La vie suivait tranquillement son cours. Il avait retrouvé Stram et Gram, ses deux potes de toujours. Il vivait de petits crimes, comme à son habitude, et il fallait croire que son petit séjour en prison n’avait rien fait pour le faire quitter sa vie de crime qu’il avait appris à aimer depuis qu’il avait atterri dans ce monde étrange. Après tout, maintenant qu’il n’était plus à Halloweentown, qu’il ne pouvait plus jouer des tours à leurs habitants avec ces deux amis qu’il considérait comme ses frères, il se rattrapait un peu comme il pouvait.

Et quoi de mieux que d’avoir déjà, pour commencer, défigurer l’un de ces murs hideux à Paris Nord? Il aimait passer devant l’œuvre que lui, Stram et Gram avaient créé ensemble, juste pour voir si c’était encore là. Et à son grand espoir, leur art de rue vivait encore. Pour combien de temps, il ne le savait pas mais les nettoyeurs de la ville ne semblaient pas vraiment pressé à l’enlever. Et honnêtement, Am était trop content que ça reste encore aussi longtemps que possible.

Aujourd’hui pourtant, il avait décidé d’essayer un nouveau quartier, celui bourré de chinois. Enfin, il avait appris qu’on les appelait les chinois. Pourquoi, il ne le savait pas, et honnêtement, il s’en fichait un peu de la raison pour laquelle on leur avait attribué ce nom. Pour lui, c’était juste des personnes qui avaient des yeux bridés, qui parlaient bizarrement, mais qui faisaient quand même de la bonne bouffe. Enfin, ça sentait vraiment bon en tout cas…

Il passait devant les étalages, débordant de nourriture et il sentait son estomac gargouiller, lui rappelant qu’il n’avait pas mangé depuis la veille. Et ces trucs longs enroullés dans de la pâte, des nems s’il lisait correctement, avaient vraiment l’air appétissant. Alors que le vendeur de rue avait la tête tournée, trop occupé à servir un autre client, il en profita pour passer derrière le comptoir et chiper deux nems et se les fourrer dans la bouche.

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C’est à Kaa-Amelot que ça se passe

Kaa se trouvais présentement a Paris. Paris et Londres était désormais les deux endroits les plus facile d’accès pour l’ancienne Serpent. Car les portails était garder pas des gens qui croyait toujours en sa fasse identité. Par comme New-York. Elle avait la chance d’être amie avec Wendy, une jeune femme avec un coeur en or qui ne voyait pas à travers sa supercherie. Elle s’était démontrer depuis tout ce temps être un atout de valeur. Elle souhaiterait que tous les Disney soit un peu plus comme Wendy et moins comme Timon, qui lui mettait son nez partout et nuissait à la vie des anciens vilains.

Malheureusement, comme la demeure principal et l’emploi de Kaa était a New-York, elle devait se déplacer malgré cela régulièrement en avion. Donc, lorsqu’elle décidait qu’elle devait se rendre dans les autres pays que ce soit pour chasser ou pour raison personnel, tel que conserver sa relation amical avec Wendy, elle était forcer de s’enfermer dans cette cage de fer volante, ce qui déplaisait grandement à la grande rousse. Par chance, elle avait un très bel hôtel a Paris, ce qui lui avait permise de se refaire une beauté en débarquant de l’avion et de posé valise.

La reptile s’était ensuite rendu a ce qui était nommer le “Quartier Chinois” de Paris. Elle souhaitais trouver de la nourriture et également peut-être localisé des Disney. Elle n’était pas en chasse particulièrement, mais elle appréciait trouver de futurs victimes, alors elle avait toujours l’oeil ouvert. Alors qu’elle se promenait et faisait les boutiques et depanneur un par un, son attention fut porter sur un jeune homme. Il lui semblait l’avoir déjà vue par le passer. Surement autour d’un personne qu’elle surveillait, ou encore simplement dans les dossiers de Disney répertorier de Louis.

Elle le regarda et le vie volé de la nourriture. Cela lui tira un sourire. Un Disney en manque de nourriture ? Voilà un proie facile. Elle l’approcha et lui demanda, prête a l’hypnotiser a toute t’entative d’attaque ou fuite. « Tu as faim ? Car ze zuis toujours prête a aider un âme dans le bezoin. Ze pourrais t’offrir plus que deux rouleaux de printemps, zi tu le veux. » Kaa, l’être charitable… la belle blague. Mais bon, présentement, elle n’était que Juju le gentils petit serpent souriant prête a venir en aide a tous.

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Définitivement, les rues de Paris étaient devenus une seconde maison pour Am. Il avait su se faire discret quand c’était le temps, se faire voir quand il avait besoin de se faire voir… Et le plus important de tout, il avait retrouvé ses deux amis de toujours, Stram et Gram et ils pouvaient enfin refaire leur 400 coups ensemble.

Mais aujourd’hui, il avait préféré se promener seul, histoire de découvrir un nouveau quartier qu’il n’avait pas encore découvert depuis son arrivée. Les différentes senteurs lui avaient fait réaliser à quel point il avait faim. Le fait qu’il n’ai pas vraiment d’endroit ou loger, ni de quoi nécessairement de quoi se payer à manger, il survivait grâce aux vols qu’il faisait. Habituellement, il ne se faisait pas prendre, mais là… Il n’avait pas été aussi chanceux…

La bouche pleine, il se retourna lentement lorsqu’il se fit demander s’il avait faim. Il resta quelques instants à fixer la femme qui venait de lui poser la question, contemplant l’idée de se foutre d’elle à cause de son zozotement, mais décida ultimement contre cet instinct. Il mâcha lentement avant de déglutir et offrit un sourire qui se voulait charmant à la rousse, alors que son estomac signifia sa présence par un gargouillement assez fort.

- Je te dirais bien que non, je n’ai pas faim, mais je pense que mon estomac a décidé de faire savoir qu’il était là. Qu’est-ce que tu me proposes ? demanda Am, son sourire toujours aux lèvres.

Qu’est-ce qu’il avait mérité pour avoir une chance pareille ?

- C’est quoi le deal d’ailleurs ? demanda Am, suspicieux. Personne n’offre de la bouffe gratis comme ça, surtout quand il a pris la personne en question la main dans le sac en train de voler de la bouffe.

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C’est à Kaa-Amelot que ça se passe

Lorsqu’elle avait vu un garçon voler de la nourriture, Kaa s’était dit qu’elle ferait sa bonne action du mois en lui offrant un repas, car elle était convaincue qu’il était un Disney et pas nécessairement un de « bon », ce qui était bien pour elle. Entre personne incomprise - donc nommer vilain - il fallait se tenir les coudes. Il avait l’air jeune, pas un enfant, mais pas un adulte murs non plus. Comme elle n’aimait pas les enfants, cela lui convenait. Le jeune homme, toujours la bouche pleine de la nourriture volée, la regarda, mâchant doucement sa nourriture avant d’avaler le tout et lui offrir un sourire. C’est bien, il ne parlait pas la bouche pleine. Puis, avant même qu’il ne puisse répondre, son ventre le trahit, annonçant sa faim.

Kaa était habiller d’un complet pour femme propre, de marque. Elle avait sa longue chevelure blonde, reflet roux, qui tombait librement. Elle avait une accroche de marque Michael Kors au bras. Elle ne passait pas pour quelqu’un de pauvre et elle paraissait bien, du moins selon elle. Malgré son âge humaine, elle conservait un apparence jeune, certes un peu aidée par la magie humaine du botox, mais elle ne l'avouera jamais de vive voix. Elle se dit que le garçon devait comprendre qu’elle pouvait lui offrir un vrai repas et pas seulement un sandwich mcdonald. Il lui fit un sourire, un peu trop grand, avant de répondre qu’il avait affectivement faim tel que le démontre le grognement de son ventre et demanda ce qu’elle proposait.

Avant même qu’elle ne puisse répondre il demanda quelle était le deal. Ce qui fit sourire de plein dent l’ex-serpent. Elle était certaine qu’elle avait affaire à un Villain, il suffira de déterminer de quel univers plus tard. Elle lui répondit…

« Un repas, probablement du barbecue ezpress, contre ton amitié, qu’en dit-tu ? »  elle lui tendit la main, afin de sceller le deal «  Pui, ze te ferais zavoir, lorsque z’aurais déterminé ce que tu peux m’apporter. »

Le barbecue express étant un restaurant asiatique de barbecue à volonté qui se trouvait sur la rue même où ils se tenaient.

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Bon, il devait bien avouer que la personne qu’il avait en face de lui était vraiment belle aussi. Un peu plus âgée que lui, sûrement assez vieille pour être sa mère, mais bon, ça c’est un détail. Alors quand elle lui avait proposé de la nourriture – gratuite en plus – il s’était dit qu’il fallait vraiment être très con pour refuser de la nourriture gratuite. Et ça, Am, il ne l’était clairement pas. Enfin Stram et Gram lui diraient clairement que oui, qu’il est même très con, mais ça, Am, il s’en foutait pas mal. Pour lui, c’était le cerveau de la gang, donc de toute manière, selon sa logique du moins, il fallait être intelligent pour être le leader d’un groupe. Ergo : aux yeux de Am, Am était intelligent.

Mais bon, ayant bien sûr le titre de « personne pas conne », attitré par Am lui-même, il savait bien que personne ne donnait jamais rien gratuitement. Du moins c’était une des choses qu’il avait appris lorsqu’il était en prison. Si tu veux quelque chose, il faut que tu donnes quelque chose en retour. Et c’est ce qui l’avait poussé à demander à la femme en face de lui quel était le prix à payer pour la nourriture qu’elle lui promettait. Alors quand elle lui avait répondu que le seul prix qu’elle attendait en échange était celui de son amitié, son sourire se fit encore plus grand et il prit la main qui lui était tendue avant de la serrer avec force.

- Avec plaisir, répondit Am. Un barbecue express, j’ai jamais goûté ça en plus ! Qu’est-ce que c’est ?

Bon il devait bien avouer aussi que le zozotement de cette personne était vraiment bizarre, mais bon, il commençait à s’y habituer. Et après tout… Elle avait raison aussi. Si elle allait trouvé une utilité à l’avoir près d’elle, est-ce que l’inverse n’était pas vrai aussi ? Peut être que dans le futur, elle aussi allait se montrer utile à Am.

- Après vous, dit Am en faisant une petite courbette ridicule, indiquant à la femme qu’elle pouvait passer en premier.

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