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« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié »
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Sam 10 Aoû 2013 - 19:10


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair

Jessie savait qu'Helga ne la laisserait pas faire si facilement. « Hors de question ! » La rouquine secoua sa tête. On croirait entendre la mère d'Andy après qu'il lui ait fait une requête insensée. La jeune femme ne se laissa pas démonter pour autant et entreprit tout de même de nouer au volant deux cordes et de sortir par le toit ouvrant, malgré l'ancien patron d'Helga qui l'observait.« En route ! » lança-t-elle, avant de redescendre près de sa soeur de coeur, en compromis. « Il va falloir parler, ma Jessie » soupira-t-elle doucement, à sa seule intention, cherchant le courage de dévoiler ces sentiments si profonds qu'elle n'avait osé montrer qu'au principal concerné.

Non, la poupée ne rigolait pas. Elle resta assise sur son banc passager tout le trajet proposé par Helga, malgré sa folle envie de grimper sur le toit. Molly glissa son petit museau humide jusqu'à son oreille lorsque la blonde arrêta enfin la voiture. Elle conduisait bien, même très bien certes, mais dieu qu'elle allait vite ! Et Jessie qui n'était que débutante au volant, respectait la limite, donc les excès en voiture la jeune chienne n'y était pas accoutumée et était toute retournée. Caressant distraitement son oreille dressée, l'ancien jouet observait le terrain désert.

« A toi l'honneur ! Le volant est à toi !» Ne répondant à cette invitation que par un sourire qui grimpait jusqu'à ses oreilles, la demoiselle se glissa par le toit ouvert et s'assit en tailleur, la corde passant par la fenêtre dans sa main gauche et celle glissée par l'ouverture du toit dans sa main droite. Jessie tapota doucement du talon pour signaler à Helga le départ. D'abord en douceur, la poupée tenta de maîtriser son système brouillon pour conduire, avant d'augmenter la vitesse pour agrémenter sa course de difficulté. La piste était tout de même facile à suivre pour une poupée cowgirl qui élevait aujourd'hui des chevaux et qui les entraînait. Guider sa monture par de longues reines ne lui était pas inconnu et elle se débrouilla plus que bien. Elle eut même ce réflexe de tirer légèrement vers l'arrière pour arrêter l'automobile, mais devant l'absence de réaction, la jolie rousse sortit de ses pensées.

« Tu peux t'arrêter, j'en ai assez. » lâcha-t-elle doucement. Elle laissa glisser les cordes qui étaient enroulées autour de ses doigts fins.

Le jouet glissa en bas du véhicule. C'était amusant. Beaucoup moins effrayant que de sauter de sous un avion sur son envol. Frottant doucement ses mains l'une contre l'autre, la jeune femme ouvrit ensuite la portière et laissa sortir son Husky qui sauta à terre et qui se mit à courir joyeusement sur le terrain un moment avant de revenir près de sa maîtresse qui elle s'était assise sur le capot entre temps, observant le Soleil qui descendait déjà de sur son astre. Elle jouait avec ses cheveux, autrefois nouée en natte de laine serrée. C'était étrange de ressasser ce parcours qu'elle avait fait. Entortillant une mèche de cheveux autour de son index délicat, elle eut un petit sourire pour Helga.

« D'où connais-tu Aladdin ? » commença-t-elle, toujours aussi curieux. « Ce fut le premier, la première personne qui ne me prit pas pour une folle dans cette ville. Il a été celui qui m'a appris pour notre monde. J'avoue, j'avais une bonne piste, passé de poupée à humaine, j'avais vu le changement. Mais quand je cherchais réponse à mes questions, je cognais un mur. On se moquait, on me pointait du doigt. Lui, il m'a compris. Bien qu'il n'a pas assimilé tout de suite que j'étais une poupée, il ne s'est pas moqué pour autant. »

Jessie s'arrêta un moment, et pouffa de rire en repensant à tout ce qu'il avait vécu. À ses souvenirs, elle se balança vers l'arrière et appuya ses coudes contre la taule. « Si tu savais tout ce que je lui ai fait subir ...»Mais elle ne saurait pas. Pas tout de suite.« Aujourd'hui, c'est pardonné, et nous avons gardé contact. Enfin, nous sommes devenu très proches, et je crois que je l'aime plus que je n'ai jamais aimé. Ce qui est dur, c'est de savoir que dans notre monde, il est fiancé et déjà promis. Moi, je ne suis qu'une poupée, j'ai peur que s'il la retrouve, je ne sois remisée. On ne s'habitue pas à la boîte, je te le dis ... »

Elle se fit alors évasive, cachant son visage larmoyant, avant d'éclater littéralement en sanglot. Respirant un bon coup, elle se retourna vers la blonde de nouveau, un sourire tremblant accroché aux lèvres. « Et toi, outre ton nouveau boulot, tu en es où ? »

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Jeu 15 Aoû 2013 - 23:11
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié
Lorsqu'Helga annonça que le volant était à Jessie, celle-ci laissa son visage se fendre d'un large sourire. Helga regarda sa sœur, qui grimpa aussitôt sur le toit ouvrant et s'installa tranquillement. Quand elle fut prête, elle avertit Helga, qui enclencha la première, puis après un coup d'accélérateur, elles partirent pour un tour de piste : un régal. La piste en terre était loin d'être monotone. Helga, qui s'occupait des pédales et de la boîte de vitesse, accéléra le rythme, quand Jessie le lui demanda. Helga adorait la vitesse, cela lui fit plaisir. Après quelques tours de piste, Jessie tira sur ses rênes pour arrêter la voiture, seulement leur monture ne s'arrêta pas. Elle n'était pas constituée de fibres du vivant, mais de mécanique. Jessie lui demanda alors de s'arrêter. Helga sera le frein à main et elles s'arrêtèrent en un magnifique dérapage contrôlé.

Les deux sœurs sortirent ensuite de la voiture. Il devait être entre cinq heures et demi, et dix-huit heures mais cela, aucune des deux ne s'en soucia. En effet, Jessie s'occupa de faire descendre Molly et Helga la regarda faire, puis observa la chienne gambader gaiement. Il faut dire que l'endroit était splendide. Une superbe piste en terre, sans asphalte, des gradins d'un côté de la piste, en face des stands, vident à cette heure-ci, et tout autour, de la verdure. Ce terrain vague avait été abandonné et certains en avaient fait une piste pour des courses clandestines. Ils avaient laissé la verdure et ne l'avaient ôtée que là où elle gênait. Et puis comme ça, on croirait que le lieu est toujours à l'abandon, du moins si on ôtait la piste, les stands et les gradins restaurés.

Les deux sœurs montèrent sur le capot de la voiture de la mercenaire, Helga allongea ses jambes et les croisa l'une sur l'autre. Ses grandes chaussures marrons étaient assez épaisses pour que ses jambes nues, à cause du short recouvert de son débardeur, ne touchent pas le capot brûlant de la voiture. Puis, elle s'allongea et croisa ses mains gantées sous sa tête et y déposa le siège de sa conscience. Elle ferma alors les yeux. Le chant des oiseaux parvint à ses oreilles. C'était merveilleux, un coin de paradis perdu en ville, ou du moins près de la ville.

Helga fut tirée de sa somnolence par sa sœur, qui lui demanda d'où elle connaissait Aladdin. Elle se releva en position assisse, sans utiliser ses bras, ses abdominaux travaillant à leurs places.

« A cause d'une enquête. D'ailleurs, elle est terminée. Je pense que je peux t'en parler. Tout à commencer lorsqu'un certain Timon, un ancien suricate de notre monde, est venu au commissariat. Il est venu porté plainte pour agression. C'était il y a quelques mois, je crois me souvenir. Des hommes l'avaient agressé un soir, parce qu'il avait été témoin d'un petit trafique de drogue. Il aurait pu y perdre la vie, connaissant les agresseurs. Mais un certain Aladdin est arrivé et  l'a sauvé. On a fini par retrouver les agresseurs. Ces idiots avaient fait tomber un zippo provenant d'une boîte de nuit particulière. Grâce à la description de Timon et Aladdin, on les a bouclés. Ils ont ensuite été formellement identifiés par Timon et Aladdin, après leur arrestation. C'est au cours de l'enquête, quand j'ai interrogé Aladdin comme témoin, qu'il m'a parlé de toi. Disons qu'une imbécile de fillette m'a reconnu et m'a traitée de méchante Disney en me hurlant dessus. Tu connais ma patience d'ange, surtout avec des mouflons. Je l'ai, disons, légèrement remise à sa place et lui ai expliqué le fond de ma pensée. La gamine s'est mise à pleurer. J'ai essayé d'un peu la réconforter, en lui disant que j'y étais peut-être allée un peu fort et puis, que je n'étais pas vraiment douée avec les enfants comme toi et Woody. Et je lui ai dit que les gens pouvaient changer, qu'il ne fallait pas leur mettre d'étiquette. Aladdin m'a alors questionné en demandant d'où je te connaissais et comment je savais qu'il était de notre monde. Ah oui, c'est vrai, je n'ai jamais eu l'occasion de t'en parler, mais un collègue, enfin ancien maintenant, a crée un logiciel. Il permet de voir à partir d'une image de notre monde l'apparence qu'on a dans celui-ci. Ça marche aussi dans l'autre sens. Pour en revenir au voleur de langue, ah oui voleur de langue, c'est comme ça que Timon a nommé Aladdin. Ils se sont rencontrés dans le métro, après un bal. Je déduis qu'ils ont du s'embrasser en étant bourrés. Enfin quoi qu'il en soit, je n'ai pas parlé du logiciel à Aladdin, je lui ai dit que c'était à cause d'Iago. »


Helga s'arrêta en repensant à Iago.

« D'ailleurs celui-là, je ne sais plus quoi en penser... »


Helga ayant montré son trouble envers l'ancien perroquet se dépêcha de reprendre la conversation.

« Je savais qu'il connaissait Iago, car ils viennent du même dessin animé. Enfin voilà, tu sais tout ce que je sais à propos d'Aladdin. »


Helga écouta alors comment Jessie avait rencontré Aladdin.  Le visage de l'ancienne policière afficha un sourire bienveillant à l'éclat de rire de Jessie. Puis, elle fut heureuse de la savoir comblée en amour. Jessie venait de lui dire qu'elle était en couple avec Aladdin, à sa façon. Bien qu'Helga n'était pas vraiment ravie d'avoir Aladdin comme beau-frère. Disons que les seules fois où elle l'avait vu, ça ne s'était pas très bien passé entre eux. Mais peut-être que grâce à Jessie et comme ils sont maintenant de la même famille, cela irait mieux entre eux deux. Helga arqua tout de même un sourcil, lorsque Jessie lui annonça qu'Aladdin était fiancé dans leur monde. Cependant, elle ne dit rien. Elle avait été en couple avec Woody, qui était censé être avec la Bergère. Autre monde, entre lien, elle ne dit donc rien quant à ce sujet. Enfin, elle ne comptait rien ajouter de plus avant que sa sœur éclate en sanglot. Elle devait y tenir à son Aladdin. Elle connaissait sa sœur forte, qui ne se laissait pas abattre, surtout par des hommes, alors cet éclat de sanglot était significatif. Jessie détourna la conversation en posant une question à Helga. Celle-ci posa une main réconfortante sur l'épaule de Jessie et lui caressa doucement l'épaule.

« Tu sais, j'étais bien avec Woody.. »


Puis, elle retira sa main. Helga savait que Jessie comprendrait qu'Helga avait eu dans ce monde Woody, comme elle, elle avait Aladdin.  Enfin, maintenant Helga et Woody s'étaient séparés. Il faut dire qu'ils se voyaient peu surtout depuis quelques temps et puis, Helga ne se sentait plus à l'aise dans son couple, surtout depuis l'épisode du bar chez Oogey, avec Iago. Il y avait aussi eu le rêve, où ils avaient été ensemble, un couple de criminels du Far West, qui s'étaient rangés en fermiers à la naissance de leur jumeaux. Helga s'était réveillée, complètement chamboulée. Après, Ratigan avait semé le doute et pour finir Hayley, lui avait offert une peluche Iago.  Helga était donc célibataire et troublée par Iago, mais elle ne l'avait plus revu depuis le bar, il y a plusieurs mois.

Helga chassa Iago de ses pensées et chercha à répondre à sa sœur. Quand Jessie lui avait fait une visite surprise au commissariat, les deux sœurs avaient parlé et Helga lui avait raconté son histoire de l'autre monde, du moins une grande partie. Puis, le jour de son déménagement, Helga lui avait parlé de toutes ses professions y compris celle d'ancienne mercenaire. Ce n'était donc pas niveau professionnel que Jessie la questionnait. D'ailleurs, elle lui avait demandé où elle en était dans sa vie actuelle, en dehors du boulot. Jessie savait pour sa rupture avec Woody, elle voulait sûrement savoir comment allait sa sœur et ce qu'elle était devenue.

« J'avance. Je voyage pas mal, surtout grâce à mon travail. J'ai mes propres horaires, je ne dépends de personnes. Enfin, ça change pas tellement de quand j'étais avec Woody. Disons juste que maintenant en rentrant, je n'ai personne qui m'attend. L'Amour ne doit pas être fait pour moi.  J'ai perdu mon mari dans l'ancienne vie. Je suis devenue veuve un an après notre mariage. Et dans cette vie, je croyais avoir retrouvé l'amour, mais non..»


Iago apparut alors dans ses pensées. Helga ayant parlé de lui précédemment et Jessie ayant dit qu'elle le connaissait, Helga décida de lui faire une confidence.

« Quand j'étais encore avec Woody, il y a quelques mois, j'ai rêvé d'Iago. Disons qu'on s'était rencontré une journée et on s'est retrouvé dans un bar et le soir, en rentrant, j'ai rêvé de lui. Ce n'était pas un rêve ordinaire. Il était si réel et si complet. Pour faire simple, Iago et moi vivions au temps du Far West. On était un couple de criminels volant les banques. On est devenu d'honnête fermier quand on a découvert que j'étais enceinte. On a finalement eu des jumeaux. Ça m'a fait un choc. Tu sais, que je ne suis pas particulièrement friante des enfants, alors me voir avoir des jumeaux, c'était quelque peu.. étrange. Je ne sais plus vraiment quoi en penser. Au bar, Iago et moi avons failli nous embrasser et j'ai aussi failli le tuer. C'est compliqué. Disons qu'on s'attire autant qu'on se repousse. »


Helga commençait à s'embrouiller. Elle n'était pas habituée à parler autant en si peu de temps de ses sentiments.  Elle venait d'avouer beaucoup à Jessie et avec le ton qu'elle avait employé, ses sentiments amoureux transparessaient. Elle s'arrêta là et lui demanda.

« Tu en penses quoi d'Iago ? »


Helga voulait un avis extérieur qui comptait pour elle, sa sœur était la personne idéale, surtout qu'elle le connaissait.


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Mer 21 Aoû 2013 - 3:57


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair

Jessie se laissait aller pour la première depuis bien longtemps. Les larmes ruisselaient sur son visage rougit. Les sillons marqués pas les torrents d'eau saline ne firent bientôt que deux larges bandes humides aussi qui couvraient ses deux joues. Et le comble, elle n'arrivait plus à s'arrêter. Les images, les pensées, les souvenirs, les envies, les désirs, les projets ... Tout ce qu'elle avait vécu, ressentis qui concernaient Aladdin s'agglutinait en premier rang dans son esprit. Son visage la hantait depuis un bon moment déjà. Tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui ressortait par ses prunelles émeraudes évasives qui cherchaient à trouver un repère, quelque chose qui pouvait la calmer.

Ce fut le regard d'Helga en qui elle trouva cette force de reprendre le dessus sur ce déluge qui lui avait coûté ce sourire. Gardant en tête l'image du visage souriant de celui qui a su lui dérober son coeur. « A cause d'une enquête. D'ailleurs, elle est terminée. Je pense que je peux t'en parler. Tout à commencer lorsqu'un certain Timon, un ancien suricate de notre monde, est venu au commissariat. Il est venu porté plainte pour agression. C'était il y a quelques mois, je crois me souvenir. Des hommes l'avaient agressé un soir, parce qu'il avait été témoin d'un petit trafique de drogue. Il aurait pu y perdre la vie, connaissant les agresseurs. Mais un certain Aladdin est arrivé et l'a sauvé. On a fini par retrouver les agresseurs. Ces idiots avaient fait tomber un zippo provenant d'une boîte de nuit particulière. Grâce à la description de Timon et Aladdin, on les a bouclés. Ils ont ensuite été formellement identifiés par Timon et Aladdin, après leur arrestation. C'est au cours de l'enquête, quand j'ai interrogé Aladdin comme témoin, qu'il m'a parlé de toi. Disons qu'une imbécile de fillette m'a reconnu et m'a traitée de méchante Disney en me hurlant dessus. Tu connais ma patience d'ange, surtout avec des mouflons. Je l'ai, disons, légèrement remise à sa place et lui ai expliqué le fond de ma pensée. La gamine s'est mise à pleurer. J'ai essayé d'un peu la réconforter, en lui disant que j'y étais peut-être allée un peu fort et puis, que je n'étais pas vraiment douée avec les enfants comme toi et Woody. Et je lui ai dit que les gens pouvaient changer, qu'il ne fallait pas leur mettre d'étiquette. Aladdin m'a alors questionné en demandant d'où je te connaissais et comment je savais qu'il était de notre monde. Ah oui, c'est vrai, je n'ai jamais eu l'occasion de t'en parler, mais un collègue, enfin ancien maintenant, a crée un logiciel. Il permet de voir à partir d'une image de notre monde l'apparence qu'on a dans celui-ci. Ça marche aussi dans l'autre sens. Pour en revenir au voleur de langue, ah oui voleur de langue, c'est comme ça que Timon a nommé Aladdin. Ils se sont rencontrés dans le métro, après un bal. Je déduis qu'ils ont du s'embrasser en étant bourrés. Enfin quoi qu'il en soit, je n'ai pas parlé du logiciel à Aladdin, je lui ai dit que c'était à cause d'Iago. D'ailleurs, celui-là, je ne sais plus quoi en penser. Je savais qu'il connaissait Iago, car ils viennent du même dessin animé. Enfin voilà, tu sais tout ce que je sais à propos d'Aladdin. » La rouquine hocha la tête. Ça en faisait de l'information tout ça.

Une minute. Voleur de langue. Embrassés. Timon. Aladdin.« La-belle-blonde-que-je-considère-comme-ma-soeur a dit QUOI ? » lança-t-elle, se tournant vivement vers Helga, les yeux ronds comme des melons, la mine effarée et troublée. Comment Aladdin avait-il pu embrassé quelqu'un ? Et un homme en plus ! Et cet homme était Timon ! Un homme qu'elle avait rencontré à l'hôpital, et qui était si gentil, qu'elle l'avait tout de suite considéré comme un ami. Ça ne se faisait pas ! Et lui, il vivait avec ça et ne disait rien ! Pas de commentaire, ni de remords ? Comment osait-il ! Suffoquant, agitant ses mains délicates pour aider à sa respiration, de manière psychologique, la poupée tenta de faire descendre la pression. Il ne fallait pas qu'elle s'emporte, elle le regretterait. Il y avait sûrement une explication à cela. Oui, une raison pertinente et béton. Elle avait confiance en Aladdin. « Non, mais attends là, tu vas trop vite... Tu as bien dit Iago ? D'où tu le connais lui ? Et pourquoi ce regard ? Helga ... tu ne me dis pas tout. » insista-t-elle pour avoir des réponses aux doutes qui généraient dans son esprit.

La poupée se détendit. Elle énonça quelques souvenirs, avant de poser quelques autres questions à la femme qui lui tenait compagnie. Elle avait demandé en connaissance de cause. Autant elle avait eu du mal à accepter la nouvelle relation de son meilleur ami, autant elle avait eu du mal à accepter leur séparation. Désormais, elle se retrouvait déchirée entre son meilleur ami depuis le début des temps et sa soeur de coeur. Heureusement pour elle, Helga était une grande fille indépendante. Elle n'avait pas réellement besoin d'elle, c'était simplement Jessie qui s'en faisait un devoir, tout comme pour Woody, qui lui prenait un peu plus mal la chose. « Tu sais, j'étais bien avec Woody. J'avance. Je voyage pas mal, surtout grâce à mon travail. J'ai mes propres horaires, je ne dépends de personnes. Enfin, ça change pas tellement de quand j'étais avec Woody. Disons juste que maintenant en rentrant, je n'ai personne qui m'attend. L'Amour ne doit pas être fait pour moi. J'ai perdu mon mari dans l'ancienne vie. Je suis devenue veuve un an après notre mariage. Et dans cette vie, je croyais avoir retrouvé l'amour, mais non ... Quand j'étais encore avec Woody, il y a quelques mois, j'ai rêvé d'Iago. Disons qu'on s'était rencontré une journée et on s'est retrouvé dans un bar et le soir, en rentrant, j'ai rêvé de lui. Ce n'était pas un rêve ordinaire. Il était si réel et si complet. Pour faire simple, Iago et moi vivions au temps du Far West. On était un couple de criminels volant les banques. On est devenu d'honnête fermier quand on a découvert que j'étais enceinte. On a finalement eu des jumeaux. Ça m'a fait un choc. Tu sais, que je ne suis pas particulièrement friante des enfants, alors me voir avoir des jumeaux, c'était quelque peu.. étrange. Je ne sais plus vraiment quoi en penser. Au bar, Iago et moi avons failli nous embrasser et j'ai aussi failli le tuer. C'est compliqué. Disons qu'on s'attire autant qu'on se repousse. Tu en penses quoi de Iago ?»

Elle avait sa réponse. Helga avait donc rêvé de lui suite à leur rencontre. Ce n'était pas bénin comme détail. Jessie sourit à l'idée d'Helga maman, et eut envie de rire juste à la pensée d'elle interagissant avec un gamin. Quand elle avait évoqué Alicia, quelques minutes plus tôt, Jessie avait affiché une moue tendre. Elle, elle adorait les enfants ! Mais cette petite était futée, mais surtout en amour avec Aladdin. Leur première rencontre avait failli se transformer en crise d'enfant, mais la demoiselle avait rattrapé le tout. C'était naturel chez elle. Par chance. Reportant son attention sur la question que la blonde venait de lui poser, Jessie fronça les sourcils et se redressa.

« Iago ? Tu sais, il n'est pas aussi méchant qu'on le prétend. C'est un bon bougre qui n'attend que de faire ses preuves. Cependant, entre de mauvaises mains, il peut devenir un objet destiné à de mauvais desseins. Il est tellement influençable. C'est pas pour rien que j'ai réussi à lui faire mettre une de mes robes. » dit-elle, ne pouvant retenir un fou rire à l'image de Iago, contraint sous un morceau de tissu cousu beaucoup trop serré pour son corps sculpté. « Enfin, je suis heureuse de me dire une de ses amis. » lâcha-t-elle, un sourire chaleureux étirant ses lèvres rosées.

À ce moment, son ventre fit un tour. La jeune femme porta sa main à sa bouche, retenant le flux qui remontait son œsophage. « Helga, je ne me sens pas très bien.. »

Jessie leva vers sa soeur de coeur un regard remplit de questions et de détresse. « J'en peux plus, je ne sais pas quoi faire, ça fait des mois que ça dure, j'ai toujours des nausées... Fais quelque chose. »

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Sam 31 Aoû 2013 - 14:42
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié
Quand Helga eut fini, elle regarda la mine de sa sœur, qui semblait perturbée. Finalement, elle n'aurait peut-être du faire qu'énoncer les faits. Elle aurait du mettre les formes et enrober les faits pour qu'ils soient plus assimilables. Enfin, ce n'est pas le changement de monde qui allait la changer sur ce point. D'ailleurs, Jessie le lui fit remarquer, en lui disant qu'elle allait trop vite dans les informations. Helga répondit alors à ses questions. Elle lui expliqua d'où elle connaissait Iago et elle lui dit tout, ou du moins elle lui dit tout implicitement. Elle lui parla de son rêve et légèrement de ses sentiments. Le ton et certains aspects de son visage se chargeaient de la partie implicite. Le visage de Jessie se détendit et elle écouta sa sœur. Ce fut ensuite le tour d'Helga d'écouter sa sœur, quand elle lui demanda ce qu'elle pensait d'Iago. Son jugement changea, elle le reconsidéra. Il faut dire que lors de leur dernière rencontre, il ne lui avait pas laissé une bonne impression. Ainsi, il n'était pas une mauvaise personne imbue d'elle-même, qui ne voyait les femmes que comme des objets. Il faut dire qu'il était bourré à ce moment-là, mais elle aussi, pourtant, elle ne l'avait jamais considéré comme un objet sexuel. Helga songea qu'ils devraient peut-être discuter, en étant sobre et en ayant chacun leur corps respectif. Elle comprendrait peut-être pourquoi il avait agit de la sorte. Helga ignorait qu'à l'époque du bar, Iago traversait une période difficile. Et puis, Jessie venait de lui dire qu'il « n'attendait que de faire ses preuves. » L'avis de sa sœur compta beaucoup pour elle et cela revalorisa Iago dans son estime. Elle était donc prête à lui laisser une nouvelle chance. Et puis, son rêve la travaillait beaucoup. Surtout que maintenant qu'elle était célibataire, elle ne pouvait plus ignorer l'attirance réciproque qui avait fait surface au bar. La seule chose nécessaire, pour régler ses problèmes de cœur, était de le revoir un jour... Si ça tardait trop, elle demanderait à sa sœur pour avoir une occasion de le revoir. Helga n'aimait pas laisser des affaires ou des problèmes non résolus. Or, Iago était dans ce cas de figure, ou du moins l'était devenu depuis le rêve et l'intervention d'Oogey et Ratigan et surtout, depuis sa rupture avec Woody.

La suite des paroles de Jessie la fit doucement rire. Iago en robe. C'était un concept fort divertissant et surtout fort comique. D'ailleurs, les deux sœurs éclatèrent de rire. Par contre, quand elle pensa qu'il était influençable, Helga déchanta légèrement. Puis, elle pensa que tout humain est influençable, certains plus que d'autres. Helga était indépendante et autonome, mais des personnes proches d'elle pouvaient l'influencer, comme Rourke, Woody et Jessie l'avaient fait. Et puis, sa sœur venait de lui dire qu'elle était heureuse d'être une de ses amies. Pour Helga, ce n'était pas rien. Elle décida donc de laisser, comme elle venait de le penser, une nouvelle chance à Iago, la prochaine fois qu'elle le verrait. Quoique. Helga n'était plus sûre d'être prête pour une nouvelle histoire d'Amour. Elle ne pouvait plus ignorer ses sentiments, mais elle pouvait refuser de les laisser s'exprimer. Elle avait déjà connu deux vraies histoires d'Amour ; une avec Christopher dans son mode et une avec Woody dans celui-ci. Sachant que les sentiments n'étaient pas son fort, une nouvelle relation amoureuse ne risquait pas de se faire en un jour et ni en une discussion.

Les deux sœurs s'arrêtèrent de rire et se sourient, ravies des confidences et des marques de confiance de l'autre. Puis, soudain Jessie porta une main à sa bouche, prête à vomir. Helga arqua un sourcil, inquiète. C'était rare qu'Helga se fasse du souci pour une personne, mais Jessie n'était pas n'importe quelle personne à ses yeux. Elle voulut l'emmener voir le médecin de son équipe, afin de voir ce qui faisait souffrir sa sœur. La mercenaire le savait compétent et si Jessie souffrait depuis plusieurs mois, c'est que ce n'était pas à prendre à la légère. Puis, Helga se ravisa, une révélation se fit dans son esprit. Et si sa sœur était tout simplement enceinte. Helga la savait en couple avec Aladdin et elle se doutait, qu'ils avaient été plus loin dans leur relation depuis le temps. Ainsi, cette thèse de Jessie enceinte était tout à fait possible. Et puis, cela coïncidait avec les dires de Jessie. Helga descendit du capot de la voiture. Elle parla de sa façon habituelle, sans passer par des détours. La seule chose, qui montrait que la situation dans laquelle se trouvait sa sœur la préoccupait, était l'absence de surnom, ou plutôt DU surnom qu'elle lui donnait.

« Monte. On va à la pharmacie. Je pense que tu es enceinte, mais rien n'est sûr. On va aller t'acheter des tests de grossesse. On les fera chez toi. Si tu n'es pas enceinte, on ira chez le médecin de mon équipe pour voir ce que tu as. »


Helga vérifia si sa sœur était attachée et Molly bien dans la voiture, puis elle démarra sur les chapeaux de roues, en direction de la pharmacie et bien évidemment, au-dessus des limitations de vitesse.


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Mar 10 Sep 2013 - 2:09


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair

« Monte. On va à la pharmacie. Je pense que tu es enceinte, mais rien n'est sûr. On va aller t'acheter des tests de grossesse. On les fera chez toi. Si tu n'es pas enceinte, on ira chez le médecin de mon équipe pour voir ce que tu as. » La rouquine hocha la tête. Ça en faisait de l'information tout ça.

Enceinte. C'était une des rares fois où Jessie regarda son interlocuteur la mâchoire aussi grande soit-elle lorsqu'elle n'avait ni la force, ni l'idée de la maintenir fermée. Comment cela serait-il possible ? La jeune femme n'avait jamais lu le mode d'emploi pour avoir un bébé. D'habitude, ça venait dans une boîte séparée, et dans son cas, elle n'en avait pas. Outre les poupées bébés qui crient et qui pleurent, il n'y avait que les répliques d'enfants dans le rayon de Barbie qui lui étaient connues pour avoir passé souvent lors des séances de magasinage avec Emily. Comment avait-elle pu créer un bébé alors qu'elle ne savait même pas comment ? N'était-ce dont pas les cigognes comme dans le dessin animé de Dumbo ? La poupée ne savait quoi pas penser. Pour elle, ils avaient toujours été là, ils avaient été conçus de façon secrète et discrète. Ils avaient toujours été là pour eux, simples jouets. Jamais Jessie n'aurait cru entendre ce mot pour la décrire un jour. La demoiselle, qui avait pris place côté passager, sa chienne sur les genoux, comme un robot, sans avoir eu connaissance d'avoir bougé. La rouquine fixait le vide sans voir la route qui défilait à une vitesse folle sous ses yeux émeraudes.

Être une maman. Cela était possible pour elle ? Elle qui n'était que poupée ? Elle qui n'était à l'origine animée que par une magie quelconque, était maintenant habitée par la nature et ses lois. La jeune femme posa une main sur son ventre et l'autre contre ses lèvres qui faisaient office de barrage à une nouvelle nausée ayant pour cause un rebond de la route qu'Helga avait emprunté à toute vitesse. Souriant malgré les flux des caprices de ce qui grandissait en elle, la demoiselle tourna la tête vers sa seule famille jusqu'alors dans ce monde. « Helga, je veux savoir... Comment cela a pu arriver ? Je ne sais même pas comment faire, je n'ai jamais lu le livre dans une des boîtes de Barbie, je ne peux pas être enceinte, je ne ... » lança-t-elle, s'interrompant elle-même dans sa phrase, s'exprimant par de grands gestes qu'elle cherchait à crédibiliser en tant que preuve. « Je suis perdue. Et qui est le père ? » demanda-t-elle, mine de rien. Jessie ne réalisait pas.

Le jouet était mou comme du chiffon, affalé sur son siège de voiture, son chien pressé contre elle. La rouquine était vidée de toute énergie, comme si le fait de savoir qu'un enfant grandissait en elle l'avait drainé de sa force physique. Elle regardait le paysage défilé sous son regard évasif et rêveur. La jeune femme attendit que sa soeur de coeur est complètement immobilisée son véhicule avant de descendre, laissant Molly à l'intérieur, après avoir descendu la fenêtre juste assez pour ne pas qu'elle puisse sortir mais qu'elle puisse sentir l'air frais du dehors. La demoiselle pénétra dans la bâtisse pharmaceutique suivit de Helga.

« Bonjour. Je voudrais savoir si je suis enceinte et je voudrais un manuel sur le mode d'emploi de comment c'est arrivé, vous devez bien savoir ça vous. » demanda-t-elle à la vieille dame qui se tenait derrière son comptoir caisse, et qui faillit laisser tomber son journal tellement la question qu'on venait de lui poser était ridicule. Préférant se taire, la dame marcha, à la vitesse d'un escargot vers une rangée, et d'un doigt tordu par l'âge, pointa une étagère avant de laisser les deux soeurs choisirent la marque. Attrapant une boîte au hasard, la rouquine lut les instructions avant d'ouvrir des yeux ronds comme des melons et de mettre le carton en question sous les yeux d'Helga, interloquée. « Pourquoi est-ce que je dois faire pipi là-dessus ? »

Moins fort Jessie, moins fort.

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Mar 5 Nov 2013 - 20:01
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié
Helga ne remarqua pas le regard que lui lança sa sœur suite à ses paroles. Elle ne prêta pas non plus attention à l'absence de réaction - chose exceptionnelle -de sa poupée préférée. Après tout, elle était sa tornade rousse et là, pas même une brise n'émana d'elle. Ce changement soudain d'attitude, Helga ne le remarqua pas, elle était bien trop préoccupée pour s'en soucier, malgré les détails apparents. L'ancien personnage de Disney était inquiète, comme le montrait la vitesse vertigineuse à laquelle elle roulait. Bien qu'elle roulait souvent vite, sa vitesse n'avait jamais été aussi rapide dans ce monde. La trentenaire avant d'autres préoccupations que sa vitesse, elle était focalisée sur sa destination : la pharmacie. Elle espérait que ses suppositions soient fausses, bien qu'au fond d'elle, elle savait qu'elle avait vu juste. Les soucis, qui avaient marqué son visage, étaient plutôt paradoxales, puisque ce n'était pas elle qui était enceinte, mais sa sœur. D'ailleurs, Helga se posait tout un tas de questions à son sujet. Comment avait-elle pu être si inconsciente ? Ne savait-elle donc pas qu'on pouvait éviter ce genre de situation ? Enfin, Helga réfléchissait surtout de son point de vue. Pour elle, c'était une catastrophe. Il faut dire que la mercenaire ne désirait pas être mère et à l'âge de sa sœur, elle n'aurait pas voulu être dans cette situation. Ce qui n'était peut-être pas le cas de sa sœur. La mercenaire n'avait pas pensé que Jessie pourrait être heureuse d'être mère, après tout, elle adorait les enfants. Un ancien jouet aime forcément les enfants. Cependant, elle ne voyait pas sa sœur, anciennement jouet, enceinte. Elle était trop jeune, trop enfantine, trop...Jessie. Et pourtant. Qui mieux qu'un ancien jouet pour accueillir un enfant au sein de sa famille ?

Le fils de ses pensées s'interrompit quand sa sœur l'interpella. Helga la regarda un bref instant, puis reporta son attention sur la route.

« Comment cela a pu arriver ? Qui est le père ? C'est pas vraiment le moment de plaisanter !»


Puis l'intégralité des paroles de Jessie fit écho dans ses pensées. « Elle a parlé d'un livre dans une boîte Barbie ?! Non, elle plaisante, c'est la gravité de la situation qui la fait réagir comme ça. Elle était un ancien jouet, ça doit être leur façon de réagir. Ils utilisent l'humour, non ? » Après quelques regards à Jessie, Helga se rendit compte qu'elle était sérieuse. La surprise sur son visage se dessina de plus en plus. Jamais Helga aurait cru les jouets si innocents. Helga avait également du mal à comprendre que sa sœur ignore qui était le père, alors qu'elle la savait en couple avec Aladdin.

« Tu m'étonneras toujours, Jessie. Pour ta question concernant la paternité de ton enfant, eh bien, je déduis qu'Aladdin est le père. Si je le retrouve celui-là, il va m'entendre. Enfin passons. Pour la conception, tu dois en avoir une petite idée. C'est lorsque.. comment dire.. toi.. lui...enfin..tu vois, tous les deux.. »


Helga avait du mal à parler de sexe à sa sœur. Il était beaucoup plus facile pour elle de le vivre, que d'en parler. Enfin vivre était un grand mot. Elle n'avait plus eu de relations sexuelles depuis plusieurs mois, un miracle pour elle. Il faut dire qu'avec Woody, elle n'en avait pas eu l'occasion et depuis qu'elle était célibataire, elle ne cessait d'essayer de chasser Iago de ses pensées.

« Disons que cela se produit, lorsque deux corps fusionnent. Avec Aladdin, vous avez fait plus que vous embrassez, n'est-ce pas ? »


Helga quitta la route des yeux pour regarder sa sœur.

« Vous avez couché ensemble et l'enfant que tu portes et ce qu'il en résulte si on ne prend pas ses précautions ! »


Une fois arrivée à la pharmacie, Jessie prit les choses en main. Ce que regretta immédiatement Helga lorsque Jessie fit sa doléance. La blonde leva les yeux au ciel, tant la demande de Jessie lui parut absurde. Après avoir fusillé du regard la pharmacienne, Helga suivit sa sœur et porta son attention sur les boîtes. Jessie en prit une et lui posa une question tout en s'exclamant. Certaines personnes présentes dans la pharmacie se retournèrent sur elles. Helga les fusilla du regard et ces dernières détournèrent le leur.

« A cause des hormones. Le test en détecte une spécifique à la grossesse. Et elle se retrouve dans les urines. Me demande pas comment, je suis mercenaire, pas scientifique. »


Helga se souvenait ce qu'un scientifique lui avait expliqué un jour, lors d'une de ses missions. Elle n'arrivait plus à se rappeler laquelle, mais cette explication lui était restée. Cependant, elle serait incapable de lui expliquer ce qu'était une hormone ainsi que son rôle. Ses compétences en la matière s'arrêtait-là. Elle n'était pas endocrinologue, mais mercenaire. Chacun ses compétences. Puis, Helga, ne voulant pas s'éterniser et n'étant pas vraiment à l'aise avec ce genre de chose, prit plusieurs boîtes, les paya et se dépêcha de regagner sa voiture. Elle démarra et les deux sœurs partirent en direction de la maison de Jessie.

Helga était assise par terre, le dos contre le mur, les coudes sur ses genoux, les mains pendantes dans le vide. Elle attendait que Jessie fasse ses tests. Durant le temps d'attente, elle ne put retenir le souvenir du rêve qu'elle avait fait, quelques mois plutôt avec Iago. Elle se revoyait au temps du Far West, enceinte de lui et de jumeaux pour couronner le tout. Elle se souvenait également de leur fin tragique qui l'avait réveillée en sursaut. Un véritable cauchemar duquel elle fut tirée par un bruit.

HJ : Iago peut commencer à venir, je pense.


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Ven 8 Nov 2013 - 16:13


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair

« Comment cela a pu arriver ? Qui est le père ? C'est pas vraiment le moment de plaisanter ! » La rouquine baissa la tête et fixa momentanément ses doigts fins qui s'amusaient à froisser le haut de ses pantalons. Non pas qu'elle fut gênée de sa situation, mais elle n'aimait pas qu'Helga réagisse de la sorte. Alors que la demoiselle reporta son regard sur le visage anxieux de sa soeur de coeur, elle vit bien qu'elle regrettait ses mots et qu'elle cherchait un meilleur moyen de la rassurer puisqu'en vérité, Jessie était sincère. La jeune femme, bien qu'humaine depuis un fort moment, n'avait jamais songé à se renseigner sur comment on créait les bébés. « Tu m'étonneras toujours, Jessie. Pour ta question concernant la paternité de ton enfant, eh bien, je déduis qu'Aladdin est le père. Si je le retrouve celui-là, il va m'entendre. Enfin passons. Pour la conception, tu dois en avoir une petite idée. C'est lorsque.. comment dire.. toi.. lui...enfin..tu vois, tous les deux..Disons que cela se produit, lorsque deux corps fusionnent. Avec Aladdin, vous avez fait plus que vous embrassez, n'est-ce pas ? Vous avez couché ensemble et l'enfant que tu portes et ce qu'il en résulte si on ne prend pas ses précautions ! » Ce fut un déclic dans la tête de la demoiselle dont les yeux lime s'élargirent pour prendre la forme et la grosseur, plus ou moins avec exagération, la forme de deux gros ballons de plage, alors qu'elle secouait la tête de droite à gauche, balançant sa lourde chevelure frisée flamboyante pour obtenir plus de détails sans être capable de dire un son.

Alors l'union qu'elle avait vécu avec le jeune homme, le bébé était le résultat ? L'attirance qu'elle ressentait, était-ce le désir caché de faire un bébé ou cela n'était qu'une conséquence qui était comme disait Helga, ce qui arrive lorsqu'on ne se protège pas ? Et de quelle protection parlait-elle ? De quoi fallait-il se protéger en terme claire ? Parce qu'un enfant, c'était un petit miracle, un événement formidable qu'elle chérirait jusqu'à sa mort. Tant de questions se bousculaient dans l'esprit de la future maman qui trouvait que le trajet se déroula trop vite pour pouvoir n'en poser qu'une seule. Elle sauta en bas de l'automobile et laissa Molly sur le banc après une brève caresse pressée.

Elles furent dirigées dans l'allée qui les intéressaient et Jessie voulut en savoir plus, connaître le fonctionnement. La caissière, très peu aimable se contenta de grogner et de s'éloigner. Dépitée, la poupée se tourna vers sa soeur. Était-ce un crime de vouloir des explications et des réponses à ses questions ? « A cause des hormones. Le test en détecte une spécifique à la grossesse. Et elle se retrouve dans les urines. Me demande pas comment, je suis mercenaire, pas scientifique.»La cowgirl éclata d'un petit rire soulagé et haussa les épaules doucement avant d'entourer de ses bras frêles le corps droit d'Helga. Cette dernière se libéra avant que Jessie n'eut pu tenter quelconque tentative de rapprochement supplémentaire, et elle s'en alla payer une pile de tests, tous différents, sans qu'elle ne put protester.

« Merci Helga. » dit-elle, en prenant place près d'elle dans son véhicule. Tapotant ses cuisses pour que la petite husky y grimpe, la jeune femme fourra son visage dans son poil doux et long et ferma les yeux. Est-ce que tout ça était réel ? Elle se demandait presque à quel moment de ce merveilleux rêve elle allait se réveiller et se rendre compte qu'elle n'avait pas quitté ses amis jouet et qu'elle était toujours la poupée Jessie maintenant appartenant à une petite Bonnie. Il y a longtemps, elle avait souhaité retourner chez elle, retrouver ses amis, sa famille. À présent, elle en fondait une. Sa propre famille, son sang. Les iris émeraude se mirent à briller d'une lueur indescriptible. Autant d'amour ne pouvait être décrit avec des mots. « Je ne veux pas me réveiller. » souffla-t-elle, serrant son chien contre sa poitrine au coeur battant.

Arrivées à bonne destination, chez elle, la demoiselle ouvrit la portière à la volée et la laissa ouverte. Elle revint précipitamment pour la refermer, avant de reprendre sa course vers la salle de bain. Jessie s'y enferma, avec le sac qu'elle avait pris des mains d'Helga. La jolie rousse laissa cette dernière se débrouiller avec les lieux. Elle savait qu'Helga n'en ferait pas de cas d'être laissée comme ça dans un endroit inconnu, d'autant plus qu'il n'était pas hostile, mais plutôt chaleureux. La rouquine ouvrit alors une boîte de ses doigts tremblants. Elle lut le feuillet et s'exécuta. Après plusieurs minutes, voir près d'une heure à ingurgiter des verres d'eau pour se donner envie, à faire la totalité des tests, la jeune femme les avait étendu sur le sol, sur un tapis de papier. Lorsqu'ils furent tous finis, elle ouvrit la porte pour qu'Helga attende les résultats avec elle.« J'ai besoin de toi. » Elle se savait forte. Mais elle voulait partager ce moment extraordinaire avec quelqu'un qui lui était cher. En l'occurrence, Helga, sa soeur de coeur.

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Dim 10 Nov 2013 - 13:01

Plus étroits que ceux du sang...


« les enfants c'est comme les idées, il ne suffit pas d'en avoir il faut savoir les élever »


Iago se tenait sur l'un des canapés du bar dans lequel il travaillait le soir. Il n'était pas encore l'heure de l'ouverture mais comme il n'avait pas d'endroit où aller, il passait le plus clair de son temps ici. La chambre qu'il louait au coin de la rue n'était pas des plus plaisantes et il préférait encore être là, en terre connue, aidant les serveuses pour le soir et discutant avec le patron qui était devenu entre temps à défaut d'un ami, un accolyte de beuverie et un confident. Côtoyer le monde de la nuit lui était devenu familier et il y prenait plus de plaisir qu'il n'y aurait cru. Il avait quitté son travail au fast food et passait le plus clair de ses heures ouvrables ou non ici. Il avait trouver ce travail dans des circonstances particulières, ayan bien compris que c'était une moquerie à la base et que celle qui lui avait fait trouver ce job l'avait fait pour lui donner quelque chose de minable mais ce n'était pas le cas. Depuis qu'il faisait ça, il avait gagné en assurance et surtout, il était devenu un homme qui attirait les convoitises. Paris, Londres, il avait pu s'y rendre avec des femmes qui lui faisait voir le monde et ce en lui payant tout en échange de ses services. Ca ne le gênait pas de se vendre contre de l'argent, ce n'était pas bien différent d'autrefois. Il ne s'en formalisait pas, entre ça ou les mains dans l'huile et sentir la friture...

Iago se leva, fit un signe de tête à son patron, attrapa sa veste en cuir et se dirigea vers  la sortie. Il avait beaucoup réfléchit, plus qu'il n'aurait dû et il avait besoin de réponses. Il se souvenait de son arrivée dans le bar le premier soir  et de la tension avec celle qui lui avait présenté le patron. Une belle blonde, torride et sexy dont il avait possédé le corps. Mais ce qui l'attirait en elle ce n'était pas ça, ou pas que ça, c'était bien plus que ça. Il avait fait un rêve, peu de temps auparavant, une vie  de far west avec elle, des enfants et une maison dans les collines. Cela avait parrut si réel, durant des années et non quelques heures de sommeil. Cependant, la fin plus tragique l'avait réveiller dans un sursaut, transpirant et mal à l'aise. Depuis, le visage de la jolie femme hantait ses pensées comme jamais auparavant. Il avait connu des femmes, avait même vécu avec une humaine ici mais rien de comparable. Il ne comprenait pas trop ce qu'il devait penser de ça. D'accord il en gardait un bon souvenir de ce rêve et elle était terriblement à son goût mais surement qu'elle ne lui trouvait rien de plus qu'un physique, tout au plus et qu'elle le dégoutait autant qu'elle l'insupportait. Il voulait parler de ça avec quelqu'un. Il n'avait vu qu'un seul nom venir à lui : Jessie. Ils ne s'étaient pas revus depuis des mois. Pourtant, à la base, elle l'avait sortit de prison, l'avait gardé chez elle avant de qu'il s'en aille, ayant peur de gêner d'autant plus qu'un autre pensionnaire était arrivé. Ils s'étaient appelé souvent au début puis moins ensuite pour finir par ne plus le faire mais c'était encore une amie, sa seule amie à ses yeux.

Il prit donc la direction du métro et attendit les arrêts avant de gagner une station de bus pour rejoindre le ranch de Jessie. Il souriait à l'idée de la revoir, espérant qu'elle serait chez elle. Au pire, il l'attendrait, ce n'était pas grave. Il avait besoin de la voir et surtout besoin de ses précieux conseils. Elle était une fille en plus, elle pourrait donc l'aider à décrpyter les attitudes de la blonde qu'il repassait sans cesse dans sa tête. Son souffle chaud, sa danse lassive, non il voulait en savoir plus. Elle avait beau avoir quelqu'un, ça ne l'empêchait pas de penser à elle de façon plus que suggestive et non catholique. Il ne rougissait pas à cela, il était un homme, depuis peu mais un homme quand même. Il arriva enfin à proximité de chez elle. Il descendit du bus et gagna les quelques mètres qui le séparait de chez elle à pied. Il avait acheté un bouquet de fleur pour elle en route, histoire de ne pas venir les mains vides, ca ne se faisait pas quand même. Il apperçut enfin la maison de son amie et gagna le porche avant de sonner à la porte d'entrée. Il espérait que la jolie brune allait lui ouvrir mais quelle ne fut pas sa surprise quand il apperçut la blonde qui justement occupait toutes ses pensées et l'avait conduit ici ouvrir à sa place. Il ne put empêcher la surprise de se lire sur son visage, mais que faisait-il ici ? Il ne put non plus contenir son prénom qui brûlait sur ses lèvres

- Helga ?

(c) AMIANTE

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Sam 23 Nov 2013 - 15:38
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié
Lorsque sa sœur mentionna la notion du rêve, Helga pensa automatiquement à celui qu'elle avait fait avec Iago. La trentenaire l'avait raconté à sa sœur, avant de l'emmener à la pharmacie. Jessie était d'ailleurs la seule personne à qui Helga l'avait raconté. Elle également la seule à qui elle avait parlé d'Iago, enfin, vraiment parlé de lui. Elle l'avait seulement mentionné à Oogey pour qu'il l'embauche. Elle en avait simplement parlé à Aladdin, pour dissimuler la façon dont elle avait appris qu'il venait de leur monde. Elle avait soumis Aladdin au logiciel. Il faut dire qu'elle n'avait pas voulu lui dire la vérité. Elle ne tenait pas à ce qu'il sache qu'elle possédait un logiciel, qui donnait l'apparence des personnages de Disney dans le monde réel. Le logiciel avait été crée par un de ses anciens collègues pour s'amuser, mais Helga savait qu'il marchait. Elle y avait déjà eu recours sur Aladdin et Iago. C'était comme ça qu'elle avait confirmé ses soupçons sur le perroquet et appris qu'il était un ancien animal lors de leur changement de corps. Helga avait également mentionné ce logiciel à Jessie. Mis à part le créateur du logiciel, quelques policiers, Jessie et Helga, personne ne connaissait ce logiciel, et seules Jessie et Helga savaient qu'il fonctionnait.

Une fois arrivée, Jessie se dirigea vers la salle de bain laissant Helga seule dans cette immense bâtisse inconnue. Elle l'était en effet pour Helga. Il faut dire que ce n'était que la deuxième fois qu'elle y mettait les pieds. La première fois c'était pour la chercher afin de l'emmener à Montréal, tandis qu'elle exerçait sa mission de garde du corps pour une mannequin du nom d'Hayley. Et la seconde était aujourd'hui. Elle n'avait donc jamais visité. Aujourd'hui, alors qu'elle en avait l'occasion et le temps, la motivation lui manquait. Helga suivit donc sa sœur et se posa contre le mur et se laissa glisser jusqu'au sol où elle l'attendit. L'attente fut longue et Helga eut le temps de méditer. Elle repassa différents CVs dans sa tête, il lui manquait toujours quelqu'un dans son équipe. Ce fut ensuite Jessie qui accapara ses pensées. Le fait qu'elle se trouvait dans la pièce à côté aidait beaucoup, mais pas seulement. Les derniers événements lui avaient fait prendre conscience d'une chose essentielle dans sa vie. Jessie était définitivement et irrémédiablement un membre de sa famille et un pilier de sa vie. Elle était venue tel un raz-de-marée dans sa vie et elle n'avait cessé de l'éclairer. Jessie était la personne qui connaissait le mieux Helga et à qui la mercenaire se confiait le plus. Elle était sa famille, celle qu'elle chérissait et qu'elle protégerait envers et contre tout. Elle était sa protégée, sa confidente, sa tendresse, son soutien, sa sœur, sa poupée à elle et elle ne la changerait pour rien au monde. Ce qui n'était pas forcément le cas de Jessie, qui l'avait changée. Grâce à sa tornade rousse, Helga cachait moins ses émotions, ou du moins les refoulaient moins. C'est ainsi qu'après sa sœur, Iago prit la place dans ses pensées. Depuis quelques temps, il y revenait sans cesse. Helga avait d'ailleurs compris pourquoi, depuis son rêve. Elle l'aimait tout simplement. Elle le sentait. Elle l'avait d'ailleurs mentionné plutôt dans la journée à sa sœur : « On s'attire autant qu'on se repousse ». En effet, certains éléments les faisaient se repoussaient et d'autres s'attiraient, mais au fond, de forts sentiments les liaient. Un lien à travers le temps et les mondes les liait. Mais jusqu'alors, aucun des deux n'avait réussi à le faire éclore en ce monde.
La dernière fois qu'Helga avait vu Iago, elle l'avait menacé de son arme. Il faut dire qu'aucun des deux n'avait réagi de façon descente et respectueuse envers l'autre. Ils ne se connaissaient pas et n'avaient pas pris la peine de le faire. Ils s'étaient joués l'un de l'autre, car les deux avaient voulu se venger. Iago parce qu'Helga avait mieux maîtrisé la situation du changement de corps. Elle avait tout de suite su qui il était, grâce au logiciel. Et Helga s'était vengée des réflexions d'Iago devant ses collègues. Ils avaient tous les deux mal réagi, chacun pour ses raisons, à cause de la situation. Seulement le rêve avait changé la donne, pour tous les deux. Elle avait vu Iago sous un autre jour. Et cela l'avait fait réfléchir. L'influence de sa sœur aidant, elle ne refoulait plus ce qu'elle ressentait. Ainsi, Helga était maintenant réellement prête à les accepter. Il lui faudrait du temps pour passer à la barrière de concrétisation, mais la route était tracée.

Helga fut sortie de ses pensées par un bruit. C'était sa sœur qui sortait de la salle de bain. Helga lui prit la main et ensemble elles retournèrent dans la salle de bain. Helga vit les tests et regarda la signification des figurés qui changeaient d'un test à l'autre. Le résultat fut sans appel.

« Ils sont tous positifs. »


Helga regarda sa sœur. Elle ne sut que dire. Son opinion contrastait avec la joie de Jessie, qu'elle ne sut si elle devait la blâmer ou la féliciter. Elle se résigna à une décision. Elle la prit simplement dans ses bras. Ce geste trancha pour elle, il résumait parfaitement sa contradiction et son amour pour sa sœur. C'est alors qu'on sonna. Helga se détacha et déposa un baiser sur le sommet du crâne de sa tornade rousse avant de disparaître dans les escaliers, pour ouvrir la porte. La surprise la frappa de plein fouet.



« Iago ?! mais qu'est-ce que tu fous là ! »


Son langage employé ne signifiait qu'une chose : elle était sur les nerfs, ça faisait beaucoup d'un coup. Malgré qu'elle ait l'habitude de subir beaucoup en très peu de temps, le fait d'apprendre sa sœur enceinte et de revoir celui qu'elle aimait, le tout en un temps limité lui fit l'effet d'une bombe. Et puis, vue la façon dont ils s'étaient quittés, elle n'allait pas lui sauter dans les bras.
Helga posa alors ses yeux sur le bouquet de fleur.

« Qu'est-ce que c'est que ça, le perroquet ?! »


« Pourquoi faut-il être si froid et distant avec la personne qu'on aime ? Je ne suis plus la mercenaire de mon monde et personne ne me le prendra. Rourke n'est pas là et je ne risque pas de le perdre comme Christopher. Il ne s'est pas montré désagréable en me voyant. Il a juste était surpris, mais pas désagréable. C'est pourtant pas compliqué soit tu l'aimes et t'es avec lui, soit tu le détestes et tu le sors de ta vie, point, il n'y a pas à tortiller. Quand tu tires, soit tu as la cible et tu tires, soit on te vise et tu décampes ! Alors, pourquoi est-ce si difficile de démarrer quelque chose ?! J'ai pourtant quitté Woody, je sais qu'il est aussi célibataire que moi. Il n'y a plus d'obstacles entre nous, à part moi peut-être...Entre ressentir et concrétiser, il doit y avoir un pas, je suppose. Enfin, je l'ai su, enfin je crois. Accroche-toi bien mon petit perroquet ! Je vois dans tes yeux que tu es aussi perdu que moi dans notre relation. Quoique, tu es plus posé que moi. Pourquoi suis-je toujours explosive en ta présence ? Non, tu ne peux pas me troubler autant, même Christopher ne me troublait pas autant !»

Toutes ses pensées se déroulèrent en l'espace de quelques secondes. Sa voix s'adoucit, Helga devint moins agressive et elle s'écarta pour le laisser entrer.

« Elle est à l'étage, Iago. »


S'excuser représentait toujours une difficulté pour la mercenaire. Cependant, elle réussit à le faire indirectement. Le regard qu'elle lui lança le démontra. Et puis, elle lui annonça qu'elle allait s'occuper des fleurs tandis qu'il saluait son amie. Helga mit ainsi dix bonnes minutes avant de dégoter un vase. Ses mains gantées en saisir un et quand les fleurs furent dans l'eau, elle remonta voir sa sœur et l'homme qui la troublait comme jamais elle ne l'avait été.


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Mer 4 Déc 2013 - 19:07


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair & Iago L. Piaf
« Ils sont tous positifs. » La poupée tapa dans ses mains, mais sans faire un geste de plus. Elle hésitait à réagir plus devant Helga qui semblait plus troublée et plus chamboulée qu'elle ne l'était elle-même. La demoiselle ne s'était même pas posée la question de comment se sentir. Heureuse et comblée, voilà comment elle se sentait. La jeune femme allait avoir un enfant dans sa famille. Elle appréciait Helga et Aladdin du plus profond de son coeur, un enfant c'était pour elle un élément essentiel dans son entourage et celui-là allait être le sien. De sa propre création, façonné par son corps avec une touche de celui qu'elle aime. C'était plus qu'elle ne l'aurait jamais espéré. Son regard se posa sur les petits plus qui apparaissaient dans les petites bulles. Elle fut alors attirée dans une étreinte inattendue. D'ordinaire, elle envahissait sans l'approbation de la concernée son espace vitale. Cette fois-ci, c'est elle qui l'y accueillit à bras ouverts. Jessie ne se renfrogna pas et participa à cette étreinte entre soeurs de coeur. Elle serra Helga de ses bras frêles et cala sa tête contre sa poitrine, fermant les yeux. Malgré tout ce qu'elle pouvait éprouver de positif, la jeune femme avait certaines craintes, des doutes, des peurs. Mais cette démonstration d'affection la réconfortait. Tout comme l'initiative d'ouvrir la porte à celui ou celle qui demandait audience. Après un baiser fraternel au sommet de sa tête flamboyante, elle disparut jusqu'au rez-de-chaussée.

« Maman... je vais être... » laissa-t-elle tomber, dans un murmure admiratif alors qu'elle acheminait son regard sur chacun des petits objets qui gisaient sur son sol de salle de bain. « Maman ! » Les deux dernières syllabes, le dernier mot fut lui un cri du coeur pour la demoiselle qui se prit la tête entre les mains.

L'ancien jouet qui était désormais seule avec toute sa fébrilité ne put se contenir d'avantage. La demoiselle trépigna un moment sur place. Il ne lui vint jamais à l'idée de ramasser ce qui traînait sur le sol et dont elle n'avait plus besoin dorénavant. Elle n'allait toujours pas les faire encadrer. Mais elle les laissa là, et s'élança dans le couloir, courant d'une chambre à l'autre. Cette excitation qu'il fallait qu'elle extériorise l'englobait et se propageait aussi dans toute la maison. C'était risqué de garder tout cela à l'intérieur d'elle-même. Tant d'amour et d'énergie prenaient tellement de place dans ce si petit corps que le bébé qui s'y trouvait déjà risquait d'étouffer par manque de place restante. Elle se devait donc de faire sortir le tout. Pour sa santé. Pour que tout le monde voit son bonheur. Ce qui était plus dangereux encore que de tuer son bébé par métaphore, c'était de courir en chaussettes sur un plancher de bois franc. Jessie avait cette exubérance folle et maladroite qui pouvait la mettre en danger. Alors qu'elle passait devant les escaliers, elle entendit une voix familière, elle aperçut dans l'embrasure de sa porte d'entrée une silhouette qu'elle connaissait bien pour l'avoir vu sous toutes ses coutures, bien que certaines fois cela n'avait pas été de son plein gré. « Helga ? »

La jolie rousse s'arrêta dans sa course sans fin, s'accrochant à la rampe de son escalier qui en tremblant silencieusement. Elle resta en haut, penchée, pliée dans quelque position impossible pour voir et entendre sans qu'on puisse déterminer sa présence. « Iago ?! Mais qu'est-ce que tu fous là ! »La toujours aussi plaisante Helga. La demoiselle secoua la tête depuis sa cachette. Jessie regrettait de ne pouvoir intervenir un bref instant pour la secouer et la mettre en garde. Bien qu'elle ne sache pas les goûts de Iago en matière de femme et de détails aphrodisiaques, Jessie doutait que se faire rembarrer à tous les coups le fasse succomber. Quoique. « Qu'est-ce c'est que ça, le perroquet ? » C'est vrai. Jessie oubliait souvent qu'il était un ancien animal malgré les apparences. Elle oubliait mais en même temps non. C'était étrange de se retrouver en tant que trois personnages de Disney alors qu'ils passaient leur nouvelle vie à se cacher, à ne pas révéler aux autres à moins d'une confiance puissante leur véritable identité. Non pas comme des supers héros, mais comme des marginaux. « Elle est à l'étage, Iago. » Ce n'était pas les excuses les plus explicites, mais c'était un début. Après un léger silence, la jeune femme vint au secours de sa soeur.

« Iago ! » lança-t-elle, dévalant les marches une à une à toute vitesse, tout en tenant la rambarde, jusqu'à son ami et lui sauta au cou. « Qu'est-ce que tu fais là ? Je m'attendais pas à ta visite ! Viens !! Entre !! Tu es comme chez toi ici après tout, comme toi Helga ! » Elle le tira par la main, et l'entraîna jusque dans la salle de bain à l'étage. « J'ai quelque chose à te dire ! En fait, il y en a plein, mais il y en a que je ne sais pas trop si je dois, mais celle-là, c'est ma nouvelle à moi : Je vais avoir un bébé ! » Elle le regarda, éblouissante, ravie de revoir son ami et de pouvoir lui apprendre la certitude qui venait embellir sa vie déjà merveilleuse.

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Dim 15 Déc 2013 - 22:15

Plus étroits que ceux du sang...


« les enfants c'est comme les idées, il ne suffit pas d'en avoir il faut savoir les élever »


Iago se tenait sur le pas de la porte de son ancienne amie et se demandait s'il devait frapper. Au fond, il mourrait d'envie de la voir, d'entendre sa petite voix et ses conseils, parler de tout et de rien mais surtout de la blonde qui hantait toutes ses pensées depuis des semaines maintenant. Elle était sa seule amie alors à qui d'autres pouvait-il parler de ça. Il savait au fond qu'il n'avait pas quitté la belle en de bons termes, partit en claquant la porte car les sentiments qu'elle avait pour lui était obstrué par les idées qu'elle avait de par ses connaissances et le fait qu'elle ne préfère un autre l'avait conduit à s'enfuir. Iago était comme ça, impulsif et maladroit et elle n'était jamais venu le chercher de toute façon, il s'était attendu à ce qu'elle ne lui court pas après. Il n'avait rien fait pour revenir et ils avaient finis par se téléphoner parfois et c'est tout. C'était la première fois qu'il revenait en personne depuis des mois, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis. Il était prêt pour reconstruire quelque chose en espérant qu'elle veuille bien lui pardonner et accepter ses excuses et retrouver leur amitié. Iago sonna donc, les bras chargés d'un magnifique bouquet de fleurs mais quand une jolie blonde qu'il connaissait bien ouvrit la porte il se demanda s'il ne rêvait pas et s'il était au bon endroit. Il ne put que prononcer son prénom tant la surprise lui coulait le bec et c'était bien la première fois.

« Iago ?! mais qu'est-ce que tu fous là ! »

Charmant, toujours aimable comme à son habitude. Elle n'était pas franchement gracieuse quand elle balançait des phrases comme ça de son petit air supérieur et méchant. Elle tentait quoi ? De lui faire peur ? Elle était cependant magnifique, même comme ça il devait bien l'avouer. Séduisante jusqu'au bout des ongles. Féminine mais pas trop, courageuse, intelligente, un vrai caractère, la femme parfaite pour lui en fait bien qu'il n'oserait jamais l'avouer. Il se doutait que même si physiquement il devait lui plaire, elle n'allait pas laisser son petit chéri pour lui et qu'elle ne l'aimait pas, il en prenait son partie. Il devait l'accepter et passer à autre chose mais il n'y arrivait pas, elle hantait sa tête et son corps plus qu'il ne l'aurait voulu. Il essayait de penser à d'autres mais son image revenait sans cesse depuis ce fameux rêve sur le far west et sur leurs prétendus enfants, il ne pensait qu'à ça tellement tout cela lui avait parut réel. Il ne pouvait pas faire comme si rien n'avait existé et ce soir là au bar, elle avait été assez proche de lui bien qu'ils se soient quittés en mauvais termes. A quelle stade d'une relation, quelle qu'elle soit étaient-ils ? Il n'eut pas le temps d'aller plus loin dans ses observations qu'elle désigna le bouquet de fleurs qu'il avait dans les mains.

« Qu'est-ce que c'est que ça, le perroquet ?! »

Il n'eut pas le temps de trouver quoi répondre, comme s'il tentait de se justifier auprès d'elle que ce n'était pas du tout ce qu'elle croyait * mais qu'est ce qu'elle fichait ici de toute façon, d'où connaissait-elle Jessie ? * qu'elle se radouçit et ayant évidement compris pour qui il était venu elle le laissa passer en disant d'une voix plus douce.

« Elle est à l'étage, Iago. »

« Iago ! »

Il eut à peine le temps de s'écarter qu'il apperçut son amie en haut des escaliers qui lui faisait signe et qui semblait malgré tout contente de le voir. Avait-elle oublié la manière dont il était partit ? Passait-elle déjà à autre chose ? Jessie n'était de toute façon pas quelqu'un de rancunier aussi il lui sourit à son tour quand elle dévala les marches pour le prendre dans ses bras.

«Qu'est-ce que tu fais là ? Je m'attendais pas à ta visite ! Viens !! Entre !! Tu es comme chez toi ici après tout, comme toi Helga ! »


Elle lui tira le bras pour monter à l'étage et le jeune homme se laissa faire, laissant la jeune femme le guider dans cette maison où il avait autre fois passé du temps. Ce n'était pas loin que ça en fait et ça n'avait pas vraiment changé ici, à part la jolie blonde à l'entrée qui ouvrait la porte. Il devait lui parler. Etait-ce le destin qui l'avait mise sur sa route ? Encore aujourd'hui ? Il devait saisir l'occasion de savoir comment elle allait, d'excuser son comportement passé et surtout, savoir s'il avait la moindre chance avec elle. Elle avait quelqu'un et alors, il voyait bien que dans la pièce il n'avait d'yeux que pour elle en cet instant de toure façon et que c'était bien plus fort que tout ce qu'il avait connu jusque lors. Aussi, il la regarda un instant avant de retourner à Jessie avec un sourire vrai, il était content de la voir. Cependant, il n'eut pas le temps de se lancer dans les banalités et de la remercier de lui avoir dit qu'il était chez lui qu'elle ajouta comme si c'était la chose la plus banale du monde.

« J'ai quelque chose à te dire ! En fait, il y en a plein, mais il y en a que je ne sais pas trop si je dois, mais celle-là, c'est ma nouvelle à moi : Je vais avoir un bébé ! »


.................Il ne réagit pas de suite, la fixant tout simplement de ses grands yeux comme un benet. Un bébé ? Un vrai ? En chair et en os ? Un môme à elle ? Oo Mais avec qui ? Comment ? Elle n'était pas sa si chaste et prude Jessie. Mais...Mais...Il n'eut réussit à formuler qu'une chose à défaut d'un félicitation ou d'un " et tu le vis comment "

- De qui ?

Oui, c'était la seule chose qui lui importait en cet instant. Peu importe la blonde qui faisait battre son coeur un étage plus bas, son amie et sa vie et ses soucis après des mois de silence. Juste savoir qui était l'horrible enfoiré qui avait mis enceinte sa seule et unique amie.

(c) AMIANTE

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Ven 20 Déc 2013 - 22:41
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié




Helga vit sa sœur de cœur débouler dans la pièce et monopoliser l'être qui la chamboulait, surtout que son regard la brûlait. Elle fut soulagée et en profita pour s'éclipser avec les fleurs à la recherche d'un vase. La trentenaire n'arrivait pas à y croire. Elle l'avait finalement retrouvé dans sa vie. Si elle l'avait voulu, elle aurait pu le faire revenir plus tôt, mais ça n'aurait pas marché entre eux, ce n'aurait pas été le bon moment. Après tout, elle avait été de la police et elle avait encore quelques contacts chez eux. Elle possédait une excellente équipe de mercenaire qui l'aurait retrouvé un en rien de temps et pour finir, elle l'avait envoyé chez Oogey. Si elle avait voulu le retrouver, elle n'aurait eu aucun mal, mais elle n'avait rien fait. Et pour un tas de raisons qui s'étaient réglées que récemment. Premièrement, Helga avait été en couple avec Woody lorsqu'Iago était entré dans sa vie. Bien que fidèle, Helga avait eu du mal à cacher ses sentiments naissant lors de leur rencontre, du moins lors de leur tournée chez Oogey. Leur première rencontre ne s'était pas très bien passée. Il faut dire que possédait un corps qui n'était pas à soi, n'était pas des plus confortable et ne mettait pas d'excellente humeur. Ensuite, même après avoir quitté Woody, Helga n'avait pas cherché à retrouver Iago. Elle avait tout simplement enfoui ses sentiments, jusqu'à ce qu'ils reviennent sans cesse, surtout avec le rêve de Far West qui ne cessait de la hanter. Et pour finir, Jessie avait fini d'aider Helga à faire remonter et accepter ses sentiments. Maintenant, Helga était prête, il ne restait qu'à faire le premier pas et c'était là toute la difficulté. La mercenaire n'avait peur de rien, ne reculait devant rien et n'avait pas peur de se jeter dans l'arène, sauf lorsqu'il s'agissait de relation sentimentale. Jessie était la seule à avoir franchi la barrière, elle était d'ailleurs, la rare personne à être entrée si facilement dans sa vie et à y rester.

Helga se ressaisit et attrapa un vase de ses mains gantées. C'est alors qu'elle réalisa qu'Iago devait savoir pour ses mains, avec le changement de corps. Elle qui pensait que seuls Rourke et Christopher étaient au courant. Woody n'en avait jamais rien su. Il n'avait rien dit à ce sujet, même quand ils s'étaient provoqués. Pourtant, elle était certaine qu'il savait, maintenant qu'elle y réfléchissait. C'était un bon point pour Iago. Helga songea qu'il était vraiment temps qu'elle apprenne à le connaître. Surtout qu'elle avait appris qu'il était un ami de sa sœur, elle lui en avait parlé en positif, et surtout vu comment Jessie avait été ravie de le revoir, ce n'était pas rien pour Helga. Et puis, les obstacles entre les deux s'effaçaient petit à petit. Le seul obstacle entre les deux demeurait Helga, qui avait toujours un mal fou à démarrer une nouvelle relation amoureuse. C'était principalement du au fait qu'il faut des sentiments et c'était principalement son point faible : les ressentir comme les exprimer. Il ne manquait plus que le premier pas. Mais avant de se lancer, Helga voulait être sûre que c'était réciproque. Maintenant, qu'elle avait enfin réussi à faire le point, il restait à voir si les sentiments étaient partagés. D'ailleurs, Helga se demandait si Iago savait qu'elle avait quitté Woody. Après tout, comment le saurait-il ? Et s'en souciait-il ? Helga commençait à se demander si tous ces mois avaient servi. Il lui avait fallu du temps pour comprendre et accepter ses sentiments, et faire le ménage dans sa vie sentimentale et professionnelle. La dernière fois qu'elle avait vu Iago, elle était policière en couple avec Woody. Aujourd'hui, elle était célibataire, à la tête d'une équipe de mercenaire.

Helga se releva et décida d'arrêter de trop penser, ce n'était pas son fort, elle était plutôt dans l'action. Elle remonta alors au premier en compagnie de l'ancienne poupée et de l'ancien perroquet. Entre temps, Jessie avait eu le temps d'annoncer la nouvelle et de répondre aux questions d'Iago, Helga l'avait entendu en montant l'escalier. L'ancien personnage ne compta pas aborder la grossesse de sa sœur, sauf si sa poupée le ferait. Elle ignora ainsi le regard d'Iago, le sentant incandescent et elle n'était pas sûre de pouvoir le soutenir sans se révéler. Elle regarda donc sa sœur, qui ne joua pas seulement le rôle d’échappatoire, mais celui de soutien. Elle était ce qu'elle avait de plus précieuse au monde, et à cet instant, elle était sa force.

« Tes fleurs sont à leur place, Jessie. »


En présence d'une personne extérieure et particulièrement en présence d'Iago, Helga n'arrivait pas à donner le surnom affectueux qu'elle utilisait toujours pour parler à sa sœur : « ma petite tornade. » Cela, elle était sûre que Jessie le remarquerait. Elle détacha alors ses yeux de sa sœur et croisa le regard d'Iago. Contre toute attente, Helga s'étonna de pouvoir le soutenir sans ciller, tandis que son cœur battait la chamarre. Elle ne se souvenait plus si son cœur avait jamais réagi autant face à une personne.

« Alors, Iago, tu travailles toujours entre de bonnes mains ? »


C'était une façon comme une autre de prendre de ses nouvelles, avec une pointe de sarcasme. Après tout, ses sentiments ne l'avaient pas totalement changée. Elle restait Helga Katrina Sinclair. Et puis, c'est avec le perroquet qu'elle jouait. A croire qu'elle était toujours obligée de le chercher. C'était comme un jeu, qui avait démarré le jour de leur rencontre. Finalement, ils ne cessaient de se chercher, ils allaient peut-être finir par se trouver un jour...Après tout, dans une vie, ils avaient réussi..

made by pandora. Jessie Helga Iago

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Dim 29 Déc 2013 - 0:16


« Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié » Jessie & Helga K. Sinclair & Iago L. Piaf
« Je vais avoir un bébé. » À chaque fois qu'elle prononçait cette phrase, son coeur s'emballait. Jamais auparavant un sentiment d'amour n'avait été aussi fort dans l'esprit de la poupée. Certes, le père de l'enfant était le principal receveur de l'amour que la demoiselle pouvait porter, mais ce qui amplifiait le sentiment était un facteur tout nouveau. L'idée de la famille, d'avoir son propre enfant, et bien, c'était indescriptible. Elle regardait Iago, son ami, alternativement avec les maints tests de grossesse qui jonchaient le sol, un large sourire tracé sur son visage réjoui. Ce fut le regard assombri et la mine morose de son ami qui fit une tache sur son bonheur. Sa question qui s'en suivit la fit même froncer des sourcils. « De qui ? »

Il ne s'agissait pas vraiment de la question, mais du ton qu'employa l'ancien perroquet, alors qu'il s'interrogeait à voix haute sur l'identité du père qu'il semblait considérer comme un fautif. La rouquine ouvrit la bouche et la referma par la suite. Était-ce vraiment une bonne idée d'annoncer à Iago, ennemi d'Aladdin, le dit jeune homme qui l'avait mis enceinte ? Jessie n'était pas du genre à mentir. Cependant, créer une Troisième Guerre Mondiale n'était pas dans ses priorités. Croisant les bras contre sa poitrine, pour une des seules fois dans sa vie, elle se trouva dépourvue de réplique. Sa répartie se transforma en un bégaiement quelconque qui ne lui était pas ordinaire. « Eh bien, tu vois ... c'est arrivé comme ça ... je ne savais pas ... je suis qu'une poupée après tout ... » lâcha-t-elle, soudainement nerveuse. Essayant d'éviter la question, elle se pencha pour ramasser les petits objets et tous les mettre dans la corbeille sous le comptoir de l'évier. Accroupie, la demoiselle affairée à tout remettre dans l'ordre, remarqua le comportement qu'elle avait adopté qui n'était pas le sien. Secouant sa tête, glissant ses doigts fins dans sa chevelure ondulée, elle se redressa, droite et fière, son sourire contagieux de retour sur ses douces lèvres rosées. « Selon Helga et la logique, il s'agit d'Aladdin. » Levant la tête, prête à subir l'énervement de son compagnon, elle fit quelques pas pour sortir de la petite salle de bain, mais fut bloquée par Helga qui y entrait justement.

« Tes fleurs sont à leur place, Jessie. »L'ancien jouet s'arrêta net, les sourcils haussés, ses prunelles limes empreintes de questionnement plongées dans celles océan de sa soeur de coeur. Jessie ? Elle n'avait plus l'habitude de l'appeler ainsi depuis leur première rencontre. En effet, la rouquine se reconnaissait en sa présence par ce fameux « ma petite tornade rousse ». Il s'avéra que la jeune femme comprit rapidement ce qui troublait la blonde, mais elle n'en dit rien. Elle se contenta de sourire et de secouer doucement sa tête avant d'entourer la femme derrière la nuque pour la presser doucement contre elle. Une étreinte de chaleur, de réconfort et de soutient. « Merci, Helga. » Et elle se retira.

« Alors Iago,tu travailles toujours entre de bonnes mains ? » Appuyée contre l'embrasure de la porte, la jeune femme les regarda tous les deux, un instant sans rien dire. Ils feraient vraiment un beau couple. Et ils seraient bons, l'un pour l'autre. C'était à croire que cela pourrait plaire à Helga. Jessie le voyait facilement, aux détails qui échapperaient à quiconque ne la connaissait pas comme elle. Attendrie, elle coupa court à leur conversation avant de se diriger vers les escaliers.« Vous êtes vraiment mignons. Vous descendez avec moi les tourtereaux ? » Avant de se prendre une gifle ou un reproche, elle déguerpit aussitôt, se dirigeant à toute vitesse vers le rez-de-chaussée, ne prenant pas la peine de ralentir alors qu'elle dévalait les marches de bois franc. Ce qui devait arriver arriva donc. Elle se prit une plonge monumentale, perdant pied, glissant lamentablement jusqu'au sol du rez-de-chaussée. Et comme de coutume, elle ne pleura pas, ne chigna pas. Elle éclata de rire, malgré la douleur qui lui sciait le ventre. Ce n'est que lorsqu'elle glissa ses doigts sous son chandail pour effleurer sa peau qu'elle comprit que sa maladresse avait beaucoup de conséquences graves à cette heure. « Oh non ... » Se levant péniblement, mais tout de même rapidement, la jeune femme se rua dans le salon, où y reposa son ordinateur portable et son cellulaire posé à côté. Elle composa le numéro de l'Hôpital, qui se trouvait dans la liste des appels récents, n'allez pas vous étonner, et entreprit à la fois une recherche Internet, s'enfermant dans une bulle imaginaire d'inquiétude, laissant à eux-mêmes Iago et Helga, qui de toute façon, avaient des choses plus ou moins importantes à se dire.

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