No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -26%
369€ PC Portable HP 15-fd0064nf – ...
Voir le deal
369.99 €

 :: Paris :: Paris centre :: Notre Dame
Il ne Faut Pas Laver le Touriste!
Valentin Doyle
Valentin Doyle
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Il ne Faut Pas Laver le Touriste! Tumblr_os0pfs5dla1qch5bxo3_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : N/A
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
COTE COEUR : -
OCCUPATION : Agent de sécu
LOCALISATION : Sur Paris
HUMEUR : Souriant
COULEUR PAROLE : #FF8C00 (Darkorange)
PRESENCE/ABSENCE : Absent
DOUBLES COMPTES : -
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : K.J Apa (Tumblr)
MON ARRIVÉE : 28/04/2024
MON VOYAGE : 42
POINTS : 89
Sam 18 Mai 2024 - 23:26
Il ne Faut Pas Laver le Touriste!
@Jayden Kang
Valentin était passé d’un adolescent impulsif à un adulte spontané. La nuance, pour autant qu’on accepte qu’il y en ait une, était importante. Par exemple, on ne séduit pas par impulsivité, mais avec spontanéité. C’est d’ailleurs cette spontanéité, donc, qui le conduit en ce moment à traverser Paris à pied. Pour un gage légèrement ridicule avec un collègue. Ça ne lui fait rien, car la journée est belle, la température clémente, la quantité de touristes tolérable, et il s’est même arrêté pour manger un sorbet. Enfin, il s’est arrêté pour commander un sorbet et il le mange en marchant. C’est une question de ne pas trop prendre de retard, non plus.

Puis, Valentin en profite également pour observer sa ville d’adoption. Prendre une rue qu’il ne se souvient pas d’avoir explorée par le passée, ou un cliché d’un monument tantôt oublié et boudé de tous, tantôt trop photographié. Jouer au touriste dans sa propre métropole est un privilège qu’il néglige trop souvent, après tout. Il s’est tout de même arrêté dans son parc préféré pour prendre une selfie dont il pourra se servir sur une quelconque appli de rencontre. Un petit jardin un peu perdu, dont personne ne soupçonne la richesse cachée : le cadre parfait.

Las de la solitude, Valentin choisit de traverser la Seine par l’île de la Cité. Un bain de foule ne pourra pas lui faire de mal, après tout! Du pont, il voit déjà la foule qui se presse et se compresse devant la façade du monument en reconstruction. Le pont est lui-même grouillant et Valentin doit ralentir le pas. C’était un bien mauvais calcul de sa part. Il prend donc à gauche pour longer le quai des orfèvres et terminer sa traversée par le Pont Neuf.

C’est aussi cela, le problème avec la spontanéité. On décide de profiter du beau temps, de claquer des semelles au milieu des touristes, et on se retrouve une fois de plus en retard. Puis, surtout, c’est le moment que choisit Valentin pour réaliser qu’un drame se trame devant son regard. Un jeune homme en vélib’, un touriste de toute évidence (donc ses fringues), s’en va se jeter directement dans les bras d’une balayeuse aspiratrice de la ville. Et pas en mode Tristan et Iseult. Non, non, non. Plutôt en mode ça va finir à l’hôpital.

Valentin prend donc sur lui d’interpeler le mec qui ne roule pas sur la voie cyclable, pourtant clairement définie -pour quiconque n’est ni touriste ni daltonien- par la bande colorée sur le trottoir. Il sait donc que c’est un touriste, non pas seulement parce qu’il ne suit pas les règles (ça ferait de lui un parisien lambda), mais parce qu’il lui semble sourire au vent sans regarder où il va, trop occupé à admirer la plus belle ville au monde.

« Hey! Sir! »

Valentin panique. L’étourdi est-il également sourd?  Valentin allonge le pas et accélère la marche tout en relançant son appel. Une marche qui finit en course, puis en tackle, alors qu’il tente de détourner ledit touriste de son trajet.

« Watch out, Buddy! »

La dernière syllabe est ensevelie sous le klaxon de l’engin de nettoyage et le cri d’un badaud qui assiste à la scène. Valentin se retrouve au sol, entremêlé avec l’américain -encore une fois, à en juger son style vestimentaire- et le vélib’ dans lequel s’est coincé son genou.

« You all right, sir? » s’enquit-il en se disant qu’il a lui-même risqué une commotion. Même pour un rugbyman, la chute sur les pavés est plus pénible que sur l’herbe du terrain. Surtout sans équipement de protection.

Codage par Libella sur Graphiorum
https://disney-badendings.forumactif.org/t3271-valentin-doyle https://disney-badendings.forumactif.org/t3307-rp-de-valentin https://disney-badendings.forumactif.org/t3308-les-potes-de-val#42785
Revenir en haut Aller en bas
Jayden Kang
Jayden Kang
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Il ne Faut Pas Laver le Touriste! 4ldk
I'm so good at telling lies
That came from my mother's side


ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 80
POINTS : 240
Dim 9 Juin 2024 - 23:14
the trail leads
back to you
ft. le scooby gang
TO MALLY
Hey sweatheart can I drop by your shop today???
Long story short I got locked out of my flat haha
I’ll explain it to you


Il y a des jours avec et des jours sans.
Et Jayden, il avait même pas terminé sa journée d’hier, que le soleil s’était levé sur un nouveau jour décidément pas ouf.

C’était parti d’un message vocal, découvert alors qu’il terminait son service de nuit : tirade incendiaire de sa mère qui lui disait qu’elle avait mis les verrous et laissé la clef dans la serrure, alors, ça servait à rien qu’il essaie de rentrer à la maison, parce qu’elle voulait pas revoir sa tête de con, qu’il avait qu’à retourner chercher son père de toute façon, vu qu’il tenait tant à savoir où ce salaud était passé, après tout ce qu’il leur avait fait.

Le voilà donc à Paris, à pédaler en direction de chez Mally, du sommeil plein les cernes et de la fatigue dans les jambes, le cœur chargé d’une amertume qui ne lui ressemble pas. Jayden voudrait s’en débarrasser, oublier la mauvaise surprise que Clawd et Alice lui ont faite hier en se pointant chez lui pour interroger sa mère au sujet de son père disparu, dévoilant ainsi des secrets qu’il n’était pas encore prêt à lui confier. Il devrait pas leur en vouloir, ni Clawd ni Alice ne pouvaient savoir que ça dégénérait une fois l’entretien terminé, après tout, jamais il ne leur a parlé de sa mère et de la violence de ses colères.

Mais il n’arrête pas d’y penser, souvenir encore tout frais qui lui pique le cœur comme le ferait une trahison. Alors, il essaie de ne plus y penser, de se concentrer sur l’instant présent. Tout va bien, c’est pas la première fois que maman fait ce coup là, ça va s’arranger. Il fait beau, le soleil perce à travers les feuilles des arbres, dessine de jolies ombres sur la route et puis, Paris est toujours aussi joli. Tout va très bien. Il a gardé un écouteur dans son oreille droite, histoire de se distraire la tête en se concentrant sur les rythmes entraînants de sa playlist.

Ra-ra-Rasputin
Lover of the Russian queen
There was a cat that really was gone


Et puis, quelque part au-dessus de sa musique, un hurlement, une voix noyée sous le bruit d’un klaxon. « What- » Il a pas le temps de freiner ni de crier que tout est déjà en train de s’envoler. Son équilibre, ses écouteurs, son vélo, sa personne. Est-ce qu’il est tombé ou est-ce qu’on l’a poussé ? Il sait pas, n’est sûr que de ce qu’il voit : la balayeuse qui écrase le pavé à l’endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant, des prunelles brunes, un type un peu trop proche de lui. Parfait étranger qui l’appelle Sir, qui plus est. Wow, what the fuck? Et les yeux grand écarquillés, Jayden cherche à comprendre ce qu’il vient de lui arriver, à connecter les événements qui se sont enchaînés. « I’m fine, yeah- » qu’il s’entend balbutier. Le choc s’estompe et avec lui, l'incompréhension aussi. Oh putain. Ça y est, il a compris : il vient de rejouer la scène de Twilight -celle où Bella manque de se faire écraser par un truck- et le mec, là, vient de le sauver. Réalisation qui le fait presque crier : « OH MY GOD, I’m so sorry, are you alright? » Shit, shit, shit! Y a un moment confus où un Jayden tout ankylosé gesticule sans réussir à se dépêtrer de l’enchevêtrement de membres et de métaux dans lequel il est tombé. Il finit par repousser son vélib pour sauter difficilement sur ses pieds et aider son sauveur à se relever. « I’m so so so sorry! » Ça brûle là où sa peau s’est frottée au bitume. « I was lost in my thoughts, I wasn’t paying attention, it’s my fault, I’m sorry, I… » Stop. C’est que, du coup, il a regardé l’endroit où la douleur le lançait. C’est là, sur son coude et son avant-bras, un éclat vermeil qui lui attrape aussitôt les prunelles, lui arrache les mots de la bouche. « Oh shit, that's… that's blood right here… » Et Jayden laisse échapper un rire nerveux, se donne un air léger, décontracté, quand ce constat le met pourtant dans tous ses états.

Ah shit, here we go again.
Le cœur qui flanche, les fourmis dans les jambes, les tremblements… C’est lui, où le sol tangue ? Doucement, il s’accroupit, son bras blessé tendu loin devant lui, sa tête tournée du côté opposé, là où sa peau écorchée ne risque pas d’agresser ses iris. Et Jayden termine le cul sur le trottoir, à se persuader qu’il va pas crever, qu’il a aucune raison de paniquer, c’est pas le moment de tourner de l’œil au milieu de la rue, ça suffit tout ce cirque- Mais ses pensées ne font pas le poids face aux alarmes assourdissantes qui résonnent dans tout son corps, celles qui lui hurlent de tout couper et de s’effondrer un moment pour échapper à la vision de son propre sang. « Fuckfuckfuckfuckfuck, OK, I'm fine, I'm cool, I'm alright, sorry about all this, thank you, hum… » Une pause, le temps de se concentrer sur sa respiration pour s’empêcher de sombrer dans un drôle d’évanouissement.
BY CΔLΙGULΔ ☾
Revenir en haut Aller en bas
Valentin Doyle
Valentin Doyle
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Il ne Faut Pas Laver le Touriste! Tumblr_os0pfs5dla1qch5bxo3_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : N/A
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
COTE COEUR : -
OCCUPATION : Agent de sécu
LOCALISATION : Sur Paris
HUMEUR : Souriant
COULEUR PAROLE : #FF8C00 (Darkorange)
PRESENCE/ABSENCE : Absent
DOUBLES COMPTES : -
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : K.J Apa (Tumblr)
MON ARRIVÉE : 28/04/2024
MON VOYAGE : 42
POINTS : 89
Jeu 11 Juil 2024 - 3:00
Il ne Faut Pas Laver le Touriste!
@Jayden Kang
Le touriste dit être en bon état. Il y a un instant de silence durant lequel le roux ne sait pas s’il doit attendre plus longuement un remerciement –ce qui permet de déterminer que c’est un Américain… puisqu’ils sont définitivement moins polis que les canadiens – puis vient la pagaille verbale. Valentin comprend alors que les éléments se mettent en place pour l’autre, qu’il a répondu d’abord par réflexe et que cette panique actuelle correspond au choc passé.
« Yes, sure. I’m good. »
Malgré l’envie de souligner qu’il vient de sauver la vie – ou à tout le moins un voyage à l’hôpital et de sérieux frais médicaux – à l’étranger, Valentin sourit. C’est plus fort que lui : il tente de rassurer le garçon paniqué, qui dégage enfin son moyen de transport, leur permettant de se relever.  Il accepte l’aide de l’américain, qu’il saisit par l’avant-bras.
« Slow down, dude. There’s no worry. »
Valentin se relève en se massant l’épaule et le haut du bras. Il semblerait y avoir plus de peur que de mal. Il inspecte les régions qui ont frotté sur les pavés, relève une manche désormais prématurément usée pour inspecter là où il vient de se palper, en écoutant sans y porter attention les excuses du surexcité des écouteurs. D’ailleurs, il y a bien un bout de plastique blanc sur le sol.
« I think your earpod fell… » coupe-t-il le déluge d’information avant de réaliser qu’il s’était déjà arrêté.

Valentin observe le cycliste qui lui souligne qu’il saigne. « Yeah, but it ain’t much… Though we should wash it still. » Pourquoi il ricane comme ça, le loustic? Il faut un instant à l’agent de sécurité pour réaliser que quelque chose cloche. Il se demande d’abord s’il à affaire à une commotion – réflexe de joueur de rugby – avant de se demander si ce n’est pas plutôt une sorte de choc nerveux.

Ou alors ce n’est qu’un dramaking, ou allez savoir quoi d’autre. Toujours est-il qu’il se rassoit, et par réflexe Val tente de le rattraper pour l’y aider. Faudrait pas que Machin ne se casse le coccyx non plus. Il se place face à lui, pose une main sur ses genoux et, de l’autre, relève le bras heurté vers le ciel.

« You’re right. Everything is alright. We will wash your arm and nothing will happen. »

Valentin regarde autour de lui, à la recherche de badauds. Ce n’est qu’à ce moment qu’il réalise la présence du chauffeur qui râle, à quelques mètres de là, que c’est t’jours ben pas sa faute si les cyclistes font n’importe quoi et tout et tout.
« J’sais bien, m’sieur. Avez-vous une bouteille d’eau et de quoi faire un bandage ? »
L’homme se renfrogne d’être ainsi interpelé et retourne à son demi-camion en marmonnant quelque chose contre l’effronterie des sans âmes, devine Val. Il n’y porte pas plus attention que ça et préfère s’occuper du blessé d’opérette.
« Listen to me, bud. My name’s Val. Look at me! What’s your name? »
Il retient la tête du touriste avec une certaine fermeté, le forçant à fixer son propre sourire. On pourrait dire qu’il y a pire comme torture. L’employé de la ville revient, malgré toute sa mauvaise foi, avec une gourde d’eau en plus de son air bougon.
« Merci. Y’a une pharmacie à proximité ? Je vous rembourserai les bandages. » s’enquit-il un peu énervé devant le manque de collaboration du col bleu. Celui-ci se plaint de ne pas avoir toute la journée. Le chauffeur passe à deux doigts de se prendre un juron gaélique en pleine poire, mais un passant intervient et offre d’aller chercher le bandage. Sans attendre de le voir partir, il poursuit sa conversation avec son nouveau touriste préféré.

« What brings you to Pari, my friend ? »

Codage par Libella sur Graphiorum
https://disney-badendings.forumactif.org/t3271-valentin-doyle https://disney-badendings.forumactif.org/t3307-rp-de-valentin https://disney-badendings.forumactif.org/t3308-les-potes-de-val#42785
Revenir en haut Aller en bas
Jayden Kang
Jayden Kang
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Il ne Faut Pas Laver le Touriste! 4ldk
I'm so good at telling lies
That came from my mother's side


ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 80
POINTS : 240
Sam 27 Juil 2024 - 18:18
the trail leads
back to you
ft. le scooby gang
Jayden s’attendait à quelques mots, à ce que son rire trouve un écho avant que le rouquin ne reprenne son chemin. Mais voilà que son sauveur reste là, lui offre une attention que Jayden n'est pas certain de mériter, pas après ce qu’il vient de se passer.

Il sait pas pourquoi son cœur s’affole et rechigne sitôt qu’on lui vient en aide, pourquoi ses épaules s’affaissent sous le poids d’une dette qui n’existe que dans sa tête. Jayden a toujours cru en la bonté des gens, pourtant. Lui-même aurait agi exactement comme l’inconnu si les rôles avaient été inversés, et ce, sans rien attendre en retour. Ça ne l’empêche pas d’avoir envie de se relever comme si de rien n’était, un I’m alright déjà au bord des lèvres, mais il sent bien que ses jambes resteront sourdes au cri de sa volonté, car pour se lever, il faudrait déjà oublier qu’il est en train de se vider de son sang, putain, putain, ça coule le long de son bras…

Un vertige. Oula… Les discussions ne sont plus que des bruits de fond et sous ses yeux nuageux, son earpod abandonné sur le côté perd ses contours jusqu’à devenir un point blanc contre le béton. « Listen to me, bud. My name’s Val. Look at me! What’s your name? »  Un battement de cil. Ses iris font la mise au point sur le visage de Val et le monde se veut un peu moins flou. « Jayden. » Prénom qu’il lâche dans un sourire malgré sa mine livide. Faux éclat de bonne humeur qui se crispe sur ses traits, tandis qu'au-dessus de lui, des phrases volent et lui échappent. Pas besoin d’être bilingue pour comprendre que le conducteur n’est pas content. Alors, y a de nouveaux sorry qui se perdent et se noient dans la conversation. S’il n’était pas traversé par des envies de disparaître de la surface de la Terre, Jayden aurait presque pu glousser, tant le drame de la scène lui semble exagéré. Il est là, agonisant pour rien sur le trottoir, le regard rivé sur son sauveur. (Ça y est, je suis dans Pearl Harbor, et je m’apprête à dire mes dernières volontés à mon meilleur pote après m’être fait descendre dans mon avion-) Manquerait plus qu’il lui prenne la main.

Faut dire qu’il lui inspire vachement confiance, le Val, avec son sourire et son air chaleureux. Jayden le connaît pas, mais une œillade suffit à se dire que ce mec-là, c’est un bon gars. Il a quelque chose de rassurant et d’engageant et Jayden, il espère dégager la même énergie et inspirer, lui aussi, les gens à lui raconter leurs vies : « I was on my way to see my girlfriend… » Non, attends, c’était pas la question. « I just moved here, actually. From Brooklyn. My French is shit though, I should have studied it more before moving. Bad, I meant bad, sorry. Il est très mauvais. » La vulgarité lui est tombée toute seule des lèvres, comme le mensonge qu’il a improvisé sans ciller, car une histoire inventée reste toujours plus crédible que la réalité. « You’d think I’d know how to ride a bike around a big city and YET. » Et hop, le voilà qui repasse la frontière, quitte le mirage de sa vie fabulée pour retomber à pied joint sur les terres de la vérité. Parce que c’est vrai, ce genre de catastrophe ne devrait plus lui arriver, depuis le temps qu’il est habitué à pédaler entre les trottoirs et les voitures. Visiblement, il a sous-estimé sa capacité à se mettre dans des situations qu’il aurait pu éviter. Imprudence que Jayden met sur le compte de sa journée qui a recommencé sans s’être vraiment terminée, de l’épuisement qui s’accumule sous ses yeux.

Il s’imagine pas la tête de déterré qu’il doit avoir, entre ses cernes et son visage vidé de couleurs. Sans oublier son bras toujours levé qui doit lui donner des airs de pantin désarticulé. Ses muscles commencent un peu à tirer, mais Jayden refuse de bouger, continue de tenir sa blessure loin de ses yeux et loin de son cœur, une manière de chasser la peur. Putain, pour quoi je suis en train de passer… « I’m sorry, this is so awkward, it’s so dumb but I’m afraid of blood, like, I deadass can’t stand it, I literally faint when I see it, that’s why I’m sitting with my arm like this, I look so stupid, I know. » Il débite à toute allure, conclut sa tirade d’un rire qu’il voudrait léger, pour se redonner une contenance, cacher la honte qui continue de le ronger. Mais il a beau se faire souriant, Jayden, il a le regard qui fuit par intermittence, incapable de soutenir les prunelles brunes de son sauveur, cet homme qu’il est en train de déranger en pleine matinée. « F- I’m so sorry, you really didn’t have to send someone to the pharmacy for me, oh my god… You didn’t have anything planned I hope? » Et la réponse, Jayden la redoute déjà.
BY CΔLΙGULΔ ☾
Revenir en haut Aller en bas
Valentin Doyle
Valentin Doyle
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Il ne Faut Pas Laver le Touriste! Tumblr_os0pfs5dla1qch5bxo3_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : N/A
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans
COTE COEUR : -
OCCUPATION : Agent de sécu
LOCALISATION : Sur Paris
HUMEUR : Souriant
COULEUR PAROLE : #FF8C00 (Darkorange)
PRESENCE/ABSENCE : Absent
DOUBLES COMPTES : -
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : K.J Apa (Tumblr)
MON ARRIVÉE : 28/04/2024
MON VOYAGE : 42
POINTS : 89
Sam 7 Sep 2024 - 2:42
Il ne Faut Pas Laver le Touriste!
@Jayden Kang
Jayden est donc le nom de cet inconnu qui oscille entre divagation et raison devant Valentin. Valentin le souriant. Valentin le réconfortant. Valentin qui n’en finira probablement jamais de vouloir jouer au sauveur, souvent pour aider son prochain, parfois pour se sentir un peu mieux que la masse. Il saisit la main de Jayden et le réprimande doucement. « Jay, please stop apologizing. » Il aimerait ajouter quelque chose, pour le faire rire, mais songe que le touriste n’aurait certainement pas la référence s’il suggérait que tant de gentillesse pourrait fâcher les parigots. Il vaut mieux lui demander ce qu’il fait ici, dans la ville lumière. La réponse arrive, prévisible comme le chocolat de Pâques : il va rencontrer sa copine. Un voyage en amoureux dans la capitale interstellaire du romantisme. Une histoire comme on en voit tous les jours lorsqu’on habite Paris. Pourtant, Valentin ne chigne pas, ne relève pas la banalité sous-entendue par la phrase. Il se contente d’écarquiller les yeux à la suivante.
 
« You’re a real keeper, mate! » s’enthousiasme-t-il. Partir vivre de l’autre côté du monde, dans une culture aussi différente, nécessite un courage que Valentin ne peut qu’admirer, puisqu’il y voit une espèce d’émulation de la relation de ses propres parents. « Languages are hard, give yourself a bit of time. And the ladies really dig an English accent. » Quelque chose dans son ton semble impliquer qu’il en sait quelque chose, mais il n’est pas là pour partager ses techniques de dragues réelles ou fantasmées au blessé.

Alors que Jayden s’excuse à nouveau, sans en utiliser le vocabulaire, de sa distraction au guidon, et de ne point savoir se balader convenablement à vélo, l’attention de Valentin est distraite par les badauds qui le pressent de question. Il échange un peu avec eux, pour être de nouveau interpellé par la voix du pâlot. Si Valentin connaissait le mot hématophobe, il saurait que c’est ce que Jayden lui décrit, et n’aurait pas une voix dans sa tête qui aurait automatiquement répondu que ce n’est qu’un peu de sang, et de ne pas faire sa chochotte. Heureusement, Valentin ne laisse pas ces idées franchir ses lèvres toujours arquées. Il se contente d’un rire poli en réponse à celui de Jayden. « Je peux tenir ton bras, si tu fatigues. » Valentin laisse passer une seconde de confusion avant de traduire, comme s’il se prend pour l’une de ses applis se voulant ludique. « If you’re getting tired, I can hold your arm. »
 
Rien ne semble y faire. Certes, Jayden a passé proche de terminer à l’hôpital, et avec sa phobie sanguine qui n’aide pas, il n’est certainement pas dans son meilleur état. Le sérieux de la victime prend tout à coup la forme d’une question. Qu’est-ce que Valentin avait prévu? C’est une bonne question. Il avait décidé de passer ici pour contourner la masse de gens sur son chemin. Il avait décidé de passer par l’île de la Cité pour se rendre… fichtre, réfléchis, bourricot roux! Puis, son regard volette jusqu’à l’épave d’un sorbet qui coule à demi hors de son gobelet bleu. Le sien : il en a encore une partie de l’arôme en bouche. Il ne devra que le ramasser avant de repartir.  Quant à sa présence ici..,Tant pis, aussi bien mentir. « I just came out of a job interview. Je sors d’un entretien d’embauche », débute-t-il stoïquement, « pour un boulot de mentorat en français. For French tutoring. »

Le regard de Valentin fait une nouvelle envolée vers la plaie surélevée. Le sang semble avoir cessé de couler et commencer sa coagulation. Incapable de deviner si la condition de Jayden le limite au sang avec débit ou également au sang sec, l’agent de sécurité tait ce constat. Pour l’instant. Derrière lui, il entend un échange entre deux musardes qui le fait rouler des yeux.
« En fait, il est plutôt pas mal. »
« Le rouquin? »
« Le ricain. »
Heureusement, l’ami  envoyé plutôt revient avec un bandage avant que l’insipide échange ne se poursuive. Elles se prennent pour qui de ragoter ainsi? Pour Valentin lui-même? « Merci. C’était combien ? » Valentin écoute la réponse en déroulant le bout du ruban de tissu. Alors qu’il débute la pose autour du bras blessé, le montant s’évapore entièrement de son esprit dont les priorités sont ailleurs. « In a moment, you will be as good as new, buddy ! How are you feeling ? Comment tu t’sens ? »

Le roux fixe aussi bien qu’il le peut le bandage à l’aide d’une petite boucle pas trop serrée, et regrette de ne pas avoir de ruban adhésif à portée de main. Ou encore de diachylon, tiens! La blessure bien sécurisée, il  envoie une bourrade gentille à l’épaule indemne de Jayden. Le tour est joué!

Codage par Libella sur Graphiorum
https://disney-badendings.forumactif.org/t3271-valentin-doyle https://disney-badendings.forumactif.org/t3307-rp-de-valentin https://disney-badendings.forumactif.org/t3308-les-potes-de-val#42785
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: