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 :: RP Abandonnés
(mal)heureux événement (papa mally)
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Anonymous
Invité
Jeu 7 Mai 2020 - 23:47
(mal)heureux événement


Un peu de bleu pour le ciel, un peu de bleu pour la mer. Les gestes étaient tatillons et les coups de pinceaux, entravés par la minutie. Peu importe, Oliver pouvait se permettre de tels soins, ce n'était pas le temps qui lui manquait. Quand il dessinait, c'était comme si les minutes cessaient leur course folle. Le monde pouvait bien continuer de tourner ; Oliver, lui, soufflait. Il respirait le même air frais que celui de son œuvre naissante.

Le mois dernier, il avait reçu le meilleur cadeau d'anniversaire.
Un kit de peinture.

Longtemps, il s'était contenté d'observer le contenu de la mallette, de projeter ses idées sur la petite toile qui y était incluse sans jamais oser les réaliser, pinceaux et tubes de peinture acrylique étalés soigneusement devant lui comme un trésor interdit. C'était de la vraie peinture d'adultes ! Denrées si précieuses aux yeux de l'enfant, que la crainte du gâchis l'avait empêché de les entamer.

Jusqu’à aujourd’hui.
La veille, il avait passé la soirée avec le téléphone de Mally entre ses mains, à suivre de ses yeux fascinés les coups de pinceaux de peintres sur youtube. À les observer, tout avait l’air si simple. La tâche se compliquait lorsqu’il s’agissait de les imiter pour de vrai.

Oliver posa son pinceau sur un coin de journal, nappe improvisée pour protéger la table des maladresses du petit artiste. Il recula légèrement afin de mieux contempler les bleues qu'il venait d'étaler sur l'onde et dans les cieux. Grimace. C'était mieux sur les vidéos. Seulement, la toile était loin d'être terminée, il voulait encore y ajouter les nuages et les bateaux. Là s'arrêtait le tableau maritime de son imagination : comment pourrait-il en savoir plus ? Oliver n'avait encore jamais vu la mer. « J'aimerais bien aller voir la mer un jour. » Dit-il soudain à l'intention de Mally. « Mais pas pour me b-baigner par contre. » Oh non, pas avec les vagues terrifiantes. La simple idée du danger et des profondeurs sombres de l'océan suffisait à poser un poids sur sa poitrine. « J'attends que ça sèche un peu et après je vais m-mettre des nuages. Oh, je dois donner à manger à Biscuit aussi. » Et hop, il était parti.

Le samedi, Oliver renaissait ; Un peu moins effacé, un peu plus vivant, il retrouvait quelques miettes de son engouement d'enfant, celui que la vie lui avait prématurément arraché mais que le temps concédait enfin à lui retourner.

Oubliée, la semaine précédente, son stress et sa pression. Quand à la semaine suivante, elle n'était encore qu'un concept vague et lointain qui ne prenait vie qu'en fin de dimanche après midi, là où l'angoisse de ses obligations sociales se rappelait à lui. Il y songerait demain. Le samedi, il n'y avait que lui, parfois Clawd, Mally, et Biscuit.

Son chat, sa responsabilité. Le petit s'y appliquait. Ou du moins, il essayait. Une erreur avait dû se glisser dans les soins attentionnés qu'il offrait à son félin : Biscuit avait grossi. Une évolution lente, puis flagrante. « Je vais lui mettre m-moins de croquettes parce qu'il faut qu'il fasse un régime, il est trop gros. » annonça-t-il, en route vers la cuisine.

Les croquettes glissèrent du sac, pluie de granulés contre le métal de la gamelle. Un son aux capacités magiques. D'habitude, il suffisait que quelques notes de cette musique résonnent entre les murs de leurs appartements pour que Biscuit débarque. Pas ce jour-là. « Biscuit ? » Du bout du pied, Oliver secoua la gamelle une seconde fois. Pas de chat. Bizarre. Sans plus attendre, il partit à la recherche du Biscuit disparu.

Il fut vite fait, le tour de l'appartement. La chambre, le salon, la cuisine, la salle de bain. À chaque pièce que le petit écumait sans succès, c'était le stress qui montait. Son Biscuit, Oliver le connaissait. Il savait tout de ces cachettes, de ces lieux préférés pour dormir. C'était bien la première fois que l'animal était introuvable. « Mally ? » lança-t-il finalement en insistant sur la dernière syllabe, avec cette manière plaintive des enfants qui appellent leurs parents. « Je trouve p-pas Biscuit du tout. » qu'il couina en trottinant jusqu'à sa tutrice. « Il est ni sur m-mon lit, ni sur ton lit, ni dans le tiroir des serviettes, ni sur le c-canapé, ni n-n-nulle part. » Une ombre au quotidien : il n'en fallut pas plus pour qu'Oliver sente les premières alarmes paniqué naître dans son petit cœur. « Tu c-crois qu'il est parti ? » Sa petite voix se perçait d'angoisse à cette perspective.

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Mallymkun DeLoir
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Le courage ne se mesure pas à la taille!
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PHOTO D'IDENTITE : (mal)heureux événement (papa mally) Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1195
POINTS : 1359
Lun 13 Juil 2020 - 2:55

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(Mal)heureux évènement

les 4 cavaliers de l’apocalypse débarquent /sbaf/



Après un peu de ménage, je m’étais installée près d’Oliver pour l’observer. Je le faisais discrètement, tout en feuilletant un magasine. J’aimais bien le regarder dessiner ou peindre.  Je trouvais qu’il avait beaucoup de talent!  Je sais ce que c’est ce que disent tous les parents de leur enfant, mais la plupart ont tord et leurs petits font des dessins tout simplement dégueulasses. Alors que pour le rouquin, lui avait un vrai talent! Il ne me croyait pas quand je lui disais, ce qu’il pouvait être critique envers lui-même! Bon, je peux bien croire qu’il y a toujours place à l’amélioration, mais ce n’était pas une raison pour se déprécier.

J’avais été fort heureuse qu’il se décide enfin à utiliser la peinture que je lui avais donnée pour son anniversaire.  À un moment, j’avais cru qu’il n’appréciait pas ce présent, jusqu’à ce que je comprenne qu’il hésitait. Son manque de confiance en soi frappait de nouveau. Je n’osais pas l’encourager, de peur qu’il se sente coupable de ne pas utiliser son cadeau. Il fallait lui laisser le temps… et puis l’inspiration devait être au rendez-vous! Je n’y connaissais pas grand-chose dans l’art, mais si l’envi n’y était pas, rien ne servait de forcer, car le résultat n’en serait que décevant.

Une déclaration me tira de mes pensées. J’étais surprise qu’il veule aller voir la mer, après tout, il n’aimait pas l’eau.

-On pourrait se faire une petite sortie à la plage un jour. On pourrait faire des châteaux de sable et regarder la mer.

J’acquiesçai à la suite. C’était sa responsabilité de nourrir Biscuit. C’était bien qu’il ait remarqué que la bestiole avait pris du poids, décidant lui-même qu’il fallait le mettre au régime. Oliver prenait à cœur de bien s’occuper de cette bête. Il faut dire que c’était un peu la condition pour que l’animal puisse rester. Parfois Clawd s’en occupait un peu, ça ne me dérangeait pas qu’il aide, l’important c’était surtout que moi je n’ai pas à le faire!

J’étais contente de le voir un peu heureux. Le samedi était toujours une bonne journée pour l’enfant. Si seulement ça pouvait toujours être ainsi! J’écoutais distraitement les pas de l’enfant, puis des croquettes versées dans la gamelle, suivi d’un étrange silence. Pourquoi cette créature démoniaque ne débarquait pas à la course comme à son habitude? Peut-être qu’il s’était encore glissé dehors sans qu’on s’en aperçoive? Je laissai le rouquin chercher Biscuit, peut-être était-il seulement coincé dans un placard? Plus le temps passait, plus mon inquiétude montait… pas pour la bête, mais pour Oliver, qui aurait le cœur brisé s’il arrivait malheur à son animal.

L’appel déchirant arriva, signe que l’enfant n’avait pas trouvé son Biscuit. Bien que j’avais la bête en horreur, il me faudrait chercher. Je commençai par me lever pour serrer Oliver dans mes bras afin de le rassurer :

-Nous allons le chercher ensemble. Peut-être que ce petit coquin a une nouvelle cachette? Et puis s’il est parti, il va revenir, comme les autres fois. Si ça se trouve, il attend devant la porte d’entré.

Malheureusement, il n’y était pas. Cet imbécile avait décidé de me contredire! Je fronçai les sourcils en réfléchissant.

-On va aller à la cuisine prendre son bol et repasser de pièce en pièce en le secouant. Il est peut-être coincé quelque part et miaulera en nous entendant.

Mon niveau de stresse montait en flèche alors que les recherches étaient infructueuses. S’il fallait que quelque chose soit arrivé à Biscuit, Oliver serait inconsolable! Il ne resta bientôt plus que la chambre. À peine un pas fait à l’intérieur de la pièce, je compris que quelque chose clochait. Je fis signe au rouquin de ne plus faire de bruit. Je soupirais de soulagement, un ronronnement! Ça venait de sous mon lit.

-Non mais Biscuit! Quel coquin tu fais! Tu nous as fais une de ses p…

Je m’étais penchée sous le lit pour voir ce que la bête y faisait et les mots s’étaient bloqués en y découvrant l’horreur. Mon cerveau n’arrivait pas à analyser cette scène correctement. Pourquoi il y avait des minis Biscuits accrochés à Biscuit?! C’était pas supposé être un MÂLE?! Mais les mâles, ça ne gonfle pas avant d’accoucher! Car oui, il y avait eu un accouchement, comme en témoignait les taches de sang sur les guenilles que l’animal avait entassées. Les bébés étaient propres et secs, donc ce devait être terminé, elle n’en expulserait pas d’autres. Quatre félins de plus sur terre, c’était déjà trop!

Je m’assis par terre, hébétée. Fermant les yeux afin que le tournis s’arrête. Sans doute que j’avais blêmie face à cette découverte. Je devais maintenant parler, mais je ne trouvais pas les mots.

-O… Oliver… Biscuit n’était pas un monsieur, mais une madame… Il… heu, elle a eu des bébés.  

L’idée de me débarrasser de ces indésirables me traversa l’esprit… mais je n’étais pas cruelle. Il faudrait attendre qu’ils soient assez grand pour les donner…  L’idée de toutes ces bestioles se baladant partout me donnait la nausée. Sauf que je devais me reprendre afin d’installer la petite famille.

-On doit trouver une boîte, va voir dans la benne de recyclage en bas de l’immeuble. Je vais sortir une vieille couverture.

J’allais donc fouiller dans un tiroir, y trouvant ce que je cherchais. Il ne me restait qu’à attendre Oliver, pour installer la famille. Il faudrait attendre que Biscuit se décide à sortir de là pour aller manger ou faire ses besoins, comme je ne savais pas si elle se fâcherait.



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Anonymous
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Mer 22 Juil 2020 - 23:10
(mal)heureux événement


Une nouvelle cachette. Oui, ça devait être ça. Oliver plaça toute sa confiance dans les paroles de sa tutrice, acquiesça doucement entre ses bras. Tout va bien. Ce n’était pas la première fois que Biscuit disparaissait. Il ne s’agissait souvent que de simple escapade à l’extérieur et le chat finissait toujours par apparaître sur le pallier. Mally avait raison.

La porte s’ouvrit pourtant sur une absence. Rien. Biscuit n’était pas là.
Oh non. Le regard se releva un instant vers Mally avant de s’échapper sur un mur, dans un coin il n’y avait rien à voir. Mais là où il était, Oliver n’avait plus besoin de voir quoi que soit. Les yeux levés vers l’extérieur étaient pourtant tournés vers l’intérieur, là où les pensées défilaient avec les doutes et les peurs. Et si Biscuit s’était perdu ? Et s’il avait décidé de chercher une nouvelle famille ? Et si, et si… « On va aller à la cuisine prendre son bol et repasser de pièce en pièce en le secouant. Il est peut-être coincé quelque part et miaulera en nous entendant. » Oui qu’il répondit silencieusement.

Mais la gamelle eut beau être secoué et les pièces scrupuleusement examinés, rien. Et à chaque échec c'était ses mains qui se déchiraient un peu plus. Le doute angoissant laissait place à une certitude plus terrible encore : quelque chose de terrible était arrivé. Et si on avait volé Biscuit ? Et s'il s'était fait écraser par une voiture ? Et si, et si... « Non mais Biscuit! Quel coquin tu fais! Tu nous as fais une de ses p... » Un soupir de soulagement libéra sa poitrine des poids de l'anxiété. « Tu l'as trouvé ? » Biscuit était là. Tout allait bien. Oliver galopa jusqu'à la chambre de Mally pour la retrouver par terre. Le drôle d'air de son visage n'échappa pas à l'enfant qui sentit à nouveau son coeur s'emballer. Quelque chose n'allait pas. Que se passait-il ? « O... Oliver... Biscuit n'était pas un monsieur, mais une madame...[/color] » « QU-OI ?! » Il avait crié, un son arraché par la stupéfaction. Un tel volume sonore passait rarement ses lèvres et pourtant, voilà qu'il s'écria encore : « Des BÉBÉS ?! » Ce fut presque s'il ne se jeta pas au sol à côté de Mally pour en avoir le coeur net. Dans un premier temps, Oliver ne comprit pas vraiment. Sa joue contre le parquet, il se contenta de laisser la scène s'imprimer sur sa rétine sans en saisir la moindre signification. Du sang, un, deux, trois, quatre petits tas bizarres... Il grimaça sous la confusion avant de se relever. « Mais comment il a fait ?! » L'incompréhension était palpable dans sa voix. Il y avait des choses qui ne s'additionnaient pas. Ou mal. Comment Biscuit avait-il pu devenir une maman ?! Pourquoi n'avaient-ils rien vu ? Est-ce que c'était possible d'avoir un bébé sans le savoir ? Et pour les humains ? Autant de questions que l'enfant n'osa pas formuler à voix haute. Sûrement était-ce des questions un peu bêtes.

« On doit trouver une boîte, va voir dans la benne de recyclage en bas de l'immeuble. Je vais sortir une vieille couverture. » Oliver acquiesça. Aussitôt, il accourut jusqu'à la porte d'entrée, dévala les escaliers jusqu'à la benne. Là, il s'attarda un instant sur la pointe des pieds, le temps de choisir une boite. Celle-là a l'air trop grande, celle-ci trop petite, l'autre trop déchiré… Hésitation coupée court par l'arrivée d'un voisin avec ses poubelles.

Si le petit parvenait désormais à s'aventurer hors de l'appartement seul, Oliver était cependant toujours saisit d'une angoisse soudaine lorsqu'une personne peu familière entrait dans son environnement proche. Peur panique qu'on le regarde, qu'on piétine un peu trop son espace vitale, qu'on le juge ou pire, qu'on lui parle. Sans réfléchir, Oliver saisit le premier carton à sa portée et s'élança vers l'entrée d'un pas rapide qui se transforma rapidement en course dès que le voisin fut dépassé, ses prunelles rivées sur ses pieds. Il grimpa l'escalier quatre à quatre avec la même énergie que s'il fuyait un monstre invisible.

Il entendit la porte de l'appartement claquer derrière lui lorsqu'il débarqua à toute allure dans la chambre. « J'ai trouvé ça ! » dit-il a bout de souffle. Et puis, il s'arrêta. Les sourcils se froncèrent et lorsque sa respiration le lui permit, il demanda : « Mais Mally... P-p-pourquoi tu veux mettre les bébés chats dans une b-boite ? » Il venait à Oliver des idées qui étaient loin de lui plaire : « On va pas les m-mettre dans la p-poubelle ou dans la rue, hein ? Ils vont rester avec leur maman, hein Mally ? [/color]» Et les questions tremblèrent un peu sur ses lèvres. Ses pensées avaient fait naître un malaise chez l'enfant qui s'accrochait farouchement à son carton comme pour empêcher la réalisation de son affreux scénario. « On va les garder ? » Oh, il espérait qu'elle dise oui ! Jamais Mally n'allait mettre les bébés chatons à la poubelle, elle était trop gentille pour ça, Oliver le savait.


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