No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Our love was a star to wish upon ~ Feat Marianne
Invité
Anonymous
Invité
Mer 5 Fév 2020 - 1:07

Robin

&

Marianne

Our love was a star to wish upon

Un mégot mort depuis longtemps au coin des lèvres, il guette l’instant propice. Ce n’est pas la première fois qu’il la suit de la sorte depuis ce soir fatidique, pas la première fois qu’il s’abaisse à n’être qu’une ombre, qu’il se fait offense pour ne pas céder à l’une des deux envies, des deux pulsions, que la simple présente que quelques notes de son parfum lui évoquent. Il voudrait tourner les talons, fuir, vers le premier portail ou dans le premier avion venu, tout, tout pour mettre le plus de distance entre elle est lui. Parce qu’elle ne peut savoir, elle ne doit pas, il s’en est persuadé toutes ces années. Parce qu’elle le tuerait si d’aventure elle devait poser sur lui le regard rempli de haine qu’il mérite pourtant. Et tout à la fois, il voudrait se jeter à ses pieds, implorer son pardon et le peu d’amour qu’elle a peut-être encore pour ce qu’il a pu etre dans un temps révolu et dans un autre monde, quémander avec un égoïsme forcené doublé de cet espoir pathétique que sa présence a fait renaître ce soir-là, à supplier pour un regard, un mot tendre. Et ces deux instincts se livrent un duel à l’issue incertaine, torturant son âme et son cœur comme il laisse une main tremblante tâter à la poche de sa veste, s’assurer de la présence de cette lettre qui porte tout ce qu’il sait ne pas pouvoir dire tant qu’il ne sera pas fixé sur ce qu’elle peut encore éprouver pour lui. C’est sa chance, aujourd’hui ou jamais, il se l’est promis, juré, serment sur lequel il se refuse de revenir. Il a trop hésité ces dernières semaines, s’est rendu fou à force d’hypothèses, d’espoirs et de cauchemars. Il n’en a pas même parlé à Sally, jugeant que cette quête là n’appartenait qu’à lui, que personne ne pourrait surmonter ses démons à sa place. Que si il subsiste la moindre chance que celle qu’il osait appeler son âme sœur puisse encore l’aimer, il n’y a qu’en prenant son courage à bras le corps qu’il en serait digne.
Ainsi finit il par s’élancer, le rouquin, braver la foule en jouant des coudes tel un badaud pressé, la tête basse, les yeux rivés au bitume quand toute son attention est portée sur ce sac et sur le plis qu’il y glisse en la bousculant doucement. Puis sans un mot, sans même un regard qui, il le sait, risquerait de briser sa volonté, il s’éloigne avec cette même prestance contrastant avec cette carrure qu’il a appris à maîtriser, il disparaît entre les passants sans lui laisser la moindre occasion de tenter de le rattraper.

Le soir est tombé, la nuit s’avance fade et sans étoiles, noyées qu’elles sont dans les lueurs des réverbères. La nuit s’avance mais lui, il reste là. Immobile. A l’affut. Les pieds ancrés dans le bitume, les yeux rivés à cette fenêtre mal éclairée. Tout son corps frémi, trépigne, frissonne. À blâmer pour cela l’impatience, l’incertitude bien plus que le froid. A elle trouvé sa lettre ? En a elle compris un traître mot ? Se souvient elle seulement de ces mots ?


Nous n'étions encore que deux enfants
Deux cœur neufs à leur printemps
Éclairant mon ciel comme un soleil
Il fit naître des merveilles
Si les jours, depuis, ont dû passer
Je n'ai pas oublié


Il guette le signe convenu, la preuve qu’elle est prête à le voir, qu’elle en a envie, qu’elle veut y croire aussi. Il l’a dit, Robin, il attendra une nuit, attendra de voir si la rose qui accompagnait son pamphlet vient trôner sur le rebord de la fenêtre ou si la lumière se meurt avant cela et ses espoirs avec. Il attend, notre homme, le poids des remords et d’un passé qu’il pensait révolu a jamais lui étouffant le cœur. Il attend, suspendu à ce choix qu’il la laisse faire.




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Invité
Anonymous
Invité
Mer 5 Fév 2020 - 14:29

Marianne

Our love was a star to wish upon

Les derniers temps ont été des plus troublant pour la jeune femme. Elle a essayée de retrouver cet ami perdu depuis longtemps, d’avoir des nouvelles, de savoir si Robin est toujours chez eux ou ici. Mais rien a faire, impossible de retrouver sa trace. Alors elle a laisser tomber, retournant à la routine qu’elle s’est fabriqué depuis qu’elle est arrivée ici. Les jours se sont suivis et se sont ressembler comme avant toute cette histoire. Marianne se concentre sur ses auditions, laissant parler ses émotions à travers ses notes.
Elle fait de son mieux pour paraître joyeuse quand il le faut, mais l’espoir qu’elle a eu et qui lui a été enlever aussi vite qu’il était venu on eu raison de son sourire. Quand elle n’est pas sur scène, elle est comme un zombie, un être sans vie errant par habitude. Aussi, se faire bousculer dans la rue, au milieu de cette foule ne la fait même pas vraiment réagir. Ce n’est qu’en rentrant, qu’une fois que la nuit commence à tomber qu’elle prête attention à son sac. Elle l’avait laissé tomber là, dans son entrée qui lui sert de pièce principale. Elle y trouve une lettre et une rose. C’est avec beaucoup d’appréhension qu’elle déplie le papier dans ses doigts tremblant. Et les quelques mots qu’elle y voit lui réchauffe le cœur avec plus d’intensité que le feu d’un volcan. Ils tournent dans sa tête et déjà les notes reviennent, le violon joue la musique qui accompagne ses douces paroles. Laissant un sourire prendre place sur son visage.

La dernière note s’envole et disparaît paisiblement dans cet appartement qu’elle habite, laissant retomber un silence apaisant. Elle a bien lu ses mots, ce qui lui demande comme message pour lui signaler si oui ou non elle accepte de le revoir. Mais elle a trop peur qu’il ne choisisse la fuite, pour quelque raison que ce soit. Alors elle enfile un gilet, sur cette chemise et ce jean qu’elle porte et prenant la rose dans ses mains elle descends rapidement les marches de l’escalier qu’elle trouve étonnement trop grand ce soir. Elle sort de l’immeuble, jetant un rapide coup d’œil aux alentours. Pour finalement tomber sur lui, bien plus grand que le renard qu’il était la dernière fois qu’ils s'étaient vus, mais la même rousseur qu’elle reconnaît dans le halo des lampadaires. C’est une évidence pour elle, il pourra dire ce qu’il veut, elle le reconnaîtra toujours, partout, peut importe le temps qui les sépare. Elle sourit, fait un pas vers lui, la rose dans les mains.
« Et je sais que cet amour, peut durer toujours. Bel amour, tendre amour. Oui, tu me suivras toujours... » Elle laisse les derniers mots en suspend. S’approchant toujours un plus de lui, silencieusement. Parce qu’elle ne sait pas quoi dire de plus. Comment entamer une quelconque conversation. Alors elle traverse cette rue qui les sépare encore pour quelques secondes et se plante devant lui, levant sa tête pour plonger son regard dans celui de cet homme qu’elle connaît sans ne l’avoir jamais vu. « Bonsoir Robin. »
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Invité
Anonymous
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Jeu 6 Fév 2020 - 0:38

Robin

&

Marianne

Our love was a star to wish upon

Il attend. Suspendu à cette lueur derriere les carreaux. Cette lueur qui ne faibli pas. Cette ombre qui ne s’approche pas non plus. Rien ne vient. Ni la rose ni l’obscurité. Rien. Et son cœur se serre, semble se briser à chaque oscillation de la lumière qui tombe de cette fenêtre. Il n’ose cligner des yeux, perdre le temps d’un battement de paupières, risquer de louper un signe, la réponse. S’accroche à chaque seconde un peu plus à ce rêve en lequel il se refusait de croire encore quelques semaines plus tôt. Il en crèvera, il en est persuadé, si cette lumière s’éteint. Si elle choisit de clore définitivement tout espoir. Un bref instant, il se laisse aller à divaguer, à douter. Et s’il s’était trompé, Robin, et si ce n’était pas elle, si tous les événements de cette maudite soirée lui avaient joué un mauvais tour. Et pourtant, pourtant il sait. Cette hypothèse n’est qu’une excuse de plus, un élan stupide, une dernière tentative de son esprit pour survivre à la réponse qu’il redoute chaque seconde un peu plus. Et il s’y perd, notre grand escogriffe, hypnotisé à présent par la lueur de cette ampoule vacillante comme un vulgaire moucheron, un insecte pris au piège. Il l’aime plus que sa vie. Il le lui a dit, il y a longtemps. Trop longtemps. Le temps hélas qui ne fait rien à l’affaire, il en a pleinement conscience à présent.  Les mots qu’il a couchés sur le papier n’etaient pas que de simples paroles d’un chant revenu le hanter d’un passé révolu, chaque mot fait sens, chaque mot est pensé, prière à laquelle il croit dur comme fer.

La lumière est toujours là, phare pour l’ame esseulée qui désespère sur ce trottoir désert, sous la brise glaciale de cette fin d’hiver. Phare qui ne faibli pas. Torture insoutenable qu’il s’impose. Il ne voit pas, Robin, n’entrevoit pas la porte s’ouvrir, la silhouette apparaître, s’avancer. Seule la voix, brisant le silence de la rue dépeuplée le fait sursauter. Le regard dévie enfin, se pose sur celle vers qui toutes ses pensées étaient tournées. Il sursaute. Tremble de plus belle. Esquisse un pas en arrière. Les mots lui parviennent mais le sens lui échappe. Comment ? après tout ce temps ? Après toute la peine qu’elle a dû ressentir, tout le chagrin qu’il a dû lui causer. Comment ? Pourquoi ? Hypnotisé encore, par ce regard cette fois. Ces grands yeux qui fixent les siens et où danse la pale lueur du réverbère qui les éclaire à peine. Le voila tétanisé. Paralysé par sa simple présence. Par ces quelques mots. Cette réponse qui n’est pas celle qu’il attendait, qui dépasse tout ce qu’il aurait osé espérer. Pourquoi ? Ses doigts esquissent un geste, effleurent les siens, à peine, une fraction d’instant avant de se retirer. Comment ? Alors il s’effondre, Robin. Il laisse tout son poids l’emporter, un genou heurter le bitume. Chaque geste lui semble une épreuve, un défi insurmontable. Pas un instant un seul il ne lâche son regard, de peur qu’elle ne disparaisse, mirage qu’il aurait fantasmé. Et il ose. Il force quelques mots d’une voix tremblante qui lui semble étrangère.
« Ma… Marianne ma mie… comment…. Me pardonnerez-vous un jour ? Je ne saurais… je ne saurais oser vous demander de m’aimer de nouveau, d’oublier ces années, je n’ai pas même le droit d’implorer ce pardon en vérité. Simplement… je voulais… ces excuses sont pathétiques, je le sais. Mais elles sont sincères. Je vous demande simplement de croire cela. Je ferais tout. Tout pour vous prouver qu’elles le sont. » Il implore, il supplie. C’est tout ce qu’il peut faire, tout ce qu’il s’autorise à faire, le rouquin. Il y a bien des choses en ce monde, ou ailleurs, qu’il n’aurait aucun remord à prendre sans permission. Mais ce pardon n’en fait pas partie, son amour encore moins.



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Invité
Anonymous
Invité
Dim 8 Mar 2020 - 16:41

Marianne

Our love was a star to wish upon

Il commence à réagir, mais pas de la façon dont la jeune femme s’y attendait. Un courant la parcourt quand il vient frôler ses doigts, juste une fraction de seconde avant que le lien ne se rompe. Avant qu’il ne vienne mettre genou à terre. Elle voudrait lui demander de se relever. Lui dire qu’elle n’a pas besoin de tout ça. Mais il la prend de court et quand sa voix résonne, elle frissonne. Elle n’a pas changé, Marianne n’a aucun mal à la reconnaître. Cette voix qu’elle désespère d’entendre depuis deux ans maintenant. Pourtant les paroles qu’il énonce, le message que sa voix porter lui font un choc dont elle se serait bien passer. Elle reste un instant figée, ne sachant pas comment réagir réellement. Parce qu’elle ne s’attendait pas à ce genre de retrouvailles. Elle les avait imaginé différentes. Aussi, c’est par instinct qu’elle agit, qu’elle ose venir poser sa main sur la joue de cet être si cher à son cœur. Le contact est électrisant pour la renarde, mais elle n’y prête pas attention. « Non, Robin… vous n’avez rien à vous faire pardonner. » Sans lâcher la joue de ce fiancé qu’elle était sûre d’avoir perdu, elle vient lui prendre une de ses mains à lui. « Ne croyez pas que je puisse vous en vouloir pour quoi que ce soit. Jamais je ne vous en ai voulu. »

L’air frais des nuits londoniennes lui donne la chair de poule, aussi elle jette un œil vers cet immeuble qu’elle occupe. « Mais de grâce ne restez pas ainsi. Il fait froid, venez avec moi. Ne restez pas à l’extérieur. » Lui prenant alors les deux mains, elle tire délicatement pour lui signifier qu’elle est on ne peut plus sérieuse, qu’elle l’invite à le suivre. « Je vous ai cherché Robin, longtemps. Mais j’ai fini par perdre espoir et c’est moi qui vous présente mes excuses, j’aurais pu vous retrouver plus tôt si je n’avais laissé tombé. » S’il se dit sincère, Marianne l’est tout autant. Pourtant, aucun des deux n’a le temps de réagir plus. Voilà que la petite femme qui loue l’appartement à la jeune violoniste, sort de l’immeuble. « Z’avez pas froid, Marianne ? Vous. Elle désigne Robin avec un doigt menaçant. Si elle tombe malade à cause de vous, z’aurez affaire à moi. Quant à vous jeune fille dite-lui oui et rentrer au chaud. » L’instant semble se suspendre pour Marianne qui finit par exploser de rire comme la bonne femme fait déjà demi-tour pour retourner dans son appartement. La rouquine plante alors son regard dans celui de cet amour retrouver. « Je crois qu’elle pense que vous venez de demander ma main. » Elle s’arrête un instant avant de reprendre, tendrement. « Mais vous l’avez déjà. Je suis déjà à vous Robin. »
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