SOS Poissons

Les poissons gigotent, les poissons barbotent, Les poissons vivent dans l'eau

Se prendre en main, c’était plus facile à dire qu’à faire. Le problème, c’est que ce n’était pas qu’une habitude à modifier, c’était carrément son style de vie qui devait changer. Ian avait commencé à espacer ses soirées au bar. Il n’avait pas encore la volonté de ne plus y aller du tout, mais réussir à ne pas y aller quelques soirs par semaine, c’était quand même une victoire. Une victoire légèrement amère… N’ayant pas d’autres passe-temps, il s’était fait chier toute la soirée. Il avait finit par se coucher tôt, ne sachant pas quoi faire d’autre. Bon, il avait bu quelques bières, seul, devant la télévision. Bah quoi? Il avait tout de même bu moins que d’habitude!

S’étant couché tôt, Ian s’était aussi levé tôt. Ce qui était très perturbant comme il avait l’habitude de faire la grasse matinée. Ce qui était normal quand on se couchait à quatre heure du matin! Il était resté un moment à observer le plafond, qui avait besoin d’un coup de peinture d’ailleurs. Ils faisaient quoi les gens normaux quand ils se réveillaient avant sept heure? Ils devaient boire leur café en mangeant? C’est donc ce que l’irlandais se décida à faire. Ensuite, la plupart des gens devaient se rendre au travail? Ça par contre, il n’était pas près d’y aller! Si on tolérait qu’il arrive à toute heure du jour ou que parfois il ne donne pas de nouvelles, il n’allait certainement pas se pointer aussi tôt! Surtout pas à ce travail qui ne lui plaisait plus tant et qui soulevait tant d’interrogations depuis un certain temps.

Il décida d’aller marcher sur le bord de la Seine. Peut-être que ça lui remettrait les idées en place? Peu de chance, mais tant qu’à ne pas savoir quoi faire, autant s’occuper un peu. Il laissa ses pas le guider. Le brun ne portait pas vraiment attention à ce qui se trouvait autour de lui, jusqu’à tomber sur un type bizarre avec un bocal. L’homme peinait visiblement à l’ouvrir. Ian se demanda s’il ne devait pas lui proposer son aide, mais l’autre réussit finalement et il rejeta des poissons dans le fleuve?!

Sans mots, le chasseur était sans mots. Comme si ce n’était pas déjà assez étrange, les paroles ajoutèrent un autre niveau à cette scène particulière. Déjà, ce type pensait que les poissons pouvaient le comprendre? Ensuite, il les encourageait à rejoindre l’océan?! Un fou! Passer son chemin semblait une bonne option, mais l’alcoolique n’avait rien à faire, autant rester et voir. Quoiqu’il n’y avait plus rien à voir comme il n’y avait plus de poissons. Les pauvres, ils n’avaient pas du comprendre ce qui se passaient! Ils passaient du confort d’un aquarium aux eaux polluées de la Seine. Triste fin.

C’est alors que l’autre homme le regarda. Il avait une grosse cicatrice au visage. Ian l’observa à son tour, en silence. Ce qui rendit cette situation encore plus bizarre. Ian devait-il dire quelque chose? Il ne pouvait s’empêcher d’être intrigué par ce comportement. L’homme devant lui était-il fou? Venait-il d’une autre planète? Ou plutôt d’un autre monde? Ian épluchait mentalement les possibilités sans pouvoir mettre le doigt dessus. De toute façon, voulait-il vraiment se retrouver à travailler? Pourquoi se forcer alors que tout le monde le traitait de bon à rien? Il ne devait rien à Louis, c’était plutôt le contraire, ce dernier lui devait clairement des explications!

Le brun décida de briser ce lourd silence.

-Heum… vous savez que la baignade est interdite? Ça s’applique surement aussi aux poissons. Parce que vous savez, l’eau est super pollué. Qu’est-ce qui vous dit qu’ils veulent être libérés? Ils étaient peut-être bien dans leur aquarium à l’eau propre.

Ok. Il faisait la leçon à un inconnu au bord de la Seine. Il aurait mieux fait de se bourrer la gueule, se serait moins étrange. Comme un verre serait agréable… après tout, il est midi à quelque part dans le monde. Il se secoua mentalement, essayant de chasser ce genre de pensées. Mieux valait se concentrer sur ce type. Pourquoi ne pas évaluer s’il était dangereux?

-Je pense que vous venez de condamner ses poissons. Si ça se trouve, ce n’est pas le bon climat pour eux…

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L’histoire que cet homme racontait à Ian lui sembla plutôt familière. Ce n’était pas un film de Pixar ça? Le poisson qui a traversé l’océan et un tas de danger pour se retrouver à Sidney, en Australie? Ce n’était qu’un film pour les enfants, pas une histoire vraie! Sauf si l’homme devant lui venait de ce conte? Le chasseur devait le faire parler afin d’en apprendre plus. Une discussion lui permettrait aussi de savoir si l’homme était dangereux ou pas. Que des Disney débarquent chez les humains, okay, mais s’ils foutent la merde, faut les retirer de la circulation. Certes, le travail de Ian était de les attraper tous, sans distinction, sauf qu’il était de moins en moins d’accord avec ce principe. Pourquoi faire chier ceux qui s’adaptaient bien et ne faisaient de mal à personne?

-C’est drôle, j’ai l’impression que vous parlez d’un conte. Ce genre d’histoire n’arrive pas pour vrai. Et même si c’était le cas, comment pourriez vous le savoir, un de ces poissons vous l’a raconté?

Petite perche pour voir comment l’homme réagira. Après tout, Ian n’avait rien à perdre. Au pire, l’autre ne lui dira rien d’intéressant et il n’aura plus qu’à passer son chemin. Le chasseur restait à l’affut, après tout, il ne savait pas si l’homme devant lui était dangereux ou pas. Déjà, il ne semblait pas très brillant s’il croyait que les pauvres poissons allaient survivre. Surement un être impulsif donc? Peut-être même naïf? Restait à voir avec la suite de la conversation.

-Rien que je ne puisse dire ne vous fera changer d’avis? Vous savez, de base, je n’ai rien contre la libération d’animaux ou de poissons, seulement, je pense qu’il y a des endroits plus appropriés et sécuritaire pour le faire. Relâcher la mauvaise espèce au mauvais endroit peut entrainer sa mort ou pire, un bouleversement de l’écosystème, qui lui causera encore plus de morts.

L’irlandais ne s’y connaissait pas beaucoup dans le domaine, mais il en savait clairement plus que cet individu irresponsable. Bien vite, quelque chose attira son attention. Il fronça les sourcils en pointant les corps inertes de poissons flottant sur le dos. D’un côté, le brun était content d’avoir raison, d’un autre, il était triste pour ces pauvres créatures n’ayant rien demandé à personne.

-Finalement, l’eau polluée les a arrêtés. Je suis vraiment désolé…

Ian afficha une mine contrite. Il n’était pas le plus fervent défenseur des animaux, mais ça lui semblait si bête comme mort. Ça aurait clairement pu être évité. Tout ce qui restait à souhaiter, c’était que ces poissons n’avaient pas de maladies qui pourraient contaminer encore plus de fleuve.

-Il y a des méthodes pour les relâcher. Il faudrait vous renseigner. Parce qu’à ce rythme, vous allez en tuer plus que n’importe quel humain. Venez, on va se poser quelques instants et faire des recherches sur internet.

Ian se disait que ce genre d’interaction lui permettrait peut-être de vraiment savoir qui était cet homme et s’il était dangereux.

-Au fait, je me nomme Ian, Ian O’Connell.

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« Vous ne me croyez pas, vous pensez que c’est une histoire inventée. » Bah oui, inventée par les studios Pixar. Ian ne commenta pas. Rien ne servait d’essayer de convaincre cet homme bizarre qu’il croyait ce qu’il lui racontait. C’était le meilleur moyen pour ne pas être cru de se montrer trop insistant. Le chasseur préférait analyser. L’autre devait être un ancien poisson. Visiblement, il ne savait pas que son histoire était un conte pour enfants. Ce n’était pas à l’irlandais à lui apprendre. Peut-être qu’un jour, une âme charitable lui expliquerait ce qu’est le vrai monde? Parce qu’il ne semblait pas trop saisir qu’il y avait bien des différences entre un film et la réalité. Dans un film, on peut faire n’importe quoi sans que ça impacte vraiment l’écosystème, dans la vraie vie, il est possible de tout détruire avec seulement un petit parasite qui n’a pas à être là.

La détresse apparu sur le visage de l’homme lorsque le chasseur lui montra les poissons morts. Bien que Ian n’en avait pas grand-chose à faire  de ces créatures mortes, il se senti tout de même triste. Voir des membres de la même espèce que soit mourir aussi bêtement devait être bien difficile à encaisser pour l’ancien poisson. Ce dernier semblait trop sous le choc pour écouter ce que l’irlandais avait à dire, mais il  finit par se nommer, ce qui était un début pour avoir une conversation à peu près sensée.

Ian se demandait si Gille était juste très têtu, ou complètement niais. L’irlandais venait de lui dire quelques instants auparavant que l’eau de la Seine était pollué, donc toxique!  Il n’y avait presque aucune chance qu’ils survivent à tout ça, ils n’étaient pas dans un film!

-Gilles, vous pouvez m’écoutez un peu? Je crois que déjà, les poissons nés en captivité sont bien moins forts que les poissons libres. Ils ont besoin de plus de temps pour s’habituer. L’eau de leur aquarium est propre, contrairement à l’eau de ce fleuve. Juste pour les changer d’aquarium, ils ont besoin d’une période d’adaptation. Un simple changement rapide de température peut les tuer. Et ne parlons même pas de la chute qu’ils ont subit.

L’Irlandais ne comprenait pas comment ce qui semblait être de la simple logique échappait autant à cet homme. C’était sans doute la faute aux contes, qui enjolivaient tout. C’est mignon de croire que tout est possible à cinq ans, à quarante ça ressemble plus à de la débilité. Quoique dans le cas de Gille, ça semblait plus à une obstination malsaine. Il tenait absolument à tuer plus de poisson ou quoi? Il parlait maintenant d’aller les mener directement à l’océan. Certes, ça leur évitait de passer par un milieu inadapté, mais ça ne réglait pas tout.

-Et vous allez relâcher n’importe quoi n’importe où comme vous venez de faire et risquer de les tuer? Je commence à me questionner, êtes vous borné, stupide ou un tueur de poisson? Si vous jeter dans l’atlantique nord des poissons du pacifique sud, ils vont mourir de froid, sinon de faim parce qu’ils n’auront pas de nourriture adapté et ils seront SEULS, parce que leur espèce ne vit pas là. Ah, mais en fait ils n’auront pas toute cette souffrance à endurer, ils se feront clairement bouffer bien avant parce qu’ils n’ont jamais connu la prédation dans la sécurité de leur aquarium.

C’était beaucoup d’informations, Ian en convenait. Il commençait à s’emporter, ce qui lui rappelait pourquoi il buvait : pour garder son calme et se foutre de tout ce qui l’entourait. Il avait vraiment besoin d’un verre là, ou il risquait de balancer l’autre homme dans la Seine pour voir s’il nageait bien pour un ancien poisson. Ou il pouvait tenter de l’attraper pour redorer son image auprès des autres chasseurs? Sauf qu’il avait toujours des doutes tant qu’à ce qui arrivait aux Disney rapportés à Louis… Même s’ils étaient bizarres, ils ne méritaient pas de souffrir pour autant.

Un verre, il avait tellement besoin d’un verre…

- J’ai besoin d’un bon Whisky. Venez, je vous offre un verre, ça vous remontera le moral.

L’alcool, c’était un peu la réponse à tous les problèmes, non?

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Une fois au bar le plus près, Ian commanda deux Whisky, ne sachant pas ce que l’autre homme préférait. Au pire, s’il n’aimait pas, l’irlandais boirais son verre et tenterai de trouver autre chose. Avec l’alcool, il n’y avait pas de problèmes, que des solutions! Du moins, dans la tête de l’alcoolique. Mais bon, comme tout les dépendants, il niait que le problème était lié à sa consommation, justement. C’était tellement plus facile de croire que c’était la solution et pas l’inverse. Après tout, si on lui enlevait cela, que lui resterait-il? Ce vide inconnu lui faisait peur, il préférait continuer dans ses bonnes vieilles habitudes.

En attendant le verre tant convoité, Ian écouta Gilles lui parler le la force des poissons d’où il venait. Le chasseur sentait les remords de l’autre homme pour la mort des petites créatures qu’il avait voulu relâcher. Le brun avait un peu de la difficulté à comprendre comment quelqu’un pouvait être si triste pour des poissons. Peut-être que s’il en avait été lui-même un, il comprendrait? Ou pas, parce qu’il était bien humain et quand d’autres humains mourrait ça lui faisait généralement ni chaud, ni froid. Les gens, c’était un peu comme les poissons, il y en avait une tonne, alors pourquoi s’en faire avec ceux qu’il ne connaissait pas?

Le verre tant attendu fut déposé devant lui. C’est avec un grand plaisir qu’Ian en bu une grande gorgé, la savourant à peine. Pour la seconde, il la prit plus lentement, prenant le temps d’y gouter vraiment. Pas le meilleur whisky, pas le pire, un breuvage passable. Il se sentait un peu plus d’attaque pour poursuivre la conversation qui était bien lourde.

-Je suis certain que les poissons d’où tu viens sont plus fort et surement plus intelligents que ceux d’ici. Je pense que les poissons parisiens sont un peu bêtes et ne se rendent pas compte qu’ils sont dans un aquarium et que ce n’est pas leur milieu naturel. Je ne comprends pas cette obsession qu’ont les gens à enfermer des animaux pour les garder. C’est quoi l’intérêt de garder un être chez soi contre son gré? Si ça serait un autre humain, se serait direction la prison!

Ian avait été plutôt sincère. Il n’était pas un défenseur des droits des animaux, mais il pensait qu’il y avait beaucoup trop de gens qui ne devraient pas en avoir chez eux, souvent les mêmes qui n’auraient pas du avoir d’enfants, d’ailleurs. Il y avait des gens qui n’étaient pas doué pour s’occuper des autres et qui n’arrivaient pas à se l’avouer. Il se comptait du nombre, ce n’était pourtant pas difficile de le reconnaitre, non?  

Il termina son verre et en recommanda pour Gilles et lui sans remarquer si ce dernier avait terminé le sien ou pas. Ce n’état pas un détail d’intérêt pour le brun.

-C’est dommage pour tes poissons, certains te diraient d’oublier, mais je pense pas que ce soit la meilleure idée. Non, tu dois te servir de cette erreur pour apprendre. Tu dois mieux te renseigner à l’avenir. T’es pas un mauvais gars, tes intentions étaient bonnes, c’était juste la façon de faire qui n’était pas au point. T’es un gars intelligent, tu sauras apprendre de tes erreurs. En attendant, bois un bon coup et ça ira mieux.

Ian lui donna une tape amicale dans le dos et bu le verre qui venait d’arriver.

-Alors, tu pense quoi du whisky? Si tu préfère y’a des trucs moins fort, genre vodka jus d’orange. Ou des petits cocktails comme les femmes aiment bien.

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Comme Gilles n’appréciait pas trop, Ian décida de finir les verres qu’il avait commandés pour lui avant de s’en prendre d’autres. Une petite voix lui disait de ralentir un peu, mais l’irlandais l’ignora, comme il faisait la majorité du temps.  Il faudrait vraiment que j’aie envie de me faire du mal pour boire ça. S’il savait à quel point c‘était le cas du chasseur… du moins inconsciemment.  L’alcoolique aimait le gout, le seul problème était la quantité qu’il ingurgitait. Et surtout, la vitesse à laquelle il descendait les verres. À quelque part, il savait que ce comportement était nocif, mais les mauvaises habitudes ont la vie dure. Et penser à ce côté autodestructeur avait tendance à le pousser à boire plus, jusqu’à ce que son esprit soit assez embrouillé pour ne plus réfléchir.

Certains habitués du bar se seraient peut-être fâchés contre quelqu’un décidant de prendre de l’eau, mais pas Ian. Surtout vu la situation, il trouva particulièrement drôle qu’un ancien poisson veule seulement de l’eau. Ce qui était encore mieux, c’était le sel que Gilles y ajouta. Le brun éclata de rire.

- T’es vraiment un marrant toi! Du sel dans l’eau. Alors ça goute la mer?

Ian retrouva vite son sérieux pour écouter ce que l’autre homme avait à dire. C’est que ses demandes n’étaient pas dénuées de sens. Même qu’il avait plutôt raison. Finissant le troisième verre, le chasseur le repoussa pour prendre le quatrième.

-Je suis pas le plus grand militant, mais je crois que c’est pas fou ce que tu demande. Mais tu sais, il y a des groupes qui militent pour les droits des animaux, tu devrais peut-être en joindre un? Ils font des actions afin d’essayer de faire avancer les choses. Tu sais, ce ne sont pas tous les humains qui agissent comme de gros bâtards qui se foutent de tout. Il y a des gens qui font attention et qui tentent de changer les choses.

Nouvelle gorgée de whisky. Comme c’était bon! Par contre, il devait vraiment se calmer parce que son esprit commençait à sombrer rapidement. Et puis ce n’était pas très amusant s’il était seul à boire. Et… il était tôt pour boire. Il ne s’aidait vraiment pas. Certes, ça pourrait lui servir d’excuse pour ne pas avoir attrapé un Disney, mais ce n’était pas glorieux. Le mieux en fait était de partir, espérer ne pas avoir été vu avec Gilles. Ian se leva donc maladroitement.

-Je dois malheureusement y aller. J’ai un peu de travail à faire et si je reste ici, je vais finir saoul rapidement et rien n’avancera. Je vais te laisser mon numéro, si t’as besoin de me joindre.

L’homme attrapa une serviette en papier et nota son prénom et son numéro avant de la tendre à l’autre homme. Il lui serra ensuite la main, décidant de donner une dernière mise en garde :

-Ce fut un plaisir de te rencontrer Gilles. Ne perds pas espoir en l’humanité, garde ta combativité, mais fait juste attention afin de bien faire les choses. Les gens ne sont pas tous aussi sympa que moi et tu aurais pu avoir de gros problèmes.

Genre se retrouver enfermé, par la police ou par Louis… la seconde option étant sans doute la pire… Maintenant il était plus que temps qu’il parte avant qu’on apprenne qu’il en avait encore laissé un s’échapper. Un dernier salut avant de quitter le bar… d’un pas mal assuré. Il ferait bien d’aller manger un peu et boire quelque chose de non alcoolisé, sinon la journée allait être longue. Mais ne l’étaient-elles pas toutes?