Devinez qui vient vous voler vos coeurs. (Charmant)
Phil Strongman
Faith, trust and pixie dust
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : La belle au bois dormant
ÂGE DU PERSONNAGE : 35
COTE COEUR : Toujours à la recherche de sa belle
OCCUPATION : Co-propriétaire d'une salle de sport
LOCALISATION : New York
COULEUR PAROLE : #5c1313
DOUBLES COMPTES : Wendy, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Joel McHale
MON ARRIVÉE : 26/12/2019
MON VOYAGE : 111
POINTS : 366
Jeu 26 Déc 2019 - 20:07
Phil « Charming »
Strongman
« Who you gonna call? »
Ex
tra
PSEUDO :
cams
ÂGE :
22
PRÉSENCE :
soir & weekend
OU AS-TU CONNU NMHE ?
mon petit doigt m’y a guidé
ET T'EN PENSES QUOI? :
je l’aime
CODE :
Vu & validé par Honey
UN MOT POUR LA FIN ?
cacahuète
Iden
tité
Nom Disney et de substitution :
On m’appelait par bien des noms, Prince Charmant, Prince Phillip, Son Altesse Royale. J’aurais aimé garder tous ces titres, si seulement ils avaient pu être acceptés par la communauté. Mais il a fallu me mettre au goût du jour. J’ai adopté pour nom Phil, parce qu’apparemment c’est plus moderne que Phillip, plus « swag », comme disent les jeunes. Et Strongman, parce que je suis fort.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE/ÂGE :
6 juillet 1321, dans un royaume fort fort lointain sur lequel ma famille règne depuis des générations. 2019 - 1321 = 698, je compte donc très logiquement trente-deux années à ce jour.
DESSIN ANIME :
La Belle au Bois Dormant
MÉTIER :
Aucun, pour le moment. Travailler, ce n’est pas fait pour les nobles.
ATTIRANCE :
Hétérosexuel parce que je viens de ces dessins animés où tout héros qui se respecte se doit d’être un mâle blanc privilégié.
STATUT :
Marié dans le monde de Disney, j’ai perdu de vue ma belle et tendre depuis que je suis arrivé dans ce nouveau monde. Je recherche donc de nouveau l’étincelle qui fera chavirer mon cœur. Après tout, les options ne manquent pas ici, et je sais bien que nul n’est capable de résister à mon charme légendaire (c’est bien pour cela qu’on me nomme le Prince Charmant).
GOÛTS :
Les jolies demoiselles, les chevaux (blancs parce que la diversité n’existe pas dans mon monde) et moi-même. J’aime sauver le monde, les personnes en danger (surtout lorsqu’elles sont belles), j’aime montrer ma force et mon talent, mes muscles saillants et mon corps de dieu. J’aime aussi chanter, danser et me battre en duel. Mais j’ai horreur de travailler, que ce soit à la maison ou derrière un bureau. Je suis un Prince, tout de même. Je suis né pour ne pas avoir à toucher à ces trucs-là.
PLUS GRANDE PEUR :
Devenir laid et incompétent. Ne plus être ce héros sans peur et sans reproches que tout le monde admire.
SIGNES PARTICULIERS :
Mon physique est si avantageux qu’il fait tourner la tête de toutes les jeunes demoiselles. Peut-être aussi celles des damoiseaux d’ailleurs.
GROUPE :
Crowned Heads
CÉLÉBRITÉ :
Joel McHale
LE PORTAIL :
New York, tout le monde sait que les grands héros vivent en Amérique.
CREDIT IMAGE :
RaniPyaar (Bazzart)
Carac
tère
Je suis un héros. Je l’ai toujours été. J’ai le goût du risque et je ne résiste pas à l’appel du danger. Mais surtout, je ne peux pas m’empêcher d’aller courir au secours de la veuve et l’orphelin. Qu’ils soient veuves et orphelins ou non, d’ailleurs. Je suis un protecteur, et mon peuple sait qu’il peut compter sur moi. Dans mon royaume, mon père le Roi s’occupait de toutes les questions politiques. Moi, j’étais là pour assurer la sécurité. Bien sûr, on avait des gardes royaux pour cela, mais ce n’était pas pareil. Quand il s’agissait de combattre des grands Villains, c’était à moi que revenait la tâche. La preuve, je n’ai fait qu’une bouchée de ce dragon géant qu’était la sorcière Maléfique. De manière générale, voyez-le plutôt comme cela : les gardes étaient payés pour décourager toute tentative de crime et mettre les méchants derrière les barreaux ; moi, je faisais de mon devoir d’aller secourir les demoiselles et damoiseaux en détresse lorsqu’ils avaient besoin d’un grand héros comme moi. Quelque part, il est normal que je reçoive autant d’honneur et d’éloges pour mon altruisme et ma bravoure. Non pas que je les quémande. Simplement, je les mérite tout naturellement.
Aujourd’hui pourtant, tout a changé. Je ne suis plus perçu comme un Prince et encore moins pour un héros. Les gens ne me reconnaissent plus quand ils me croisent, ils ne m’appellent plus quand ils ont besoin d’aide. Pire, ils passent près de moi avec la plus grande indifférence. Ce monde est mon enfer, une punition que je n’ai jamais méritée. Mais je ne baisserais pas les bras. Je saurais me refaire un titre. Je saurais prouver au monde entier que je suis le héros sans peur et sans reproches qu’ils n’ont jamais demandé. Je les sauverais, tous, jusqu’au dernier. Et ils m’aimeront. Ils m’admireront. Ils me voudront. Et ils me feront de nouveau Prince dans leur cœur.
Phil Strongman
Faith, trust and pixie dust
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : La belle au bois dormant
ÂGE DU PERSONNAGE : 35
COTE COEUR : Toujours à la recherche de sa belle
OCCUPATION : Co-propriétaire d'une salle de sport
LOCALISATION : New York
COULEUR PAROLE : #5c1313
DOUBLES COMPTES : Wendy, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Joel McHale
MON ARRIVÉE : 26/12/2019
MON VOYAGE : 111
POINTS : 366
Jeu 26 Déc 2019 - 20:07
Co
nte
« Once upon a dream »
Le jour où je suis né, c’est tout un royaume qui pleurait des larmes d’émotion. Le roi et la reine, mes parents, étaient des gens très bons, appréciés par une grande majorité du peuple qu’ils gouvernaient. Alors, lorsque de leur union est né un petit garçon aussi beau et aussi adorable que moi, forcément, c’était la fête dans tous les foyers. Partout, la nouvelle se répandait, et partout, des chants, des danses et des cris de joie s’élevaient dans les cieux. Bien sûr, j’étais trop jeune pour le voir, mais je suis toujours émerveillé lorsque mon père me raconte l’effet de ma naissance sur le royaume. J’admets, j’aurais aimé avoir des souvenirs à l’époque pour m’en rendre compte par moi-même. Mais peu importe, il me suffit de l’imaginer. C’est dans ces moments-là que je réalise à quel point ma famille et moi sommes soutenus, à quel point notre simple existence est importante pour ces quelques millions de personnes. Je n’invente rien. Je suis aimé. Et cette appréciation, cette confiance que me donnait mon peuple alors même que je n’étais qu’un bébé, j’ai passé ma vie entière à faire en sorte de la mériter, d’en être digne.
Tout petit déjà, je rêvais d’être un grand homme. De sauver le monde et d’être reconnu pour ça. D’entendre mon nom dans toutes les bouches, collé aux mots « brave », « courageux », « merveilleux ». C’était très égocentrique, je l’admets. Mais à force de susciter autant d’émotions et d’exclamation de joie autour de moi, j’avais fini par croire que c’était la norme. J’y étais habitué, je n’avais aucune raison de penser qu’il aurait pu en être autrement. Je rêvais aussi d’autre chose, cependant. Quelque chose pour laquelle j’aurais pu tout donner. Je rêvais d’amour. L’Amour, le vrai, avec un grand A, celui que l’on conte dans toutes les histoires, celui qu’on ne comprend que lorsqu’on le vit vraiment. Celui que mes parents semblaient avoir trouvé en se trouvant.
Mon père disait tout pouvoir faire pour elle. Il disait pouvoir soulever des montagnes, braver des tempêtes, se battre contre le Diable en personne s’il se mettait en tête de toucher à un seul de ses cheveux. Il disait que lorsque l’on aimait quelqu’un aussi fort, on se devait de la protéger, quels qu’en soient les risques. Ses discours m’inspiraient. J’y croyais dur comme fer. Je pensais que la simple force de l’Amour pouvait faire pousser des ailes, qu’il suffisait d’aimer pour pouvoir affronter tous les dangers. J’ai vite déchanté. Parce que mon père, malgré tous ses mots de courage et de détermination, malgré toutes ses promesses dignes d’un héros protecteur sans peur et sans reproches, mon père n’a rien pu faire pour empêcher la flamme dans ses yeux de s’éteindre alors qu’elle se vidait de son sang sur le lit conjugal. Et quand, trois heures plus tôt, en pleine partie de chasse au grand gibier dans les bois qui bordaient notre royaume, une gigantesque bête sauvage a surgi devant eux, il l’a regardée, impuissant, tandis que ses griffes lacérées déchiraient le corps de sa bien-aimée. Son arbalète tremblante a bien tiré deux-trois flèches, mais le mal était déjà fait. Et devant lui, sa belle s’est écroulée.
J’étais très jeune à l’époque, mais je me souviens encore de ma douleur lorsque j’ai appris la nouvelle. Ma mère, qui m’avait enfanté sept ans plus tôt, était morte. Elle était partie, elle avait laissé son âme s’élever au ciel, et mon père n’avait pas su la retenir. À cet instant, j’ai compris que tout ce que j’avais appris n’était qu’un amas de mensonges. L’Amour ne donnait pas d’ailes. L’Amour ne donnait pas de force, pas plus qu’il ne donnait de courage. L’Amour ne donnait que du chagrin et des cœurs brisés. Et lorsque l’Amour nous quittait, nous n’avions plus que nos yeux pour pleurer. Pourtant, je continuais encore à y croire. Je savais qu’il existait, je savais qu’un jour quelque part je croiserais le regard de cette fille dont je rêvais tant. Simplement, je devais accepter qu’il ne donnait pas autant de pouvoir que mon père me l’avait répété. Si je voulais protéger ma demoiselle, je devrais m’entraîner jour et nuit pour devenir aussi beau, aussi fort et aussi valeureux que le héros qu’elle méritait. Pas de mots, pas de promesses. Simplement des actes, et du concret. Et j’étais prêt à me battre autant qu’il le fallait pour cet idéal.
Pour mon père, c’était une autre histoire. Sa foi en l’Amour avait été ébranlée, et il préférait encore que je ne le connaisse jamais, pour ne pas que je souffre autant qu’il avait souffert. Les mariages par amour sont inutiles, qu’il disait. Il aurait dû écouter ses parents et épouser la princesse qu’ils voulaient lui imposer, qu’il disait. À quoi bon aimer si cela menait à notre perte ? Avec les mariages par intérêt, au moins, il n’y avait pas de risque de cœur brisé. Et en prime, ils offraient quelques avantages diplomatiques. Pour cette raison, il convint avec le roi du royaume voisin, Stefan, que j’épouserai leur fille lorsqu’elle sera née, afin d’unir nos royaumes. Du haut de mes neuf ans, je n’avais pas vraiment mon mot à dire. Mais autant dire que l’idée ne m’emballait pas plus que cela.
Quelques mois plus tard, mon père et moi nous rendîmes à la naissance de la princesse Aurore pour lui offrir un présent en gage de notre amitié, et de notre futur mariage. C’était bien étrange de se dire que cette toute petite chose qui gigotait dans son berceau était ma future femme et je ne pus m’empêcher de tirer une grimace en déposant son cadeau. Peu importe. J’avais déjà décidé que je tomberais amoureux d’une jolie fille, qui qu’elle soit, avant d’épouser la princesse, pour me rebeller contre mon père et le forcer à accepter que je me marie par Amour plutôt que par intérêt. Ce ne serait pas bien compliqué. J’étais Prince, j’avais un royaume entier à ma disposition. Je trouverais bien la femme de mes rêves parmi mon peuple. Et elle ne saurait pas me résister. Pourquoi ne voudrait-elle pas de moi ? J’étais Prince, s’il faut encore le répéter.
La cérémonie de la naissance d’Aurore s’est transformée en vrai cauchemar lorsque l’autre folle de Maléfique a cru bon de s’inviter par elle-même et semer la pagaille au milieu de la cour. Elle jeta une malédiction sur la princesse et disparut aussi vite qu’elle était apparue. Ce n’était pas très sympathique, mais les fées se chargèrent de corriger un peu le tir en proposant à la famille royale une fin relativement moins tragique que celle prédit par la sorcière. Quant à moi, je n’écoutais pas vraiment. Maléfique m’avait fait un peu peur… Non, bien sûr, je n’ai jamais peur, disons simplement qu’en tant que petit enfant face à une sorcière aussi imposante, j’étais peut-être un peu intimidé, je l’avoue. Enfin bon, je disais donc que je n’écoutais pas vraiment, parce que j’avais décidé que cette histoire ne me concernait pas. Surtout, j’étais bien loin d’imaginer que le prince charmant de l’histoire contée par les fées serait moi. Encore moins alors qu’il était supposé apparaitre cent ans plus tard.
Les années passèrent et je n’avais pas lâché mes ambitions. Dès l’âge de l’adolescence, j’apprenais le maniement des armes, notamment de l’épée et de l’arbalète, le corps à corps et l’équitation. Je pensais le moins possible à Aurore et à nos fiançailles inévitables que je désirais éviter, et lorsque mon père la mentionnait en y rajoutant chaque fois de nouveaux arguments pour l’épouser, je ne répondais rien, me contentant de rester évasif pour ne pas qu’il soupçonne mon plan. Quant à la demoiselle de mes rêves, elle ne m’avait pas quitté. Chaque fois que je l’imaginais, elle me paraissait plus belle encore. Ses cheveux d’or, son teint de porcelaine, sa voix divine. Il ne faisait nul doute que nous ferions un couple merveilleux. Je ne savais pas encore qui elle était, où elle était, mais peu m’important. Elle existait quelque part, et je la trouverais. Peut-être que de son côté, elle rêvait de moi, elle aussi. Elle avait bien raison. J’étais un bon parti, elle serait bien chanceuse de m’avoir à ses côtés.
Pour mes seize ans, je me vis offrir un magnifique cheval blanc que je baptisai Samson pour une raison que je ne vous partagerai pas aujourd’hui. Retenez simplement qu’il s’appelait Samson, qu’il était mon plus fidèle destrier, et mon meilleur ami. Ne vous moquez pas, ça ne craignait pas du tout d’avoir un cheval pour meilleur ami, surtout dans un conte de fées. Lui et moi avons tant vécu ensemble. Je le montais chaque fois que je devais me déplacer, qu’il s’agisse de courts ou de longs trajets, il était toujours à mes côtés. Il m’accompagnait dans toutes mes quêtes, en particulier celle du Grand Amour.
Le royaume grouillait de jeunes filles toutes aussi belles les unes que les autres (enfin, certaines plus que d’autres, il fallait avouer), qui battaient des cils chaque fois que je leur faisais la cour. Elles avaient des longs cheveux, des robes colorées et des mains délicates. Elles étaient charmantes. Et pourtant, pourtant, elles ne faisaient pas battre mon cœur comme je l’avais rêvé. Alors je désespérais. Peut-être que je plaçais la barre trop haut. J’étais beau, grand, fort et talentueux, je chantais, je dansais, je montais à cheval, je savais me battre, faire de beaux discours et des sourires charmeurs. Elles avaient leur qualité, mais soyons honnêtes, elles étaient loin d’atteindre ma perfection. Alors j’attendais, et au fil des jours, au fil des mois, des années, mes espoirs de rencontrer la femme de mes rêves devenaient toujours plus minces. Ce n’était qu’un rêve, une illusion. Elle n’existait pas, pas plus que le véritable Amour. Je finissais par croire que mon père avait raison. Sans doute valait-il mieux que j’épouse la princesse Aurore, en fin de compte.
Et puis un jour, un très beau jour, j’avais vingt-cinq ans, je me baladais dans les bois, chevauchant toujours mon très fidèle Samson, lorsque j’entendis la plus belle voix du monde. Une voix pure, mélodieuse, un délice pour les oreilles. Une voix hypnotisante, qui d’ailleurs m’hypnotisa. Je devais en découvrir la source, c’était devenu capital. Samson râla un peu (autant qu’un cheval puisse râler) mais je réussis à le convaincre de galoper vers l’endroit d’où provenait la voix par des promesses de nourriture. Pour le coup, ces promesses furent tellement fructueuses que mon cher destrier s’enthousiasma un peu trop vite et, une chose en amenant une autre, je finis les fesses dans une mare, ce qui était non seulement douloureux mais aussi très humiliant pour un Prince tel que moi. Heureusement que personne ne nous avait vu. Merci Samson.
La voix s’étant tue, j’avais perdu tout espoir d’en découvrir la propriétaire, jusqu’à ce que des animaux s’emparent de ma cape, mon chapeau et mes bottes et s’enfuient en courant. Et en volant. Criant que l’on m’avait dépouillé, je me jetais à la poursuite, et au bout du chemin mes yeux rencontrèrent la deuxième plus belle créature que je n’aie jamais vue de ma vie (la première étant moi-même, je m’excuse, il faut dire que la nature a été particulièrement généreuse avec moi). Elle dansait, et sa voix mélodieuse m’envoûtait à nouveau, me priant de la joindre, de caresser sa peau, de sentir ses cheveux. Sans le savoir, elle m’invitait à danser, à prendre dans mes mains ses poignets délicats et à chanter en chœur avec elle. Et tandis que nous nous mouvions au rythme de nos propres paroles, ça me frappa. C’était elle. La fille de mes rêves, celle qu’avait dessinée tant de fois mon imagination, celle pour qui mon cœur devait battre. Et il battait, il battait si fort. En un instant, j’étais tombé amoureux. Peu m’importait son nom, peu m’importait son rang. C’était elle que j’épouserais, parce que je l’avais déjà tant rencontrée, au beau milieu d’un rêve. Un regard, un pas de danse, et elle était mienne, pour toujours.
Je savais que je l’avais sous mon charme. Pourtant, elle sembla prendre peur et s’enfuit de panique. Elle me laissa tout de même l’adresse de sa chaumière et me pria de revenir la voir ce soir. Je n’allais pas me faire supplier. J’avais déjà décidé que je passerais le restant de ma vie à ses côtés, alors autant commencer dès ce soir.
Quand je revins au château, j’informais mon père de ma rencontre avec cette paysanne et de mon désir de l’épouser. Puisque je l’avais enfin trouvée, je n’avais plus de raison de cacher mon ressentiment envers le mariage qu’on voulait m’imposer. Comme je l’avais prédit, mon père s’énerva et tenta de me sermonner, mais j’étais Prince, et adulte, et Prince, et j’avais décidé de vivre ma vie comme je l’entendais. Comme je le méritais. J’épouserais cette inconnue à la voix d’ange, qu’il le veuille ou non.
Le soir venu, je me rendis chez ma douce et belle ingénue dans l’espoir de la demander en mariage (et de lui demander son nom, au passage). Prêt à sortir le grand jeu de la séduction, je toquai à sa porte et entrai. Je n’eus à peine le temps de dire bonjour que déjà une centaine de créatures hideuses me sautèrent dessus, tentant tant bien que mal de me ligoter. Je me débattis du mieux que je pus, et j’aurais très honnêtement pu gagner le combat si celui-ci n’avait pas été aussi peu équitable. Dix créatures de moins, et elles n’auraient eu aucune chance, c’est certain. Malheureusement, je me retrouvais fermement attaché des pieds à la tête par une corde solide, face à face avec une sorcière que je reconnus comme la terrible Maléfique. Mais j’avais grandi, j’avais mûri, et elle ne me faisait plus peur désormais. Non pas que j’aie déjà eu peur d’elle à une époque. Rappelez-vous, elle m’avait simplement intimidé quand je n’étais encore qu’un enfant. C’est normal, pour un enfant. Bon. Dans tous les cas, j’affrontais son regard sans ciller tandis qu’elle se réjouissait de sa prise et ordonna à ses minions de m’emmener chez elle sans trop m’endommager. Elle disait avoir des projets pour moi. Je compris à ce moment-là que, comme toutes les demoiselles du royaume et d’ailleurs, elle était tombée raide amoureuse de moi et ne voulait me garder que pour elle-même. Ça semblait glauque, certes, mais c’était compréhensible, après tout, j’étais le Prince Phillip, beau, fort et merveilleux. Mais je ne pouvais pas accepter cela. J’aimais quelqu’un d’autre, et j’étais prêt à me battre pour obtenir sa main.
On m’a jeté dans un cachot et attaché aux mains et aux pieds par des fers. Maléfique comptait me laisser pourrir ici pendant un siècle, mais c’était mal me connaitre. Après avoir ragé devant la piètre histoire qu’elle me contait (dans laquelle je ressemblais à un vieillard fatigué, ce que je n’accepte pas le moins du monde, quelle horreur !), je me défis de mes chaînes et m’empara d’une épée et d’un bouclier pour aller délivrer ma princesse endormie. Oh, oui, parce qu’il s’avérait que ma douce et tendre paysanne était en réalité la princesse Aurore à laquelle j’étais promis, ce qui facilite un peu les choses, finalement. Je me marierais à la fois par amour et par intérêt, mon père n’aurait donc plus de raison de râler. Enfin, en attendant, je devais aller sauver ma demoiselle en détresse, que cette sorcière de Maléfique avait jetée dans un sommeil éternel. Cela ne me faisait pas peur. Après tout, c’était moi le héros de l’histoire, et peu importaient les obstacles sur mon chemin, je vaincrais. Et Aurore serait ma femme.
À coups d’épée, je repoussai vaillamment les viles créatures qui tentaient de me retenir, délivrai mon pauvre cheval et galopai vers le château royal. Une forêt de ronces me bloquait le passage, mais j’avais plus d’un tour dans mon sac. Téméraire, je les décimais une à une et me rapprochais du château. Maléfique était mon dernier obstacle. Furieuse, elle se transforma en dragon et m’attaqua. Le combat fut rude, mais soyons honnête, elle n’avait aucune chance. Je perdis mon épée et mon bouclier, mais le dragon s’écroula finalement devant mes yeux pour finir en poussière un peu plus bas. J’avais vaincu. J’avais combattu le dragon. À ce moment-là, je savais que j’étais devenu le héros que j’avais toujours voulu être. C’est très fier de moi, de ma bravoure, de mon talent et de ma ténacité, que je courus rejoindre ma belle dans une chambre du château afin de déposer sur ses lèvres le baiser qu’elle méritait. Par ce geste, la malédiction fut brisée, ma princesse et toute la cour reprirent des couleurs tandis qu’ils émergeaient du sommeil dans lequel ils avaient sombré. Les magnifiques yeux bleus d’Aurore me reconnurent et je pris son bras pour l’emmener vers la salle de bal où elle courut embrasser ses parents. Je souris devant la confusion de mon père et repris les bras de ma bien-aimée pour la faire tournoyer dans toute la pièce, devant les yeux attendris des nobles de la cour.
Quelques heures plus tard, je racontai mes mésaventures en insistant bien sur le fait que j’étais sorti vainqueur d’un combat contre un dragon, ce qui ne manqua pas d’impressionner mon auditoire. Puis je demandais officiellement ma douce en mariages et les noces eurent lieu dans les semaines qui suivirent, car nous n’avions pas de temps à perdre. Ensemble, nous vécûmes heureux et n’eûmes aucun enfant. Et puis un beau jour, je disparus.
TO BE CONTINUED.
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Ven 27 Déc 2019 - 4:45
rebienvenue 8D
amuse toi bien avec ce nouveau perso!
Invité
Invité
Ven 27 Déc 2019 - 10:36
Ah, voilà le mâle alpha. Re bienvenue sur le forum ! J'ai hâte de suivre tes RPs avec ton phénomène de Charmant.
Charmant a écrit:
J’aime sauver le monde, les personnes en danger (surtout lorsqu’elles sont belles)
Oh oui, viens me sauver, je suis belle et en danger.
Phil Strongman
Faith, trust and pixie dust
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : La belle au bois dormant
ÂGE DU PERSONNAGE : 35
COTE COEUR : Toujours à la recherche de sa belle
OCCUPATION : Co-propriétaire d'une salle de sport
LOCALISATION : New York
COULEUR PAROLE : #5c1313
DOUBLES COMPTES : Wendy, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Joel McHale
MON ARRIVÉE : 26/12/2019
MON VOYAGE : 111
POINTS : 366
Ven 27 Déc 2019 - 10:42
Merciiiii HAHAHA J'ARRIVE (sauf si c'est pour sauver la soeur de cendrillon non merci)
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1503
POINTS : 895
Ven 27 Déc 2019 - 10:53
Félici
tation !
Cette fiche magique. C'est parfait, je valide son altesse Bon jeu sur le forum avec ce nouveau personnage
Bienvenue dans la belle famille de NMHE ! Nous sommes très heureux de te compter parmi nous et nous souhaitons que tu t’amuses en notre compagnie !
Pour faciliter ton intégration n’oublie pas de créer ta fiche de relation ici et ta fiche de RPs juste là pour offrir aux membres la chance de te demander un lien N’hésite surtout pas à aller voir les fiches des autres membres, ils se feront un plaisir de te répondre ! Il serait aussi important que tu recenses ton personnage juste ici pour nous permettre de t’ajouter sur le mur de chasse de notre très cher (ou pas) Louis. Tu peux aussi te créer un journal de bord ici ayant l’esthétisme de ton choix pour relater les aventures de ton personnage !
Pour finir, n’oublie pas de remplir le profil de ton personnage si cela n’est pas déjà fait.
Bon jeu !
Invité
Invité
Ven 27 Déc 2019 - 20:34
BROOOOOOOOOOOOOOOO ! I love you in the most heteresexual way !