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[+18] « L'amour, c'est le goût de la prostitution. » [PV Sally]
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Lun 8 Avr 2013 - 23:18





Black Out.

Boogey se redressa doucement en ouvrant les yeux sur les étagères derrière le bar où s'empilaient les bouteilles d'alcool. Il fut rapidement assaillit d'un mal de crâne atroce qui le poussa à reposer sa tête contre le bar où ses bras étaient encore étalés, une main agrippée à son verre presque vide. Il avait encore fait un pseudo coma de quelques minutes, le visage contre le bar tout ce temps. Il tourna la tête pour voir les clients qui se pressaient, les employées qui les accompagnaient, les billets qui volaient. Il était complètement stone, blasé par le peu d'effet que le shott prit plus tôt lui faisait. Il ne savait même plus où il en était. Il vit Juliette dans le fond de la salle. Elle le fixait, il la regardait, cherchant où son esprit avait des limites de ses détails. Mais non, il n'en trouva aucune. Elle était parfaite, comme toujours. Il n'oubliait rien, pas la moindre expression d'inquiétude, pas même ses grands yeux implorants qui le fixaient et le faisaient culpabiliser. Elle baissa les yeux et repartit, rapidement, furtivement. Encore un micro-sommeil, un rêve éveillé qui ne durait jamais.

Il tourna la tête pour revenir à son verre vide. Vide. Voilà qui lui allait bien. C'était Juliette sa seule drogue alors sans ça, il avait des addictions vides de sens et des envies futiles. Ses bras en témoignaient encore, surtout le droit, qui était encore bandé de gaze pour dissimuler les marques qu'il se faisait, à défaut de les effacer. Il ne savait plus lui-même pourquoi il faisait ça. Il ne savait jamais. Avait-il encore le moindre but dans la vie? Même tuer Skellington semblait bien ennuyeux maintenant. Il avait beau se persuader du contraire, la seule chose qu'il voulait vraiment, c'était un amour à double-sens pour une fois. Quand il aimait une femme, elle ne l'aimait jamais en retour. Et il se complaisait là-dedans jusqu'à aujourd'hui encore. Personne ne s'attacherait jamais à un râté comme lui. La seule chose qu'il ait jamais réussit, ce fut de pousser Juliette à bout.

Si, il savait parfaitement ce qu'il voulait.

Cracher sur la tombe de Skellington. Mais pour ça, il fallait qu'il le tue, ou au moins le fasse suffisamment souffrir pour l'estimer mort. Il avait bien Sally à portée de main mais à quoi aurait-elle bien pu lui servir? Skellington ne parvenait même pas à la retrouver, c'était donc un pitoyable appât. Il aurait eu mieux fait de rendre sa poupée au squelette. Cela dit, ne pas la retrouver était peut-être un crève-coeur pour lui aussi. Dommage, il ne pouvait lire ce désespoir que sur le visage de Sally.

Joli minois d'ailleurs.

Elle venait de passer, elle avait sûrement finit son service. Boogey n'avait pas la moindre idée de l'heure qu'il était en vérité. Il s'en fichait un peu aussi. Ca ne changeait pas grand chose à ses occupations. Mais une question le tuait quand même à ce moment précis de la journée. Ou de la nuit, qu'importe. Ce picotement qui vous tiraille l'esprit. Et une autre douleur qui vous ramène sur terre. Boogey avait cette sale habitude d'appuyer là où ça faisait mal. Mais pas seulement chez les autres. C'est pour cette raison que même en voyant son bandage au bras droit, il ne pouvait s'empêcher d'appuyer pour être certain de ce qu'il s'était lui-même infligé. Ca faisait mal. Nettement plus mal que les aiguilles. Nettement plus mal que son whisky qu'il venait d'avaler cul-sec et qui lui brûlait la trachée. Et sa question lui brûlait la langue.
Il se leva donc, d'un geste décidé, un peu précipité également puisqu'il eu soudain la sensation que sa tête lui tournait. Il plissa les yeux une seconde avant de récupérer sa cigarette dans le cendrier et de chercher du regard Sally. La salle s'était bien vidée depuis le début de la nuit. Il devait vraiment être tard en fait. Ca ne l'empêcha pas d'aller tout droit en direction de Sally pour lui lâcher ces quelques mots.

"T'irais jusqu'où pour Jack?"

Simple. Court. Efficace. C'était cinglant mais c'était tout ce qui lui torturait l'esprit à cet instant. Autant abréger tout de suite.


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Lun 8 Avr 2013 - 23:21


« Le hasard défait bien les choses ... »
Boogey & Sally



« T'irais jusqu'où pour Jack? »

Oh non, pitié, pas lui. Je suis pas très loin de la porte, je peux peut être encore faire comme si j'avais rien entendus et partir quand même, en lui laissant un vent magistral... Nan sérieux, j'ai pas du tout envie de lui parler, il est tard, je commence à être crevée, je vois pas pourquoi j'irais me prendre la tête à tenter de discuter avec lui. Moins je lui parle, mieux je me porte. De toute façon, dès que j'essaie, ça finit par mal finir. Suffit de voir la dernière fois, déjà c'était contre notre gré qu'on avait engagé la discussion et quand j'ai commencé à penser qu'il était peut être si con et exaspérant que ça au final, BAM il s'était barré limite en courrant après m'avoir lâcher des phrases pire que perturbantes. D'ailleurs, c'était surement ça qu'il voulait, me perturber. Il faut avouer qu'il avait réussit... Mais c'était que des conneries de toute façon, évidemment que Jack en valait la peine, je l'ai déjà montrer à Halloween Town je pense. S'il n'en valait pas la peine, jamais je ne me serais aventurée dans le casino pour sauver le Perce Oreille et réparer ses erreurs. Et puis de toute, je savais que Jack viendrait me sauver, donc je n'avais pas peur. Et même si il n'était pas venus, je sais que ça en aurait valut la peine, parce que c'était pour lui que je le faisais.

En fait, je vois même pas pourquoi il pose cette question, il est bien placé pour savoir que je suis prête à tout du moment que c'est pour lui, alors qu'est ce qui le motive ? Et merde, maintenant je me pose des questions et ça va me torturer jusqu'à ce que je sache... Roh, mais qu'est ce qu'il peut m'agacer ce mec sérieux ! Je retins un soupir d'agacement en me tournant vers lui, bras croisés. Ouais bon, faut avouer qu'avoir accepter un job dans son bar alors que je voulais pas le voir c'était pas forcément une bonne idée. Je sais toujours pas pourquoi j'ai accepter d'ailleurs... A quoi bon le surveiller de toute façon ? Jack était aux abonnés absents autant pour lui que pour moi... Et ouais, aucune nouvelles depuis que je suis arrivée à New York, le néant total. C'est juste... affreux, je supporte plus d'être loin de lui... Ouais non, stop, faut pas que je pense à ça, c'est pas le moment. Jack il en effet pas là mais Oogie Boogie l'est lui, et il attend visiblement une réponse.

« Pourquoi ça t'intéresse ? Et puis, t'es bien placé pour savoir que je ferais n'importe quoi pour lui. »



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Mar 9 Avr 2013 - 8:52





"J'peux pas croire que tu sois assez stupide pour ça. Je pensais que depuis... Depuis que je t'avais parlé de Juliette, tu réaliserais. Mais même pas."

Il poussa un soupire, quelque chose entre la fatigue et l'exaspération.

"Sincèrement, j'ai de la peine pour toi, Dollface."

Il avait lâché ça avec une franchise déconcertante pour un type dans son genre. Il n'aurait pas su dire pourquoi, mais il avait une certaine difficulté à bluffer avec elle. Peut-être parce qu'il avait vraiment mal pour elle ou simplement parce qu'elle lui rappelait beaucoup trop Juliette. Au fond, il ne voulait pas reproduire la même erreur avec elle, même si les choses étaient clairement différentes. Boogey n'était pas Jack. Loin de là. Sally ne mourrait pas d'amour pour lui mais seulement pour Skellington. Et ça se comprenait aisément.

Mais lui de son côté?

Depuis qu'il était humain, Boogey avait tout le mal du monde a comprendre ses sentiments. Il ne les différenciait pas, ne les cernait pas, et ne les refoulait pas. Disons plutôt qu'il ne parvenait pas a les refouler. Il aurait aimé continuer sa vie de Boogeyman insensible encore et encore, aussi monotone soit-elle. Il n'avait jamais espéré mieux comme existence, ne songeant même pas mériter mieux.

Et il avait connu Juliette.

Sa fausse Capulet qui lui avait fait prendre conscience qu'au delà des cauchemars, il y avait le réveil, la réalité, la vie. Quand on est humain, on ne peut pas vivre éternellement dans ses rêves, c'est la toute la subtilité de l'existence.

Puis il avait connu Sally.

Et là il était retombé dans ses rêves, ses illusions, tous ces "et si" qui vous hantent et vous poussent à croire que vous avez fait les mauvais choix. Et des mauvais choix, il en avait fait des dizaines, en particulier depuis qu'il avait retrouvé cette poupée à New York. Il avait choisit de l'engager en sachant pertinemment qu'elle était ou tout du moins lui rappelait la rouquine. Il avait choisit de jouer les gentleman pour l'écouter plus longtemps au bal masqué de Noël. Il avait encore choisit de lui parler de Juliette à ce mystérieux rendez-vous de la St Valentin. Et actuellement, il avait choisit de venir enfin lui poser les questions qui le torturaient de l'intérieur depuis tout ce temps. Donc quoi qu'il advienne, il en serait le responsable et ne pourrait jamais s'en prendre qu'à lui même.

"Tu crois qu'il en ferait autant pour toi? Il est toujours pas venu te sauver, il est même pas revenu tout court. Pourquoi tu t'acharnes?"

Boogey savait ce qu'était l'acharnement. Ça, oui. Mais l'amour, il ne savait pas comment ça se manifestait. Ce sentiment qui vous prend aux tripes et vous fait aller en arrière en vous persuadant que vous avancerez. Pourquoi s'acharner pour quelqu'un qui ne tient visiblement pas a vous?

Pourquoi s'acharner pour elle alors que tu ne l'aimes pas, Boogeyman?

Franchement, il ne voulait pas l'importuner davantage mais il ne pouvait pas rester sans comprendre. C'était là sans doute son unique point commun avec Skellington, cette passion de vouloir tout saisir pour mieux s'en servir. Boogey s'en servait pour inspirer la peur, Skellington pour mieux préparer Halloween. Les deux n'étaient pas si différents.

"Tout compte fait, laisse tomber, j'crois que ça sert à rien de parler dans le vide." lâcha-t-il à regret "... Tu vois ce que c'est une roulette russe ou bien t'as aucune idée de ce que ça peut être?"


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Mar 9 Avr 2013 - 16:06


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally



De la peine, carrément ... ? Je haussais un sourcil, depuis quand il a pitié de moi lui ? De la peine, il avait l'air d'en avoir rapport à la St Valentin, rapport à Juliette justement, mais de la peine pour moi, ça c'est carrément une première. D'ailleurs, je vois même pas en quoi ça le concerne ce que je suis prête à faire pour Jack, à part moi ça regarde personne, et même si ça l'intéresse, ça m'étonnerait vraiment que ça lui inspire de la peine. Limite, je le vois plus se servir de ça qu'autre chose, parce que je vois vraiment pas pourquoi il voudrait me faire " réaliser" comme il le dit si bien. Oui, même après sa pseudo déclaration de la St Valentin, je suis toujours persuadée qu'il me déteste, mais seulement parce que c'est la vérité. Je suis toujours en couple avec Jack, toujours prête à tout pour lui, je vois pas pourquoi ses sentiments auraient changés. Il a quand même voulu me tuer... Décidément, ce mec est vraiment troublant... Il arrive toujours à trouver les mots pour me perturber et c'est surement volontaire en plus.

« Tu crois qu'il en ferait autant pour toi? Il est toujours pas venu te sauver, il est même pas revenu tout court. Pourquoi tu t'acharnes? »

Genre je le sais pas qu'il est toujours pas revenu... C'est pas du tout comme si ça me tuait depuis que je suis arrivée à New York, je ne sais même pas si il est toujours à Halloween Town ou ici en plus... S'il en ferait autant pour moi ? ... Je me pose même pas la question en fait. Peu importe la réponse de toute façon, ça ne changera pas ce que moi je ferais. Je l'aime c'est tout, et rien que pour ça il en vaut mille fois la peine, il aura beau me dire tout ce qu'il veut, je le sais qu'il en vaut la peine, je le sens au fond de moi, c'est tout. C'est pour ça que je m'acharne, parce que je l'aime.

« Tout compte fait, laisse tomber, j'crois que ça sert à rien de parler dans le vide. ... Tu vois ce que c'est une roulette russe ou bien t'as aucune idée de ce que ça peut être? »

Ah non je laisserais pas tomber, je veux savoir pourquoi il me demande ça maintenant ! Et où il veut en venir avec sa roulette russe ... ? Je retiens un soupir, j'ai toujours pas envie de discuter avec lui mais j'ai envie de savoir pourquoi cet interrogatoire. Mais c'est vrais que j'en ai ma claque de rester debout à l'écouter poser ses questions sans même me laisser le temps de répondre... J'aurais pas dû mettre ses chaussures là en plus, elles me font mal au pied...

« T'as finis, je peux en placer une ... ? Alors, t'écouter, ouais, mais on va s'asseoir, j'ai mal au pied. »

Oui, je suis chiante quand j'ai mal au pied, et je vous emmerde. Non mais c'est vrais, je vais pas rester debout à l'écouter alors que je peux m'asseoir ! C'est donc pour ça que je me suis dirigée vers le bar en sachant pertinemment qu'il allait me suivre. Après m'être assise avec soulagement et avoir demandé une Caipigreeshka - parce qu'on ne change pas les bonnes habitudes - au barman je me tournais vers lui.

« Bien sûr que je sais ce que c'est qu'une roulette russe, mais où tu veux en venir avec tes questions auxquels tu me laisse même pas répondre ? ... »



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Mer 10 Avr 2013 - 18:13





Pimbêche.

Faut toujours que les femmes soient aussi chiantes? Obligé de la suivre comme un gentil toutou jusqu'au bar parce qu'elle exigeait un siège sinon elle ne l'écouterait plus. Fallait pas mettre de pareilles chaussures si c'était pour avoir mal avec. Dans tous les cas, c'est pas elle qui fait la loi. Parfois, Boogey se prenait à vouloir la licencier pour faute professionnelle. Outre le fait qu'il était une connaissance de longue date, c'était aussi son supérieur et de ce fait, elle était supposée avoir un minimum de respect pour lui. Mais les choses en amenant d'autres, la familiarité s'installant vite en cas de perte de repères, tout ça....
Il ne lui en tenait donc pas rigueur, même s'il n'appréciait toujours pas qu'elle choisisse quoi que ce soit, même un banal détail comme le lieu de la discussion. Et heureusement qu'elle avait finit son service pour se permettre de boire. Patron tyrannique? Non. Mais Boogey avait une certaine rigueur concernant ce bar puisqu'il savait que les choses dérivaient déjà bien assez vite ici. D'ailleurs, étant déjà dans un état assez habituel chez lui, il préfèra se contenta de cigarettes au lieu de mêler de l'alcool aux stupres des stupéfiants parcourant déjà ses veines. Ce n'était pas tant l'effet procuré qui lui manquait si vite d'ailleurs, mais plutôt la seringue, savoir qu'il se faisait du mal, espérer l'overdose, prier pour un crash. C'est stupide d'aimer vivre dans le risque mais ça vous apporte des élans d'adrénaline, des shoots de surprise, la brisure d'une routine monotone. C'est très addictif, on finit par ne plus pouvoir vivre autrement qu'en jouant à des jeux dangereux.

En parlant de ça....

"Hm, j'pensais pas que tu saurais ce que c'est... Dommage, j'aime bien laisser planer le doute." commença-t-il avec un sourire, changeant du tout au tout son humeur

Et quoi de plus normal, pour un Boogeyman ayant jouer le rôle de l'ombre de la Lune, que d'être un lunatique? De plus, à cet instant, il venait d'élaborer tout un plan pour faire passer ce vague excès de curiosité pour un tissu de mensonges parfaitement organisé. Boogey prévoyait rarement à l'avance ce qu'il faisait, préfèrant jouir de ces petits suprises qui rendent les choses toujours plus attrayantes. En l'occurence, il était parvenu à un subtil mélange entre les fantasmes risqués de Juliette et la vengeance exacerbée à laquelle aspirait Boogey concernant un certain roi des citrouilles. Une vengeance qu'il commençait à entrevoir, d'où le sourire vicieux qui s'élargissait sur son visage en fixant sa cigarette fumante.

"Ca fait partie de ces petits jeux très intéressants... Mais pas avec n'importe qui cela dit... Il faut que ça reste une occasion spéciale... quelqu'un qui mérite cette balle... autant que toi-même...."

Comme un amour impossible ou un ennemi de longue date. Comme Juliette... Ou Jack. Si on oubliait le fait qu'il trichait pour Juliette.

"Une vieille connaissance par exemple. Ca aide toujours à briser la glaçe, en plus des os, après des années sans se parler."

Et ça brise un homme quand ce n'est pas lui qui prend la balle. Avoir une mort sur la conscience, une chose que Boogey faisait sans mal avant. C'était devenu plus difficile quand il avait réaliser que ses victimes pouvaient être des gens qu'il appréciait. Le simple fait d'apprécier des gens était, en soi, une véritable découverte pour lui. Il n'était pas dénué de toute sympathie finalement et était peut-être même capable d'aimer.

Mais ça n'arrivera pas de si tôt.

"Si... disons... Je savais où était Skellington... Et que j'avais, par le plus grand des hasard, un revolver à moitié chargé... Tu crois pas qu'on pourrait redécorer les murs d'une pièce lui et moi? Enfin je dis ça, comme ça. C'est jamais qu'une hypothèse, pas vrai?..." lança-t-il en lui adressant un regard

Bluffer, c'était toute sa vie. Et Sally n'était pas sans savoir qu'il ne parlait pas de Skellington gratuitement. Il lui fallait souvent de grandes raisons pour en venir à l'évoquer sans trainer son nom dans la boue.

"Mais tu pourrais peut-être changer la donne si tu le retrouvais avant moi. Cela dit, la dernière fois, ça s'était plutôt mal passé je crois...." dit-il songeur entre deux bouffées de sa cigarette "Tu donnerais quoi pour le revoir? Ta vie? Ta mort? Plus encore? Moi en tout cas, je sais pas ce que je ferais si je venais à mettre la main sur lui. Et quelque chose me dit que ça ne saurait tarder...."


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Jeu 11 Avr 2013 - 3:24


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally



« Hm, j'pensais pas que tu saurais ce que c'est... Dommage, j'aime bien laisser planer le doute. »

C'est ça, prend moi pour une idiote. Ca va quoi, tout le monde sait ce que c'est qu'une roulette russe quand même ! Surtout que bon, c'est pas non plus le jeu le plus compliqué du monde quoi... Mais ça me dit toujours pas pourquoi il parle de ça, ça commence à m'agacer d'ailleurs, je devrais y aller, de toute façon, il est capable de jamais me le dire ou de m'inventer un prétexte bidon... Je l'écoutais distraitement bavasser sur le fait que ça ne se jouait pas avec n'importe qui. Moui, pour moi ça se joue pas tout court, à part en étant suicidaire. Perso, je refuserais catégoriquement d'y jouer... Sauf si c'est jack évidemment, là j'accepterais surement. En parlant de Jack, je relevais la tête et me remit à l'écouter plus attentivement en entendant son nom.

« Si... disons... Je savais où était Skellington... Et que j'avais, par le plus grand des hasard, un revolver à moitié chargé... Tu crois pas qu'on pourrait redécorer les murs d'une pièce lui et moi? Enfin je dis ça, comme ça. C'est jamais qu'une hypothèse, pas vrai?... »

Je le fixais quelque secondes. Il bluffe, c'est pas possible, il sait pas où est Jack, il l'aurait déjà tué sinon... Mais... Si jamais effectivement il savait ou il était mais qu'il attendait juste le bon moment pour faire quelque chose ? ... Oh putain, il sait où est Jack et il ne me l'a pas dis ! Remarque, je vois pas pourquoi il l'aurait fait...

« Mais tu pourrais peut-être changer la donne si tu le retrouvais avant moi. Cela dit, la dernière fois, ça s'était plutôt mal passé je crois.... »

La bonne blague, j'ai toujours pas été foutus de le retrouver et à ce rythme là c'est pas près d'arriver, et il le sait très bien... Je donnerais n'importe quoi pour le revoir, oui, même ma vie, ma mort et plus encore. C'est même pas la peine de poser la question, je meurs sans lui, je ne vis plus, il me manque trop.

« Tu sais ou est Jack ? Putain si tu sais ou il est dis le moi, fais au moins un truc bien dans ta vie... Et ce que je donnerais pour le revoir ? Je ferais ou donnerais n'importe quoi pour le retrouver ou même juste savoir qu'il va bien... »

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Jeu 11 Avr 2013 - 21:32





Ah, la naïveté....

Une faiblesse que Boogey exploitait d'une main de maître avec ses années d'inconditionnel du poker derrière lui. Certaines personnes sont prêtes à croire n'importe quoi pourvu qu'ils peuvent se raccrocher à un semblant d'espoir. Même une vague hallucination à laquelle on croit même en sachant pertinnement que tout espoir est vain. Ainsi va la vie, on espère, on désespère, et on conquiert. Niveau conquêtes, Boogey n'était pas à plaindre. Après Juliette, il avait verrouillé ses sentiments mais pas ses besoins premiers. Il y a des choses comme ça... on essaye et on ne lâche plus. Jamais plus.

"Bien?... Ouais, je dirais pas ça comme ça." lâcha-t-il en élargissant son sourire "Enfin il fait sa vie comme il peut. Je pourrais te le dire, c'est vrai, je pourrais être un gentil une fois dans ma vie, jouer les héros, p'tet finir avec la demoiselle en détresse à la fin, mais franchement, tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de l'honneur et le bonheur d'autrui? Tout se paye dans la vie, Dollface. J'fais pas exception, toi non plus."

Il attrapa sa mâchoire d'une main, la cigarette toujours entre les doigts alors qu'il tapotait sa lèvre inférieure en mimant une intense réflexion. Le penseur de Rodin n'avait qu'à bien se tenir.

"En revanche, je n'ai qu'une parole. Et j'suis bon joueur."

Quand la partie est gagné d'avance bien sûr. Sinon, il était hors de question de jouer les perdants qui prennent bien la défaite. Perdre n'est même pas une option pour Boogey. Soi il gagne, soi la partie n'est pas finie. D'ailleurs avec Sally, il avait laissé tomber le jeu au profit de Skellington. Mais maintenant, il avait l'occasion de prendre sa revanche.

Une idée lui vint alors....

Quelque chose de délicieusement tordu, de malsain à souhait, digne de lui-même. Il ne put s'empêcher d'adresser un regard à Sally, un sourire toujours bien présent sur son visage. Il reporta son attention sur sa cigarette, après avoir reposé sa main sur le bar pour tapoter sa clope au dessus du cendrier. Il observa une seconde le bar qui désemplissait toujours, déjà pratiquement vide. Ca devenait déjà nettement plus intimiste.

"J'suis pas méchant gratuitement et donc je vais te laisser une chance. Je laisse faire le hasard, promis." commença-t-il en levant les mains pour témoigner de sa sincérité

L'idée lui était venue de nulle part... Enfin il avait vaguement glissé un regard sur ses longues jambes de poupée avant de songer à cela. Elle allait enfin réaliser que Jack ne valait pas la peine qu'elle sacrifie sa vie pour lui. Elle avait encore de la dignité, non? Elle n'accepterait jamais les avances trop osées pour être vraies du boogeyman.

"Je peux te garantir que je ne toucherais pas à Skellington et que je ne m'approcherais plus ni de lui, ni de toi, ni d'aucun de vos crétins de copains d'HalloweenTown..."

Son sourire ne le quittait pas mais il avait rallumé une cigarette depuis le temps. Et il s'approcha un peu plus d'elle, gardant toutefois ses mains baladeuses à l'écart pour l'instant. Il ne détacha pas ses yeux des siens jusqu'à être trop près de son visage pour pouvoir encore la regarder en face. Il souffla un rire qui effleura sans doute son cou de petite poupée fragile avant de continuer avec son habituelle attitude de bluffeur.

"Couche avec moi et je toucherais plus jamais à ton cher Skellington." lui susurra-t-il avec une assurance déconcertante

Il s'écarta, reprit une bouffée de sa cigarette, et attendit patiemment la réaction qu'il prévoyait, un sourire vicieux toujours ancré sur son visage. Puis, il était repartit comme il était venu, en direction de son bureau où il espérait retrouver son zippo fétiche... Et surtout signifier à Sally que Jack ne valait pas tous ses efforts.


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Ven 12 Avr 2013 - 17:57
Sally L. Ragdoll a écrit:


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally


Je le savais qu'il allait pas vouloir me le dire. Parce que forcément, faire preuve d'un peu de gentillesse UNE fois dans sa vie, ça va le tuer, c'est trop demander. Je lève les yeux au ciel en posant mon menton sur le plat de ma main, mon coude appuyé sur le bar. Je le savais con et mauvais, mais à ce point... Ca lui coûte quoi de prononcer trois mots pour me dire où il est ?!

«En revanche, je n'ai qu'une parole. Et j'suis bon joueur. »

Bon joueur ? Lui ? Ah ouais, et depuis quand ? Ce mec, c'est sûrement le pire mauvais joueur que je connaisse, et d'habitude il s'en cache même pas. Quand à sa parole, pour ce qu'elle doit valoir... Et il est pas méchant gratuitement maintenant ? Woaw, ça c'est nouveau aussi. Oh il me laisse une chance, c'est trop gentil, vraiment.

« Je peux te garantir que je ne toucherais pas à Skellington et que je ne m'approcherais plus ni de lui, ni de toi, ni d'aucun de vos crétins de copains d'HalloweenTown... »

Et en échange ? ... Nan parce qu'il l'a dit lui même, tout se paie dans la vie et je fais pas exception, donc le fait qu'il me propose ça parait... Trop beau et beaucoup trop facile. Je tourne les yeux vers lui en attendant la suite qui j'en étais sûre, n'allait pas tarder à arriver. Minute, il est vachement près là... Pourquoi il est si près ? ... Nan, sans déconner, j'aime pas ça, je sens carrément son souffle dans mon cou, c'est... Stressant. Et il le sait sûrement en plus, sinon il le ferait pas... Le pire c'est qu'il me touche même pas donc je vois pas pourquoi ça me perturbe à ce point. C'est débile. Mais ça m'empêche pas d'être crispée sur mon verre en attendant.

«Couche avec moi et je toucherais plus jamais à ton cher Skellington. »

J'écarquillais les yeux en tournant la tête vers lui alors qu'il repartait vers son bureau, toujours en souriant. Non mais il va pas bien dans sa tête ?!Mais sérieux qu'est ce qui lui prend de proposer ça ?! Il est complètement malade ! Nan, je peux pas faire ça, j'ai jamais... Fin je l'ai jamais fais avant quoi. Mais d'un côté, il laissera Jack tranquille... Donc si c'est pour Jack, ça en vaut forcément la peine... Mais si il l'apprend ? Nan c'est débile, il y aura que moi et lui d'au courant et si il l'approche plus il pourra pas le lui dire. Et c'est clairement pas moi qui vais lui en parler... Nan mais même, je peux pas faire ça... Mais en même temps c'est qu'un mauvais moment à passer et après ce sera finit, j'entendrais plus jamais parler de lui et il ne fera plus aucun mal à Jack... Roh merde, je sais pas quoi faire.

Mais il sait où est Jack, donc si j'accepte pas, qui sait ce qu'il va lui faire à lui... Oh merde, je peux pas rester là à rien faire alors que je pourrais l'empêcher... Je soupirais avant de finir mon verre d'une traite, si j'avais su, c'est pas un cocktail de fille que j'aurais pris. Je finis par me lever avant de me diriger lentement vers le bureau. Bah oui, parce que me diriger vers le bureau avant de me lever ça aurait été compliqué. Je sais même pas si ça aurait possible en fait, à part peut être en embarquant le tabouret avec moi... Je m'égare. Remarque, ça m'évite de penser au fait que je peux toujours reculer... Mais je peux pas, si jamais il sait où est Jack, je peux pas prendre le risque qu'il lui fasse du mal. Je m'arrête à l'entrée du bureau, mon épaule appuyée contre le cadre de la porte, bras croisés.

« ... Quand je dis que je ferais n'importe quoi pour Jack, c'est pas des paroles en l'air. C'est d'accord, je couche avec toi si tu ne t'approche plus de lui après. »

(c) by Miss Amazing for P.R.A.
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Sam 13 Avr 2013 - 21:12





Putain de zippo.

Boogey avait enfin mis la main dessus. Saleté de briquet classieux qui se perd trop facilement. Mais c'est nettement mieux qu'un banal contenant en plastique vert fluo. C'est Jill qui lui avait offert, sans raison apparente, juste comme ça, "par amitié" avait-elle prétexté. D'ailleurs, elle venait de lui envoyé un message. Salut Judas... blablabla... tu fous quoi?... Rien qui t'intéresse, bye. Boogey avait tendance à couper court les discussions de ce genre, c'est vrai, mais il détestait les projets en l'air qui n'aboutissaient jamais ou qui demeuraient sans but. Il joue pour gagner, il ne perd pas son temps. Plus du moins. Ses mois d'exhil lui auront suffit à trouver la solitude ennuyeuse à en mourir. Il restait toutefois misanthrope, avec des tendances à éviter la foule qui l'oppressait très rapidement. D'où l'utilité d'avoir un bureau à lui où s'isoler dès qu'il le souhaitait. Il y avait tout de même une sorte de grande baie vitrée qui donnait sur la salle à l'étage inférieur. Le bar était presque vide... tout le bar... même le tabouret où était Sally....

"... Quand je dis que je ferais n'importe quoi pour Jack, c'est pas des paroles en l'air. C'est d'accord, je couche avec toi si tu ne t'approche plus de lui après."

Boogey s'était retourné aussitôt après avoir entendu sa voix qu'il avait bien sûr immédiatement reconnu. Après quoi, il resta un instant silencieux, un peu choqué par cette affirmation. Avait-elle perdu la tête? Etait-elle vraiment capable de tout juste pour... Jack?! Il lui avait fait perdre la raison, Boogey ne voyait que ça. L'amour rend donc aveugle? Mais elle avait du manquer sa cible pour tomber sur un tel objet de son amour. Jack ne lui rendait pas toute l'affection qu'elle lui donnait, c'était triste. Et son absence creusait sans doute le fossé entre eux. Skellington n'était pas méchant, loin de là, il avait certaines qualités que Boogey prenait pour des défauts. Mais parmis ses qualités, il n'avait pas de passion pour l'amour, seulement pour une attirance inconditionnelle pour Halloween. C'était bien dommage pour la jolie poupée qui lui courrait après depuis si longtemps. Pour cette raison, Boogey souhaitait sincèrement lui faire réaliser qu'il n'en valait pas la peine. Il n'avait pas songé qu'elle s'accrocherait encore à ce stade. Il allait donc devoir continuer son petit manège jusqu'à ce qu'elle craque....

Il reprit son attitude confiante et lâcha un rire avant de tourner la tête vers elle, posant sa cigarette dans le cendrier sur son bureau. Elle semblait déterminée, une chose tout à fait admirable. Mais elle n'était sans doute pas rassurée à la vue du croque-mitaine. Il faut dire qu'il ne lui avait pas laissé de très bonne impression jusque là. Entre le presque meurtre du Perce-Oreille, la bagarre avec Jack, l'embauche au bar, Noël, la Saint Valentin....

Ah oui, cette soirée....

Il avait pris conscience de certaines choses au sujet de Sally ce soir-là. Depuis, ses doutes et ses craintes à propos d'elle ne le quittaient plus. Elle en venait presque à effacer Juliette de sa mémoire par moment. Il n'avait pas encore compris pourquoi et ne cherchait pas d'explication. Il en était venu à croire que s'il pensait aussi souvent à Sally, c'était à cause de Skellington. Il alla donc vers elle avec une détermination discutable. En apparence, il avait l'air sûr de lui. Intérieurement, c'était bien plus délicat de mentir ainsi. C'était plus difficile qu'avec les autres femmes qu'il connaissait, allez savoir pourquoi....

"Toi?... Tu t'abaisserais à ça?" il lâcha un autre rire en la fixant dans les yeux, son visage proche du sien "J'en crois pas un traître mot. Venant de toi, j'ai besoin d'une preuve."

A ces mots, il lui vola un baiser, ne sachant pas à quoi s'attendre quand à la réaction de cette chère poupée qu'il détestait tant. Mais la détestait-il seulement pour en venir là?


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Dim 14 Avr 2013 - 15:42


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally


J'aurais pas du venir ici, et encore moins rester. Je fais une connerie j'en suis sûre... Mais d'un côté, si je le fais pas, c'est sûrement une connerie encore plus grosse que je vais commettre. Je peux pas prendre le risque qu'il fasse du mal à Jack... Oh merde, il se rapproche... Non bah évidemment qu'il se rapproche, c'est logique. Puis va falloir que je me fasse à l'idée parce qu'on va être forcément beaucoup plus proche que ça encore... Et sûrement moins habillés. Roh putain... Bon okay, vu le taff que j'ai ce sera carrément pas la première fois mais... Bah c'est pas pareil quoi, entre le taff et le domaine du privé, on va dire ça comme ça, il y a une différence... Puis c'est Oogie Boogie quoi. Je l'imagine plus en train de me tuer qu'en train de coucher avec moi. Je vois même
pas vraiment d'où il sort cette idée à la con... Bref, je vais arrêter de me prendre la tête avec le pourquoi du comment, c'est pas vraiment ça qui importe, et ça ne fait qu'empirer les choses de toute façon.

Mais c'est juste absolument pas facile de penser à autre chose avec son visage si près du miens, c'est troublant. C'est pas pour autant que je fuis le bleu de son regard, aussi perturbant soit il. Bah oui il me perturbe, évidemment j'avais déjà remarqué leur couleur mais pas d'aussi près quoi, remarque, ça m'avait jamais vraiment intéresser, parce qu'encore une fois, c'est lui et que j'aurais jamais imaginé qu'il puisse il y avoir quoi que ce entre nous d'autre qu'une relation négative.

« Toi?... Tu t'abaisserais à ça? J'en crois pas un traître mot. Venant de toi, j'ai besoin d'une preuve. »

Et avant même que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit je sentis ses lèvres frôler les miennes. J'écarquillais les yeux, je l'avais pas vu venir celle la... Enfin si, c'était logique que ca arrive mais... Enfin j'ai été surprise quand même. Et pas agréablement... Pas agréablement du tout même. Je devrais le repousser, c'est une connerie de faire ça, et je l'ai jamais fais avant, je devrais vraiment pas faire ça... Alors pourquoi à la place je décroise les bras pour les passer autour de son cou ? La question ne se pose même pas, je l'ai déjà plus haut, je peux pas prendre le risque qu'il fasse du mal à Jack... D'où le fait que je prenne sur moi et reste au lieu de partir après lui avoir mit une claque qu'il aurait bien mérité. Je sais pas ce que je fais, je sais que c'est une connerie, mais je le fais quand même. Et ça doit se sentir que je sais pas ce que je fais, même si je fais tout pour faire comme si j'étais sûre de moi, ça doit pas être dur de deviner que pas du tout. Je hais ce mec, je le déteste... C'était déjà le cas avant, mais là... Et ce sera sûrement encore pire d'ici peu. Faut que je pense à autre chose, que je pense à Jack, après tout, c'est pour lui que je le fais. Mais est ce qu'il en vaut vraiment la peine ? Ouais nan, évidemment qu'il en vaut la peine, si je peux mourir pour lui, je peux faire ça, c'est qu'un mauvais moment à passer.

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Dim 14 Avr 2013 - 17:32





Elle ne lâchait rien.

Elle s'attachait même, Boogey s'attendait déjà à s'être pris une claque mais non, rien, elle l'étreignait à la place. Merde, le croque-mitaine n'avait pas prévu ça. Il ne savait déjà plus comment il allait s'en défaire et faire tourner court cette soirée. Mais il fallait qu'il abrège maintenant. Elle ne pouvait pas finir aussi mal à cause de lui, il s'en voudrait toute sa vie. C'était pas une fille, c'était pas une employée, c'était pas une victime... C'était Sally. Au départ, il voyait ça comme une vengeance contre Skellington mais plus il la serrait contre lui, et plus il avait l'impression qu'il allait la blesser elle. Et ça, ça le tuait intérieurement. Le boogeyman avait la désagréable sensation qu'il ne faisait du mal qu'à elle alors que c'était tout sauf ce qu'il voulait. C'était stupide de sa part d'avoir cru qu'il la raisonnerait comme ça. Il allait seulement empirer les choses s'il ne mettait pas un terme à tout ça immédiatement.

Mais il en avait envie....

Sincèrement. Il ne pensait même plus à Juliette, presque pas à Jack, seulement à celle qu'il avait dans les bras à ce moment-là. Et c'était mal. Il n'avait pas le droit de tomber amoureux. Pas d'elle, pas comme ça. Mais il y avait toujours cette tentation, la tentation de l'interdit, l'imprenable, l'insaisissable. Toujours le goût du risque, de l'aventure. On ne veut que ce qu'on ne peut avoir, ce qu'on voudrait posséder sans jamais s'en saisir. Car le reste est trop facile à capturer. Mais ce qu'on aime, on le laisse libre, on lui laisse le choix de partir ou rester. Partir et vivre ou rester et mourir. Il aurait pu faire en sorte qu'elle reste ici, tout lui avouer maintenant et peut-être se laisser une chance. Mais il ne s'en sentait pas capable. Il n'était pas fait pour elle, c'était ainsi fait. Alors il préfèrait faire en sorte qu'elle parte maintenant.

Fragile poupée....

Elle donnait l'image d'une femme qui savait ce qu'elle faisait mais Boogey sentait bien que quelque chose clochait. Il se posait une seconde la question de savoir si Jack était déjà allé jusque là avec elle. Ou même n'importe qui d'autre mais comme elle ne voyait que Jack, il ne l'imaginait pas avec un autre que lui. Ce n'était tout de même pas lui, pas le croque-mitaine qu'il était, qui allait... Non. C'était sans doute juste une idée qu'il se faisait parce qu'elle avait l'air fragile. C'était bête d'avoir l'impression qu'il allait la casser. Elle n'était pas en porcelaine, elle n'allait pas tomber en morceaux subitement. Mais il avait cette image en tête. Ca ne le quittait pas. Même alors qu'il abandonnait ses lèvres pour descendre dans le cou, son cou délicat.

Bordel, mais pourquoi penser à ça?

Pourquoi voyait-il en elle autre chose qu'une femme à conquérir? il ne l'avait jamais vu autrement auparavant, même Juliette il n'avait pas été à ce point tourmenté intérieurement en la b... en approfondissant sa relation avec elle. Ce n'est pas pour autant qu'il n'avait pas certains réflexes qu'il avait eu avec Juliette. Pourquoi? C'est un grand mystère. Ca ne l'empêcha pas de glisser une main le long de sa jambe. C'était stupide mais ça lui rappellait ce soir de Noël qui avait faillit très mal finir pour elle. Il était mort ce soir-là mais il se souvenait aussi avoir eu sa jambe dans les bras. Juste sa jambe oui. Vivent les coutures....
Il aurait presque souhaiter que Skellington débarque avant qu'il ne soit trop tard, comme la dernière fois. Au fond, ils faisaient un joli couple. Et même s'il ne lui accordait pas toute l'attention qu'elle aurait mérité, au moins il ne la blessait pas comme lui aurait pu le faire. Comme lui ALLAIT le faire. Juliette l'avait rendu plus humain que jamais mais Boogey restait un monstre dans l'âme, ne vivant que pour faire du mal à son prochain, n'ayant d'existence que dans les frayeurs d'autrui. C'est misérable et d'une bassesse inimaginable de puiser sa force dans les faiblesses des autres. Et ça revient à vivre seulement grâce aux gens que l'on fréquente. Sauf que, pour Boogey, ça se résumait à des relations électriques et des coups d'un soir. L'exil l'avait rendu incapable d'être seul mais la foule l'oppressait. C'était un équilibre subtile qu'il maintenait difficilement.

Tant pis, il allait pété cet équilibre débile et encore passer pour un salaud de première mais il fallait qu'elle réagisse MAINTENANT.

Les choses se sont donc accèlerées. Boogey l'avait rapprocher de lui, fermant la porte d'une main sans la lâcher de l'autre, maculant toujours son cou de baisers.

*Pitié, y'a que toi qui peut dire stop alors fais-le, me laisse pas faire cette connerie....* songeait-il à l'attention de Sally, bien qu'elle ne puisse pas l'entendre ni même s'en douter au vu de son attitude de bluffeur hors pair


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Jeu 2 Mai 2013 - 20:45


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally


Jack. Il fallait qu'elle se concentre sur Jack et sur rien d'autre, qu'elle ne pense pas à ce qu'elle faisait, même si elle le faisait pour lui. Ce qu'elle n'allait pas tarder à regretter. Car oui, même si elle ne le savait pas encore, ce n'était rien d'autre qu'une très grosse erreur, rien ne vaut le coup de faire ce qu'elle est sur le point de faire, encore moins un homme, aussi important pour elle soit il. Surtout que au final, elle n'est même pas restée si longtemps que ça avec lui, ce n'est que très récemment que son amour pour lui est devenu réciproque, peut être s'emballe t-elle un peu trop. Pourtant, l'homme qui la tenait dans ses bras avait bien essayé de la faire se remettre en question, il lui avait demandé si elle était sûre que Jack ferait pareil pour elle. Question à laquelle elle n'avait même pas prit le temps de réfléchir, la réponse lui semblant évidente. Mais était-ce seulement la bonne de réponse ? C'est là la vraie question. Et ce n'était pas maintenant qu'elle allait y réfléchir, maintenant qu'elle avait accepté de toute façon... Et puis bon, vous vous voyez, vous, réfléchir à un truc pareil alors qu'une main glisse le long de votre cuisse ? Peut importe à qui appartient cette main d'ailleurs, elle a beau être le prolongement du bras d'un homme que vous détestez, il y a certaines réactions humaines que l'on ne peut juste pas contrôler, surtout lorsque l'on a pas l'habitude.

C'est sûrement pour ça d'ailleurs que la rouquine s'est laissée faire alors que les lèvres de l'ancien croque mitaine caressaient son cou et qu'il la rapprochait de lui. Elle aurait du le gifler et s'en aller aussitôt, profitant du claquement sec de ses escarpins sur le sol. Et en claquant la porte même, limite avec une insulte aussi. Mais non. Au lieu de ça elle ne détacha les bras de son cou que pour détacher sa ceinture. Pas qu'elle était particulièrement pressée, mais elle n'avait pas non plus envie de faire durer les choses donc plus vite ça irait, mieux ce serait. D'où le fait qu'elle avait pris cette initiative, mieux vaux précipiter les choses, après tout, c'est qu'un mauvais moment à passer. Enfin mauvais... Mauvais parce que c'était lui, si elle n'était pas si chipoteuse et ne s'attachait pas aux circonstances, elle ne pourrait pas le qualifier de mauvais.

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Ven 3 Mai 2013 - 20:19





Bien... Bien... Bien....

*Je suis dans la merde, je suis vraiment dans la merde, bordel, c'est la merde....*

Malgré ce constat, il restait d'un calme olympien et ne semblait pas si déconcerté que cela par la situation. C'est malheureux mais il avait beaucoup trop l'habitude de ces gestes et de cette attitude. Dommage, car il aurait pu - et voulut - quelque chose de mieux en l'occurrence. Pourquoi? Il n'en savait rien. Absolument et désespérément... rien. Mais il avait envie d'agir différemment cette fois, sans y parvenir malheureusement. Au fond, il savait bien que Sally valait mieux que ça, mieux qu'un job ici, mieux qu'un type comme lui... Il n'essayait pas de se convaincre du contraire, mais il avait encore le droit de rêver.

Ah non, même ça il ne pouvait pas.

Surtout après le cauchemar qui l'avait amené ici. L'obscurité, la solitude, la peur... C'est un sentiment horrible que de se retrouver seul avec soi-même et ses souvenirs. Des souvenirs affreux le concernant. Personne ne tenait à lui, c'était toujours lui qui s'attachait à quelqu'un le premier. Comme il le faisait maintenant avec Sally. Il cherchait encore un moyen de la faire décamper d'ici aussi rapidement que possible mais l'avoir dans les bras le faisait complètement douter sur les véritables raisons qu'il avait de faire ce qu'il faisait. Ce n'était pas juste pour lui faire peur ou lui faire comprendre quoique ce soit qu'il l'amenait subtilement contre le bureau. Et ce n'était pas par volonté de vengeance qu'il l'avait assise sur le meuble d'un goût irréprochable, mais juste pour être sûr qu'elle ne partirait pas. Car en vérité, il n'avait plus le moins du monde envie de la laisser fuir.

Et le pire, c'est qu'elle se laissait faire.

Mais pas pour lui, loin de là. Pas parce qu'il avait l'art de glisser une main sous une jupe comme il le faisait présentement. Tout ça, c'était pour son pire ennemi en réalité et cette pensée ne le quittait pas. Pour le squelette elle aurait tout fait, pour le croque-mitaine rien. Seul, vous disais-je, il était toujours seul, même dans un moment qui requiert d'être deux. Et il pouvait se bercer d'illusions tant qu'il voulait, il le serait toujours. Parce qu'il avait fait les mauvais choix, parce qu'il faisait les mauvais choix, et parce qu'il en ferait encore par la suite. Ca ne finit jamais bien pour les méchants, il n'aurait jamais droit à sa fin heureuse, et il ne pouvait rien changer à cela. Il ne lui restait donc plus qu'à profiter du fait qu'elle avait détaché sa ceinture et faire en sorte de passer un bon moment malgré tout. D'autant plus qu'il avait l'art de glisser une main sous une jupe pour en retirer une culotte...

Et en plus il se sentait pitoyable d'en être arrivé là.

Mais c'était sans doute le mieux qu'il aurait jamais avec elle, alors il faisait en sorte que ce soit agréable pour lui comme pour elle. Et il faut bien le dire, il n'était pas mauvais dans son domaine. Il songea cependant que ce n'était pas aussi habituel pour elle, ça se devinait assez facilement même sans la regarder. Non, il ne la regardait pas, il avait préféré garder son visage enfouit dans son cou quitte à la faire frissonner à chacun de ses souffles ou de ses mouvements de bassin.

Ca c'est sûr, jamais il ne se le pardonnerait. Mais bordel ça valait bien tous les regrets du monde.

En fait, c'était même probablement mieux qu'avec toutes les autres. Peut-être parce que pour une fois, il serait resté au lieu de l'abandonner avant l'aube. Et il commençait à savoir pourquoi. Mais cette simple idée le terrorisait intérieurement. Il parvenait à peine à croire que ce soit possible mais...

Il l'aimait.

Sans doute trop, ou pas assez. Sans doute les deux puisqu'il se serait tué juste pour qu'elle lui adresse un sourire même s'il donnait l'impression de n'en avoir rien à faire d'elle alors qu'elle lui avait peut-être tout donné ce soir-là. Ou lui avait-il tout pris? Mais dans cette pièce, ce n'était sans doute pas elle la plus désemparée par la situation. Il commençait à se rendre compte - trop tard malheureusement - qu'il lui avait volé quelque chose qu'il aurait dû gagner. Et tellement plus encore. Confiance, dignité, amour. Sans le vouloir, il ne lui avait rien laissé de tout ça alors qu'il voulait simplement lui rendre la liberté que Jack semblait lui restreindre.

Alors après avoir fait la pire erreur de sa vie, après avoir remonté son caleçon aux motifs douteux (des bonhommes de neige en vérité), et s'être à demi assis sur son bureau, il culpabilisa. Il savait ce qu'il avait envie de lui avouer à ce moment là et il voulait également lui demander pardon. Mais au lieu de ça, sa nature maladivement curieuse et son incapacité à extérioriser ses sentiments le firent faire complètement autre chose. Le regard rivé sur le sol, de honte sans doute, il lui posa une seule question dont il redoutait déjà la réponse.

"Sincèrement... Ca en valait la peine?"

Pour lui, la question ne se posait même pas. Il regrettait mais il aurait tout donné pour revivre ce moment. A tel point qu'il n'avait plus rien à perdre, d'autant plus qu'il l'avait déjà perdu elle....

"Au fait... Ce que j'ai dit à la Saint Valentin... Je le pensais vraiment."


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Sam 4 Mai 2013 - 13:42


« L'amour c'est le gout de la prostitution. »
Boogey & Sally


Okay, on y est. Si la rouquine, maintenant assise sur le bureau veut repartir c'est l'instant ou jamais, une claque et on en parle plus, c'est pas compliqué, mais faut pas qu'elle tarde, après ce sera trop tard. Après tout, est ce que Jack en vaut vraiment la peine ? C'est pas rien ce qu'elle s'apprête à faire, la première fois, c'est quelque chose d'important. C'est avec Jack qu'elle devrait faire ça, pas avec un mec qui a voulu la tuer, pas avec lui, assise sur un bureau, aussi agréables que soient ses lèvres contre sa peau ou sa main sur sa cuisse gauche. Cuisse qui gardait le souvenir de son premier passage, le soir de Noël... Sally n'y avait jamais repensé, mais ce soir là, c'était lui qui lui avait recousu la jambe qu'elle avait abandonné pour le distraire. Et on peut dire qu'il n'est pas doué en couture... Enfin, ça n'a peut être rien à voir après tout, mais il y a de fortes chances que ce soit puisque tout correspond, que ce soit l'emplacement de la cicatrice ou la jambe ou elle est. Enfin bref, cicatrice ou pas, ça ne changera rien au fait que la rouquine commençait à se rendre compte qu'elle faisait une grosse connerie. Est ce que Jack aurait fait pareil pour elle ? Certainement pas... Après tout, c'est elle qui s'accrochait à lui depuis le début, ils n'avaient pas vraiment eu le temps de créer un lien puisque Jack était toujours occupés à droite et à gauche, ce n'était pas à sens unique mais presque. Au fond, elle le savait sûrement depuis un moment, elle ne l'avait juste pas réaliser, et maintenant ce qui devait arriver arriva...

Au fond, ce n'était pas si désagréable, si on oubliait les conditions, il faisait ça plutôt bien, surtout sachant qu'elle n'avait aucun point de comparaison. Elle en oublierait presque pourquoi elle en était arrivée là. Presque. C'est à cause de ce presque qu'elle avait gardé le silence en récupérant une tenue décente et n'avait tournée la tête que lorsqu'il avait lui même parlé. Si ça en valait en peine ? Avait il vraiment besoin de poser la question pour savoir que non ? Il l'aimait ? Bien sûr, c'est bien pour ça qu'il avait fait ça... Elle préféra ne rien dire, sachant que si elle ouvrait la bouche elle fondrait en larmes. Et ça non, elle repartit plutôt la tête haute, avec le peu de dignité qui lui restait, priant pour ne plus jamais le revoir.

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