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« C’est légal parce que je le veux. » [PV Iago & Helga]
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Mar 30 Avr 2013 - 2:18






"Je fais ce que je veux, c'est mon bar." dit-il avec un sourire en regardant Jill droit dans les yeux

Sa seule amie soupira exaspérée avant de retourner vaquer à ses occupations, fatiguée de l'entendre agir comme un goujat par simple amusement. Depuis sa mésaventure d'un soir avec Sally, il agissait comme le dernier des crétins avec tout le monde... quand il n'était pas dans un état lamentable entre la loque et le dépressif chronique. Il passait beaucoup de temps au bar du coup. Mais souvent, il se servait de ces soirs de spleen pour écrire du blues ou atténuer son malheur avec une certaine fée verte et toutes ses consoeurs. C'était pas légal... Mais qu'est-ce qui l'était après tout? Souffrir comme ça simplement en pensant à une personne en particulier, ça ne devrait pas être permis par la loi. Mais comme on ne pouvait pas soigner un tel mal, on en faisait quelque chose de licite. Par contre, dès qu'il s'agissait d'abréger un peu sa souffrance, on vous parlait d'illégalité. Quel mal y avait-il à arrêter la torture? Il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser, encore et encore, tous les jours, plusieurs fois par jours, et la seule façon qu'il avait d'arrêter ça, c'était d'oublier, de tout oublier. Jusqu'à son nom, tant pis, il n'en avait pas après tout de nom. Dante? Oui, mais personne ne savait que c'était son vrai nom. Oogie Boogie était un sobriquet aussi pompeux que ridicule. Judas l'était tout autant. Il se cachait derrière des noms, croyant que ça l'aiderait à dissimuler ses histoires passées, ses erreurs commises, ses regrets douloureux. Rien n'y fait. Même l'oubli n'est un apaisement qu'éphémère qui fait chaque fois revenir sa douleur plus cinglante encore qu'avant. C'est cher payé. Un retour à la réalité à vous faire mourir de mélancolie pour quelques heures sans soucis qui vous pèsent.

Une rédemption, rien de plus.

Un souhait définitivement vain dans une chapelle où on le connaissait comme Judas. Un nom sûrement déjà dans les fichiers des autorités locales au vu des sordides histoires qui l'entouraient. Certaines étaient vraies, d'autres fausses. Il était difficile de les départager. Certaines rumeurs paraissaient complètement aberrantes alors qu'elles étaient les plus réelles. C'est si facile de faire passer un type dans son genre pour le croque-mitaine en personne. Ou bien était-ce l'inverse?

Peu importe.

Boogeyman ou non, il était une fois encore assis au même bar avec ses mêmes idées noires et les mêmes clients qui revenaient encore et encore pour profiter du même spectacle dans la même ambiance qui plaisait tant à ces vermines urbaines et qui dégoûtait Boogey un peu plus chaque soir. Comme une rengaine qui revient vous saisir l'esprit pour vous rendre fou. Une goutte d'eau qui tombe à intervalles réguliers d'un robinet mal fermé.

Ploc.

On n'entend plus que ça. Les mots qu'elle a prononcé. On ne voit plus que ça. Le regard qu'elle a jeté. On ne sent plus que ça. Le souffle qu'elle a lâché.

Un cauchemar, c'était un cauchemar....





[HJ: Bon bah... Je pense que ça se voit mais je savais pas du tout quoi dire. XD Donc on va résumer mes lignes de blabla et de vent: Boogey déprime au bar. J'vous laisse engager les festivités.]
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Mer 8 Mai 2013 - 13:52

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »


Iago se tenait contre un mur sombre et froid. Il était presque minuit, la personne qu'il attendait ne devait pas tarder à arriver. Helga, la jeune femme dont il avait partagé le corps pendant une journée. Il s'était retrouvé dans sa peau et elle dans la sienne. Ils n'avaient pas eu de mal à trouver des arguments pour faire du mal à l'autre alors pour éviter de balayer leurs vies en une seule journée, ils avaient convenu d'un accord. Iago avait accepté de se tenir tranquille et de ne pas interférer dans le couple de la blonde, et elle s'était rendu à son travail afin que le perroquet, sous surveillance de la police, ne se retrouve pas derrière les barreaux. Elle lui avait même parlé d'un boulot. Un truc peu reluisant mais qui lui permettrait de gagner sa croûte. Helga avait réussit, le perroquet ne savait comment, à faire en sorte que ce qu'il faisait de ses nuits ne soit pas préjudiciable, il pouvait donc travailler dans un bar de petite réputation sans être ennuyé. Iago avait donc accepté de rencontrer le dit propriétaire du fameux bar, pour arriver à vivre plus décement même si pour ça il devait faire des choses dont il serait peu fier. La fierté n'avait jamais été son fort de toute façon, une simple façade rien de plus.

Minuit sonna et la belle blonde apparut. Elle le guida jusqu'à un étrange endroit où elle le fit entrer. C'était un endroit un peu glauque, un truc sordide avec des filles en tenues et aux moeurs légères. Iago n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit, mais il vint à penser que c'est le genre de lieux qui aurait plus à son côté plus sadique et pervers d'autrefois. Il n'était plus le Iago d'Agrabah, la non présence de Jafar semblait l'adoucir.Il devait se resaisir et vite, il ne pouvait pas devenir un gentil toutou comme ce débile de macaque. Non, il était un méchant, un être mauvais, toujours à choisir sa position en fonction de comment tourne le vent. Il fit des sourires charmeurs aux jolies serveuses avant de suivre Helga jusqu'au bar où elle le mena à un homme, avachit sur le comptoir. Le proprio sans doute. Iago se tue, il n'était pas en position d'engager la conversation. Il n'était pas à l'origine de la rencontre. Toutefois, il se demandait bien pourquoi Helga pensait qu'il avait sa place dans un lieu de débauche comme celui-là..

ps : désolé, je savais pas trop quoi dire non plus xD
(c) AMIANTE

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Mer 15 Mai 2013 - 13:40
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




C’est à minuit que le charme opéra, que la magie se produisit, enfin elle était libérée. Helga était soulagée de retrouver son corps. Maintenant, il restait plus qu’à faire la connaissance d’un certain Oogey Boogey, qu’elle ne connaissait que de réputation et à retrouver Iago à leur point de rendez-vous pour que cette aventure se termine. En effet, elle et Iago avaient échangé, contre leur grès, leur corps. Les deux ne s’étaient pas très bien entendus et auraient ensuite pu détruire la vie de l’autre, mais ils avaient préféré passer un pacte. C’est pour cette raison qu’Helga devait retrouver Oogey, afin d’honorer sa part du contrat. Ayant de nouveau son corps, elle aurait pu se défiler, mais elle était une femme de parole et d’honneur. Il faut le dire, elle possédait de nombreuses qualités qui auraient pu l’amener du côté des gentils, mais c’était vers ceux des méchants qu’elle s’était tournée dans son monde. Ce n’était plus le cas aujourd’hui, dans ce monde. Néanmoins, elle fréquentait toujours certains méchants, comme cela allait être le cas ce soir, une petite réunion entre méchants allaient se tenir. Mais après tout, qu’est-ce qui définit un méchant et un gentil ? Et pourquoi coller une étiquette qui n’est pas toujours exacte ? Après tout, certains gentils se conduisaient mal et étaient toujours considérés comme des gentils, ce qui se démontre à la fin où ils réparent leur mauvaise action. Seulement ils ont toujours été considérés comme des gentils, on dit simplement qu’ils ont mal agi. Alors que si c’est un méchant qui agit de la sorte, on le considère toujours comme un méchant, ses bonnes actions passent à la trappe. Ainsi Helga ne se considérait pas comme une méchante, ni comme une gentille d’ailleurs. Elle ne se donnait pas d’étiquette et se fichait de celle qu’on lui donnait. Elle oscillait entre les deux ; cela avait toujours été le cas, mais l’étiquette avait été donnée.

C’était donc pour honorer sa part du contrat qu’Helga entra dans le bar d’Oogey. En effet, durant les négociations de leur accord avec Iago, elle avait proposé de lui obtenir une meilleure situation. Elle avait alors songé à un bar où elle connaissait le propriétaire de réputation. Certains de ses collègues le surveillaient. Helga savait qu’elle pouvait en tirer profit. Notre ancienne mercenaire entra ainsi dans ce bar, où le bruit était omniprésent, l’ambiance particulière : glauque et libertine à la fois. Helga pouvait même mettre des noms sur certaines personnes qu’elle avait arrêtées, mais elle avait été contrainte de les relâcher. Elle songea alors que certains de ses collègues devaient être corrompus, ce qui n’était pas son cas. Néanmoins, son chemin de droiture qu’elle s’était fait ici, n’allait pas l’empêcher de passer un second accord entre anciens méchants. Finalement, l’entraide existait également chez les méchants, une entraide d’intérêt, mais après tout ne fait-on pas certaines choses que par propre intérêt ?

Helga localisa le fameux Oogey, qu’elle connaissait sous le nom de Judas AS, elle ignorait que ce n’était pas son vrai nom, ni qu’il venait de son monde, contrairement à Iago où les deux savaient qui était qui et d’où il venait. Il était au bar, un verre à la main. Elle le reconnut, car elle l’avait déjà vu par le biais de documents de ses collègues. Elle savait que c’était lui, qu’elle ne se trompait pas et son instinct le lui disait, pas d’erreur possible. Elle vint alors le voir, et s’assit à côté de lui et engagea la conversation, brute, frontale, ne tournant pas autour du pot ; d’une parce que c’était sa façon de faire et d’autre part parce qu’elle ne voulait pas passer une nouvelle journée sur son affaire.

« Judas, j’aurais une offre à vous proposer. Je me présente Helga Sinclair, je travaille actuellement au sein de la police. Une enquête est ouverte sur votre compte. Je peux la stopper et vous faire enlever votre statut de criminel aux yeux de la police monnayant un service. L’affaire vous intéresserait-elle ? »


Helga passa ainsi un second accord, cette fois-ci avec Ooge : il engageait Iago dans son bar et Helga fermait les yeux, ainsi que ceux de ses collègues, sur ses activités. Elle avait également négocié qu’il lui donne des informations, pour pouvoir masquer à la police l’accord et le rendre crédible à leurs yeux. En effet, elle n’avait pas passé l’accord avec Oogey dans l’intérêt de celui-ci, mais pour le sien et cela arrangerait Oogey, d’où le fait qu’il accepte. Ainsi pour la police, Oogey était un informateur et plus un criminel, du moins Helga cacherait certaines choses qu’Oogey faisait et fera. Ainsi la police ignorera qu’Helga avait fait engager Iago par Oogey et donc ils ne chercheront pas la raison. En effet, personne de ce monde, pour l’instant, ne savait d’où elle venait et elle ne tenait pas à ce que ce soit découvert. Même s’ils refuseraient de l’admettre trouvant la vérité farfelue, mais cela pourrait lui coûter sa place dans ce monde et elle n’y tenait pas.
Une fois l'accord conclu, elle partit chercher le volatil, ou plutôt le bel homme qu'il était devenu dans ce monde. Ce dernier l'attendait dehors. Elle revint auprès d'Oogey qui se trouvait toujours au bar, suivie par Iago. Elle prit la parole, s'exprimant toujours de sa façon habituelle, présentant Iago à Oogey, puis l'inverse.

« Voilà le spécimen : Iago Piaf. Iago, Judas, ton futur cauchemar.»


HJ: Pareil, j’ai juste planté le décor :p On va maintenant pouvoir avancer

Code by AMIANTE Image: Oogey Helga Iago
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Mer 22 Mai 2013 - 2:03






Voilà autre chose....

Des flics. Manquait plus que ça. Le bar se laissait aller autant que son propriétaire apparemment. Il ne bougea cependant pas, ne tournant même pas la tête pour observer son interlocutrice qu'il tentait tout d'abord de cerner à sa voix. Elle parla de la police, elle se présenta, elle évoqua même les dossiers au nom de Judas qui infestaient sans doute les archives de la police comme des insectes nuisibles dont on veut juste se débarrasser le plus vite possible. Boogey était comme ça. Envahissant, sans vraiment le vouloir, de nature nuisible, malsain, dégueulasse. Dans le fond, il priait presque pour qu'elle l'envoie en prison où il serait sans doute plus au calme qu'ici. L'ennui, c'est qu'il n'aimait pas vraiment être enfermé très longtemps. C'était comme ça, il avait du mal à voyager loin et longtemps mais il ne supportait pas les cages, aussi grandes soient-elles. Alors il en venait simplement à prier pour qu'on abrège son calvaire. Il ne savait même pas qui il implorait intérieurement. On finit par ne plus croire en rien quand tout vous a abandonné. La prison n'était peut-être pas mieux ou pire que le Paradis et l'Enfer. C'était seulement un autre endroit où passer le temps. En vérité, le lieu où il était lui importait peu. Il voulait juste éprouver autre chose que des regrets et, dans le meilleur des cas, le paradis artificiel.

Mais non. Rien.

Pas de menottes, pas de procès, pas même une altercation avec les forces de l'ordre. Cela dit, il aurait fallut être fou pour s'en prendre à lui ici et maintenant, et ce bien qu'il ne soit en réalité nullement protégé ou bien entouré. Juste débrouillard et menteur hors pair. Elle voulait juste passer un marché. C'était pas franchement digne d'une flic honnête mais il avait vu passer tellement de représentants de la loi corrompus par ici qu'il ne s'inquiétait plus de rien. Ca ne l'enchantait pas tellement d'avoir affaire à des flics, mais il n'avait pas grand chose à perdre et beaucoup à gagner. Avoir la loi de son côté pouvait énormément l'aider. Pas qu'il ait eu un jour peur de finir derrière les barreaux ou sur la chaise électrique, mais il avait de la concurrence sévère et des comptes à rendre à certains. En fait, si la police ne s'occupait plus de lui, il pouvait même envisager de prendre sa revanche sur quelqu'un qu'il mourrait d'envie de revoir. Et, surprise, il ne songeait pas à Jack, mais à un concurrent direct qui était l'auteur du meurtre de Ryan. Avec l'arrivée de Sally dans sa vie, il avait beaucoup changé et s'était même adoucit. Avec son départ, il était ravagé et toucherait bientôt le fond. Bien sûr, il jouait encore les héros, mais pour combien de temps? Là, il avait l'occasion de redevenir blanc comme neige ou presque, ce serait l'occasion de faire une dernière saloperie avant de remballer.

Enfin, saloperie... ça restait à voir.

Il avait en tête de venger Ryan surtout, et de sauver Jill par la même occasion. Mais comme toujours,une part de lui lui rappelait à quel point il serait doux de jouer une dernière vie à pile ou face. Et bien sûr, il ne mettrait pas la sienne en jeu....

Alors il avait accepté. Tout du moins, il avait demandé à en savoir davantage. Et de fil en aiguille - sans mauvais jeu de mots sur son ancienne condition de sac à insectes -, il avait accordé le bénéfice du doute à Helga. Et surtout, il avait tirer à pile ou face pour savoir ce qu'il convenait de faire le mieux.

Face. C'est d'accord.

Et que la fête commence. C'était pas franchement le genre de type qu'il fréquentait. Plutôt une mauvaise blague qu'elle lui avait ramené. Et pas très vieux de surcroît. Mais il pouvait vite apprendre à jongler avec les bouteilles si on lui laissait sa chance. Et niveau chance, Boogey adorait en laisser à tous ceux qu'il croisait. Laisser le hasard décider, ça c'était toujours dans son corde, sans doute parce que lui même avait du mal à prendre des décisions, sauf quand il s'agissait de roulette russe peut-être.

Boogey se leva finalement de son siège pour sortir son briquet de sa poche arrière. Il s'alluma une nouvelle cigarette qu'il garda en bouche en tendant sa main au dénommé Iago. Pauvre p'tit gars, il avait même pas idée du cauchemar que c'était de connaître Judas....

"Cauchemar et surtout proprio de bar à mes heures." puis il s'adressa à Helga "J'espère pour toi qu'il peut se bouger parce que j'embauche pas des potiches moi. Ou alors faut être blonde et bien gaulée...." finit-il en adressant un sourire à une jolie poupée qui passait par là...


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Dim 21 Juil 2013 - 13:04

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »

Iago n'avait jamais fréquenté que des endroits proprets et particulièrement attractifs. Il s'était souvent retrouvé dans des situations cocasses ou franchement loufoques, à se demander s'il ne faisait pas exprès de tout foutre en l'air. D'abord, voler le pantalon d'un dealer de drogue, il avait une chanur combien mais voilà, il l'avait fait. Attaqué un commerçant dont le magasin était "la caverne aux merveilles", les gens cherchaient aussi. Finir en prison, bracelet électronique au pied, rencontrer une rouquine qui le menace de le renvoyer en prison si il s'en prend à son mec. Finir seul, lâcher dans la nature avant de rencontrer une belle flic qui finira elle aussi par le foutre à la porte. Il était malheureux, malchanceux et surtout seul. Sa colocation nouvelle avec un blondinet taré n'arrangeait pas vraiment les choses. Iago s'était foutu dans une peste noire tout seul et c'est tout seul qu'il allait en sortir. Il avait alors eut l'horreur (ou pas) de se réveiller dans la peau d'une belle blonde flic qui venait de le mener ici aujourd'hui. Lui proposer un boulot de nuit à l'abri des regards de la police. Un bar pour gens douteux à en juger par le nom, par l'aspect ou par la gueule du proprio accoudé au bar comme un dépravé. Bien sûr, ça il ne le dirait jamais à haute voix, enfin l'espérait-il.

Il suivait Helga, d'un oeil suspect quand elle le présenta à ce certain Judas, comme elle l'appelait. Ca ne sentait pas la rose ici et les filles étaient extrèmement peu vêtues. Il avait bien pensé déjà qu'une ou deux pourraient finir dans son lit mais il s'abstint de tout commentaire. Il tourna la tête en tout sens, cherchant une échapatoire mais bon, du fric c'est tout ce qui comptait et peut importe au final ce qu'il fallait faire pour en obtenir. Iago tendit sa main quand le proprio lui tendit la sienne en lui demandant

"Cauchemar et surtout proprio de bar à mes heures." puis il s'adressa à Helga "J'espère pour toi qu'il peut se bouger parce que j'embauche pas des potiches moi. Ou alors faut être blonde et bien gaulée...."

Iago soupira, non il n'était ni blonde ni bien gaulé mais il savait bien faire le travail, il était serveur donc ça ne poserait aucun soucis et il ne manquait pas de charme. Il pourrait dégoter deux trois clientes féminines. Il regarda donc le Judas dans les yeux

- Je suis débrouillard monsieur, je suis serveur dans un fast food certains jours par semaine. Je ferais tout ce que vous me direz de faire. Moi ce qui m'anime c'est l'argent et pour ça je suis prêt à faire ce qu'il faudra...

Il fit son petit sourire charmeur en coin avant de regarder de nouveau autour de lui. Il s'y ferait. Il allait passer d'oiseau de jour à oiseau de nuit et puis voila. Il ignorait ce dans quoi il venait de s'embarquer...[/list]


ps : milles excuses pour le retard mais enfin me revoilà ^^

(c) AMIANTE

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Lun 22 Juil 2013 - 13:53
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




Lorsqu’Helga avait présenté Oogey à Iago, elle n’avait pas fait un jeu de mots volontaire avec l’ancienne condition du propriétaire. Après tout, comment aurait-elle pu savoir d’où il venait ? D’ailleurs Oogey ignorait également pour elle et Iago. La description, qu’elle avait faite, était surtout sa façon de s’exprimer. Elle enrobait ses paroles de surnoms, avec un zeste de sar-casme. D’ailleurs, Judas avait l’air d’être le semblable d’Helga sur ce point, comme le témoi-gnait son commentaire face à une femme qui passa. Sauf qu’il avait beau regarder la femme, il s’adressait bel et bien à Helga. Celle-ci ne se démonta pas et lui répliqua sans perdre une seconde.

« Doucement le bellâtre, on refrène ses ardeurs. J’ai une arme et je sais m’en servir, j’ai la main leste. Tu vois, ton cadavre ne me coûtera pas ma place. Tu ne seras pas la première personne à perdre la vie de mes mains...et pas la dernière. Et puis, que vaudrait ta parole de malfrat face à l’image de policière que j’ai. »


Helga savait trouver les arguments, bien que maintenant Oogey avait la paix de ses collègues, grâce à l’accord. Seulement, s’il la cherchait trop, elle le ferait tomber. Il ne fallait pas trop lui en demander. Il est vrai qu’elle s’était faite une image de policière irréprochable, du moins en façade. En effet, ses méthodes trop explosives et musclées n’étaient pas vraiment appréciées par son supérieur. Elle menait la vie dure à ceux qu’elle arrêtait. Et puis, l’antipathie que cette remarque avait déclenchée chez elle, l’avait faite réagir de cette façon. Vraiment Helga détestait déjà cet individu. Tout en lui, ou presque, la répugnait. Surtout sa façon de s’adresser  à elle. Certes, son corps pouvait en faire pâlir plus d’une, mais elle n’aimait pas être traitée de poupée sans cervelle tout juste bonne pour une nuit de plaisir. Elle valait beaucoup plus que ça. S’il y a une chose que l’ancienne mercenaire détestait par-dessus tout était d’être rabaissée.

Iago répliqua également, défendant son intérêt. Après tout, il fallait bien qu’il montre à Oogey qu’il en veut, sinon il pourrait dire adieu à sa place ici. Et s’il ne décroche pas sa place, pas de pacte avec Helga, or si rien n’est conclu avec elle, leurs deux vies seront détruites. Ainsi s’il obtient sa place, il décroche le pacte avec l’ancienne militaire. Quant à Oogey, il obtient une paix royale des collègues d’Helga, en échange de quoi il devient informateur, de quoi mettre de la poudre aux yeux aux collègues. Il fallait bien sauver les apparences. Ainsi, c’était ça des pactes entre méchants. Des échanges de bons procédés, qui avantageaient chaque partie et permettaient de sauver leurs vies, de quelque nature qu’elles soient.

Helga leva les yeux et tomba sur les bouteilles. Dans son ancienne vie de mercenaire, elle avait eu l’habitude de sceller des accords autour d’un repas ou d’un bon verre. Dans sa vie actuelle, elle n’en avait pas eu l’occasion. Elle ne passait pas des pactes tous les quatre matins, dans sa vie rangée de ce monde. Mais en ce début de soirée - il était minuit passé de quelques minutes, la soirée dans ce bar commençait - il était temps de rattraper certains plaisirs. Helga était en effet une excellente vivante, les mets succulents et l’alcool, dont elle raffolait, savaient la ravir.

« Un verre pour sceller l’accord serait trop demandé au propriétaire des cauchemars ? »


La question était purement rhétorique. Après tout, pourquoi les deux hommes refuseraient un verre ? Surtout que l’ambiance commençait à démarrer, l’agitation se réveillait. Des filles peu vêtues commencèrent à danser à leur poste, des hommes les admiraient et commandaient leurs consommations. Helga repéra quelques individus, qu’elle connaissait pour les avoir arrêtés, qui se dirigèrent vers un coin, en groupe, sûrement pour parler affaire. Helga considérait qu’elle avait fini son travail pour aujourd’hui. D’ailleurs, elle songea que le propriétaire de ce bar avait l’air de bien gérer ses affaires.


Code by AMIANTE Image: Oogey Helga Iago
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Mar 23 Juil 2013 - 0:13






"C'est ça... essaye..." marmonna-t-il à la représentante de l'ordre

Comme si une flicette en mal d'autorité allait lui apprendre à respecter la loi. Ici, y'a pas de règles. C'est la Chapelle, pas un commissariat. Si elle tire le moindre coup de feu, y'en aura pas qu'un qui répliquera et une fusillade, ça fait pas mal de morts. Sans parler des ennuis que ça va lui attirer de tuer Judas en personne. Lui par contre, il se fiche bien de sa vie. Presse la détente, il baissera même pas les yeux. Il tient pas assez à sa vie pour ça. Alors y'a plus qu'à faire comme si de rien n'était et revenir calmement à ce petit marché entre malfrats.
Il a l'air motivé ce p'tit gars. Et comme il est là que pour l'argent, il n'aura pas de mal à suivre ici. Dans le fond, personne n'est là par envie mais par motivation. Argent, plaisir, sensation. On ne s'engage pas à la chapelle par hasard. C'est pas une secte mais presque. L'église de la débauche, de la dépravation, et des vices en tout genre. S'il faisait exception, il ne serait pas là.
C'était sans doute son intuition, mais Iago, comme l'avait présenté Helga, pouvait sans doute se plaire ici... En tout cas, Judas l'imaginait facilement traîner dans le coin. Et depuis le licenciement de Sally, on manquait un peu de personnel. Même si Judas n'était pas le moins du monde attiré par les hommes, sa clientèle féminine n'était sans doute pas du même avis. Qui plus est, le propriétaire des lieux avait, dans le milieu, quelques connaissances utiles qui seraient sans doute ravies de voir autre chose ici que des poupées. Oui, on peut dire que Boogey était du genre à se faire des relations dans le milieu. Et surtout à coucher pour réussir. Mais du moment qu'il mène son petit jeu, c'est plus une stratégie qu'autre chose. Il ne subit pas, il impose.

"Toi, j'pense que tu vas te plaire ici. Bienvenue à la chapelle, mon vieux."

Boogey adressa un sourire à son nouvel employé avant d'écouter Helga proposer un verre pour sceller ce pacte. Le sourire du croque-mitaine s'élargit un peu plus alors qu'il tourne la tête vers le barman.

"Eh, Aaron, c'est ma tournée. Mets-nous trois carré d'as."

Le barman rendit son sourire à son patron et ami avant de préparer à sa demande trois verres mêlant divers liquides dont de la vodka et présentés dans des verres à pied avec une rondelle de citron en décoration. On va commencer doucement...
De son côté le boogeyman attrape son verre au vol et descend la moitié avant de s'allumer une nouvelle cigarette. Il reposa son verre sur le bar en cherchant du regard dans la salle. Voyant passer une brunette en résilles fluos vertes et soutien-gorge assortit, il fit signe à Helga et Iago d'attendre une seconde avant d'aller s'adresser à la brunette qui croisa les bras en l'apercevant. Judas ne perdit pas son sourire pour autant tandis qu'elle affichait un air hautain en évitant de croiser son regard.

"Heaven, trésor... J'te la fais courte: gros clients, lounge, j'te charge de faire les voyages entre le bar et ma clientèle. Pigé, chérie?"

"Comme si j'avais le choix..."

Judas lui adresse un dernier sourire avant de retourner à ses affaires au bar. Le temps de finir son verre rapidement avant de reprendre la discussion là où elle était. Il faut bien admettre que Boogey est un entrepreneur de génie qui sait admirablement bien jouer les leaders. Mais c'est essentiellement parce qu'il profite d'un système mal fait et simple à manipuler. Quoiqu'il en soit, il gère son bar, ses employées, et sa vie.

La seule chose qu'il ne maîtrisait pas, c'était ses sentiments...

"On va pas traîner là toute la nuit. Le bar c'est pour les clients occasionnels. Les habitués c'est à l'étage. Si vous voulez bien me suivre..."

Il indique la direction à prendre d'un doigt avant de lui-même s'éloigner du bar pour monter à l'étage s'installer dans l'un des box du lounge où trois nouveaux verres attendent déjà sur une table basse. Judas, en habitué de sa chapelle, ne perd pas son temps et se laisse déjà tomber sur le canapé en cuir noir avant de se saisir d'un verre, sa cigarette toujours entre les doigts.

Ca va être une bonne soirée...


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Invité
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Mar 23 Juil 2013 - 15:13

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »

Iago n'était pas réellement sûr d'être à sa place dans un endroit comme celui-là mais il allait bien devoir faire avec. Il n'avait jamais trouvé que les bars pour femmes dêvetues qu'on pouvait trouver dans les ruelles malfamées étaient des endroits propices au travail et aux bonnes connaissances mais depuis qu'il vivait à New York Iago avait apprit à ne plus avoir peur de rien. Le petit perroquet un peu lâche avait enfin compris le sens de se débrouiller seul et de devoir se gérer et ce n'était pas forcément beau à voir. Il n'avait jamais voulu finir en prison, serveur dans un fast food, à la rue mis à la porte par sa compagne et maintenant dépravé dans un bar de débauchés. Non, la vie de Iago n'était pas celle emplie d'or et de bijourx qu'il rêvait encore du temps d'Agrabah mais c'était la vraie vie alors autant faire avec. Au fond, il était plus indépendant et surtout un être humain ce qui était un grand avancement en soit mais il finissait par trouver que des petites choses lui manquaient. S'envoler sans penser à rien, depuis combien de temps n'avait-il pu traverser le ciel et chercher du réconfort ou seulement le plaisir du vide en battant des ailes. Ces remarques cyniques se faisaient de plus en plus rares faute de gens à qui les dire. Limite si le petit Al machin ne lui manquait pas. Il soupira, retournant à son nouveau patron qui l'accueillait plutôt chaleureusement dans la maison

"Toi, j'pense que tu vas te plaire ici. Bienvenue à la chapelle, mon vieux."

Il se contenta de sourire, prouvant sa bonne foi et sa motivation. Il se demandait bien ce qu'on allait lui confier comme tâche mais au fond peut-être fallait-il mieux éviter d'y penser et attendre de voir. Ca ne serait surement pas rose ni à mettre devant tous les yeux alors. Il se contenta de faire dériver son regard sur le bar et le personnel qui s'activait à faire plaisir à la clientèle pour ainsi dire presque toute masculine. Il n'y avait donc pas de clientes femmes qu'il allait devoir satisfaire non parce qu'il refusait d'approcher des hommes de trop prêt, même pour de l'argent c'était peut-être sa limite. Il soupira, cachant son malaise avant d'entendre Helga proposer de sceller leur pacte autour d'un verre. Pourquoi pas, après tout, boire y a que ça de vrai pour oublier pourquoi on boit. Il attendit donc que le maitre de maison passe la commande

"Eh, Aaron, c'est ma tournée. Mets-nous trois carré d'as."

Il prit son petit verre et le but cul sec. C'était un alcool plutôt fort, encore deux ou trois comme ça et il serait prêt à faire n'importe quoi. Il se fichait pas mal de ça de toute façon, au point où il en était désormais ça n'avait plus aucune importance de savoir où, avec qui et comment. Il n'était rien, plus rien et sa vie n'aurait pas de sens donc autant gagner du fric au moins pour compenser et éviter de retourner derrière les vitres de la prison de l'état. Il remarqua que ses collègues avaient vidé les verres et il fut surpris que le patron propose alors de gagner un lieu plus...Privé.

"On va pas traîner là toute la nuit. Le bar c'est pour les clients occasionnels. Les habitués c'est à l'étage. Si vous voulez bien me suivre..."

Il suivit donc les deux autres, cherchant du regard des issus de secours sans même trop savoir pourquoi. De toute façon, il était grillé et la fuite n'était plus une option possible. Bon après tout peut-être qu'il serait bien ici, bien traité et bien payé, on pouvait rêver non. Il vit le patron s'installer dans le canapé, tout à son aise, un nouveau verre en main. Iago se posa en bout de canapé et se saisit de son verre qu'il vida de nouveau d'une traite avant de sortir un cigarette roulée qu'il avait préparé le matin même. Ici on pouvait fumer non ? Il essayait de parraitre naturel malgré le malaise qui s'emparait de lui. Il ne put s'empêcher cependant de poser la question qui lui brûlait les lèvres et que l'alcool aidait à sortir

- Alors concrétement, je vais être chargé de faire quoi. Je suis pas difficile mais j'aimerais juste savoir...

Oui, juste savoir histoire de savoir s'il était juste aux chevilles ou jusqu'aux coudes dans la merde !

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Mar 30 Juil 2013 - 15:39
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




Lorsqu’Helga proposa un verre, Oogey sourit d’un large sourire et annonça que c’était sa tournée. Geste qu’Helga apprécia. En tant qu’ancienne mercenaire, elle avait pris l’habitude de se faire inviter. Elle était beaucoup entretenue dans son ancienne vie, cela avait changé dans ce monde. Elle ne vivait plus chez un milliardaire, pour lequel elle travaillait comme chauffeur et garde du corps. Elle n’était plus mercenaire et n’était plus payée gracieusement pas des dictateurs, ou des gens avec des moyens conséquents pour des missions pas très légales ni morales. Non, dans cette vie, Helga était une policière en ordre dans une vie bien rangée avec un ancien jouet comme compagnon. Elle s’était faite elle-même, comme dans l’ancienne. Seulement, dans l’ancienne, l’argent était plus conséquent et au cœur de sa vie, contrairement à sa vie de maintenant. Ce pacte était d’ailleurs son premier dans cette vie. Il fallait bien un début à tout. Mais, bien que cela soit un début dans cette vie, les habitudes de l’ancienne, elle ne les avait pas perdues, bien au contraire. Les habitudes son tenaces.

Helga regarda avec attention la préparation des cocktails. Elle avait toujours admiré la préparation. La façon dont les liquides se mélangeaient, dansaient ensemble pour finir par un résultat avec différentes couleurs ou textures. Certaines étaient réussies, tandis que d’autres laissaient à désirer. Helga préférait consommer des mets ou des boissons, qui lui donnaient envie, pas qui la dégoutaient. L’ancienne mercenaire aimait également se délecter de différentes savoirs et sensations. Elle aimait bien les alcools forts. Elle aimait les savourer ou alors les avaler d’un coup, cul sec et sentir brûler son œsophage. C’était une sensation qui lui montrait qu’elle était en vie, surtout dans son monde où la vie se perdait si vite suivant leurs missions. Helga se délecta alors de son verre. Elle n’avait jamais goûté ce genre de boisson. Dans son époque, il n’existait pas et elle n’avait pas eu l’occasion d’y goûter dans celle-ci. Elle avait du retard à rattraper. Retard qu’elle ne laissa pas passer en finissant son verre, cul sec. Elle sentit l’alcool descendre et la sensation au niveau de sa gorge. Il y a longtemps qu’elle n’avait plus connu ça. Cela lui fit plaisir de revivre cette sensation, cette sensation sur son corps, qui lui prouvait qu’elle était encore en vie.

Helga tenait plutôt bien l’alcool, aussi fort soit-il. Il faut dire, qu’elle avait eu de l’entraînement dans son ancienne vie. Elle tenait donc à rattraper son retard avec d’autres cocktails. Il était temps qu’elle refasse rentrer un peu de fête et d’alcool dans sa vie. Sa vie était bien trop rangée, bien trop calme, mais elle allait y remédier.

Oogey fit signe d’attendre aux deux compères et alla voir une de ses employées. Helga, ayant retrouvé son corps et l’ambiance du bar aidant avec le cocktail, était moins explosive que plus tôt dans la journée où elle avait incendié Iago. Il faut dire qu’il ne s’était pas montré le plus aimable qu’il soit dès le départ.

« Alors le perroquet ? Contente de ta nouvelle profession. Tu vois, suffisait de demander pour qu’on te trouve un meilleur boulot. Et puis, vu ton corps, il est fait pour toi celui-là. »


Helga jouait au chat et à la souris. Iago avait bien profité de son corps et l’avait affiché, Helga lui retournait la monnaie de sa pièce. Son corps serait une belle marchandise dans ce bar.

Oogey revient et annonça qu’un étage était réserve aux habitués. Helga apprécia de monter. Il faut dire que rester au bar toute la soirée n’était pas ce qu’elle préférait.  Elle suivit donc Oogey en compagnie d’Iago à l’étage. Là, trois verres les attendaient déjà. Helga songea qu’Oogey avait un excellent service. Elle soupçonna cependant qu’Oogey avait fait passer un mot, durant sa petite absence de tout à l’heure. Enfin, de toute façon, elle se moquait du pourquoi et du comment. Du moment qu’ils étaient servis. Est-ce qu’on lui demandait comment elle traquait les criminels ? Non, tout le monde s’en fichait, ce qui comptait était le résultat, et bien là c’était pareil.  Elle comprenait mieux pourquoi les criminels venaient ici. C’était calme pour discuter affaire, le service était irréprochable et les filles pouvaient venir à la demande. De quoi conclure bien des accords, dans cette ambiance festive et surtout de débauche. Helga alla s’asseoir dans le canapé en cuir tout en prenant ses aises, elle n’allait pas se gêner. Au passage, elle avait pris un verre. Cette soirée lui convenait. Elle retrouvait une part de sa vie d’avant. Bien qu’elle aurait préféré être en de meilleure compagnie, comme celle de Rourke. Enfin, lui, maintenant c’était exclu. Elle avait vu ce qu’il aurait fait d’elle grâce à son film. Si elle le retrouvait, elle lui ferait sa fête, dans tous les sens du terme. Helga était extrêmement loyale, mais il ne fallait pas la trahir, sa vengeance était terrible, dans ce cas.

C’est Iago qui ouvrit la discussion en demandant au patron ce que concrètement il ferait. Un sourire étira les lèvres pulpeuses d’Helga. Ce spectacle lui plaisait. Elle savoura sa vengeance en buvant son verre. Il ne fallait pas la chercher.

Helga finit son verre et regarda Oogey, pour en avoir un autre, mais un différent. Elle voulait découvrir de nouvelles saveurs.

« Alors, l’As de la débauche, t’as autre chose comme délectation ? »



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Mer 31 Juil 2013 - 14:49






Il était assez difficile de décrie préciser quelles étaient les activités du bar. Il s'y passait des milliers de choses chaque soir et la majorité des clients habitués étaient là pour affaire, en général. Mais Judas était bien trop ravi des sommes folles qu'ils payaient pour être indiscret. Au fil du temps, il avait tout de même entendu quelques rumeurs, des anecdotes, des faits sur certains clients du bar. Et, croyez-moi, vous ne voudriez pas traîner avec de telles personnes. Mauvaises fréquentations. Mais qui assuraient au boogeyman une excellente réputation dans le milieu grâce à son bar. C'est vrai, c'était presque un métier à risques et il ne pouvait pas se permettre de se mettre un client à dos ni même de passer pour un minable petit patron de bar qui ne savait pas se défendre. La loi du plus fort. Un jeu palpitant qui lui amenait des tas de nouveaux ennemis et concurrents plus dangereux et moins inoffensifs qu'un squelette et sa bande de crétins euphoriques à l'idée d'un nouveau trente et un octobre...

Halloween...

Boogey replia ses phalanges ornées de quelques lettres composant ce mot en se crispant sur son verre. Ce marché avait une certaine importance pour lui, contrairement à une fête puérile supposés effrayer même les monstres. S'il mettait les forces de l'ordre dans sa poche, il pourrait librement régler un léger problème dans sa concurrence et surtout, prendre sa revanche sur une ordure de bas étage qui méritait amplement le sort que le croque-mitaine lui réservait. Ce ne serait pas une mort douce, non. Mais pour ça, il devait jouer les patrons de bar réglo et éviter d'étaler les trafics du coin. Drogue, armes, filles... Demandez, on vous donnera ce que vous voulez. Et le plus beau dans tout ça? Boogey avait des compensations financières supposées acheter son silence sur le trafic. Mais pas sur la clientèle. Les failles du système, vous vous souvenez? Jouer sur le bluffe et les petites mentions de contrat.

Un super job, en somme...

Mais pas tout à fait le même que celui qu'il avait en tête pour son nouvel employé. Avant de lui répondre, le croque-mitaine interpella de nouveau Heaven d'un claquement de doigts - on a la classe ou on l'a pas - et lui glissa un mot destiné au barman à l'étage inférieur. Puis, Boogey en revint à ses hôtes de la soirée. Si le boogeyman ne gérait pas les trafics de stupéfiants et d'armes, il avait cependant un marché déjà avec ses employées qui vendaient autrement leur corps qu'en l'exposant nu sur une scène du bar. Il ne l'interdisait pas, même s'il n'était pas à l'origine de tout ça et que ça restait une activité discrète au bar. Mais ses employées n'étaient pas des poupées pour rien. Toutes des poupées...
Iago avait plutôt intérêt à avoir dit vrai concernant son intérêt pour l'argent. Ce n'est pas un métier facile et il faut avoir d'excellentes motivations pour accepter de se vendre. Mais un marché est un marché. Boogey lui donnait un job quoiqu'il en soit. Il remplissait sa part...

"T'en fais pas, c'est sûrement rien qui ne soit pas dans tes cordes..." commença le boogeyman en lui adressant un sourire peu rassurant

Judas attrapa un nouveau verre parmis la nouvelle tournée ramenée par son employée. Il cracha la fumée de sa cigarette, songeant déjà qu'il ne serait pas dur de former Iago à un tel job.

"Niveau barman, on a déjà ce qu'il faut et j'embauche pas de stagiaires. Mais j'pense que t'es assez malin pour comprendre que c'est un strip club ici. Mais les filles font pas que ça. C'est comme des heures sup', appelle ça comme tu veux, mais la plupart font aussi de l'escort. Tu vois le genre... Un client paye et tu fais ce qu'il dit sans l'ouvrir. J'te rassure, c'est pas un bar gay donc tu seras chargé de la clientèle féminine. Je t'avoues que y'a moins de gonzesses que de mecs ici mais crois-moi, je connais du beau monde, ça va te plaire..." termina-t-il avant de reprendre une gorgée de son verre

Sois bandante et ferme-la. C'était le mot d'ordre des employées ici.

La blondinette était loin de se taire, elle. Et elle se demandait déjà s'il avait mieux comme cocktails. C'est sans doute à cause de l'appellation "l'as de la débauche" mais Boogey élargit son sourire en la regardant parler alors qu'il tirait de nouveau sur sa cigarette. Le croque-mitaine expira sa fumée grisâtre en songeant que pour une femme, elle savait ce qu'elle voulait.

C'est pas le cas de toutes...

Un truc de rousse sans doute. Voilà pourquoi Boogey les préférait blondes. Au passage, la flic et le futur employé semblaient plutôt bien se connaître pour une simple relation de travail. Le boogeyman n'y pensa pas plus longtemps mais ils auraient eu l'air bien ensemble, ou pas trop mal en tout cas. Dommage, Judas fait pas dans les histoires de coeur qui durent éternellement...

"Ca arrive..." dit-il en posant son verre

Mais ce verre vide se fit rapidement remplacer par un autre plein que venait de ramener la serveuse improvisée de la soirée. Rhum, rhum blanc, sirop de sucre de canne... Un Zombie. Un truc fort qui devrait ravir la blonde et mettre le petit nouveau dans l'ambiance.

"Zombie. Pour bien se retourner le cerveau." lâcha-t-il fièrement en descendant la moitié de son verre

Se retourner le cerveau, ça il en avait bien besoin...


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Jeu 1 Aoû 2013 - 15:59

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »

Iago se demandait dans quelle galère il venait de s'embarquer et si c'était en fait une bonne idée. Il en était en partie responsable, il avait poussé la blonde à lui trouver quelque chose pour gagner des sous et elle l'avait prise au pied de la lettre. Il aurait dû savoir que c'était une entourloupe et qu'elle n'allait pas l'aider dans le sens absolu du terme. Elle était comme ça, il devait s'y faire, il avait cru petre plus malin mais elle prouvait qu'elle en avait aussi. Elle était plus forte qu'il le pensait, en plus d'être plutôt agréable à regarder. Il aurait pu s'yn intéresser si elle n'était pas aussi difficile à cerner et aussi chiante en fait. Il n'avait aucune envie de trinquer à quoi que se soit avec elle et son nouveau boss, il fallait un peu de tenu non. Il n'avait aucune envie d'être à deux doigts de se rouler par terre, fallait tenir un minimum de prestance pour un entretien d'embauche non ? Il sourit à cette pensée, il se faisait rire tout seul. Il s'était attelé à attacher son regard  à la pièce et aux créatures qui la traversait de part en part. Il allait s'y faire, il en avait déjà repéré une ou deux qui feraient d'excellentes compagnie les soirs d'hiver. Il apperçut d'ailleurs son nouveau patron en pleine discussion avec l'une d'entre elle. La blonde en profita pour lui demander

« Alors le perroquet ? Contente de ta nouvelle profession. Tu vois, suffisait de demander pour qu’on te trouve un meilleur boulot. Et puis, vu ton corps, il est fait pour toi celui-là. »

- Je vais prendre ça comme un compliment. Je présume que tu t'es pas gêné pour me mater. Je te rassure moi non plus...

Il lui fit son plus grand sourire alors que le patron revenait et leur proposa de monter pour continuer là-haut. Iago suivait le mouvement et constata que c'était plus intimiste comme ambiance. Il vit le boss s'assoir détendu et lui posa alors la question qui trottait dans sa tête depuis son arrivée dans le bar et il eut la réponse à laquelle il s'était attendu, poser la question était en fait incroyablement stupide et naif

"Niveau barman, on a déjà ce qu'il faut et j'embauche pas de stagiaires [...]Je t'avoues que y'a moins de gonzesses que de mecs ici mais crois-moi, je connais du beau monde, ça va te plaire..."

Il ne répondit rien se contentant de boire son verre cul sec. La femme flic demanda alors quelque chose de plus fort et rien qu'à l'évocation du nom "zombie" il su que tout ceci allait mal finir. Eméché, il ne garantissait plus rien et surtout pas de garder ses mains dans ses poches face à la jolie blonde qui l'attirait autant qu'elle repoussait. Dans la gêne y a pas de plaisir cependant. Iago but cul sec la nouvelle boisson et constata que sa vision et ses pensées étaient légèrement troubles. Aussi, il se posa à côté d'Helga, passa la main par dessus le dossier du canapé et s'adressa à elle comme si le patron n'était pas en face

- Pour en revenir à notre petite discussion de tout à l'heure mon coeur, tu sais que tu n'as pas besoin de faire des allusions à mon corps de rêve. Tu l'as eu entre les mains tu sais ce qu'il vaut. Alors si tu veux en profiter avec tes propres yeux et tes propres mains, t'as qu'a demandé, on peut s'arranger.

Il lui fit son sourire le plus charmeur avant de prendre un nouveau verre et de le boire d'une traite. C'était pas mauvais ce truc là et ça descendait direct réchauffer les boyaux. Il se fichait pas mal de devenir un objet sexuel ou de piccoler comme un trou devant le patron, en cet instant il pensait surtout à la blonde à ses côtés dont le corps de rêve hantait encore ses pensées. Il n'avait aucune envie de s'engager ou même de l'approcher de trop près en soit, bien content si elle se noyait dans son verre mais là il était chaud comme la braise et la tension entre eux était palpable. Il avait bu, elle était là et elle buvait aussi, l'équation avait vite fait le tour dans son cerveau.

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Mer 7 Aoû 2013 - 14:45
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




HS: J'ai légèrement joué Oogey et Iago, si ça vous convient pas, dites le moi, je changerai.

Iago se renseigna sur ce qu’il ferait exactement dans ce bar. Helga fixa Oogey en sirotant son verre. L’ancienne mercenaire afficha un sourire sur son joli minois. Elle se doutait bien de ce qu’il ferait ici, c’était même pour cela qu’elle avait choisi le bar d’Oogey et pas un autre endroit,  pour le changement de profession d’Iago. Elle connaissait exactement en quoi consistait le bar.

Oogey poursuivit et parla du travail d’escort à son futur employé, Iago. Helga était ravie. Lui qui s’était payé sa tête en utilisant son corps, maintenant c’était le sien qu’il allait être utilisé. Helga finit son verre en savourant sa vengeance. Elle en demanda alors un autre au patron, mais une autre sorte de cocktail. Helga voulait goûter de nouveaux alcools. Oogey fit ainsi ramener un cocktail nommé zombie, dans trois verres. Helga satisfaite de cette nouveauté prit son verre et le but cul sec. Elle ferma alors les yeux. C’était fort, très fort. Elle sentit, son œsophage, qui la brûlait ainsi que sa tête, qui tournait. Puis, elle rouvrit les yeux et tout redevint clair, mais elle était beaucoup plus détendue, ses pensées étaient maintenant totalement focalisées sur le moment présent et plus du tout, sur ce qu’il adviendrait ou sur le passé. Rien de tel qu’un alcool fort pour vous requinquer, enfin tout dépend de la dose… Si elle continuait comme ça, elle risquait de dépasser le stade d’être requinquer pour finir par ne plus être elle et faire certaines choses, qu’elle n’aurait pas fait en temps normal. Les limites, qu’elle se donnait, risquaient d’être dépassées.

Iago but également son verre et cela fut plus rapide sur lui que sur Helga. Il faut dire qu’Helga avait eu l’habitude dans son ancienne vie. Il se rapprocha d’elle et posa sa main sur le dossier, derrière elle et lui parla d’une façon qui ne plus pas à l’ancienne mercenaire. D’où elle était son cœur ! Il avait trop bu ou quoi ! Oui, c’était exactement ça. Il faut dire que la boisson faisait son effet. Helga tenait encore, elle était encore lucide et sa relation avec son cow boy était encore bien présente. Seulement sa fidélité exemplaire allait être mise à rude épreuve ce soir. Surtout que cet ancien perroquet la repoussait autant qu’il l’attirait. C’était plutôt ambigu comme relation entre les deux.

« On refrène ses ardeurs Roméo ! Je ne suis pas ton cœur, alors doucement le perroquet !  J'ai encore mon arme, je suis encore en état de m’en servir, alors bas les pattes ! Quant à ton corps, je l’ai bien eu entre les mains et ça m’a suffi,  il est certes bien sculpté, mais j’en ai déjà un qui m’attend chez moi. »


Il fallait encore quelques verres pour qu'Helga soit complètement détendue face à Iago. Après tout, pourquoi irait-elle dans les bras d’Iago ? Cet homme qui l’avait dénigré aux yeux de ses collègues, qui s’était servi de son corps et qui en avait bien profité ? Alors qu’elle avait un homme attentionné chez elle ? Il est vrai que le vécu et les mésaventures d’Iago l’avaient fait agir ainsi, mais cela Helga l’ignorait. Elle n’avait donc aucune envie de tomber dans les bras de ce volatil. Tout ce qu’elle désirait ce soir était d’oublier sa vie bien rangée le temps de cette soirée et de découvrir de nouveau cocktail. D’ailleurs, Helga en redemanda un autre. Le temps qu’il vienne, elle se tourna vers Oogey, afin de détourner son attention d’Iago.

« Tu as un bar bien fleurissant, n’est-ce pas, Judas ? Où en as-tu fait l’acquisition ? »


La première question était purement rhétorique. La seconde par contre était un réel intérêt. Un bar de cette envergure ne se monte pas d’un claquement de doigt. Surtout qu’Helga avait en-tendu qu’il existait un propriétaire avant Oogey. Bien évidemment, Helga ne dira rien à ses collègues. Tout ce qui se passera durant cette soirée, elle ne le mentionnera ni à ses collègues, ni à Woody. De nouveaux cocktails vinrent. Helga en prit un avec plaisir. Lui aussi était fort. Cela dura quelques temps. Helga commençait à sentir l’effet de l’alcool. Il faut dire que les mélanges n’étaient pas toujours le mieux à faire. Et cela ne s’arrêtait pas. Oogey savait con-tenter ses clients, il fit venir encore d’autres cocktails. Tandis qu’on les leur servait, la musique se fit entendre, musique atténuée d’où ils étaient. Helga débordait d’énergie, surtout dû aux différents cocktails qu’elle avait consommés. Elle voulait danser. La dernière fois, qu’elle avait dansé, c’était avec Woody et sa maladresse avait fini par les faire tomber. Et avant cet épi-sode, c’était le jour de son mariage. Et encore avant, avec sa mère lorsqu’elle avait neuf ans. Helga n’avait jamais suivi les traces de sa mère, qui était danseuse. Mais ce soir, c’était bien ce dont elle avait envie.

Du bruit se fit entendre en bas. Oogey partit aller voir. Helga était seule avec Iago et la mu-sique se faisait entendre. Les deux étaient déjà bien pris par l’alcool. Elle s’avança vers Iago puis s’approcha de lui et lui murmura joueuse.

« Voyons ce que tu sais faire avec ton corps. »


Helga l’entraîna alors au milieu de la pièce et commença à bouger son corps et au fur et à me-sure, elle se rapprochait de celui d’Iago, pour finir par se coller à lui. Ensemble, ils bougèrent sensuellement, à l’unisson sur le tempo de la musique du bar. Helga sentait la chaleur d’Iago l’envahir, à moins que ça ne soit l’alcool ou les deux réunis, quoi qu’il en soit, Helga com-mençait à avoir chaud. Son souffle s’accélérait en même temps que celui d’Iago. Ils se rap-prochaient de plus en plus. Leurs mains se baladaient sur le corps de l’autre. Ils dansèrent ensemble. Ils connectaient tous les deux. Les pas venaient naturellement. Puis, Oogey revint. Helga fut gênée de cette proximité avec Iago. Elle se détacha et alla se rassoir en buvant le reste de son verre. Elle pouvait encore sentir là où le corps d’Iago se trouvait, là où son débar-deur s’était collé à son corps incandescent. Helga n’avait qu’une crainte, une quelconque re-marque du gérant de bar de la débauche, qui allait commençait à écailler son couple si solide.


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Mer 7 Aoû 2013 - 17:59






Roméo...

Boogey écoutait à peine la conversation entre ses deux camarades d'un soir. Mais ce surnom ridicule lui rappelait beaucoup de choses. Londres. Son arrivée. Et bien sûr, Juliette. Avec elle au moins, c'était simple, risqué, aventureux. Ils se fichaient de tout et elle l'aurait suivit jusqu'au bout du monde, c'est ça qui lui plaisait. Elle avait laissé sa vie entre les mains du croque-mitaine. Plus d'une fois. Aucune femme n'avait jamais fait ça auparavant. Et Juliette savait sans doute que le boogeyman ne laissait rien au hasard, alors elle n'avait pas laissé faire sa chance, juste Boogey. C'est ce genre d'anecdotes qui lui manquait. Sa propre vie, il s'en fichait éperdumment, mais celle de Juliette, il y avait fait attention, trichant sur un jeu dangereux pour qu'elle ne risque rien.
Mais il l'avait abandonnée. Tout ça pour finir ici, seul, ou plutôt avec des dizaines de poupées toutes plus idiotes les unes que les autres. Comme Sally. Contrairement à Juliette. Au fond, sa fausse Capulet était peut-être assez crédule pour suivre le boogeyman dans toutes ses folies, mais elle menait admirablement bien son jeu aussi. C'était paradoxal. Elle était au dessus de tout le monde mais pas de Boogey. La femme parfaite... Qu'il avait échangée, sans le savoir, pour une vie à New York et même un bar.
Un bar qui soulevait bien des mystères, c'est vrai. Et Helga ne manqua pas de poser la question de comment Boogey était devenu Judas. En d'autres termes, comment un type dont personne n'a jamais entendu parlé se retrouvait à la tête du meilleur des pires rades de la ville.

"Disons juste que je sais être au bon endroit au bon moment..." répondit-il avec un rictus, les yeux rivés sur son verre vide dont il retraçait la bordure du bout du doigt

Il savait surtout parier, tricher, et faire pression sur un gérant de bar au bout du rouleau qui ne supportait plus les menaces venant d'une concurrence déloyale. Dommage pour lui. Il fallait du cran pour tenir un bar de ce genre, surtout au vue de la clientèle qui s'y pressait.

Et des employées...

Heaven était repassée pour une autre tournée de rafraîchissements quand un bruit se fit entendre en bas. Bien évidemment, Judas se devait d'aller voir. Mais il soupira, levant les yeux au ciel en perdant son sourire, avant de se relever pour aller voir, laissant seuls Iago et Helga.
Au final, le bruit se trouva juste être un client ivre mort qui s'était étalé contre le bar et dû donc être sortit illico presto avant de donner l'impression que cet établissement était un ramassis d'ivrognes. Mais tant qu'il était en bas, Boogey en profita pour répondre à son barman qui demandait comment ça se passait avec ces deux clients. Le croque-mitaine évoqua simplement un arrangement nécessaire et le fait qu'il les croyait ensemble jusqu'à ce que la blonde ne parle d'un mari ou quoi que ce soit d'autre. Evidemment, Aaron, le barman, plaisanta d'un humour douteux sur le fait que Judas était du genre à briser des couples. Le boogeyman n'apprécia pas. Pas du tout. Et il fit volte-face dans l'idée de retourner en haut. Mais il croisa Crystal, une employée et ex d'un soir, qui passait par là et, l'alcool aidant, il ne put s'empêcher de la prendre par la taille quand elle vint pour discuter avec lui. La blondinette pouffa de rire en glissant les mains sur son torse avant qu'il ne l'embrasse. Il n'eut pas le temps de glisser sans mains baladeuses trop bas que Heaven le rappellait déjà à l'ordre et lui fit repenser aux clients qu'il avait laissé seuls à l'étage. Il lâcha un soupire exaspéré et abandonna donc la blondinette pour suivre la brune. Non sans adresser un clin d'oeil et un sourire enjôleur à Crystal qu'il aurait bien voulu empêcher d'être seule ce soir...
Dans les escaliers menant à l'étage, il réfléchit une seconde à la remarque d'Aaron concernant sa tendance à briser des couples. C'est vrai qu'il aimait assez malmener les autres, en particulier ceux qui avaient un semblant de bonheur à deux. Il était d'ailleurs déjà sortit - et plus encore - avec des femmes mariées, essentiellement par jeu et pour prendre la place d'un autre sans même qu'il ne le sache. C'était aussi ça qui le laissait croire qu'il était meilleur au lit que bien des hommes. Et à juste titre.
Une fois arrivé à l'étage, il se fit la réflexion qu'il aurait mieux fait de rester en bas avec Crystal. Ses deux clients semblaient plutôt occupés entre eux et comme le boogeyman n'était pas du genre à tenir la chandelle et qu'un plan à trois ne le tentait pas, il se sentit légèrement de trop. Mais il esquissa rapidement un sourire moqueur en voyant la gène d'Helga qui éloignait déjà Iago d'elle.

"Je vois qu'on s'éclate bien par ici..." lança-t-il d'un ton moqueur en prenant un nouveau verre sur le plateau que ramenait Heaven

Boogey retourna s'asseoir dans le canapé, son verre à la main et déjà une nouvelle cigarette dans la bouche qu'il allumait grâce à son zippo. Il se ravissait de la scène qu'il venait de voir car il avait cru comprendre qu'Helga était déjà prise ailleurs. Ca devenait intéressant. La tromperie, le mensonge, la vengeance aussi. Délicieux. Le boogeyman allait s'en donner à coeur joie pour manipuler ses invités et peut-être prouver que sa réputation de briseur de ménage n'était pas tout à fait fausse. Et vu l'excès d'alcool dans leurs sangs, ce ne serait probablement pas si dur de leur faire commettre une belle erreur d'un soir. En tout cas, c'était son objectif, son défi de la soirée, son nouveau petit jeu. Un peu sadique certes, mais l'alcool avait tendance à faire ressortir chez Boogey ce qu'il y avait de pire en lui. Et il était plutôt doué pour faire le mal. Même beurré comme un p'tit LU.
De son côté, Heaven prenait sa pause et s'était assise à côté de son employeur, posant sa tête sur son épaule en soufflant sur une mèche qui tombait sur son visage. Boogey passa un bras autour d'elle, par habitude, et cracha sa fumée de cigarette avant de reprendre la parole.

"Alors comme ça vous deux... vous êtes pas ensemble? C'est marrant... On croirait que si. Mais je comprends. Les relations sérieuses, c'est pas le pied, les coups d'un soir c'est tellement mieux. Et puis, sincèrement, vous seriez pas si mal que ça ensemble..."

Satan en personne. Et joueur avec ça. Mettant dans leurs crânes une simple petite idée qui, il en était sûr, ne les laisserait pas de marbre.

Hello there, I want to play a game...


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Mer 7 Aoû 2013 - 22:41

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »

Iago n'avait pas vraiment une qualité d'abosrption d'alcool qui le faisait tenir longtemps. Ne connaissant que récemment ce genre de boisson, il n'y était pas encore acclimaté et visiblement il n'était pas de constitution à bien le supporter. Aussi, au bout de trois verres, il était presque rond comme une queue de pelle ! Il faisait des allusions douteuses limites gravaleuses et si on lui demandait de compter ses doigts, assurément il en trouverait au moins vingt. Non, Iago avait un bon coup dans le nez et ça le rendait chaud comme la braise. Sous le nez du nouveau patron qu'il voulait impressionné, il n'avait d'yeux que pour la belle blonde face à lui. Il avait vraiment un faible pour les flics, traumatisme de son passage en prison ? En tout cas elle lui plaisait autant qu'il la trouvait désagréable et chiante. Il avait bien envie de s'amuser un peu avec elle ce soir mais visiblement, elle ne l'entendait pas vraiment de cette oreille

« On refrène ses ardeurs Roméo ! Je ne suis pas ton cœur, alors doucement le perroquet ! J'ai encore mon arme, je suis encore en état de m’en servir, alors bas les pattes ! Quant à ton corps, je l’ai bien eu entre les mains et ça m’a suffi, il est certes bien sculpté, mais j’en ai déjà un qui m’attend chez moi. »

- Quel dommage mais bon après ça n'empêche rien. Mais c'est gentil de dire que je suis bien sculté, t'es pas mal dans ton genre aussi.

Il haussa un sourcil avant de boire à nouveau une boisson. Et de quatre, ça n'allait visiblement pas s'arranger mais ce qui amusait le perroquet c'est qu'elle buvait pas mal aussi Blondie. Il entendit soudain un bruit et vit Judas se lever pour aller voir de quoi il en retournait. Iago n'avait pas la prétention de se lever pour aller voir aussi et surtout, il n'en avait pas envie, la flemme ! Il prit ses aises, n'enlevant pas son bras du dossier de la belle blonde. Il attendait de boire autre chose quand il vit Helga se lever. Elle partait ? Ah non, la fête commençait juste. Il aurait été judicieux de ne pas boire comme un trou devant le patron et une flic mais Iago et les bons principes, visiblement ça faisait deux. Il s'attendait à la voir s'en aller quand en fait elle pivota vers lui et lui murmura sensuellement à l'oreille ce qui le fit frissonner

« Voyons ce que tu sais faire avec ton corps. »

Il leva un sourcil interrogateur et se laissa tirer par la main au milieu de la pièce. Elle avait changé d'avis apparemment. Il semblait qu'il y avait attirance mutuelle entre les deux et que bien qu'elle fasse la femme fidèle sur le papier, dans les faits il en était tout autrement. Elle se colla à lui et Iago ne se gêna pas pour poser ses mains sur son corps de rêves et les ballader un peu outrageusement. Cependant, la belle en fit de même faisait rougir le perroquet. Il commençait à sentir la chaleur monter et il avait envie de la plaquer au mur pour l'embrasser sauvagement. Il allait le faire, approchant son visage du sien, collant bien son corps, quand Judas revint ce qui fit se reculer Helga. Shit ! Il soupira, remarquant qu'Helga regagnait sa place. Il en fit de même, blasé et frustré, se sentant un peu à l'étroit dans son pantalon. Il se posa sur la banquette à côté de sa sulfureuse blonde en croisant les bras. Oogey se posa en face, attrapa une cigarette et son verre, tout en étant rejoint par une personne qui posa sa tête sur l'épaule du patron qui passait son bras par dessus le dossier. Il ne fit aucune remarque, ça le regardait pas et en plus il s'en fichait pas mal en fait. Il n'était obnubilé que par Helga qui semblait très gêné d'avoir été prise en flague par le boss ce qui fit finalement sourire Iago. La remarque qui suivit aussi.

"Alors comme ça vous deux... vous êtes pas ensemble? C'est marrant... On croirait que si. Mais je comprends. Les relations sérieuses, c'est pas le pied, les coups d'un soir c'est tellement mieux. Et puis, sincèrement, vous seriez pas si mal que ça ensemble..."

- Non on est pas ensemble mais qui sait, ça pourrait changer hein chérie... Un coup d'un soir ? Pourquoi pas, même plusieurs soirs si ça vaut le coup.

Il fit un clin d'oeil à Helga et posa sa main sur sa cuisse pour la gêner encore plus. Il adorait autant coller son corps contre le sien que de la taquiner. L'alcool aidant, il osait plus de choses, tout comme elle. Il sentait ses ardeurs reprendre le dessus et il sentait qu'il allait devoir prendre une douche froide voir glacée pour passer à autre chose. Il mourrait d'envie d'embrasser la blonde. Il se saisit d'un verre et le bu cul sec avant de passer son bras par dessus les épaules d'Helga et de se coller à quelques centimètres d'elle. La soirée promettait d'être intéressante et il n'allait pas en rester là, parole de perroquet !

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Ven 9 Aoû 2013 - 21:50
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




Helga dansait avec Iago et plutôt sensuellement. Il faut dire qu’ils dansaient en parfaite har-monie avec la musique du bar, qui était loin d’être de la Grande Musique, bien au contraire. Helga l’avait dansé, mais ce soir, ce n’était pas du ballet qu’elle dansait, loin de là. C’était une toute autre danse, qui nécessitait un contact physique entre les deux corps, qui jouaient en-semble. D’ailleurs, elle ne laissait plus le corps du perroquet quitter le sien. Bien qu’elle ne fût pas une femme se laissant guider par ses émotions ou par ses sentiments, l’alcool aidant, c’est ce qu’elle fit. Elle sentait une attraction indéniable pour l’ancien perroquet. Après tout, les compteurs étaient remis à zéro maintenant. Il avait profité de son corps et l’avait dénigré aux yeux de ses collègues. Helga venait de trouver sa vengeance avec ce bar où elle offrait le corps d’Iago en pâture à de riches femmes ne désirant que le corps d’hommes, sans se poser de question. Il sera leur propriété monnayant de belles sommes bien rondelettes. Exactement ce en quoi il avait fait passer Helga aux yeux de ses collègues. Seulement maintenant, Helga n’y pensait plus. Seul le moment présent comptait. Woody n’était plus dans ses pensées, seul Iago y avait pris place, du moins quand elle pensait. C’était fou ce qu’une dizaine de verre avait provoqué chez elle. L’alcool la débridait et la faisait dépasser ses limites, des frontières qu’elle se fixait. D’ailleurs ses mains ne se privaient de se balader sur le corps d’Iago. Lui-même faisait de même avec celui d’Helga. Puis, leurs yeux se cherchèrent, se trouvèrent et se captèrent. Leurs deux visages se rapprochèrent dangereusement. Leurs lèvres s’attiraient dou-cement, mais sûrement. Un baiser n’allait pas tarder à les unir, seulement il n’eut pas lieu. Oogey venait de revenir, les interrompant et sauvant Helga d’une certaine façon. Ce n’était pas encore le bon moment, ils devaient encore évoluer chacun de leur côté. Leurs chemins devaient encore continuer et se développer avant qu’ils ne se rejoignent. Quand Oogey réap-parut, aussitôt Helga se détacha, gênée. Elle avait montré une faille, elle qui détestait les mon-trer, elle venait pourtant de le faire. Sa plus grande faille était ses sentiments, qui pouvaient la détruire ou la rendre forte. C’était pour cela qu’elle les enterrait au plus profond d’elle-même, pour ne prendre que des décisions logiques, rationnelles, sans avoir recourt à ses sentiments. C’était sans compter sur l’alcool, qui lui avait fait baisser sa garde et Oogey ne se gêna pas de le lui faire constater par sa remarque. Helga se flagella intérieurement en regagnant sa place et en finissant son verre, pour oublier, encore fallait-il que cela soit possible… C’était l’alcool qui l’avait fait agir ainsi, pourtant c’est par l’alcool qu’elle comptait oublier ce qu’elle avait failli faire. Cependant après avoir presque fini son verre, elle s’arrêta, ne voulant pas recommencer. Elle garda son verre en main en regardant Oogey, qui vint s’asseoir en compagnie d’une brune et Iago regagnant également le canapé, mais cette fois-ci à côté d’Helga, voire très près d’elle. Le patron du bar ne se gêna pas de commenter. Cela finit d’achever Helga, surtout la dernière partie mentionnant qu’ils seraient bien ensemble. Elle avait déjà un homme et quelqu’un de bien, elle n’avait pas besoin d’un autre et surtout pas d’un escort boy ne jouant que de son corps. Helga attendait plus d’un homme qu’un simple corps. Et les coups d’un soir étaient finis pour elle, depuis qu’elle était avec Woody.

Ce fut Iago qui répliqua le premier. Helga fut rassurée de la première partie. Non, ils n’étaient pas ensemble. Quant à la seconde, elle n’apprécia pas. Elle bouillonnait de colère, surtout à cause des mains baladeuses du perroquet. Elle serra si fort son verre de colère qu’elle le cassa et il explosa en petits morceaux, dont certains coupèrent ses gants et s’enfoncèrent dans sa peau. Du sang sortit de ses entailles, mais elle les ignora tout comme elle ignora Oogey, le temps de s’occuper du perroquet. Helga plaqua sa main non ensanglantée sur l'entre-jambe d'Iago et serra bien de façon à ce qu’il gémisse de douleur et à bien faire passer son message.

« Même pas en rêve! Appelle-moi encore une fois chérie et j'en connais deux qui seront or-phelines ! Compris ?! »


Mais qu'est-ce qui lui avait pris? Comment avait-elle pu succomber? C'était la première fois qu'elle réagissait de cette manière avec un homme. Enfin, la première fois en étant en couple. Elle savait résister, mais pas là. Elle qui était si fidèle et loyale, comment avait-elle pu se laisser séduire ? Cela voudrait-il donc dire qu'elle n'était pas avec le bon?

Helga était de nouveau en possession de tous ses esprits. Il faut dire que le retour d’Oogey avait été une douche froide et puis, ses coupures dues à l’explosion du verre aidaient. Helga, qui portait toujours ses gants, s’étaient entaillées et ses gants et sa chair. Elle ignora la douleur et reporta son attention sur Oogey, qui afficha un certain sourire, qui ne plut pas à Helga.

« Les relations sérieuses valent mieux que les coups d’un soir, crois-moi. Les coups d’un soir ne servent que d’entretien, il n’y pas de connexion avec le partenaire. On vaut mieux que ça, même toi et ta poupée. »


Helga parlait d’expérience et surtout elle ne voulait pas d’Iago dans sa vie, du moins pour l’instant, ni même en coups d’un soir. Cependant, elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça, elle avait sorti cela sans réfléchir, ça lui était venu naturellement. Il faut dire qu’elle avait connu les deux et même un mariage. Elle s’épanouissait mieux dans une relation sérieuse que dans des coups d’un soir. Après avoir exprimé son avis sur la question, elle regarda ses mains et remarqua des bouts de verres incrustés dans sa chair. Elle les retira, puis demanda à Oogey où se trouvaient les toilettes, pour nettoyer ses coupures. Helga ne voulait pas qu’on voit sa main, ce n’était pas pour rien qu’elle portait souvent des gants. Elle ne tenait pas à ce que les deux hommes voient ses cicatrices, causées par des couteaux. Seuls deux personnes les connaissaient : Rourke et Christopher…



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Ven 9 Aoû 2013 - 23:27






Et un verre en moins, un...

Mais le croque-mitaine passait une trop bonne soirée pour s'en soucier. Il se rappela simplement avoir déjà lui-même brisé un verre d'une seule main par colère un soir de Noël. Mais la situation était insoutenable. Entre les ersatz de Juliette et Sally qui était trop stupide pour le reconnaître, il avait de quoi perdre patience. Et là visiblement, Helga avait un léger problème relationnel du même ordre. Ca se passait peut-être plus mal qu'elle ne le prétendait avec son cher et tendre. Et Iago semblait d'attaque pour prendre sa place, peut-être pas sur une longue durée mais au moins réchauffer son lit ce soir. Ca devenait très intéressant. Le chéri absente, la donzelle abandonnée, le vicieux petit prétendant... Ce n'était pas sans rappeller les histoires du boogeyman mais lui ne faisait pas le lien avec sa propre situation. Il était bien trop occupé par Heaven qui s'amusait à glisser ses doigts dans son cou et ses cheveux en espèrant le déstabiliser, son visage à quelques centimètres à peine du sien. Mais Boogey avait plutôt l'habitude et même s'il ne put retenir un frisson qui lui parcourut le dos, il indiqua toutefois la direction des toilettes à Helga quand elle la lui demanda.
Le boogeyman resta impassible à la remarque qu'Helga avait lâché plus tôt. Si elle préférait être malheureuse dans une relation fixe plutôt que de s'amuser sans se prendre la tête, c'était son problème. Et d'après la jambe qu'Heaven avait repliée pour la poser sur celles du boogeyman, se collant davantage à lui grâce à ce geste, il était en bonne voie pour continuer ses folies d'une nuit un soir de plus. Mais s'il n'avait rien dit à Helga et ne répondait pas aux gestes affectueux de sa brunette, c'est parce qu'il avait un blocage sur l'expression employé par la représentante de l'ordre.

Sa poupée...

Sur le coup, il avait songé à Sally, c'est vrai. Mais il s'était rapidement resaisit en songeant qu'elle ne serait jamais sa poupée et ne l'avait jamais été, pas même quelques jours plus tôt dans son bureau. Les seules poupées qu'il avait, c'était Heaven, Crystal, et toutes les autres qu'il s'amusait à séduire pour mieux passer la nuit chez elles. Iago devrait faire pareil. C'est pas si dur. Un compliment par là, une main par ci, les regards qui en disent longs et les sourires pour s'assurer la victoire. Helga était difficile à conquérir, c'est vrai. Mais il aurait du jouer sur sa faille sentimentale. Si elle avait déjà un homme dans sa vie, c'est qu'elle avait un coeur.

Et un coeur, ça se brise.

Tu prends, tu jette. Fin. Pas besoin de plus pour être heureux. Helga avait tort. Personne n'a besoin d'un lien avec quelqu'un d'autre. Le boogyman avait passé sa vie entière à être le paria de tous et il le vivait très bien. Aujourd'hui plus que jamais. Il avait tout ce qu'il voulait dès qu'il le voulait. Tout du moins tout ce dont il avait besoin. C'est tout. Qu'aurait-il pu vouloir de plus que tout ce qu'il avait déjà? Sally? Pour la traiter comme Skellington et la laisser seule constamment? Boogey était peut-être le méchant de son histoire mais il n'avait pas à se reprocher de faire du mal à qui que ce soit s'il ne le souhaitait pas. Oui, autrefois il s'en était voulu d'avoir violentée la poupée et d'avoir chercher à lui faire comprendre ses erreurs. Mais ce temps était révolu. Elle avait bien mérité ce qui lui était arrivé et le croque-mitaine avait eu ce qu'il voulait.

Iago devrait faire de même...

"Dis-moi..." commença-t-il avant de souffler sa fumée de cigarette tandis qu'Heaven joue toujours du bout des doigts dans les cheveux de Judas "Y'a quoi au juste entre toi et la blonde? Je veux pas me mêler de ce qui me regarde pas mais ça a l'air tendu entre vous... Et pas juste une histoire de rancune."

Il était bien déterminé à faire valoir sa réputation de briseur de ménage. Et celui de la blondinette l'intéressait tout particulièrement. Décidément, c'était trop facile de s'immiscer entre une gonzesse esseulée et son petit-ami surbooké. Bien trop facile.
Le croque-mitaine termina sa cigarette, posant une main sur la cuisse de sa poupée du jour avec un sourire tout sauf innocent.

"Si tu la veux, prends-la. Qu'est-ce qui t'en empêche? Son petit-ami dont elle parle à peine? J'ai vu sa tête quand elle a évoqué sa relation. Elle y tient parce qu'elle refuse de céder mais ça craquera, c'est évident. T'as qu'à prendre la place de ce type. C'est pas moi qui te blâmrait pour ça." commença-t-il en ressortant une cigarette ainsi que son zippo qu'Heaven lui arracha des mains pour allumer elle-même la cigarette de son boss préféré "J'avoues, j'suis pas du genre à suivre les règles alors je peux pas te conseiller de jouer à la loyale. Mais crois-moi, elle a tort quand elle dit que rien ne vaut une relation stable. On est des hommes. Si on en a dans le slip c'est pas pour rien. Et je crois qu ta blonde se rendra vite compte qu'un gars comme toi, même un seul soir, vaut mieux que son futur mari déserteur."

Boogey avait un côté... fourbe. Et malheureusement pour ses cibles, il était extrêmement bon pour manipuler les esprits. Il s'agissait juste de glisser une idée. Une mauvaise idée. Et de sous-entendre qu'elle était bonne. Retirer la culpabilité, écarter l'idée d'un éventuel risque, mettre en avant ce qu'il y avait à gagner. C'était fin, très fin, mais quand on sait manier les mots, on peut tout faire. Et s'il avait réussit à mentir et à se servir de Sally pour qu'elle trompe Jack, il était plus que capable de faire en sorte que Iago brise le couple d'Helga.
Heaven repartit travaillé après avoir laissé un baiser furtif sur la joue du boogeyman, tout près de se slèvres en vérité. Lui souriait, fier de lui, reprenant sa cigarette et son verre pour plonger chaque seconde un peu plus dans un beau black out dont il espèrait un jour ne jamais se réveiller. Mais il n'en était pas encore là. Aussi, il releva les yeux vers Iago, continuant sur le même ton glacial mais étrangement incitant à être attentif.

"Tu vois, une femme comme elle, j'en fais ce que je veux. Et c'est pas la seule. Mais je t'assure que j'en ai déjà fait céder des plus coriaces qu'elle. Et pas seulement des célibataires..."

Il sous-entendait par là qu'il avait déjà pris la place d'un autre et que si lui pouvait le faire, Iago aussi. Autrement dit, son nouvel employé pouvait facilement voler sa place à un autre dans le coeur ou dans le lit de la flic...


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Dim 11 Aoû 2013 - 18:51

C'est légal parce que je le veux


« L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche ! »

Le moins que l'on puisse dire c'est que l'ancien perroquet ne tenait pas franchement l'alcool. Cinq six verres et on l'avait déjà définitivement perdu pour la soirée. Il aurait pu se rouler nu dans une flaque sans même s'en rendre compte dans l'état avancé où il était. Son cerveaur embrumé ne comprenait que peu de chose et la chaleur dans la pièce n'arrangeait pas les choses. La blonde torride à ses côtés rendait son taux de virilité au maximum et il n'était pas contre s'amuser avec elle. Quand elle s'était frottée à lui, il avait apprécié le moment, mettant ses mains partout sur le corps de la sulfureuse blonde. Il avait vu leurs lèvres s'approcher persuadé qu'ils allaient enfin sceller à un baiser car même s'il ne pouvait la supporter il devait reconnaitre que dès le début il l'avait trouvé bandante ! Il soupira d'aise prêt à sentir ses douces lèvres sur les siennes quand le patron était revenu et que la blonde s'était raidit avant de se rassoir. Persuadé d'avoir encore sa chance, Iago avait un peu poussé le vice en mettant sa main par dessus le dossier de la belle et en lui faisant du gringue en mode homme des cavernes primitifs. Il ne s'attendait seulement pas à voir les effets de l'alcool redescendre aussi vite après ça. Il sentit un vif douleur et poussa un petit gémissement plaintif tandis qu'elle attrapait à pleine main ses bijoux de famille serrés dans son pantalon

« Même pas en rêve! Appelle-moi encore une fois chérie et j'en connais deux qui seront or-phelines ! Compris ?! »

Il comprenait et dégluttit. Elle l'excitait encore plus comme ça même si la chaleur redescendait peu à peu. Il sentit aussi l'étroitesse de son pantalon lui faire mal et il espérait qu'elle avait vite lâchée sa masculinité. Il poussa un soupir d'aise quand elle enleva sa main. Il venait de passer pour un con et il lui en voulait pour ça. C'était elle qui l'avait chauffé et qui avait voulu danser et maintenant que Judas était revenu elle jouait les glaçons. Il n'aimait pas du tout ce genre de fille qui vous allume et ensuite souffle sur les braises pour mieux verser un seau d'eau dessus. Il trouvait que c'était petit et surtout risible, il lui plaisait et bien qu'elle assume et puis voilà tout. Puis Judas avait alors parut s'amuser de la situation en évoquant les coups d'un soir et qu'ils iraient bien ensemble. Iago avait répondu le premier, tentant de faire valoir son avis et pour mettre mal à l'aise la blonde et en quelque sorte venger son égo de mâle froissé. Elle enchaina ensuite, semblant vouloir mettre une nouvelle fois les choses au point alors qu'elle était une chaudasse de première après quelques verres.

« Les relations sérieuses valent mieux que les coups d’un soir, crois-moi. Les coups d’un soir ne servent que d’entretien, il n’y pas de connexion avec le partenaire. On vaut mieux que ça, même toi et ta poupée. »

Iago trouvait que la dernière phrase était de trop. Ca ne la concernait pas, qu'est ce que ça pouvait bien lui foutre après tout ce que faisait un directeur de boite de strip tease avec ses employées. Il haussa les épaules l'air de dire " tu saoules blondie, tais toi t'es mieux quand tu la fermes " mais se retenu de le dire à haute et intelligble voix, surtout que bourré comme il était ça pourrait sortir sous forme de grognements ou de sons qui n'existent pas dans le langage humain. Puis, elle se leva et demanda où était les toilettes pour aller nettoyer ses mains qui étaient apparement en sale état sous les gants qu'elle portait. il se fit d'ailleurs la remarque qu'elle les avait toujours et lui qui avait possédé son corps pendant près de vingt quatre heures savaient pourquoi. Il n'en avait pas parlé avec elle, ayant les mains en se réveillant dans son corps et les ayant garder ensuite mais la curiosité l'avait poussé à regarder en dessous mais ça il ne voulait pas qu'elle sache si c'était quelque chose qui la dérangeait. Il se demandait d'où venait les marques, par qui et comment ? Seulement, elle le détestait et elle n'allait surement pas lui expliquer le pourquoi du comment. Il ne fit donc aucune remarque et attendit qu'elle s'en aille avant de soupirer en prenant un nouveau verre de boisson brûlante pour lui anesthésier le gosier. Il pensait pouvoir avoir un peu de tranquillité mais Judas en profita pour le questionner

"Dis-moi...Y'a quoi au juste entre toi et la blonde? Je veux pas me mêler de ce qui me regarde pas mais ça a l'air tendu entre vous... Et pas juste une histoire de rancune."

- Longue histoire...

Il ne voulait pas en parler plus avec lui après tout ça ne le regardait aucunement. Il avait déjà été le témoin d'une chose qui n'aurait pas dû se produire alors pas la peine d'en rajouter. Se fut sans compter sur son patron qui non loin de s'en contenter continua, profitant de l'absence de la blonde

"Si tu la veux, prends-la. Qu'est-ce qui t'en empêche? Son petit-ami dont elle parle à peine? [...]On est des hommes. Si on en a dans le slip c'est pas pour rien. Et je crois qu ta blonde se rendra vite compte qu'un gars comme toi, même un seul soir, vaut mieux que son futur mari déserteur."

Il ne savait pas quoi répondre à ça. Parce qu'en vérité, il l'appréçiait autant qu'il la détestait. Elle était certes belle et intelligente, rusée et manipulatrice comme il aimait mais elle était aussi arrogante, exécrable, pénible doublée d'une chiante. Attachiante en fait, voilà ce qu'elle était et pas sûr que se soit son kiffe, en ce moment il se contentait de proies faciles dans son lit. Il trouvait cependant que Judas ne manquait pas de franchise et d'audace en lui contant tout ça, comme s'il tentait en quelque sorte de l'aider à l'avoir. Il écoutait donc les propos du maitre des lieux qui termina sur une note le concernant

"Tu vois, une femme comme elle, j'en fais ce que je veux. Et c'est pas la seule. Mais je t'assure que j'en ai déjà fait céder des plus coriaces qu'elle. Et pas seulement des célibataires..."

- Je ne suis pas sûr d'avoir envie qu'elle cède à quoi que se soit. Oui j'avoue que je la mettrais bien dans mon lit parce que faut avouer que quand je la regarde, je me sens bien à l'étroit mais je la trouve aussi extrèmement chiante et c'est à mon avis une casse burnes de première au sens propre comme au figuré.

Il termina sa phrase en buvant un autre verre cul sec, étant surprit d'avoir sortit sa phrase d'une seule traite et avec lucidité, le coup de la castration l'avait un peu calmé et fait redescendre en fait. Le meilleur moyen de décuver net ! Il se leva alors, se dirigeant vers les toilettes où sa Blondie était entrée. Il attendit devant, prétextant à Judas une envie d'aller soulager sa vessie. Il passa sa main sur l'encadrement de la porte, attendant qu'elle sorte avec un air de malice dans le regard. Il entendit le verrou puis vit la porte s'ouvrir. Avant même qu'elle ai le temps de réagir, Il s'engouffra à son tour la collant de très près prêt, serrant son corps contre le sien et sentant son souffle très proche. Il lui passa innocement une main aux fesses en attrapant la poignée et sentit bien leur promiscuité lui faire de l'effet. Il baissa sa tête, juste au dessus de celle de la blonde qui aurait pu croire qu'il allait sceller leurs lèvres dans un baiser avant de lui fermer la porte au nez ! Et VLAN, à ton tour d'être frustrée Blondie !
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Mer 14 Aoû 2013 - 0:17
C’est légal parce que je le veux
Oogey et Iago




Helga descendit aux toilettes en suivant les instructions d’Oogey. Lorsqu’elle arriva, elle vit un " couple " s’embrasser plutôt sauvagement. Elle les jeta dehors et sous son regard et la vision de son arme, ils ne pipèrent mots et s’éclipsèrent. « Enfin seule ! » pensa-t-elle, ou du moins enfin loin d’Iago. Mais pourquoi était-elle là ? Ou plutôt pourquoi était-elle restée avec lui ?! Il l’avait attirée, c’était indéniable. Une fois que leurs affronts respectifs s’étaient éliminés, ils ne restaient plus que deux adultes ayant une attirance l’un envers l’autre. Sous l’effet de l’alcool, Helga n’avait fait qu’y céder, céder à ses sentiments naissants... Une fois, qu’elle avait recouvré ses esprits grâce au retour d’Oogey, elle les avait refoulés, comme elle savait si bien le faire. Helga était une personne froide, qui demandait seulement à ce que certaines personnes la réchauffent. Elle était extrêmement sélective sur ces personnes. Cela avait commencé avec Woody. Elle avait refoulé ses sentiments, jusqu’à ce qu’il arrive à réchauffer son cœur. Ils étaient maintenant ensemble depuis environ un an. Seulement, ils se voyaient peu, Helga avait un emploi du temps qui ne lui permettait pas d’être souvent auprès de son compagnon. Helga commençait à sentir qu’elle étouffait dans sa vie bien rangée, du moins côté sentimental. Alors, quand Iago et Helga avaient commencé à danser ensemble, bourrés, elle n’avait pu refouler l’attraction qu’il exerçait sur elle.

Elle retira les morceaux de verre, puis son gant, celui de la main droite. Elle la passa sous l’eau, ses coupures n’étaient que superficielles. Puis, avec ses doigts, elle dessina ses cicatrices en les caressant doucement. Le souvenir de ses marques lui revint. Seules deux personnes savaient pour ses cicatrices, enfin plutôt trois avec Iago, mais cela Helga n’y avait pas pensé avec le changement de corps. Il faut dire qu’avec l’alcool, ce n’est pas à ça qu’elle avait pensé et après ce soir, elle ne voudra plus y repenser. D’ailleurs, elle remit son gant et se regarda dans le miroir. Où en était sa vie ? Finalement, peut-être qu’elle préférait son ancienne, ce qui n’avait jamais été le cas jusqu’à maintenant. Il lui manquait indéniablement deux choses : une profession variée et active, et l’amour présent et fidèle. Pour la profession, il lui manquait seulement, un peu de diversité, ce qu’elle n’allait pas tarder à demander à son supérieur. Quant à l’amour, c’est une chose qu’elle ne préféra pas mettre au tableau de ses priorités. Elle avait déjà quelqu’un dans sa vie, il suffisait qu’ils en parlent. Mais s’il n’était pas le bon ? Il est vrai qu’en un an, ils n’avaient pas eu l’occasion de construire grand-chose ensemble. Elle ferma les yeux et quitta le miroir, elle ne voulait pas faire le point sur sa vie, pas maintenant, pas ici, surtout avec Iago en haut et ..Oogey. Helga se demanda ce que le maître de la débauche allait encore dire à Iago. Elle préféra ne pas y penser. Il n’avait pas la langue dans sa poche, bien au contraire. Sous bien des aspects, il lui ressemblait et cela, Helga ne le voulait pas. Il lui renvoyait l’image de ce qu’elle avait été quelques temps, dans son ancienne vie après la mort de Christopher. Elle avait changé depuis. Elle avait choisi une voie, elle ne voulait plus être confrontée à d’autres choix qu’elle aurait pu faire. L’ancienne mercenaire ne regrettait pas sa nouvelle vie, pas complètement.

Quand elle sortit des toilettes, Iago l’attendait. Il entra alors, la prenant immédiatement dans ses bras et posa une main sur ses fesses. Helga ne réagit pas durant quelques secondes sous l’effet de la surprise. Il avança ses lèvres, Helga ne bougea pas, mais prit son arme discrètement, s’il l’embrassait, il était mort dans la seconde. Heureusement pour lui, il n’en fit rien et se détourna. Helga, en une fraction de seconde, le repoussa violemment et dégaina son arme, qu’elle braqua sur lui.

« Tu me touches encore une fois, le volatile et je te fais passer l’envie de voler ! »


Helga était sérieuse, cela se voyait dans ses yeux. On pouvait y voir la détermination la plus forte qu'elle ait jamais donnée. On pouvait également y voir de la haine, qui lançait des éclairs. La haine déformait son visage. Jamais, elle n'avait ressenti une haine si puissante pour un homme. Helga avait fini par laissait éclater ses sentiments, mais suite au comportement d’Iago, c’était la haine qui s’était exprimée.

« La fête est finie le perroquet, au cas où tu n’aurais toujours pas remarqué. La danse n'était qu'un écart provoqué par l'alcool. Crois-moi que sobre et même maintenant, avec encore un peu d’alcool dans les veines, tu ne m'auras pas, ou il t’en coûtera ta misérable vie ! »


Helga voulait un homme qui la respectait, pas un qui la prenait pour un objet sexuel. Elle le méprisait depuis qu’il s’était avancé sans gêne vers elle, qu’il l’avait traitée en vulgaire poupée sans cervelle, ce qu’Helga ne voudrait jamais être. Elle méprisait ce genre de personne, qui ne vendait que leur corps. Elle savait se faire respecter, surtout par les hommes qu'elle commandait en tant que lieutenant. Ce n’était pas en vendant son corps, qu’elle était devenue lieutenant et commandait ses soldats. C’était par son intellect, ses capacités et une poigne de fer qu’elle s’était hissée au grade de lieutenant et qu’elle se faisait respecter par ses subordonnés, comme ses supérieurs. Helga n'était pas vraiment une allumeuse, elle n'aimait d'ailleurs pas ce genre de femmes ou d’hommes, qui n'utilisait que son corps, elle, c'était son esprit qu'elle utilisait. Seulement, avec l'alcool, elle avait cédé à ses sentiments naissant, qu'Iago venait d'éteindre avec ces derniers gestes. Elle s'était réveillée avec le retour d'Oogey, Iago aurait dû le comprendre, mais non il avait poursuivi. Il n'avait eu que ce qu'il méritait. Elle le regarda dans les yeux, prête à tirer. Maintenant, qu’elle avait son corps, plus rien ne la retenait. Seulement quand elle plongea son regard dans le sien, elle sentit quelque chose qui la troubla. Un contact s’était établi, elle avait l’impression qu’il avait toujours été là…cela la troubla et elle rangea son arme. Elle trouva un prétexte pour justifier le fait, qu’elle ne l’avait pas tué.

« Une vie pour une vie. Tu as conservé la mienne en acceptant de ne pas bouger du commissariat. Tu salueras ton patron pour moi et amuse-toi bien dans cette nouvelle vie le perroquet ! Et ne m’approche plus ou la prochaine fois qu’on se revoit, je te fais rôtir dans une casserole ! »


Helga ignorait alors à ce moment-là, qu’elle ne tiendrait jamais sa menace. La prochaine fois qu’ils se reverraient, un rêve accentué par cet évènement et les paroles Oogey, ainsi que sa prochaine rencontre avec Ratigan allaient indéniablement les rapprocher.

Helga quitta le bar sans se retourner vers l’enseigne de l’Electric Chapel, qui illuminait la nuit de ses néons. Difficile de s’imaginer ce qui se tramait à l’intérieur. Helga espérait qu’elle ne les reverrait plus jamais, ce qui ne sera pas le cas. Elle alla regagner son foyer, dans lequel, elle ne se sentit plus vraiment chez elle. Quand Woody se réveilla, elle lui indiqua que tout aller bien et lui mentit prétextant une mission nocturne. Ils s’embrassèrent et se sourirent, puis sombrèrent aux Pays des Rêves…

Code by AMIANTE Image: Oogey Helga Iago
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