Judy avait décidé ce soir de se rendre dans un nouveau bar, après sa passionnante journée de travail d’administration - ici bien du sarcasme présent au cas ou vous n’auriez pas compris. Elle avait décidé de changer de bar pour une fois, puisque les employée du bar ou elle se rendait régulièrement était désormais capable de la nommer par son prénom et cela l'avait quelque peu gênée. Elle n’avait pas envie de passer pour une alcoolique qui passait sa vie au bar, même si s’était la triste réalité. Sans oublier qu’elle avait encore plus besoin d’alcool que jamais présentement…
Effectivement, la lapine essayait de noyer son anxiété, puisqu’elle avait décider de reprendre contact avec son ancienne vie bientôt, elle avait décider de retrouver Mally, la femme qui avait toujours fait battre son petit coeur de rongeur à partir du jour même où elle avait posée la patte dans cette nouvelle vie que lui offrait le destin. Cependant, elle n’était pas encore prête et essayais a tout pris de calmer le stress que lui procurait la simple pensée de reprendre contact avec sa meilleure amie. Elle avait peur de réaliser qu’elle n’avait plus sa place dans la vie de cette dernière et bien d’autres choses.
C’est donc un verre à la main assise au bar regardant tous les gens dans la pièce, sous la musique bruyante et peu entrainante de la place. C’est alors qu’elle reconnu un visage. Un homme, brun, plutôt battit qu’elle avait vue une fois et ils avaient discuté que l’instant d’une seconde, elle n’avait donc aucune idée de son prénom. Lorsqu’elle le vit marcher vers le bar, probablement pour prendre une nouvelle consommation, Judy décida qu’elle avait envie de compagnie pour traverser sa soirée d’alcool. Elle lui lança donc pour attirer son attention…
“Il semblerait que le destin veut faire de nous des partenaires de bar, c’est la deuxième fois qu’on se croise.” Puis elle lui fit signe de main de prendre place au banc à ses côtés. “La place est libre si jamais ça vous dit d’écouter le destin.”
PS: Au cas ou ceci n’était pas clair, ce RP se déroule donc avant mon autre rp du moment, qui se trouve être mes retrouvailles avec Mally.
New-York, 21h. Les vacances scolaires de fin d'année avaient commencées il y a quelques jours. Prendre du repos, ce n'était pas dans les habitudes de Tiger, il avait encore du mal avec cette idée qu'il avait trouvé au départ assez saugrenue, normal me diriez-vous pour une personne qui a passé sa vie dans la jungle. Comme l'on peut s'en douter, les vacances une idée totalement improbable pour les animaux sauvages qui tout au court de leur vie mais surtout à longueur d'année doivent rester sur le qui vive afin d'avoir la vie sauve. Cependant, à présent et en tant qu'humain, il commençait petit à petit à y prendre goût. Même si comparé à la vie qu'il avait auparavant dans la jungle, la vie humaine semblait bien plus simple et bien plus tranquille, il n'en était en réalité rien du tout. La fatigue mentale, la fatigue corporelle, les différents soucis que l'on peut rencontrer ou encore les sentiments que l'on peut exprimer sont autant de motifs plausibles pour expliquer la difficulté de la vie humaine et donc ce besoin de vacances et de repos. Et quand on y réfléchissait, Tiger avait pour le moment, aussi courte que sa vie humaine fusse à cet instant précis, besoin de vacances. Ces dernières semaines, il les avaient passées à ne s'occuper que d'une seule chose: Wendy Darling. Et pour être honnête, depuis sa rencontre avec la jeune femme en tête à tête dans cette bibliothèque, il était lui même un peu perdu... Pour la première fois de sa vie, il avait ressenti le besoin de s'échapper de son quotidien et de penser à autre chose, lui le chasseur né...
C'est donc ainsi et pour cette raison que ce soir, à 21h pétante, Tiger se retrouvait dans ce bar qu'il ne connaissait absolument pas, une bière à la main mais surtout quelques cadavres de bières à côté de lui. Son regard était vide, il ne prêtait aucune attention à ce qu'il se passait autour de lui et n'entendait même plus le brouhaha insupportable du lieu dans lequel il se trouvait. A cet instant précis, il semblait même avoir totalement oublié qu'il ne se trouvait pas seul, chez lui. Complètement perdu dans ses pensées, il se posait moultes et moultes questions: « Que lui arrivait-il en ce moment ? », « Pourquoi avait-il autant de mal à mettre son plan à exécution en ce qui concernait Wendy Darling ? », « Quelle était cette étrange sensation de bien être qu'il éprouvait depuis cet après-midi dans la bibliothèque ? », « Était-il en train de devenir ce qu'il avait toujours détesté: un humain à part entière ? ». Des questions auxquelles il n'avait aucunes réponses, des questions que même l'alcool ne lui permettait pas de comprendre, elle qui avait toujours été la dans les moments compliquées de sa vie humaine et qui l'avait accompagnée dans tout ses doutes ! La question à laquelle il aurait aimé trouver une réponse, la question qui lui posait le plus de problème mais surtout celle qu'il ne comprenait absolument pas c'était: « Pourquoi se sentait-il aussi bien intérieurement après avoir discuté et passé l'après-midi avec sa proie du moment ? ». Il n'avait jamais eu aucunes pitiés pour ses proies, c'était la première fois qu'il ressentait ça, il se ressentait même presque redevable, quelle honte ! Était-ce là, la vraie raison pour laquelle il noyait toutes ses pensées dans l'alcool ce soir ?
C'est une voix qui vint le tirer de ses pensées, une voix qui le fit d'ailleurs légèrement sursauter, complètement pris au dépourvu par la situation. Son regard jusqu'alors posé dans le vide, sur le comptoir du bar commençait à se détourner petit à petit pour se diriger lentement dans la direction de cette voix féminine qui venait de le surprendre dans ses pensées... Comportement dangereux, très dangereux, du moins si on avait encore été dans la jungle ce qui heureusement pour la jeune femme n'était pas le cas ici. Le regard fixé sur la jeune demoiselle, il la dévisageait de fond en comble, essayant tant bien que mal de la reconnaître étant donné qu'elle semblait se souvenir de lui ! C'est drôle, il était incapable de se souvenir l'avoir déjà croisé, l'alcool lui était peut-être déjà monté au cerveau ?
Enervé d'avoir été sorti ainsi de sa réflexion intense mais également un peu vexé d'avoir été surpris et d'avoir sursauté de la sorte, il finissait par répondre sèchement, de sa voix légèrement rauque et un peu tremblotante à cause de l'alcool qu'il avait déjà ingéré: « On se connaît ? » avait-il lancé se levant tout en terminant sa bière d'une traite. « Malheureusement pour vous, je ne crois pas au destin, c'est une belle connerie ! Tout comme le fait de m'avoir interpelé de la sorte, heureusement nous ne sommes pas dans la j... » Il s'était arrêté net dans sa phrase, l'alcool avait faillit lui faire dire une énorme bêtise, une énorme bêtise qui aurait pu lui couter très chère ! Lançant un dernier regard à la jeune femme, il lui tournait alors le dos, commençant à se diriger vers la sortie. Après quelques pas, il s'était arrêté net, après tout un peu de compagnie ne pourrait pas lui faire de mal et puis après tout, il était venu ici pour se changer les idées et peut-être que cet compagnie et un peu d'alcool allait lui permettre de trouver quelques réponses à ses questions. Se retournant, petit sourire aux lèvres comme pour se faire pardonner, il retournait alors au niveau de la jeune femme dont il n'avait toujours aucune idée de l'identité. « Finalement, un peu de compagnie ça ne peut pas me faire de mal et puis peut-être que si vous m'offrez un petit verre supplémentaire je finirai par croire au destin, qui sait ? » avait-il lâché en gage d'excuse, il n'était pas très doué dans ce domaine non plus, ce n'était pas dans ses gènes que de revenir la queue entre les jambes et c'était pourtant ce qu'il venait de faire... « On s'est déjà vu ? Je m'excuse mais je n'ai aucun souvenir de notre première rencontre, peut-être pourriez-vous me rafraichir la mémoire. Enfin si vous vous en souvenez de votre côté, peut-être s'agissait-il d'une soirée trop arrosée pour tous les deux ? » Il marquait finalement un temps d'arrêt, jouant avec l'un des cadavres de bière qui trainait encore sur le comptoir, son regard fixé dessus, quelques mots vinrent terminer sa prise de parole sans grandes convictions: « Et si je devais écouter le destin, que me dirait-il ? »
Ayant reconnu un homme avec qui elle avait déjà bu par la passé, Judy l’avait interpellé afin de l'inviter à l’accompagner dans sa soirée encore une fois. Cependant, il semblait que le vieux grincheux, de son côté, ne se souvenait plus d’elle pu en conclure Judy en entendant son “on se connait ?” qu’il lui balança d’un ton déjà bien avancé dans l’alcool il semblerait. Il termina d’ailleurs au même moment sa bière d’un coup, sous le regard intrigué de Judy. La lapine l’écouta poursuivre « Malheureusement pour vous, je ne crois pas au destin, c'est une belle connerie ! Tout comme le fait de m'avoir interpellé de la sorte, heureusement nous ne sommes pas dans la j... »… pas dans la j quoi ? Intéressant. Peut-être un criminel renforcé qui venait de presque donner des informations à une policière en congé ?
Si oui, il n’était pas le criminel le plus brillant qu’il soit, mais ça, il n’y avait plus rien pour étonnant la lapine. L’homme qui s’était arrêté net dans sa lancée changea avoir un changement de cœur d’un coup alors qu’il faisait demi tour et revenait vers la rongeur, avec un sourire qui semblait presque coupable pour quelqu’un de naïf. « Finalement, un peu de compagnie ça ne peut pas me faire de mal et puis peut-être que si vous m'offrez un petit verre supplémentaire je finirai par croire au destin, qui sait ? » Judy ne put se retenir de rire, a la faible excuse de “croire au destin” pour un verre gratuit. L’homme pris place en lui demandant On s'est déjà vu ? Je m'excuse mais je n'ai aucun souvenir de notre première rencontre, peut-être pourriez-vous me rafraichir la mémoire. Enfin si vous vous en souvenez de votre côté, peut-être s'agissait-il d'une soirée trop arrosée pour tous les deux ? » puis elle le regarda jouer avec sa bière vide avant qu’il n’ajoute « Et si je devais écouter le destin, que me dirait-il ? »
« Peut-être devrais-je être celle qui reçoit le verre gratuit, pour faire oublier votre rejet précédent ? » Lui répondit tout d’abord la lapine avant d'ajouter « Nous nous sommes vues dans un autre bar, les deux déjà bien avancé sous l’effet de l'alcool, alors je ne suis pas surprise que vous m'avez oublié. »
Judy fit alors signe au barman de ramener deux bières, ayant elle-même terminé sa première. Elle regarda l’homme et répondit enfin à sa dernière question…
« Parfois, le destin fait dire qu’il faut donner une chance aux gens, même si la première impression laisse croire le contraire. » elle eu un petit sourire rieur avant d'ajouter « Comme par exemple, votre mauvaise attitude au début de cette conversation aurait pu me faire vous revirer de bord a votre retour, mais le destin me dit, pourquoi pas essayer à nouveau. » Elle regarda le fond de son verre vide avant d'ajouter « mais c’est peut-être aussi juste l’endroit d'où je viens qui qu’il ne faut jamais juger trop vite au risque de se tromper, plus que le destin… pourquoi vous ne croyez pas au destin vous ? »
L’alcool. Quelle douce boisson enivrante prête à vous faire chavirer à tout moment dans une euphorie incontrôlable ou bien à vous faire sombrer dans vos plus noirs desseins pour s’en nourrir. Une invention à laquelle Tiger avait goûté bien rapidement, peut-être trop rapidement en arrivant en ce monde. Une invention avec laquelle il avait connu tous les états : euphorie, tristesse, peur, déni ou encore violence. Une invention qui l’avait mis dans bien des états mais surtout qui lui avait fait oublier de nombreuses soirées, de bien trop nombreuses soirées. La réalité, c’était que cette invention, lui avait permis de s’évader, de s’évader de toute cette folie qui lui gangrenait la tête depuis qu’il était ici. Une folie qui n’en était pas une, c’était ainsi qu’il l’avait qualifié, pour lui il s’agissait d’une folie qui parcourait toutes les noirceurs de son âme mais il n’en était rien. Si l’on prenait le temps d’analyser la situation, si l’on prenait le temps de connaître ce nouvel homme qu’il était devenu, si l’on prenait le temps d’observer tous cela, le résultat était sans appel : Shere Khan n’était plus et il était devenu Tiger, un homme avec des peurs et des sentiments qu’il ne comprenait pas mais, qui plus est, ne maîtrisais pas. Et bien qu’il ne l’avouera sans doute jamais, du moins pas dans son état normal, tout cela lui faisait peur et l’effrayait. Cette sensation même de peur l’effrayait, c’était une preuve indécrottable de ce qu’il redoutait le plus et qu’il avait nié pendant de longues semaines, voir même de longs mois : il était à présent tout ce qu’il y avait de plus humain sur Terre, un Homme à part entière.
La soirée que la jeune inconnue dépeignait devait justement faire référence à l’une de ses difficiles soirées, l’une de ses soirées qui avait commencé par des pensées néfastes à l’esprit de Tiger, l’une de ses soirées qui avaient donc continuées dans un bar, l’une de ses soirées durant lesquelles il avait du descendre des kilomètres de bières sans même cligner des yeux mais également l’une de ses soirées dont il ne se souvenait plus le lendemain, aux clignements d’yeux suivants le dernier de la soirée. Black out quand tu nous tiens. C’était drôle quand il y pensait, chaque fois que cela était arrivé, il avait cherché à se ressasser le moindre souvenir afin de savoir ce qu’il s’était passé, évidemment en vain, le principe du black out me diriez-vous. Bien que cela lui permettait de s’évader et bien qu’il n’avouerait jamais ce besoin irrépressible de se débiner à la réalité, il n’appréciait guère de ne pas parvenir à conserver son flegme. Aujourd’hui, il allait peut-être pouvoir obtenir des réponses pour au moins l’une de ses soirées, au risque de découvrir des choses peu flatteuses à son sujet, des choses qu’il ne pourrait peut-être pas supporter.
« N’essayeriez-vous pas de retourner la situation à votre avantage pour obtenir ce verre gratuit ? N’êtes-vous pas celle qui est venue m’importuner pour obtenir de la compagnie ? » Ironie, il n’avait pas pu s’en empêcher. Elle avait voulu sa compagnie, il allait maintenant falloir supporter son caractère, caractère dont les traits étaient démultipliés par les quelques grammes d’alcool dans le sang qu’il avait déjà ingurgité. « Peut-être pourriez-vous me rafraîchir un peu la mémoire, que s’est-il passé lors de cette soirée ? Peut-être que ce n’est que de vous dont je ne me souviens pas ? Peut-être ne m’aviez-vous pas marqué le moins du monde ? » Tiger était déjà complètement désinhibé et il tirait à balles réelles.
Alors que la jeune femme, dont il n’avait toujours pas la moindre idée quand à la manière de la nommée terminait de parler, Tiger empoignait à pleine main l’une des bières que le barman venait de déposer devant eux, descendant une bonne partie de la pinte sans s’arrêter, la reposant bruyamment sur le comptoir avant de daigner répondre. « En effet, il ne faut parfois pas se fier aux premières apparences. Comme l’on dit souvent : l’habit ne fait pas le shaolin ou encore... » Petite pause pour avaler quelques centilitres supplémentaires de cette immonde bière qui lui paraissait pourtant à présent délicieuse. « … On ne doit pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir cassé trois pattes à un canard ! » Tiger avait bien du mal avec toutes ces expressions dont il ne comprenait la plupart du temps pas le sens, mais à ce stade, il n’était plus à une débilité près. « Pourquoi je ne crois pas au destin ? En voilà une question intéressante, si le destin existait vraiment, pourquoi m’aurait-il fait autant de mal tout au long de ma vie ? Pourquoi m’aurait-il empêché d’accomplir mon destin ? Pourquoi m'aurait-il empêché de… remporter cette victoire ? » Il ne pouvait pas aller plus loin, bien que déjà en état de se livrer, ce qui laissait présagé de sa teneur en alcool actuellement, il n’était pas encore assez saoul pour délivrer des informations compromettantes. Il regardait à présent la jeune inconnue droit dans les yeux, avant de finalement ajouter. « Vous dites que de l’endroit d’où vous venez il ne faut pas juger trop r-r-rapidement. D’où est-ce que vous venez, si je puis me permettre ? »
Terminait-il par dire avant d’empoigner de nouveau sa pinte pour la terminer d’une traîte. En la reposant, tout en levant la main il s’exclamait directement auprès du barman : « Deux nouvelles bières pour moi et mon amie… euh… comment tu t’appelles déjà ? » Ridicule, le roi de la jungle était déjà bien loin.
L’homme lui répondu alors ;« N’essayeriez-vous pas de retourner la situation à votre avantage pour obtenir ce verre gratuit ? N’êtes-vous pas celle qui est venue m’importuner pour obtenir de la compagnie ? » Ce qui fit rire Judy qui avait déjà quelque verre de consommé et donc plus porter à rire que lorsqu’elle était sobre. .
« Bien sûr, qu’elle genre de partenaire de soirée j’étais, si je ne jouais pas moi aussi le jeu du profiteur ?»
Il lui demanda alors: « Peut-être pourriez-vous me rafraîchir un peu la mémoire, que s’est-il passé lors de cette soirée ? Peut-être que ce n’est que de vous dont je ne me souviens pas ? Peut-être ne m’aviez-vous pas marqué le moins du monde ? » Ouep, même si la réplique était faible, Judy en acool était toujours une Judy fière et lesbienne… Il fallait savoir vivre avec, s’il voulait passer la soirée a ses côtés. L’homme, tout comme la dernière fois, était un alcoolique avec la parole méchante. Cependant, la dernière fois, sa haine était plutôt contre la personne au bar au lieu de la lapine. Elle lui répondit donc les mot suivant ;
« Peut-être bien, je n’essaie pas de marquer la mémoire des hommes en général, alors cela voudrait simplement dire que je suis doué dans ce défi personnel.» elle prit une gorgée avant d'ajouter « Il n’y a pas grand chose à dire, autre que le fait que vous aviez un grand dédain pour l'employé qui travaillait. »
Elle regarda l’homme boire d’un coup sa nouvelle bière avant qu’il n’ajoute ; « En effet, il ne faut parfois pas se fier aux premières apparences. Comme l’on dit souvent : l’habit ne fait pas le shaolin ou encore... » Ce qui fit froncer les sourcils à la lapine… car elle n’était pas vraiment certaine de comprendre ou il voulait en venir. Il ajouta donc « … On ne doit pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir cassé trois pattes à un canard ! » Ce qui n'éclaire pas plus le sens de ses paroles pour la lapine… Elle pris donc une gorgée de sa bière, en silence en hochant de la tête comme si ses paroles qu’elle entendait était rempli de sens.
« Pourquoi je ne crois pas au destin ? En voilà une question intéressante, si le destin existait vraiment, pourquoi m’aurait-il fait autant de mal tout au long de ma vie ? Pourquoi m’aurait-il empêché d’accomplir mon destin ? Pourquoi m'aurait-il empêché de… remporter cette victoire ? » Intéressant. Judy avait souffert énormément dans sa vie également, mais elle voyait cela comme des obstacles et des épreuves dons il fallait grandir pour devenir plus fort, plus accompli et en apprendre des leçons. Elle conclut que l’homme devant elle ne voyait pas les choses de la même manière. Finalement, il la regarda droit dans les yeux avant de lui demander… « Vous dites que de l’endroit d’où vous venez il ne faut pas juger trop r-r-rapidement. D’où est-ce que vous venez, si je puis me permettre ? »
« Disons que je viens d’un endroit aussi fermé d’esprit que le texas… ou on se fait apprendre qu’un certain type de personne sont tous des voleurs et des criminels, mais un de mes amis proches était en fait ainsi et il n’étais pas du tout comme on décrivait ses gens. Du coup, je crois que c'est le destin qui a fait que je l'ai rencontrer, pour m'ouvrir les yeux et provoqué... hum non.. perturbé... heu... » elle se pinca de deux doit le haut du nez entre les yeux pour aider sa mémoire... elle pris un gorgé et parvint enfin a finir son idée, faiblement « venir me détromper bref ! »
Par son discours qui faisait plus de sens que l’homme muscler, Judy fut bien heureuse de réaliser qu’elle était moins soul que lui elle pourrait probablement débattre son point plus facilement pour encore un moment, avait que l’alcool ne la rattrape ou du moins c'est ce qu'elle avait cru jusqu'à ce qu'elle arrive a la fin de son discours et qu'elle commencer a se mélanger dans les mots. Alors qu’elle parlait, l’homme vida sa bière d’un claque et en demanda deux autres au barman avant de lui demander son nom.
« Judith et toi ? »
Ouais bah elle s’était souvenu de son visage, elle n’allait pas en plus retenir tous ses informations, elle était dans un bar pas au travail.
Honteux. C'est ainsi que le plus grand prédateur de tous les temps, qui n'était plus à ce jour, allait se sentir demain matin au réveil avec ce fameux mal de crâne caractéristique de ce genre de soirée. Au réveil, avec ce mal de crâne, il allait sans doute encore tenter de se rappeler de sa soirée. De ce qu'il avait fait mais surtout, de ce qu'il avait dit. Ses actes, ne l'intéressaient pas réellement, non ! Ce qui l'intéressait, ce qui le perturbait, ce qui le rendait plus que dingue chaque fois qu'il terminait dans cet état, c'était ses dires. Car s'il y avait une chose qu'il ne pouvait pas se permettre, c'était de laisser des indices quand à sa réelle identité. Ici, le moindre faux pas pouvait être fatal. Si les paroles régissait déjà son monde lorsqu'il vivait dans la jungle, celles-ci avaient bien moins d'importance qu'ici, dans ce nouveau monde. Ici, parmi les humains, les paroles avaient bien plus de poids, elles n'avaient ici quasiment aucunes limites. Dans son monde, celui que les humains qualifie de sauvage, ce qui était des plus risibles quand on y réfléchissait, au vu de la sauvagerie des Hommes envers les autres espèces, mais encore plus risible envers cette sauvagerie caractéristiques de l'Homme, cette sauvagerie quasiment insensée qu'il avait bien du mal à comprendre: la sauvagerie qui vise à s'en prendre à sa propre espèce. Oui, dans son monde sauvage, bien que les paroles avaient un certain intérêt, elle n'en avait pas autant qu'ici. Rendre heureux, faire espérer, faire rire, faire sourire, surprendre, effrayer ou encore chagriner, là était toutes les possibilités des paroles et de leurs poids. Ici, manier à la perfection la langue et tout ce qu'il en découle était une arme, un arme verbale toute aussi puissante qu'une lame aiguisée. Et ça, Tiger l'avait bien compris, il suffisait parfois d'appuyer aux bons endroits pour prendre l'ascendant sur son interlocuteur. Et bien qu'il maniait déjà à la quasi-perfection cette arme destructrice dans sa jungle, il la maniait ici à la quasi-perfection. Il n'avait d'ailleurs pas loupé la jeune femme, pourquoi s'en priver après tout ? Manipuler, appuyer, faire mal, c'était sa spécialité. Une spécialité décuplée, une fois alcoolisé.
« Le jeu du profiteur ? Tu me vois comme un profiteur ? Un profiteur, c'est donc ainsi que tu me vois ? Un profiteur... » Répété trois fois la même chose, Tiger était déjà bien loin dans le non contrôle de ses paroles visiblement. Cette technique de répéter la même chose plusieurs fois, c'était pour le faire assimiler correctement à son cerveau. Ridicule, encore une fois. « Tu vois ça comme un jeu ? Très bien, alors jouons à un petit jeu tous les deux. Le jeu de... la vérité. Profiteur, tu dis, très bien, mais commentme vois-tu réellement ? Quel est ton ressenti et tes à priori sur moi ? »
Avait-il fini par répondre. La question n'était pas anodine. Bien qu'il n'était plus tout à fait dans son état normal, il gardait tout de même une lucidité sur certains points. Pour combien de temps, là était toute la question. Mais pour le moment, il profitait du peu de lucidité qu'il lui restait car, s'il y a bien une chose que l'alcool permettait c'était de désinhiber les personnes. La vérité ne serait jamais aussi réelle que sortant de la bouche d'une personne alcoolisée. Était-il cependant prêt à encaisser la réponse que la jeune femme allait probablement lui envoyer dans la face ? Beaucoup moins sûr. Surtout après ce qu'il lui avait envoyé tout à l'heure en pleine tronche, elle allait sûrement tenter de se venger en l'attaquant tout aussi violemment. Sa première réponse n'avait pas vraiment convaincue Tiger, une petite pique à peine perceptible, une petite pique qui l'avait fait sourire, il pensait pourtant être tombé sur quelqu'un à la répartie notable. Peut-être s'était-il trompé ? Peut-être que son sixième sens n'était plus aussi efficace qu'auparavant. « Tu n'essaies pas d'attirer l'attention des hommes ? J'ai comme l'impression qu'il y a un double sens dans ta phrase... J'ai comme l'impression que tu essaies de me faire passer un message... » Avait-il dis en se grattant le haut du crâne et venant mettre le pouce et son index au niveau de sa barbe, la grattouillant légèrement et réfléchissant à grand coup de... pas grands choses pour être honnête. Après quelques secondes, son cerveau avait fini par fait tilt, des secondes qui avaient du paraître bien longue pour notre jeune buveuse de bière. « OH ! » S'était-il exclamé avant de rajouter très rapidement: « Tu essaies plutôt d'attirer l'attention des femmes, c'est ça ? » Avait-il dit fièrement, comme s'il venait de faire la découverte du siècle. Décidément, l'alcool mettait notre roi de la jungle dans des situations bien plus que ridicules.
D'ailleurs, il n'avait même pas daigner répondre à la suite des paroles de la jeune femme. En réalité, il ne les avaient même pas entendus. Ce qui l'intéressait le plus, c'était la suite, ce qu'il attendait le plus c'était d'en savoir plus quand à l'endroit d'où venait notre acolyte du jour. Il avait pris l'habitude de demander aux gens d'où ils venaient, une habitude qui lui permettait souvent de savoir à qui il avait à faire. Une habitude qui lui permettait aussi de découvrir d'autres personnes, ou plutôt devrait-on dire d'autres personnages, issus des mondes Disney. Peut-être était-ce le cas ici encore et il n'allait pas tarder à le découvrir. Du moins, c'est ce qu'il aurait espéré. Car au final, la réponse de la jeune femme ne lui avait apporté aucunes informations concrètes. Qu'est-ce qu'il pouvait bien en avoir à faire de son ami ? Ce n'était pas la question qu'il lui avait posé, la vie de la jeune femme et ce qu'elle lui avait apporté, il n'en avait pas grand chose à faire à vrai dire. Il n'était as psychologue dans le fond. Quoi que, après quelques verres supplémentaires, il aurait très bien pu le devenir. Intrigué et curieux d'en savoir plus, car il n'avait pas obtenu la réponse qu'il souhaitait, il ajouta tout de même: « C'est bien beau tout ça, ce n'est pas que je n'en ai rien à faire de tout ces détails hein mais, à part savoir que tu viens d'un endroit "aussi étriqué que le Texas" je ne sais toujours pas d'où tu viens réellement... Du coup, je te reposes la question, d'où viens-tu ? » Pas de pincettes, pas le temps pour ces conneries. Son regard s'était alors posé sur elle, et, il sentait tout de même qu'elle ne serait peut-être pas d'humeur à accepter sa rudesse toute la soirée. D'une vois légèrement plus mielleuse mais toute aussi fausse que la poitrine de la jeune femme de la table d’à côté, il venait rajouter ces quelques mots: « Mais du coup, qu'est devenu cet ami qui a provoqué, perturbé ou que dis-je détrompé tes idées ? » Tromper pour mieux charmer, habile le tigre.
C'est finalement en empoignant la bière que le barman venait de déposer devant lui et en entamant son ingestion qu'il déclina son identité à son tour: « Tiger, moi c'est Tiger. Comment as-tu pu oublier mon prénom ? Je suis inoubliable. » Tapant du point sur la table il beuglait, pour terminer, en direction du barman une nouvelle fois. « Une bière pour mon amie Judith et moi ! » Il avait semble t-il déjà oublié qu'il en avait une dans la main qui venait de lui être servi. La soirée ne faisait semble t-il que commencer...
Manifestement, son partenaire de soirée était vraiment en alcool. Elle l'écouta donc lui demander si elle le voyait comme un profiteur, répétant le même mot encore et encore. Finalement, ensuite la conversation tourna sur le fait de ne pas sauter aux conclusion trop rapidement sur les gens et Judy lui fit même un joli coming out peu discret. Ce a quoi il lui demanda, pour confirmer, qu'elle préférais les femmes, ce a quoi elle répondit d'un simple hochement affirmatif de la tête avec un rire honnête, en sirotant sa bière. Elle pu profiter du fait qu'il était en alcool et se répétait énormément pour éviter de répondre a certaines questions. Elle trouvait l'homme plutôt bonne compagnie, pour changer les idées, il les changeait ! Finalement, il lui demanda d'où elle venait, la regardant directement dans les yeux et lui demanda qui était son ami et ce qu'il était devenu...
Avant de boire encore une bière d'un coup, l'homme lui répondi « Tiger, moi c'est Tiger. Comment as-tu pu oublier mon prénom ? Je suis inoubliable. » Puis, il tapa sur le comptoir en lançant « Une bière pour mon amie Judith et moi ! » Judith se dépecha donc a boire sa première avant que la deuxième arrive. Extraordinaire qu'ils étaient désormais au stade ''d'ami'' alors qu'il avait eu l'air en colère contre elle a debut de la soirée... Les pensées de la lapine furent rapidement couper par un bruyant "TA MÈRE SALOPE !" de quelqu'un dans le fond du bar, avant que deux mec commence a se crier des insultes par la tête, du style; "JE TE DÉCHIRE LA RATE" Judy fut même certain d'avoir entendu a un point, dans un français bien clair, plutôt que l'anglais qu'on s'attendrais a entendre a New York "TA MARINIÈRE SALOPE"... incertaine de ce que cela voulait dire, elle regarda les deux hommes au font de la pièce ce crier des insultes avec les yeux rond, bien décider a ne pas intervenir. D'une manière ou d'une autre, la sécurité venait d'arriver pour s'en mêlée et les mettre a la porte.
"Ouf... c'est la bonne humeur folle ici ce soir" dit t'elle a l'attention de Shere, décida de caller sa bière elle aussi, avant de faire signe au barman, lui demandant un verre de whisky pour elle et son "ami" de la soirée et de lui dire "Bois ça, tu va voir bien meilleur que de la bière, un breuvage d'homme fort comme toi."
Elle décida d'essayer de changer de sujet, pour ne pas avoir a lui dire qu'elle venait d'un dessin animée, elle n'avait aucun confiance en lui pour lui dévoiler une telle information, alors qu'elle venait de passer deux ans dans un sous sol a être torturé par des chasseurs. Elle lui demanda donc plutôt, comme si elle avait déjà répondu a sa question...
Le calme avant la tempête. Dans un bar, lorsque le silence se fait, cela ne laisse rien présager de bon. Si le brouhaha incessant d’un endroit aussi animé qu’un bar diminue petit à petit, c’est probablement que quelque chose se prépare. Cette soirée n’allait pas déroger à la règle, le silence de quelques secondes venait d’être brisé par des cris, des insultes et des bris de verre. Des verres venaient de voler en éclat au sol, laissant un bruit strident dans les oreilles de notre Tiger alcoolisé, car oui, l’alcool provoque des petits effets indésirables de ce genre, autre que de simplement embrumé les pensées, les paroles et les actions de celui ou celle qui se prend au jeu de sa consommation. Bientôt les cris et les insultes allaient se transformer en autre chose, des coups allaient probablement partir et la fête allait commencer. Un plaisir certain et malsain, si Tiger venait dans les bars ce n’était pas simplement dans le but de se murger, mais également d’en profiter pour mettre une ou deux salades de phalanges à des personnes toutes aussi alcoolisées que lui. Les poings serrés, il était même déjà prêt à intervenir dans cette histoire qui ne le regardait pas le moins du monde, simplement par amusement. Ce côté sauvage, c’est ce qui lui manquait le plus de la jungle. Ce côté sauvage, c’était ce qu’il aimait parfois retrouver, quitte à le provoquer par lui-même. Cependant, ce soir il n’allait pas pouvoir en profiter, il n’allait pas être en mesure d’assouvir sa sauvagerie car les deux hommes avaient finalement été séparés et jetés dehors par la sécurité de l’endroit. Déception.
« Hmmpff. Des insultes et si peu d’actions, mais où sont donc les vrais hommes ici ?Quelle déception, un peu d’amusement et de sauvagerie n’aurait pas été de refus ce soir! »
Avait-il même lâché dans sa déception la plus totale. Sa comparse de soirée n’allait sans doute pas comprendre cette réflexion, ou peut-être que si, finalement il ne savait pas grand-chose d’elle. Peut-être était-elle de celles qui aimaient la violence. Ou peut-être pas. La surprise serait en tout cas intégrale dans un cas comme dans l’autre, pour l’un et pour l’autre. En réalité, Tiger n’avait même pas réfléchit à la réaction que cela allait provoquer chez Judith, une pensée qui n’était même pas arrivée jusqu’à son pauvre cerveau qui n’était déjà plus qu’irrigué par l’alcool. Il n’avait d’ailleurs même pas remarqué que la jeune femme n’avait pas pris la peine de répondre à la plupart de ses interrogations et avait même complètement changé de sujet. C’est dire à quel point sa pathologie de débilité alcoolique était à son paroxysme.
A peine avait-il eu le temps de terminer sa bière, qu’il se retrouvait avec un verre de whisky devant le nez. Une boisson d’homme fort, selon sa partenaire de brosse. Le whisky, Tiger en gardait de bien mauvais souvenir, un alcool bien fort qu’il n’avait pas l’habitude de boire et qui le mettait parfois dans des états impossible voir même incontrôlable. « Si tu ne m’avais pas confirmé être de l’autre bord tout à l’heure, j’aurais pu finir par croire que tu essayais de me faire boire pour que je termine dans ton lit! » Avait-il dit sur le ton de l’humour avant de tremper ses lèvres très légèrement dans ce nouveau breuvage alcoolisé. Tout en posant son verre, il ajouta : « Laisse moi juste le temps de passer aux toilettes avant de continuer, la bière c’est bien bon mais ça pousse sur la lance très rapidement, si tu vois ce que je veux dire... » Il n’avait plus aucunes limites dans ses paroles qui se faisaient de plus en plus cru. Sans même laisser le temps à la jeune femme de répondre, il s’était alors dirigé vers les toilettes laissant Judith seule à table pendant quelques minutes. Tout au plus deux minutes. C’est en revenant que tout allait finalement peut-être dérapé. Complètement alcoolisé et sans être maître de ses actions ni de lui-même, Tiger se retrouvait juste derrière Judith qui ne l’avait semble t-il pas entendu revenir avec le bruit ambiant. Sans savoir ce qu’il lui passait par la tête, les dents de Tiger venaient de se retrouver sur le bras de la jeune femme, qu’il venait de mordre sans aucunes raisons apparentes… Heureusement que ce n’était plus que des dents, et non pas des crocs, car la jeune femme se serait retrouvé amputer d’un bras sans n’avoir pu rien faire.
Dans un instant de lucidité, Tiger retira rapidement ses dents du bras de la jeune femme, se grattant le haut du crâne tout en se rendant compte de ce qu’il venait de faire. Vite, il fallait trouver quelque chose à faire, quelque chose à dire pour que cela ne paraisse pas trop… bizarre ! Même s’il était déjà trop tard et que le mal était déjà fait. Ni une, ni deux, il venait alors de reprendre la parole, tentant de rester cohérent dans ses propos et d’aligner une phrase complète : « S-surtout ne le prend pas mal, c’est une manière de montrer que je t’ai acceptée, que tu fait parti de mes amis d’où je viens... » Petite pause pour chercher la suite de ses mots, tout se chamboulait dans sa tête complètement désinhibée. « Oui, parce que je viens de la jungle, je ne sais pas si je te l’ai dit mais en réalité je m’appelle Sh…Tigrou et je ne suis pas, comme qui dirait, humain à proprement parler ! » Tigrou, ou Shtigrou en langage d’alcoolique, c’était l’identité qu’il avait piqué à un autre tigre tiré d’un autre conte. Un tigre bien plus gentil et bien plus apprécié, lui permettant de se rapprocher d’autres Disney sans avoir peur de les voir fuir au premier regard. C’était d’ailleurs l’une des premières fois qu’il se livrait de la sorte, sur le fait qu’il n’était pas humain, heureusement que même sous alcool, il n’avait pas dévoilé sa véritable identité. Même s’il venait de faire sa première erreur, sans s’en rendre compte car, Tigrou lui, ne venait pas de la jungle.
Une engueulade au fond du bar avait déranger pas mal tout le monde pendant un moment, avant que ceux-ci soit jeter dehors pour leur tapage et pour la vaisselle qu'ils avaient brisés. Judy était bien contente que le calme reviennent après la tempête, alors que son partenaire de verre lui semblait avoir un opinion différent alors qu'il lui disait ; « Hmmpff. Des insultes et si peu d’actions, mais où sont donc les vrais hommes ici ?Quelle déception, un peu d’amusement et de sauvagerie n’aurait pas été de refus ce soir! » ce a quoi elle ne répondit qu'un simple...
"Well..."
Ne sachant pas quoi ajouter, n'étant pas vraiment en accord, elle se contenta de ça, en buvant son alcool. Elle décida donc de lui partager un anecdote de vie, puisqu'il semblait aimer l'action...
"Vous auriez aimer ma première journée a New-York, j'ai du me battre avec un femme nue dans un parc, pour lui faire enfiler des vêtements et ne pas traumatiser les enfants."
Judy sentie ses oreilles et ses joues rougir un peu a cette anecdote, Judy n'avait jamais été très a l'aise avec la nudité. Par chance, sa rougeur pouvait facilement passer pour l'alcool plutôt que de la timidité face aux sujet de la nudité. Bien qu'il devait effectivement avoir un par de cette rougeur qui était du a l'alcool, Judith était très petite, était une ancienne lapine et l'alcool avait tendance a frapper très rapidement... C'est donc alors qu'elle lui avait dit être gay et le tigre lui lança « Si tu ne m’avais pas confirmé être de l’autre bord tout à l’heure, j’aurais pu finir par croire que tu essayais de me faire boire pour que je termine dans ton lit! »
« Fair enough I guess... »
Puis, elle lui offrit un verre de fort, pour attaquer autre chose que le bière ce soir. Le grand gaillard lui dit ; « Laisse moi juste le temps de passer aux toilettes avant de continuer, la bière c’est bien bon mais ça pousse sur la lance très rapidement, si tu vois ce que je veux dire... » Elle hocha donc de la tête, le laissant quitter a la toilette. Alors qu'elle l'attendait, elle regarda les gens dans le bar, une soirée normal et calme, depuis que les autres avait été mis a la porte. C'est donc avec une grand douleur au bras, un sursaut et en s'écriant...
« MAIS ÇA VA PAS ?! »
Que Judy se fit mordre violement au bras. Soudainement, Judy semblait sobre. Elle n'avait plus envie de rire, la panique venait de la prendre d'un coup sec. Ce qu'elle avait en tête ? "C'EST UN CHIEN" Elle avait peur des chiens depuis le soir ou elle avait été attaquer par ses bêtes et kidnapper par des chasseurs. Immédiatement, son cerveau se dit qu'elle était en train de se faire attaquer par des chasseurs. Tous les muscles de son corps se tendres. Elle apporta rapidement son autre bras a la hauteur de sa ceinture, ou elle avait un petit poivre de Cayenne en tout temps au cas des chasseurs l'approchement, ce qui semblait être le cas ce soir.
Une fois le poivre en vrai, elle s'apprêtait a attaquer son kidnappeur, lorsqu'elle tomba de face avec... Son partenaire d'alcool bien soule ? Son cœur battait toujours en fou dans son petite corps d'humaine. Elle avait la repirations folle et la visage affoler. Il était mieux de parler bientôt, sinon il se ferait poivré et frapper au visage sans hésitation, la seule chose qui avait retarder l'attaque, était la surprise que ce soit lui son attaquant. « S-surtout ne le prend pas mal, c’est une manière de montrer que je t’ai acceptée, que tu fait parti de mes amis d’où je viens... » Cela ne calma pas vraiment la lapine paranoïaque. Dire qu'elle venait en bar pour se calmer et voilà qu'elle faisait une crise de panique malgré tout, mais en publique plutôt qu'au confort de son appartement.
Soudainement Judith se sentie regarder, elle n'aimait pas cela, elle avait envie de quitter. Sa tête tournais, elle avait les oreilles qui lui semblait en feu, elle avait l'impression d'être dans une pièce ou la température était celle du soleil, elle avait l'impression d'entendre son cœur battre dans sa tête, elle avait l'impression d'être proche de faire une chute de pression et son anxiété était presque aussi haute que le soir ou elle avait été kidnapper et torturé. Elle avait la main toujours sur son poivre de cayenne, les jointures blanches, tellement elle le tenais fort.
Elle savait que la vie continuait autour d'elle, mais elle n'entendait pas vraiment. Elle n'entendait que son cœur dans sa tête, la vision tunnel focussé sur le visage de l'homme avec elle, dons elle ne pourrait plus oublier le visage après une telle peur. Finalement, son audition revint lentement aux mots jungles... « jungle, je ne ... je m’appelle Sh…Tigrou et je ne suis pas, comme qui dirait, humain à proprement parler ! » Shtigrou... shtigrou... tigrou... Elle était toujours fixer sur l'homme, la respiration d'un lapin qui vient de se faire chassé par un renard.
Puis après un moment, les liens se font... il est un disney. C'est un Disney, pas un chasseur. Judith a quelques larmes aux yeux qui se font sentir, par le soulagement. Elle est soulager qu'ils ne soit pas un chasseur, s'il en était un, sa réaction la faisant figé sur place de peur aurait été fatal et elle aurait encore une fois été retenu dieu ne sait combien de temps dans un bâtiment désaffecté. Elle savait qu'elle était en alcool, mais pour la lapine, réaliser que la panique l'avait fait figé était un coup dure, elle qui voulait reprendre la patrouille au plus vite, venait d'avoir une preuve qu'elle n'était pas prête de quitter le travail administratif et ce n'était pas une réalisation plaisante.
Que ferait-elle, si un chasseur arrivait alors qu'elle était avec Mally et Oliver ? Elle ne serait pas capable de les protéger ? Elle était devenu une policière incompétente depuis cette évènement et laissait sa peur gérer sa vie. Autre que se présenter au bar, déjà bien en alcool pour facilement le déplacement, sans avoir envie de retrouver s'enfermer chez elle, elle ne sortait pas. Elle restait toujours dans son logement, a boire ses bières et a se morfondre sur son triste sors. Si sont corps avait fuit ses kidnappeurs, son esprit semblait toujours dans se sous sol dégoutant, elle était revenu qu'une simple carcasse vite, qui ne valait pas la peine d'avoir l'attention des gens. Elle ne méritait pas de retrouver Mally et Oliver, si elle n'était même pas capable de les protéger, tous comme elle avait échouer au chalet, alors qu'ils avaient confiance en elle.
Cette réalisation lui brisa le coeur lentement, son coeur qui était déjà bien briser dernièrement. Elle devait vite mettre ses idées sur autres chose que son incompétente et sur Mally. Elle tenta de se concentrer sur ce qu'elle venait d'entendre l'homme lui dire. C'est donc en analysant les paroles qui venait d'être dite, revenait enfin, mais lentement a la réalité. Elle rangea a nouveau son poivre de cayenne a sa ceinture, relachant enfin toute la pression dans sa main, pouvant réaliser que sa main était désormais engourdit par la tension constante qu'elle venait de vivre. Judith regarda l'homme et réalisa qu'elle ne lui avait pas répondu toute suite, elle lui dit donc d'une voie rauque et sèche, il semblait que la panique avait voler toute sa salive...
« Tigrou » elle s'humecta les lèvres et se racla la gorge avant de d'ajouter... « Comme dans Winnie l'ourson ? »
Elle attendit une confirmation, car si le peu de temps passer avec le tigre qui venait de la mordre avait pu lui faire comprendre, s'était qu'il n'y avait aucune chance qu'il soit Tigrou, le petit tigre sympathique, positif et zozotant de Winnie l'Ourson... S'il confirmait cela, elle devrait comprendre pourquoi l'homme jouait l'imposteur. La lapine pris le reste de son fort d'un coup sec, sans hésitation, voulant calmer le plus rapidement la panique qu'elle venait de vivre et la tristesse de la réalisation face a son incapacité a effectuer son travail correctement, mais aussi a pouvoir proteger ceux qu'elle aimait... Peut-être serais-ce mieux pour Mally que la lapine coupe contact complètement...
Erreur. Non, nous ne parlons pas ici de Mowgli, cette erreur de la nature, encore moins de Tarzan qui selon les légendes lointaines de la marinière, lui ressemblait trait pour trait. Non, loin de là. Nous parlons ici de la première vraie erreur de Tiger, parlons même clairement ici, de Shere Khan. De son premier vrai faux pas. De ce faux pas qui allait peut-être le mener tout droit vers sa propre perte. Ce n’était pas la première fois qu’il annonçait à quelqu’un être Tigrou, ou plutôt Sh...tigrou en langage alcoolique. Ou même en langage de Wendy, comme nous avons déjà pu le lire dans un autre de mes écrits. Il lui était en effet arrivé de se décrire comme étant ce personnage, sorti tout droit de Winnie l’ourson. Cependant, les précédentes fois, aussi peu nombreuses soient-elles, étaient quand à elles tout à fait maîtrisées et non pas guidées par sa propre bêtise. Une bêtise bercée par le doux son que l’alcool venait susurrer dans le creux de ses veines. Un doux son qui venait charmer tout son être, qui venait le duper mais qui avait surtout emporté toutes onces de bienséance et d’intelligence. Nous avions ici à faire à toute l’insolence et l’idiotie de l’être humain, dans toute sa splendeur.
Cette fois-ci, il avait dévoilé sa fausse identité sans même le vouloir. Il se présentait sous cette identité lorsqu’il en ressentait le besoin, lorsqu’il se devait de cacher sa réelle identité qui pourrait le faire passer pour un « bad guy » comme aimaient tant à le dire les personnes de ce monde. A vrai dire, c’était même un peu idiot de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Certes, sur le moment cela vous fait gagner la sympathie de vos interlocuteurs, encore plus lorsque vous êtes ce bon vieux Tigrou, un tigre sans cervelle et un peu niais. Cependant, cela en valait-il la peine ? Le risque d’être découvert et mis devant le fait accompli était au moins tout aussi important. Et comment se sortir d’une telle situation ? Comment expliquer à toutes les personnes à qui vous avez menti, que finalement vous n’êtes pas cette personne mais que vous n’êtes pas méchant pour autant ? Surtout quand tout cela était faux, la méchanceté, sans doute le trait le plus marquer de Shere Khan, avec la cruauté. C’était ainsi qu’on l’avait créé, ainsi qu’on l’avait décrit et la simple annonce de son nom provoquait des tremblements chez certains. C’est aussi pour cela qu’il avait commencé à mentir, mais aussi et surtout pour se rapprocher de Wendy. En soit, c’était à cause d’elle s’il en était là. Elle était le maux de tous ses problèmes, elle était le Mowgli de ce monde.
Tiger avait finalement été sorti de ses pensées par des bruits, plutôt insupportable à vrai dire. Des bruits de respiration intense. Une respiration intense probablement provoquée par la peur et le stress. Une réaction presque logique au vu de ce qu’il venait de se passer. La jeune femme était toute tendue, il était aisé de voir que tous les muscles de son corps étaient tendus et étaient pratiquement incapable de produire le moindre mouvement. Les yeux de Tiger avait alors glissé jusqu’à la main de Judith, qui semblait tenir quelque chose, une chose qu’elle ne parvenait cependant pas à sortir. De quoi s’agissait-il ? Tiger ne semblait pas s’en rendre compte mais il venait sans doute d’échapper à une douleur atroce pour ses yeux. Le regard de l’ancien tigre remontait alors petit à petit, pour se poser de nouveau sur le visage de sa partenaire de brosse, qui, venait de passer d’une rougeur certaines à une blancheur encore jamais atteinte. L’alcool ne permettait pas à Tiger d’être tout à fait pertinent dans ses pensées et sa réflexion mais clairement, ici, aussi alcoolisé qu’il était, il semblait tout à fait apte à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond dans cette réaction. La jeune femme avait dû subir quelques sévices dans son passé, des choses troublantes qu’elle semblait actuellement ressassée dans sa tête. Cela avait éveillé la curiosité de Tiger, qui ne manquerait pas de réagir à tout cela lorsque la situation serait plus calme.
Situation qui se calma bien plus rapidement qu’il ne pouvait le penser. Visiblement, l’annonce de sa fausse identité avait suffit à calmer la jeune femme qui reprenait peu à peu son souffle mais surtout quelques couleurs. Les yeux de son interlocutrice du soir venait de se poser de nouveau dans les siens et sa réponse se faisait finalement entendre, dans une voix tout de même quelque peu hésitante.
« Oui, Sh...Tigrou comme dans Winnie l’Ourson. Lui-même en chair et en os. Tout droit sorti de ce monde magnifique, que je pensais être le mien et qui pourtant n’était qu’invention. Invention pour enfant. Quelle tristezze ! » Avait-il répondu, en ne faisant même pas exprès de zozoter comme le personnage qu’il était censé incarner.
Visiblement, elle le croyait. Et si Tiger avait bien appris quelques choses depuis ces quelques mois, c’était que si quelqu’un le croyait et lui posait des questions de ce genre après cette annonce, c’était que cette personne était elle-même issu d’un monde Disney. Ou bien… un chasseur. Mais au vu de la réaction de la jeune femme auparavant, cela semblait tout de même peu probable. Il fallait aussi dire qu’il avait également bien noté les hésitations et les changements de sujets de Judith tout à l’heure, elle ne semblait pas vouloir parler plus que ça de l’endroit d’où elle venait. Ceci expliquait donc cela. Il fallait tenter d’en savoir plus, l’alcool allait sûrement aider à discuter plus facilement de tout cela. En terminant d’un coup sec son verre, comme pour accompagner la jeune femme il finissait par ajouter :
« Je me permets de poser la question… J’ai bien observé tes réactions de tout à l’heure, tu changeais rapidement de sujet lorsque l’on parlait de ton passé. Ne viendrais-tu pas également de l’un de ces mondes ? Ne serais-tu pas également arrivé ici, dans ce corps qui n’est pas le tien comme par magie sans même savoir pourquoi, ni comment ? Je n’ai pas encore eu la chance de croiser une personne dans la même situation que moi, s’il te plaît, dis moi que je vais pouvoir partager ce… sortilège avec quelqu’un et ne plus être seul ? »
Tout ceci n’était que mensonge évidemment, il avait déjà à minima rencontré Wendy, qui tout comme lui était issu de l’un de ces mondes. Mais ça, la jeune femme n’avait pas besoin de le savoir. Et c’était aussi une bonne occasion de ce sortir du pétrin dans lequel il s’était mis tout seul. Même s’il ne s’en souviendrait probablement plus demain, au rythme à laquelle la soirée semblait filer. C’est tout en levant le bras et en commandant une nouvelle tournée qu’il reprenait la parole :
« Laisse moi au moins t’offrir ce verre pour me faire pardonner de mon action… Et pour que nous puissions continuer à profiter de la soirée et discuter. Et peut-être aborder ce passé douloureux que tu sembles cacher, au vu de ta réaction? »
La perche était tendue, ne restait plus qu’à ce que la jeune femme l’attrape.
Bien que Judy savait très bien que son interlocuteur n’était pas celui qu’il prétendait, elle était un peu trop en alcool pour s’obstiner avec lui, elle le laissa donc prétendre qu’il était Tigrou. « Oui, Sh...Tigrou comme dans Winnie l’Ourson. Lui-même en chair et en os. Tout droit sorti de ce monde magnifique, que je pensais être le mien et qui pourtant n’était que invention. Invention pour enfant. Quelle tristezze ! » Cet homme était manifestement un bonne acteur, Judy n’était cependant pas en état de l’étudier vraiment. Elle avait bien trop bu, comme très souvent depuis son échappement des mains des chasseurs.
Elle savait tout simplement qu’elle était sceptique et ne savait pas pourquoi il prétendait être un disney, mais pas le bon… oh… peut-être qu’il était un chasseur. Alors elle devrait lui donner le moins de réponse possible peut-être ? Bonne pensée qui aurait pu la protéger, si seulement la lapine intoxiquée à l’alcool ne l’avait pas oublié aussitôt pensé. L’homme lui demanda ensuite, « Je me permets de poser la question… J’ai bien observé tes réactions de tout à l’heure, tu changeais rapidement de sujet lorsque l’on parlait de ton passé. Ne viendrais-tu pas également de l’un de ces mondes ? Ne serais-tu pas également arrivé ici, dans ce corps qui n’est pas le tien comme par magie sans même savoir pourquoi, ni comment ? Je n’ai pas encore eu la chance de croiser une personne dans la même situation que moi, s’il te plaît, dis moi que je vais pouvoir partager ce… sortilège avec quelqu’un et ne plus être seul ? »
Il faut dire que cet homme parlait énormément… Il ne savait pas qu'il ne fallait pas poser autant de questions à la suite l’une de l’autre à quelqu’un de soule ? Se souvenant qu’il lui avait demandé une question d'où elle venait, Judy répondit donc d’un ton incertain...
“Non, je viens de New-York…”Car après tout elle était de New-York… oh il avait parler de magie aussi, elle ajouta donc “mais je crois en la magie j’ai déjà eu un ami renard...”
L’homme lui dit alors, « Laisse moi au moins t’offrir ce verre pour me faire pardonner de mon action… Et pour que nous puissions continuer à profiter de la soirée et discuter. Et peut-être aborder ce passé douloureux que tu sembles cacher, au vu de ta réaction? » Judy avait bien envie d’un verre de plus, bien qu’elle sache que cela était une mauvaise idée, mais était addicte l’offre d’un verre gratuit était trop beau pour refuser…
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![A drink with an impostor [ft. Shere “Tigrou”] Giphy](https://media.giphy.com/media/mxmvguSsjmfhvNTeDK/giphy.gif)
