No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
« Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau. » [Spécial TNBC]
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Jeu 2 Mai 2013 - 0:52
« Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau. » [Spécial TNBC] Tumblr_li4rrdD53B1qhtcvvo1_500


C'est pas mal Camden.

Ca a ce petit côté punk vintage qui ne change pas depuis les 70's. Et pis, ils ont d'excellents tatoueurs. Si on oublie le mal de chien que ça peut faire après. En l'occurrence, c'est son dos que Boogey ne sentait plus. Ou trop, difficile à dire. Mais Juliette a dit qu'il devait à tout prix se faire encrer le dos en fluo, vu ses tendances à aimer les lumières noires.

Ah oui, un résumé s'impose peut-être.

C'était bien sympa de devenir un genre de héros le temps de se remettre de ses... conneries. Il avait aidé Dug dans une fête foraine, c'était marrant de se prendre pour Batman. Puis il avait été mêlé à une histoire avec la police, mais il était de leur côté. Et il n'avait revu personne après Sally. Cette histoire l'avait miné à tel point qu'il avait arrêté de flirter à tout va. C'était bizarre. Il repensait à elle tout le temps, l'empêchant ainsi de jouer les Don Juan. Alors il avait décidé de bouger. Et surtout... il avait repensé à Juliette. Il avait repensé qu'il avait encore son adresse, qu'il lui devait des excuses, et qu'en tant que héros en devenir, il fallait qu'il règle ses histoires avec elle pour venir à bout de ses problèmes actuels.

Et voilà comment il en était venu à remettre les pieds à Londres.

L'ennui c'est que ça ne s'était pas passé comme prévu. La revoir après tout ce temps avait fait remonter à la surface de vieux sentiments et son état actuel n'arrangeant pas les choses, il était plus ou moins dans une relation sérieuse avec elle. Ca le changeait beaucoup de ce qu'il avait pu faire jusque là. Par chance, Juliette n'était pas du genre à aimer de façon "conventionnelle". Alors elle était juste très possessive avec Boogey qui ne disait pas non, n'ayant rien de mieux à faire de son temps libre. Et puis ça ne lui déplaisait pas vraiment, c'était même assez amusant d'avoir enfin quelqu'un pour tenir à lui et le pousser à faire des trucs aussi stupide que se perforer intégralement le dos avec une aiguille et de l'encre pour un truc qui ne se voit qu'à la lumière noire. Et s'il n'y avait que ça, encore. Mais non. Juliette avait toujours des centaines d'idées pour faire comprendre que Boogey était à elle et rien qu'à elle. Parmis cela, elle lui avait d'abord donner des bracelets en lui disant qu'avec ça, il penserait à elle. N'étant malheureusement pas fan des accessoires pour poignet, Boogey avait très vite laissé tomber l'idée et il s'était retrouvé avec une paire de menottes au poignet gauche, le droit était recouvert de bandages comme tout son avant-bras, encore à cause de jeux dangereux (par chance Juliette prenait cela avec humour et lui griffonnait même de petits coeurs et son prénom dessus). Apparemment, c'est la meilleure idée que sa "chérie" avait trouvé pour qu'il ne l'abandonne pas cette fois. Essayez d'aller sérieusement à l'aéroport avec ça au poignet. Enfin il encaissait, il subissait, et il acceptait un peu tout. Mais bon. C'était Juliette. Sa Juliette.

Qu'il devait rejoindre chez elle d'ailleurs.

Et nous retrouvons donc le croque-mitaine, déboussolé dans l'Underground londonien. Ca devait bien faire deux minutes qu'il fixait la carte du métro encadrée au mur. C'est vraiment mal foutu et il n'y comprenait rien, croisant les bras devant le panneau en grimaçant son incompréhension. Tant pis, il trouverait bien son chemin un jour ou l'autre. Et tu parles d'un chemin...
C'était plutôt... des pentes Des pentes qu'il remontait et redescendait sans cesse. Jusque là, il remontait sur le plan relationnel, retrouvant presque le peu de joie de vivre qui le caractérisait. Mais ce n'est pas pour autant qu'il agissait bien. Au contraire, il se permettait tout. Encore plus qu'avant, si tant est que ce soit possible. Il faut dire aussi que personne n'était là pour le lui défendre. Alors il retombait dans ses vieux démons. D'où la carte avec laquelle il jouait tout en arpentant les tunnels du métro, cherchant du regard la direction à prendre.
Les gens lui semblaient être des fantômes. Tous pressés, soucieux d'arriver à l'heure à leur rendez-vous respectif. Boogey n'avait pas ce problème, d'autant plus qu'il était tard et qu'il n'avait que rarement une idée de l'heure qu'il était. Un léger problème avec le temps qui passe, encore un truc causé par ses journées passées dans des casinos complètement fermés pour vous faire perdre toute notion du temps et que vous restiez, encore et encore. La même rengaine, toujours. Comme l'image qu'il avait gardé de Sally et qu'il ne cessait de revoir.

Il avait même l'impression de la voir.

Encore des hallucinations sûrement. Il commençait à avoir l'habitude à force de jouer avec toutes sortes de stupéfiants. Surtout en l'occurrence, pour limiter la douleur avec un rail. Toutes façons, il se fichait bien de mourir le mois prochain, il n'avait rien à perdre, tout à gagner. Il laissait le hasard décider pour une fois, au lieu d'augmenter ses chances en trichant. Mais le hasard semblait bien trop réel cette fois. Il en fut d'abord surpris, puis resta incrédule, vint ensuite la stupeur, une forme de colère mêlé à de la tristesse, et finalement la colère qui l'emporte.

"Mais c'est pas vrai... Faut vraiment pas que je sois en veine pour te croiser même à l'autre bout du monde...." soupira-t-il exaspéré en constatant qu'il s'agissait bien de la poupée suturée qu'il craignait tant de revoir un jour

Le hasard a fait son choix, boogeyman, et tu n'es pas dans ses bonnes grâces....



[HJ: Pour l'ordre de passage ça fait moi (bah oui, toujours les moins appréciés qu'on envoit à l'abattoir en prem's), Sally (les dames d'abord évidemment), et Jack (le meilleur pour la fin). Bon courage pour me supporter. *BAM*]
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Ven 3 Mai 2013 - 1:02


« Retrouvailles... Mouvementées. »
Boogey & Sally & Jack


Vous vous êtes déjà réveillé en n'ayant strictement aucune idée de l'endroit ou vous êtes, pourquoi vous y êtes et comment vous y êtes arrivés ? Nan ? Bah à Sally si. Et pas plus tard que... Maintenant en fait. C'est pas pour rien le regard ahuri qu'elle a eu en regardant autour lorsqu'elle s'est réveillé. Faut pas croire, ça lui arrive pas souvent de se réveiller dans un lit qu'elle ne connaît pas avec juste un drap sur elle. Surtout avec des courbatures et un marteau qui bat la mesure dans la tête. Elle porte la main à sa tête en essayant de se rappeler ce qu'elle a bien pu faire avant de finir ici et a vrai dire, à part deux trois images telles que des cocktails ou une jarretière retirée avec les dents... Bah elle se souvient carrément de rien. Même pas du nom du mec avec qui elle a l'air de pourtant d'être assez bien amusée. Pitoyable, vraiment. Elle soupire en se levant, au moins le mec est pas là... Tiens, il a laissé un mot, comme c'est mignon. ... Oh le con ! La rouquine écarquilla les yeux en lisant le mot qui indiquait trèèèèès gentiment que, voulant être sûr qu'elle serait quand il reviendrait, notre mystérieux mec, toujours anonyme, avait embarqué ses fringues en partant. Elle jura. Beaucoup même. D'accord, ce n'était pas du tout classe, pas du tout féminin etc... Mais il s'était barré avec sa robe quoi, elle avait des raisons d'être énervé ! Et puis franchement, si il pensait qu'elle allait sagement rester là à l'attendre, c'était mal la connaître ! ... Oui bon, c'est vrais qu'il ne la connaissait pas mais pas grave, c'est pas une raison, il avait qu'à savoir ! Mais bah, tant qu'à faire, puisqu'il avait l'air de vouloir limite la séquestrer, il ne verrait pas d'inconvénients à ce qu'elle se serve de sa douche et de sa machine à café. Une fois les idées un peu éclaircie par la douche elle s'observa dans le miroir et écarquilla à nouveau les yeux en voyant son cou. En plus d'un numéro griffonné avec ce qui semblait être de l'indélébile, puisqu'il n'était pas partit avec la douche, une jolie marque violacée l'ornait. Super, c'était discret, vraiment... Elle leva les yeux au ciel, bon problème plus grave. Elle ne pouvait clairement pas rester là, elle ne le voulait pas d'ailleurs. Mais, elle n'avait rien à se mettre vu que l'autre andouille était partie avec ses fringues... Tant pis pour lui, elle allait faire une descente dans son placard. Une chemise contre une robe, ça se vaut non ? De toute façon, elle a pas trop le choix, dooonc...

Et voilà le pourquoi du comment elle s'est retrouvée en chemise trop grande pour elle – et heureusement -, lunette de soleil et escarpin au beau milieu du métro. Sans oublier que, notre mystérieux anonyme s'étant barré avec ses sous vêtements, elle se sentait affreusement cruche là, surtout avec sa cicatrice à découvert, la chemise étant un demie cm trop court pour la cacher. Pas de bol. Manquerait plus qu'elle croise quelqu'un qu'elle connaisse tiens. ... Hey mais c'est pas un croque mitaine là bas ?! Sans déconner, j'ai perdu une occasion de me taire là. Sally tourna la tête, priant pour qu'il ne la voie pas, et encore moins ne vienne l'aborder. Sans déconner, même à Londres il fallait qu'elle le croise, à croire qu'il la suivait ! Et merde, il l'a vu et est même venus l'aborder...

« Mais c'est pas vrai... Faut vraiment pas que je sois en veine pour te croiser même à l'autre bout du monde... »

« ... Putain, mais même à Londres faut que je tombe sur toi, tu me suis où quoi ? ... »

Sally l'observa quelques secondes avant de répondre. La dernière fois qu'elle l'avait vu, c'était au bar. Le soir ou elle avait démissionné, le soir ou elle avait accepté de coucher avec lui, le soir ou il lui avait dit qu'il l'aimait. Ouais, c'était une soirée chargée... En fait, il ne lui avait pas dis clairement qu'il l'aimait, pas ce soir là, il avait juste dis que c'était sincère lorsqu'il le lui avait avoué, mais ça revient au même, elle avait comprit le message. Et ça la tuait. Ca la tuait de se dire que ce n'était que des conneries alors que là tout de suite, elle se sentait tellement seule qu'elle aurait été prête à croire tout ce qu'il disait et a se jeter dans ses bras. Comment pouvait elle être si sûre que ce n'était pas sincère? C'est pas compliqué, suffit de regarder ses bras, c'est mignon les bandages avec écrit Juliette dessus. Juliette... Il l'avait mentionné, lors de leur rendez vous à la St Valentin, lui disant qu'il avait fait des choses qu'il regrettait et que les secondes chances n'existaient pas. Ce a quoi elle avait répondu que si, elles existaient, c'est bien pour cela qu'en voyant les bandages elle avait songé qu'il l'avait écouté et était revenu ici la tenter. Et que ça avait marché...

« Mignon les bandages. »


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Sam 8 Juin 2013 - 11:18

Depuis les quelques semaines que Jack habite Londres il commence à bien connaître ses rues étroites et sans ordres ni logique. Cette ville, c'est un univers entier, sans aucune identité propre. Il y a découvert tellement de culture différente. D'abord la famille dite « royale », qui d'après ce qu'il a comprit fait office de chef du pays entier, puis les anglais. Des gens très farfelus, un peu comme s'ils vivaient dans tous les pays des fêtes en même temps. Vivant dans une charmante maison de Old Street, il a découvert par la même occasion les peintres de rues et les bars à gogo. Les deux types d'activité le fascinent tant par leur nouveauté que par leur cohabitation étrange. Sous le plancher de sa chambre se trouve une librairie ancienne, où il adore aller fouiner et faire des trouvaille. Étonnamment, il n'a eu aucun difficulté à lire alors qu'en débarquant, il aurait juré entendre les gens parler dans une autre langue. Chercheur et passionné dans l'âme, Jack à lu des dizaine de livre sur les comptes de fée et surtout, sur les voyage spatio-temporel.

A force de passer ses journée dans la librairie, il sympathisé avec la gérante, une vieille femme rabougrie qui avait largement dépassé l'âge limite pour travailler ou porter des poids. Rapidement, il l'a aidé et s'est transformé en employé, à mi-temps comme dit la vieille. Malheureusement, il n'a pour le moment rien trouvé de concluant dans ses recherches sur les voyages aussi, il se concentre sur d'autre chose. Les femmes par exemple. A peine arrivé, il en a rencontré une charmante. Elle lui a gracieusement offert ses service pour le guider dans la ville et depuis, ils sont proche. Souvent, lorsqu'il est seul dans sa petite chambre exiguë, il pense à Sally et Zéro, qu'il a perdu totalement. La première a disparut sans rien dire, le second est resté à Halloween-town. Parfois, alors que la lune beigne le ciel sans nuages, Jack se surprend à espérer que ce qui lui est arrivé et survenu à Sally avant lui. Que c'est comme ça qu'elle à disparut de sa vie. Ainsi, il garde l'espoir de la retrouver un jour, peut être demain comme dans dix ans.

Pour l'instant, il ne sait quoi penser et se laisse aller à sa nouvelle vie, à son nouveau corps. Lorsqu'un soir il a accompagné son colocataire dans le bar à gogo d'en bas de la rue, il s'est découvert un sex apeal important. Une femme, certainement plus jeune que lui a littéralement fondu dans ses bras alors qu'il lui offrait une simple danse. Elle a complimenté son look et a rit lorsque Jack lui a demandé ce que voulait dire « beau brun ténébreux ». Maintenant, il le sait et le cultive.

Vêtu d'un jean sombre, d'une chemise noire, de Rangers et d'un long mentaux, Jack marche dans la rue. Curieux et avide de nouveauté, côtoyer avec un homme aimant les hommes lui a donné une envie.

- Bonjour, dit-il en couvrant le cliquetis d'un carillon.

Il vient d'entrer dans une petite boutique aux couleurs lumineuse. Un homme attend derrière un comptoir, il feuillette un livre d'image en mâchouillant un de ses amuse bouche que Jack ne connaît pas assez. Il fait une bulle.

Elle explose. L'homme relève le nez et toise Jack avec un regard vitreux. « Vous êtes le rendez-vous de 15h ? Suivez-moi... ». Jack acquiesce et le suit dans une pièce adjacente. Il ne sourit pas mais admire avec une pointe de peur les ustensiles présents autour de lui. Il y a des pinces, des aiguilles, des tiges, des scalpels … tout coupant et scintillant. Le type peu engageant enfile des gants et lui fait signe de retirer sa chemise. Jack est soudain prit d'une peur qu'il n'a jamais ressentit avant, à Halloween-Town. Ce qu'il s’apprête à faire est une chose nouvelle, que jamais il n'aurait pu concevoir avant. Face à lui se trouve un miroir d'une taille exagéré aussi, lorsqu'il se dévêtis, il admire son torse de chair et de sang. Avant, il n'avait que des os. En suivant les instructions, Jack s'allonge sur une table molletonnée et laisse l'homme s'approcher.

- Prêt ? J'y vais.

Il n'a pas le temps de dire « farce ou attrape » qu'un pincement le saisit à la poitrine. Ça ne dure qu'un instant mais la douleur est vive. Là, il se sent vivant, contrairement à sa vie d'avant, sa vie de roi d'Halloween. Que ça soit en Pumpkins King, en simple squelette ou en épouvantail, Jack ignorait presque tout de la douleur physique.

- Voilà, vous pouvez vous redresser et regarder. Vous nettoyez bien avec une solution saline, attention n'y touchez pas trop et revenez me voir dans 2 mois sauf si vous constatez un problème, auquel cas accourez.

Quelle monotonie dans la voix du perceur, Jack en est dépité, heureusement, ça ne dure qu'une demi seconde. Le miroir en face de lui offre une nouvelle vue de son corps. On pourrait dire qu'il est mutilé mais non, Jack le trouve encore plus beau. Deux petites billes ornent maintenant son téton, le petit bout de chair qu'il a découvert en prenant sa première douche à Londres.

Il marche dans la rue, bras légèrement en avant comme acte de protection inconscient. Il est légèrement loin de chez lui aussi, il lui faut prendre le métro pour rentrer. La station est grande mais comme qui dirait miteuse. Les gens n'ont pas de joie de vivre, pas d'étincelles. Dégingandé, Jack descend les escaliers menant aux rames de son métro. Picadilly, westline. Un panneau néon annonce l'arrivée de la prochaine rame dans 2 minutes. Des gens venus de partout attendent, tranquille, écoutant la musique, feuilletant un magasine, se disputant. Jack aime observer les gens, s'en inspirer. Mais les deux là bas, vers qui il se dirige naturellement, ont comme Eilowen, une sorte d'aura. Lentement il s'approche et décide d'attendre le métro non loin d'eux, histoire de voir s'ils sont aussi étrange que lui.
Ils se disputent.

HJ : Pardonnez mon temps de réponse ... j'espère que ça vous ira. Je savais pas trop comment conclure alors voilà \o/
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Sam 8 Juin 2013 - 15:04
« Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau. » [Spécial TNBC] Tumblr_li4rrdD53B1qhtcvvo1_500


"Sympa le numéro. C'est pour rappeler ton maître si tu te perds?" lâcha-t-il avec un rire amer

Ca c'était bas. Même pour lui.

Il s'en voulait déjà d'avoir sous-entendu qu'elle se laissait bêtement apprivoiser par le premier venu. Surtout qu'ici, c'était lui qui avait un substitut de laisse. Il fallait vraiment qu'il trouve un moyen de virer ces menottes de son poignet. Juliette avait vraiment des idées... bizarres. Il s'estimait tout de même chanceux de l'avoir. Au moins, il n'était pas si isolé qu'il le croyait, n'est-ce pas?

Cependant, la chance est un phénomène curieux.

Ca peut changer une vie, autant en bien qu'en mal. Tout dépend de la relation que vous entretenez avec votre chance. Boogey et la sienne, c'était comme avec toutes les femmes qu'il avait pu connaître. Il la trompait, lui mentait, se servait-elle. Et par miracle, il arrivait à ses fins. Avant de le regretter. Ca résumait très bien sa situation présentement. Il était un pantin et sa chance en était le marionnettiste. Et il l'entendait déjà se moquer de lui d'une voix suave en lui murmurant à quel point elle était satisfaite de sa revanche. Elle l'avait traîné devant ses erreurs et il ne pouvait que constater les dégâts. Enfin, il aurait pu s'il osait encore regarder Sally en face.
Il croisait les bras en tournant la tête d'un air dégoûté. Cette situation l'agaçait au plus haut point. Il en venait même à se maudire lui-même d'être venu lui parler. Il avait encore fait une idiotie en s'adressant à Sally. Et comment cachait-il cette impression désagréable? Il agissait en goujat. Le parfait salaud que l'on aime détester car ça ne pose aucun cas de conscience de ne pas supporter un individu sans manières, sans remords, sans classe.

Dommage qu'intérieurement, il ne suive pas.

Même dans les couloirs froids du métro, Boogey s'affublait d'un masque. Dans ce carnaval de monde, le son violent des métros au loin dans les galeries sombres n'aide pas à se sentir moins seul. C'est pourquoi il se sentait davantage proche de Sally, ce qui était très oppressant. Il n'y a que dans les grandes foules que l'on trouve des moments d'intimité aussi étouffants. C'est très paradoxal pourtant. Autant que de voir qu'il était le type à genoux devant sa petite amie et elle la groupie d'un type.

Non, ça c'était tout à fait elle.

Un peu trop même...

C'est pas possible...

Boogey se mit à douter, se demandant si le type à qui elle avait visiblement emprunté une chemise pouvait être Skellington ou non. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où ce vieux sac d'os pouvait être, même s'il avait prétendu le contraire pour mieux arnaquer Sally. Il douta une seconde que son cher ennemi soit capable de la traiter ainsi. Ou même que Sally soit capable de se laisser à ce point traiter de la sorte. En même temps, elle était déjà allée très loin pour lui....

"Remarque, si c'est le numéro de Skellington, ça m'étonne pas de toi. Tu vas prendre quel chiffre toi? Zéro bis? Un? Deux? Franchement, j'préfère encore être menotté...." dit-il en levant fièrement son poignet

Sa fierté fut cependant de courte durée. Il mentait sur toute la ligne, exagèrant tout, sous-entendant qu'il était ravi de sa situation alors qu'il aurait tout fait pour y mettre un terme. Mais s'il perdait Juliette, il se retrouverait seul, encore une fois....



[HJ: Moi ça me va très bien. \o/]
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Sam 8 Juin 2013 - 18:52


« Retrouvailles... Mouvementées. »
Boogey & Sally & Jack


« Sympa le numéro. C'est pour rappeler ton maître si tu te perds? »

Ca, ça fait mal. Machinalement, Sally porta une main à son cou, à l'endroit ou le numéro était placé et baissa le regard. Ce qu'il sous entendait était vraiment affreux, mais avait au moins le mérite de lui faire remarquer à quel point elle était tombée bas. Et encore, dire qu'elle était tombée bien bas, c'était gentil et juste parce qu'il n'y a pas de meilleure expression pour décrire ou elle en était actuellement. Enfin, elle n'en était nulle part à vrai dire, et sa situation n'était pas grandiose. C'est déjà pitoyable de se réveiller un matin complètement bourrée dans sa chambre d’hôtel en ne sachant plus avec qui on avait couché la veille mais alors se réveiller chez quelqu'un d'autre et sans ses fringues c'est encore pire. Au moins, cette fois elle n'avait pas de tatouage qu'elle ne se souvenait pas avoir fait comme le noeud encré sur sa cuisse. Elle ne savait même pas pourquoi elle faisait ça. Elle ne s'était pas non plus posé la question en même temps mais ça avait surement un rapport avec l'homme présent en face d'elle. C'est de sa faute si ça avait commencé en fait, c'est lorsqu'elle avait couché avec lui que c'était partit en vrille. Elle l'avait fait pour Jack, étant persuadée qu'il en valait la peine, qu'elle pouvait tout faire pour lui sans problèmes avant se rendre compte, trop tard, qu'en fait non. Elle n'aurait pas du s'abaisser à ce point pour un mec qui certes, lui avait dit l'aimer mais n'était pas particulièrement là depuis. Mais si elle s'était rendue compte que s'abaisser était inutile, pourquoi avoir continuer en faisant de pire en pire ? Et bien c'est simple, elle était seule. Elle n'avait personne à qui se raccrocher, personne pour lui dire qu'il était là pour elle qu'il l'aimait. Elle avait beau avoir des gens autour d'elle, elle était effroyablement seule.

« Remarque, si c'est le numéro de Skellington, ça m'étonne pas de toi. Tu vas prendre quel chiffre toi? Zéro bis? Un? Deux? Franchement, j'préfère encore être menotté.... »

Mais qu'est ce qu'il voulait à la fin ? Pourquoi est ce qu'il restait là à l'enfoncer avec des paroles plus blessantes les une que les autres ? Il tenait tant que ça à lui faire mal ? Il voulait qu'elle pleure ? Ouais, surement, après tout, elle n'avait pas pleuré devant lui en repartant après avoir couché avec lui, il devait être déçu et essayait de rattraper ça. Nan quand même pas, elle se faisait surement des idées du moins c'est ce que Sally osait croire. Oui, elle osait encore croire qu'il ne faisait pas ça volontairement, même si il le faisait tout de même. Et ça marchait très bien. C'est bien pour cela qu'elle lui jeta un regard avant de lâcher juste quatre petits mots, de faire demie tour et de partir.

« Va te faire foutre. »

Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça, qu'elle partait après lui avoir lancé un regard, toujours le même regard. Un regard qui en disait long sur ce qu'elle ressentait, un regard qui montrait bien qu'elle était blessée et lui en voulait. Et à chaque fois, elle partait pour ne pas pleurer devant lui et ça avait toujours un rapport avec Jack. La première fois parce qu'il lui avait fait comprendre qu'il n'était pas toute sa vie et cette fois parce qu'il sous entendait qu'elle ne l'avait pas compris. Perdue dans ses pensées, elle ne remarque pas l'homme non loin d'eux avant de le bousculer par inadvertance. Elle allait s'excuser en continuant son chemin lorsqu'elle se rendit compte en levant les yeux vers lui qu'il lui rappelait quelqu'un sans qu'elle puisse savoir qui. La question était surtout de savoir si c'était quelqu'un de Londres ou d'Halloween Town. Surement Londres, du moins, elle l’espérait, elle ne souhaitait plus revoir Jack, encore moins maintenant, dans cette tenue et avec Boogey non loin d'eux.


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Lun 17 Juin 2013 - 21:15
La foule est attrayante, on y voit toute sorte de personne, parfois plus fantasque les une que les autres. Jack, affalé contre le mur dans le dos du couple, ou du duo, se disputant, se laisse vaquer à ses éternelles réflexions sur le monde, les gens et la vie en général. Avant ses pensées convergeaient toute vers la mort, Halloween, les monstre et comment faire tourner sa chère ville. Maintenant, il n'est plus personne, plus rien au sein de cette immense jungle au gouvernement complètement fou et différent. Finalement, ça ne l'est pas tant que ça, il avait un maire lui aussi, mais ça n'était rien comparé à Londres. Des millions d'habitants, de multiples zones et quartiers aux couleurs toute changeante. Pourtant, dans la tête de Jack ne subsistent que des souvenirs et de la mélancolie. Il n'est pas triste du sort qui lui arrive, au contraire c'est une opportunité qu'il saisit à bras le corps, et pourtant une certaine amertume reste là, dans sa gorge. Être heureux et malheureux en même temps, c'est le propre du jeune, ce qui fais sa complexité et sa personnalité. Las mais une ombre de sourire sur le visage, il laisse son regard vaguer dans le dos des passants, détaillant chaque costumes, chaque paire de bottines ou escarpins … Le vêtement d'un homme dévoile beaucoup de sa personnalité, aussi cet homme seul et calme, la mallette à la main, une cigarette dans l'autre, simplement vêtu d'un trois pièce gris trop souvent lavé est très certainement un banquier de seconde zone, divorcé et pénétrant tout droit dans la crise de la quarantaine. Et cette femme là, elle ferait presque rire Jack avec ses pantalons trop grand, ses cheveux décolorés et le soutien gorge dépassant du pull. Elle fait peut être partie de ces femmes menottant les hommes uniquement dans le but d'obtenir de l'argent ? La torture … Si c'est bien fait, ça ne doit pas être si terrible que ça pense Skellington, presque envieux de ses hommes à qui on a fouetté l'arrière train. Ça doit être maladif chez lui, de chercher le plaisir dans la douleur. Un jour récent Jack a songé à pénétrer dans une bicoque peut recommandable pour essayer quelques plaisirs inconnus. Sur Halloween-Town, tout ça n'étaient que rêves ou fantasmes inavoués et inapplicables. La vie d'un squelette en bonne et due forme n'est pas folle ni envieuse. Ce moment de son existence, ce bond dans les univers parallèle est une chance pour Jack, dont il s'est saisie dès le premier jour.

… C'est pour rappeler ton maître si tu te perds?" 

Le ton monte entre l'homme et la jeune femme sous les yeux de Skellington. Il n'aime pas vraiment voir les gens se disputer, ça lui rappelle trop certains moment de sa vie, lorsqu'il y a avait des dualités ou des histoires sans queue ni tête dans son entourage. Tiens, si Zéro était là, son nez deviendrait sans aucun doute plus foncé, mécontent d'entendre des vilaines choses. Ces deux là intriguent Jack, si bien que non sans gène, il tend l'oreille. Après tout, depuis qu'il est arrivé dans le métro ils l'attirent, lui disent quelque chose … C'est stressant cette sensation de déjà vu, sans savoir où ni quand. L'homme d'une vingtaine d'années de plus que lui n'est pas très aimable avec la jeune femme devant lui. Elle fait face à Jack d'ailleurs, sans le savoir. Le squelette détaille son visage avec précision, retrouvant quelque chose en elle sans savoir quoi. Elle n'a pas l'air heureuse d'être tombée sur l'homme de dos, mais Jack ignore le début de l'histoire et ne peut en aucun cas ne lui voler au secours. Il soupire et croise les bras. Les métros ne sont pas bien loin, le bruit devient de plus en plus gras et sourd, ça n'est plus qu'une question de seconde avant que Jack ne s'éloigne et n'embarque pour de nouvelles horizons. Du moins, de nouvelles horizon au cœur de Londres.

La première rame apparaît, Jack se détache du mur et préfère s'avancer pour ne pas rater le prochain départ, non pas qu'il soit pressé mais l'ambiance ici devient pesante et lourde. Du coin de l’œil il regarde le duo qu'il surveille, intrigué, depuis plusieurs minutes. Et si ils étaient comme lui et Eilo', et si ils venaient d'un autre univers, ceux des « dessins animés » ? Cette sensation qu'il éprouve en leur passant derrière le chatouille.

Remarque, si c'est le numéro de Skellington, ça m'étonne pas de toi. Tu vas prendre quel chiffre toi? Zéro bis? Un? Deux? Franchement, j'préfère encore être menotté...

Jack s'arrête, interpellé par ce qu'il vient d'entendre. La voix de l'homme est lourde, tout comme ces propos, et relativement spéciale à l'oreille. Tout le monde à Londres ne se prénomme pas Skellington, et ceux même si ça sonne relativement British. C'est impossible autrement, ces gens ne lui sont pas réellement inconnus. Arrêté par cette interpellation, le métro reprend sa route, sans lui. Il trône maintenant non loin du couple, complètement sonné par ce qu'il a entendu, à deux pas de la voix dangereuse. Il recule d'un pas rapidement.

Va te faire foutre !

Jack n'a pas le temps de se faire discret que la jeune femme en conflit fait demi tour et lui rentre dedans. Ça lui rappelle un peu sa rencontre avec Eilo', la petite princesse. Si il doit avoir une fâcheuse surprise à chaque fois que quelqu'un lui marche sur les pieds, il n'est pas prêt. Du haut de son mètre quatre vingt dix, il baisse le regard et essaye d'effacer la gène de son visage. Jack n'aurait pas du se la jouer espion, et ceux même si son instinct l'y poussait. Face à cette femme, Jack n'a plus aucun réflexe, si ce n'est froncer les sourcils.

- Heu, hésite Jack, je ne vous avais pas vue.

Une personne normale qui aurait heurté la jeune femme aurait conclu cette phrase pas un petit sourire et s'en serait allé mais pas Jack. Le nom employé par l'homme resté en retrait le turlupine.
Skellington.

HJ : Réponse qui fait peu avancer l'histoire mais … j'avoue je voyais pas quoi faire de mieux ! Ca aurait pas fait naturel … Bon courage Boogei !
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Mer 19 Juin 2013 - 15:13
« Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau. » [Spécial TNBC] Tumblr_li4rrdD53B1qhtcvvo1_500


Sally était partie. Encore. Le boogeyman savait faire fuir les autres comme personne, le laissant seul comme il en avait l'habitude. Rien n'avait changé. Depuis HalloweenTown, il était toujours le même laissé pour compte qui cherchait ses malheurs. Mais il considérait juste que personne ne le comprenait et savait ce qu'il avait pu éprouver. Il faut dire aussi qu'il ne laissait personne comprendre et ne livrait pas facilement ses peines. Il aimait davantage tout garder pour lui, que ce soit au fond de son casino, parfait palais de la torture de rêveurs malchanceux ou de son bar, véritable église des dépravés de New York.

Et si tout ça n'était qu'un éternel recommencement?

Ou plutôt un cercle vicieux. A chaque fois qu'il croisait Sally, il fallait que le croque-mitaine la malmène. Pourtant, il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne méritait pas ce qu'il lui faisait endurer. Il la connaissait néanmoins très peu même s'il lui semblait la connaître plus que n'importe qui ici. Son air hautain et enragé avait lentement disparu et laissé place à une moue plus triste, un semblant de fragilité, chose rare chez lui. Au fond, Sally était tout ce qui le rattachait à sa vie d'avant et lui rappelait qu'un jour, il avait été croque-mitaine. Sans elle, il se croyait juste fou. Ou meneur d'une folie à deux. Mais détestant HalloweenTown et tout ce qui s'y rapportait, il ne jugea pas utile de la suivre. Il n'était pas capable de la garder près de lui et faisait toujours tout pour la faire fuir. Ce n'était pas plus mal. Elle méritait mieux que lui et n'avait pas a place dans son petit univers de boogeyman torturé aux fréquentations douteuses.

Et en parlant de fréquentations...

La désillusion le ramena à sa réalité qui n'était autre que Juliette, sa Capulet aux cheveux rose. Ses menottes... ses bandages... et tout le reste. Elle, il ne la laissait pas partir. Il ne l'effrayait pas au point qu'elle s'éloigne de lui. Il n'avait aucune raison de la faire, pas plus qu'avec Sally en vérité. Il se fichait bien de garder Juliette à l'écart. Alors il l'avait appelé, d'abord pour lui dire qu'il risquait d'être en retard et au final pour lui proposer de sortir, prétextant qu'il n'avait pas envie de déjà rentrer et qu'il voulait encore profiter de sa soirée, sa nuit. En réalité, il voulait juste finir dans le bar le plus proche pour noyer sa mélancolie dans l'alcool. Les idées noires paraissent bien moins sombres au fond d'un verre. Il avait péniblement lâché un "chérie" avant de raccrocher, ne sachant pas lui-même pourquoi il éprouvait autant de difficulté à mentir chaque fois qu'il pensait à la poupée.

Et si tout ça n'était qu'un jeu?

Car après tout, Juliette n'avait jamais été que ça, un jeu. Une plaisanterie de mauvais goût qu'il n'aurait pas dû faire durer jusque là. Mais sans elle, il ne lui restait plus que son coeur meurtri qu'il se refusait d'admettre comme brisé. Même s'il n'oubliait pas comment il en était arrivé là et pour qui...
Il avait baissé les yeux à la seconde où Sally avait tourné les talons, ne préférant pas avoir pour dernier souvenir d'elle l'image d'une poupée s'éloignant de façon décidée. Pourtant, ses derniers mots ne quittaient pas ses pensées alors qu'il fixait d'un air livide le sol crasseux de l'Underground londonien.
Il avait finit par revenir à lui en réalisant qu'il réfléchissait trop. Il devait se faire à l'idée qu'il en avait assez fait avec Sally et que tout ceci était finit depuis longtemps. Par habitude, il avait sortit un jeton de poker de nulle-part qu'il agitait entre deux doigts. Il avait relevé les yeux vers les panneaux lumineux indiquant les diverses directions de chaque métro. Il parvenait à peine à comprendre ce qu'il lisait, comme si tout ça n'avait plus d'importance. Au fond, qu'est-ce qui en avais jamais eu? Les passions du boogeyman le faisait aimer autant qu'il détestait. Alors au final, il n'accordait d'importance à rien. Sauf peut-être à savoir si Sally était réellement partie. Il la chercha du regard dans la foule, sans trop savoir ce qu'il espérait. Qu'elle soit encore là ou pas, il ne savait même pas ce qu'il comptait faire...

Et si tout ça... C'est qui lui?

Il avait retrouvé la poupée qu'il ne quittait plus des yeux à présent. Et elle était en charmante compagnie. Du moins, il l'espérait. Le pire qu'il pourrait lui arriver soit qu'il s'agisse du type qui avait laissé - ou forcé- Sally à sortir dans cet état. Et qui revenait pour lui pourrir davantage sa journée. Elle avait l'air très proche de lui pour un type qu'elle ne connaissait pas. Et vu le regard qu'ils échangeaient, ils s'étaient déjà croisé. C'est en tout cas l'impression qu'avait Boogey.
Et une fois de plus, il se retrouva devant le choix douloureux de jouer les héros ou les lâches. Pourquoi fallait-il toujours que sa vie tourne autour d'un quitte ou double? Et pourquoi fallait-il toujours que cela concerne Sally?...
Il détacha son regard du duo une seconde pour regarder son téléphone, réfléchissant au temps que mettrait Juliette à arriver et à sa réaction si elle le voyait dans une pareille situation. Au pire... qu'est-ce qu'il risquait? Une deuxième entrave au poignet? Ca ne lui faisait pas peur. Pas plus que de se diriger d'un pas décidé vers Sally et l'inconnu avec elle. Il ne savait pas ce qu'il dirait, ni ce qu'il ferait mais comme toujours, Boogey savait jouer sur l'improvisation. Alors il arriva le plus naturellement du monde vers eux, gardant nonchalamment les mains dans la poche de son sweat.

"Je dérange?" demanda-t-il rhétoriquement au petit couple "J'avais juste un truc à dire à la dame et... On s'est pas déjà croisés?" s'interrompit-il en s'adressant au type en face de lui



[HJ: Je fais pas avancer grand-chose non plus... J'vous laisse tranquilles un moment, dans la joie et la bonne humeur. \o/]
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Anonymous
Invité
Sam 22 Juin 2013 - 15:52
Sally L. Ragdoll a écrit:


« Retrouvailles... Mouvementées. »
Boogey & Sally & Jack


« Heu, je ne vous avais pas vue »

Pourtant, la poupée avait presque l'impression que tout les regards étaient fixés sur elle en ce moment même... En même temps, il faut dire, qu'elle ne passait vraiment inaperçu entre sa tenue et ses cheveux roux, m'enfin bon, elle préférait ne pas y penser. Comme elle ne préférait pas penser à ce qui venait de se passer avec Boogey, ses nerfs étaient déjà bien assez malmenés comme ça. Enfin, à ce niveau là, ce n'est même plus qu'ils étaient malmenés, ils étaient carrément sur le point de craquer. Ce qui n'allait pas tarder d'ailleurs si l'inconnu continuait de froncer les sourcils de la sorte.

« Je dérange? J'avais juste un truc à dire à la dame et... On s'est pas déjà croisés? »

Ah bah ça y est, elle craque. Enfin, la poupée rousse a fondu en larmes plus précisément, se demandant s'il allait finir par la lâcher. Sans déconner, qu'est ce qu'il voulait lui dire encore ? Il y a rien à ajouter, on dirait presque que ça l'éclate de la presque martyriser en permanence, pourquoi il ne peut pas juste la laisser tranquille ? Elle n'avait rien à lui dire et aucune envie de l'écouter. Et encore moins l'écouter demander à l'inconnu qui lui semblait si familier si ils ne s'étaient pas déjà croisés. Et merde... Elle était sûre qu'elle le connaissait, et si le croque mitaine le connaissait aussi, il y avait quatre vingts pour cents de chances, si pas plus, qu'il vienne d'Halloween Town, et si il venait d'Halloween Town, c'était forcément Jack. Jack... Le squelette qu'elle avait tant espéré retrouver depuis son arrivée à New York et que cette idée terrifiait presque maintenant. Le revoir signifiait lui dire que leur histoire qu'elle avait tant attendue et tant désirée était désormais terminée mais aussi, si elle était totalement sincère avec lui, lui expliquer pourquoi... Et sa réaction à ça lui faisait peur. Ce qu'elle n'aimait pas non plus c'est que, si jamais c'était vraiment Jack et que Boogey était là, elle n'aurait surement pas le choix, que de lui dire pourquoi et encore, si lui ne le disait pas à sa place. Nan, mais nan, ça ne pouvait pas être Jack de toute façon, pas maintenant, le hasard serait trop gros pour qu'elle le retrouve à Londres au moment même ou elle croise le croque mitaine, ça ne pouvait pas être lui, donc rester plantée là, en larmes était totalement inutile.

« Et moi j'ai pas envie de t'écouter Boogey » lâchât elle avant de tourner les talons.

[Bwarf, j'ai un peu galéré, si ça va pas Jack je peux toujours essayer de rallonger. ]

(c) by Miss Amazing for P.R.A.
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