Hadès & Pégase

Une infiltration demandée

Je dormais... très profondément. J'avais eu la chance d'avoir congé cette journée-là et je voulais en profiter. Malheureusement, mon téléphone sonna ce qui me fis tomber de mon lit en hurlant. Qui pouvait bien m'appeler à .... 14h. Oui bon d'accord je devais peut-être penser à me bouger un peu. Je finis par trouver mon téléphone portable qui sonnait toujours sur ma table de chevet puis y répondit, la voix encore endormie.

C'était l'homme nu que j'avais aidé dans un parc il y avait quelques jours. Je pris du temps a réalisé de quoi il me parlait. Mes vêtements? Ah ouais ce mec là! Alec.. Alex? Bref. Il m'appelait pour me dire qu'il avait perdu mes vêtements... C'était un habitudes pour lui de perdre ses vêtements ou quoi?! Je fumais de l'intérieur. Si je voulais ravoir mes vêtements?! Évidement que je les voulais! Ils m'avaient coûté cher et je les aimais bien! Je ne pouvais pas les laissé perdus à quelque part! Je voulus hurler à l'homme qu'il aille les chercher lui-même, mais en même temps, je me disais que sa débrouillardise n'allait pas l'aider. Le seul truc à quoi je n'avais pas pensé, c'était que je ne l'étais pas plus que lui, sinon moins. La seule chose que je réussissais, c'était mon boulot et c'était une vrai chance!

« Un château..? Tu parles du château de la reine? Comment veux-tu passer les grilles? C'est super .. »

Je restai silencieux. J'avais peut-être une ou deux petites idées derrière la tête. Il y avait des visites guidées du palais et arrivé à l'intérieur il serait possible pour nous de sortir du groupe et de retrouver mes vêtements. Oh oui c'était très brillant! Tellement brillant que ça me faisait un peu peur d'y avoir pensé tout seul. J'avais sans doute regarder trop de films à la télé.

« C'est d'accord... Attend moi dans une heure devant les grilles. »

Aussitôt dit, je raccrochai la ligne et je courrai pour me trouver quelque chose à mettre. Le trajet se fit rapidement et j'arrivai même à l’avance. J'en profitai alors pour regarder à travers des grilles un peu plus loin de l'entrée puisque celle-ci était gardée par deux hommes drôlement habillés. Suite à une inspection de la cours détaillée, je m'accotai contre la grille noir, les bras croisés, en attendant l'homme. Le seul pépin, c'est que je ne me souvenais plus à quoi il ressemblait...

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Un homme vint s'installer près de moi puis se mit à me parler de récupérer des vêtements volés. Je le regardai de biais, ne comprenant pas pourquoi il me disait cela. C'était un espion? Il avait écouté ma conversation au téléphone et il avait décidé de me suivre jusqu'ici? Mais c'est terrible! ... Comment il avait pu connaître mon physique? On ne voit pas le physique des autres à travers le téléphone! À moins que je n'aille pas découvert cette possibilité sur mon portable? Je me contentai de faire un petit humphf la bouche fermée puis je continuai de regarder au loin. Finalement, l’étranger reprit la parole puis m’étala son idée pour  pénétrer le palais de la reine. Je fronçai les sourcils puis le regardai de la tête aux pieds. Aaaaah! C'était lui l'homme à qui j'avais prêté mes vêtements!

« Oui, l'idée est bonne, j'y ai pensé aussi... »

Maintenant, il fallait rentrer dans le groupe de touriste et de préférence sans payer. Bah quoi? J'allais quand même pas payer pour ravoir mes vêtements quand même! J'observai autour de moi, puis je finis par voir un bus rouge de la ville s'arrêter directement devant nous et des dizaines de personnes de tout âge, équipés d'appareils photos descendirent et se dirigèrent vers les grosses grilles en fer. Je ne perdis pas une seconde et je me glissai à l'intérieur du nuage d'humain. Je n'avais pas avertis l'homme dont je n'avais pas compris le prénom et j’espérais qu'il me suive. Les gens avançaient à pas de tortue et n'arrêtaient pas de photographier les même choses 10 fois au lieu d'une seule. Le groupe resta plus que 30 minutes à l'extérieur ce qui était une terrible attente pour moi qui n'avais aucune patience en réserve.

Finalement, je commençai à me plaindre puis à pousser les gens dans le dos pour qu'ils avancent plus vite. Au départ, les gens m'hurlaient de me calmer ou bien de partir si je n'étais pas content, mais finalement, ils comprirent que d'autres en avaient aussi marre et nous avons enfin finit par monter les large marches du palais. J'entrai en premier dans le palais et j'eus le souffle coupé en voyant les bibelots et les meubles somptueux de l'entrée. J'étais incapable de décrocher de regard d'eux et je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la beauté des autres pièces de l’habitation. Mon 5 ½ que je trouvais plutôt joli était lamentable quand j'y pensais. J'arrêtai de marcher et regardai autour de moi. J'avais l'impression que quelque chose manquait, mais je n'étais pas capable de mettre le doigt dessus... L'homme! Il était où?! Je regardai au loin en sautillant sur les pointes de mes pied en espérant qu'il me voit, car pour ma part, ma petite taille m'empêchait de voir plus loin que la deuxième rangée.

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Oh! Mais je le vois! Je le vois! Il est plus loin la-bas! Je continuais à sauter comme un con, me fessant regarder de travers par les autres touristes qui ne devaient même pas parler un mot en anglais puis je finis par me frayer un chemin au fond du groupe pour rejoindre l'homme dont le prénom commence par A. Enfin, ça aurait été trop simple si tout le monde saurait déplacé pour me laisser passer, mais deux hommes plutôt corpulent... Corpulent.. Depuis quand j'utilise ce mot? Deux gros me barraient le chemin et ne voulaient pas me laisser passer. Je dû donc passer ailleurs et c'est alors que je voyais mon partenaire qu'il me sautai dessus. Il était si content de me voir? Ah je savais que derrière son regard dédaigneux il y avait de l'affection! Il faut dire tout de même que je l'avais sortit du trouble en lui prêtant mes vêtements! Heureusement que j'avais d'autres vêtements dans mon casier de la caserne quand j'y pense...

« N'ai plus peur, je suis là! »

Je le serai dans mes bras, lui tapotant le dos tout en lui disant que tout allait bien aller et que désormais nous étions deux et que cela irait mieux ainsi. Bref, j'agissais en mère avec lui ce qui était plutôt ironique quand on y pensait puisqu'il pouvait presque être mon père... Le gens du groupe de touriste s'éloignaient nous firent pas nous retrouver seuls dans le hall d'entrée. C'était une chance quand même. Maintenant que nous étions seuls, nous pouvions enfin chercher l'homme qui m'avait voler mes vêtements. Si quelqu'un nous arrêtait en nous demandant ce que nous faisions, nous aurions qu'à dire que nous nous sommes perdu.

Je restai un autre bon moment entrain de serrer mon coéquipier puis je finis par le lâcher me rendant compte qu'il n'était pas si peiné que cela de m'avoir perdu. C'est à ce moment-là que je finis par me demander s'il ne m'avait pas perdu volontairement. Un doute grandissait dans mon esprit et c'est à ce moment que je décidai de l'avoir plus à l’œil. J'avais un mauvais feeling... Comme quand on mange trop de graine pour oiseaux avant d'aller se coucher...

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Il m'agrippa par le collet. Ça y était, il voulait me frapper! Je fermai les yeux en espérant que le coup de poing me fasse moins mal ainsi, mais au final il me tira avec lui plus loin. Je fus surpris et je résistai un bon moment, mais il semblait très déterminé à ce que je viennes avec lui, car il me tira plus fort et je ne pu résister plus longtemps. Je voulu lui dire que je n'étais pas ce genre de gars, que je n'étais pas de ce bord, mais je vis deux gardes habillés en autruche arriver. C'était donc pour ça qu'il m'avait tirer dans un coin! Et moi qui avait cru qu'il était comme Erwan!

Il m’étala ensuite son petit plan en chuchotant. Qu'on attaque les deux gardes? Ah ouais c'est une bonne idée! Ensuite nous aurions qu'à prendre les costumes pour marcher plus librement dans le château. Je regardai un moment l'homme que je devais attaquer et je remarquai qu'il semblait beaucoup plus fort que l'autre. Pourquoi chose m'avait donner le plus gros? Je regardai notre position puis me rendis compte que c'était parce qu'il était du côté droit et moi du gauche. Il y avait une certaine logique...Je finis par m'avancer pour sauter sur l'homme qui m'étais assigner, mais celui-ci dû me voir arriver, car il me donna un violent coup de coude au visage ce qui me fis m'écrouler sur lui. Je fus un peu sonné, mais beaucoup moins que lui qui se fracassa le crâne sur la céramique du hall. Il était inconscient. Habituellement je lui aurais poté secours, mais cette fois-ci je ne pouvais pas sinon j'allais avoir des problèmes et puis c'était moi qui l'avais attaqué... Je ne pouvais pas porté secours à quelqu'un que j'avais attaqué... Ça aurait été bizarre.  

Je commençai à déboutonner la chemise du garde puis pris tout son équipement et les enfila par-dessus mes vêtements civils. Quand le garde fut seulement habillé de son sous-vêtement, je regardai autour et finis par trouver une porte d'un petit placard où nous pourrions même les corps pour ne pas éveiller de soupçon. Le costume était beaucoup plus lourd que je ne l'avais cru et transporter un corps était très épuisant. Je me sentait éreinté.  Dès que les corps furent caché et que la porte fut fermée, des pas se firent entendre et je me retournai. C'était trois autres autruches déplumés qui nous regardait.

« Hey les nouveaux, c'est votre tour de garde.  » Avait dit le plus grand « Toi, le blond, pourquoi tu saignes du nez? »

Je quoi? Je fronçai les sourcils puis glissai mon index et mon majeur sous mon nez et constatai qu'il y avait un matière rouge sur eux. Je saignais? C'était la première fois de toute ma vie que je voyais mon sang. Je restai un moment à le regarder, un peu troublé de réaliser que je pouvais saigner. Je finis par comprendre que je saignais du nez à cause du coup de coude du garde que j'avais attaqué.

« Ah! Ça doit sans doute à cause du coup de coude que le garde m'a donné quand je lui ai volé ses vêtements! »

Quand je finis de parler, je me rendis compte de ce que je venais de dire. Oups, nous allions avoir des problèmes.

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L'homme avec qui je devait reprendre mes vêtements comprit rapidement qu'il fallait mieux déguerpir que de rester planter là à regarder les gardes du palais. Pas moi... Oups. Deux des trois gardes partirent en courant vers mon compagnon, en hurlant de fermer les grilles, pendant que le plus grand restait là à m'observer, se disant surement qu'il n'y avait aucune crainte de rester seul avec moi. Hmmm... Quelle mauvaise idée... Il ne me connaissait et c'était apparent! Je suis Pégase le fidèle destrier d'Hercule le semi-dieu! Nous avions vaincu biens des monstres d'Hadès alors un vulgaire humain ne m’inquiétais pas vraiment. Bon évidement je n'étais plus un cheval ailé, mais j'avais tout de même gardé ma force et ma vivacité d'esprit! Non... Ma vivacité d'esprit n'était plus la même si j'étais désormais capable de parler..

« Excusez-moi... Je ne veux pas avoir de problèmes... Je vais vous redonner le costume! »

Je m’exécutai. J’ôtai le chapeau puis le restant des habits puis le tendit. L'homme tendit les mains pour les prendre, mais je lui lançai au visage puis donna un violent coup de pied sur un de ses genoux. Je savais bien que je risquais avoir de sérieux problèmes même si je lui donnai le costume que j'avais volé. Je partis en courant vers la grande porte du palais alors que le garde hurlait de douleur couché au sol. Je me rendis dans le cours avant et sans même me soucier que cela semblait louche, je continuai à courir au beau milieu de celle-ci. J'aurais peut-être me faire plus discret, car les deux gardes qui courait derrière mon acolyte arrivèrent en plongeant sur moi. Sans même réfléchir, je donnai une droite au plus petit des deux qui tomba inconscient, mais je reçu par la même occasion un coup au visage, me faisant tomber à plat ventre. Je crachai du sang, m'étouffant presque avec, et mon nez continuait à couler, mais je n'avais pas le temps de m'arrêter sur cela sinon j'allais me faire arrêter. Je tirai le manteau rouge du dernier garde puis l'amena avec moi au sol puis je tirai son chapeau de poil qui semblait trop grand pour lui, car la tête resta coincée à l'intérieur.

Je réussis à me lever péniblement, chancelant un peu de tout les côtés puis vis au loin plusieurs gardes courir vers moi. Mais c'était quoi cette plaisanterie?! Je me remis à courir. manquant de m'enfarger 2 ou 3 fois dans mes pieds, puis je me rendit à la grille qui venait tout juste de se fermer. Je ne perdis pas de temps. J'escaladai rapidement la grille en fer forgé puis m’enfuis vers le côté où j'avais vu l'homme Alec ou Alex s'enfuir. Si je l'attraperai je le découperai en morceaux! je couru un moment et je finis par le voir au loin. Je donnai un dernier coup de cœur puisque j'avais mal et que j'étais très essoufflé, mais il avait une avance considérable.  

« Qu'Hadès te prenne comme larbin! ... Tu mérite que ça! » Lui avais-je hurlé en arrêtant de courir.

Cet homme était le mal en personne et j'étais persuadé qu'Hadès s'entendrait très bien avec lui s'il fallait qu'il se rencontre. Je piquai dans les petites rues pour me faire discret puis aller chez moi pour prendre un bain. Non mais quel idiot que je fais parfois!