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 :: RP Abandonnés
Not exactly what I expected [PV Moïra]
Invité
Anonymous
Invité
Sam 27 Juil 2019 - 15:38

Not exactly what I expectedNick Wilde & Moïra MacSilwood

Avec le temps, arnaquer devient compliqué. Pas tant en raison de ma conscience qui se met régulièrement en travers de mon chemin - encore que - mais plus que les gens se méfient plus que lors de mon arrivée à Paris. Je ne saurais dire d'où vient cette prise de conscience collective, probablement en partie du climat de crainte qui s'installe ces derniers mois, mais une chose est sûre, ça complique mes affaires. Et pour ne rien arranger, mes manigances ont du finir par être remarquées. D'abord par les organisation criminelles qui essayent tour à tour de me débaucher ou d'éliminer la concurrence, mais rien de bien inquiétant, j'avais eu affaire à des situations similaires à Zootopie. Plus embêtant par contre, les forces de l'ordre sont elles aussi rentrées en action, à en juger par les policiers en civils que je vois me suivre ou tenter de me prendre en photo de temps à autres. Ils s'imaginent sérieusement que je ne les repère pas ? Ils ne sont pourtant pas très discrets... Et j'ai l'avantage d'avoir été "de la maison", enfin d'une certaine manière, bien sûr que je les remarque quand ils sont dans les parages.

Quoi qu'il en soit, ça perturbe mon business, m'oblige à démarcher plus loin, à prendre plus de risques. Si ma tête est effectivement placardée sur leurs murs, je dois aussi varier mon apparence pour garder profil bas. Pour autant, je n'envisage pas de changer de voie - pour quoi faire d'autre ? - ni de méthodes. J'ai confiance en mes méthodes efficaces, que j'ai eu le temps de peaufiner ces derniers mois - années, si on compte mon expérience de Zootopie. Et surtout, je suis plus malin qu'eux. Après tout je suis un renard, les coups douteux,c'est dans mon ADN, pas vrai ?

Partant de ce postulat, j'attrape une pomme sur l'étal d'un primeur en faisant semblant de me faire bousculer à la sortie du métro, et me dirige nonchalamment vers le jardin des Tuileries, côté Louvre. Avec tous les vendeurs à la sauvette qui m'entourent, personne ne penserait à se méfier de moi. Encore moins de mon air décontracté, installé dans ma chaise près du premier bassin, livre à la main. Je ressemble à n'importe quel parisien en train de profiter du soleil. Sauf que sous cette apparence innocente, j'observe attentivement les gens marcher à l'aide d'un petit miroir glissé entre deux pages. Si, au début je m'en prenais surtout aux touristes - proies faciles - l'évolution de la situation me pousse maintenant à me tourner plutôt vers des arnaques plus subtiles, mieux construites, au public plus universel. Au milieu des passants, je remarque une grande brune. Pressée, concentrée. Parfait ! Je replie mon livre d'un coup sec et la suis discrètement à l'intérieur de la cour du Louvre. Nous ressortons par l'accès à la rue de Rivoli et je profite de la traversée pour la bousculer sans ménagement, simulant d'avoir été moi-même chahuté par le grand costaud derrière. Je me tourne vers elle avec un air désolé et m'apprête à lui présenter mes excuses lorsque je remarque quelque chose, une dizaine de mètres derrière elle. Ou plutôt quelqu'un. Un policier, à n'en pas douter. Il ne porte pas d'uniforme mais son attitude laisse peu de place au doute, et regarde dans notre direction. Je le vois consulter rapidement un téléphone et son air se durcit. Oh-oh. Sans lui laisser le temps de nous rattraper, je commence à courir vers le dédale de ruelles de cette zone, sous ce que j'imagine être ses cris alarmés. Pas de panique, je connais le coin comme ma poche, je le sèmerai en- Mon cheminement de pensée est interrompu par un détail que je n'avais pas prévu. Je distingue une ombre juste derrière moi et me retourne pour y voir... La brune ?! Elle m'a suivi ? Mais que ?

Je tourne sur la droite et me réfugie derrière un panneau publicitaire, mais aux bruits de pas pressés que je perçois, je ne les ai peut-être pas semés après tout. Tentant le tout pour le tout, je sors de ma cachette.

" Ça, c'est que j'appelle une drôle d'idée !" dis-je à la silhouette tandis qu'elle arrive à mon niveau.

© Lady sur Epicode
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Invité
Anonymous
Invité
Mar 30 Juil 2019 - 16:55




Avec
Nick P. Wilde


Not exactly what I expected



Paris ! La capitale de la France, ville des lumières, cité du fantasme humain du romantisme, repère idyllique d’Edon et de Minerve. Quel lieu tant désiré partout dans le monde. Chacun y faisait sa vision de la ville selon sa version du romantisme. Comment un endroit aussi simple, pouvait faire déchaîner les passions ? Tout comme le Japon faisait rêvait de nombreux adolescents amoureux du manga et de l’animé, la ville française attirait surtout ceux d’un âge plus mures fascinées par les arts et l’histoire perdue d’une royauté. Fidèle de la religion de la culture et du savoir, je ressentais mon cœur s’agitait également au sein de ce temple gigantesque tant fantasmé. Je connaissais bien son histoire propre, mais hélas, je connaissais bien son état actuel, et dans les faits, Paris n’était à la hauteur de la réputation qu’on lui prêtait. Comme ce fut le cas partout dans le monde.

Mais nous n’étions pas là pour réaliser un exposé sur Paris. Laissons à chacun le soin de faire son propre avis de la capitale française et allons directement au sujet de notre affaire. Non je n’étais pas là pour faire du tourisme. Sinon, je n’aurais pas abandonné Poppy à la baby-sitter. La France avait invité de nombreux psychologues et psychiatres venant des Etats-Unis et d’Angleterre à une convention, dans l’idée d’apporter les derniers grands travaux à leurs experts. Mes propres recherches intéressantes de potentiels disciples furent demandées et me voici, en plein cœur d’une ville étrangère.

Ayant encore du temps devant moi, j’eus pensée à jouer les touristes finalement, profiter d’un bref moment de calme pour visiter et avec un peu de chance, rapporter quelques souvenirs pour Poppy. Ces derniers temps, étant quelque peu triste, j’aimerais lui offrir quelque chose pouvant lui rendre le sourire. Ma recherche me mena au final devant le Louvre. Un château royal, qui eut du mal à rivalisé avec le tout jeune château de Versailles, mais qui eut droit à sa revanche, accueillant les derniers souverains de France pour devenir le musée le plus visité au Monde. Peut-être qu’ici, je pourrais trouver quelque chose pour ma fille, mais la queue était si longue, qu’on devait y passer la semaine, fort bien dommage. Cependant, ceci ne demeura pas mon principal problème.

Désireuse de poursuivre ma recherche, me voilà violemment bousculé. Un peu sur les nerfs, je demandais sur un ton quelque peu autoritaire des excuses, ce que fit l’inconnu. Enfin, supposais-je car très vite, nous nous vîmes interrompus par un représentant de l’Ordre qui aboyait contre cet homme. Soit il était un vil criminel recherchait, ou bien la bousculade était un crime ici. Quoi qu’il en soit je pensais m’écarter quand j’entendis le policier rajoutais :

"Il a une complice ! Arrêtez là !"

Comment pouvait-il arrivé à une telle conclusion ? Comment pouvait-il jugé sur rien et décidé du sort de quelqu’un sans procès ? Mais le plus fou, fut de voir comment mon esprit d’ordinaire si analytique et raisonné, avait laisser place à une peur primaire, me poussant à commettre quelque chose qui normalement, aurais-je jugé stupide. Car sans même arriver à me contrôler, me voilà à courir dans les ruelles de Paris et me retrouver avec le principal suspect de cette affaire. On ma déjà raconter des cauchemars de toutes sortes, et là j’eus le sentiment d’en vivre un. Une de ces histoires où étant impuissant face au monde, on ne pouvait que fuir pour retarder l’inévitable.

"Ce que je trouve drôle ! C’est cette histoire ! Pourquoi m’a-t-il prit pour votre complice et envoyé tous ses collègues sur nous tels des chiens enragés ?"

J’eus donc réussi à retrouver un semblant de lucidité, maitrisant ainsi la panique qui me dévorait les entrailles. Mise à part la peur, je ne ressentais ni fatigue, ni sentiment d’être perdue. Juste une totale incompréhension qui me fit déphaser avec mon corps. Les choses reprenant peu à peu leur place dans mon esprit, je pris encore mieux conscience de qui, j’avais en face de moi.

"Qui êtes vous donc ? Dans quoi, nous avez-vous mener ?"


Codage par Libella sur Graphiorum

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