DESSIN ANIME D'ORIGINE : L'étrange Noël de Mr Jack
ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Cameron Gellman
MON ARRIVÉE : 05/05/2024
MON VOYAGE : 20
POINTS : 89
Ven 20 Sep 2024 - 2:26
Karma is a bitch
Si Am avait eu un temps soit peu conscience de tout ce qu’il faisait, il se dirait qu’il faudrait bien qu’il arrête de faire des conneries. Mais quand on a grandi à Halloweentown et que jouer des tours était sa marque de fabrique, c’était un peu compliqué de faire autre chose que ce qu’il avait connu. Ces conneries lui avaient valu un petit séjour en prison quelques temps après son arrivée, mais ce p’tit séjour là, n’avait clairement en rien entâché à son envie de recommencer ses conneries le plus rapidement possible. Alors quand il avait retrouvé Stram et Gram, ils avaient tout de suite entrepris de vouloir repeinturer la tour Montparnasse. Parce que franchement, cette tour-là… Elle était vraiment moche. Bon, ils étaient passés proche de se faire coffrer, mais bon, ils avaient été suffisamment ingénieux pour échapper à la police. Comme il l’avait dit à ses amis : il était bien trop beau pour retourner en prison…
Mais ces temps-ci, ses pensées étaient constamment prises par le jeune homme qu’il avait rencontré sur le champs de Mars. Ses frites avaient vraiment été bonnes à manger, mais il n’arrivait pas à s’enlever un certain rouquin de la tête. Et fallait dire qu’il se battait bien, pour un touriste ! Enfin, il avait toujours assumé que c’était un touriste parce qu’il ne l’avait jamais revu par la suite. Mais bon, il avait encore bon espoir qu’un jour, il finisse par le retrouver. Alors, en attendant, il trainassait un peu dans la ville, pendant que ses amis faisaient d’autre chose.
Ils avaient prévu de se revoir un peu plus tard d’ailleurs. Trouvant rapidement une horloge, qui lui indiquait qu’il était bientôt temps de se mettre en route, il se dirigea rapidement vers la station de métro la plus proche, espérant avoir suffisamment de chance et passer en même temps que quelqu’un qui passait sa carte. Ces maudites portiques étaient suffisamment chiants de base et Am devait se montrer assez créatif par moment pour pouvoir passer en même temps qu’un autre passager. Ou devoir sauter avant de se faire repérer par un agent qui patrouillait dans le coin.
Rodant un peu dans l’entrée de la station, il essayait de gager quel passant allait devenir sa prochaine victime. Enfin, si on pouvait ça appeler une victime, parce qu’aux yeux d’Am, ce n’était pas vraiment quelque chose de mal qu’il faisait… Son regard se posa sur une femme qui avait l’air complètement dans sa bulle et qui n’allait fort probablement pas remarquer qu’il l’avait suivi de prêt. Il finit par passer de justesse à travers les portes avant de se rendre sur la voie de métro qui allait l’amener au centre ville de Paris.
Il se dépêcha de rentrer dans la rame de métro, bousculant, par inadvertance l’un des autres passagers.
- Hey, faites attention où vous mettez les pieds !s’exclama Am, se retenant de pousser l’homme en question.
Cela aurait pu être une soirée maussade comme les autres, mais, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Christy... Je ne cherche même plus à essayer de savoir quel âge elle aurait eu, mais, de ce que je sais, elle serait sans doute déjà une adolescente... Si elle avait vécu...
Assis sur l'un des rares sièges du métro, je me laisse conduire jusqu'à mon domicile, où je vais surement boire une bière à la mémoire de ma fille avant de me réfugier devant un film à la noix qui n'aura que pour seul mérite d'occuper mon esprit le temps d'une ou deux heures durant lesquelles je vais également fumer cigarette sur cigarette. Je pourrais m'abrutir avec de l'alcool ou de la drogue, pour oublier, mais Louis a besoin de son meilleur chasseur et ce dernier ne peut se permettre de se laisser aller dans ce genre d'addictions. Déjà que la cigarette va m'ôter vingt ans de ma vie, à tout casser, alors si je rajoute l'alcool ou la drogue... Non, je gaspille déjà du temps que je pourrais consacrer à des œuvres caritatives, ou à une retraite au soleil avec des cigarettes, ne brulons pas la chandelle par les deux bouts.
Assis sur l'un des rares sièges du métro, je feuillette un journal que j'ai trouvé ici même, sans doute abandonné par un autre pauvre type comme moi lassé de voir que ce monde part en vrille. Je mâchonne distraitement un cure dent, afin de chasser mon envie de fumer. Les gens entrent et sortent sans se prêter attention. Je ne remarque que les regards à la dérobées d'un groupe de jeunes filles d'une vingtaine d'années qui lorgnent sur mes yeux bleus et mon costume impeccable. Elles n'ont pas vu la canne. Rien de tel que ce genre d'objet pour tuer l'amour dans l'oeuf... Ma jambe fait des siennes depuis quelques jours et je suis contraint de reprendre la canne si je veux qu'elle supporte mon poids. Cela devrait passer... D'ici quelques jours, je l'espère, après une nouvelle séance chez un osthéo ou un kiné... Je ne sais plus... Il faut que je regarde mes rendez vous.
Mon arrêt, enfin. Je repose le journal sur le siège, me lève et attrape ma canne. Comme prévu, aussitôt, les jeunes femmes détournent le regard en rougissant, se rendant compte que, pendant vingt minutes, elles avaient reluqué un infirme. Je me dirige vers la sortie du train quand un jeune homme visiblement pressé me bouscula et m'ordonna de regarder où je mets les pieds. Je m'arrête. Non, Tony, ce n'est pas raisonnable... Christy ne va pas aimer que son papa fasse des conneries le jour de son anniversaire.
Mais Christy n'est plus là pour le voir.
Sans un mot, j'attrape le jeune homme par le col et le sort du train, à la force de mon seul bras. Grimaçant à cause de ma jambe, je viens plaquer l'énergumène contre le mur. Mâchonnant toujours le cure dent, je dis : Et toi, on ne t'a jamais appris qu'il faut d'abord laisser sortir les passagers avant d'entrer ? La politesse ne semble pas faire partie de ton éducation. Laisse moi te rappeler les bonnes manières, gamin. Je viens appuyer ma canne contre son genou, pile contre sa rotule et je dis T'a de la chance que je sois attendu. Et, au passage, fais gaffe où toi, tu mets les pieds. T'a de la chance que c'est un infirme que tu as bousculé, cela aurait pu être un gamin. Je recule et, lui adressant un regard noir, je lui dis Tu prendras le prochain, ça te servira de leçon.
DESSIN ANIME D'ORIGINE : L'étrange Noël de Mr Jack
ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Cameron Gellman
MON ARRIVÉE : 05/05/2024
MON VOYAGE : 20
POINTS : 89
Dim 27 Oct 2024 - 20:50
Karma is a bitch
Le metro parisien était sans doute l’un des meilleurs endroits ou Am pouvait commettre ses petits crimes et il s’assurait d’y passer au moins une fois par jour. Surtout pendant la saison touristique, ses proies, s’il pouvait les appeler comme ça, étaient tellement prises par la beauté de la ville qu’ils en oubliaient d’être prudent. Quant à être d’accord sur le fait que Paris était une belle ville… Bon, ok il y avait de belles choses à voir surtout quand on était plus dans les endroits touristiques – comme le ptit rouquin par exemple, son cerveau ne pouvant s’empêcher de lui rappeler cette fameuse journée – mais si on s’éloignait un peu plus de ce qu’il y avait à voir… Paris n’était pas vraiment très beau.
Trop pressé d’entrer dans la rame de métro, en même temps que la femme qu’il avait pris en grippe, il avait fini par bousculer l’un des autres passagers, bien plus grand que lui. Bien sûr, la grandeur de la personne en face d’elle ne lui avait jamais vraiment dérangé. Surtout pas quand c’était pour dire ce qu’il pensait. Alors quand il s’était fait rattraper par le col et sortir du train, Am lâcha un petit cri étranglé, fâché que sa victime du jour puisse partir avant même qu’il ai pu lui voler le contenu de son sac.
- Si tu trouves ma mère, tu lui diras qu’elle a clairement fait un job de merde,ne pu s’empêcher de répondre Am, sans vraiment réfléchir aux conséquences de ses paroles.
Parce que réfléchir aux conséquences de ses actions, ce n’était vraiment pas son fort. Si seulement il avait appris à réfléchir avant de parler, fort probablement que ça lui aurait été utile dans bien des situations.
Am gémit lorsque l’homme lui planta sa canne contre sa rotule, le poussant ainsi à se plier et essayer de toucher le sol.
- Arrête tu me fais mal !cria Am alors qu’il essayait de se défaire des prises de l’infirme.
« Ça aurait pu être un gamin » qu’il disait. Mais Am il s’en foutait que ce soit un gamin ou pas qu’il ai bousculé, tout ce qu’il voulait c’était voler un peu d’argent pour être capable de manger son prochain repas.
- Je fais ce que je veux de toute manière,répondit Am, peu habitué à se faire dire quoi faire.Je mets les pieds ou je veux et c’est clairement pas un handicapé comme toi qui va me donner une leçon, t’es pas mon père !
Am finit par se relever péniblement, avant de commencer à s’éloigner, boudant qu’il se soit fait ramassé comme un bleu. Son regard scanna la foule autour de lui, essayant de trouver sa prochaine victime, en attendant le prochain train.
Je ne peux m'empêcher de penser à mon propre fils, à ses dernières paroles envers moi, me disant que j'étais un père minable et qu'il serait mieux avec ses grands parents. Il me fait penser à ce jeune homme qui parait tout bonnement irrespectueux envers tout ce qui l'entoure. Il me demanda de dire à sa propre mère qu'elle avait fait un travail de merde avec lui. Son ton, son regard, tout en lui trahit un sentiment de lassitude et d'envie de tout envoyer valser. Je l'ai visiblement interrompu en pleine action. Il ne cessait de jeter des coups d'oeil dépités vers le train qui s'en allait. Je l'aide à se remettre les idées en place grâce à ma canne et je lui donne une bonne leçon de vie, celle de regarder où il marchait pour éviter de blesser quelqu'un. Il me dit finalement qu'il n'en avait rien à faire, qu'il faisait ce qu'il voulait et que je n'étais pas son père. Je soupire doucement et le regarde s'éloigner. Je ne vais pas chercher à le rattraper, je ne pourrais pas, de toute manière, pas dans mon état.
Je reprends donc mon chemin, me disant que je n'allais pas attendre le prochain train et qu'une petite marche ferait peut être du bien à ma jambe. Soudain, alors que je m'engage dans le hall, qui est ce que je vois ? Le même jeune homme, en train de suivre une femme. Je le regarde pendant quelques secondes avant de comprendre. Ce comportement est celui de ceux qui vont mettre la main dans les sacs à main ou les poches des manteaux, profitant de la foule, pour s'emparer des portefeuilles. Quel gredin. Réfléchissant à comment l'en empêcher, je m'avance derrière lui, le plus silencieusement possible et, d'une main experte, je viens fourrer ma canne entre ses jambes, entrainant sa chute. Je dis : Oh, quel maladroit, je ne regardais pas où j'allais. La femme me regarda et; d'une main leste, je viens arracher des mains du jeune homme un portefeuille en peau de crocodile pour le lui rendre. Elle comprit, porta une main à sa bouche et me remercia chaleureusement avant de s'en aller. Je pose une main sur l'épaule du jeune homme, l'empêchant de se relever et je dis : Tu vas me suivre au poste de police, petit voleur. Tu as de la chance que je ne sois pas d'humeur à te mettre une raclée.