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C'est souvent face à l'imprévu que les masques tombent ♣ Thäleia
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Lun 21 Sep 2020 - 1:31
C'est souvent face à l'imprévu
que les masques tombent.

Clawd ft. Thäleia

Depuis toujours, le 14 février signifiait très peu pour le jeune homme malgré que pour lui, ce n’était pas la st-valentin, mais bien son anniversaire. Étant orphelin de naissance, jamais Clawd n’avait eu l’amour qu’une famille pouvait donner à son enfant le jour de son anniversaire et encore moins les cadeaux que les enfants de son âge pouvait avoir. Heureusement, à l’époque, il y avait Mathilde son éducatrice qui avait su lui donner l’amour maternelle dont il avait besoin et qui savait toujours calmer Jean-Eudes pour ne pas trop entacher sa journée. Mais malgré tout, Clawd avait toujours vu cette journée comme une journée affreuse même si celle-ci ne l’était pas réellement. On lui avait dit, lorsqu’il avait posé la question, que c’était en lui donnant naissance que sa mère était décédée et c’était un peu un triste rappel pour lui chaque année; il avait enlevé la vie d’une jeune femme sans dute bien plus prometteuse que lui. Tout ça, il se l’est répété pendant 23 ans jusqu’à ce qu’il la rencontre. Thäleia. Elle était apparue comme ça, sans l’avertir et plus les journées passaient et plus il avait l’impression d’avoir besoin d’elle pour vivre, comme si elle était son oxygène. La vérité était que, c’était possiblement l’inverse, mais pour Clawd, la demoiselle était devenue son monde, oubliant qu’elle aurait dû être la petite amie d’Oliver plutôt que la sienne étant donné leur différence d’âge.

C’est ainsi que Clawd osa l’inviter pour la St-Valentin, oubliant pour une fois que cette journée était aussi une année de plus pour lui. Il lui avait donné rendez-vous au St James Park qu’il avait prévu traversé en sa compagnie, main dans la main pour finalement déboucher face à un restaurant qu’il avait dû réservé une table deux mois d’avance. C’était bien la première fois qu’une femme le mettait dans cet état et pour sa première St-Valentin, le jeune homme souhaitait que tout soit parfait. Et c’est pour cela que Clawd s’était offert un veston et un nouveau pantalon et qu’il avait passé plus d’une heure à essayer de coiffer ses cheveux devenus beaucoup trop longs pour en faire quoique ce soit.

Fidèle à lui-même, il arriva d’avance face à l’entrée du parc et il attendit patiemment l’arrivée de la sirène, cependant, il sentit son sang se glacer lorsqu’il vit une toute autre silhouette se faire éclairée par les réverbères. C’était un homme. Cet homme. Il se nommait Moonbin et son attitude avait toujours rendu mal à l’aise Clawd qui malgré son talent pour cerner les gens, n’avait jamais réussi à connaître ses intentions. Mais quoi qu’il en soit, il était le tuteur de Thäleia et le voir arriver comme ça l’effrayait. Et s’il lui était arrivé quelque chose et qu’il venait l’informer ? Il n’avait pas perdu de temps et il s’était mit à marcher en sa direction pour savoir ce qu’il lui voulait. À peine à quelques centimètre l’un de l’autre, l’asiatique s’était reculé de quelques pas, comme s’il était prêt à s’enfuir. « J’ai besoin de t’informer de quelque chose… » Avait-il commencé, faisant rater un battement au coeur du policier. « Je suis conscient que ce n’est peut-être pas le bon moment, mais comme vous devenez sérieux ensemble… J’ai besoin de t'informer que Thäleia est quelqu’un d’instable... Elle est dangereuse pour elle-même et pour les autres … » Une pensée traversa l’esprit de Clawd. Un pont. Thäleia en chemise de nuit prête à sauter. Il s’en souvenait. Trop bien. « Pourquoi tu me dis ça ? » avait-il dit légèrement agacé de se rappeler de la vérité qui était pourtant sous son nez depuis le début. « Elle m’a dit pour les Disneys. Tout. Je travaille pour Louis et elle s’est servit de toi depuis le début pour m’aider à les tracer. » Il fit un pas vers l’arrière, craignant d’avoir une réaction violente de la part du blond, mais rien. Celui-ci resta silencieux, sentant un poids sur ses épaules, si lourd qu’il pouvait presque sentir ses bras s’arracher. « Tu mens. Thäleia ne fera jamais une chose pareille. » Moonbin haussa les épaules, et d’un air détaché, il enchaîna : « Je te le dis parce que tu semble bien, au fond. Louis te connais parfaitement, tu es ami avec beaucoup d’entre-eux et tu as mis ton nez dans beaucoup d’affaires qui ne te regarde pas. Tu étais la cible parfaite pour moi qui avait une jolie femme sous la main. Je suis un homme, je sais comment les choses fonctionnent. Lorsqu'on est amoureux, on ferait tout et n’importe quoi pour cette personne… Même lui raconter nos secrets. Ne me crois pas si ça te chante, mais réfléchis bien à toutes les questions qu’elle a su te poser et attend de voir les conséquences de tes réponses. »

À ces mots, Moonbin avait balayé l’air d’une main nonchalante et lui tourna le dos pour disparaître dans la noirceure de la rue voisine. Que venait-il de vivre ? Il venait de rencontrer son premier chasseur Disney et celui-ci avait été tellement confiant que Clawd avait été incapable de réagir comme il l’aurait dû. Des mois, non, des années à en chercher et voilà qu’il l’avait laissé filer. Mais le pire dans cette histoire était qu’il avait peut-être dit la vérité. Peut-être que son coeur avait gagné sur la raison et qu’il avait fait une belle connerie en racontant tout à la sirène. Elle avait l’air si vulnérable et désireuse de connaissance qu’il ne s’était même pas demandé si elle était mal intentionnée… Difficile à croire, mais même les Disneys ne s’entraidaient plus.
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Mer 23 Sep 2020 - 23:42


c'est souvent face à l'imprévu
que les masques tombent

tvim.pngEnivrée par la fraîcheur de l’air, Thäleia découvre un nouveau sens à l’hiver. Elle pour qui la mesure du temps n’avait jamais eu d’importance, s’est surprise à compter les jours la séparant du 14 février. Date symbolique. Date d’anniversaire. Le siens.

Clawd. Lui, qui inspire mille poésies à son cœur épris. Quand ils se perdent dans une étreinte, elle a l’impression d’être son univers, et lui devient le sien. Il n’y a que dans ses yeux qu’elle se sent pleinement exister. Il n’y a qu’avec lui, que la vie vaut d’être vécu.
Elle avait un peu oublié ce que cela fait : avoir envie de vivre.

C’était vrai, toutes ces belles choses qu’on chante sur l’amour. Toutes les promesses faites par ses romans. Thäleia le découvre un peu plus de jour en jour. Et le cœur lui fait un peu perdre la tête. Seule dans les rues londoniennes, elle pourrait virevolter, tellement ses sentiments la rendent légère. Ce monde qu’elle haïssait est devenu beau, oh, si beau ! La sirène a encore du mal à croire en son bonheur.
Elle a été trouvée. Sauvée.

Son cœur a tambouriné pendant tout le trajet. Il fait résonner entre ses oreilles, le rythme d’une folle mélodie : une lubie. Ce soir, elle lui demandera de fuir. Comment ? Où ? Qu’importe. Loin. Là où la peur et le malheur ne la suivront pas. Elle le rejoindra à Paris. Oh, Clawd acceptera. Il la sauvera, comme il l’a déjà fait autrefois. Les pensées fleurs bleues ne s’arrêtent plus de défiler, et Thäleia se perd dans sa propre euphorie. Sûrement part-elle trop haut, trop loin. Psyché qui a quitté un extrême uniquement pour chuter dans un autre, plus doux, moins sombre, mais tout aussi dangereux. D’un côté, comme de l’autre, Thäleia perd pied avec la réalité.
Et elle continue de rêver.

Oui, à Paris, ils vivront d’amour, pour toujours. Peut-être pourront-ils même se marier, se jurer fidélité pour l’éternité. Concept humain que la sirène a pourtant adopté, la faute aux trop nombreuses romances dont son âme solitaire s’est abreuvée. Elle aussi, court après sa fin heureuse. Il lui semblent qu’enfin, elle n’est plus bien loin, qu’il lui suffirait de tendre la main.

Dans le parc, Clawd est là. Plus beau que j’aimais. Est-ce que lui la trouvera jolie ? Elle n’a pas eu le choix que de porter une robe qu’il a déjà vu, l’armoire n’est pas bien grande et les tenues tournent, sans cesse réutilisées. Malgré cela, la sirène espère.

Thäleia, elle voudrait même courir pour mieux lui revenir. Elle doit pourtant se retenir. Le cœur frappe déjà si fort contre sa poitrine, il lâcherait, si elle se hasardait à trop accélérer. Alors, elle marche. À chaque pas qui l’a rapproche, c’est son sourire qui se fait plus grand, plus rayonnant.

Lorsqu’elle le rejoint, sa main trouve aussitôt la sienne, s’y accroche. Est-ce qu’elle oserait lui voler un baiser, là, tout de suite ? Oui. Les lèvres se rencontrent, baiser aux accents de liberté. Thäleia oublie tout. La douleur de ces dernières années. La folie qui continue de la guetter. Moonbin dont la présence lui pèse et ce même dans ses absences. Non, il n’y a rien, ni personne, pour l’empêcher d’aimer. « Joyeux anniversaire ! » Sourit-elle en reculant. Elle cherche sur son visage, un bonheur similaire au siens.

Rien.
Le sourire perd en intensité jusqu’à se faner. Les traits se fardent d’inquiétude. « … Quelque chose ne va pas ? » Contre sa paume, ses doigts se font plus pressant. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demande-t-elle d’une voix que l’appréhension fait vaciller. Naissance d’une angoisse. Elle lui serre la gorge, tandis que les prunelles bleutées fouillent ses yeux, en quête d’un indice. Les battements de son cœur, eux, se sont alourdis d’angoisse.

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Sam 3 Oct 2020 - 16:36
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Clawd ft. Thäleia

La réalité s’était pointée, sans qu’il ne l’est demandé. Pourquoi ? Que devait-il faire ? Faire semblant et s’attendre à ce que sa partenaire de coeur lui avoue tout ? Bien sûr que non. Il n’était pas stupide à ce point, il savait bien que si elle lui avait menti depuis tout ce temps, elle n’allait certainement pas avoir un élan de conscience spontané. Machinalement, il fouilla dans l’une de ses poches de manteau et en sortit un paquet de cigarettes. C’était une mauvaise manie qu’il avait développé quelques années plus tôt, trop stressé par la vie d’adulte et tous les responsabilités qu’il devait gérer seul puisque orphelin, il n’avait personne derrière lui pour lui expliquer la vie. Aujourd’hui encore, il avait besoin de ces cigarettes pour se calmer, pour l’aider à reprendre pieds lorsque quelque chose était trop difficile pour lui en encaissé. Médecine pourtant interdite au sein de son logement, craignant de voir Oliver prendre lui aussi ce mauvais pli. Après une légère hésitation, Clawd glissa la cigarette à ses lèvres, mais il n’eut pas le temps de l’allumer avant de voir une silhouette connue s’approchant de lui. Elle était belle, comme toujours. Il détourna le regard, faisant mine de ne pas l’avoir aperçue et rangea la cigarette dans sa poche.

La jeune femme était presque à son niveau, il l’entendait marcher. Des pas pressés qui normalement auraient été adorables pour Clawd qui s’était imaginé que ces élans d’excitation étaient dû à son amour pour lui et pas à sa curiosité de connaître d’autres faits sur les Disneys. Il leva la tête, l’observa un bref instant en souhaitant détacher rapidement le regard de ses yeux. Un baiser volé, Clawd en eut la nausée, comme si une sensation de trahison mélangé à de la colère l’avait envahi. Il n’aurait jamais cru cela possible… Pas venant d’un baiser de la personne qu’il aimait. « Joyeux anniversaire ! » Avait-elle lancée, heureuse, n’ayant visiblement pas remarqué le manque d’intérêt que l’homme avait envers elle. Celui-ci répondit par un simple sourire, n’osant même pas la regarder.  « … Quelque chose ne va pas ? » Oui. Rien n’allait. Il avait envie de lui hurler dessus, de pleurer tous les larmes de son corps, de rebrousser chemin sans rien lui répondre, d’appeler Mallymkun et de tout lui raconter. Malgré tout, rien ne sorti. Il ne bougea pas. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Elle voulait vraiment savoir ? Oh, mais ma pauvre petite, tu ne sais pas dans quoi tu t’embarque. Pensa le policier, serrant les poings de colère. Mais aussitôt qu’il la regarda dans ses yeux, remplis d’inquiétudes, la tension qu’il pouvait ressentir retomba. Il ne pouvait pas l’accuser comme ça, en suivant simplement les paroles d’un soi-disant chasseur. « Rien. Il y a rien. C’est juste des journées difficiles pour moi, mes anniversaires. » Avait-il finalement soufflé « J’ai personne avec qui le fêter, j’ai pas de parents… Ça doit être bien d’avoir quelqu’un comme Moonbin qui pense à ton bien être. » Changer de sujet, oui c’était la meilleure chose à faire, même si, malgré tout, un ton amer était là. Évoquer Moonbin n’était sans doute pas la meilleure idée pour se calmer, mais il voulait en savoir plus. La sirène avait toujours été évasive face à leur relation, mais Moonbin s’était toujours montré protecteur, voir sur-protecteur envers elle, comme un père pourrait le faire envers sa fille unique. Autant pouvait-elle dire qu’il était suffocant et contrôlant, Clawd ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était quelque chose de normal venant d’un parent, d’autant plus s’ils étaient collègues de crime. Après quelques instants d’hésitation Clawd débuta la promenade du parc en traversant doucement les grilles de celui-ci sans pour autant chercher à prendre la main de sa compagne.

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Sam 3 Oct 2020 - 20:19


c'est souvent face à l'imprévu
que les masques tombent

tvim.pngElle voudrait ne jamais le voir ainsi. Ne jamais trouver de d'éclats douloureux au fond de ses yeux. Tout faire pour lui épargner la tristesse, lui qui ne mérite que les douceurs d'un amour et d'un bonheur sincère. Glisser ses mains sur ses joues et lui promettre d'être là, toujours. Pourtant Thäleia ne peut rien face à ses maux, rien, si ce n'est l'écouter et imaginer des chagrins qui lui sont étrangers. Derrière l'humaine se cache la sirène, et une éternité passée dans un univers où le terme parent n'était qu'un vague concept. Il n'y a qu'ici, qu'elle a commencé à en saisir les principes. Une définition bancale. « Ça doit être bien d'avoir quelqu'un comme Moonbin qui pense à ton bien être. » Un nom, et le visage se ferme. Neutralité forcée sur ses traits, elle efface l'inquiétude et toute la confusion d'émotions éveillées par le son de ce simple prénom. « Moonbin ? Pourquoi tu- » lèvres pincées, mots pesés, phrases tournées et retournées, puis abandonnées. « J'ai pas envie de parler de lui. » Pas maintenant. Le ton est plus tremblant qu'elle se l’imaginait.

Un silence. Et puis, ils s'avancent. Sans un regard, sans un sourire, sans une étreinte. Rien n'est partagé, si ce n'est le rythme lent de leur pas. Et le silence.

Quelque chose ne va pas.
Où sont-elles, toutes ces belles choses qu'elle a passées la journée à s'imaginer ? Que se passe-t-il ? Est-ce que c'est lui ? Est-ce que c'est elle ? C'est sûrement elle. Elle peut se sentir bouillonner sous l'appréhension. Il y a une urgence qui l'affole et la rend folle. Une peur obsédante. La crainte que rien ne se passe comme prévu. Que le malheur s'en mêle. Qu'il soit déjà trop tard avant même qu'elle ait pu se confier.

Elle s’arrête, traversée par une impulsion. C'est maintenant ou jamais. « Clawd. » Une main s'élance, saisie sa jumelle en vol. Ses doigts se retrouvent prisonnier des siens. Une prise pour le retenir, pour lui murmurer de revenir. De rester. « Je voulais attendre pour te le dire, car je sais que ça va te sembler complètement fou mais, j'y ai réfléchi et... » Il est si fort, son coeur. Cadence exaltée qui pulse dans son corps tout entier. « Je veux partir. » Confession. Libération. Ça y est, elle l'a dit. Et malgré elle Thäleia sourit, d'un sourire si grand, qu'il déborde jusqu'à dans ses yeux. « Je veux partir, demain. » Des croches paniquées viennent soudain s'ajouter à la partition de sa respiration. Sa main libre se pose sur son torse, comme pour retenir les éventuelles oppositions, celles qu'elle a peur, ô si peur, de voir tomber de ses lèvres. « Attend, écoute moi, je, je veux plus rester ici, je veux plus vivre comme ça. Je peux plus. Je veux être qu'avec toi. Loin d'ici. » Phrase débitée à toute allure, avant que le souffle ne lui manque, avant qu'il ne l'interrompe, avant que la peur lui arrache les mots de la bouche. « Amène moi avec toi à Paris. » Elle demande, elle prie. « Je sais que c'est fou, je sais. Mais je te promets de tout t'expliquer. Pour moi, pour Moonbin, pour tout. » Le sourire est toujours là, mais les prunelles, elles, se sont chargés de mélancolie. Ça lui donne cet air si étrange qu'elle arbore plus souvent qu'elle ne le pense.
Elle a un doux rêve, Thäleia. Celui d'une vie sans mensonges. Une vie où elle pourra se contenter d'aimer et être aimé. Sans aucun compte à rien. Ni à Moon, ni aux fantômes, ni à ses doutes. Personne.« On pourrait prendre les portails et partir, on pourrait s'aimer et être heureux, tous les deux. » Seulement tous les deux. Le monde ne sera plus qu'un bruit de fond, un chaos mis en sourdine par la chanson de leur histoire d'amour. « Je t'aime, et je veux partir et passer le reste de ma vie avec toi. »

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Lun 12 Oct 2020 - 16:51
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Clawd ft. Thäleia

Il avait tenté de mentionner Moonbin, afin de voir comment elle aurait réagi et comme il s’y attendait, elle s’était refermée à son nom, sa voix tremblante presque hésitante. Clawd resta silencieux, attendant de voir si elle allait ajouter quelque chose d’autre, mais rien. Ce silence l’irritait particulièrement, mais il se contenta de continuer de marcher d’un pas lent, les mains dans les poches de son manteau. Ils firent quelques mètres sans discuter, mais malgré tout, le corps de Thäleia parlait amplement pour elle ce qui ne fit qu’agacer davantage le jeune homme. Pourquoi n’avait-il pas remarqué ce comportement avant aujourd’hui ? Pourquoi avait-il fallu de Moonbin pour qu’il réalise à quel point la femme qu’il aimait était hypocrite. Quel piètre policier était-il pour ne pas remarquer le comportement étrange d’une personne qu’il côtoyait sur une base régulière. Il se sentait trahi et si stupide. Le silence se brisa. Son prénom était finalement prononcé, leurs pieds s’étaient fixés au sol et leurs mains s’étaient retrouvés non sans une légère résistance de la part du blond. Qu’avait-elle derrière la tête ? Il ne voulait pas la toucher. Il ne voulait pas se sentir faible devant elle alors qu’il était prêt à exploser de colère.

« Je voulais attendre pour te le dire, car je sais que ça va te sembler complètement fou mais, j'y ai réfléchi et... » avait-elle commencée ce qui fit reculer légèrement Clawd. Était-elle sur le point de lui avouer ce qu’elle avait fait ? Le regard attaché à ses lèvres, Clawd attendait la suite, prêt à lâcher sa main et à l’insulter, mais la suite le figea sur place, comme si on venait de lui couler du béton sur les pieds. « Je veux partir. Je veux partir, demain. » Clawd lâcha la main de la demoiselle, choqué. « Q-Quoi ? » Les sourcils tantôt froncés puis ensuite haussé, le policier ne comprenait pas ce qu’il était en train de se passer. Elle lui disait qu’elle ne voulait plus vivre comme ça, qu’elle voulait partir. Était-ce encore son rôle ou était-elle sincère ? Il ne pouvait pas savoir et l’incertitude qu’il ressentait lui dévorait l’intérieur du ventre ; s’il lui faisait confiance, c’était comme s’il lui laissait la chance de lui mentir pour le restant de ses jours et mettre en danger Oliver ainsi que Mallymkun et ça, il ne pouvait pas. « Amène moi avec toi à Paris »

Aller à Paris. Lui montrer l’hôtel, le portail, son chez lui. Il ne pouvait pas, pas après ce qu’il avait entendu de la bouche d’un chasseur. « Je sais que c'est fou, je sais. Mais je te promets de tout t'expliquer. Pour moi, pour Moonbin, pour tout. » Pardon ? Était-elle en train de valider ce que Moonbin lui avait affirmé ? avait-il vraiment quelque chose à expliquer au sujet d’elle et de Moonbin ? Était-elle vraiment en train de lui dire que tout ce qu’il avait entendu était la vérité ?  Inconsciemment, Clawd reculait, s’éloignant de leur but qu’était le restaurant. « On pourrait prendre les portails et partir, on pourrait s'aimer et être heureux, tous les deux. » Un rire nerveux et légèrement agacé sorti de la bouche du jeune homme. Si Thäleia hésitait concernant ses émotions, désormais elle pouvait lire l’énervement sur les traits du visage de son partenaire. « Non. Non je ne crois pas. » Avait-il finalement sorti en faisant quelques pas rapides en direction de la sirène. Jamais il ne lui montrerait les portails. Il ne pouvait pas compromettre la sécurité des Disney. Elle était liée par un chasseur, qu’allait-elle bien faire de cette information ? Lui dire et créer de la terreur chez les êtres qui n’étaient pas confortables avec leur vie présente ?  Il ne voulait pas être responsable d’une autre série de kidnapping. Oliver n’avait pas à revivre ça. « Je t'aime, et je veux partir et passer le reste de ma vie avec toi. » Et puis quoi encore.

« Ça suffit. Arrête s’il te plait. » Une grande respiration, des mots en français pour lui-même. Il devait trouver la force de lui dire qu’il en voulait plus jouer à ça, qu’il était blessé. « Je ne te montrerai pas où sont les portails. Toutes les questions tu m’as posé depuis des mois, ce n’était pas pour toi. C’était pour Moonbin. Tu m’as utilisé. » Il prit une pause, regarda la réaction de la jeune femme et avant qu’elle n’ait le temps d’ouvrir la bouche il enchaîna. Il ne voulait pas l’entendre. Il avait suffisamment entendu de mensonges durant ces derniers mois, c’était à lui de parler maintenant. « Tu m’as pris pour un con trop longtemps, je ne veux plus rien entendre de ce que tu veux me dire. Je ne veux plus avoir le rôle de l’imbécile amoureux. » Une boule dans la gorge se formait, il allait pleurer. Non, il ne voulait pas. Pas pour elle. « Je ne veux plus jouer. Je ne veux plus te regarder. J’avais cru t’aimer, mais je me suis trompé. Je n’aurais pas dû. J’arrête tout. Retourne chez toi et ne reviens jamais me voir. Si tu ose le faire, je ferai semblant de ne pas te voir. » Les larmes avaient finalement coulé. Colère, tristesse, confusion, il ne savait plus. Tout se mêlait dans sa tête. Il ne voulait plus être là. Il ne pouvait plus la regarder. Ça lui faisait mal.


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Dim 1 Nov 2020 - 0:25


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que les masques tombent

tvim.pngDes sons inconnus roulent sur ses lèvres. Français qu'elle ne comprend pas. Mais le ton, lui, transcende les barrières de la langue. Colère. Tout éclate. La tête et le rêve. « Quoi ? » Murmurée, brisée, à l'image de ses traits. Les paroles retrouvent leurs consonances familières et pourtant, Thäleia ne comprend pas. Chaque phrase est un coup qu'on lui assène, des mots d'une dureté telle qu'elle n'a jamais osé se l'imaginer. Pas dans la bouche de celui qu'elle aime. C'est plus douloureux que toutes les blessures qu'elle a déjà pu s’infliger.

Une larme. Puis une seconde. Et une troisième. Ça coule bientôt en cascade sur ses joues. « Je comprends pas, qu'est-ce que tu dis, je pensais, je... » Thäleia bafouille, elle qui, quelque instant plus tôt, croyait pouvoir s'envoler avec ses mots et les promesses de bonheurs qu'ils portaient. Les ailes lui ont été coupées. Elle chute.

Et puis, elle comprend.
Il sait.

Et soudain, Thäleia réalise à quel point la journée est froide. Terne. L'hiver retrouve sa laideur. Il fait courir sur son corps des frissons qui se muent en tremblements. Autour d'eux sont soudainement jetées des oeillades folles : « C'est Moonbin ? » qu'elle demande d'une voix chargée de larmes où une colère naissante est venue se greffer. Il y a des flammes derrière le filtre de ses larmes. « Il est venu te parler ? » La question n'attend aucune réponse. C'est Moonbin. Évidemment. Qui d'autre que lui ? Que lui a-t-il dit ? Quelle version de l'histoire ? La gorge se serre sous les doigts de la haine et des pleures qui l'étranglent : un chagrin au goût de trahison. « Et tu le crois ? Sans remise en question ? » Les mots sont rauques. Eux aussi, n'attendent rien. Les réponses de Clawd, la naïade les trouve déjà sur son visage.

Elle sait.
Il le croit.

Nouvelle chute. La colère disparaît, submergé par tous les émois du désespoir. Elle a lâche prise, Thäleia, pour croiser les bras sur sa poitrine, s'attraper les épaules, comme pour s'empêcher de s'effondrer. Mais tout est déjà fissuré. Ses rêves, ses espoirs, son amour et ses pensées. Tout n'est plus que morceaux qu'elle tente en vain de rattraper, recoller. Il n'est pas trop tard qu’elle tente de se persuader. « Je peux tout t'expliquer. » Et la bouche s'entrouvre, prête à répandre l'odieuse la vérité. Toutes les choses qu'elle ne peut même pas s'avouer. Sa captivité. Ses faiblesses. Son incapacité à se libérer. Comment en parler ? Avouer, c'est assassiner ses illusions. Il y a un deuil qu'elle n'arrive pas à faire : celui d'une fausse réalité. À ses côtés, Thäleia rêvait plus qu'elle ne vivait. Une vie inventée où elle n'était ni victime ni monstre, où elle n'était pas enfermée, où elle pouvait goûter à la normalité, le temps d'une étreinte et d'un regard. Réveil brutal. La bouche s'entrouvre, mais seul un sanglot passe ses lèvres. Thäleia se noie : dans ses pleurs, et dans les mots qu'elle ne prononce pas.

Pendant plusieurs secondes, il n'y a rien d'autre. Rien que sa respiration saccadée, l'air et les mots qu'elle n'arrive pas à trouver. Et tout souffre, le coeur et le corps, chaque souffle douloureux comme si c'était le dernier. Pourtant elle n'est pas au porte de la mort. Pas cette fois. Pas encore.

Il y a dix minutes à peine, Thäleia pouvait voir l'horizon, le parc et l'avenir s'étaler à ses pieds. Il fait sombre désormais. La nuit est tombée. Les iris se réfugient vers les ombres, elles fuient tout ce qu'elle n'a pourtant pas dit. Blocage. Rien ne sort. « Pas ici. » Pas comme ça. C'est vers d'autres confessions que la voix se tournent, une voix déformée qui ne lui ressemble plus : « Je n'ai jamais rien dit à Moonbin au sujet des portails, il le voulait mais je n'ai rien dit, tu ne sais pas ce qu'il s'est vraiment passé, c'est lui qui m'a demandé, je n'ai pas eu le choix, il le fallait si je voulais te voir, j'ai voulu t'expliquer, mais j'ai eu si peur... » Elle a si peur. Qu'il ne comprenne pas. Qu'il la déteste. Qu'il pose sur elle des yeux différents. Ces yeux qu'elle ne veut pas s'imaginer autrement qu'aimant. Ils sont là, pourtant. Elle vit sa plus grande peur dans l'instant présent.

Interminable descente aux enfers.

Ça ne peut pas arriver. Il ne peut pas la laisser. Pas Clawd. Pas lui. Pas la seule personne à avoir été capable de l'aider. À l'avoir écouté. Plus d'une fois, il l'a sauvé. Que fera-t-elle, si sa main n'est plus là pour la tirer hors des abysses ? Elle a peur, ô, si peur de retomber.

Ses prunelles cherchent le bleu de son regard, espèrent qu'on puisse y lire toute l'honnêteté que le langage échoue à prouver. « Je n'ai pas menti sur mes sentiments, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça, il faut me croire. » elle supplie à travers ses larmes, sincère comme elle ne l'a jamais été. Les masques ne tombent que pour révéler un spectacle pathétique. « Clawd je t'en prie. Tu ne peux pas le croire lui et pas moi. » Elle hoquette, elle étouffe et les mains s'élancent à nouveau pour s'écraser contre la manche de son manteau, s'y accrocher pour le ramener. Lui, son salut. Lui, le détenteur de son coeur et de son bonheur.

Il va la croire. Il le faut. Espoir complètement fou d'une sirène qui n'a jamais cessé de nier la réalité.

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Sam 2 Jan 2021 - 15:20
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Clawd ft. Thäleia

Thäleia s’expliquait, s'excusait, le suppliait, mais rien n’ébranla le policier qui avait prit sa décision au moment où elle avait sous entendu que Moonbin avait raison. Il avait été stupide, il était désormais temps d’arrêter.  « Je n'ai jamais rien dit à Moonbin au sujet des portails, il le voulait mais je n'ai rien dit, tu ne sais pas ce qu'il s'est vraiment passé, c'est lui qui m'a demandé, je n'ai pas eu le choix, il le fallait si je voulais te voir, j'ai voulu t'expliquer, mais j'ai eu si peur... » Peur ? Et de quoi donc ? Moonbin semblait protecteur et peut-être un peu contrôlant, mais il semblait surtout être quelqu’un de bon pour la jeune sirène, comment pouvait-elle avoir peur ? C’était absurde, mais Clawd fut tout de même tenté de lui demander sa version des faits avant de se ressaisir. Oh non. Il ne devait pas embarquer dans son histoire. Il ne devait pas lui montrer qu’elle pouvait le faire changer d’avis. Il ne devait pas lui permettre de le faire douter, puisque aussi difficile que ce choix était pour lui, il savait au fond de lui que c’était celui qu’il devait faire pour lui et pour les gens de sa famille. « Je n'ai pas menti sur mes sentiments, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça, il faut me croire. »

Un soupire glissa d’entre les lèvres du jeune homme qui sentait bien que Thäleia n’allait pas lâcher l’affaire et qu’hypocrite comme elle était, celle-ci avait plusieurs angles d’approche pour tenter de le faire changer d’avis. « Eh bien, tu trouveras quelqu’un d’autre à aimer comme ça. Ça ne m'intéresse plus. » Si seulement ces mots avaient été sincères, mais en vérité, ces mots lui faisaient saigner le cœur.

« Clawd je t'en prie. Tu ne peux pas le croire lui et pas moi. » Oh… non non non. « Tu peux me dire ce que tu veux, la sécurité d’Oliver compte à mes yeux plus que toi. C’est terminé, je ne veux plus t’entendre. » Il devait partir immédiatement. Il allait se remettre à pleurer et il allait finir par avoir pitié d’elle et oublié son devoir de tuteur. Clawd tourna le dos à la demoiselle et commença son chemin en direction de la bibliothèque sans jamais se retourner malgré que ces adieux lui déchiraient le cœur et qu’il aurait tout de même souhaité la prendre une dernière fois dans ses bras. Il était idiot. Idiot jusqu’au bout.


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Anonymous
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Jeu 4 Mar 2021 - 18:04


c'est souvent face à l'imprévu
que les masques tombent

tvim.png(tw : mention suicide)
Ça arrive à une autre. Ça arrive toujours à une autre.

Et elle la regarde, Thäleia, cette fille paralysée sur le sentier, la bouche entrouverte pour crier, pour déverser excuses et vérités. Silence. Il n'y a que des silences. (Est-ce réel ?) Figure pathétique, Thäleia la dévisage et l'insulte, cette petite idiote et ses espoirs tout aussi stupides. Ça t'apprendra à vouloir jouer avec le sort. Ça t'apprendra à rêver. Il lui fourmille des envies de violence dans les mains ; c'est qu'elle voudrait la gifler, cette garce figée dans son inertie. Suis-le, réveille toi !

Il est déjà loin.

Ça arrive à une autre. Alors pourquoi a-t-elle si mal ?
La naïade n’est pourtant pas étrangère à la douleur. Celle qu’on lui inflige sur l’esprit, celle qu’en réponse elle s’impose sur le corps, pour oublier, pour se donner l’illusion d’un contrôle. Mais elle n’a aucun pouvoir sur les maux du cœur, sur la souffrance qui vient accompagner chaque battement. (Est-ce réel ?)

C'est un mensonge qu'elle n'a jamais voulu vivre. Elle aurait dû tout lui dire, avant qu'on ne lui arrache les faits de la bouche. Elle voulait tout lui dire. Ce n'était qu'une question de quand.

Non. Elle se ment. Aurait-elle vraiment parlé, si elle était partie comme elle le rêvait ? Ne se serait-elle pas enfermée dans le silence, construit un royaume de non-dits dont elle aurait été l'unique reine ?

Elles coulent toujours, les larmes, mais Thäleia ne se voit pas pleurer. Ne se sent pas pleurer. La naïade ne perçoit plus que les battements de son cœur, ceux-là même qui lui rappellent qu'elle est toujours vivante, même si tout en elle semble mourir avec ses espoirs.

Clawd est parti, elle ne l'a pas suivi, a cessé de supplier, pourquoi ? Quelles chaînes la retenaient ? La peur que ses explications ne fassent qu'aggraver la situation ? Le désir de ne pas approfondir les douleurs chez l'un comme chez l'autre ? Oh, même au plus haut de ses émotions, elle n'arrive pas à en vouloir à Clawd, n'aurait-elle pas réagi pareil, si les rôles étaient inversés ? Au fond, elle comprend Clawd plus qu'elle ne se comprend elle-même. Pourquoi ne bouge-t-elle plus ? Tu le sais bien, Thäleia. Parce que Moonbin t'attend.

Un absent tire les ficelles de son inconscient.

Et puis, il y a autre chose. Un sentiment jumelé à sa peine. Une colère à la recherche d’un coupable sur lequel vomir sa lave. Elle ne tarde pas à trouver les fautifs : Il y a elle, d’abord, avec son insupportable passivité et ses désillusions. Mais la colère n’est pas satisfaite, elle remonte toujours plus loin le fils de cette histoire douteuse avec la ferme intention de mettre un visage sur l’origine de ses problèmes.

Les talons claquent soudain sur le sol. La sirène tourne le dos à l’amant disparu pour rebrousser chemin. La haine tourne ses prunelles embrasées vers un autre. Moonbin. Car partout où l’œil se pose sur ses souvenirs, c’est son ombre qu’elle devine derrière ses malheurs.

C’est lui. Ça a toujours été lui.
Qui est-il, pour tracer les chemins de sa vie ?
Qui est-il, pour lui arracher son bonheur ?
C'était l’action de trop. La dernière.

Il y a un contrôle qu'elle a perdu à l'instant même où ses yeux se sont ouverts sur le plafond de ce sous-sol. Un contrôle passé entre les mains d'un autre. Longtemps, la mort lui a semblé être la seule manière de pouvoir enfin retrouver ce pouvoir sur son existence. Elle se trompait. Peut-être doit-elle tourner toutes ses envies de violence non pas vers elle-même, mais vers le voleur de sa liberté.

Les pas se font plus rapide, c'est que Thäleia court presque, des bleues plein le cœur, des idées noires plein la tête et un brasier rouge au fond des prunelles. La tristesse soudain anesthésiée par une rage avoisinant bientôt le délire. (Est-ce réel ?) Là-haut, quelque part, la raison se décroche, remplacée par de furieuses impulsions ; le besoin d'enfin en finir. Finir quoi ? Tout, rien, la vie de Moonbin, puis la sienne. Réduire son monde et ses monstres à néant pour que les souffrances soient plus. Et peut-être qu'après avoir fermé pour toujours les yeux dans cet univers, c'est sur le ciel étoilé de Neverland que ses paupières s'ouvriront à nouveau.
Qui sait.

Fin
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