrais pas. Personne ne peut comprendre. Même Oliver ne comprend pas et je ne peux lui parler de mes doutes, car il est certain que Rox est mort. Moi, j’étais dans le déni.

La porte s’ouvrit, je tournai la tête et vis Maman dans l’encadrement de la porte. Elle me demanda si ça allait et parla de macaronis au formage. Hum ! Vivement qu’on mange ! Ben quoi, je suis gourmande, un problème ? Enfin, j’étais pas d’humeur à manger pour l’instant. Je hochai simplement la tête pour dire que oui tout allait bien et que le plat me convenait. Je savais que Maman était venue pour voir si tout allait bien. Je me redressai sur mon lit et me mis en tailleur. « Oui, tout va bien. » Je réfléchis à la façon de formuler les choses pour avoir une réponse sans parler de Rox. Déjà que je n’étais pas douée en communication, là c’était pire comme exercice. « Dis Maman, je me demandai juste..comment tu faisais pour vivre avec l’absence de ton amoureux. » Oui, je n’allais pas parler de Rox et au moins j’aurais son avis pour essayer de passer à autre chose le temps de savoir la vérité. C’était une sorte de parallèle, car après tout Rox aurait pu devenir mon amoureux. Et celui de Maman avait aussi disparu comme ça. Enfin, il avait laissé un mot pour dire qu’il devait s’occuper de proches et il avait promis de revenir après. Il était un chouette père. Il remplacera jamais le mien que j’espère retrouver, mais je l’aimais bien et il rendait Maman heureuse. C’était donc pas une disparition, mais ça faisait un manque quand même et c’est tout ce que j’avais sous la main pour demander de l’aide à Maman sans lui parler de Rox, des monstres et de la révélation d’Oliver sur sa prétendue mort, qui me hantait depuis trois mois.

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Anonymous
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Jeu 27 Juin 2019 - 7:57




Avec
Poppy MacSilwood


Un deuil silencieux


L’union de mon instinct de mère et de mon sens professionnel, m’avait fait comprendre que ma fille était en détresse. Non seulement son aspect physique, les traits de son visage tirés me disaient qu’elle vivait une grande peine. De plus, ses yeux semblaient vouloir me dire quelque chose. Bien que semblant calme et sereine, notre regard trahissait toujours nos véritables émotions. Combien de fois avais-je vue chez l'un de mes patients, cette contradiction entre le comportement et le regard, un corps paisible, mais des yeux en émois ? Mais ces quelques mots me mirent la puce à l’oreille. J’eus déjà rencontré des mères, qui malgré la détresse de leur enfant, se serait exclamaient avec enthousiasme « Oh Ma fille est amoureuse ! Comment il s’appelle ? » Sans oublier en effet, les nombreuses questions posées pour en savoir plus. D’ailleurs, je pourrais en poser également, soupçonnant la chose et curieuse d’en savoir plus. Mais, je savais que ce serait avant tout une erreur.

Ma fille n’allait pas bien, elle cherchait un soutient, du soulagement et là, c’était sa manière à elle d’aborder le problème, de se confier. Si je changeais les règles, elle pourrait se braquer, se taire et tout serait donc perdu. Le mieux serait donc de jouer le jeu, la mettre en confiance pour qu’elle accepte de parler, d’en dévoiler un peu plus à son rythme. M’approchant d’elle, je venais m’assoir à ses côtés sur le lit, créant cette proximité intime pour nous aider à nous mettre à l’aise, et ne pas laisser la distance devenir un gouffre froid. Ainsi, je montrais que j’étais là pour elle, que je comptais bien aider Poppy.

La question toutefois, n’était pas simple à aborder. Parler de séparation, d’abandon, de disparition, etc. C’était comme revivre le moment où on nous arrachait un membre émotionnel de notre corps, de notre esprit ou notre âme, tout dépendait du point de vue. On avait peur alors de le mentionner pour ne pas revivre cette expérience douloureuse, alors qu’au contraire, cela libérait. Et je devais avouer, que presque jamais, je n’eus parlé de ce triste jour où cet homme dont je n’arrivais plus à prononcer son nom, nous avez laisser avec un message mystérieux. J’aurais aimé inventée une histoire à son sujet, comme avec le père de Poppy pour que cette dernière ne s’inquiète pas trop. Mais elle eut vent du contenu de la lettre, et elle avait besoin d’aide, ce que, je ne pouvais pas le lui refusée.

"J’avoue que ce n’est pas facile. Cela demande beaucoup d’effort et de temps pour remonter la pente ma chérie. Même si on garde espoir qu’un jour, l’être disparue revienne."  

Je me disais bien oui, qu’un jour Jacques reviendrait. Qu’il m’expliquera ce qu’il s’était passé après avoir subit mon sermon et une petite crise au passage. J’essayais de rationnaliser, me rassurer en disant que tout allait bien pour lui. Mais s’il allait bien, pourquoi garder le silence ? Pourquoi tant de mystère ? Trempait-il dans quelques affaires sales ? Je préférais ne pas y penser. Tant que je ne voyais ni son visage, si la police, je m’interdisais de faire toutes suppositions farfelues. Cela soulageait un peu le tourment, mais ne le faisait pas pour autant disparaitre.

Poppy… Mon esprit mit en place tout un schéma, me faisant au moins déduire ce qu’il se passait pour elle. Elle avait perdu un être cher, s’en était sûr, mais quant à son identité, j’avais quelques doutes. Je le voyais souvent fréquenter ce jeune garçon avec qui, elle semblait proche. Puis plus rien. On avait venté son départ, et il fallait avouer que tout cela, collerait bien avec notre présente histoire. Toutefois, je pouvais me tromper et pour ne pas mettre à mal mon enfant, je taisais mes théories. Tout de même, je me sentais mal pour elle. Crédule, je croyais lui offrir une vie aisée, à l’abris du besoin et du malheur ici. Mais la pauvre eut connu déjà au moins de tragédies en peu de temps. Cela me poussa à réfléchir.

En même temps, je pensais aussi à lui prescrire un médicament qui pourrait déjà l’aider. Les composants ont prouvé qu’ils affectaient positivement le cerveau, mieux que la drogue, même si cela s’en approchait, et l’humeur. En pareil situation, cela me paraissait approprié.

"Veux-tu que l’on sorte la crème glacé du congélateur et qu’on mange devant la télé ?"  


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Jeu 24 Oct 2019 - 19:38
Un deuil siencieux
Mai 2019
J’étais toujours déprimée, ruminant mes pensées comme une vache rumine son herbe. J’avais une boule qui grandissait, m’oppressait. J’avais plus le goût de bouger ou même d’utiliser ma boussole. A quoi bon ? Personne ne me croyait et où est-ce que je pouvais chercher Rox ? Quelle preuve je pouvais bien trouver ? Un malaise grandissant s’insinuait doucement dans mon être. Je pensais que rester seule était ce qu’il y avait de mieux à faire. Personne ne pouvait comprendre ma douleur, mais tout changea quand Maman entra dans ma chambre, malgré mon refus, qu’elle n’avait pas dû entendre. Maman s’approcha et s’assit à côté de moi sur le lit. C’était sa façon à elle de me dire qu’elle serait toujours là peu importe le problème. Je sentis une légère chaleur m’envahir. Ça allait déjà un peu mieux. C’était aussi bête que ça. Lorsque Maman s’asseyait à côté de moi quand j’allais pas bien, ça m’avait toujours réconforté, car je savais qu’elle était là pour moi. Sa simple présence suffisait à me rassurer un peu. Et si j’oubliai ça, qu’elle était toujours là, comme en ce moment, elle avait le don de me le rappeler, en venant alors que je n’avais pas été la chercher. Je ne sais pas comment elle faisait, mais Maman savait. Peut-être que je n’arrivai pas à cacher aussi bien que je le pensais mes problèmes ou que c’était un super pouvoir de Maman ou juste que ma Maman à moi était la meilleure. Aucune idée, mais une chose était sûre, elle savait toujours me rappeler qu’elle était là et me remonter le moral, quoi qu’il arrive.

Une fois ma question posée, je la scrutai. J’appréhendai la réponse. Déjà parce que j’avais peur que ça m’aide pas du tout, mais j’en doutais. Mais surtout, j’avais peur de rendre Maman triste. Je ne lui avais jamais demandé pour Jacques. J’aurai peut-être dû le faire plus tôt. Je ne savais pas si elle était encore très triste ou si ça allait mieux. Je sentis un peu de tristesse mais ça avait l’air d’aller, du moins mieux que moi et Rox. Peut-être parce que Rox était plus récent. Ce que Maman me racontait était peut-être vrai. C’est une question de temps. Il semblait qu’elle avait raison, mais en tout cas, pas sur la dernière partie. Je suis sûre qu’il va revenir, qu’il est disparu, même si je suis la seule à le penser. C’est pas un espoir, c’est une certitude ! Je le sais ! Jamais Rox ne m’aurait abandonné, jamais. Il va revenir tôt ou tard.

Maman eut une super idée pour changer d’ambiance. « Oh oui ! On pourrait se mettre Dragons ! J’adore les mimiques de Krokmou ! » J’adorai les histoires fantastiques et cette trilogie était super. Maman m’avait même acheté les DVD pour mon anniversaire. Je me levai précipitamment du lit. « La perdante a un gage ! » Et je me précipitai hors de ma chambre pour espérer être la première en bas. Je suis de nature joueuse et c’était un des rares jeux qu’on pouvait qualifier de private joke entre Maman et moi. Une fois en haut des escaliers, je descendis avec attention, histoire de ne pas finir en fauteuil roulant, pas pratique pour chercher Rox ou mon père, puis je fonçai à la cuisine. Je hurlai enthousiaste, une fois Maman arrivée « Prems ! » J’ouvris le congélateur et cherchai la glace. Elle était à côté des poireaux. Je la sortis du congélateur et pris des bols pour Maman et moi. Ensemble on se confectionna de super composition avec de la crème chantilly, des copeaux de noix de coco et du coulis de chocolat, puis nous débarrassions le tout. Tandis que Maman rangeait la glace et le reste des aliments, je déposais la cuillère à glace et le verre d’eau dans l’évier, faisant tomber le liquide vaisselle par la même occasion. Merci ma maladresse légendaire ! Heureusement, il était fermé.

Une fois qu’on fut installées confortablement dans le canapé, la glace en main, Maman lança le film. On avait mis Dragons 2. Sur l’île, on voyait un dragon sortir par un vantail. C’était super drôle ! J’éclatai de rire et c’est à ce moment là que j’éternuai bruyamment, toute en grâce et en finesse. C’est ironique bien sûr ! C’était tout sauf classe. Je sortis un mouchoir de ma poche et me mouchai. Je continuai ensuite à suivre le film, tout en mangeant ma glace. « J’adore ce passage ! C’est trop mignon ! » C’était le moment où Harold retrouvait sa mère. Ça me fit penser à Papa. Est-ce que ça se passerait aussi comme ça, quand je le retrouverai ? Il serait aussi partie pour une noble raison ? Peut-être comme Jacques ? Je me tournai vers Maman et sentis mon endocarde accélérer mon coeur. « Maman, tu crois que ça se passera comme ça si je retrouve Papa ? Et pourquoi tu n’as jamais cherché à lui dire que j’existais ? » J’espère qu’elle n’allait pas encore ergoter sur le sujet.

HJ : Désolée du retard, mais réponse enfin postée en casant le défi xD Merci de ta patience super Maman heros

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Sam 26 Oct 2019 - 8:34




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Poppy MacSilwood


Un deuil silencieux


Ma proposition semblait faire mouche, et telle une fusée, ma petite Poppy décolla en un éclair pour regarder son film préféré. Je me doutais qu’un tel enthousiasme ne serait qu’éphémère. La chose qui tracassait mon enfant, reviendrait tôt ou tard la hantait. Mais nous venions de gagner de précieuse minute avant ce funeste retour, et voir mon enfant retrouver le sourire, valait le coup. Et puis j’espérais que cette bonne ambiance installée, l’aiderait plus tard, à confier ses peines. Je me doutais que se confier à ses parents n’était pas une tâche aisée. On se disait qu’ils ne comprendraient pas, car nous sommes vieux, ou bien nous avons peur de les décevoir, de briser le bien-être qui puisse exister dans le foyer. Et donc, il fallait que la confiance s’installe, que Poppy voit qu’elle ne risquait rien en se confiant. Mais peut-être que mon statut de psychologue pouvait aussi impressionner.

Je laissais bien entendu une longueur d’avance à mon enfant. Même, je fis tout pour la laisser jouer, me contentant de presser le pas, sans chercher à la dépasser. Et quand Poppy remporta son propre jeu, j’exprimais ma joie.

"Bravo ma puce tu as gagnée !"  

N’ayant pas oublié la proposition, Poppy se hâta d’aller préparer la gourmandise, pendant que moi, j’installais le DVD dans le lecteur. « Dragon 2 » Ma fille était une véritable accro de cette saga. Un monde fantastique remplit d’aventure et de créatures fabuleuses. J’ai toujours encouragé l’imagination de mon enfant, et contrairement à certains confrères qui me disaient « Moïra, il est important de préparer l’enfant à la vie réelle, le faire sortir de ses rêveries. » Je répondais « Cela de donner quoi de votre côté ? » Non, désolé, mais ce genre de divertissement était tout aussi important qu’un bon vieux documentaire. Et puis, je n’étais pas fermée non plus à ces mondes magiques.

Bien installé, nous profitions de la diffusion l’une à côté de l’autre, mangeant ce qui aurait horrifié un dentiste ou un diététicien. Poppy fit quelques commentaires sur le film, exprimant ses avis, ceux qu’elle aimait ou non. Et moi je lui répondais par des "Ah oui ? Moi aussi. En effet je comprends…"  Cela devenait un bon exercice pour aider à s’exprimer, dévoilé ce que l’on ressentait et donc, mieux se confier. Vous voyez sans doute où je voulais en venir. Cependant, cette sorte de « thérapie » pardonnez le mot, prit une tournure bien inattendue. Et pourtant, j’aurais dû le prévoir.

Déjà, je n’avais pas pensé à l’impact de certaines scènes sur le psychisme de mon enfant. Ni voyant rien de violent ou d’obscène, je ne suspectais pas une autre douleur pouvant se réveiller en elle. Et puis… Poppy m’avait déjà questionné à chaque occasion de son père. Sa curiosité était légitime, mais jamais je ne me sentais prête à lui répondre. D’un côté je voulais la protégée. Son père était loin d’être un modèle. Je fuse séduite par lui oui, j’assumais l’erreur que j’avais faite. Mais comment dire à votre enfant que cet homme ressemblait à un ivrogne violent ? Grâce au ciel, il n’avait jamais lever la main sur moi. Mais quand je le vis exercer sa violence, je pris peur qu’il en fasse de même sur la personne. Et s’il connaissait sa fille, viendrait-il la battre un jour ? Des risques que je refusais de prendre. Et pendant ce temps, Poppy continuait à s’interroger, ne trouvant jamais de réponse convenable et moi, je ne savais plus trop quoi dire.

"Ton père oui… Chaque rencontre et chaque retrouvaille se passe différemment. Mais je suis sûr que ce moment sera exceptionnel. Mais s’il ne sait pas pour toi, c’est que l’occasion ne s’est jamais vraiment présentée. Mais un jour sans doute, cela viendra."  

Avais-je toujours l’intention de lui cacher la vérité ? Non, je voulais la préparée au maximum du choc. Elle était encore trop petite, trop fragile. Comment réagirait-elle quand elle apprendra qui était vraiment son père ? Et aussi, s’il était toujours en vie ou non. De plus je sentais en moi une forme de remord, de devoir privée à mon enfant de l’image paternelle tant besoin. A un moment, j’espérais que Jacques aurait put tenir ce rôle. Tous deux s’entendaient si bien. Et même, je crus que Poppy eut oublié son géniteur. Hélas, Jacques a dû partir, me laissant dans le flou, et aussi un immense trou une fois de plus dans la vie de Poppy. Il fallait donc que je fasse quelques concessions.

"Je te fais en tout cas cette promesse ma chérie. Un jour, tu en sauras beaucoup plus. Mais pas maintenant. La vie des adultes est compliquée, mais tu sauras crois moi."  


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Un deuil siencieux
Mai 2019
Je fus ravie de la réponse de Maman ! Elle n’était pas contre que je rencontre mon père ! J’étais tellement refaite que j’en oubliai même de me morfondre pour Rox ! Bon, il n’était pas totalement effacé de mes pensées, juste que pour l’instant, c’était mon père qui mes les accaparées. J’étais tellement ravie. J’allais enfin peut-être le voir et avec la bénédiction de Maman ! J’y croyais pas. C’était comme Noël avant l’heure ! Et ce soir, peut-être que j’allais enfin en apprendre plus sur lui ! Bon ne nous emballons pas. Enfin si ! Quoique. Pourquoi Maman n’avait jamais voulu avant et pourquoi il ignorait toujours que j’existais ? J’en savais toujours rien ! Un jour, je saurais ! Ou je ne m’appelle plus Poppy MacSilwood ! Je veux savoir, c’est normal ! Et puis, doit bien y avoir une sacrée bonne raison !

Ok, donc c’est simple la raison. Maman vient de me l’annoncer. L’occasion ne s’est jamais présentée. Une autre question me vint, mais vu le peu d’information que j’obtiens sur mon père, autant attendre un peu avant de la poser. Je me demandai si mes parents s’étaient aimé vraiment et pourquoi ça n’avait pas marché. Bon, ça faisait deux questions, mais j’en avais bien plus en stock. Seulement, faut bien que je fasse un tri et revois l’ordre des priorités. Ce qui m’intéressait pour le moment c’était d’en savoir plus sur la relation entre Maman et mon père. C’était un nouvel objectif. C’est décidé, depuis aujourd’hui, en plus d’essayer de retrouver mon père et d’essayer d’avoir des infos sur lui, j’allais essayer d’en apprendre davantage sur leur relation. Je n’avais jamais essayé avant, car ce qui m’intéressait c’était de connaître l’homme qui avait toujours été absent de ma vie. Je voyais à l’école ceux qui avaient leurs deux parents et pas moi. Bon certains, avaient plusieurs parents, car famille recomposée, tout ça tout ça. D’autres un des parents étaient partis, morts ou juste ils le voyaient de temps en temps, mais un moment ils parlaient d’un père. Et moi, non, car j’avais toujours été une enfant issue d’une mère célibataire. J’avais aussi eu mes grands-parents, mais jamais mon père ! Bon, il y avait eu l’amoureux de Maman : Jacques. Mais il avait dû partir. Ok, révélation ! Pourquoi chez les MacSilwood, notre amour nous quitte toujours ? D’abord mon père, puis Jacques, puis Rox ! Je soupirai et m’enfonçai dans le canapé après cette révélation. Maman me remonta alors le morale, en me faisant une promesse. Elle me promit qu’un jour, je saurais la vérité. Elle parlait de mon père et du monde des adultes. Et d’une certaine façon, elle me ferait comprendre ma révélation. Je levai un doigt « Pixie swear ? » C’était sacré ! On trahit pas un pixie swear ! Et quand Maman l’accepta, je souris. Un poids venait de disparaître. Je me sentais plus légère. Un jour, je saurais. Je me blottis contre Maman et regardai avec elle la suite du film, avec la certitude que le temps jouait en ma faveur.

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Invité
Anonymous
Invité
Ven 10 Avr 2020 - 9:35




Avec
Poppy MacSilwood


Un deuil silencieux


Il était évident qu’un jour ou l’autre, Poppy sera mise au courant de la vérité au sujet de Ian. J’aurais pus lui raconter la fameuse histoire du père héroïque, mort en sauvant des gens dans un terrible incendie… Mais elle aurait fini par percer cet infâme mensonge et les conséquences auraient été sans doute désastreuses. Etant psychologue, j’avais vue les ravages que causaient les secrets et les mensonges. Et donc, pour protéger mon unique enfant, je tardais le jour des révélations. SI jeune et innocente, qu’aurait-elle ressentie et penser à cet âge, si je racontais déjà que son père était un homme ivre et violent ? Non, il n’avait jamais portée la main sur moi, et peut-être ne l’aurait-il jamais fait sur sa fille. Mais les risque était grand, car combien de fois j’entendais cette histoire déjà à cette époque « Non, mais mon compagnon ou compagne à promit de s’améliorer, qu’il allait changer. » Pour finir avec des bleus sur le visage. De plus, Ian était encore un inconnu pour moi, impossible de dire s’il pouvait être homme meilleur ou non, déjà que je ne comprenais pas pourquoi j’avais accepté de partager sa vie et sa couche avec lui pendant un bref moment.

Peut-être également, que je cherchais à me protégée aussi, à cacher cette partie de ma vie que je considérais bien sombre où on pouvait m’imputer la faute. Chacun d’entre nous, avait une part d’égoïsme. Quoi qu’il en soit, je fis de mon mieux pour protéger ma fille de tout cela. Mais je me sentais pressée de tout avouer, le plutôt possible. Peut-être en y allant pas à pas, de quoi étancher sa soif de connaissance avant d’avouer le plus gros.
Déjà, Poppy semblait bien plus joyeuse, le visage rayonnant par cette promesse. Non, je ne voyais en rien un stratagème pour arriver à ses fins, la détresse de ma fille fut bien réelle, et son souci semblait momentanément éclipser par la perspective de voir se réaliser un de ses plus grands souhait. Elle me tendit donc son doigt, disant « Pixie swear ? ». C’était notre petit rituel, notre façon de sceller un serment à jamais. Le coup de marteau qui disait que ce sera ainsi, instaurant la confiance entre les deux parties. Je savais donc que si j’acceptais, plus aucune façon de faire machine arrière. Mais, il y avait encore du temps pour se préparer.

"Pixie swear ?" Répondis-je, en accrochant mon propre doigt au sien.

Ainsi Poppy se blottissait dans mes bras, finissant de regarder son film. Bien que ce programme ne me fût pas destiné, j’y trouvais un certain plaisir, sentant mon enfant contre moi, riant en même temps qu’elle. Elle avait retrouvé le sourire, et c’était tant mieux. Et pour éviter de la voir s’effondrer, je devrais respecter cette promesse. Alors, pendant qu’Harold livrait l’ultime bataille contre le méchant et son immense Alpha, je réfléchissais à un plan. Rien de bien maléfique rassurez-vous. Je pensais à comment m’organiser, comment faire pour que la nouvelle passait en douceur pour Poppy. Et si elle voulait ou tentait de le retrouver malgré tout ?
Je devrais sans doute jouer les détectives, essayer de retrouver Ian et apprendre ce qu’il était devenu. Avec un peu de chance, l’homme n’avait plus rien à voir avec celui d’avant et était devenu celui dont j’avais tant espéré et pourrait convenir à Poppy, quelqu’un de calme, doux et respectable. Après… Reprendre contact là était une autre histoire.


Codage par Libella sur Graphiorum


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