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Always forever (roliver4)
Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
Fantastic Animals
PHOTO D'IDENTITE : Always forever (roliver4) Tumblr_3301d77bea167dd08eca2165e93c12b6_2a861113_400
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams

Spoiler:

DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Dim 29 Jan 2023 - 1:53
always forever
ft. rox & oliver

Dernières recommandations, dernières promesses et dernières longues étreintes au milieu des cartons. Puis, Mally est partie et c’est sans un bruit que la porte s’est refermé sur un chapitre de sa vie. C’est la première fois qu’Oliver voit vraiment la page se tourner. Étrange sentiment que de sentir sa vie avancer. Évoluer.

Ça y est, il est chez lui. Chez eux, car Rox est là, lui aussi. Et son visage s’illumine, éclairé par la perspective de cette colocation. Ce qu’il a hâte d’écrire les premières lignes de ce nouveau chapitre avec son ami ! « Bon ! Je vais c-commencer à déballer les trucs dans ma chambre ! » L’enthousiasme de sa voix se retrouve jusqu’à sa démarche un brin dansante. Elle déborde jusque dans les messages qu’il s’empresse d’envoyer :

To group: FRIENDS WITHOUT BENEFITS
OLIVER : I’m in my new flat!
CALLUM : Send pics!
MILLIE : OMG yes!
KEVIN : Mate the Eiffel Tower better be standing right in front of your window


To : CLAWD
OLIVER : L’appart est trop trop bien !
OLIVER : Je t’appelle plus tard pour te montrer ! Je vais ranger un peu avant !
OLIVER : Par contre, Biscuit est en PLS, il sort pas de sa cage le pauvre


Une fois dans sa chambre, Oliver pose son téléphone pour se pencher sur la cage ouverte. « Viens-là, mon gros bébé tout p-peureux. » Qu’il murmure en prenant Biscuit dans ses bras. L’animal se laisse faire, les yeux grands ouvert. « Regarde comment on va être bien ici. » Doucement, il s’approche de sa fenêtre, montre à son chat la rue qui s’anime quelques étages plus bas. « T’as vu ? » Miaulement plaintif. Oliver rit, étreint Biscuit un peu plus contre lui. « Ça va aller. » Dernier bisou collé entre les oreilles et il le libère. Oliver n’a pas le temps de rejoindre son ordinateur pour ouvrir Spotify, que, déjà, le chat est de retour dans sa cage.

Oliver l’observe, mi désolé mi amusé, avant de lancer sa playlist. Les premières notes de Slow Dancing in the Dark s’éparpillent dans la pièce.

I don’t want a friend
I want my life in two
Waiting to get there
Waiting for you


Mais Oliver ne laisse pas Joji entamer la suite de son chant. Parce que l’heure n’est pas aux chagrins de l’âme et aux mélancolies languissantes de son cœur. Ses battements légers l’envolent bien trop haut, hors de portés de la tristesse et de ses pesanteurs. Non, ce n’est pas sur ce genre de bande son qu’Oliver veut jouer les premières scènes de sa nouvelle vie. D’un clic, il passe la musique.

Ooh, baby, do you know what that's worth?
Ooh, Heaven is a place on Earth


C’est mieux.
Ils sont loin, les mauvais souvenirs associés à cette chanson. Oubliés sur une route entre le Wyoming et New York. Son petit coin de paradis, Oliver espèce qu’il sera ici. Entre les murs de sa nouvelle chambre. Ses prunelles contemplent un instant la pièce envahie de cartons. Elles projettent déjà l’emplacement des décorations ; sur le mur à côté de son lit, un collage d'images, de posters et de carte postales diverses ; au-dessus de son bureau, sa fausse plante, pour la faire monter sur son étagère…

Et tandis que son imagination l’emporte, Oliver ouvre l’un des plus petits cartons. Le plus important : sa palette d’aquarelle, ses pinceaux, sa trousse de crayon de couleur, ses carnets divers et variés… « They say in Heaven, love comes first… » chante-t-il en posant son matériel sur le bureau. « We’ll make Heaven a place on Earth… » Là, entre les pages d’un cahier, un coin blanc dépasse et attire son attention. Sa découverte le fait bondir sur ses pieds, direction, la chambre de son colocataire.

« Rox ! » qu’il appelle en passant la tête dans l’encadrement de sa porte. « Regarde ce que j’ai trouvé ! » Dans ses mains, un paquet de photos. « Elles étaient entre les pages d’un c-carnet, j’avais dû les mettre là pour en faire un album. » Projet abandonné pour une raison qu’il a oublié.

Tout sourire, Oliver s’invite dans la chambre de son ami pour s’asseoir sur son lit. « Regarde… Oh non, c’était au collège, ça ! » Septembre 2018 qu'il est écrit au dos. « Mes 15/16 ans, c’était pas un bon moment pour mes cheveux, laisse tomber, j’avais give up, là. » Cette tignasse qu’il avait ! Des mèches ternes qu’il n’avait pas le courage de vraiment entretenir, lui qui peinait alors à simplement exister. Assis à côté d’un Rox rayonnant, le contraste entre les deux adolescents est d’autant plus flagrant.

Est-ce encore le cas aujourd’hui ? Ses yeux sont-ils aussi cernés que par le passé ? A-t-il encore l’air de crouler sous le poids du monde entier ? Il ose croire que non. C’est que ses épaules sont un peu plus solides à présent et la vie, un peu moins dure à supporter. Du moins, par moment.

Nouvelle photo. « Celle-là, elle date ! » Noël 2011. Une tablée d’enfants dissipés devant leurs assiettes en carton dorée. « Vas-y, d-devine où je suis. » Il s’approche de Rox pour lui glisser la photo entre les mains, un éclat rieur niché au creux de ses yeux. « En vrai, ça se voit d-direct. » Parce qu’au milieu des visages souriants et grimaçants, il est bien le seul à jeter un regard écarquillé sur le côté, l’air franchement égaré. « J’avais 9 ans et j’étais déjà awkward de ouf sur les photos. Ça a pas changé. » Aujourd’hui encore, l’objectif ne semble pouvoir capturer que ses airs gênés, ses sourires timides, ses yeux perdus ou bien fermés. Oliver qui ne sais jamais quel pose adopter. Le naturel le quitte sitôt qu’il se sait sous l’œil de la caméra.

Nouveau souvenir. « Oh, Clawd ! J’avais oublié cette photo… » Clawd adolescent, ses bras qui enrobent un petit Oliver tout souriant à qui il manque quelques dents. Entre ses mains d’enfants, Nounours n’a jamais semblé aussi grand. Lui aussi a pris un coup de vieux.

Il y a quelques années, cette vision l’aurait accablé de regrets, jusqu’à le faire larmoyer. Il aurait pleuré un passé sublimé, pleuré l’enfant insouciant qu’il était, pleuré un présent qui n’a jamais existé. Une vie hypothétique forgée dans les et si : et s’il était resté avec Clawd ? Et s’il n’avait pas fugué ?

Si aujourd’hui sa poitrine se serre encore un peu sous les caresses de la nostalgie, Oliver retient surtout la douceur du souvenir, laisse le bonheur figé sur le papier glacé lui embaumer le cœur. « À cette époque, je pensais qu’à quitter Paris. Si j’avais su que onze ans plus tard, je serais trop c-content d’y habiter… » Oh, le petit Oliver se serait offusqué face à cette idée. Non, il n’y aurait pas cru. Mais cet enfant n’est plus.

Et entre les murs de cette petite chambre, Oliver mesure le nombre des années qu’il a vu voler, filer. « T’arrives à le croire, toi ? C’est ouf, on est chez nous ! » Chez nous. Il y a quelque chose de doux dans ce pronom qui les rassemble tous les deux. Un nous et soudain, ils ne font plus qu’un. Ses prunelles brunes papillonnent dans la pièce avant de se poser sur Rox un instant. Jamais trop longtemps, de peur d’agiter ses sentiments. C’est qu’il prend bien garde à ne pas les réveiller, eux qu'il a bercé et calmé pendant des années afin d’apprécier à nouveau les joies de l’amitié.

BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON strangehell
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Rox Fox
Rox Fox
Always Optimistic
Admin animals
PHOTO D'IDENTITE : Always forever (roliver4) A202
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Ce n'était qu'un fantasme qu'il avait cru bon d'oublier et voilà que, sans crier gare, son cœur palpite de nouveau lorsqu'il repense à ce baiser échangé avec Oliver durant la nuit d’Halloween.
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
HUMEUR : Joueur
COULEUR PAROLE : #009999
DOUBLES COMPTES : Moonbin Kang & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Dim 29 Jan 2023 - 18:43

Always forever


Déménager avec Oliver. Vivre à Paris ensemble.
C’était comme un rêve.

Rox n’arrivait pas à réaliser que cette promesse désespérée faite au Wyoming se serait un jour réalisée. Pendant des jours, le jeune homme avait très peu dormi, excité à la simple idée de pouvoir aller voir Lady et de lui rendre les clefs de sa chambre d’hôtel. Il l’avait habité pendant presque trois ans et malgré tout, aucun souvenir n'habitait ces murs ; il n’y avait que des nuits solitaires, des siestes improvisés et des centaines de repas identiques, mâchés et avalés tout en tournant les pages de ses manuels de médecine vétérinaire. Rien ne le retenait… Surtout pas Hal, son colocataire indésirable qui s’amusait à squatter ses murs.  

Puis, le jour J arriva. Le disney n’avait pas fermé l'œil de la nuit et avait passé une partie de la nuit dans le hall d’entrée de l’hôtel avec ses boîtes et valises ainsi que Wasat posés sur un fauteuil tout en envoyant des SMS à son ami qui avait commencé la conversation en lui envoyant une photo de sa chambre en désordre.

To: Oliver
OLIVER : POV : you're moving out in 4 hours but still have stuff to pack up
ROX : lol, I finished my boxes two days ago
ROX : I've been waiting in the hotel lobby for an hour.
OLIVER : What?? With all your boxes?
ROX : I’m too excited, I can’t sleep ^^
ROX : Wasat too, he seems to want to get out of his cage, lol
ROX : It’s okay, I don’t have a lot of stuff ^^
OLIVER: You can come here if you want
OLIVER : Or I can come to help you carry your stuff ?


À ces mots, Rox se leva immédiatement et commença à installer ses boîtes au-dessus de ses valises pour faciliter leur transport, puis sortit de l’hôtel avant de lui envoyer un dernier SMS.

To: Oliver
ROX : I’m on my way ! 💛


Cela ne prit que 20 minutes de se rendre chez son ami et pourtant, cela semblait lui durer une éternité. Ils allaient vivre ensemble, dans un vrai appartement. Il se serait plus question d'entendre Clawd se plaindre ou de déranger Mallymkun à des heures impossibles parce qu'ils regardent Netflix trop fort. Finalement arrivé chez Oliver, Rox libéra Wasat qu'il força à rester dans ses bras, puis ils parlèrent de tout et de rien en attendant que Mally se réveille à son tour ; il était hors de questions qu'ils quittent sans lui dire au revoir... Mais il faut l'avouer, dès son réveil, l'excitation du renard était à son apogée, ressemblant presque à celle de Wasat. Est-ce qu'on y va ? se répétait en boucle dans sa tête alors que la femme leur donnait ses derniers conseils alors qu'ils étaient sur le pas de la porte. Ce fut finalement d'une main un peu insistante que l'asiatique fini par prendre celle d'Oliver pour l'inciter à quitter les lieux. Après tout, ce n'était pas des adieux, ils allaient déménager pratiquement à côté, il n'avait pas à pleurer, pensait-il innocemment.

Arrivé à l’appartement, Rox déverrouilla la porte avec précipitation pour voir le résultat final des lieux maintenant que les meubles qu’il avait commandé étaient  installés dans leur pièce respective.  « Je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai eu autant de meubles… » souffla-t-il. Ce devait remonter à Londres. « On va jamais réussir à tout remplir. » annonça-t-il naïvement en ouvrant les placards de la cuisine. « Quoiqu’on a tout le thé que Mally nous a donné. » ria-t-il en fermant la porte du garde-manger. Et alors qu’ils avaient finalement exploré les pièces communes, Oliver décida qu’il était l’heure d’aller vider ses boîtes et Rox l’imita.

Il déposa lourdement ses boîtes sur le long bureau qui se trouvait collé sur le mur Est de sa chambre, là où la porte se trouvait aussi.  La pièce n’avait qu’une fenêtre, mais celle-ci était en direction sud ce qui la rendait très lumineuse et parfaite pour y installer quelques plantes s’il venait à ne pas les tuer en les aimant un peu trop. Son lit neuf et dénudé de draps avait été installé contre le mur aux côtés de la fenêtre et une petite table de chevet agencée venait habiller le restant du mur. De l’autre côté, il n’y avait qu’un placard et un endroit parfait pour y installer un miroir sur pied. Oui, Rox allait se sentir chez lui.

Ooh, baby, do you know what that's worth?
Ooh, Heaven is a place on Earth


Oliver avait mis de la musique et Rox pouvait l’entendre. Il ne la connaissait pas, mais il ne pouvait s’empêcher de se dire que la chanson était bien choisie. Alors qu’il écoutait les paroles et qu’il pouvait entendre son ami fredonner dans la pièce d'à côté, le roux commença à ouvrir une boîte au hasard qui contenait la literie qu’il s’était acheté pour l'occasion ; après tout, tout ou presque était fourni à l’hôtel. Déballant le tout avec empressement, Rox commença à faire son lit, exercice qui devint bien rapidement un périple quand il réalisa qu’il était en train de mettre le drap contour à l’envers, encore et encore. « Mais c’est diabolique ce truc, comment c’est possible que ca soit toujours pas le bon côté alors que je viens de le tourner ? » grogna–t-il, n’entendant pas son nouveau colocataire se diriger vers sa chambre.  « Rox ! » Le renard sursauta, mais excité, Oliver ne sembla pas s’en apercevoir.  « Regarde ce que j’ai trouvé ! » L’aîné se retourna pour l’observer et ne comprit pas immédiatement ce qu’il avait dans sa main.  « Elles étaient entre les pages d’un c-carnet, j’avais dû les mettre là pour en faire un album. » Des photos. Voilà ce qu’il avait trouvé.

Oliver s’installa sur le lit et Rox l’imita, ne souhaitant pas continuer de se battre avec les draps de toute façon.  « Regarde… » Rox sourit, reconnaissant l’Oliver d’autrefois.  « Oh non, c’était au collège, ça ! Mes 15/16 ans, c’était pas un bon moment pour mes cheveux, laisse tomber, j’avais give up, là. » Le renard ria. « Parce que t’as décidé de faire quelque chose pour tes cheveux là ? » Il les aimait bien, ses cheveux en bataille. Oliver ne serait pas lui s’il ne les avait pas. « Je l’aime bien cette photo.. Je peux la garder ? » contrairement à lui, Rox n’avait pas grand chose : des vêtements, des livres d’études et quelques produits d’hygiène. Il n’avait aucun souvenir, lui qui s’était vu arraché de sa vie paisible à Londres par les hommes de Louis.

Alors que Rox la prit et la déposa sur la table de nuit, le chaton enchaînait déjà sur un nouveau souvenir, visiblement euphorique de revoir sa vie passée. « Celle-là, elle date ! » Il prit quelque secondes pour reposer son regard sur les photos ; il était heureux de voir son ami sourire, il le trouvait si beau lorsque cela arrivait ; il aimait son rire, la façon dont il le regardait, les yeux pétillants. « Vas-y, d-devine où je suis. »  Le sourire aux lèvres, l’asiatique s’approcha de son ami qui l’imita. « En vrai, ça se voit d-direct. » Il avait tellement d'enfants sur cette photo que Rox craignait un peu de ne pas savoir le reconnaître, mais lorsque son regard tomba finalement sur lui, il comprit ce qu’il avait voulu dire par-là. Est-ce qu’il l’avait connu comme ça ? Pas à cet âge, évidemment, mais n’avait-il pas le même regard que lorsqu’ils s’étaient rencontrés dans cette voiture alors qu’ils étaient accompagnés par leurs assistantes sociales ? « J’avais 9 ans et j’étais déjà awkward de ouf sur les photos. Ça a pas changé. » Le renard ria, surpris par la constatation particulièrement franche. « Qu’est-ce que tu racontes ? T’es bien comme tu es. » Il le poussa doucement avec son épaule, puis retourna son attention sur la photo qu’Oliver avait semblé avoir oublié. « Oh, Clawd ! J’avais oublié cette photo… »

Hein ? Comme une décharge électrique, Rox réalisa soudainement quelque chose qu’il savait déjà : Clawd avait lui aussi grandi sans parents. Sur cette photo, alors qu’Oliver avait encore un visage rond d’enfant, Clawd lui n’avait pas changé d’un poil. Rien n’avait changé chez lui, de ses traits faciaux, à sa chevelure blonde bien coiffée, passant par son affection sans limite pour l’enfant qu’il enlaçait. « À cette époque, je pensais qu’à quitter Paris. Si j’avais su que onze ans plus tard, je serais trop c-content d’y habiter… » Et lui à cette époque ? Qu’était-il ? Un renard domestiqué qui jouait avec des poules. Malgré leur apparence trompeuse, Oliver était plus âgé que lui, réalisa-t-il. « T’arrives à le croire, toi ? C’est ouf, on est chez nous ! » Chez nous. « J’ai pas arrêté d’y penser cette semaine, je dois t’avouer. J’avais tellement hâte de pouvoir me réveiller et te voir tous les matins. »

Souriant doucement à son ami, Rox le poussa, le forçant à se coucher sur le lit et à abandonner ses photos qui glissèrent au sol. « Mais pour ça, il faudrait que je réussise à faire mon lit. » lança le renard en riant. « Tu voudrais pas m'aider ? On dirait que les draps sont possédés par satan. » À quelques centimètres du visage d'Oliver, Rox se souleva avec ses avant-bras pour s'asseoir. « Tu pense que Barbara avait raison et qu'il essaie de communiquer avec moi parce que je suis roux ? » lança-t-il en riant, faisant référence à un souvenir autrefois douloureux du Wyoming. « Allez, aide moi. » lui ordonna-t-il gentiement en lui tappant une cuisse pour qu'il se lève à son tour.
 


( Pando )
https://disney-badendings.forumactif.org/t2499-ce-n-etait-qu-un-faux-depart-presentation-rox https://disney-badendings.forumactif.org/t2509-liste-de-rps-rox
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Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
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MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Mer 8 Fév 2023 - 18:31
always forever
ft. rox & oliver

Alors, comme ça, lui aussi y a pensé.

Ces mots déposent tout plein de douceur sur son cœur. Être avec Rox, c’est s’allonger au soleil, s’abandonner à la chaleur des rayons dorés et respirer, à l’aise avec l’idée d’exister. « J’avais tellement hâte de pouvoir me réveiller et te voir tous les matins. » Sourire, les prunelles qui fuient en se laissant pousser sur le lit. « Moi aussi. » C’est un murmure, un souffle de voix qui doucement se meurt et emporte avec elle tous les non-dits. Ses rêves de bonheur, mais surtout toutes ses peurs. Rox, tu sais, il y a peut-être des fois où t’auras l’impression que je ne suis plus vraiment là, parce que mes pensées mettent le monde entier en sourdine pour me forcer à les écouter. Et parfois, j’aurais des angoisses qui vont sembler un peu bêtes, mais, tu sais, tout a toujours l’air bien plus grave dans ma tête. Et puis, j’essaierai de ne pas faire de bruit pendant mes insomnies, mais la nuit, on dirait que le moindre son résonne comme un long cri. Il y aura des jours avec et des jours sans, mais à tes côtés, peut-être que tout ça finira vraiment par s’effacer avec le temps.

Ce sont des choses qui s’entassent derrière ses lèvres closes. Réflexions silencieuses qu’Oliver a pourtant l’impression de partager du bout des yeux, parce qu’il lui a toujours semblé que Rox et lui pouvait tout se dire sans parler. Ils ne sont que quelques mots à s’échapper de cet aparté entre lui et ses pensées : « Ça va être trop bien. » Un sourire, une seule vérité.

C’est drôle, le pouvoir que le temps peut avoir sur les sentiments.
 Il fut un temps où une telle proximité aurait enflammé son palpitant dans des battements à la fois amoureux et douloureux. Il aurait rougi, Oliver, en imaginant ce qu’il se passerait si l’un d’eux osait se rapprocher pour que leurs lèvres puissent se trouver. Aujourd’hui, le cœur bat moins fort et ses rêves lui font moins de tort. Parce qu’Oliver a cessé d’espérer pour mieux aimer le bonheur et l’amitié que Rox peut lui donner, trop heureux de pouvoir faire partie de l’histoire de sa vie. Même s’il ne s’agit que d’un chapitre. Au fond, lui se serait contenté de beaucoup moins. Un paragraphe, une ligne, une note de bas de page lui auraient suffi.

Alors, c’est sans la moindre trace de regret ou de mélancolie que son regard observe son ami avant de se poser sur le plafond au-dessus du lit. Car il ne sait jamais quelles lueurs peuvent le traverser quand Rox mentionne ce que lui préférerait oublier. « Je sais pas, c’est trop c-c-cryptique. Je pense qu’il t’aurait contacté directement sur insta s’il tenait autant à communiquer avec toi. Ou genre, via Stram. » Rire léger, un peu crispé. C’est parfois un peu difficile de sourire face à certaines réminiscences du passé. Il y a des choses qu’il préfère encore taire, comme pour les faire cesser d’exister. Au moins, ces souvenirs sombres ne le font plus (autant) pleurer.

Un contact sur sa cuisse vient l’arracher à ses pensées. Sursaut, le sourire qui perce derrière ses airs faussement outrés. « Hé ! Tu viens vraiment de me frapper ? » Sa main tâtonne sur le côté, à la recherche d’un cousin ou d’un oreiller, de quelque chose qu’il pourrait lancer. Mais le lit dépouillé ne lui offre aucune arme pour se venger. Tant pis. Oliver se relève, ramasse les photos et les dépose sur le bureau.

C’est instinctivement qu’il tire sur les manches de son pull avant de se saisir des draps rebelles. Cicatrices dissimulées. Il peut continuer. « Mais c-comment tu t’es débrouillé ? » qu’il commente, amusé. Mais les ombres de l’incompréhension viennent vite couvrir les éclats joueurs de son visage. C’est bizarre. Le drap est tourné et retourné, étudié en long, en large et en travers. Et d’un coup, la réalisation éclaire ses traits. Le verdict tombe : « Ah, mais je comprends mieux ! C’est pas la b-bonne taille. T’en a pas d’autres ? » De toute évidence, non. « Attends, je reviens, je dois en avoir un qui devrait aller. » Direction sa chambre, là où la musique continue de chanter même s’il n’y a plus que Biscuit pour l’écouter.

I wonder how, I wonder why, yesterday you told me about the blue blue sky…

La deuxième parure de lit, Oliver se souvient l’avoir rangé dans une valise, avec de vieux vêtements qu’il ne met plus souvent. Mais lorsqu’il la trouve et l’ouvre, ce n’est pas sur la paire de draps que ses prunelles s’attardent en premier.

Le sweat de Rox.
Celui qu’il lui avait prêté, un jour froid de décembre où ils s’étaient retrouvés. C’était il y a des années. Et puis, les jours se sont écoulés, la vie s’en est mêlé et le sweat lui est resté.

Il pourrait lui rendre.

Se défaire pour de bon des souvenirs et des rêves éphémères enfermés entre ces fibres de polyesters. Effacer toutes ces nuits où il l'a porté en pensant à lui. Oublier les larmes que ces manches ont essuyé et les étreintes fantômes qu’elles ont bercé. Avancer.

Il devrait lui rendre.

Après tout, ce n’est pas comme s’il comptait à nouveau le porter. Des mois qu’il ne l’a plus touché, voire toute une année. Mais les doigts s’attardent sur la douceur du tissu sans parvenir à s’en saisir. Et lentement, les draps en main, il referme la valise, y emprisonne les morceaux de sa mémoire et les vestiges de ses rêves délusoires comme des secrets impossible à avouer.

Il lui rendra. Plus tard.

Retour dans la chambre de Rox. Les anciens draps sont écartés, remplacés. « C’est du 140x200, je l’avais pris pour le c-canapé-lit dans le salon. Ça devrait le faire. Tu prends ce coin, je prends celui-là ? » L’automatisme de gestes maintes fois répétés. La complicité des regards et des sourires échangés. La blancheur des draps propres sous la pâleur du soleil de janvier. La mélodie d’une musique qui résonne au loin. Il y a quelque chose de beau et de doux à cette simplicité du quotidien. C’est avec des journées comme celle-ci qu’Oliver espère composer sa nouvelle vie.

Une fois le lit terminé, Oliver recule satisfait. « Ça, c’est fait ! Par contre, j’ai pas de housse de couette de cette taille… Mais j’ai une c-couverture, si tu veux pas dormir avec ta couette sans housse. Elle doit être dans le salon, on peut aller voir.  » Et le voilà reparti, vadrouillant déjà avec aisance dans ce nouveau petit chez lui.

Le salon a des allures de chantier, leurs deux vies y sont toutes éparpillées, réduites à l’état d’objets. La couverture est là, quelque part, fourrée dans un sac ou perdue au fond d’un carton. Oliver en ouvre un au hasard. « Tu vas être bon pour c-commander une nouvelle parure de lit chez IKEA, je crois… » qu’il commente, une timide étincelle espiègle nichée derrière son regard désolé.

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Rox Fox
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PHOTO D'IDENTITE : Always forever (roliver4) A202
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Ce n'était qu'un fantasme qu'il avait cru bon d'oublier et voilà que, sans crier gare, son cœur palpite de nouveau lorsqu'il repense à ce baiser échangé avec Oliver durant la nuit d’Halloween.
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
HUMEUR : Joueur
COULEUR PAROLE : #009999
DOUBLES COMPTES : Moonbin Kang & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Mer 1 Mar 2023 - 22:52

Always forever


« Hé ! Tu viens vraiment de me frapper ? » Un sourire en coin apparut sur le visage du renard : « Ouais, qu’est-ce que tu vas faire, hmm? » le taquin-t-il, voyant bien qu’Oliver n’avait rien à sa disposition pour riposter. Abandonna rapidement toute tentative de bagarre amicale, le jeune homme s’était levé à son tour et avait rangé les photos qui étaient tombées au sol, puis prit en main la réelle situation : les draps qui ne semblaient visiblement pas vouloir s’insérer correctement au matelas. « Mais c-comment tu t’es débrouillé ? » On riait visiblement de lui et peut-être que si cela avait été quelqu’un d’autre, Rox se serait agacé, mais il se contenta de pouffer de rire. « Je sais pas moi, j’ai jamais fais un lit. » Et alors qu’il observait son ami retourner dans tous les sens les couvertures qu’il avait acheté expressément pour le déménagement, celui-ci conclut qu’ils n’étaient pas à la bonne taille. C’était possible, ça ? « T’en a pas d’autres ? » Un faible « Euh… » s’échappa d'entre ses lèvres, un peu confus à l’idée d’avoir un autre ensemble de draps alors qu’avant de prévoir le déménagement, il n’en avait même pas vraiment à lui. « Attends, je reviens, je dois en avoir un qui devrait aller. » Et à ces mots, Oliver quitta la pièce pour fouiller dans ses boîtes.

Alors qu’il attendait, Rox se mit à arpenter sa chambre, regardant par la fenêtre : un autre immeuble, un arbre, une rue vide de vie. Il l’abandonna, tournant les talons pour observer le couloir, se demandant si Oliver ne s’était pas perdu en chemin dans d’autres souvenirs, puis, il vit Wasat mordant les barreaux de sa cage de transport. « Oh merde… » souffla Rox en réalisant que le pauvre animal n’avait toujours pas été libéré tant l’excitation l’avait envahi. Sans perdre une seconde de plus, Rox se dirigea vers lui et le libéra de sa prison, chose que la petite chose célébra sans perdre une seconde en s’enfuyant en direction du salon. Le renard ria doucement, heureux que le furet se sentait déjà chez lui, puis se souvenant de la photo qu’il avait mise de côté, il retourna s’asseoir sur le lit pour la prendre et l’observer plus longuement. Cette époque semblait si lointaine désormais et pourtant, il se souvenait si parfaitement de cet instant ; il chérissait chaque instant qu’il pouvait avoir avec Oliver et il regrettait la simple idée qu’il avait eu de ne jamais plus jamais le revoir.

« C’est du 140x200, je l’avais pris pour le c-canapé-lit dans le salon. Ça devrait le faire. Tu prends ce coin, je prends celui-là ? » le rouquin sursauta, comme s’il avait été surpris à faire quelque chose d’interdit. Déposant rapidement la photo où il l’avait prise, Rox se leva de nouveau et se dirigea vers Oliver pour prendre le coin qu’on lui demandait. De façon maladroite, Rox inséra le premier coin sous le matelas et alors qu’il tira pour y mettre le second coin, le premier sauta, lui faisant une fausse frayeur ; non, il était de la bonne grandeur, il avait simplement tiré trop fort. Un sourire, un regard amusé jeté à son ami. Le lit désormais fait, Rox avait beaucoup moins chaud qu’à sa première tentative, mais surtout il ressentait un sentiment de fierté d’avoir fait pour la première fois un lit. Il se doutait bien qu’il ne serait plus jamais aussi parfait, mais au moins, il savait en faire un et c’était ce qui était important. « Ça, c’est fait ! Par contre, j’ai pas de housse de couette de cette taille… Mais j’ai une c-couverture, si tu veux pas dormir avec ta couette sans housse. Elle doit être dans le salon, on peut aller voir.  » Il avait autre chose pour lui ?! « T’es vachement plus organisé que moi, faudra que tu m'apprennes. » répondit Rox impressionné en suivant Oliver en direction du salon où Wasat avait élu domicile sous la table basse.

« Tu vas être bon pour c-commander une nouvelle parure de lit chez IKEA, je crois… » lança Oliver alors qu’il ouvrait un carton au hasard. « T’en fais pas, je vais m’acheter des draps dès que j’ai le temps pour te redonner ceux que tu m’as prêté. » Immitant son ami, le renard ouvrit une boîte à son tour qui comportait des serviettes de douches ainsi que des essuis-mains. « Au pire, si on trouve pas ta couverture, je pourrais dormir avec ça. » Ria Rox en sortant une débarbouillette qu’il remit au fond de la boîte en voyant qu’il n’y avait pas ce qu’ils cherchaient. « Elle est de quelle couleur ? » Demanda-t-il réalisant que cela risquait de l’aider dans ses recherches.  Puis, alors que Rox cru l'apercevoir dans une autre boîte et qu’il la tira comme un sauvage, faisant tomber le reste de son contenu au sol, un son lourd résonna en direction des chambres. La musique s’était arrêtée. Un coup d'œil sous la table basse, Wasat n’était plus là. Oh non. Abandonnant sa boîte et escaladant la pile de choses qui s’était échouées au sol, Rox pressa le pas en direction de la chambre de son colocataire pour apercevoir l’ordinateur portable tombé au sol derrière lequel Wasat se cachait et de l’autre côté un Biscuit à moitié sorti de sa cage feulant. « Euh …Oliver..! » appela Rox « Je crois que Biscuit et Wasat viennent de se rencontrer..! » Pourvu que l'ordinateur ne soit pas brisé, pensa-t-il alors qu'il le prit dans ses mains.
 


( Pando )
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Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
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I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams

Spoiler:

DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Dim 18 Juin 2023 - 17:30
always forever
ft. rox & oliver

Sourire discret, un brin amusé face à ce petit compliment que son cœur embarrassé peine pourtant à accepter. Organisé, il l’est devenu par la force des choses, à suivre l’exemple de Clawd, à courir après une maigre illusion de contrôle. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Il y a quelque chose d’apaisant dans l’idée de pouvoir maîtriser son environnement, faute d’avoir la main mise sur ses angoisses et ses crises.

Seulement, son organisation semble lui avoir fait défaut en ce qui concerne les cartons. Rien ici…« Oh, t’inquiètes, ça presse pas. Tu me les rendras quand tu p-pourras. » Ce n’est pas les occasions qui manqueront. Il sera à portée de voix, un simple appel suffira. Et Oliver se jure de toujours répondre présent, de ne plus s’isoler autant qu’avant, d’oser aller vers les gens, de sortir et de rire, tout pour lui faire plaisir. Promesses aux allures de résolutions pour Oliver qui se tient sur le seuil de sa nouvelle vie comme s’il s’apprêtait à commencer une nouvelle année. « Au pire, si on trouve pas ta c-couverture, je pourrais dormir avec ça. » Une œillade vers le gant que tient son ami, un grand sourire qu’il n’essaie même pas de contenir. Oh, Rox pourrait bien lui raconter n’importe, qu’il serait capable de rire aux éclats. « Bon, bah, j’arrête de chercher alors. » qu’il rétorque en refermant une boite. Blague de courte durée, Oliver a du mal à faire semblant, même pour plaisanter, le voilà déjà en train d’ouvrir le carton suivant. « Elle est de quelle couleur ? » Rien ici… « Beige. » Mince, alors, où est-ce qu’il l’a mis ?

Et soudain, une explosion de sons, ses mains se crispent sur le bord d’un carton. C’est rien, quelque chose est tombé. C’est rien, mais c’est assez pour qu’Oliver se fige, pétrifié par les inquiétudes qui montent en lui et se tourne vers ses voisins ; Est-ce qu’ils ont entendu, que vont-ils dire, et s’ils montaient et s’ils se plaignaient ? Qu’est-ce que c’était ? Les questions fusent au rythme de son cœur paniqué, boum boum boum qui résonne entre les murs du salon et de sa poitrine opprimée. Rox a disparu, laissant derrière lui un tas d’affaires en fouillis et un Oliver confus. La couverture est là, c’est déjà ça. Trouvaille qu’il ramasse et dépose sur le canapé avant de rejoindre Rox en train de l’appeler.

Stop.
Sur le seuil de sa chambre, le regard ne sait plus où se poser. Biscuit. Wasat. Rox. Son ordinateur. « M-m-merde, mon ordi est tombé ? » Et l’horreur de la réalisation lui tombe sur le cœur. Plusieurs merde courent sur son souffle tremblant, tandis qu’il récupère son ordinateur pour le poser sur son bureau encombré, entre les calepins et les feutres qu’il n’a pas encore rangés. Inspection et test rapide. La musique s’est arrêtée, mais l’écran est encore allumé, tout semble fonctionner… Oliver recommence à respirer. « OK, ça a l’air d’aller, j’ai eu trop peur. » Soupir soulagé, ses pensées asphyxiées d’anxiété sont à nouveau aérées. Vu les dépenses de ce mois-ci, jamais il n’aurait pu s’offrir un nouvel ordi. « La p-p-prochaine fois, je le laisserai pas au bord de mon lit. » Vu l’énergie du furet, mieux vaudrait faire attention à ce qu’il laisse traîner.

Il y en a un autre qu’il faudra peut-être surveiller. Ses genoux craquent un peu lorsqu’il s’accroupit pour tenter de réconforter Biscuit. Paroles qu’il voudrait rassurante, malgré sa poitrine qui continue de subir les impacts de sa respiration haletante. « Bah alors, te mets pas dans des états comme ça, chaton. Il est gentil, Wasat. » Mais Biscuit n’a pas l’air de cet avis. Recroquevillé au fond de sa cage, le chat mécontent lance un miaulement à la frontière du grognement. OK, je te laisse tranquille. « Je crois qu’il vaudrait mieux lui interdire l’accès à ma chambre pour le moment, juste le temps que Biscuit prenne ses m-m-marques. » dit-il en se relevant. « C’est b-beaucoup pour lui d’un coup, je crois. » Et Oliver le comprend. S’il le pouvait, il courrait lui aussi se replier loin de tout pour échapper aux changements et aux tourments de la vie, à l’œil de la société. « On dirait nous la p-p-première qu’on s’est rencontré. » Lui, un peu recroquevillé de son côté, renfrogné et silencieux face à un Rox rayonnant et heureux. Son énergie avait soufflé un vent de renouveau sur sa vie. C’est encore le cas aujourd’hui. Pensée soudaine qui lui arrache un petit sourire, alors qu’il prend doucement le furet entre ses bras. « Désolé, Wasat, t’auras le droit de revenir un peu plus tard. » qu’il murmure en laissant doucement ses doigts se perdre dans le pelage de la bête. « En fait, j’ai trouvé la c-couverture, viens voir. » D’un signe de la tête, il invite son colocataire à le suivre dans le salon.

Wasat est relâché sitôt la porte de sa chambre fermée. « Tu sais, je me disais qu’on pourrait organiser une crémaillère quand on sera posé. Genre, on p-pourrait inviter Stram, Poppy et Gram… » Prénom qu’il prononce plus vite qu’il ne le voudrait, comme un secret, le souffle soudain entravé par des battements angoissés. Excès d’émotion qu’Oliver a du mal à s’expliquer. Est-ce la soudaine pensée de Gram qui lui provoque cet élan de timidité, ou bien le fait de le mentionner à Rox ? Un peu des deux. Et ses yeux rivés sur les affaires qu’il a commencé à ramasser, tout pour éviter ceux de son ami. Arrête, t’es trop bête. Comme si à travers cette seule syllabe, Rox pouvait deviner les images qui hantent ses pensées et les effets qu’elles déposent sur son cœur agité. Gram qui lui prend ses mains quand elles commencent à se déchirer. Gram et ses yeux bruns qu’il devine souvent posé sur lui, le laissant bégayant et rougissant, tourmenté par une seule question qui tourne en rond sous son front : est-ce que je lui plais ? Folle idée dont il n’arrive pourtant pas à se détacher. Parce que si c’était vrai, alors, qu’est-ce qu’il ferait ? Est-ce qu’il se laisserait approcher ? Est-ce qu’il oserait ? Ou finirait-il par fuir, par peur de s’ouvrir ? S’ouvrir, métaphore à la fois intrigante et terrifiante. Car il est des portes qu’il n’a jamais osé pousser, sans cesse retenu par l’anxiété, elle qui lui murmure et lui assure que se dévoiler, c’est prendre le risque de se tromper, d’être rejeté et qu’alors, qu’est-ce que tu feras, quand tu réaliseras que personne ne veut de toi, ça ne t’a pas suffit d’avoir ton cœur brisé une fois ?

Mais cette fois, une autre voix s’élève, lui demande s’il n’en a pas assez de se contenter de vivre dans ses rêves. S’il n’a pas envie d’enfin goûter à la vie, de découvrir les émotions qu’il s’est toujours contenté de simuler dans son imagination. D’essayer, faute d’être certain d’y arriver. Et alors, peut-être qu’il pourra aimer et être aimé comme il l’a toujours rêvé. Plus Oliver y pense et plus son cœur balance. Et le rouge aux joues, il se surprend à espérer lui plaire. « Tu sais, le pote à Stram et le mec qui b-b-bosse avec moi… » Est-ce qu’il viendrait, s’il l’invitait ? Sûrement que oui. Après tout, ils sont amis, qu’en disent les films de son esprit.
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Rox Fox
Rox Fox
Always Optimistic
Admin animals
PHOTO D'IDENTITE : Always forever (roliver4) A202
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Ce n'était qu'un fantasme qu'il avait cru bon d'oublier et voilà que, sans crier gare, son cœur palpite de nouveau lorsqu'il repense à ce baiser échangé avec Oliver durant la nuit d’Halloween.
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
HUMEUR : Joueur
COULEUR PAROLE : #009999
DOUBLES COMPTES : Moonbin Kang & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Sam 7 Oct 2023 - 16:53

Always forever


Le vacarme que l’ordinateur avait provoqué n’avait pas tardé à alerter Oliver qui lui aussi s’était rendu en direction de sa chambre pour voir l’étendu des dégâts. « M-m-merde, mon ordi est tombé ? » Rox resta silencieux face à cette question, ne sachant pas quoi lui répondre et surtout, se sentant terriblement responsable étant donné que Wasat y était pour quelque chose. « OK, ça a l’air d’aller, j’ai eu trop peur. » annonca l’ancien chaton après une rapide vérification, ce qui fit soupirer Rox à l'unisson avec lui. Tant mieux …. S’il avait été cassé, Rox n’aurait sans doute pas eu l’argent pour le lui rembourser, mais il le lui aurait tout de même proposé d’un sourire doux-amer. « La p-p-prochaine fois, je le laisserai pas au bord de mon lit. » Et la prochaine fois, Rox ne laissera pas son furet se balader aussi librement dans l’appartement sans surveillance, pensa-t-il alors que son nouveau colocataire cherchait à calmer Biscuit qui avait été terrorisé par les événements. « Je crois qu’il vaudrait mieux lui interdire l’accès à ma chambre pour le moment, juste le temps que Biscuit prenne ses m-m-marques. C’est b-beaucoup pour lui d’un coup, je crois. » Les périodes d’adaptation, Rox n’en avait jamais vraiment connu. Comme un caméléon, le jeune homme se sentait chez lui presque aussitôt, mais en y repensant un peu plus, il se souvenait bien de l’époque où il était dans cette cellule froide sous la surveillance de Louis… Si c’était cette sensation que Biscuit pouvait ressentir, il en était désolé.

Rox prit Wasat dans ses bras alors que celui-ci cherchait désespérément à grimper sur le lit du plus jeune, comme s’il avait déjà oublié sa rencontre avec le chat ; cette créature ne s'arrêtait donc jamais ? pensa Rox, un large sourire aux lèvres « On dirait nous la p-p-première qu’on s’est rencontrés. » Ah bon ?  Rox n'en avait qu’un très vague souvenir, mais il était vrai qu’à cette époque, Oliver ne parlait pas beaucoup et avait eu beaucoup de mal à s’ouvrir à lui qui devait sans doute parler pour deux. « Peut-être qu’ils deviendront de supers amis comme toi et moi. » proposa le renard en regardant Oliver caresser doucement Wasat qui était désormais dans le creux d’un de ses bras. C’est ce que Rox espérait, qu’ils puissent bien s’entendre et de ne pas savoir vivre l’un sans l’autre, comme eux.

« En fait, j’ai trouvé la c-couverture, viens voir. » Oh, tant mieux ! C’est alors qu’ils quittèrent la pièce en prenant soin de bien fermer la porte derrière et aussitôt fait, Rox déposa son furet qui se remit à courir comme si sa vie en dépendait dans tous les sens possibles et imaginables… C’est qu’il allait bien dormir cette nuit après avoir tout exploré avec autant de vigueur. « Tu sais, je me disais qu’on pourrait organiser une crémaillère quand on sera posé. » L’idée était géniale !  « Genre, on p-pourrait inviter Stram, Poppy et Gram… » Qui ?  « Tu sais, le pote à Stram et le mec qui b-b-bosse avec moi… » Ah ! .. Ah bon ? « Je pensais pas que c’était ton ami, mais y’a pas de souci, tu invites qui tu veux ! » S'enthousiasma-t-il « Tes amis sont aussi les miens et puis de toute façon, c’est aussi chez toi ! » ajouta-t-il d’un grand sourire, faisant rayonner son visage tout entier. Tout en se dirigeant vers le salon, là où ils cherchaient désespérément cette couverture beige, Rox la vit rapidement puisqu’elle avait été déposée sur le canapé. Gambadant en sa direction, le renard la prit et l’étira de tout son long pour la contempler. Elle était effectivement beige… Et elle ferait parfaitement l’affaire. « Merci ! » s’exclama-t-il en la mettant en boule dans ses bras. « Je vais aller la mettre tout de suite et finir de vider mes cartons. Si tu veux, on fait une pause à l’heure du déjeuner et on va faire les courses après ? » Et aussitôt proposé, la porte de la chambre de Rox se referma.  
 


( Pando )
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Oliver D. DeLoir
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MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Lun 5 Fév 2024 - 23:34
always forever
ft. rox & oliver

Pourquoi je réagis comme ça ?
Oliver voudrait ordonner à son cœur de se calmer, maintenant que son idée est approuvée, que Gram a enfin été évoqué, mais sa poitrine continue de s’essouffler, enflammée par un spectacle pourtant familier. Un visage illuminé. Celui de Rox.

Son ami lui sourit, de ces sourires qui ne manquent jamais de le saisir tant ils rayonnent de bonheur. À le regarder, c’est comme si le malheur ne pouvait plus les toucher, comme si plus rien ne pouvait les faire pleurer. Et Oliver se sent à la fois pâlir et rougir face à ce sourire aussi contagieux que dangereux. C’est qu’il pourrait faire sauter les vieux points qu’il a piqués dans la poitrine, ceux mêmes qui ont aidé son cœur morcelé à cicatriser. Car c’est dans ces moments-là, à la chaleur d’un tel éclat, qu’Oliver oublie toutes les choses qu’il s’est promises, qu'il se surprend encore à espérer, regretter une vie où ils seraient plus que de simples amis. « On fait ça. » qu’Oliver s’entend répondre, sa réplique comme un acte de présence illusoire, son attention tout au tourbillon de souvenirs, de pensées et d'émotions qui tournent et tournent en lui. Émotions soudaines, gênantes de par leur intensité, la manière qu’elles ont de s’attarder, et ce, même après que Rox ait disparu dans sa chambre.

Et cet amas brouillon d’idées et de sentiment, Oliver tente de les laisser sur le seuil de sa nouvelle chambre. La porte fermée, il prend une seconde pour essayer de reculer, injecter des réflexions rationnelles à son train de pensées.


Il sait qu'il ne cessera sûrement jamais d’aimer Rox, que son cœur portera toujours le deuil des sentiments qu'il a éprouvés, qu’une part de lui continuera un peu d’imaginer à quoi ressemblerait sa vie dans un univers où Rox l’aurait aimé. Mais il sait aussi que les jours s’accumuleront encore et encore autour de ses chagrins, jusqu’à ce que ce nœud douloureux ne soit plus qu’un petit point dans l’immensité de sa vie, un souvenir que de nouveaux amours, plus grands et plus beaux encore, finiront bien par inonder et noyer. Et pour une fois, Oliver y croit. Le futur ne lui apparaît pas comme une fatalité qu'il devra affronter. Au contraire. Il a hâte de voir ce que cette année va lui réserver.

Il se laisse tomber sur son lit encore sans drap, profite du confort brut du matelas. Les yeux rivés vers le plafond timidement éclairé par les lueurs fades du ciel de février, Oliver prend le temps d'inspirer, d'expirer, quelques secondes volées à cette journée encore chargée. C’est drôle comme son cœur lui semble léger quand il n’a rien à craindre et tout à espérer.

C’est naturellement qu’Oliver dégaine son téléphone. Ses doigts trouvent rapidement le contact de Gram, reste un instant en suspens avant de pianoter un : Chaud pour venir si on fait une crémaillère avec Rox ? Message qu’il envoie aussitôt dans un élan enthousiaste, choqué par sa propre audace. OK, OK, OK… Je l’ai fait. Comme ça, sans réfléchir, sans peser chaque mot, chaque virgule. Ouah, c’est donc ça, être fonctionnel ? Sa pensée le fait sourire, tandis qu’il commence à se perdre dans les méandres virtuels des réseaux. Les vidéos défilent sur son écran, son pouce en like quelques-unes, des tik tok d’artistes, des montages débordants et puis quelques recettes végans qu’il pourra essayer avec son colocataire. Et un Oliver impatient laisse déjà son imagination lui ouvrir les portes de ce soir et de demain, lui inventer des jours rythmés par les réveils que lui et Rox partageront autour d'un café, les conversations qu'ils échangeront au retour du travail, tous les moments anodins qui font la richesse du quotidien.

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