No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Stress relief (Sally)
Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
Fantastic Animals
PHOTO D'IDENTITE : Stress relief (Sally) A202
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 171
POINTS : 419
Sam 30 Sep 2023 - 17:53
stress relief
ft. Sally
Oliver ne sait plus vraiment ce qu’il fait là.
Tout s’est embrouillé au tintement de la clochette qui a trahi son entrée dans la boutique. Ding. Il y a eu un court moment de flottement, demi-seconde en suspens durant laquelle Oliver n’était plus certain de savoir comment fonctionner, soudain hyper-conscient de sa propre existence. Comment je me tiens, comment je respire, où est-ce que je pose mes yeux, je fais quoi… « Bonjour. » timide lancé à la vendeuse sans oser la regarder, car personne d'autre ne déambule dans les allées et qu’il ne veut surtout pas risquer qu’elle vienne lui parler. En plus, ses écouteurs bluetooth n’ont plus de batterie. Obligé de subir le boucan de la ville à l’extérieur et le bourdonnement de ses pensées à l’intérieur. Inspirer, expirer…

Et doucement, il commence à déambuler entre les rayons, guidé par une seule question : qu’est-ce qui pourrait faire plaisir à Gram ? Ses prunelles glissent d’un objet à l’autre sans savoir quoi chercher. Quelque chose d’un peu étrange, d’un peu magique, c’est bien pour ça qu’il a choisi cette boutique ésotérique, influencée par les commentaires Google de tout un tas de clients satisfaits.

Alors, il va bien trouver son bonheur ici. Et puis, un cadeau reste un cadeau, pas vrai ? À quel point pourrait-il se tromper ? À moins qu’il ne fasse déjà fausse route avec idée. Et si c’était bête, ridicule, de vouloir marquer le coup pour un demi-anniversaire dont Gram n’a sûrement rien à faire ?

Parce que ça va bientôt faire six mois.
Six mois qu’ils tournent en rond dans un drôle de manège, à se coller mentalement l'étiquette de "copains" sans vraiment agir comme un couple pour autant. C’était pourtant bien parti, les premières semaines étaient chargées d’une douce euphorie, le cœur encore incapable de croire qu’on puisse bien l’aimer, lui. Et puis, la nouveauté s’est édulcorée et Oliver a commencé à déchanter. Parce que la réalité n’a rien à voir avec toutes les jolies choses qu’il s’était imaginées. C’est qu’Oliver rêvait d’un amour de cinéma, avec des dîners à la bougie et des baisers échangés sous la pluie. Force est de constater qu’il y a eu comme une erreur de casting avec Gram. Tout le laisse indifférent, Oliver a l’impression de l’ennuyer quand il lui parle de ce qu’il lui plaît ou qu’il l’emmène au musée. Parfois, Gram est blessant, même s’il ne le fait pas exprès, certaines de ses paroles restent gravées dans ses pensées, tournent en rond sous son front toute la nuit, alimentent la bande son de ses insomnies. Et puis, Gram est distant, ses marques d’affection quasi-inexistantes. Combien de fois se sont-ils embrassés en six mois ? Oliver pourrait presque le compter sur ses doigts et s’il se souvient de chaque baiser comme d’un événement mémorable, c’est parce que c’est lui qui les a quasiment tous initiés, à quelques exceptions près.

Et pourtant, Gram est toujours présent pour lui, Gram ne le fixe sûrement pas comme le ferait un ami et il répond si intensément à ses baisers, qu’Oliver en vient à se demander si Gram n’attend pas quelque chose qu’il n’est pas encore prêt à lui donner.

Peut-être que c’est pour ça, que Gram se fait aussi distant, parfois. Peut-être qu’il a déjà senti son corps se crisper malgré lui sous le contact de ses mains. Peut-être qu’il l’attend, qui le laisse aller à son rythme pour le ménager, tout simplement. Peut-être que c’est lui qui sabote sa propre relation à force de tourner en rond dans sa propre tête, de se laisser emporter dans une spirale de pensées, de ne jamais oser.

Et il sait, Oliver, qu’il suffirait de lui parler, de mettre des mots sur ses angoisses et ses doutes pour les apaiser. Mais tout se tait lorsqu’il essaie de se confier, l’anxiété vient le baillonner, lui demander si, au fond, les choses ont vraiment besoin de changer, car si ça se trouve, il me faut juste un peu plus de temps, ça va s’arranger, c’est peut-être normal, je me fais encore tout un drame pour rien, c’est à moi de me reprendre en main.

Oui, le problème doit venir de lui.
Oui, le problème vient forcément de lui.

Et il continue d’errer, à la fois présent et absent, à soulever puis reposer différents objets, c’est qu’il en voit des choses, Oliver, mais surtout des choses qui pourraient plaire à Rox. Il effleure un attrape-rêves du bout des doigts, hésite un instant avant de le reposer et de laisser son attention s’attarder sur d’autres articles : les pendules, les encens, les pierres, les bougies… Et Oliver se surprend soudain à chercher certains mots-clés sur les étiquettes. Anxiété, insomnie, stress, confiance en soi… Et s’il suffisait de laisser un cierge se consumer pour que tous ses problèmes soient réglés ? Pour que ses craintes arrêtent de le torturer ? L’idée le fait doucement sourire, mais au point où il en est, il pourrait bien essayer.
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON kawaiinekoj
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 7 Oct 2023 - 23:38



Oliver & Sally

⋆ Wolves asleep amidst the trees
Bats all swaying in the breeze
But one soul lies anxious, wide awake
Fearing all manner of ghouls, hags and wraiths
tvim.pngtvim.png« Exactement, Jack, c’est de la vingt-et-unième fleur bleue que tu verras dans le cimetière de Washington dont j’ai besoin. Et n’oublie pas le trèfle à quatre feuilles, s’il te plait ! Fais bien attention sur la route, et prend garde à ne pas les abîmer en rentrant… »  

Le joli sourire de Sally s’effondre immédiatement lorsque Jack passe enfin la porte de sa petite boutique, se transformant en un soupir de soulagement alors qu’elle se laisse tomber sur le comptoir, s’effondrant à moitié, la tête dans ses bras. Elle avait beau aimer Jack de tout son petit cœur raffistolé au fil et à l’aiguille, elle devait bien admettre que, parfois, il l’épuisait. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, qu’il lui avait apprit qu’ils ne retourneraient pas à Halloween Town comme elle l’espérait, Jack se lamentait. Jack tournait en rond, Jack broyait du noir et ruminait, et si les lamentions du Roi des Citrouilles étaient loin d’être étrangères à la petite poupée, son coeur saignait en le voyant dans cet état. Alors elle avait pris les choses en mains, inventés quelques pieux mensonges pour lui donner une occupation. Tel un personnage secondaire d’une histoire fantastique, elle envoyait son preu chevalier lui chercher un quelconque objet, de préférence à l’autre bout de la ville, de préférence de façon à ce qu’il ne revienne pas avant plusieurs heures. Parfois, ses demandes étaient sincères et Sally utilisait réellement ce qu’elle lui demandait dans les potions qu’elle faisait pour ses clients les plus particuliers, parfois, elle ne faisait que le faire tourner en rond.  

Et la culpabilité la rongeait parfois à cette idée, était-ce vraiment une bonne chose de sa part, de le faire errer sans réelle raison dans toute la ville juste pour avoir quelques heures de paix ? Mais la tentation était toujours trop forte. C’est qu’il était toujours si excité de pouvoir lui rendre service. Lorsqu’elle lui donnait ses petites quêtes, l’excitation se lisait sur son visage, comme si enfin avoir un but tangible et réalisable, aussi infime soit-il, était tout ce qu’il manquait à son existence devenue si triste et monotone. Il semblait si heureux, et Sally ne se lassait jamais de le voir revenir, un immense sourire aux lèvres… Sans oublier le fait que, lorsqu’il était là, il tourmentait la clientèle. L’énergie négative qu’il dégageait minait le moral de quiconque pénétrait dans l’établissement, sans même parler de quand il se mettait à tourner en rond dans la boutique, sans même lui même savoir ce qu’il cherchait… Ou quand il décidait qu’il était de meilleure humeur et se mettait à les suivre, essayant de les aider comme il le pouvait. La plupart du temps, il fallait admettre qu’il leur faisait peur, tout simplement. Il débarquait derrière eux comme un diable sortit de sa boîte, leur proposant un milliard d'objets les un à la suite de l’autre à une vitesse effarante. Ce qui avait le plus souvent pour effet de les faire fuir plutôt que de les faire acheter…

L’approche de Sally, elle, était bien plus douce. Elle était persuadée que quiconque entrait dans sa boutique était destiné à trouver ce qu’il y cherchait, pour peu qu’il cherche assez longtemps. Parfois, cela prenait un peu de temps, les clients déambulaient un moment, prenant le temps d’observer, de réaliser eux même ce dont ils avaient besoin. Parfois, ils étaient directs, lui demandaient exactement ce qu’ils avaient en tête, plus ou moins gentiment, parfois, elle allait d'elle-même leur offrir un petit coup de main. Et en voyant un jeune homme à l’air totalement perdu faire sonner le windchime accroché à la porte, Sally se félicita d’avoir fait partir Jack. Lui, n’avait clairement pas besoin qu’on se précipite sur lui… En guise de salutation, elle ne lui offre qu’un sourire et un signe de tête, préférant ne pas briser le calme et le silence du lieu. Attentive, la petite poupée l’observe déambuler dans les allées, fait une petite note mentale des objets sur lesquels ils s’attardent, silencieuse, elle attend le bon moment. Et quand elle estime qu’il est arrivée, elle s’approche, les moins jointes devant elle, un doux sourire sur le visage.

« Besoin d’un petit peu d’aide pour te décider ?... Tu sais déjà ce que tu recherches, peut être ?... »


© mad'eyes (code) modifié par bunny


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Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
Fantastic Animals
PHOTO D'IDENTITE : Stress relief (Sally) A202
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 171
POINTS : 419
Mer 18 Oct 2023 - 21:11
stress relief
ft. Sally
Il a entendu quelqu’un s'approcher, a surpris comme une ombre glisser jusqu’à ses côtés : c’est la vendeuse, présence silencieuse qui lui tient compagnie depuis qu’il est entré. Oliver a beau voir la chose arriver, il sent déjà ses joues s'empourprer et l’ongle de son index commencer à égratigner les contours de pouce, incapable de contrôler les battements de plus en plus frénétiques de son cœur quand il devine qu’elle va lui parler. Oh non. Lui, n’a rien préparé, rien révisé et il se sent bien incapable d’improviser, qu’importe la banalité des questions qu’on vient de lui poser.

Alors, ses yeux rivés sur les bougies et les bâtons d’encens posés devant lui, Oliver file se réfugier derrière la première réponse qui lui vient à l’esprit. « Euh… Je regarde… » qu’il souffle pour aussitôt le regretter. Il ne comprend même pas ce qu’il est en train d’observer, ses iris peinent à deviner l’occulte qui pourrait se dissimuler derrière ces objets. « Enfin, si, je veux b-bien... » Il devine son esprit en train de mouliner et ses mots sur le point de trébucher sans savoir comment se rattraper, à la fois frustré et affligé de sentir le peu de contrôle qu’il exerce sur lui-même lui échapper. Est-ce que ça se voit, que je rougis ? Que je sais pas ce que je dis ? Et si elle me trouvait bizarre ? Et il se maudit de ne pas savoir comment exister simplement, sans toutes ses pensées et ces et si qui viennent polluer l’instant présent.

C’est n’importe quoi, c’est encore lui qui se fait son cinéma. Évidemment que la vendeuse est là pour l’aider, c’est son métier, elle n’est pas là pour le juger. Il s’accroche à ces pensées rationnelles, se force à relever brièvement les yeux vers la vendeuse avant de continuer, parce qu’il sait que c’est étrange de parler à quelqu’un sans le regarder : « En fait, je cherche un c-cadeau pour mon copain. Il aime bien les trucs un p-peu… » Bizarre. « Insolite et… » Dégueu. « ... qui sortent de l'ordinaire. » Non, tu l’as déjà dit, c’est la même chose… « Il aime bien Halloween aussi, m-mais c’est pas vraiment le sujet ici… » Alors, pourquoi est-ce qu’il le dit ? Son regard dévie, là, derrière, sur un pan de mur baigné de lumière. Une nouvelle bouffée de chaleur lui monte au visage. C’est la honte, cette fois, qui l’étouffe sous son souffle brûlant. Honte de ne pas réussir à s’exprimer clairement, à ne pouvoir citer que des synonymes en bégayant. Non, ce n’est pas avec ça qu’elle pourra l’aider. Et son absence d’idée trahit bien ce qu’Oliver n’ose pas s’avouer : au fond, il ne sait pas ce que Gram pourrait vraiment aimer… À part les déchets, détail que le jeune homme se voit mal confier. (Peut-être qu’il aurait dû se contenter d’emballer le contenu de sa poubelle jaune.)

Et ça l'embarrasse de ne pas renseigner la vendeuse un peu plus, de ne pas pouvoir l’aider à l’aider. C’est peut-être pour ça qu’il se surprend à enchaîner sur un deuxième sujet, un qu’il est certain de maîtriser : « Et je me demandais aussi si vous aviez pas des trucs qui m-marchent contre l'anxiété… Ou les insomnies ? » Il est bien content d’être seul dans la boutique, que personne ne soit témoin de cette foi timide qu’il place soudain dans l'ésotérisme. Enfant bercé de rationalité, Oliver a toujours froncé les sourcils face aux choses que la science n’arrive pas à prouver, quand bien même la magie fait partie de son quotidien malgré lui. Force inexpliquée qui lui rappelle sans cesse que sa vie n’est pas aussi normale qu’il le voudrait.

Il repense aux médicaments dans le tiroir de sa table de chevet, aux infusions sur son étagère à thé, aux applications de méditation et de relaxation, aux exercices de respirations, à la carte de visite de sa psy épinglée au tableau en liège au-dessus de son bureau. Et si en s’accrochant au concret, en refusant tout ce qui l'éloigne de la normalité, il s’était fermé à une solution miracle ? C’est bête, rien ne lui dit que les articles de cette boutique sont réellement magiques. Mais un espoir timide brille au fond de ses yeux lorsqu’il les pose à nouveau sur la vendeuse. Oliver ne demande qu’à croire aux miracles.
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON kawaiinekoj
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