Normalement, Judith n’avait pas grand chose de prévue dans sa journée, autre que paniquer et hésiter du matin au soir a sortir de chez elle, pour finalement y rester enfermer, les rideaux fermée. De moins, c’est ce qu’elle croyait lorsque la journée avait débuté et qu’elle n’était sortie du lit que parce qu’a un moment son ventre n’en pouvait plus de manquer de nourriture. Elle était en train de grignoté doucement une bonne salade lorsqu’elle s’était décider, avec bien du mal, de se rendre a Paris afin de voir ses amis qui y vivait, dons Mally. Peut-être qu'elle avait oublier quelque chose chez la rongeuse. Elle était rester un moment a boire un thé et discuté, avant de sortir, pour retourner chez elle après être rester trop longtemps a son goût hors de New-York, sa zone de confort.
Car il fallait savoir qu’en restant aux États-Unis, elle pouvait avoir son arme a feu sur elle, au cas ou. C’est donc souvent vêtu d’un pantalon de jeans court, car cela permettait d’avoir son arme a feu dans la ceinture et un long t-shirt bleu marin qui cacherait sans soucis l’arme lorsqu’elle décidait de se promener en ville. Malheureusement, présentement elle était à Paris et l’Europe ne permettait pas de se balader avec une arme aussi librement. Elle portrait les mêmes vêtements, car elle avait en tête de rapidement retourner chez elle et prendre son arme. Ses cheveux en queue de cheval et un peu de maquillage pour cacher la fatigue et l’anxiété sur ses traits.
C’est donc bien en hâte de retourner a la maison qu’elle marcher vers le portail, lorsqu’elle sentie son téléphone vibrer dans ses mains. Elle pensa qu’il pouvait s’agir de Nick ou bien Mally. Peut-être même Poppy. Or, quand elle leva son téléphone à la vue, elle constata qu’il s’agissait en fait d’un message de Rouky, un de ses “amis” par amis communs. Par Poppy ou par Rox ? Rox était un autre Disney qui avait fait partie des prisionniers en même temps qu’elle. Ils se connaissaient, mais elle ne prenait pas souvent de ses nouvelles, les deux tentant de passer à autre chose que de leur temps de captivité. Elle le voyait et avait de ses nouvelles principalements par leurs amis communs.
Elle déverrouilla son téléphone et lu le message. « Conseil Police ». Ah oui… que ça. Pas un seul mot de plus. Elle n’était pas certaine de ce que ce message voulait dire. Elle répondit donc « D’accord, rejoint moi ala crèmerie à Paris a 14H00. » Voilà, la lapine n’aurait pas le choix de rester un peu plus longtemps a Paris aujourd’hui il semblerait dons. Elle laissa aller un grand soupire pour récupérer un peu de courage. Elle regarda partout autour d’elle. Personne ne semblait la suivre. Aucun visage ne la fixait comme s’ils l’étudianent. Aucune visage qu’elle ne connaissait des dongeons. Une fois un peu rassuré, elle se mise en direction de la crèmerie.
Une fois au commerce de crème glacer, elle décida d’attendre Rouky, afin de ne pas avoir un sorbet fondu à son arrivée, si jamais il était pour prendre son temps. Elle lui avait laisser un bon délais pour se préparer, considérant qu’elle avait répondu a son message a 13H00. Elle se demandais si il était dans le coin ou s’il avait du traverser les portails pour venir la rejoindre sur place. Elle aurait peut-être du demander plus de question, allait-il vraiment se présenter ? Si il n’était pas arrivée autour de 16h00, elle pourrait quitter, se dit la lapine.
DOUBLES COMPTES : Wendy, Phil, Quinn, Gilles & Alice
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Tom Holland
MON ARRIVÉE : 20/05/2023
MON VOYAGE : 32
POINTS : 106
Mer 24 Juil 2024 - 18:11
Conseil 911
Rouky & Judy
Cela fait maintenant un moment que Rouky a été recruté en tant que maître-chien à la police de Paris. Son travail de dressage s’est déroulé à merveille, il a tissé des liens profonds avec la brigade canine et ceux-ci semblent l’écouter au doigt et à l'œil. C’est un peu comme avoir des chiens de chasse chez soi sauf que ceux-ci sont policiers et sur son lieu de travail. Rouky se trouve donc aux anges avec son nouveau boulot, bien content d’avoir des choses plus intéressantes à son goût à leur apprendre que de simplement s’asseoir et ramener la balle. Seulement, son métier ne s’arrête pas simplement au dressage et il doit aussi, quand c’est nécessaire, intervenir sur certains lieux avec sa brigade pour participer à des fouilles ou aider des personnes en situation de détresse. C’est très prenant et jusque-là, il s’était senti très satisfait de pouvoir mettre ses compétences et celles de ses chiens au service de la population. Mais récemment, on l’a envoyé sur les lieux d’un incendie terrible ayant ravagé un immeuble afin de retrouver certaines victimes, vivantes ou mortes, parmi les décombres. La violence de cette scène macabre l’a déstabilisé et, sous le choc, il a eu beaucoup de mal à accompagner les chiens dans leur tâche.
C’est ce qui l’a poussé à se demander s’il était vraiment fait pour ce métier. Est-ce qu’il supportera de revivre quelque chose comme ça ? Dresser des chiens, passer du temps avec eux, aider la ville, tout ceci lui avait semblé être le boulot de ses rêves ; mais il vient de découvrir un nouvel aspect du métier qui l’engoue beaucoup moins. Le soir même, il en a parlé à Rox, mais le sujet a vite dévié, peut-être parce que l’ancien renard n’aime pas trop discuter de ce genre de choses avec lui. Au fond, la meilleure personne qui pourrait le conseiller serait un policier comme lui. Mais Rouky n’a pas trop envie de passer pour un faible auprès de ses collègues parisiens, il a trop peur qu’on se rende compte qu’il n’y a pas sa place. C’est donc ainsi qu’il a pensé à Judith.
Judith, c’est une amie d’amis qui est devenue son amie à son tour, car d’après lui, tous les amis de ses amis doivent forcément être ses amis. La preuve étant qu’ils ont échangé leurs numéros de téléphone. Elle aussi est policière, mais à New York, ce qui se trouve très loin de Paris, du moins pour tous ceux qui ne connaissent pas les portails. C’est pourquoi aujourd’hui, ayant son après-midi de libre, Rouky se met à parcourir la liste de ses contacts pour y trouver le nom de l’ancienne lapine. Il songe à l’appeler directement mais change d’avis au dernier moment : elle est peut-être occupée et il n’a pas envie de la déconcentrer pendant une opération importante voire dangereuse. Il préfère donc lui envoyer un message, puisque ce n’est pas urgent, elle pourra ainsi y répondre dès qu’elle aura du temps. Il rédige donc deux mots clés dans la barre de texte et l’envoie. “Conseils police”, c’est bien suffisant pour qu’elle sache qu’il lui demande des conseils sur le métier de policier et ainsi il ne s’encombre pas de tous les petits mots inutiles qui constituent les phrases complètes. Depuis qu’il est humain, il a bien sûr appris à lire et écrire, mais c’est toujours très compliqué d’écrire tous les mots correctement dans le bon ordre et ça l’embête beaucoup, alors il préfère raccourcir aux mots clés. En plus, c’est plus facile à lire pour la personne qui reçoit le message, donc c’est mieux pour tout le monde.
La réponse arrive aussitôt, sous forme de phrases complètes (c’est tout de même moins pratique comme ça, trouve-t-il). Judith ne doit donc pas être trop occupée, s’il avait su il l’aurait appelée directement, finalement. Mais en lisant le message, il comprend que ce n’est pas nécessaire de le faire car celle-ci lui donne rendez-vous directement dans une crèmerie à Paris. C’est encore mieux, ils pourront échanger en face à face, ce qui plait bien plus à Rouky qui n’aime pas trop discuter avec quelqu’un qu’il ne voit pas. En plus de ça, il pourra parler tout en mangeant une glace. Il aime beaucoup les glaces, depuis qu’il est humain, c’est un peu comme manger de la neige mais en plus sucré et avec meilleur goût. À l’heure dite et tout en imaginant quel parfum il prendra en arrivant là-bas, il enfile une veste et des chaussures et sort de l’appartement de Rox pour prendre le chemin de la crèmerie.
Judith est déjà là quand il se pointe finalement. Il lui fait un signe joyeux de la main et s’installe à sa table. Elle n’a pas encore de glace, sûrement parce qu’elle vient d’arriver elle aussi, ou alors elle l’attendait avant de commander.
« Salut Judith, ça va ? Merci beaucoup d’être venue. Tu étais déjà sur Paris aujourd'hui ? »
Elle habite normalement à New York et même si grâce aux portails il est possible de passer entre les deux villes rapidement, Rouky espère quand même qu’elle n’a pas fait tout ce déplacement seulement pour lui. Même si, quelque part, ce serait quand même flatteur, car cela voudrait dire qu’elle portait leur amitié en haute estime.
« On commande ? » ajoute-t-il en regardant le menu. « Qu’est-ce que tu veux comme glace ? »
Lui s’est déjà tout décidé : il en prendra une au chocolat, car depuis qu’il est humain, il peut en manger tant qu’il veut sans risque et c’est quand même vraiment trop bon pour s’en passer. Peut-être qu’un jour, il redeviendra soudainement un chien et ce jour-là, il ne pourra de nouveau plus manger de chocolat, alors tant qu’il le peut, il en profite.
La policière blonde devait avouer qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre suite aux textos de Rouky, car ils n’étaient pas vraiment proches ou de grands amis, ils ne se connaissaient que par leurs amis communs. En fait, maintenant qu’elle y pensait, Judy ne croyait pas avoir déjà passé un moment seule en présence de Rouky, il y avait toujours d’autres amis communs présents. Ce qui l’apportait donc à se demander la raison de son message avec circonspection. Était-il dans le trouble ? Avait-il besoin d’aide d’une police ? Avait-il un chasseur à ses trousses ? Avait-il une personne autour de lui qui lui faisait du trouble ? Avait-il simplement des questions sur la profession de policier, car il avait appliqué pour être policier… n'est-ce pas ? Elle n’était absolument pas certaine. Elle tentait de calmer son anxiété qui lui faisait plein de scénarios divers dans sa tête, mais bon, c'était plus simple à dire qu’à faire. Elle espérait qu’il était correct et qu’il arriverait bientôt. Pour sa propre sécurité, mais aussi parce que son arrivée la rassurerait sur s'il allait bien et sur le fait qu’elle ne serait plus seule à Paris.
Judy avait passé un long moment sans voir ses amis quelques années auparavant, dû à sa peur de sortir de New-York, son espace sécuritaire. L’endroit qu’elle connaissait, ou elle travaillait et surtout, ou elle avait le droit d’être armée en tout temps. Désormais, elle parvenait à prendre les portails et aller voir des gens, mais ce n’était pas chose facile disons. Elle restait vraiment sur les nerfs à chaque visite. Elle avait toujours été une lapine plutôt nerveuse, mais le torturé et traumatisme vécu lors de son enlèvement avait laissé des séquelles qui l’avaient ramené à la panique qu’elle vivait à l'époque face aux prédateurs, alors qu’elle était une nouvelle policière. Elle qui avait travaillé à faire confiance aux gens et ne pas juger les autres par leur apparence, qu’il soit renards ou brebis, elle avait l’impression d’être revenue à la case départ et même avec du recul. Tout le monde, toute présence inconnue autour d’elle la faisait paniquer légèrement. Elle ne faisait plus confiance à personne qui ne faisait pas partie de son entourage connu.
Elle se trouvait donc présentement dans la crèmerie, à inspecter scrupuleusement les gens autour d’elle. Si elle devait faire affaire à un chasseur de nouveau, elle ne serait pas prise par surprise, se disait-elle constamment. Elle se débattait comme un lapin qui protège sa toute nouvelle portée de lapereau. Heureusement, personne ne semble porter trop d’attention à elle, elle se calme donc un peu jusqu’au moment de l’arrivée tant attentionnée de Rouky sur les lieux. Il lui offre un énergique signe de la main qui tire directement un grand sourire à la blonde. S’il y avait une chose que son anxiété n’avait pas réussi à détruire, c'était son amour des gens. Elle avait toujours été une personne sociale qui aimait venir en aide et apprendre à connaitre les autres. « Salut Judith, ça va ? Merci beaucoup d’être venue. Tu étais déjà sur Paris aujourd'hui ? » lui demande le garçon alors qu’il la rejoint à sa table. Elle lui répond…
« Salut Rouky, oui ça va et toi ? » car, malgré le stress d’être hors de sa zone de confort, elle allait effectivement bien. Elle était même fière de tout le temps qu’elle passait à Paris sans avoir envie de courir vers le portail immédiatement. Elle avait travaillé beaucoup sur elle-même pour en arriver là. « Oui j’étais chez Mally. Toi grosse journée ? »
Puis, la jeune garçon lui demanda « On commande ? » manifestement, elle avait bien choisi la place, car il semblait bien heureux face à la perspective de manger de la glace, alors qu’il regardait le menu avec ce que Judy trouvait être un regard brillant d’excitation. Tel un enfant. Cela la rendait heureuse, elle aimait voir les gens apprécier leur journée. Sans oublier, qu’elle-même aimait la glace. « Qu’est-ce que tu veux comme glace ? » Judy prise le temps de regarder un peu le menu, réalisant que dans son moment de solitude, elle n’y avait pas porté attention une seule fois, trop préoccuper a épié tous les gens autour d’elle de peur qu’un d’eux soit dangereux. Elle savait qu’elle prendrait surement un sorbet, il fallait désormais décider quelle saveur. Elle aimait bien les ananas, les cerises, melon, fraise, les myrtilles, les mures… bref presque tous les petits fruits existants, cela étant resté malgré le passage des portails. Judy avait gardé une alimentation de lapin, refusant de manger des siens.
« Je vais surement prendre un sorbet a la fraise, c’est une formule gagnante on ne peux pas être déçu et toi ? »
Elle décida de ne pas se lancer dans le coeur du soucis de Rouky immédiatement, pour ne pas lui donner l’impression qu’elle souhaitait seulement répondre à ses questions et quitter au plus vite. Sans oublier, qu’elle souhaitait vraiment apprendre à connaitre le Disney, battir des lieux d’amitié avec d’autres n’était jamais de trop.
DOUBLES COMPTES : Wendy, Phil, Quinn, Gilles & Alice
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Tom Holland
MON ARRIVÉE : 20/05/2023
MON VOYAGE : 32
POINTS : 106
Mar 13 Aoû 2024 - 22:18
Conseil 911
Rouky & Judy
Le sourire de Judith quand elle le voit s’approcher ravit Rouky. Les deux n’ont pas eu beaucoup d’occasions de se croiser jusque-là, ne se voyant généralement que par le biais d’amis communs comme Rox, Poppy ou encore Mally, néanmoins c’est suffisant pour que l’ancien chien de chasse puisse la considérer comme une amie à son tour. Or cela semble réciproque puisque la policière a l'air heureuse de le voir arriver. En plus d’avoir de bons conseils, il l’espère, sur leur travail dans la police, c’est aussi l’occasion d’apprendre à se connaître. Rouky la salue donc joyeusement, lui demandant si elle était déjà sur Paris quand il lui a envoyé son message. Elle répond qu’effectivement, elle était chez Mally, puis lui demande s’il a eu une grosse journée.
« Ça va bien, merci. Non, aujourd’hui c’était plutôt tranquille, j’ai travaillé jusqu’à midi. »
C’est hier, en revanche, que la journée a été plus lourde à supporter. Il repense à l’immeuble brûlé et aux victimes qu’ils n’ont pas pu sauver. C’est la première fois qu’il est confronté à la mort d'humains et ça l’affecte beaucoup. Combien de fois le sera-t-il encore ? Ca l’embête de penser qu’il n’a peut-être finalement pas la trempe pour faire ce qu’il pensait être le métier de ses rêves ; mais pour autant, il ne veut pas abandonner maintenant. Il a tout donné jusqu’ici, pour en arriver là, il ne veut pas tout arrêter pour une seule journée. Mais il a besoin d’en parler à quelqu’un qui saurait peut-être le conseiller.
C’est ce qu’il compte faire, une fois qu’il aura commandé sa glace. Tous ces parfums affichés sur le menu le font saliver d’avance et il a bien envie de se faire plaisir avant de parler de choses plus sombres. Judith prend un moment pour se décider sur un sorbet fraise, lui n’a pas changé d’avis : ce sera une glace au chocolat bien méritée !
« Je vais en prendre une au chocolat, je n’avais pas le droit d’en manger avant alors maintenant, j’en profite ! »
On ne sait jamais, si un jour il se réveille de nouveau dans le corps d’un chien, il veut au moins pouvoir se dire qu’il a mangé assez de chocolat dans sa vie d’humain. Ils passent commande et, pendant qu’ils attendent d’être servis, Rouky explique à son amie :
« En fait, comme je te l’ai dit dans mon message, je voulais te voir pour savoir si tu avais des conseils à me donner sur le métier de policier. Je ne sais pas si tu es au courant, mais je suis entré dans la police récemment moi aussi, je suis devenu maître-chien. Alors comme tu es policière et que tu as plus d’expérience que moi, j’ai pensé qu’on pouvait en discuter un peu. »
Les glaces arrivent finalement et Rouky ne tarde pas à croquer dans la sienne. Le chocolat était un excellent choix, c’est vraiment très bon ! C’est malheureux que les chiens n’y aient pas le droit. Peut-être devrait-il essayer de trouver un moyen pour leur faire manger quelque chose qui a le goût du chocolat mais qui est comestible pour eux ? Enfin, même s’il le voulait, il ne saurait pas par où commencer. Mais c’est une idée à garder en tête, on ne sait jamais. Mais là n’est pas le sujet, il est en pleine discussion avec Judy qui est venue exprès pour lui donner des conseils sur son métier, ce n’est pas le moment de se laisser distraire par autre chose. Il attrape une serviette pour s’essuyer la bouche puis l’interroge :
« Est-ce que ça t’est déjà arrivé dans ton métier de voir des choses que tu aurais préféré ne pas voir ? Et de te dire que peut-être ce travail n’est pas fait pour toi ? »
Au fond, ça le rassurerait déjà un peu de se dire qu’il n’est pas seul, que tout le monde passe par là. Parmi ses collègues, il y en a beaucoup qui ont l’air de s’en ficher, d’être insensibles à tout, ce qui le fait parfois se remettre en question. Mais il aime ce travail, il aime le sentiment d’aider les gens, de faire quelque chose qui a du sens pour lui ; alors il veut croire qu’il y a sa place malgré tout.