PRESENCE/ABSENCE : Plus au moins présente en ce moment.
DOUBLES COMPTES : Balais - Stram - Kaa
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Taeyeon
MON ARRIVÉE : 02/03/2020
MON VOYAGE : 110
POINTS : 178
Jeu 2 Mai 2024 - 11:25
Petits Ragots
@Valentin Doyle Or, Valentin vivait en France alors qu'elle vivait à Londres. Ils ne se voyaient donc pas souvent, mais lorsqu'ils se retrouvaient dans le même pays, ils appréciaient de passer du temps ensemble. Étant donc en France afin de participer à un séminaire sur l'administration d'entreprise privée et diverses techniques, elle avait profité de ce voyage professionnel pour contacter Valentin. Elle avait également croisé Auguste auparavant. Elle était contente d'avoir pu profiter de son passage en France pour pouvoir alimenter un peu sa vie sociale.
Elle l'attendait donc assise à une terrasse d'un café, deux chaises côte à côte tournées vers la rue. Elle adorait le côté voyeur de ce type de table, cela permettait de juger calmement les passants tout en buvant son café. De plus, elle avait hâte de parler de Moon à Valentin. La dernière fois qu'elle avait vu le jeune homme, elle était encore célibataire. Il sera sûrement surpris d'apprendre qu'elle a un partenaire stable, car elle n'était pas la personne qui s'impliquait le plus dans ses relations interpersonnelles en général. C'était d'ailleurs la raison qui faisait qu'elle avait si peu d'amis, alors encore moins de relations amoureuses.
Pourtant, voilà que sa vie avait changé lorsqu'elle avait décidé de s'ouvrir aux approches de Moon. Désormais, elle pouvait quitter en sachant que quelqu'un était à la maison pour surveiller ses poissons exotiques et elle savait que lorsqu'elle rentrerait, elle retrouverait les bras de son amoureux. La Noëlle d'autrefois n'aurait jamais cru à cela si on lui en avait parlé. Il faut dire aussi que la jeune femme avait travaillé beaucoup sur sa personne dernièrement. Certes, le travail était important, mais il ne fallait pas que ce soit la seule chose dans la vie de quelqu'un. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle tentait dorénavant de prendre un peu plus de nouvelles de ses amis qu'auparavant et de les voir lorsque possible.
Noelle, regardant les passants dans la rue, put reconnaitre enfin la chevelure rousse de son ami. Elle lui fit un signe de la main pour attirer son attention, espérant ne pas avoir à crier son nom pour qui la remarquerait. Il était toujours aussi joli que toujours, elle se demandait ce que Moon penserait de lui. Elle n'avait jamais pensé à lui montrer Valentin, bien qu'elle le lui ait déjà mentionné... du moins, elle croît. Elle retira sa sacoche de la chaise à ses côtés et la mit sous sa chaise, créant de la place pour son ami.
De prime abord, Valentin avait cru que les conférences et séminaires auxquels son patron l’avait avisé qu’il devrait participer seraient des occasions plutôt tranquilles de faire le flemmard, réseauter et peut-être même faire des rencontres plus que professionnelles. Il ne s’était toutefois pas attendu à un nouveau supplice scolaire. À son premier retour, on lui avait même demandé de faire un compte-rendu, alors qu’il n’avait pas même pris de notes.
Depuis, il s’était heureusement fait une amie. Le hic? Elle était londonienne et les séminaires qu’ils avaient en commun étaient rares. Ça ne les empêchait tout de même pas de s’échanger des nouvelles - merci les réseaux sociaux - et de prendre le temps de se voir lorsqu’ils étaient dans les parages l’un de l’autre. En l'occurrence, c’était cette fois l’une qui était dans les parages de l’autre.
Noëlle et Valentin partagent quelques passions communes dont nous tairons ici l’essentiel afin de vous préserver un peu de suspense. L’une d’entre elles était néanmoins le café. L’institution parisienne, pas le breuvage, évidemment. Valentin n’ayant pas été invité à ce séminaire-ci et ayant travaillé un quart de nuit, s’éveille en milieu d’après-midi. Le rouquin se retrouve rapidement sur le canapé, une pomme dans la gueule et la manette de sa console dans les mains. Le jeu que ses parents lui ont offert pour Noël lui plaît toujours autant. Si bien qu’il ne voit évidemment pas le temps passer. Valentin se retrouve donc à devoir prendre sa douche à toute vitesse, c’est-à-dire à sa vitesse régulière, mais avec un vague sentiment d’empressement, avant de passer quelques dix minutes supplémentaires dans la salle de bain afin d’être présentable.
L’heure du rendez-vous tombe alors qu’il est encore à deux stations de sa sortie, ce qui ne l’empêche pas de s’arrêter faire du lèche-vitrine en passant devant une boutique de montres hors de prix. Lorsqu’il arrive sur la petite place devant le café, il voit la petite main (Ça s’appelle la perspective, Val!) de Noëlle lui signaler sa présence. Il la salue en retour, traverse la rue n’importe où et se penche pour lui offrir la bise parisienne, avant de contourner la table pour prendre la place du sac à main délogé.
«Du coup, c’était Tweed Vert ou Docteur Lapierre qui donnait la présentation?» «C’était bien?»
Maîtriser l’Art de la conversation, c’est aussi de ne pas donner l’opportunité à l’interlocuteur de demander pourquoi on arrive si tard. De toute manière, il a déjà une histoire toute prête. Tout comme sa commande du jour : jus d’orange et pain au chocolat, le parfait petit-déjeuner.
Les deux, bien qu’ils aient peu de points communs, étaient par ailleurs deux personnes très différentes. Ils n’avaient pas du tout la même méthodologie de travail. Noëlle savait très bien que s’ils s’étaient connus lors de leurs études, ils n’auraient pas été dans le même cercle social. Noëlle étant studieuse, prenant des notes, et cela, encore de nos jours, lors des conventions, alors que Valentin, non. Elle le voyait plutôt comme le sportif populaire dont tout le monde souhaitait être son amie, alors qu’elle avait été l’étudiante discrète avec peu d’amis, mais de très bonnes notes. C’est ce qui faisait qu’en tant qu’adulte, ils étaient devenus amis. Peut-être que s’ils s’étaient connus à l’école, cela aurait été dans un contexte de tutorat.
Elle prenait des notes et l’aidait à préparer son compte rendu pour son travail alors que de son côté, il lui tenait compagnie lors de conventions qu’ils avaient en commun et la faisait rire. Le roux avait un très bonne imagination pour inventer des surnoms et des histoires au présentateur de convention, il était une très bonne compagnie pour passer à travers ses fins de semaine de travail.
Le jeune homme prend place à ses côtés, lui demandant entrant dans le vif du sujet ”Du coup, c’était Tweed Vert ou Docteur Lapierre qui donnait la présentation ?", ce qui arracha un rire à Noëlle, reconnaissait très bien les deux personnes malgré les surnoms inventés plutôt que leurs vraies identités. Puis, il lui demanda également "C’était bien ?”. Certes, étant cette fois à une convention plutôt pour Louis que pour la caserne ambulancière, elle ne pouvait pas lui dire ce qu’elle y cherchait vraiment comme information, mais cela n’empêchait pas de parler de la base.
"C’est tweed vert, tu sais bien, il pourrait s’écouter parler pendant des heures, je crois que c’est lui qui demande à être présent dans autant de conventions." Elle fit signe à un des serveurs qu’ils seraient prêts pour leur commande et ajouta… "Mais oui, c'était bien. Toi, grosse semaine ?"
Valentin retire la casquette qu’il avait sur le crâne, simplement pour la poser à l’envers en écrasant bien sa chevelure auburn vers l’arrière. Seule une mèche s’en échappe et lui retombe sur le front, sans qu’un badaud ne puisse dire s’il s’agit d’un phénomène volontaire ou d’un jeu du hasard. Il sort alors une paire de lunettes de soleil de la poche de sa veste et les enfile devant ses prunelles marrons. Enfin peut-il commencer à observer ces gens qui passent sur la rue et la petite place devant le café. Certes, il perd une partie de la réponse de son amie, déconcentré par ses propres gestes et l’épiage qui commence déjà. Il en saisit tout de même l’essentiel : Tweed vert radote.
Le lillois a un rire sonore, près du grognement d’un goret quand son amie émet l’hypothèse que le présentateur demande à être envoyé à toutes ces conférences juste pour qu’il puisse entendre le son de sa propre voix. « T’imagines. C’est le seul qui paie pour y aller au lieu d’être payé! »
Avant de répondre à la question de son amie, Valentin s’assure laisser Noëlle commander, avant de livrer sa commande au serveur. Le roux fait bien mine de ne pas remarquer l’expression confuse de l’employé. Heureusement pour lui, il ne semble pas juger trop fortement les goûts du rugbyman, qui a bien remarqué l’absence de coordination entre la couleur des chaussures et de la ceinture du serveur.
« Grosse, oui. Il y a un nouveau gamin dans mon cours du samedi. Ses parents vont être des relous de première. »
Le genre de marmot dont les parents ont tellement peur qu’il lui arrive quelque chose un jour, qu’ils l’ont couvé toute sa vie et craignent désormais qu’il ne sache pas se défendre par lui-même.
« Et j’ai dû couvrir le quart de Perrine, mercredi. »
Valentin s’était dit, quand il avait accepté ce poste, que ce serait un boulot tranquille. Il ne s’était pas attendu alors à faire autant d’heures supplémentaires qu’il en fait. Quant à Perrine, il ne sait pas si il a déjà mentionné cette collègue à son amie londonienne. Ce n’est pas très important, de toute manière.
Il laisse le silence s’installer un instant alors que, sous la protection de l’auvent, il observe un gaillard traverser la rue. Le mec est un véritable taupin, qui tient négligemment la laisse au bout de laquelle un chihuahua avance en battant ses pattes contre le sol à un rythme impressionnant.
PRESENCE/ABSENCE : Plus au moins présente en ce moment.
DOUBLES COMPTES : Balais - Stram - Kaa
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Taeyeon
MON ARRIVÉE : 02/03/2020
MON VOYAGE : 110
POINTS : 178
Ven 24 Mai 2024 - 10:39
Petits Ragots
@Valentin Doyle Ensuite Noëlle passe sa commande, puis vient le tour de Val et le serveur retourne à l'arrière afin de passer la commande a la cuisine. Alors que la blonde demande a son ami s’il a une grosse semaine, il répond que oui « Grosse, oui. Il y a un nouveau gamin dans mon cours du samedi. Ses parents vont être des relous de première classe. » Ew, déja des gamin s’étaient des relous de première, mais ça, Noëlle se retint de la dire, car ne pas aimer les enfants était souvent très mal juger par la société, encore plus pour une femme et qu’ils étaient dans un lieu publique. Elle ne voulait pas offenser les gens autours.
« Courage à toi, je ne sais pas comment tu fais. »
Ce qui n’était pas faux, les seuls enfants qu’elle côtoyait étaient ceux ramenés par Kaa et comme ils n’étaient pas humains, elle n'avait sincèrement aucune compassion ou intérêt pour eux. Elle ne ferait jamais un métier ou elle devait être entourée de gamins. Val continua de parler de sa semaine ajoutant: « Et j’ai dû couvrir le quart de Perrine, mercredi. »
« Fuck Perrine, jamais capable de faire ses quarts il faut croire. » dit-elle ayant déjà entendu parler de Perrine par le passé. Elle demanda « C’était quoi sa raison cette fois ? »
Noëlle n’aimait pas les gens peut ou voir même dans ce cas, pas travaillant. Elle aimait travailler alors elle ne pouvait pas comprendre les gens qui n’en avait pas envie. La base de la vie était de fournir dans la société, même chez les insectes. Alors elle ne pouvait pas concevoir des gens qui faisait tout pour ne pas participé a cette effort de groupe.
Un sourire au coin des lèvres flashe en direction de Noëlle. Ça ne lui déplaît pas de donner des cours aux enfants. Après tout, il est une petite bête sociable et aime être entouré de toute cette énergie, aussi chaotique soit-elle. Peut-être aussi est-ce justement parce qu’elle est aussi chaotique qu’elle lui convient bien. Valentin est loin d’être un sagouin, mais il ne sera jamais reconnu pour ses aptitudes à l’organisation ou au rangement. Son appartement est un désordre, mais un désordre propre, qui prouve que les pièces de vie sont utilisées, sans donner envie à ses quelques conquêtes de prendre les escarpins à leur cou.
Pour sa part, il n’est pas certain qu’il serait capable de faire le boulot de Noëlle. Après tout, tout le monde n’a pas les mêmes compétences et chacun n’a qu’à trouver l’emploi qui lui convient comme un gant. Ça lui fait penser : il voulait l’opinion de son amie sur un truc. Sauf qu’il est en train de lui raconter sa semaine et réalise que changer de sujet comme ça ne serait pas poli. Pour une fois qu’il s’en aperçoit, mentionnons-le.
« Fuck Perrine. »
Valentin s’étrangle de rire et remercie une quelconque puissance supérieure que le mastodonte de l’autre côté de la rue n’ait pas choisi ce moment pour regarder dans leur direction.
« Obligations familiales. Je te jure que c’est sa motivation principale pour être sur le comité de parents. »
Médisances. Écoeurantite, aussi, vaguement. Perrine est une flemmarde qui a trouvé environ quarante-douze prétextes différents pour manquer les quarts de travail les moins glamour, depuis qu’il a été embauché.
Sans cesser de scanner la rue du regard, Valentin poursuit la conversation. Ses yeux traînent sur une Twingo vert lime jusqu’à ce qu’elle ne tourne le coin et ne sorte de son champ de vision.
« Et toi, en dehors de Tweed Vert, comment ça a été, ces dernières semaines ? »
Il sait que son amie a parfois des anecdotes plus rocambolesques qu’un écran sur lequel il ne se passe rien pendant parfois huit heures, et une longue promenade sur le plancher pour vérifier en personne que tout est tiguidou. Et pour se dégourdir les jambes, bon sang!
Valentin se met a rire suite a ses paroles et cela fait naitre un grand sourire au visage de Noëlle. Elle était toujours contente de pouvoir faire rire ses amis lorsque ceux ci avait une semaine lourde. Il répondit ensuite a sa question en lui expliquant pourquoi il avait du couvrir pour son collegue. « Obligations familiales. Je te jure que c’est sa motivation principale pour être sur le comité de parents. » Aaaaaah bah alors, ça faisait du sens. Ce collègue, dans tous les histoires que Noëlle avait entendu de lui, ne souhaitait jamais travailler. Pour sa part, Noëlle considérait même que des gens avait des enfants simplement pour manquer des journées de travail.
« Certaines personne travail dur, pour ne pas travailler c’est fou. »
Valentin ramena ensuite le sujet sur la blonde en lui demandant ; « Et toi, en dehors de Tweed Vert, comment ça a été, ces dernières semaines ? » Noëlle prise un gorgée de son café, pour réfléchir un peu à sa semaine. Rien ne lui parraissait digne de mention. Du moins, pas qu’elle ne puisse mentionner, son travail pour Louis était secret. Elle répondit donc…
« Pas grand chose, mon petit-ami prend soin de mes poissons pendant que je suis ici et... » avait-elle avisé Valentin qu’elle était rendu en couple d’ailleur ? Elle regarda Valentin pour confirmer si oui ou non il avait déjà cette information et a voir les traits de son visage, elle conclu que la réponse était non.
« Ah ouais, je crois j’avais oublié de te dire ça, je suis en couple depuis un petit moment. »
Depuis un petit moment, car elle n’avait pas cru que cela deviendrait une relation sérieuse au début, mais il était vrai qu’elle fréquentait Moon depuis un bon moment en réalité. Elle n'avait jamais été la plus douée pour garder ses amis au courant des développements de sa vie privée.
« Certaines personne travail dur, pour ne pas travailler c’est fou. »
Valentin se contente de lever son verre de jus à cette vérité trop souvent tue. L’amusement brille dans son regard, alors que cette séance de cassage de sucre sur le dos de sa collègue finit de dissiper la tension qu’il éprouve à l’égard de sa semaine. Un garçon bien simple – parfois un brin trop – qui a plus facilement l’habitude de sourire que de grogner, en somme.
Après avoir rendu la question à son amie, il croque dans sa chocolatine, avant que son ventre ne gargouille. Sa mastication cesse alors que son sourcil monte au douzième étage, la tête penchée. A-il oublié que Noëlle était en couple? Avait-il loupé un aussi gros morceau d’information? Peu importe toutes les discussions qu’il voulait avoir sur sa propre petite vie et ses questionnements intérieurs, c’est une pépite. Il avale goulûment le reste de sa bouchée, avant de s’exclamer :
« Depuis un petit moment, en plus ? Comment je pensais que je comptais plus que ça pour toi ! »
Derrière un sourire à l’ardeur redoublée, Valentin feint de perdre connaissance dans une pose théâtrale. Lorsqu’il se redresse, il tourna la chaise pour faire un peu plus face à la blonde. Merde à la rue, aux mastondontes et aux twingo. Puis, si elle fait suffisamment confiance à cet élu pour lui laisser la responsabilité de ses poissons, ce ne doit pas non plus être une amourette!
« Dis-moi tout, No’! Comment il s’appelle; d’où il sort; t’as des photos? »
Et elle est bien mieux de pas lui dire qu’il est sorti du ventre de sa mère, ou un truc du genre. Elle ne s’appelle pas Fionn Doyle, parbleu! Déjà, et sans s’en apercevoir, Valentin se fait un portrait du jeune homme, qui sera probablement tout faux et annihilé par l’ombre d’une photo. D’ailleurs, Noëlle a bien dit petit-ami et non pas petite-amie, n’est-ce pas? Ça sonne presque pareil, après tout.
Après voir mentionner le fait que beaucoup de temps travaillait dur pour ne pas travailler, par exemple Ian, dons elle commançait à soupçonner qu’il utilisait sa supposé incompétence pour simplement ne pas travailler. Certes, commes trouver des chasseurs n’était pas tâches simple, malheureusement ils se devaient de le conserver dans les rangs. Sans oublier que renvoyer un chasseur était une gros risque pour l’entreprise, si l’un deux décidais d’aller parler a la police, donc ils n’oserait probablement jamais. Val répondu d’un signe de son verre, que Noëlle réciproqua avec un sourire. Valentin était réellement un bon ami. Elle avait un exellent sens de l’humour, de la répartie et il était également un bonbon pour les yeux, ce qui n’était pas nécessaire en amitié, mais qui n’était pas désagréable non plus.
Souvent, la blonde avait penser à lui présenter Moon d’ailleurs, mais elle ne savait pas si Valentin partagerait le même type d’envie face a Moon. Elle aimait l’idée de son petit ami avec de beaux hommes. Elle aimait les hommes, alors pourquoi ne pas aimer deux hommes ou même plus. Comme on dit “the more the merrier”. D’ailleurs, la blonde avait finalement amener le sujet de Moon dans la conversation, réalisant qu’elle n’avait toujours pas dit à celui qu’elle considérait comme son meilleur ami, sa nouvelle relation amoureuse. Elle se demandait s’il la croirait d’ailleurs, car Noëlle n’avait jamais été le type à croire en l’amour et les relations sérieuse, elle le lui en avait même déjà parler. Elle était cynique face à plusieurs aspect de la vie en général et les rélations était de ses aspects.
Le rouquin lui demanda « Depuis un petit moment, en plus ? Comment je pensais que je comptais plus que ça pour toi ! » ce qui fit rougir Noëlle qui eu la politesse de rougir de culpabilité un nouveau, un sourire sur ses lèvres. Val lui même souriait avec ses paroles et elle était soulager qu’il ne soit pas insulter de son oublie. « Oops. » dit-elle avant de rire. « Dis-moi tout, No’! Comment il s’appelle; d’où il sort; t’as des photos? » lui demanda alors son ami, maintenant en mode investigation et ragot. Ce que Noëlle appréciait lorsque ce n’était pas diriger vers elle, mais bon elle appréciait quand même l’attention de son ami. Elle prise un moment pour lui faire un regard noir, à son « No » qu'elle avait longuement argumenté par le passer pour que ce surnom soit abendonner, mais avait depuis longtemps perdu la guerre et désormais ne faisait que bouder. Ensuite, elle ouvrit donc son téléphone qui, embarrassant pour son image de femme froide, afficha un fond d’écran de Moon et elle ensemble.
« Je n’y croyais pas trop au début, alors j’ai pas osé en parler et ensuite, c’est devenu normal et j’ai oublier j’espère que tu ne m’en veux pas trop. » dit-elle froissant son nez de culpabilité. « Tu reste un des hommes importants dans mon coeur. » elle ajouta à la blague… « car même s’ils sont plusieurs dans mon lit, vous êtes peut dans mon coeur » puis elle fit un clin d’oeil a Valentin. Il était une des rare personne a qui elle parlait de ses nombreuses aventures, car elle ne s’était jamais sentie juger par lui, c’est ce qui en faisait un si bon ami dans sa vie, elle n’était pas certaine d’avoir la même importance dans sa vie à lui et elle ne lui demandait pas, car elle ne voulait pas savoir.
« On travail ensemble et il a commencer à me faire du charme, au début je croyais que ce n’était que pour se venter d’avoir coucher avec une collègue, mais… je crois qu’il est sincère. »En fait, elle en était sûre, donc elle espérait vraiment ne pas se tromper à ce sujet, car elle savait que la chute serais douloureuse si elle était à venir. Elle avait pris énormément de temps à faire confiance a Moon et s’ouvrir à lui émotionnellement.
Le oups de son amie tire à Valentin un grognement de rire pas très loin de celui d'un cochon. Ce n'est pas son moment le plus sexy, mais il n'en a guère à faire : après tout, ils se trouvent entre amis, et il sait bien que Noëlle ne le jugera pas pour ça. Pour le surnom affectueux dont il abusait parfois, par contre, il savait que le jugement était terrible. Heureusement pour Val, son amie est ambulancière. Elle a donc plutôt tendance à sauver des vies qu'à les rendre misérables, en se vengeant sur lui, par exemple.
Le lillois se contente donc d'observer silencieusement le fond d'écran de son aînée, ses lèvres formant un "oh!" informulé. Il n'a pas pensé que la blonde soit capable d'être autant choune, ou ne s'est jamais posé la question en vrai. Ça lui va pourtant drôlement bien. « Vous faites un beau couple. » C'est sincère, sans tomber dans l'embarassant ni le mièvre que d'autres formulations auraient pu avoir. Celles contenant le terme "mignon", notamment.
« Dis pas n'importe quoi! Je serais con de t'en vouloir. » Pas qu'il soit un premier de classe, et il vit très bien avec ce fait la plupart du temps, mais il n'est pas demeuré non plus. Pour ajouter du poids à ses paroles, il pose un court instant sa main sur l'épaule de Noëlle, en un geste indéniablement amical. Il apprécie cette discussion, faite de confidences ponctuées d'humour, comme ils en ont l'habitude. Une dynamique plaisante et légèrement différente de celles auxquelles il a l'habitude : on le considère souvent trop frivole pour être un bon confident. Eh bien, "on" a tort!
« J'ai droit à la place d'honneur! » réplique-t-il, alors que ses oreilles se teintent de rose. Il sait bien qu'il occupe une position privilégiée dans le coeur de son amie, et s'est déjà demandé s'il n'aimerait pas en avoir une dans son lit. Il a opté contre, préférant ne pas risquer leur amitié avec les jeux du coeur et de l'attachement, bien que tous deux aient l'habitude des soirées sans lendemain. On ne rencontre pas tous les jours quelqu'un comme Noëlle Kim, après tout. Puis, voir la photo du couple lui a confirmé qu'ils ont mutuellement pris la bonne décision.
Noëlle poursuit sur leur rencontre. Ce type travaille donc également à l'hôpital, ou dans les services d'urgences. Val n'en est pas réellement surpris : avec le mode de vie qui va avec, ça peut être difficile de rencontrer des gens de l'extérieur. Puis, la plupart des adultes ne rencontrent de nouvelles personnes principalement qu'à travers le boulot. Urgh, être un adulte. Quand Noëlle lui fait part de ses incertitudes, Valentin la regarde dans le blanc des yeux. « Je suis certain qu'il t'aime aussi. » Et s'il s'avère que ce copain anonyme fait du mal à son amie, il est possible que Valentin tombe en mode protection. C'est un ami dévoué, après tout. « Tu en as parlé avec…? » La question cache deux utilités : servir de conseil, évidemment, et chercher à glaner le nom dudit bellâtre, sans paraître trop insistant. Après tout, il est bien possible que ce soit par pudeur ou un autre truc du genre que Noëlle ait omis de le nommer.
« Merci » avait répondu Noëlle après que Valentin a dit qu’ils faisaient un beau couple. C’est avec beaucoup de retard sur les nouvelles que Noëlle montrait enfin son petit ami a Valentin. Ce dernier lui dit « J'ai droit à la place d'honneur ! », ce qui fait sourire Noëlle timidement, car il n’a pas tort. Elle avait donc ensuite enchainé avec leur rencontre. Elle réalisa qu’elle était contente de parler de sa relation avec son ami. Ce qui était rare pour elle, déjà qu’elle n’aurait jamais cru s’embarquer dans une relation à long terme, encore moins en parler a son entourage. Or, Moon était ainsi, il avait complètement chamboulé sa vie et avait fait d’elle une personne ouverte à l’amour. Eurg, elle allait devenir une de ses personnages qui parlait toujours de leur copain et d truc a l’eau de rose, si ça continuait.
Elle se sentait présentement comme dans l’un de ses films de fille qu’elle n’écoutait jamais parce qu’il lui faisait grincer des dents. « Je suis certain qu'il t'aime aussi. » lui dit Valentin. Noëlle aimerait dire que le fait qu’il l’aime ou pas ne changeait rien au final, mais l’insécurité qu’elle sentit pour la première fois de sa vie lui fit rapidement comprendre que ce n’était pas vrai. Or, elle n’était pas assez stupide pour le verbalisé. Elle refoula rapidement ce sentiment. Elle n’avait pas besoin qu’il le lui dise, elle le savait, c'est tout et elle n’avait pas besoin de le lui dire pour la même raison. Ils n’étaient pas enfants qui avaient besoin de validation.
La blonde retourna rapidement sur des sentiers connu, changeant le sujet en lançant « Alors, il te plait mon copain ? » Car… si elle pouvait trouver un amant pour son petit ami en même temps que de la présenter à ses amis, cela pourrait être une victoire non ? Peut-être même trouver une nouvelle personne a ajouté de manière plus permanente à leur relation, car le jeune homme qui avait partagé leur lit plusieurs mois, venait de les quitter malheureusement. Est-ce que Valentin serait intéressé a une telle chose, si cela l’incluait-elle ? Elle n’était pas certaine, mais qui ne tentait rien n’avait rien au final, non ?