Ambitieux - Astucieux - Audacieux -Autoritaire -Attentif -Charismatique - Compétitif - Curieux -Déterminé -Diplomate -Distingué - Éloquent - Malin -Minutieux -Patient - Résistant - Rusé -Séduisant - Sensible - Solide - Sûr de lui -Tenace - Agressif - Arbitraire - Arrogant - Blessant - Bavard - Caractériel - Capricieux - Brute - Calculateur - Colérique - Cruel - Dominateur - Egocentrique - Egoiste - Énigmatique - Émotif - Entêté - Envieux - Froid -Insatisfait - Intolérant -Jaloux - Joueur - Lunatique - Manipulateur - Méprisant - Nerveux -Orgueilleux -Possessif - Prétentieux - Provocateur - Rancunier - Sensible - Sournois - Strict - Superficiel - Têtu- Impulsif - Franc - Impulsif - Obstiné - Perfectionniste - Sincère

Adam est le fiancé de Belle. Comprenez le bien. Digérez le bien. En tant qu'homme jaloux et possessif, vous devez savoir que la première personne qu'Adam verra aux côtés de sa Belle ne devra surtout pas être un homme. Du moins, ce sera à ses risques et périls. Ne vous avisez jamais de trop complimenter sa dame même si vous devrez lui témoigner un minimum de respect. En tant qu'homme public, Adam est absolument irréprochable, il se présente comme un homme galant, curieux, cultivé et doté d'un minimum de sagesse. En revanche, ce dont Belle est la seule à savoir c'est qu'Adam est un homme extrêmement possessif, jaloux et quelque peu violent. Il aime Belle mais n'est pas seulement son fiancé puisqu'il est également celui qui contrôle sa vie. Il reste très autoritaire et ne suppose pas qu'on le contredise.

Adam est également un prince et probablement le pire de tous. Ne vous fiez pas à l'histoire de Disney. Enfin, si mais dans ce cas, ne gardez que le début. S'il a été autrefois punit par cette vilaine sorcière, Adam n'a pas pour autant changé. Ses nobles vous le confirmeront, il se présente comme étant un prince sévère, autoritaire, impatient et impitoyable. Des émotions ? Des sentiments ? Pas que je ne sache ... Si vous cherchez une épaule sur qui pleurer nous vous remercions donc de bien vouloir passer votre chemin. Malgré ces énormes défauts, n'oublions pas qu'Adam est un prince. Et un prince, ça se respecte. Adam est loyal (à lui-même), il est patient, stratège et a soif de pouvoir. En ce qui concerne l'art de la guerre et la stratégie militaire il est probablement l'un des princes les plus appliqués dans ces domaines. Il porte également un profond respect pour les traditions royales, venez donc pas me dire qu'il n'a que des défauts. Ce n'est pas vrai. Pas entièrement du moins ....

En tant qu'ami, compagnon d'arme, sachez simplement qu'il faut toujours rester méfiant à l'égare d'Adam. Certes il peut aux premiers abords apparaître comme rassurant, charismatique mais il reste avant tout perfide et manipulateur. Comprenez bien que ce qu'il fait est avant tout dans son intérêt. Mais rien n'est si noir, voyons les points positifs ! Adam est loyal. S'il vous porte (on ne dira pas dans son cœur puisqu'il n'en a pas) mais s'il vous porte un minimum de respect vous pouvez être certain qu'il se comportera de façon digne et correcte. Par ailleurs, Adam n'a qu'une seule parole et il ne la trahit jamais. Il n'a donc rien d'un menteur comprenez le bien !

Né dans un château près de Paris durant le XVIIIe siècle, l'enfance du Prince Adam n'a pas été des plus douces. Fils unique, il apparaît très vite comme l'héritier du trône royal, acquérant ainsi très vite le rôle de prince. Son père, roi et chasseur dont l'alcool et la chasse l'intéressaient plus que la politique ne fut guère ne ceux qui restaient présents pour l'éducation de son fils unique. Noyant simplement son chagrin, la perte de sa femme, la reine, suite à la naissance de son enfant. Ce sont donc l'ensemble des domestiques du château qui formèrent la réelle famille d'Adam, une famille organisée autour d'un jeu de paraître. Chacun cherchait à avoir le prince dans ses bonnes grâces, tentant de l'influencer dès son jeune âge, continuant même de chanter ses louanges lorsqu'il fut adulte.

Lorsque son père disparut à la chasse, Adam ne chercha pas à monter sur son trône, noyant son chagrin dans une hystérie la plus totale, utilisant la compagnie de ses domestiques et de sa cour pour pallier aux manques de son existence. Car sans mère, ni père dans sa vie, l'amour lui avait bien manqué, comme une partie de son être qu'on avait omis de lui implanter à la naissance. Pourtant le Prince cherchait la reconnaissance, l'amour et s'il ne l'obtenait pas de son peuple, il l'obtint de force, de sa cour. Une cour soumise à code pur et simple de courtoisie, jouant sur l'hypocrisie et les bonnes manières pour satisfaire le prince au simple risque d'y perdre la vie. Car le Prince Adam aimait qu'on loue sa personne, que l'on s'intéresse à lui. Il aimait aussi se prendre de haut, rabaissant le village qu'il domptait avec aisance. Il n'était guère un prince humble, pourtant, il demeurait tout ce qu'il restait du domaine de Beaumont.

Un soir, alors qu'il organisait une somptueuse soirée, il reçut dans son château, une femme. Ses habits sales et déchirés présentaient déjà, pour le Prince, le reflet de son appartenance sociale. Et Adam, qui n'avait rien d'un prince courtois, humble et respectable s'en moqua très vite auprès de toute sa cour. Et tout le monde rit de la vieille femme qui implorait la pitié du Prince, cherchant l'hospitalité, un toit et de la nourriture en cette rude nuit d'hiver. Mais le Prince s'y refusa. Il fut preuve d'une telle cruauté qu'elle décida, en tant que sorcière, de condamner son manque d'humanité. Elle lança une malédiction, punissant non seulement le prince mais l'ensemble des domestiques et des membres de la cour afin que chacun prenne conscience du manque de tolérance dont ils avaient fait. Alors Adam dont le cœur demeurait noir comme celui d'une bête se transforma en une créature monstrueuse. La sorcière effaça sa présence et son existence de la mémoire du village que le château contrôlait, rendant ainsi tous les pouvoirs du roi inexistants et inutiles. Apprenant ainsi au roi, que l'on a beau tout avoir, l'absence d'humanité peut tout nous retirer.

Lorsque cet homme pénétra dans son château après dix ans de malédiction, dix ans de solitude durant lesquelles le prince ruminait encore la sentence de cette sorcière, il prit la décision de l'enfermer. On accuse souvent son manque de compassion pour justifier un tel acte mais il faut, avant de pouvoir juger, comprendre que cela faisait dix longues années que le prince n'avait pas revu un être humain. Un être réel. Car ses domestiques, comme les membres de sa cour avaient été transformés, eux-aussi, en des instruments quotidiens, animés bien sûr. Mais l'humanité même avait disparu du château et cet homme était tout ce qui s'en rapprochait. Est-ce peut-être pour cela qu'il l'enferma dans cette tour, venant observer cet homme pour y voir le reflet de ce qu'il ne pourrait jamais devenir ? Adam craignait également que l'homme, une fois libéré, raconte au peuple qu'un château se trouvait non loin et qu'une bête y rôdait. Alors il le condamna à rester chez lui.

Bien évidemment, Adam ne s'était pas un instant douté que la séquestration d'un vieux villageois conduirait sa fille à travers les bois, à travers l'inconnu. Pourtant un jour, elle arriva, frappant de ses douces mains sur la grande porte du château, pénétrant telle une intruse dans sa demeure royale. Il s'en souvient encore, l'ayant observé pénétrer dans cet immense château. Cette femme à la fine silhouette, au regard vif. Mais la dernière fois qu'une femme était entrée dans son château, Adam y avait perdu non seulement son corps mais le reste de son humanité. Alors il la fit fuir, présentant ses traits de monstres. Et lorsqu'il vit dans ses yeux le reflet de sa peur, lorsqu'il lit dans le reflet de ses orbites la monstre qu'il était devenu, il se précipita à sa recherche. Car Belle, dont il ignorait encore le nom, s'était enfuie de nuit, se livrant à la merci des loups. S'il lui sauva la vie, elle fit de même ce soir-là, posant son regard altruiste sur son corps animal, accordant sa générosité à la bête qu'il ne supportait plus d'être.

Belle rentra au château et Adam s'attacha très vite à la jeune femme. Pour des raisons toujours égoïstes. Non seulement il appréciait le regard qu'elle posait sur lui, reconnaissant simplement à travers ses yeux son existence, mais il se souvenait aussi des paroles de la sorcière. Car si son manque d'amour et de compassion l'avaient conduit ici, seul l'amour sincère pourrait l'en faire ressortir. Alors Adam pria. Pour la première fois depuis bien des années. Ce fut un travail important qu'il réalisa sur lui, il tentait d'échapper à son caractère sauvage, presque animal, offrant chaque jour des présents à Belle. Il emplissait ses yeux d'étoiles, la laissant découvrir son vaste domaine. Car il aimait lire dans ses yeux la beauté des lieux, l'admiration de l'histoire qui parcourait les couloirs du château. Il se redécouvrait à travers elle.

Il lui offrit ses livres, appréciant lui-même les vertus de la lecture. Il découvrit le passé de la jeune femme, lui apprenant l'origine du décès de sa mère et le soir-même, c'est une danse qu'il offrit à la jeune femme. Car le prince s'y était bien attaché. Il s'était reconstruit un cœur, redécouvrant ses émotions, son humanité et une partie de cet organe vital, c'était Belle qui l'avait construit. Le soir où Belle apprit que son père demeurait en danger, au village où il était retourné, il l'autorisa, le cœur noué à partir le sauver. Mais alors qu'elle partait en direction du village, le village lui venait trouver le château. Un château hanté leur avait-on dit, occupé par une bête hideuse que tous les chasseurs s'étaient mis en tête de tuer. Gaston le premier.

Adam se défendit, non comme un roi, non comme un prince ou même un homme mais simplement comme une créature qui cherche à rester en vie. Car même si le temps passé avec Belle lui avait permis de ne plus être cette affreuse créature, il ne se considérait déjà plus comme une bête. Comme un être, un entre-deux qui ne cherchait plus qu'à sauver sa vie, priant pour que l'amour qui le liait à Belle puisse enfin le libérer de cette magie. Et c'est ce qu'elle fit. Car Belle parvint à temps à rentrer au château, stoppant le fusil de Gaston dont la balle s'était déjà logée dans le ventre de la bête. Une plaie qui aurait du être mortelle. Il pensait mourir ce jour-là et il l'aurait accepté. Car Belle demeurait en bonne santé, vivante, sous ses yeux. Il se souvient de ses bras, enlacés autour de son puissant crâne et de ses cornes qui menaçaient ses douces jambes. Et le souvenir de ses paroles, de ses mots, de son amour qui s'exprimait à chacune de syllabes prononcées par ses lèvres. Et la magie qui quittait doucement son corps ...

L'enchanteresse leva le sort, libérant Adam de ce corps monstrueux, le sauvant par la même occasion de la mort. A son réveil, les domestiques aussi s'étaient libérés, comme la cour royale. Des jours plus tard, alors que le village récupérait les souvenirs du château et de leur roi, le père de Belle vint s'installer au château. Adam qui avait appris la leçon depuis ces années, l'accueillit avec toute l'hospitalité dont il parvint à faire preuve, se rassurant ainsi de la présence de Belle au château. Car il ne souhaitait plus qu'elle reparte. Pourtant un jour, elle disparut.

Les jours passèrent, laissant défiler les saisons et les années qui à ses yeux s'allongeaient. Plus les jours se succédaient et plus la bonté du Prince, qui s'apprêtait à devenir roi, disparaissait. Parce que sa bien-aimée, sa tendre et douce, celle qui avait réussi à faire taire le monstre qui vivait en lui s'en était allée. Adam ratissa l'ensemble du royaume, s'oubliant doucement dans le néant, plongeant dans l'agressivité, laissant doucement le monstre reprendre place. Sauf que cette fois-ci, il restait humain. La recherche de Belle ne cessa. Elle prit la forme d'une chasse à l'homme sauf que le Prince ne parvienne à remettre la main sur elle. Et puis un jour ...   Ses deux yeux s'ouvrirent sur un monde bien différent. Mais ça, je vous laisse le découvrir à l'écrit !