ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Sam 14 Jan 2023 - 17:37
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
Bruni était connu pour son caractère explosif lorsqu’il était en désaccord et c’est suite à une dispute violente avec les autres éléments de la forêt concernant le nouveau mur de brume qu’ils avaient installé suite à la disparition d’Elsa que la salamandre alla se coucher sur une branche, loin du peuple sur lequel il veillait de son plus grand soin. À son réveil, l’esprit se réveilla sur de la pierre glacée, une chose qui lui arrivait parfois lorsqu’il avait un sommeil un peu trop agité et il n’en fit pas un cas. Cependant, alors qu’il émergeait tranquillement de son hibernation, Bruni réalisa qu’il avait mal à la tête, ce qui ne lui était jamais arrivé ; après tout, c’est bien étrange qu'un esprit puisse avoir mal quelque part, n’est-ce pas ? Il fronça les yeux, cherchant à s’habituer au soleil inhabituellement fort pour une forêt entourée de brume et… Pardon ?! Les esprits avaient-ils retiré la brume ?! Il leur avait dit non ! Mais pourquoi avaient-ils décidé ça sans lui ?! Ils devaient tous être d’accord pour faire quelque chose et Bruni était persuadé d’avoir été suffisamment clair concernant son opinion ! Sa colère envahissant ses veines, la salamandre était prête à ordonner une réunion avec les autres éléments pour clamer son mécontentement, mais c’est en voulant aller en direction d’Ahtohallan qu’il réalisa qu’il ne se trouvait plus dans la forêt et qu’il n’était pas sur un rocher, mais bien au beau lieu de la civilisation d’Arendelle. Ils avaient osé ! Ils avaient osé retirer le mur de brume et le bannir de la forêt ! On ne bannit pas Bruni Brannsen ! pensait-il énervé alors qu’il commençait à réaliser que des passants le dévisageait.
« Seigneur, il est nu. » avait soufflé une dame qui s’était arrêtée un bref instant pour l’observer. « Encore un jeune qui boit avant l’âge. » s’était plaint un homme, l’observant d’un air réprobateur. Mais de quoi parlaient-ils ? « Il va attraper froid, non ? Il faudrait lui donner quelque chose- » avait commencé une jeune femme avant de se faire interrompre. « C’est la police qu’on doit appeler. C’est inacceptable. » « Mais ça suffit monsieur, vous voyez bien qu’il ne sait même pas où il est ! Il a peut-être passé un très mauvais réveillon ! » À ces mots, la jeune femme au bon coeur s’approcha de Bruni pour lui prendre un bras et l’aider à se lever, mais la salamandre n’ayant toujours pas eu conscience de son changement de corps paniqua lorsqu’il réalisa que ces étrangers parlaient de lui. « Me touche pas, je sais pas qui tu es ! » hurla-t-il en refusant son aide, tombant sur le dos suite à son refus trop vigoureux. « Je suis un humain, je suis un humain, je suis un humain comme eux, je suis un humain et pas une salamandre » commença-t-il soudainement à se répéter pour lui même, se recroquevillant, espérant presque de pouvoir disparaître à leurs yeux s’il continuait à les ignorer. « C’est la police qu’on doit appeler ! Vous voyez bien qu’il se drogue ! Il se croit pour une salamandre ! »
Ça parlait, ça murmurait. Bruni les entendait et malgré ses tentatives pour se calmer, l’homme qui répétait d’appeler la police envahissait son esprit, répétant qu’il était fou. « Je suis une salamandre et personne ne me dira le contraire ! » explosa l’esprit qui sentit bouillir son sang face à la colère et l’impuissance qu’il ressentait. Que devait-il faire maintenant ? Continuer de leur hurler qu’il n’était pas un humain ? Se lever et marcher comme un bipède alors qu’il n’était même pas sûr de pouvoir se servir correctement de ses nouveaux membres ? Tout se bousculait dans son esprit ; il avait envie de pleurer, d’hurler… De faire fuir les gens. Sans trop réfléchir à s’il pouvait ou non devenir la torche vivante d’autrefois, l’adolescent laissa ses émotions le submerger et c’est après quelques secondes qu’il ressenti une boule brûlante au fond de son estomac, remontant tranquillement sa gorge pour finalement sortir de sa bouche en une vulgaire petite boule de feu qui mourut presque immédiatement au contact de l’air.
Même si cette boule fut inoffensive et risible face aux véritables pouvoirs que Bruni pouvait avoir alors qu’il était encore sous sa forme animal, l’attroupement autour de lui se recula pour finalement se dissoudre, effrayée par ce qu’ils venaient de voir. Il se retrouva alors au point de départ : seul, dans l’incompréhension la plus totale, mais toutefois conscient que son corps avait changé et qu’il risquerait de devoir se battre pour retrouver sa vie d’avant. À cette pensée, le jeune homme ne put s'empêcher de se mettre à pleurer, réalisant soudainement à quel point il était devenu faible en l’espace d’une simple nuit.
( Pando )
Hadès P. Hellis
Lord of the Dead
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 994
POINTS : 1074
Lun 20 Fév 2023 - 17:56
Storms make trees take deeper roots
Un cadeau inatendu
Qu’est ce que je fais dehors le matin de Noël? Une petite balade comme il fait plutôt chaud. Est-ce que je devrais être avec ma famille, peut-être si cette fête n’était pas une insulte à mon existence! Non mais ces humains, la promesse de cadeaux et ils en oublient les vrais dieux! J’avais tout de même laissé Oliver et Perséphone faire un sapin et décorer l’appartement. Ma femme aimait bien ce qui était joli, si elle était heureuse, je l’étais aussi. Je voulais qu’elle soit bien, qu’elle se sente chez elle. Alors si elle voulait orner notre foyer de guirlande et de petites lumières pour que ses yeux brillent, qu’elle le fasse.
Donc comme nous ne fêtions pas la naissance de cet imposteur, j’étais sorti prendre l’air. Et puis j’avais cette drôle d’impression que je devais sortir. Au début, je pensais que je devais passer au bureau, puis finalement j’ai réalisé qu’il y avait peu de chance que j’ai quelque chose à y faire alors j’avais commencé à errer.
Soudainement, l’agitation de la foule a attiré mon attention. Les gens commentaient en parlant de drogue et d’appeler la police alors qu’un pauvre garçon se trouvait nu par terre! J’aurais pu passer mon chemin, comme me dictait mon instinct d’égoïste, mais je ne pouvais pas. Je m’étais moi-même réveillé nu dans ce monde. Alors ça me rappelait des souvenirs. Certes, il y avait une probabilité que ce soit autre chose, genre une mauvaise blague, mais c’était mince. Et disons que cette possibilité disparue lorsqu’il hurla qu’il était une salamandre. Les gens crurent qu’il s’agissait de drogue, mais sérieusement, qui se prenait pour une vulgaire salamandre sur un trip de drogue? Tant qu’à planer, les gens se prenaient pour des oiseaux dans ces cas là?
-Mais laissez-lui de l’air, bande de vautours. Je le connais, je m’en occupe.
Joignant le geste à la parole, je retirai mon manteau pour lui déposer sur les épaules. Je chuchotai ensuite afin que seul lui m’entendre. Avec un peu de chance, ils dégageraient en pensant que j’avais la situation sous contrôle. Et surtout, je ne voulais pas qu’ils me prennent aussi pour un fou. Ce n’est pas parce que je ne fêtais pas Noël que je voulais finir en institut!
-Écoute petit. Je crois savoir ce que tu vis, alors garde ton calme. Je vais t’aider à te lever et on va parler un peu. Évite de le t’agiter et de crier que tu es une salamandre, sinon je pourrais pas t’aider, des gens t’enfermerons car ce n’est pas bien vu ici les gens différents.
Je l’aidai à se lever. Mon manteau état assez long pour couvrir ce qu’il fallait cacher afin d’éviter d’attirer l’attention. Je l’aidai à marcher jusqu’à un banc et a s’y assoir. Je me disais qu’on serait plus discret de la sorte, plutôt qu’assis par terre. Une petite discussion et je verrais ce que je faisais de lui. Normalement je les envoyais au T & L’s Bar, mais aujourd’hui il n’y aurait soit personne pour s’occuper de cet ado, soit il y aurait trop de monde, ce qui ne serait clairement pas mieux.
-Ça va? Pas trop froid? Alors, c’est quoi ton nom? Moi c’est Hadès. Et si tu me racontais ce qui s’est passé? Ensuite, je pourrais t’expliquer quelques trucs et répondre à tes questions.
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Lun 20 Fév 2023 - 22:17
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
Mais alors qu’il pensait se retrouver abandonné à son propre sort, une voix plus forte que celles des autres se fit entendre. « Mais laissez-lui de l’air, bande de vautours. Je le connais, je m’en occupe. » Quelqu’un qu’il connaissait ? Une faible lueur d’espoir apparut dans le regard de l’esprit ; quelqu’un était là pour l’aider, quelqu’un qu’il connaissait et qui pourrait lui expliquer ce qu’il se passait, quelqu’un qui pourrait lui dire comment retrouver les Northundras… Puis, alors que les gens s’écartaient pour laisser place à l’homme qui avait parlé, Bruni fronça les sourcils : c’était qui lui ? Et alors que l’inconnu venait lui poser un manteau sur ses épaules frêles, celui-ci lui murmura à l’oreille : « Écoute petit. Je crois savoir ce que tu vis, alors garde ton calme. » Petit ? Garder son calme ? Mais comment pouvait-il le garder alors que l’homme ne semblait visiblement pas savoir qui il était ?! Non, mais ..! Est-ce qu’il avait l’air d’un enfant ?? La réponse était oui, mais ça, l’esprit ne l’avait pas encore découvert. « Je vais t’aider à te lever et on va parler un peu. Évite de t’agiter et de crier que tu es une salamandre, sinon je pourrais pas t’aider, des gens t’enfermerons car ce n’est pas bien vu ici les gens différents. » Se lever ? Et puis quoi encore ? Faire un salto arrière ? « A-Attend. Je sais pas marcher avec des jambes… » murmura-t-il à son tour alors que l’inconnu l’aidait déjà à se mettre sur celles-ci.
Finalement, marcher comme un bipède était beaucoup moins effrayant qu’il ne l’avait cru et sans doute beaucoup plus facile grâce à l’aide de l’homme qui l’aidait à garder l’équilibre jusqu’à un banc où Bruni s’écrasa, soupirant d’une délivrance lorsqu’il pu abandonner tout le poids de sur ses jambes. « Ça va? Pas trop froid? » demanda l’inconnu en s’installant à son tour sur le banc. « Ça va … » souffla l’esprit, visiblement découragé par ce qu’il vivait. « Alors, c’est quoi ton nom? Moi c’est Hadès. » enchaîna l’homme après un court silence à demi gênant. « J’ai plutôt chaud… » avoua Bruni d’un faible murmure, libérant l'une de ses épaules du vêtement. « Et si tu me racontais ce qui s’est passé? Ensuite, je pourrais t’expliquer quelques trucs et répondre à tes questions. » Si seulement il pouvait le savoir… Le jeune homme regarda un instant cet Hadès, se demandant s’il pouvait lui faire confiance, puis il soupira, comprenant qu’il n’avait pas véritablement le choix puisqu’il avait été le seul à véritablement s’intéresser à lui jusqu’ici. « Je m’appelle Bruni … Je viens de la forêt où un peuple nommé les Northundras me vénérait. » commença-t-il, sans trop savoir sur quoi enchaîner, puisqu'après tout, cet homme lui avait dit de ne pas crier sur tous les toits qu’il était une salamandre, alors, à quel point pourrait-il croire qu’il était l’esprit du feu ? « La nuit dernière, je me suis disputé avec mes amis au sujet d’un mur de brume que nous avions décidé de réinstaller pour protéger notre peuple suite à la disparition d’une des nôtres et là, je me retrouve ici… Je comprend pas … »
Comment avait-il pu aller se coucher dans une forêt protégée, puis se réveiller dans un tout autre monde dans un corps qui n’était pas le sien ? Ça n’avait aucun sens ! « Je ne suis même pas humain, comment est-ce que c’est possible que je sois comme ça ? » Ses mains glissèrent lentement dans ses cheveux bouclés qu’il serra doucement entre ses doigts alors qu’il perdit son regard sur le sol de béton un peu plus loin. « Je ne sais même pas où on est … Est-ce qu’on est près d’Arendelle ? Tu penses que c'est mes amis qui m'ont fait ça ..? » Ses amis … En étaient-ils réellement s'il venait à se questionner de la sorte à leur sujet? Peut-être pas … « Ils ont un sacré caractère quand ils s'y mettent tous ensemble … » Certes, moins fort que le sien, mais ils seraient sans doute suffisamment sournois pour faire quelque chose de la sorte. « Y'a un moyen pour que je redevienne comme avant ..? Que je retrouve mes pouvoirs ? » Cette boule de feu qu'il avait crachée tout à l'heure ..! « J'ai fais du feu tout à l'heure, je pourrais sans doute recommencer ! » S'excita-t-il, sautillant sur le siège tel l'enfant qu'il semblait être. Malheureusement, malgré sa forte motivation à faire jaillir quoique ce soit, aucune magie n’apparue, bien qu’il commençait à avoir drôlement chaud avec ce manteau qui glissait tranquillement de ses bras. « Et toi.. » commença-t-il, frottant son front brûlant du revers d’un main. « T’étais quoi avant d’être ça ? »
( Pando )
Hadès P. Hellis
Lord of the Dead
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 994
POINTS : 1074
Mer 8 Mar 2023 - 20:40
Storms make trees take deeper roots
Un cadeau inatendu
Ce gamin, bruni, avait chaud. Même qu’il tentait de se dégager du manteau. J’avais un peu peur que son attitude attire à nouveau l’attention, mais je ne dis rien, l’écoutant plutôt raconter d’où il venait. Les Northundras? Ça ne me disait rien. Bon, je ne vais pas le cacher, je ne regardais pas tous les films Disney au cas où je croiserais un des personnages. J’avais autre chose à faire de mon temps. Et puis ça me servirait à quoi quand ils changent de nom ou qu’ils s’en inventent un parce qu’il ne sont pas foutu d’être nommé dans le film? Je reteins qu’il était vénéré, peut-être était-il un dieu? Il me semblait bien jeune pour en être un, mais les dieux aussi avaient une enfance.
« Je ne suis même pas humain, comment est-ce que c’est possible que je sois comme ça ? »
-Je ne l’étais pas non plus, mais nous devenons tous humain en nous réveillant ici.
Bruni continua en demandant s’ils étaient près d’Arendelle. Parlant au passage de ses amis. Je ne commentai pas que si des amis pouvaient faire cela à un des leurs, ils n’étaient pas vraiment des amis.
-Nous sommes bien loin d’Arendelle. C’est un autre monde ici. Cette ville s’appelle New-York.
Je ne pu approfondir puisque le gamin parla de retrouver sa vrai forme. Et de pouvoirs? Il savait cracher le feu? C’était sans doute avant que je n’arrive. Il essaya sans y parvenir. En même temps, il était jeune, il ne contrôlait peut-être pas ses pouvoirs? Ou ce pouvait être la fatigue? Et puis une chose était certaine, il était bien plus difficile de faire de la magie dans ce monde. Il changea à nouveau de sujet, me questionnant.
-J’étais un dieu. Mon boulot, c’était de garder les âmes des morts. J’avais de grands pouvoirs, mais il n’en reste pas grand-chose. Ici, il n’y a presque pas de magie. Alors avec un plus grand effort, on produit moins de feu qu’avant.
Je jetai un œil autour, comme personne ne semblait nous porter attention, je fis apparaitre une flamme dans ma main, quelques instants. Je refermai rapidement le poing avant qu’un passant ne le remarque. Puis je remontai le manteau sur les épaules de la salamandre. Il ne manquerait plus que la police passe et pense que le jeune fait le trottoir ou un truc du genre.
-Reste habillé un peu, ce serait bien de pas trop attirer l’attention. Les humains ne se baladent pas nus, surtout en hiver. Sinon tu vas finir enfermé. Évite de faire du feu devant eux, parce que si des gens mal intentionnés l’apprennent, tu finiras enfermé et torturé. Je sais que c’est rude de se réveiller ici et de se faire dire tout ça, mais crois-moi, j’aurais aimé savoir tout ça quand je suis débarqué il y a plus de neuf ans.
En avril, ça ferait dix ans. Il s’en était passé des choses depuis que j’étais là. À mon arrivé, personne ne savait ce qui se passait, on a finit par en apprendre plus avec le temps et au travers de différentes péripéties plutôt désagréables. Il y avait tant de choses à dire, mais je ne pouvais pas tout déballer d’un coup, c’était juste trop. Trop d’informations, trop de changements et trop de nouveaux apprentissages.
-Ce que tu dois savoir, c’est que pour l’instant, personne n’a trouvé de moyen de rentrer chez soit. Nous sommes beaucoup dans cette situation et nous partageons les informations entre nous. Il ne faut pas en parler avec n’importe qui, parce qu’il y a des gens qui veulent nous attraper pour faire des expériences. Prends le temps de digérer ça et si tu as d’autres questions j’y répondrais.
Plus cette conversation se poursuivait et plus l’idée de ramener Bruni chez moi s’imposait. J’avais presque l’impression de voir une version plus jeune de moi. Je me voyais de moins en moins le déposer au bar et laisser quelqu’un d’autre s’occuper de lui.
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Jeu 16 Mar 2023 - 14:11
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
Visiblement, l'homme devant lui n'était pas mon plus un humain avant d'arriver dans cet étrange univers et à croire ce qu'il sous-entendait, ils n'étaient pas que deux dans cette situation ; c'était embêtant bien que légèrement soulageant par la même occasion ; peut-être que ceci expliquait la disparition d'Elsa ? Mais que dire du fait qu'Arendelle se trouvait bien loin de cet endroit ? Cela voulait dire qu'il ne pouvait même pas aller demander de l'aide à ses amis ou aux trolls pour retrouver sa forme de salamandre. « J’étais un dieu. Mon boulot, c’était de garder les âmes des morts. » Un « Trop bien » sortit d'entre les lèvres du nouvel humain, se disant que ce devait être un métier à plein temps de devoir gérer tous ces gens qui mourraient tous les jours. « J’avais de grands pouvoirs, mais il n’en reste pas grand-chose. Ici, il n’y a presque pas de magie. Alors avec un plus grand effort, on produit moins de feu qu’avant. » Moins bien … Si Hadès avait de grands pouvoirs et qu'il n'avait plus la possibilité de les utiliser comme il le souhaitait, qu'arriverait-il au seul et unique pouvoir de Bruni ? Peut être que cette boule de feu était la dernière essence de pouvoir qu'il lui restait de son ancienne vie et qu'il venait de la faire disparaître à jamais ? Cette possibilité rendit triste l'adolescent, se disant qu'il ne serait plus jamais plus le même. Les yeux vitreux, il baissa le regard et sursauta en voyant sa nouvelle rencontre faire apparaître une légère flamme dans le creux de sa main que Bruni s'empressa de toucher, cherchant à reconnecter avec ce qu'il était, mais un poing se forma, faisant disparaître le feu. L'homme semblait en faire avec une aisance déconcertante, peut-être qu'il pourrait lui apprendre ? Une lueur d'espoir apparut dans ses prunelles foncées : oui, il allait pouvoir lui montrer.
« Reste habillé un peu, ce serait bien de pas trop attirer l’attention. Les humains ne se baladent pas nus, surtout en hiver. » Mais il faisait si chaud … « Sinon tu vas finir enfermé. » Quoi ? Ils emprisonnaient les gens qui ne s’habillaient pas ? D'accord, même chez la tribu des Northundras, il était indispensable de s'habiller, mais si un enfant ne voulait pas porter de vêtements, personne ne le punissait pour autant ! Ce New York était un endroit de barbares ! Un peu agacé, le jeune homme remonta le col du manteau sur ses épaules, poussant un soupir qu’il arrêta rapidement en attendant la suite de ce que Hadès avait à lui dire. « Évite de faire du feu devant eux, parce que si des gens mal intentionnés l’apprennent, tu finiras enfermé et torturé. » Torturé ?! Mais où avait-il atterri ?! Devenu complètement imobile, Bruni l’observait, les yeux ronds, choqué à la simple idée d’être dans un tel endroit. Il ne connaissait rien de cet endroit, comment allait-il survivre sans aide ? « Je sais que c’est rude de se réveiller ici et de se faire dire tout ça, mais crois-moi, j’aurais aimé savoir tout ça quand je suis débarqué il y a plus de neuf ans. » Neuf ans … « Neuf ans ? Tu veux dire que tu es ici depuis aussi longtemps ? Qu’est-ce qui te fait rester ici ? Cet endroit à l’air complètement… fou. » Et ce mot était bien faible pour expliquer ce que Bruni ressentait à ce moment précis.
« Ce que tu dois savoir, c’est que pour l’instant, personne n’a trouvé de moyen de rentrer chez soit. Nous sommes beaucoup dans cette situation et nous partageons les informations entre nous. » Répondit-il, renforçant la crainte de la salamandre. « Beaucoup ? Tu veux dire que cet homme là, en face de nous, pourrait être dans la même situation que nous ? » questionna-t-il se demandant quel était le véritable ratio du mot ''Beaucoup''. « Il ne faut pas en parler avec n’importe qui, parce qu’il y a des gens qui veulent nous attraper pour faire des expériences. » À ces mots, Bruni leva les bras dans les airs, symbolisant l’illogisme de ce qu’on venait de lui dire. Alors, ils étaient beaucoup, mais ils ne devaient pas en parler ? Comment pouvait-il savoir qu’ils étaient beaucoup alors si personne en parlait ?! Y avait-il des soirées organisées pour eux ? Des genre de soirées pour étrangers secrets ? Et comment pouvait-on être sûr qu’ils étaient vraiment comme eux et pas simplement des menteurs très convaincants ? Et si ça se trouvait, Hadès n’en était pas véritablement un et il était l’un de ces personnes qui veulent les attraper pour les étudier ?! Le prenait-il pour une cible facile ?!
Voyant visiblement que Bruni en avait énormément dans la tête, l’homme lui proposa de prendre du temps pour digérer l’information et ajouta qu’il serait disponible en cas de besoin… Mais c’est qu’il avait tout pleins de questions à lui poser, surtout concernant ses intentions vis-à-vis de lui..! « Pourquoi je devrais avoir confiance en toi ? » commença-t-il d’un ton presque accusateur. « Qu’est-ce qui me dit que tu ne fais pas partie des méchants ? Tu me semble un peu trop informé sur la situation pour quelqu’un qui n’a aucun lien avec eux. » Un peu trop informé, un peu trop confiant, un peu trop charismatique. Et alors que l’esprit s’était légèrement éloigné de l’autre homme, celui-ci ressenti une vive douleur au ventre, comme si quelque chose était en train de le ronger de l’intérieur. Criant de surprise et de douleur, Bruni enroula ses bras autour de son ventre et se pencha vers l’avant, cherchant à calmer son inconfort. C’était son feu ? Est-ce que son feu était en train de le détruire de l’intérieur ?
Pair : C'est son feu qui le brûle de l'intérieur, c'est comme des brûlures d'estomac tkt Impair : Bruni expérimente pour la première fois la faim
( Pando )
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1544
POINTS : 915
Jeu 16 Mar 2023 - 14:11
Le membre 'Bruni Brannsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé aléatoire' : 3
Hadès P. Hellis
Lord of the Dead
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
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LOCALISATION : pas de tes oignons!
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COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 994
POINTS : 1074
Dim 7 Mai 2023 - 20:17
Storms make trees take deeper roots
Un cadeau inatendu
C’était bien la première fois que j’entendais le qualificatif de trop bien pour parler de mon ancien travail. Avais-je face à moi quelqu’un qui comprenait enfin l’importance de ce que je faisais par le passé? Les gens n’y pensent pas, mais s’il n’y avait personne aux enfers pour empêcher les âmes de sortir, les vivants seraient bien épouvantés. Un fantôme qui vient faire la causette avant le premier café, ça démarre sans doute très mal une journée. Surtout, qu’ils sont rarement contents d’être mort. Ça m’amusait parfois d’avoir ce genre de pensées, mais je savais que ça appartenait à un autre monde. Ici, les lois de la nature étaient différentes. Il n’y avait peut-être même pas de monde souterrain. Il m’arrivait parfois de me demander ce qui m’arrivera à ma mort. J’essayais de ne pas y penser car ça m’effrayait un peu.
Mieux valait que je me concentre sur Bruni plutôt que sur mes propres divagations. Plus la conversation avançait, et plus le jeune semblait agité. J’étais bien conscient de certaines contradictions dans mes propos, mais je voulais qu’il comprenne qu’il fallait être prudent. Mieux valait rater une personne comme nous que de se retrouver enfermé. Je n’aurais peut-être pas eu ce discours à mes débuts dans ce monde, mais après avoir vu de quoi Louis et ses chasseurs sont capable, je savais qu’il ne fallait pas se retrouver entre leurs mains.
L’accusation me surpris pendant quelques secondes avant d’apprécier l’intelligence de Bruni. Il avait parfaitement raison. Je pourrais être un chasseur, faire partie des méchants. Après tout dans mon ancienne vie, j’en étais un. De plus, j’étais un mercenaire maintenant, ce qui ressemblait vraiment au type de personnes que Louis engageait. Comment le rassurer sur mes intentions? Je ne le savais pas.
-Rien ne te le dit. Comme rien ne me dit que tu n’es pas toi-même dangereux. Tu pourrais bien faire semblant de ne plus avoir de pouvoir et à la première occasion me le faire regretter. Tu pourrais bien jouer le pauvre adolescent perdu afin de me piéger. C’est difficile de trouver le juste milieu entre la confiance et la prudence…
Il s’était éloigné, je n’avais rien fait pour le retenir, puisque ce serait plus que louche et aussi parce que je n’allais pas lui courir après. Je n’étais pas du genre à vouloir absolument aider les gens. Je faisais parfois un effort, mais il ne fallait pas trop m’en demander. Soudainement, je vis une expression de douleur passer sur son visage, sans parler du cri qu’il poussa. Pourquoi avait-il mal au ventre, d’un coup, comme ça? Je fronçai les sourcils en me demandant quoi faire. Il serait difficile de trouver un médecin aujourd’hui et les urgences seraient sans doute pleines. Un bruit me fit comprendre avec un certain soulagement que ce n’était sans doute rien de grave : un gargouillement. Il avait faim. C’était un des désavantage d’un corps mortel, devoir s’alimenter.
-Calme-toi. Je pense que ton nouveau corps te signale juste que tu dois manger. Laisse-moi quelques minutes, je vais aller acheter un peu de nourriture.
Comme il n’avait sans doute jamais gouté la bouffe humaine, ça ne me sembla pas nécessaire de lui demander ce qu’il aimait. Ses gouts se développeraient au fur et à mesure qu’il essayera de nouveaux mets. Et puis Ce n’était pas comme s’il y avait beaucoup de choix aujourd’hui. Il y avait un petit commerce ouvert en tout temps à deux pas. Je me disais qu’autre que de la nourriture, peut-être que je pourrais trouver autre chose pour lui. Malheureusement, il n’y avait que des chaussettes… ça lui éviterait de marcher pieds nus dans la rue. Je lui pris un sandwich, un sac de chips régulières, un muffin et une bouteille d’eau. Il devrait trouver quelque chose qui lui plairait dans le lot.
Je retournai vers Bruni le plus rapidement possible et lui présentai ce que j’avais pris :
-Il n’y avait pas beaucoup de choix et ce n’est pas la meilleure qualité, mais ça devrait te remplir l’estomac. Je t’ai aussi acheté des chaussettes, ça se met sur les pieds. Le mieux aurait été des chaussures, mais il n’y en avait pas. Ça t’évitera des blessures aux pieds en marchant.
Je lui montrais vite fait que moi-même j’en portais en levant un peu le bas de mon pantalon. Je l’aidai à ouvrir les emballages afin qu’il ne répande pas accidentellement la nourriture partout et le laissais manger. Je décidai de reprendre la conversation où nous en étions avant ses crampes.
-Je ne vais pas te forcer à me croire, ni te forcer à me suivre. Tu fais ce que tu veux. Je te propose mon aide et si tu n’en veux pas, je passerai mon chemin et retournerai auprès de ma femme. C’est toi qui décide ce que tu veux faire de ta vie. C’est ce que nous offre le monde des humains : le choix de faire et de devenir ce qu’on veut. Alors pense à ce qui t’intéresse.
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Jeu 17 Aoû 2023 - 17:02
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
« Rien ne te le dit. Comme rien ne me dit que tu n’es pas toi-même dangereux. » À ces mots, Bruni croisa ses bras, un peu offusqué par ce qu’il venait d’entendre. Il avait été complètement nu et paniqué quelques minutes plus tôt, comment pouvait-il être dangereux ? Évidemment qu’il avait la capacité de faire du feu, mais ce n’était pas comme s’il savait comment s’en servir dans ce corps de bipède ! « Tu pourrais bien faire semblant de ne plus avoir de pouvoir et à la première occasion me le faire regretter. Tu pourrais bien jouer le pauvre adolescent perdu afin de me piéger. C’est difficile de trouver le juste milieu entre la confiance et la prudence… » ajouta le dieu, comme s’il cherchait à dédramatiser ce qu’il avait dit plus tôt… Et cela fonctionna. Soupirant, Bruni fit tomber sa tête vers l’arrière et fit tomber ses bras lourdement de chaque côté de son corps. D’accord, ça serait très intelligent d’utiliser le fait d’avoir l’air d’un enfant pour attirer les gens à baisser leur garde… Mais le truc c’est qu’il ne savait même pas à quoi il avait l’air pour l’instant. Avait-il l’air si jeune que ça ?
Et c’est alors que la salamandre commença à ressentir son ventre se tordre, lui faisant complètement oublier toutes ces questions qu’il avait en tête. Cette mort n’était-elle pas un peu prématurée ? Les humains devaient vivre plus longtemps que simplement quelques minutes, non ? « Calme-toi. Je pense que ton nouveau corps te signale juste que tu dois manger. Laisse-moi quelques minutes, je vais aller acheter un peu de nourriture. » Il allait l’abandonner ?! Et s’il était véritablement en train de mourir ? « Qu’est-ce que t’en sais ? » accusa Bruni alors qu’Hadès était déjà plus loin en direction d’un commerce.
Et c’est alors que bruni se retrouva seul pendant quelques minutes. Ce n’était certes pas très long, mais tant de choses peuvent se passer en quelques minutes, d’autant plus qu’il n’avait aucun moyen pour lui de savoir depuis combien de temps l’homme était parti. Durant son attente, Bruni commença par la colère d’avoir été abandonné et d’être impuissant face à tout ce qu’il se produisait. Il n’avait nul part où vivre, il ne connaissait pas la façon de fonctionner de cette civilisation et à ce qu’il avait cru comprendre, il n’allait pas pouvoir le deviner tout seul tant certaines restrictions semblaient être démesurées. L'ennui vint ensuite, alors qu’il s’était calmé. Il se surprit à quelques reprises à regarder en direction du commerce en se demandant ce qu’il lui prenait autant de temps, puis après avoir trop réfléchi, il se demanda si Hadès n’avait pas véritablement fui. Qu’est-ce qu’il y avait derrière cette porte ? Un passage souterrain le menant chez lui ? Et s’il était véritablement un des méchants de son histoire et qu’il était parti annoncer qu’il avait trouvé un nouveau spécimen à étudier ? Une légère panique s’empara de lui, se faisant se demander ce qu’il devait faire. Partir ? Rester ? Aller dans l’immeuble pour le retrouver ? Et si c’était plus grand à l’intérieur qu’il ne se l’imaginait et qu’il se perdait ? Toutes ces possibilités venaient s'entrechoquer dans sa tête, mais l’homme sorti finalement après six longues minutes avec tout plein de choses dans les mains.
« Il n’y avait pas beaucoup de choix et ce n’est pas la meilleure qualité, mais ça devrait te remplir l’estomac. » Pas beaucoup..? Tout ça c’était pour lui et il disait que ce n’était pas beaucoup ? Si ce n’était pas du fait qu’il avait une fierté mal placée, Bruni se serait mit à pleurer tant il avait de la gratitude envers Hadès. « Je t’ai aussi acheté des chaussettes, ça se met sur les pieds. Le mieux aurait été des chaussures, mais il n’y en avait pas. Ça t’évitera des blessures aux pieds en marchant. » À ces mots, Bruni étira un bras pour prendre la paire qu’on lui proposait et chercha quelques instant comment celles-ci devaient être mise à ses pieds alors qu’elles étaient encore attaché au carton. Il arracha finalement le carton et retira les petites agrafes de plastique qui étaient restées coincées dans le coton. « T’as pas à m’expliquer comment les vêtements fonctionnent, je veillais sur un peuple d’humain avant, je sais ce que c’est des chaussettes. Elles étaient juste pas… Vraiment comme ça. » expliqua-t-il. Les hivers dans la forêt étaient rudes et les Northundras devaient porter de la laine dans leurs bottes s’ils ne voulaient pas risquer de perdre un orteil, mais il est évident que ceux qu’Hadès lui avait donné servaient à la même chose. Et c’est alors qu’il les enfilait que le dieu ouvrit les emballages de nourriture pour Bruni, certainement parce qu’il l’avait vu avoir du mal à ouvrir celui des chaussettes, mais il faut dire qu’il n’avait rien mangé et que la force lui manquait.
Hésitant, Bruni glissa ma main dans le paquet de chips et en toucha une des bouts des doigts, découvrant un texture qu’il n’avait jamais imaginé possible. C’était dur et une fine couche dorée s’était collée à sa peau. C’était normal ..? Attrapant finalement un petit morceau cassé dans le fond du sac, l’adolescent le posa sur ses lèvres pour y découvrir le goût du sel qui s’était posé sur ses doigts un peu plus tôt. Il ne savait pas trop s’il aimait ça, mais c’était intéressant de ressentir quelque chose sur sa langue. La léchant du bout de sa langue à quelques reprises, il finit par l’enfouir dans sa bouche. « hmmm… » grogna-t-il un peu, réfléchissant à s’il aimait ça ou pas. « Je sais pas trop. J’ai l’impression de manger de la roche. » Il avala. « Pas vraiment de la roche, mais c’est dur. » corrigea-t-il, se disant que la roche ne goûterait certainement pas comme ça. Finalement, il abandonna le sac de chips pour prendre le sandwich. Au touché, ce n’était pas du tout pareil et Bruni fut agréablement surpris dès la première bouchée tant les saveurs se mélangaient dans sa bouche et à quel point la douleur qu’il ressentait à son ventre diminuait peu à peu… Le seul désavantage c’est qu’il avait l’impression que le pain lui collait au fond du palais. « Je ne vais pas te forcer à me croire, ni te forcer à me suivre. Tu fais ce que tu veux. Je te propose mon aide et si tu n’en veux pas, je passerai mon chemin et retournerai auprès de ma femme. » Sa femme ? Il avait une femme ? Il ne devait pas être si méchant s’il avait une femme, non? C’était bien connu que les méchants finissaient toujours seuls et malheureux. « C’est toi qui décides de ce que tu veux faire de ta vie. C’est ce que nous offre le monde des humains : le choix de faire et de devenir ce qu’on veut. Alors pense à ce qui t’intéresse. »
Mastiquant silencieusement les dernières bouchées de son sandwich, Bruni écoutait attentivement ce que le dieu avait à lui dire et il réfléchit un moment à ce qu’il souhaitait faire dans ce monde. Évidemment, il aimerait retrouver Elsa puisqu’elle était elle aussi une esprit disparu dans son monde, mais il se doutait bien que ça n’allait pas se faire demain… Alors que devait-il faire en attendant ? Il termina son repas en avalant un peu de travers son sandwich puisqu’il chercha à lui répondre rapidement : « Tu m’as bien dit que j’étais jeune en humain.. ? J’imagine qu’ici je ne pourrais pas faire ce que je veux tout seul.. ? » Cette idée l’agaçait beaucoup, mais en même temps, même s’il avait pu, qu’aurait-il fait tout seul ? Il savait à peine mettre un pied devant l’autre. « Je sais que tu as déjà fait beaucoup pour moi. Juste me sauver de ces gens tout à l'heure c’était beaucoup et là tu m’as donné à manger. Je sais pas si j’ai le droit de te demander ça, mais … » Il hésita quelques secondes, espérant presque qu'on lui vole les mots de la bouche. « Tu pourrais m’héberger.. ? Le temps que je comprenne comment les choses fonctionnent ici ..? »
( Pando )
Hadès P. Hellis
Lord of the Dead
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 994
POINTS : 1074
Mer 30 Aoû 2023 - 16:18
Storms make trees take deeper roots
Un cadeau inatendu
Bruni avait dit quelque chose pendant que j’étais en route vers le commerce. Je ne l’avais pas entendu et j’avais l’impression que c’était le genre de chose qui n’était pas très importante. Sinon, le garçon se serait assuré d’être entendu, non? Si ça se trouvait, il ne croyait pas mon analyse de la situation. Je préférais plutôt me dépêcher à faire quelques emplettes, plus vite il mangeait, plus vite ça prouverait que j’avais raison. Je n’avais pas trop envie de rester dans la rue plus longtemps que nécessaire. Déjà, un peu de calme ferait surement du bien au jeune homme, mais il fallait le nourrir un peu question qu’il ne tourne pas de l’œil, ce qui attirerait un peu trop l’attention sur nous.
Une fois de retour, je lui donnai mes achats. J’haussais un sourcil face à son attitude. Comment je pouvais savoir moi qu’il savait comment fonctionnait les chaussettes? Il aurait bien pu ne jamais porter attention à ce genre de détails! Il semblait tout de même reconnaissant pour ce que je faisais afin de l’aider. Je le regardai avec un certain amusement découvrir les chips, qu’il compara à des roches. Certes, c’était loin d’être moue, mais il y avait des aliments bien plus durs que ça.
-Tu vas voir, il y a toutes sortes de textures et de saveurs dans les différents plats que les humains consomment. Tu développeras tes gouts en essayant différentes choses.
L’esprit sembla avoir quelques difficultés avec la fin de son sandwich, mais comme il parla, je constatai que ça allait, il n’était pas en train de s’étouffer. C’était une chance, je n’avas pas trop envie de le traumatiser avec la manœuvre de Heimlich. J’écoutai ensuite ses réflexions et ses choix.
-Tu as raison, les jeunes humains ont besoin de parents ou de tuteurs pour valider leurs choix. Certains adultes prennent même les décisions à leur place, mais ce n’est pas mon cas. Je dis ce que je pense être le mieux, mais je laisse la décision finale.
Je me tus afin qu’il poursuive. Il accordait beaucoup d’importance à l’aide que je lui avais apporté et ça me touchai qu’il le reconnaisse. Ce jeune homme semblait avoir un certain caractère, mais il était intelligent. Il pouvait apprécier la valeur de certains gestes. Il se sentait visiblement mal à l’aise de continuer, mais je n’intervins pas. Je ne voulais pas parler à sa place, ça me donnerait trop l’impression de décider pour lui. Lorsqu’il demanda à habiter avec moi, j’eus un sourire bienveillant :
-Ce ne serait pas très sympa de t’abandonner maintenant, surtout après t’avoir proposé mon aide. Tu pourras venir cher moi le temps qu’il faudra. J’utiliserai mes contacts afin de t’obtenir des papiers d’identités. Ça t’évitera des problèmes avec les autorités. Je verrais avec eux quel âge ils te donnent, mais il est clair que tu n’a pas l’air de vingt et un an, la majorité dans ce pays.
En fait, il n’avait pas l’air d’avoir dix-huit ans non plus… Il était dans l’entre deux où il pouvait décider de travailler ou d’aller à l’école. Comme il débarquait, j’avais l’impression que ni un, ni l’autre ne serait facile. Le mieux me semblait qu’il côtoie des jeunes.
-Une fois que tu seras un peu plus habitué à ton corps et à ce monde, je pense que le mieux serait qu’on t’inscrive dans une école. Nous la choisirons ensemble. Ça te permettra de fréquenter des humains ayant physiquement le même âge que toi. Et ça t’aidera à t’adapter et peut-être trouver un métier qui te plairait. Tout ça, nous auront du temps pour en reparler plus tard.
Ma priorité était de l’installer. Il prendrait la chambre d’Oliver, ce dernier ne venait plus trop dormir à New-York donc la pièce ne servait plus vraiment. Il avait cependant laissé quelques vêtements, ce serait pas mal en attendant d’aller en acheter au gout de Bruni.
-Tu te sens prêt à marcher un peu? On prendra un taxi, ces grosses boites en métal jaunes qui roulent, quand on pourra, pour raccourcir le trajet.
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Sam 7 Oct 2023 - 18:12
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
Malheureusement, Bruni avait eu raison. Dans ce monde, les jeunes humains n’avaient pas leur mot à dire sur beaucoup de choses, mais ce n’était pas particulièrement surprenant puisque dans son monde aussi, les choses se passaient plus ou moins comme ça, bien que l’âge différait. Cela dit, Hadès semblait être une bonne personne et accepta de pouvoir l’aider un peu plus longtemps. « J’utiliserai mes contacts afin de t’obtenir des papiers d’identités. » Des papiers d’identités ? Pourquoi ? Sans doute avait-il des points d’interrogation à la place des yeux, puisque l’homme lui expliqua que cela lui éviterait beaucoup de problèmes avec les autorités. Il rouspéta un peu ; comme s’il allait causer des ennuis ? « Je verrais avec eux quel âge ils te donnent, mais il est clair que tu n'as pas l’air de vingt et un an, la majorité dans ce pays. » … Bien évidemment. Sinon, ça ne serait pas drôle. Bruni soupira, faisant légèrement glisser son corps le long du banc. « Une fois que tu seras un peu plus habitué à ton corps et à ce monde, je pense que le mieux serait qu’on t’inscrive dans une école. Nous la choisirons ensemble. Ça te permettra de fréquenter des humains ayant physiquement le même âge que toi. Et ça t’aidera à t’adapter et peut-être trouver un métier qui te plairait. » Un métier..? Mais pensait-il sérieusement qu’il allait rester assez longtemps pour ça ? pensait l’adolescent en le dévisageant. « Tout ça, nous aurons du temps pour en reparler plus tard. » Il ne savait pas trop ce qu’était l’école et ne comprenait pas trop ce qu’il cherchait à lui expliquer, mais le Dieu semblait s’y connaître et il valait peut-être mieux faire comme il disait pour apprécier davantage son passage dans ce monde. « Comme tu le sens.. » S’il était véritablement un enfant, ce n’était pas comme s’il avait son mot à dire, car après tout, Hadès avait été suffisamment gentil pour lui expliquer certaines choses et même lui proposer un futur dans ce monde et Bruni était persuadé que cette gentillesse n’était pas donné à tout le monde.
« Tu te sens prêt à marcher un peu? » Euh non, pas vraiment. « On prendra un taxi, ces grosses boites en métal jaunes qui roulent, quand on pourra, pour raccourcir le trajet. » Un taxi..? D’accord, si ça pouvait l’empêcher de marcher pendant 2 heures, c’était une bonne idée. « Je vais avoir besoin d’aide... » Après tout, il n’avait fait que quelques pas jusqu’au banc où ils s’étaient installés, il ne pensait pas pouvoir faire bien plus. Se levant maladroitement, Bruni n’était pas bien loin de ressembler à un faon qui essayait d’aligner ses pattes l’une devant l’autre. Prenant l’épaule d’Hadès comme appuie, l’ancienne salamandre réussit à faire quelques pas maladroits, puis commença plutôt à se traîner les pieds puisque ayant beaucoup de mal à plier les genoux de façon naturelle, cette méthode restait la plus simple pour lui. « Oh oh oh mon petit ! Aurais-tu un souhait à exaucer cette année ? » demanda un vieil homme barbu aux habits rouges qui se tenait non loin d’eux. « Vous avez de la magie ici aussi ? » demanda la salamandre, surprise. « Tu crois que si je lui demande de retourner chez moi, il pourrait m’y expédier ? Tu pourrais surement le souhaiter toi aussi ! » Et alors qu’il finit cette phrase, Bruni réalisa qu’il y avait quelque chose qui clochait avec le barbu. N’en avait-il pas vu un autre, un peu plus tôt ? Se retournant pour vérifier cette pensée, le garçon glissa sur une plaque de glace qui l’aurait fait tomber s’il ne s’était pas cramponné un peu plus fort à Hadès. « C’est quoi ça ? Un genre de secte ? » Une chose était sûre ; Bruni avait compris qu’ils étaient des imposteurs. « Alors… Ils peuvent rien faire pour moi... » soupira-t-il déçu d’avoir eu cette faible espoir qu’il trouvait stupide désormais.
Ils marchèrent encore un peu, puis Hadès leva son bras dans les airs, hélant un taxi qui se rangea sur le côté pour les laisser monter à l’arrière. Toujours faible sur ses jambes, Bruni se contenta de se glisser sur la banquette et observa l’homme donner l’adresse au chauffeur. Le trajet débuta silencieusement et c’est après quelques minutes que le chauffeur chercha à débuter une discussion : « Alors petit, t’as pas un peu froid qu’avec un manteau à moitié ouvert comme ça ? » Non, il avait chaud. Très chaud. Le chauffage dans la voiture l'incommodait et lui donnait la nausée. Un silence lui répondit et Bruni se colla la tête contre la vitre glacée, cherchant à réguler la température de son corps. Heureusement, le trajet ne dura pas bien longtemps et un vent du nord vint lui caresser les joues à la sortie. « C’est ici que tu vis ? » demanda Bruni, surpris par la grandeur de l’immeuble qui se trouvait en face de lui. « C’est tout à toi ? »
( Pando )
Hadès P. Hellis
Lord of the Dead
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
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DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 994
POINTS : 1074
Mar 19 Mar 2024 - 2:22
Storms make trees take deeper roots
Un cadeau inatendu
J’aidai le jeune homme à se lever et à marcher jusqu’à un taxi. J’aurais préféré que ce soit plus direct, mais un homme déguisé en Père Noël parla à Bruni. Ce n’était vraiment pas le bon moment, alors que l’ancien esprit ne connaissait rien de ce nouveau monde. Je n’avais pas eu le temps d’expliquer les croyances, les traditions et tout ce tralala. Je soupirai, agacé par cette situation : Pourquoi était-ce encore à moi d’anéantir les illusions du gamin? J’avais l’impression que c’était une de mes activités principales d’expliquer la dure réalité aux jeunes que je côtoyais.
J’étais sur le point de briser les espoirs du jeune homme lorsqu’il comprit par lui-même que ce type en rouge ne pouvait rien pour nous. Il avait remarqué qu’il y avait plusieurs personnes portant le même costume. J’appréciai son sens de l’observation. Il demanda si c’était une secte, je ne pu m’empêcher de sourire un peu.
-Non ce n’est pas une secte, ce ne sont que des hommes en costume. C’est une tradition qui parle d’une magie qui n’est pas réelle. Aujourd’hui c’est ce qu’ils appellent Noël. Dans les contes pour enfants, on raconte que le Père Noël, vêtue de son manteau rouge, passe la nuit à distribuer des cadeaux aux enfants en passant par les cheminés.
J’avais résumé vite fait jusqu’à ce que je sois assez près de la rue pour faire signe à un taxi. Après un moment assis à l’arrière de la voiture, le conducteur fit une remarque particulièrement débile. Si le jeune avait froid avec son manteau ouvert, il l’aurait boutonné! Ou il aurait au moins tenté de le resserrer autour de lui en frissonnant. Au contraire, il avait surement chaud. La température était vraiment inconfortable, j’ouvris un peu ma fenêtre pour faire circuler l’air.
Une fois devant mon immeuble, je payais le chauffeur rapidement, bien content de me débarrasser de sa présence. Je m’apprêtais à aider à nouveau Bruni, mais je m’interrompis afin de répondre à ses questions :
-Oui, cet immeuble est à moi, mais je n’habite qu’un appartement au dernier étage. Les autres appartements sont loués par d’’autres gens. Ils me paient un loyer pour habiter là.
J’avais résumé, car dans les faits, ce bâtiment n’était qu’à moitié à moi, l’autre moitié appartenant à Helga… mais comme elle avait disparue, je gérais l’ensemble. Comme il n’y avait pas de corps, il fallait attendre un certain temps avant que j’hérite de tout. Je n’avais pas envie d’expliquer tout ça et encore moins de parler de la douleur que cette disparition me causait encore. Le plus dur était de ne pas savoir et certains jours d’avoir cet espoir un peu fou qu’elle soit vivante quelque part. Sauf que je ne pouvais pas en parler, ça aurait fait trop de peine à Perséphone.
J’entrainai Bruni à l’intérieur, où nous primes l’ascenseur. Ensuite, nous parcourûmes le couloir et j’ouvris la porte de mon appartement. Je retirais mes chaussures en entrant. Comme le chien ne déboula pas pour dire bonjour, j’en concluais que Perséphone était parti le promener. Ce n’était pas plus mal, ça laisserait le temps au jeune homme pour découvrir l’appartement. Je me dirigeais vers la chambre qu’Oliver occupait lorsqu’il venait me rendre visite.
-Viens, on va te trouver quelque chose à te mettre dans les vêtements d’Oliver. Demain on ira t’en acheter qui te plairont. Tu dormiras dans cette chambre. Si tu reste vivre avec moi, tu pourras la personnaliser.
Je trouvai un boxer, un pantalon et un t-shirt que je lui tendis. Puis je sortis pour le laisser s’habiller. Je ne croyais pas que ça l’aurais dérangé que je reste, mais personnellement ça me mettait mal à l’aise. Je réalisai alors que je venais de proposer la chambre d’Oliver à un gamin que je venais de rencontrer. Bon, ce n’était pas comme s’il l’utilisait beaucoup. En plus il avait comme plan de partir en appartement, alors ce n’était pas comme s’il allait revenir dormir chez moi.
J’allai prendre place dans le salon, allumant la télévision. Il y avait un film de Noël débile. J’allais changer de chaine lorsque le jeune homme réapparut.
-Tu peux venir t’assoir. Si tu as d’autres questions, vas-y. Déjà, tu ne connais surement pas les télévisions? La première chose à savoir, c’est qu’il ne faut pas tout croire ce qu’on y voit.
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
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LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Sam 28 Sep 2024 - 19:29
Storms make trees take deeper roots
25 décembre 2022
Ignorant ce que la société pouvait offrir à ses habitants, Bruni resta impressionné à la vue de l’immeuble où Hadès disait vivre, sans parler du fait qu’il lui disait qu’il le possédait entièrement. « Ils me paient un loyer pour habiter là. » qu’ajouta l’homme sans que la salamandre ne sache de quoi il parlait. Il se contenta de rester silencieux puisque de toute façon, cette information ne semblait pas le regarder. Sans attendre bien longtemps, Hadès lui fit signe de le suivre et ils entrèrent dans l’immeuble où ils entrèrent dans une petite boîte métallique qui diffusait une musique. C’est étrange comme maison, pensa Bruni qui observa les quatres murs autour de lui. Il n’y avait pas de lit, de table ou de salle d’eau dans cette pièce…. Les humains avaient-ils évolué à ce point ? Et alors que Bruni ouvrait la bouche pour poser une question qui aurait semblée bien étrange pour l’homme à ses côtés, une étrange sensation se fit ressentir sous ses pieds et, sans y penser davantage, il se recroquevilla au sol, cachant sa tête à l’aide de ses bras ; ils étaient en train de tomber à l’intérieur de cette boîte. Retenant son souffle, Bruni resta dans cette position pendant quelques secondes avant de réaliser que la sensation avait rapidement disparue et qu’Hadès n’avait pas réagit. D’accord… Il semblerait que j’exagère… Mais il aurait quand même pu m’avertir ! pensa-t-il, agacé, en se remettant sur pieds. C’était fou ça, Hadès voulait l’aider, mais il ne pensait même pas à lui parler des petits détails comme celui-là !
Heureusement pour lui, le reste du trajet se fit sans trop de difficulté si ce n’était du fait que, ses jambes qui étaient encore neuves commençaient à le faire souffrir. « Viens, on va te trouver quelque chose à te mettre dans les vêtements d’Oliver. » Annonça l’ancien dieu alors qu’ils entraient dans le véritable logement. « Demain on ira t’en acheter qui te plairont. Tu dormiras dans cette chambre. Si tu reste vivre avec moi, tu pourras la personnaliser. » Tant d'informations venaient d’être mentionnées, que le garçon ne sut pas lesquelles garder et lesquelles ignorer ; qui était Oliver ? Vivre avec l’homme était-elle la meilleure des options ? Et qu’adviendrait-il s’il décidait de quitter au cours de la semaine ? Serait-il simplement apte à vivre de lui-même dans cette société dont il ne connaissait rien ? S’avançant un peu plus vers la pièce qui serait la sienne, Bruni n’osa pas passer plus que sa tête dans l'encadré de la porte, comme si cette pièce lui était interdite. Sans y prêter plus d’attention, Hadès commença à fouiller dans les armoires de la pièce et en sortit tout le nécessaire pour que le nouvel arrivant puisse se débarrasser du manteau qui lui avait été prêté.
Une fois les vêtements remis, Hadès quitta la pièce pour laisser un peu d’intimité à l’esprit qui aurait sans doute préféré sa présence puisque bien que s’habiller était une activité connue pour lui, il n’était pas évident de comprendre quelle pièce de tissu devait aller sur quelle partie du corps, et surtout, dans quel ordre puisque ceux-ci avaient énormément évolués depuis les siècles derniers. Ce fit finalement après 10 minutes que le garçon réapparu dans le salon après avoir suivi le son de la télévision. « Tu peux venir t'asseoir. Si tu as d’autres questions, vas-y. Déjà, tu ne connais sûrement pas les télévisions? La première chose à savoir, c’est qu’il ne faut pas tout croire ce qu’on y voit. » Il s’exécuta d’un pas maladroit. « Euh … » commença Bruni alors s’assoyant lourdement sur le canapé. « Ça l’embêtera pas … Euh… Oliver que je lui prenne ses affaires comme ça ? Je veux pas d’ennuis avec lui. » On lui répondit, mais distrait par ce qu’il voyait à la télévision, son esprit ne su qu’enregistrer quelques informations qui ne faisaient pas de sens. « Hmm quoi ? Pardon. C’est quoi ce truc que tu m’as dit ? Une télé-vision ? Y’a toujours les hommes en rouge là-dedans ? T’es sur que c’est vraiment pas une secte ? Non parce que, tu m’as dit qu’il entrait chez les gens pour leur donner des cadeaux … J’ai du mal à croire que c’est simplement par bonté… Personne ne fait quelque chose par bonté. » Il y avait toujours des pactes, des échanges de services ou des ordres de gens hiérarchiquement au-dessus… Bruni en était la preuve ; bien qu’il était un puissant esprit, c’était toujours sous les ordres Ahtohallan qu’il agissait. « Ce n’est pas parce que je ressemble à un enfant que je ne comprends pas les choses de base comme celui-ci. Toi, tu fais des choses par bonté ? » Bruni en doutait et c’était pour cette raison qu’il ne savait pas s’il devait rester ou non. « En plus, comment ils font pour être à l'intérieur? Vous avez une magie pour rétrécir les gens? » ajout a-t-il, confus en réalisant que tout ça ne faisait aucun sens.