No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Lost in Paris || ft Oliver
Invité
Anonymous
Invité
Lun 9 Oct 2023 - 18:46


Lost in Paris
Ton arrivée ici ce compte en heures. Quand tu as ouvert les yeux, tu t'es retrouvé ébloui par la lumière du jour. Elle est vive, trop vive par rapport à ce dont tu as l'habitude, si bien que tu en plisse les yeux. Ca fait mal. Par reflèxe, tu veux te couvrir les yeux pour les cacher un peu du soleil, et tu es horrifié de voir que tu n'as pas des pattes, mais des mains. Pris d'un sursaut, tu t'inspectes autant que tu peux. Tu porte une étrange fourrure, qui a tendance à cliquetiquer lorsque tu t'agites. Pourtant, tu n'arrives pas à t'observer correctement. Tu tournes et te tords dans tous les sens, t'étires de tout ton long pour essayer de prendre de la hauteur pour voir où tu te trouves. Mais tu restes définitivement cloué au sol. Ta respiration s'accélère, se saccade, tu halètes. Tu ne comprends pas ce qu'il t'arrive. Hier soir, tu t'es couché dans ton panier, dans ta maison trop vide et froide. Tu n'as pas souvenir que tu marches en dormant. Et les habitants de Halloween Town t'auraient arrêté... Non ? Tu trébuches plusieurs fois avant de réussir enfin à marcher correctement, c'est que tu n'es pas habitué à ta nouvelle forme. Et tu es un poil contrarié par ce qu'il t'arrive. Tu veux comprendre ce qu'il se passe exactement pour toi. Et rester ainsi sans réponse, sans rien te frustre plus qu'autre chose.

Tu quitte le parc où tu viens d'atterrir, déambulant sans but vers tu ne sais même pas quoi. Tu t'arrêtes devant un vitrine, et tu aperçois avec du mal ton apparence. Que tu saches, ce n'est pas encore Halloween, alors pourquoi ta silhouette t'effraie tant ?! Ton coeur tambourine une fois de plus dans ta poitrine alors que tu te remets à haleter. Tu ressembles à tous ces passants qui t'évitent avec soin, mais qui te regardent avec un air étrange dans les yeux. Que te veulent-ils ? Pourquoi te dévisagent-ils ? Tu as la bouche sèche, ta langue à moitié sortie de ta bouche à du mal à refroidir ton corps. C'était pourtant comme ça que ça fonctionnait, non ? Tu décides finalement de fuir, te retournant vivement pour traverser la route et ces étranges véhicules. Des bruits stridents viennent à tes oreilles, suivis de jurons. Les voitures t'évitent tant bien que mal alors que tu t'arrêtes un instant au milieu de la rue pour te boucher les oreilles. Tout est trop bruyant. Et tu en souffre.

Quelqu'un t'agrippe le bras pour te sortir du milieu de la route, et t'entraîner vers le trottoir d'en face. Tu ne comprends pas ce qu'il te dit, sous le choc, il te tient les poignets pour essayer d'écarter tes mains de tes oreilles, mais tu prends peur davantage, alors qu'il a un air inquiet sur le visage. Mais tu ne le vois pas. Tu te contentes de te dégager vivement, pour t'éloigner autant que possible du pauvre homme qui ne cherchait qu'à t'aider. Mais tu es trop effrayer pour retrouver la raison. Alors tu cours, tu te rattrapes autant que faire ce peu lorsque tes jambes s'emmêlent. Et alors que tu vois finalement qu'il y a de l'eau pas loin de toi, tu décide d'enjamber le demi mur qui te sépare de là où tu pourrais te désaltérer. Pourtant, tu ne touches pas le sol tout de suite. Tu tombes de quelques mètres, pour arriver les fesses dans un buissons. Un grognement sort de ta bouche, suivi d'un gémissement, tu n'aurais peut-être pas du foncer sans regarder.

Tu essaies de te calmer un peu dans ce buisson, avant de t'extirper de là non sans mal. Tu t'époussettes maladroitement pour regarder finalement autour de toi. Le soleil descend doucement derrière les toits. Et toi, tu es juste désorienté, seul, et tu commences à avoir faim. Ton ventre commence à se tordre alors que tu poses tes mains sur ton estomac. Tu reprends ton errance sans but, allant de l'autre côté de la rive. Et alors que tu pose un oeil sur l'eau, tout à coup tu n'as plus envie d'y boire. Arriver sur une place bondée, tu lèves la tête sur l'énorme cathédrale qui y loge. C'est intimident. Mais tu ne dois pas penser à toi, il faut que tu trouves à manger avant tout. Et un endroit où dormir. Tes pieds te traînent jusqu'à un banc sur lequel est déjà assis un jeune homme. Et tu dois bien avouer que ce qui t'as attiré, c'est l'odeur sortant du sac qui est posé à côté de lui. Alors... Comme un ancien réflexe, tu fixes un instant ce sac, avant de poser les yeux sur lui.

Tu as faim.

(code) awona (icons) tumblr // avec  @Oliver D. DeLoir

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Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
Fantastic Animals
PHOTO D'IDENTITE : Lost in Paris || ft Oliver Tumblr_3301d77bea167dd08eca2165e93c12b6_2a861113_400
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams

Spoiler:

DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Dim 5 Nov 2023 - 18:27
lost in paris
ft. zero & oliver

Un soleil au visage de plus en plus pâlichon, de timides teintes jaunes pointant dans les arbres et les buissons. L’automne s’est enfin décidé à chasser l’été et à déposer sur Paris ses couleurs orangées. Métamorphose tranquille dont Oliver se fait le témoin discret lorsqu'il traîne en ville. C'est souvent le cas, ces derniers mois.

Assis sur un banc, Oliver tue le temps. Seconde par seconde, jusqu’à ce que les minutes s'étirent en heures et que le jour décline. Et quand le soir pointera vraiment le bout de son nez, il rentrera, prétextera avoir été au travail toute la journée avant de disparaître dans sa chambre, là où les regards noirs de Rouky ne pourront plus le trouver, là où il n’aura pas l’impression de déranger.

C’est drôle, comme les choses ont changé, à quel point sa réalité n’a plus rien à voir avec la douceur du quotidien qu’il s’était imaginé le jour où a emménagé avec Rox. Et Oliver, lui, n’a rien vu arriver, aveugle au bouleversement qui doucement le guettait. Il ne saurait pas dire à quel moment Rox et lui avait commencé à s’éloigner, leur familiarité remplacée par un étrange malaise qu’il peine à expliquer. À l'arrivée de Rouky ? Ou bien avant, lorsque Gram était devenu son petit-ami ? Oliver n’en a aucune idée. Il était déjà trop tard, lorsqu’il a réalisé que l’ambiance au sein de leur petit appartement n’était plus ce qu’elle était, qu’il a réalisé que son cœur s'emballait dans sa poitrine à la simple perspective d’oser mettre les pieds dans sa cuisine.

Alors, pour échapper à cette situation angoissante, Oliver s’est réfugié dans les bras de la solitude, vieille amie qui réveille en lui tout un tas de mauvaises habitudes : grignoter ici et là au lieu de manger de vrais repas, mentir pour ne pas inquiéter, s’emmurer dans le silence.

Ses écouteurs dans les oreilles, Oliver s’isole du monde extérieur, cherche à s’enfermer dans sa musique et l’histoire d’un bouquin acheté sur un coup de tête pour occuper sa fin d’après-midi après un rapide passage à la boulangerie. Mais la lecture est laborieuse, l’esprit sans cesse distrait par ses propres pensées et la ville en mouvement autour de lui. Agitation qui lui arrache quelques œillades furtives. Les flots agités de la Seine, plus bas à ses pieds. Des touristes tout sourire pour un selfie. Un couple, leurs deux mains enlacées dans une étreinte. Instinctivement, il réveille l’écran de son téléphone, porté par l’espoir d’y voir un message de Gram. Rien. Le cœur lourd d’un soupir qu’il n’ose pourtant pas libérer, Oliver abandonne son smartphone, laisse une fois encore ses prunelles s'égarer dans le décor.

C’est là qu’il les voit.
Deux yeux braqués sur lui.

À peine aperçu, déjà disparu. C’est que le regard d’Oliver s’est aussitôt esquivé, a glissé sur le côté comme si de rien n’était, presque honteux d’avoir été découvert en pleine observation silencieuse. Il n’y pense d’abord pas plus que ça, après tout, lui aussi se surprend parfois à regarder des inconnus sans vraiment y songer, ses yeux posés quelque part au-dehors tandis que toutes ses pensées sont tournées vers l’intérieur. Ce n’est que quelques minutes plus tard, en sortant sa cigarette électronique de sa poche pour en tirer quelques lattes, qu’il remarque que l’homme qu’il a entre aperçus il y a peu ne l’a toujours pas lâché des yeux. Qu’à chaque fois que ses iris font mine de passer sur lui par hasard, Oliver retrouve son regard. Et ça, c’est bizarre. Assez pour que son cœur se mette à palpiter au rythme d’une seule et même question : Pourquoi est-ce qu’il me regarde ?

Il y a d’abord les réponses innocentes, gorgées d’angoisses infondées : c’est parce que j’ai une sale tête avec mes yeux cernés, non, est-ce que j’ai un bouton ? Ou alors un pigeon m’a chié dessus et je ne l'ai même pas vu. Non, non, il attend sûrement que je libère le banc, je le squatte depuis trop longtemps. Ou alors, il essaie de lire le titre de mon bouquin, c’est un touriste et moi, je suis un cliché ambulant à lire au bord de la Seine, j’en sais rien, j’en sais rien… Perdue au milieu de ce brouhaha, une hypothèse terrifiante prend soudain le dessus :

Et si c’était un chasseur ?

L’air s’est comme raréfié, ses poumons commencent déjà à s’essouffler. Dans un réflexe paniqué, Oliver sort son téléphone, ouvre instinctivement ses messages avec Gram, la seule personne qu’il peut contacter sans craindre de l’inquiéter :

To : GRAM
OLIVER : Y a un mec qui me fixe depuis plusieurs minutes je crois wtf
GRAM : C pas moi
OLIVER : Oui, je vois bien mdrrr


Les mots semblent bien légers une fois sur l’écran, mais le visage fermé, Oliver est loin de plaisanter, pourtant.

To : GRAM
GRAM : C pas moi
OLIVER : Oui, je vois bien mdrrr


GRAM : Tveu k ji cass l gueule ?
OLIVER : Non, non, non ! Je vais rentrer de toute façon, c’est juste un gars chelou

Envoyer. Et Oliver range son téléphone dans sa poche pour s'exécuter. La cigarette électronique, le livre et le sac de la boulangerie disparaissent dans son sac à dos avant qu’il ne se lève pour se diriger vers le métro.
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON art by Anne Magill
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