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 :: RP Abandonnés
The start of something new (scooby gang)
Jayden Kang
Jayden Kang
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : The start of something new (scooby gang) 4ldk
I'm so good at telling lies
That came from my mother's side


ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 70
POINTS : 205
Sam 24 Déc 2022 - 0:46
the start of something new
ft. alice & robin

Il fait un peu froid sa mère, quand même.

Jayden a le pas sautillant, droite gauche, gauche droite, pour empêcher ses orteils de geler au fond de ses chaussettes. Maigre prix à payer pour une fin d'année tout argentée. C'est que la ville est belle, quand la neige du toit des immeubles se mêlent à la couleur du ciel.

La porte de l’immeuble claque dans son dos et sous ses yeux, rien de nouveau :

OUT OF ORDER annonce encore l’ascenseur.

Tant pis. 8 étages, et c’est parti.
Il suffit d’avancer, un pied après l’autre, c’est bon pour la santé. Avec sa musique pour l'accompagner, c'est presque s'il ne se retenait pas de décoller. Il a George Michael avec lui, caché dans ses écouteurs sous son bonnet. C'est encore Noël dans ses oreilles et dans sa tête.

1er.
Dans son sac, un paquet de chocolat en poudre et des marshmallow, promesse d’un super goûter à l’arrivée.

2e.
HEKTA WUZ HERE! Lui hurle un graffiti sur le mur.

3e.
Quelqu’un a laissé ses poubelles sur le palier.

4e.
À l’appel du second refrain, impossible de résister :
« Last Christmas I gave you my heart
But the very next day you gave it away
»
qu’il se met à chantonner.

5e.
« This year, to save me from tears
I'll give it to someone special
»
L'acoustique de la cage d’escalier a un charme particulier.

6e.
Et Jayden saute les marches, la tête remuant en musique, gauche droite, droite gauche, comme s’il n’avait pas plusieurs heures de ménage dans les pattes.

7e.
« A face on a lover with a fire in his heart
A man undercover, but you tore me apart
»
Quel banger.

8e.
Il arrive. « Oooh… Oh.  » Du monde. Sur son paillasson. Une femme et un homme sur son palier.

Fini de danser, Jayden ralentit.
The fuck, c’est qui ?

Il n’est pas censé recevoir de la visite aujourd’hui. Ni demain, personne ne vient jamais chez lui. Pas même ses amis.

Le petit appartement abîmé se fait temple des histoires de son passé, de tous les secrets de sa vie privée. Parce que certaines vérités seraient trop compliquées à camoufler. À commencer par l'odeur, relent d’alcool suintant des murs délavés par le temps. Il suffirait d'un regard sur sa mère pour mettre en lumière les mensonges qu'il a pu raconter à son sujet. Non, elle n’est pas caissière. Non, elle n'était pas sobre pour son dernier anniversaire. Elle n'a rien de la femme tout sourire qu'il aime tant décrire. Mais s'il n'y avait plus personne pour le croire, comment pourrait-il la faire exister, cette mère rêvée ?

Alors, non, il n’est pas censé recevoir de visite aujourd'hui. Encore moins de parfaits inconnus.

Merde. Le cœur trébuche sur un souvenir, réminiscence d’enfance. Lui sur le seuil de l’entrée, ses yeux levés vers des géants aux visages fermés. Ton père est là ? Non. Et ta mère ? Non.

Aux vieux stigmates, les vieux réflexes : « Hi! » Sourire, petit hochement de tête poli (nope, il ne les remet vraiment pas, merde alors, c’est qui ?) et hop, voilà Jayden reparti, comme s’il ne vivait pas ici.

Direction le 9e.
Ne pas se retourner. Monter le son pour prétendre ne rien entendre. Il l'a déjà fait par le passé. Les Davis du 10e lui ont toujours ouvert leur porte quand il voulait se cacher.

Non mais, quand même.

Ça fait des années qu'ils ne sont plus endettés. Pourquoi recevrait-il la visite de créanciers ? Seulement, son esprit a beau s'agiter, faire tourner les rouages de son imagination à la recherche d'une hypothèse plausible (voisins ? policiers ? membre de gangs ?), rien n'y fait. Les profils ne collent pas. Sa courte réflexion ne lui laisse entrevoir que trois options : soit ce sont des témoins de Jéhovah, soit une vieille histoire est sur le point de lui exploser au nez, soit…
Non, il n'en a que deux.

Non mais, sérieux, quand même.
Arrête tes conneries, Jayden, ne sois pas stupide, putain. On fait du porte-à-porte pour tout un tas de raisons.

Non mais, quand même, quand même.
Au pire, il n’a qu’à demander.

Marche arrière.
« Hey, guys! » Il saute trois, quatre marches sans pour autant les rejoindre complètement sur le palier. Un peu penché par-dessous la rambarde, un écouteur en moins, Jayden observe les inconnus depuis la sécurité des hauteurs de son escalier. On ne sait jamais. « Don’t waste your time, no one’s there. They’re off to Cleveland for New Year’s eve. » Chez une grand-mère imaginaire. « They won’t be back until, like, two weeks, but I can take a message, if you want. I’m their neighbor. » Sourire. C’est qu'ils ont l'air plutôt gentils. Et ses prunelles prennent enfin le temps de s’attarder vraiment. Il y a chez l’inconnue, comme un drôle d’air de déjà-vu.

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Anonymous
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Sam 4 Fév 2023 - 18:24

The start of something new

Jayden & Alice & Robin

Final quest... Or not !



Jour J. C’était ainsi qu’était mentionné cette journée sur mon agenda, papier évidemment. Entourée de rouge par de petites spirales prononcées, une dizaine de fois comme pour en souligner l’importance capitale et non négligeable.

Pourtant, il s’agissait là d’un jour comme un autre pour la quasi-totalité du commun des mortels. Oui mais par pour moi, aujourd’hui c’était la finalité de plusieurs années de recherches. Aujourd’hui, c’est un peu le jour de fête, la découverte du saint Graal. J’allais enfin toucher au but ultime de ma vie: mettre la main sur le salopard qui avait retiré le mot bonheur de ma vie, en enlevant ma femme bien-aimée sous mes yeux et qui avait mis en avant cette chose qui me hante depuis bien trop longtemps maintenant: mon impuissance à protéger les êtres qui me sont chers. Etait-ce pour cette raison que depuis la disparition de ma femme j’avais toujours fait en sorte de travailler au maximum seul ? Une question qui resterait sans réponse, comme tant d’autres avec moi…

Ce matin là, je n’avais pas vraiment pris le temps de réfléchir ou de m’apitoyer sur mon sort. Non, loin de là même, dès six-heures du matin j’avais sauté du lit de ce motel américain miteux. Miteux motel qui me rappelait ma charmante petite ferme… miteuse. Pied gauche à terre, suivi du pied droit, on allait pouvoir dire que je m’étais levé du pied gauche aujourd’hui mais qu’importe, rien ne pourrait venir ternir cette magnifique journée. Magnifique, ce n’était d’ailleurs pas ce que disait la météo, puisqu’en ouvrant les volets craquetants, tel un pivert sur son arbre, des flocons de neiges à ne plus savoir qu’en faire venait parsemer la ville de New-York. Un courant d’air avait d’ailleurs accompagné mon mouvement d’ouverture, venant me provoquer un frisson qui m’avait parcouru toute l’échine, venant terminer sa course dans un râle de bon humeur comme j’en avais l’habitude: « Bon sang, ce que je déteste le froid ! » Râle qui avait d’ailleurs probablement réveillé l’entiereté du motel, un pur bonheur pour ces douces oreilles américaines. C’était à peine si je n’étais pas réjouis de les avoir emmerdé. Ne serais-je pas en train de devenir un vieu con aigri ? C’était une question qui m’avait traversée l’esprit que le temps d’une seconde et qui s’était finalement dispersée aussi rapidement qu’un jeune puceau chez une fille de joie.

Il était maintenant temps de se mettre en route, mais avant toute chose il fallait que je passe chercher Alice dans la chambre 42. Evidemment, elle avait pris la chambre la plus éloigné possible par rapport à la mienne, quelle connasse. Mais après tout, ces qeulques centaines de mètres vont me permettre de vous expliquer qui est Alice et surtout comment nous sommes arrivés à New-York. Comme vous le savez, l’idée de retrouver ma femme saine et sauve n’a jamais quittée mon esprit ne serait-ce qu’une seconde. Alors que je cherchais de nouvelles pistes pour me rapprocher de ce but, j’étais tombé dans le journal sur un article: La folle rêveuse des contes Disney. Un titre qui m’avait accroché et qui m’avait poussé à en savoir plus. Dans cet article j’avais donc appris qu’une jeune femme nommée Alice Le May, ou encore la folle dans l’article, déclarait que les Disney étaient parmis nous et que certains venaient même à disparaître de manières impromptus. Il n’allait sans dire que j’étais d’accord avec l’idée de l’appeler la folle, il fallait être complètement fou pour parler de ça ouvertement, ou alors complètement idiot, au choix. Mais cela ne m’avait pas empêché de prendre contact avec cette jeune femme afin de lui exposer mon histoire, sans trop de détails, juste ce qu’il fallait. Avec les quelques indices que je lui avais fournis, elle avait fini par trouver une adresse, ici à New-York. C’est ainsi que je me suis retrouvé ici, à New-York et d’ailleurs à contrecoeur avec cette Alice, qui avait refusé de me partager l’informations si elle ne faisait pas parti de ce voyage. Quelle insolence. Vous savez tout sur la triste histoire qui m’a amené à New-York, tout pile à temps pour que l’on se retrouve devant la porte de chambre d’Alice: « Alice… » Et de un…  « Alice... » Et de deux…  « Alice... » Jamais deux sans trois pour cette pauvre Alice.

Je n’avais même pas pris le temps de discuter avec elle, ce qu’on appellerait ici du small talk. Je n’avais pas que ça à faire aujourd’hui pour être honnête, après avoir échangé quelques banalités nous avions pris la route, en direction de la finalité d’une quête. La quête de ma vie. Une fois devant le bâtiment, mon coeur battait la chamade, tel un marteau piqueur tapant violemment le sol, mon coeur lui tentait semble-t-il de s’échapper de mon corps. Dans un silence de plomb, j’avais pris les devants et avait poussé la lourde porte qui nous séparait des quelques étages de ce fameux appartement. Alors que je m’apprêtais à appuyer sur le bouton d’appel de l’ascenseur, un petit papier était venu attirer mon attention: “Out of order”.

« Et merde ! »

Tout ne pouvait pas être rose aujourd’hui évidemment. En regardant sur la gauche, et en cherchant le nom de la personne pour laquelle nous étions là aujourd’hui, je me rendais compte qu’il allait falloir monter huit étages à pied. Quel merdier, je lançais un regard en direction d’Alice, un regard presque noir, alors que la pauvre n’y était pour rien. La montée s’était fait en silence, un silence toujours très lourd. Seule une chose m’avait ôté un sourire, au sixème étage, un nom “Elina” avait croisé mon regard. Qui pouvait donc se faire appeler ainsi, franchement ?

Huitième étage. Finalement on se retrouvait devant l’appartement de la personne qui avait possiblement enlevé ma femme. Un nombre de sentiments et d’émotions me parcouraient. Et alors que je tapais violemment à la porte, emporté par la situation, des tas de questions me venaient à l’esprit, dont la plus importante: qu’allais-je faire en réalité ? Et s’il était déjà trop tard ?

Une seconde, deux secondes, trois secondes… Trente secondes plus tard, toujours pas de réponse. Je m’étais alors retourné vers Alice, totalement en colère. Je m’étais d’ailleurs laissé emporté par celle-ci: « Marshmallow, dans quel merdier est-ce que tu m’as envoyé ? Encore une information complètement à chier ? » Décidémment, la délicatesse ce n’était pas mon fort.

Alors que je m’énervais sur cette pauvre Alice, une voix était venu s’ajouter à la conversation. Une voix totalement inconnue, d’une personne que je n’avais même pas aperçu. Il parlait dans cette langue agaçante que je ne comprenais pas: l’anglais. Je me retournais alors de nouveau vers Alice, lui balançant de nouveau sans prendre de pincette: « Qu’est-ce qu’il baragouine l’imbécile d'amerloque ? » Car oui, je ne parlais pas très bien l’anglais, même si je comprenais et maitrisais quelques bases, ce n’était clairement pas suffisant, surtout dans une situation d’énervement. Pauvre Alice, elle ne savait pas encore dans quoi elle avait mis les pieds avec moi...

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Alice Le May
Alice Le May
Fouineuse professionnelle
Admine TL
PHOTO D'IDENTITE : The start of something new (scooby gang) 4d6666c99429570ab870e72f8416dd61
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Aucun
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans (14 mars 1996)
COTE COEUR : Coeur toujours à prendre, pour le moment.
OCCUPATION : Journaliste indépendante
LOCALISATION : Paris
COULEUR PAROLE : #f7bd54
DOUBLES COMPTES : Wendy, Phil, Quinn, Gilles & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Angèle
MON ARRIVÉE : 08/01/2022
MON VOYAGE : 96
POINTS : 170
Jeu 9 Fév 2023 - 19:40
The start of something new
Alice & Robin & Jayden
Jayden Kang. Qui aurait cru que je retrouverais ce nom un jour ? Il y avait presque dix ans qu’on ne s’était plus parlé, et pour être parfaitement honnête, qu’il était sorti de mes pensées. Fut un temps où nous étions correspondants, non, amis, nous parlions régulièrement, moi en anglais, lui en franglais, nous échangions sur tout et sur rien, sur nos vies respectives, sur l’école, sur les devoirs un peu chiants donnés par les professeurs. Mais les années avaient passé et nous avions perdu contact, comme c’était le cas pour tous mes autres camarades de classe, en vérité. J’avais supposé qu’on ne se reparlerait plus jamais. Jusqu’à ce jour où un certain Robin m’avait appelée pour me demander des informations sur un chasseur de Disney.

Robin, c’était ce vieux bourru insupportable qui frappait contre ma porte en ce moment. Une partie de moi avait bien envie de le laisser toquer comme ça sans daigner lui répondre, mais une autre partie, un peu plus raisonnable malheureusement, savait que ce n’était pas une bonne idée. De toute manière, je pouvais être professionnelle. Même si sa présence ne me plaisait pas plus que cela, je pouvais encore prendre sur moi tant que ça me permettait de mener à bien mon enquête. Et puis, l’idée de possiblement revoir Jayden (ou plutôt le rencontrer en chair et en os pour la première fois, car nous n’avions toujours échangé que par messages) était assez excitante, même si j’aurais préféré que ce soit dans d’autres circonstances. Car je ne venais pas juste pour le plaisir de voir mon ancien correspondant américain. J’étais là pour une raison précise : son père. D’après Robin, c’était un de ses chasseurs de Disneys dont j’avais tant entendu parler, et même si j’avais encore du mal à croire que le Jayden que je connaissais puisse être mêlé à cette histoire, je n’avais pas d’autre choix que de suivre cette nouvelle piste. C’était une coïncidence incroyable, mais c’était aussi ce qui pourrait nous permettre, à Robin et à moi, d’en savoir un peu plus sur ce groupe de traqueurs.

Voilà donc pourquoi je me trouvais dans ce motel New-Yorkais ce matin-là, et voilà aussi pourquoi j’acceptais finalement, non sans soupirer, d’ouvrir la porte à Robin pour partir avec lui vers l’appartement des Kang. J’étais un peu nerveuse et j’appréhendais ce qui allait s’y passer, mais ma détermination prenait le dessus, comme toujours. Cette petite escapade pouvait nous offrir des informations capitales sur les chasseurs et il était hors de question que je passe à côté de ça. J’espérais simplement que Jayden ne fasse pas lui-même partie de leur groupe. Ça me paraissait impossible, le connaissant, mais qui pouvait savoir comment il avait évolué depuis tout ce temps ? Ce n’était peut-être plus le gamin enjoué qui faisait des pirouettes dans ses vidéos en me disant qu’il était quinze ans. Mais je ne perdais pas espoir non plus ; c’était possible encore que seul le père soit impliqué dans cette histoire et qu’il n’en sache rien. Seul un affrontement direct en face-à-face me permettrait d’en avoir le cœur net.

J’entendai Robin râler quand nous arrivâmes devant l’ascenseur hors-service de l’immeuble où vivait Jayden, mais ne lui répondis rien. Ça ne servirait à rien, je ne le connaissais que depuis quelques jours seulement mais c’était déjà assez pour savoir qu’il m’enverrait bouler, et je n’avais pas vraiment envie de ça. Nous montâmes donc l’escalier en silence, il valait mieux ça que de se disputer tout du long, jusqu’à la porte de l’appartement des Kang. J’étais sûre de ne pas me tromper : j’avais vu le nom au rez-de-chaussée, accompagné du numéro de porte devant laquelle nous nous trouvions. Porte que Robin s’était mis à tabasser sans demi-mesure. Pas de réponse. J’étais un peu déçue, mais en tant que personne avec un minimum de bon sens, je supposais simplement que personne n’était là actuellement pour une raison ou une autre. Ce n’était pas le cas de Robin, visiblement, parce qu’il s’énerva contre moi en me traitant de marshmallow et en me demandant si je ne lui avait pas donné une info à chier. Mais vraiment, il allait devoir se calmer, ce gros relou.

« Mais oui, bien sûr, parce que je suis censée connaître leur emploi du temps par cœur et savoir quand venir à leur porte exactement au moment où ils sont disponibles et prêts à nous recevoir ? C’est ici, je le sais. J’ai vu leur nom en bas. Je ne suis pas complètement débile, merci bien. Ils sont peut-être partis faire des courses, qu’est-ce que j’en sais ? »

Cela dit, ça m’inquiétait un peu aussi, parce que je n’avais pas spécialement envie de rester toute la journée devant la porte. En même temps, je n’étais pas non plus prête à rebrousser chemin tout de suite, surtout après les huit étages que nous venions de nous taper. À ce même moment, j’entendis une voix derrière nous saluer, mais je n’eus pas le temps d’observer qui c’était que déjà la personne montait au neuvième étage. Fausse alerte. Ou pas, car quelques secondes après, je la vis revenir jusqu’au palier du huitième pour nous avertir que les habitants que nous attendions étaient partis en vacances. Ça aurait bien pu être convaincant, si je n’avais pas reconnu immédiatement le visage du jeune homme qui nous parlait.

Il avait bien grandi depuis la dernière photo que j’avais pu voir de lui, mais ses traits étaient toujours bien reconnaissables. C’était bien Jayden, aucun doute la-dessus. Alors pourquoi essayait-il de nous faire croire qu’il n’habitait pas ici ? Je ne m’étais pas trompée de porte, j’en étais certaine, les seuls Kang de l’immeuble se trouvaient au huitième étage comme c’était bien affiché sur la plaque du rez-de-chaussée. Donc soit il me mentait… soit il me mentait, en fait, je ne voyais pas d’autre explication. Or ne mentent que ceux qui ont des choses à cacher. Sachant que son père était chasseur, ce n’était pas vraiment bon signe. Ignorant la remarque énervée - comme d’habitude - de Robin, et malgré mon trouble face à cette réaction inattendue de la part de Jayden, je répondis sur un ton que je voulais plutôt léger :

« Oh, I see. Yes, I would like to leave a message for them, could you please tell Jayden Kang that Alice Le May wants to talk to him? Oh, and also, that she is not completely stupid and that she can definitely recognize him even after all these years? Thank you, that would be great. »

Je lui adressai un sourire malgré tout. J’étais toujours un peu suspicieuse à cause de son mensonge, et peut-être aussi un peu vexée qu’il ne m’ait pas reconnue tout de suite, mais mine de rien, ça faisait plaisir de le revoir. Alors, laissant finalement tomber le sarcasme, je rajoutai plus sincèrement :

« Hey, Jayden. It’s been a while, but it’s good to see you. »
code by exordium.


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Jayden Kang
Jayden Kang
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COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 70
POINTS : 205
Mer 15 Fév 2023 - 19:41
the start of something new
ft. alice & robin
Mensonge à peine lancé, déjà regretté. Parce que, putain, c’est risqué. C’est même une sacrée mauvaise idée. Il suffirait que ces inconnus repassent plus tard dans la semaine pour qu’il ait des problèmes. Et alors, coincé comme il est, qu’est-ce qu’il raconterait, si la vérité lui explosait au nez ?

Mais ces réflexions le rattrapent toujours après. Une fois le mensonge raconté, une fois la fuite enclenchée. Parce que Jayden ne peut jamais échapper à ses mécanismes de défenses, ceux même qu’on lui a inculqué depuis l’enfance. If your dad asks you about this, just make something up, que sa mère répétait. You better lie and not tell anyone I was home or I’ll fucking beat your ass , que son père menaçait.

Fuir ou mentir.
Mentir ou fuir.

Peut-être aurait-il dû fuir. Maudite curiosité qui l’a fait revenir. Trop tard pour reculer, alors, du haut de ses marches, Jayden attend de voir si son histoire prend.

Il ne sait pas vraiment ce qu’il espérait.

Des regards embêtés et des soupirs lourds de défaites, des merci quand même et un bref salut de la tête.

Certainement pas à du français.



Et, discrètement, son sourire perd en vitalité jusqu’à se figer. Expression enjouée cristallisée sur ses traits, portée comme un masque pour mieux dissimuler la vraie nature de ses émotions. Confusion. Incompréhension. Parce que le français à beau s’échouer et glisser sur lui sans parvenir à le toucher, y a des tons qui ne trompent pas et des syllabes assez transparentes pour passer la frontière de la langue. Imbécile, imbecile. Donc, le mec l’insulte ? What the fuck.

Non, il a sûrement mal compris.
Sûrement qu’il ne parle même pas de lui.

Jayden pose sur la jeune femme un regard mi amusé, mi perdu. C’est drôle, comme ses traits font écho à de vieux souvenirs. Est-ce qu’il l’a déjà vu ? Et lorsqu’elle commence à s’exprimer dans une langue qu’il connaît, son cœur soupire de soulagement. Le mensonge prend. « Yeah, sure I can leave a message- what. » Un battement de cils.

Le sourire tombe, emporté par les flots glacés d’une cascade de panique.

Fuck.

Ça y est, ça lui revient, il se souvient. Voilà pourquoi l’étrangère lui semblait si familière. Ça explique aussi le français, putain.

Fuck. Fuck.



Jayden n’ose plus bouger, complètement crispé, le sourire gêné, avec dans le regard, une lueur paniqué de gamin qui vient de se faire choper. Parce qu’il sait qu’elle sait qui il est. Et elle, elle sait qu’il sait qu’elle sait.



Fuck. Fuck. Fuck.



Est-ce qu’elle va crier ? Est-ce qu’elle va le frapper ? C'est ce que plein de gens aurait fait, ses proches en premier. Pour le coup, il l’aurait bien cherché, avec sa putain d’idée.

Et puis, elle lui sourit. 
Et la panique s’évanouit, remplacé par un transport d’euphorie. Alice est ici ! Quelle dinguerie ! « ALICE? NO FUCKING WAY! » Il a d’abord un léger mouvement de recul, comme balayé par le souffle violent de la réalisation. Jayden, extrême et dramatique dans la moindre de ses réactions. Et le voilà qu’il saute les marches pour la rejoindre sur le palier et l’enlacer, à peine effleuré par le fait qu’ils soient, en réalité, de parfaits étrangers. Lui, voit simplement une ancienne amie qu’il est heureux de retrouver. Comme s’ils n’avaient jamais arrêté de se parler.

Son visage tout illuminé, il se tourne vers l’homme, prêt à lui serrer la main, mais son air renfrogné a vite fait de le raviser. Sa paume tendue se transforme en petit salut. « Bonjour… monsieur… Comment ça va ? » Maigre reste de français étalé d’un coup, comme ça. « Sorry, that’s all the French I can remember. » qu’il avoue dans un petit rire.

Mais derrière ses yeux pétillants se cache un embarras grandissant. Comment expliquer le petit numéro qu’il vient de leur jouer ? Jayden est là, bloqué à la jonction de deux solutions :

S’égarer dans une histoire à dormir debout, un récit dont on ne voit plus le bout. Un long chemin sans fin, ligne serpentine sur lequel il les perdrait pour mieux leur échapper.

Désamorcer sa tentative de tromperie en y saupoudrant des miettes de vérités. Juste de quoi se faire pardonner.

Y a un nouveau mensonge prêt à éclore (sorry, I thought you guys were salesmen), mais la raison le chope par le col pour l’empêcher de s’enfoncer encore. Vite, elle le pousse vers la seconde option : « Sorry about that, it’s just that I kind of freaked out when I saw your dad banging on my door like that. Thought I was going to be beaten up or something. Like: “Woooow, why is there an angry French dude at my door and why does it look like he wants to kick my ass?” You know. » Rire. Ce ne serait pas la première fois que la violence s’invite sur le seuil de sa porte d’entrée. Ou qu’on le suit jusque chez lui pour le cogner. « Wow, I can’t believe this is real, it’s been FOREVER! » Jayden ne saurait dire à quel moment ils avaient commencé à s’oublier. C’était une de ces amitiés morte sans drames ni larmes, tout doucement, tout simplement étouffée par la vie et le temps. Personne pour la pleurer ni pour la faire exister. C’est que Jayden était trop occupé à travailler, à rire, à crier, à aimer et un peu à pleurer, à monter les bouteilles pleines, à descendre les bouteilles vides, à courir après d’autres amitiés. Trop occupé à vivre. « And oh my God, I’m so stupid, I didn’t even recognize you! I mean, I was like: “Hm, that’s weird, she looks familiar”, but I just couldn’t place your face, you know? I never thought I would see you in person, especially after, like, what, almost 10 years? That’s so cool, I mean… that’s crazy! What the fuck? »

Et dans cet enthousiasme qui le fait vibrer, Jayden oublie presque l’épisode colérique dont il vient d’être témoin. Un coup d’œil vers l’inconnu énervé vient le lui rappeler : « So how… Why… What… » Mille questions inachevées se pressent sur ses lèvres, défilé venu couvrir de confusion son visage ensoleillé. « Wait, I don’t get it. » Les sourcils se froncent davantage. « Why are you here and why was your dad about to DES-TROY my door? What’s going on? »
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