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« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Jesse Jones
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Mar 20 Aoû 2013 - 20:40


« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Javotte de Trémaine & Jesse Jones

Je venais de me lever. J'avais bien du taper quarante-six bonnes fois sur le petit machin près de mon lit qui était là pour me réveiller. Si seulement j'avais pu taper de la sorte sur Cendrillon. Je me serais levée de bien meilleure humeur pendant de longues années. Enfin, ce qui est fait est fait, et lui crier dessus m'a satisfaite particulièrement longtemps. Assise sur le matelas de la chambre d'ami de mon patron, je sens qu'il va me demander en mariage, comment pouvait-il me dire non, j'avais jadis un excellent statut, je suis un bon parti, je sais diriger fermement les gens d'une maison pour qu'ils l'entretiennent et qu'ils nous obéissent, je me passai les mains sur le visage, dans un geste exaspéré. Pourquoi faisait-il si clair le matin ?

Neal avait quitté tôt, à une heure pas possible, comme il faisait toujours, chaque jour de la semaine, sauf le Samedi et le Dimanche. Nous étions Jeudi. J'avais pris congé aujourd'hui. Je ne me souviens plus pourquoi. Pas envie de travailler, probablement. Gérer cette Hanity pour que le travail soit bien fait c'était vraiment pénible comme boulot. Je sortis du lit après de longues minutes à m'étirer et me prélasser sous les draps. J'enfilai une robe vert foncé que m'avait trouvé ma dite partenaire de travail, le jour de mon arrivée ici. Événement que je n'avais toujours pas éclairé, mais pour lequel je ne portais pas de grand intérêt, pourvu que Cendrillon vive la même chose et perde tout ce qu'elle a, moi ça m'allait. C'était l'occasion de fuir les déchets qui encombraient les ruines de notre domaine jadis glorieux. Satané Anastasie qui batifole avec son boulanger au lieu de récurer. Je maudis ces flancs mous.

Laissant mes cheveux bouclés détachés, passant un ruban noir autour de ma tête pour empêcher ceux du devant de me tomber devant les yeux et ainsi m'empêcher de voir où je mets les pieds, troublant ainsi ma démarche de grande dame, je descendis les marches qui menaient au rez-de-chaussé. La maison n'était pas bien grande, mais il vivait tout seul, alors, ça se comprenait. Nous en achèterons une plus grande lorsque nous serons mariés. Je me plantai au milieu de la cuisine. Levant mes mains, paumes vers le ciel, je fis un tour sur moi-même, lentement, observant les diverses machines et les longs comptoirs brillants et vernis, sans la moindre graine. Wow, il avait une Cendrillon meilleure que la mienne ou presque ? Il me fallait son numéro, au cas je ne retrouve pas ma belle-soeur.

Baissant les bras, ne tentant rien qui pourrait me salir ou me faire cuisiner, j'allai à l'entrée, enfilai des talons noirs, et remarquai un mot collé sur le miroir juste à côté de la porte. Je tendis la main et attrapa le petit bout de papier jaunâtre. C'était bien l'écriture de Neal. Je lu vivement avant d'ouvrir le petit tiroir de la table basse, comme indiqué dans le message. Je souris en mettant la main sur une petite liasse de billets. « Si jamais je m'ennuie ou si je prévoyais manger, pour ne pas foutre le bordel dans la cuisine », qu'il disait. Neal ♥ Comme il pouvait être prévoyant.

Fourrant le tout dans le petit sac noir qu'il m'avait gentiment offert, pour que j'arrête de sortir mes ciseaux tout le temps, je sortis, prenant la peine de barrer la porte derrière moi avec le double de sa propre clé. Décidément, il allait bientôt faire sa demande. Me dirigeant vers la rue, je dus observer un moment les gens autour. Je ne savais pas trop où aller, ni trop quoi faire. Ni comment me rendre là où j'aurais envie d'aller si jamais une envie me prenait. Un sifflement attira mon attention. Fronçant les sourcils, je me concentrai pour détailler les faits et gestes d'une femme qui courait vers un de ces véhicules avec des petits chapeaux avec un numéro qui pullulent dans les rues. Je m'approchai du bord de la rue. Lorsqu'un de ces tas de ferrailles, beaucoup plus rapides que les chevaux m'avait expliqué Neal, d'une couleur fluorescente approcha, je siffla et leva ma main vers le ciel. Il me passa sous le nez sans arrêter. Serrant le poing, je regardai dans tous les sens. Le prochain qui arrivait était dans la voie opposée.

Sans hésiter, beaucoup trop énervée pour m'en soucier, je fonçai, passant droit sur la chaussée des automobilistes. Des pneus qui dérapaient, des freins qui forçaient, des chauffeurs qui hurlaient, voilà la trame de fond qui marqua mon passage alors que je me plantai devant la trajectoire du taxi qui fut obligé de s'arrêter, bien que ce fut d'urgence. Faisant voler une mèche de cheveux vers l'arrière, comme si aucun danger ne venait de me frôler, je levai la tête et marchai calmement jusqu'à la porte arrière. Je me tins droite devant, attendant qu'on me l'ouvre. Une femme se tenait dans la voiture et refusait de me l'ouvrir. Je me penchai vers l'avant et cognai violemment contre la fenêtre.

« Non mais vous allez ouvrir cette porte ? Je n'ai pas toute la journée. Dépêchez-vous ou je vous vire. » criai-je, malgré tout le brouhaha qui se passait derrière moi.

La femme se décida enfin à se bouger les fesses et à sortir de la voiture. Avant qu'elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit, j'empoignai son bras et la tira brusquement dehors avant de me faufiler dans la cabine du taxi. Prenant soin de mettre le verrou derrière moi, je m'assis, bien droite et hautaine, avant de porter mon attention sur l'homme derrière le volant qui s'émoustillait pour une raison qui ne m'était d'aucune importance.

« Alors, mon brave, quelle attraction de votre village pourrait bien me divertir ? » lui demandai-je, me tortillant sur ce banc peu confortable. « Allons, avancez... ET QUE ÇA SAUTE ! » perdis-je patience.

M'adossant à nouveau, je soupirai bruyamment. La taule s'ébranla. Je me raidis légèrement. Je n'étais pas encore habitué à ce genre de vibrations. Les cahotements d'une calèche et l'odeur des chevaux, ça oui, mais les vapeurs du moteur et les rebondissements secs d'une automobile, ça non. Cela prit une éternité avant qu'il ne s'arrête quelque part. Il semblait être un gentil homme puisqu'il vint m'ouvrir la porte. C'était peut-être mon intervention de toute à l'heure qui le poussa à poser ce geste, mais je ne lui en tins pas rigueur. Sortant de la voiture, je déposai un billet de 10 dans sa main tendue. Il n'avait cessé de m'abattre les oreilles de mille et une choses que je n'avais pas écouté, mais il m'avait conduit ici alors, il le méritait. Je m'éloignai sans me retourner, malgré la portière qui claqua et les protestations qu'il vociférait.

M'avançant dans la foule constituée principalement de gamins qui courraient partout, je regardai de droite à gauche les petits kiosque cherchant quelque chose qui pouvait bien me plaire.

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Mer 21 Aoû 2013 - 0:02



Javotte & Jesse
Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit


Ma mère m'avait mit à la porte. Carrément. Elle n'aimait pas mon comportement selon ses dires sauf que personnellement je crois qu'elle n'aimait simplement pas l'idée que les médias s'intéresse à nouveau à moi. Tout à commencé après un accident de voiture... Je traversais la rue alors que j'avais 19 ans et je me fis renverser par une voiture qui roulait en sens inverse de la route. À ce que j'avais entendu dire je me fis propulser 5 mètres plus loin, mais je ne m'en rappelle plus. Il faut dire que j'étais déjà sans connaissance à ce moment-là. Les médecins m'ont dit que c'était cela qui m'avait sauvé la vie. Cet accident à rapidement attiré les médias... ''Le fils du célèbre Georges Jones entre la vie et la mort'' qu'il était écrit partout dans les journaux. J'avais plusieurs journaux chez moi qui en parlait. Je sais pas trop pourquoi ma mère les avaient gardé, car honnêtement je sais pertinemment que ma mère craint que je recommence à tourner dans des films. Elle a peur qu'il m'arrive la même chose que mon père j'imagine... Je suis la dernière personne dans sa vie il faut dire... Comme elle dans la mienne...

Enfin non, c'est pas vrai. Depuis peu de temps il y avait bien Jim avec qui je m'attendais bien et il avait aussi Hanity. Elle était un peu lente, mais très adorable tout de même. Elle me faisait bien rire et j'adorais passer du temps avec elle. Surtout les soirées que nous avions de libre... On passait nos soirées à regarder des films et à manger des friandises... C'était tellement agréable! J'avais l'impression d'être une personne normale avec elle... Elle semblait ne pas se soucier de mon argent ou bien même de ma célébrité... Avec elle je pouvais me fondre dans la masse.

Justement, me fondre dans la masse... C'est ce que j'eus envie de faire aujourd'hui. Il y avait une fête foraine à Londres à ce que j'avais cru entendre à la télévision lorsque j'étais au café ce matin. Je décidai d'y aller, mais avant je devais faire un tour à mon nouvel appartement pour me changer parce que là j'étais loin d'être déguiser pour sortir. Bah oui, malheureusement je devais m'habiller autrement pour sortir dans les endroits publiques où je savais qu'il y avait pas mal de gens... J'avais la chance d'être moi-même dans le café où j'allais parce que personne y allait et qu'il était prêt de fermer... Bon, j'imagine bien que si les gens sauraient que j'y vais à tout les matins il n'aurait pas à fermer, mais je voulais pas que ça ce sache... J'étais égoïste..? J'entrai dans l'appartement et me changeai dans le salon, je m'en fichais, car je savais que j'étais tout seul. J'étais le seul à être sans emploi, mais en même temps j'en avais pas vraiment besoin... Et puis ce que je voulais c'était d'être chanteur, danseur et comédien! ... Ce que ma mère ne voulait clairement pas et puisque je ne voulais pas la décevoir davantage bah voilà... J'optai pour un t-shirt blanc très simple et un sweatshirt noir Lacoste. Je mis des vieilles baskets tout à fait banale puis un jeans bleu délavé. Je me regardai dans le miroir puis d'un sourire satisfait je pris mes fidèles lunettes fumée noires que j'installai sur mon nez avant de sortir dans la rue.

Je regardai un moment ma Ferrari rouge et neuve de cette année, mais je décidai de la laisser là. C'était une mauvaise idée de la sortir si je ne voulais pas me faire remarquer aujourd'hui. Nous aller vous demander pourquoi j'ai autant de choses de luxe si ce n'est pas pour les utiliser n'es-ce pas? Eh bien parce que par moment j'aime me sentir important et d'autres non... Mais depuis que je connaissais Hanity, j'avais surtout envie d'être comme tout le monde et lui plaire.

Je pris donc le bus et en sortit à l'arrêt la plus proche de la fête foraine. Personne ne me reconnu avec joie. J'entrai dans le site puis regardai autour de moi. J'y avais été, mais je ne savais pas plus quoi faire en fait. Mon regard s'arrêta sur une affiche qui me semblait intéressante et m'y approchai pour la lire sauf que je me rendis compte qu'avec mes lunettes c'était pas évident du tout. Je les ôtai donc et en les gardant dans mes mains je me mit à lire le panneau. Le seul truc que je n'avais pas pensé c'était qu'il était vachement long à lire et que je n'avais pas vérifié s'il y avait des photographes.

Je vis une éclair du coin de l’œil ce qui me le fit fermer. Une autre éclair vint me déranger. Les yeux à moitiés fermés, je me tournai la tête et je vis un paparazzi qui me suivait régulièrement lorsque j'allais dans les quartiers plus fréquentés. Instantanément je remis mes lunettes puis je me mis à courir en zigzaguant entre les tentes et les kiosques. L'homme me suivait aussi en courant et je dû pousser des gens pour me frayer un passage dans la foule. Foule tellement dense que je me disais bien qu'il ne pourrait pas me retrouver à l'intérieur. Enfin séparé de lui, je tournai le coin d'une tente sans regarder puis fonçai directement dans une jeune femme et l'impacte me fit perdre mes lunettes. Je me relevai sans remarquer tout de suite qu'il me manquait quelque chose au visage puis m'excusai à elle.

« Je m'excuse! Vous allez bien?! »

Je jetai un vite coup d’œil sur elle. Wow, elle était vraiment très jolie... Je restai que quelques secondes à l'observer, même si cela me sembla un bon moment, jusqu'à ce que je me rende compte que mes lunettes soleil étaient à quelque part sur la pelouse.


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Jeu 22 Aoû 2013 - 0:42


« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Javotte de Trémaine & Jesse Jones

Je m'étais arrêté devant une tente qui me semblait légèrement plus intéressante que les autres. Je dis ça, mais en fait, tant qu'elle ne m'apportait pas gloire et fortune, prospérité et célébrité, elle ne m'intéresserait pas très longtemps. Passons. La dite tente qui avait attiré mon attention avec une grosse boule surmontée d'une femme aux grands yeux noirs et aux cheveux décrépis en guise de décoration, suspendue juste au-dessus de la porte en voile, tiré de chaque côté de la porte par un épais cordon tressé. Les teintes choisies étaient le bleu foncé, ce qui me rappela les robes de ma mère. Aussitôt convaincue, j'entrai sous la tente.

Au milieu, une petite chandelle éclairait faiblement ce kiosque sombre et peu rassurant. Je me sentais comme dans un cocon. En espérant ressortir en beau papillon, ce serait le pied ! Tant que je suis plus belle que Cendrillon ! C'était le silence total. Sur une petite table, au goût douteux, une boule de cristal. Oh, chouette une diseuse de bonne aventure comme celle du village ! Je pris place sur la plus grosse des chaises, celle avec le velours rouge qui recouvrait le dossier. Je tapai ensuite fermement sur la table de ma paume de main ouverte et jetai un regard autour de moi.

« Eh, la vieille, j'ai pas toute la journée, où es-tu ? Je veux connaître mon avenir. » criai-je, impertinente et impatiente.

À ce moment, elle surgit de l'obscurité, mais je ne broncha pas. Si elle croyait m'avoir fait sursauter, il allait falloir en mettre plus que ça. Je me redressai donc, croisant mes jambes l'une par-dessus l'autre, appuyant mon sac sur mes cuisses.

« Prends place, ne reste pas plantée là. » lui demandai-je, pointant avec insistance la petite chaise d'invité. Qu'avais-je à en faire que je sois assise sur sa chaise ? Elle était bien plus confortable et dispendieuse. Digne de mes fesses de future princesse, voir reine ! « Alors, qu'est-ce que tu peux me dire, vieille femme ? »  

Je tendis la main et la posa paume vers le ciel, appuya le dos contre sa propre paume. Elle suivit les lignes de ses longs doigts fins bien manucurés. Ce ne fut qu'à cet instant que je remarqua qu'elle n'était pas si vieille. Tant pis, ce sera son petit surnom alors. Puis, elle sortit ses cartes. Sa mine changeait, elle faisait de drôles de grimaces et de mimiques. Par contre, bien qu'elle s'enlaidissait follement de cette façon, je ne prêtai attention qu'à ce qu'elle me disait. Après les cartes, ce fut le tour de la boule de cristal. On aurait dit un texte préparé d'avance choisi aléatoirement.

C'en était trop ! Elle était allé trop loin la vieille ! Comment osait-elle me prédire ça ? Je ne connaîtrai jamais la célébrité ni la richesse ? Quelle folle, elle ne savait pas à qui elle avait affaire ! Donnant un violent coup de genou sous la table pour la renverser, je sortis en trombe. Je suis faite pour la haute société, ce n'était pas elle qui allait me dire le contraire. Ce n'était que des bêtises, un ramassis de n'importe quoi !

En parlant de n'importe quoi, c'était quoi cette idée de me bousculer et de me projeter contre le sol ? Ça n'allait pas bien dans la tête de celui qui avait fait ça ? Maugréant fortement contre l'idiot qui ne regardait pas où il allait, face contre terre, je n'entendis qu'une voix lointaine me poser une question.« Je m'excuse! Vous allez bien?! »

« Je rêve, tu me poses vraiment la question? JE SUIS ENTRAIN DE BOUFFER DE LA TERRE ! » lui rétorquai-je, en me retournant sur le dos, prenant appui sur mes coudes. Crachant quelques brins d'herbe, je jetai alors un coup d'oeil sur le fautif. Ah, il était craquant celui-là. Et il me disait atrocement quelque chose... Je l'avais déjà vu. AH OUI! Sur une page d'un journal qui traînait sur la table de Neal. JONES ! LE fils d'un certain célèbre Jones ! Si c'était son fils, il devait être célèbre lui aussi. Je lui tendis alors la main. « Mais tu es pardonné, hihi, je suis navrée, me retrouver par terre me met rarement de bonne humeur. » roucoulai-je, de ma plus belle voix.

Célébrité. Richesse. Notoriété. Princesse. DANS TES DENTS CENDRILLON JE SUIS LA MEILLEURE.

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Jeu 22 Aoû 2013 - 1:28



Javotte & Jesse
Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit


La  jeune femme que je venais de bousculer m'hurlai au visage comme réponse qu'elle mangeait de la terre. Je fus incertain de la réaction que je devais avoir. Est-ce que je devais m'énerver pour avoir fait parlé de ce ton ou bien m'excuser à nouveau? Être soumis? J'optai pour le silence. Le beau grand silence qui rend les gens mal à l'aise... Ouais parce que c'était ce que j'étais à ce moment-là. Complètement mal à l'aise! Je fis un pas à reculons puis entendis un craquement sous mes pieds. Ah bah oui c'est malin ça! Je venais de marcher sur mes lunettes j'en étais quasiment sûr! Lunettes qui valaient en passant beaucoup plus cher que ma montre en or. Je me penchai puis le prit et soupirai avant de les lancer à nouveau dans le gazon.

Alors que je faisais cela, quelque chose changea dans le ton de la voix de la brune. Elle avait la voix mielleuse et papillonnait des yeux. Bon, ça y était, elle savait qui j'étais... Il était trop rare qu'une personne ne sache pas qui je suis.. C'était la poisse! Enfin... La poisse c'était vite dit parce qu'en fait parfois être célèbre avait ses avantages... J'avais parfois des cadeaux, des rabais... Et beaucoup de femmes à mes pieds. Sauf que je m'étais tellement fait blessé par elles et je n'avais plus envie de mouvrir à l'une d'entre elles... Elles profitaient toujours de moi... Pour mon argent... Ma célérité et pour avoir des contacts... Et si je me méfiais et que je ne leur offrait rien, elles me quittaient après 2 semaines... C'était dur comme vie de tout les jours...

« Oui, désolé, je n'ai pas fait exprès... J'étais juste très... Très excité par eeeuh... La Grande roue! » Dis-je en la lui pointant par tout hasard

Ouais franchement, je ne sais pas si mes talents d'acteur étaient encore valable avec le temps parce que je ne m'aurais même pas cru si je me l'aurais dit. Puis soudain, j'entendis une voix d'homme... Un homme parler au téléphone et qui répétait sans cesse que Jesse Jones était à la fête foraine et qu'il avait son appareil photo avec lui. Je sautillai sur place, énervé et angoissé et sans même réfléchir à ce que je faisais, je pris sans aucune délicatesse le bras de l'inconnue puis je me mis à marcher très rapidement vers la grande roue où j'empêchai un couple d'entrer pour avoir leur place. Le manège se mit rapidement à bouger et nous montâmes haut dans le ciel. Là je me sentais bien. Là j'allais être tranquille... Et aaaah comme c'était magnifique comme vue! Et...

« AAAAAAH! » Hurlais-je en voyant la grognonne assise à côté de moi.

Zut pourquoi je l'avais apporter avec moi?! J'avais peut-être peur qu'elle parle au paparazzi? J'en sais trop rien... Je la regardai d'un faux sourire, sourire complètement forcé, puis je plaçai mes pieds sur le banc en plastique rouge puis me recroquevillai. Je la regardai un instant puis finis par tendre ma main d'une façon un peu incertaine. Je lui disait mon vrai nom ou pas..?

« Eeeuh... Moi c'est Dylan... Et toi? »

Ouais bon... J'espérais quand même qu'elle n'aille pas découvert mon ptit secret.. Y'a quoi de mal là-dedans? Et puis ce n'était pas comme si je mentais... Je jouais juste la comédie... Sans Script et sans caméra... Dans la vrai vie.


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Ven 23 Aoû 2013 - 3:43


« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Javotte de Trémaine & Jesse Jones

Pourquoi gardait-il le silence ainsi ? Comme ça pouvait m'énerver. Mais je devais garder mon calme. Oui, maman dirait qu'il faut respirer profondément, sans faire de bruit. Oups, j'ai reniflé. Par chance, j'avais encore le visage contre terre. Pourquoi ne m'aidait-il pas ? Il n'avait pas de bras ? Qu'est-ce qui pouvait le retenir de me prêter main forte en bon gentilhomme ? Décidément, ce pays manquait de discipline et de rigueur. J'allais changer ça. Et chaque petit pas compte. Cependant, je ne m'attendais réellement pas à être tombé sur un aussi gros poisson. Même si c'était lui qui m'avait fait tomber, il était tout pardonné. La main toujours tendue sous son nez, je le regardai, battant des cils. Qu'est-ce qu'il attendait ? Pourquoi ne me relevait-il pas ? « Oui, désolé, je n'ai pas fait exprès... J'étais juste très... Très excité par eeeuh... La Grande roue! » Qu'est-ce que j'en avais à faire ? De mauvaise humeur, je tentai de me remettre sur pied. Chose peu aisée en robe et en talons. Bon sang, j'allais lui faire payer. Riche ou pas.

« La Grande roue ? T'es pas un peu trop vieux pour être emballé par ... » débitai-je, avant qu'il ne rentre ses ongles dans ma peau délicate et qu'il ne tire sur mon bras si fort que je crus qu'il allait me l'arracher. Il était fou ou quoi ?

Mes talons coinçaient dans la terre et l'herbe sur lesquelles nous courions. Je ne comprenais pas pourquoi il me tenait de la sorte, je l'aurais suivit, je savais qui il était, et je ne laisse que très rarement de gros poissons sortirent de mes filets. Maman serait fière de moi. Nous sommes très obstinées dans la famille, nous voulons toujours ce qu'il y a de mieux, et nous travaillons pour l'obtenir. Cela avait causé notre réussite ! Et notre perte, mais ça, c'est la faute de cette Cendrillon. Elle avait tout fait foiré. Note à moi-même ; ne pas épouser un homme avec des enfants, ça porte la poisse. Et il y a toujours de gros risques qu'elle soit plus belle que moi. C'était difficile à battre, je le conçois, mais quand même. Pas de risque, pas de perte.

Nous bousculâmes un couple de jeunes gens qui s'apprêtaient à embarquer dans le manège. J'agrémentai mon passage auprès de la jeune femme d'une solide bourrasque dans l'épaule qui l'a fit tomber. Quoi, je suis opportuniste ! Et c'était un accident. Ou pas. Je pris place près de lui, me tenant droite, hautaine, les jambes croisés. Je portais une robe, ça allait de soi. Et alors que je conservais le silence, attendant qu'il brise la glace, il m'hurla dans les oreilles. « AAAAAAH! Eeeuh... Moi c'est Dylan... Et toi? » Dylan. Il me prenait pour qui.

« ARGHH..argh mais tu tiens à ce que je deviennes sourde ? » lui demandai-je, tentant de maintenir un certain contrôle sur moi-même. « Oh, mais tu me prends pour qui ? Je ne viens pas d'ici, mais je sais qui tu es. J'ai accès aux journaux je te signale. Je viens de la bonne société, tu es Jesse Jones, tu ne me convaincras pas du contraire. Et ne te tiens pas comme ça, un homme de haut rang doit se tenir avec un meilleur maintien que ça. »  

Je tendis la main et la posa sur sa jambe pour étirer celle-ci vers le bas, et le modeler comme un pantin. Là, c'était mieux. Il avait l'air d'un être digne de mon intérêt.

« Alors, puisqu'on est ici, autant en profiter pour apprendre à se connaître. » lui déclarai-je, me dandinant sur le petit banc qui approchait bientôt du plus haut point de la roue. Les intervalles étaient longues, c'était parfait pour tenter un assaut de séduction. Aller Javotte ! « Alors moi je viens d'un autre village, j'habitais avec ma mère, ma soeur et cette foutue Cendrillon, mais elle c'est un détail sans importance de l'histoire. » entamai-je, avant d'être interrompue par un horrible grincement de fer.

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Ven 23 Aoû 2013 - 4:34



Javotte & Jesse
Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit


Aarrrrg! Elle m'avait reconnue! Pourquoi j'avais cassé mes stupides lunettes fumées aussi?! Je lui fis un sourire forcé, montrant que légèrement mes dents blanches puis je sursautai quand elle déposa sa main sur ma cuisse. Elle faisait quoi là?! Et j'étais beaucoup trop haut pour me lancer en bas de la roue! Je voulais pas me tuer non plus! Enfin, c'est ce que je me suis dis en quelques fraction de seconde, car elle me déplia mes grandes jambes pour que je sois installer plus ''convenablement''. Je restai un petit moment figé, un peu soumis, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Elle se présenta très rapidement sans même dire son nom, mais elle parla d'une cendrillon. Elle voulait sans doute parler de l'expression ''Être une Cendrillon''... J'allai me présenter à mon tour, ouvrant un peu la bouche, mais je la refermai presque tout de suite. Pourquoi j'allais me présenter à elle..? Elle savait ma vie vu ce qu'elle venait de me dire. Elle devait même savoir des trucs sur moi que je ne savais même pas moi-même... Vous savez, les rumeurs.. Et puis je lis pas tout les journaux qu'il y a parce que sinon je passerais mes journées à lire et à ne plus sortir de mon appartement.

« Eeeeuh... Je crois pas que tu ailles dis ton nom... C'est quoi..? » Dis-je en fronçant un peu les sourcils

Elle se présenta sous le nom de Javotte. Je restai perplexe pendant un moment... Ça me faisait penser à un truc, mais je ne savais pas trop à quoi. Je la regardai, l’analysai de la tête au pied tout en réfléchissant puis mon regard s'éclaircit et un éclat de rire sorti de ma bouche. Ah Javotte comme dans le conte de Cendrillon? Mais elle était bizarre celle-là!

« Oh attend! Et je paris 10 livre que ta soeur s'appelle Anastasie et que ''Cette foutue Cendrillon'' se nomme vraiment comme ça! »

Je riais à plein poumon au point que je faillis tomber en bas du banc. Quelques larmes coulèrent le long de mes joues puis les essuyant du revers de la main, je regardai l'inconnu tout sourire, mais il disparu rapidement quand je me rendis compte que quelque chose clochait. Elle ne semblait pas trouver cela aussi marrant que moi. Enfin, je crois. Nous arrivâmes enfin au sommet, mais la roue s'arrêta de tourner et nous laissa coincé en hauteur. Ah non merde! J'allais être prit encore plus longtemps avec elle! Je me levai doucement, faisant légèrement bouger la nacelle puis regardai en bas. Je restai un moment à regarder les gens qui ressemblaient à des fourmis puis cru apercevoir le photographe de tout à l'heure. Je reculai violemment et faisant un faux mouvement je tombai directement sur Javotte. Surpris par ma chute, je me relevai rapidement puis m'assis à nouveau à ma place de départ.

« Alors, si tu veux qu'on se connaisse un peu... Dis moi, depuis combien de temps tu es à Londres? »

Si je me trouvais vraiment en face que la Javotte du dessin animé de Walt Disney.. Je ne savais pas trop ce que j'allais faire... Elle m'avait terrifié plus jeune... Elle et sa sœur en fait. Et puis elle chantait tellement mal... Si elle me demandais si je voulais qu'elle chante j'allais clairement dire non. Ouais, très bonne idée ça! Tout faire pour survivre à cet état de crise!


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Lun 26 Aoû 2013 - 21:40


« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Javotte de Trémaine & Jesse Jones

« Eeeeuh... Je crois pas que tu ailles dis ton nom... C'est quoi..? » Oups. Avec tout ça je ne lui ai pas dis mon nom ? Je devais être hypnotisée par ses yeux bleus ou plutôt par la valeur qu'ils avaient. Une simple photo devait valoir son pesant d'or, mais les yeux eux-mêmes devaient valoir une petite fortune. Imaginez l'ensemble, le reste du corps et les yeux, la retraite s'annoncerait après avoir récupéré la rançon demandée. Enfin, ce genre de commentaires étaient considérés comme criminels, je les gardai donc pour moi, mais un léger sourire effleura mes lèvres.

« Javotte. Javotte de Trémaine. » répondis-je simplement, me levant, sans m'importuner du mouvement de balancier qui en résultat, notre nacelle réactive au moindre mouvement, et lui tirant une révérence.

« Oh attend! Et je paris 10 livre que ta soeur s'appelle Anastasie et que ''Cette foutue Cendrillon'' se nomme vraiment comme ça! » D'où il connait ma vie celui-là ? Il me semble ne pas lui en avoir tant dis sur ma vie privée, et voilà qu'il la déballait comme s'il s'agissait d'un présent qui lui était dû. Un peu de respect pour les gens dignes de ce nom ! Non mais ! Malgré tout, je restai perplexe face à sa réaction. Comment pouvait-il savoir.

« D'où tiens-tu ces informations ? Elles sont exactes, mais ce n'est pas le plus perturbant. Comment peux-tu savoir ! » lui demandai-je, gesticulant avec mes mains en de grands signes dramatiques. Je voulu me lever pour faire les 100 pas, mais il me tomba dessus. Je voulus le pousser, et le réprimander, fortement, faut corriger fermement les offenses du genre, mais il se rassit près de moi avant que je n'aie pu faire quoi que ce soit. « Oh mais fais attention ! »  

Replaçant mes cheveux, je me redressai avant de le regarder. Si je le connaissais pas, je dirais qu'il avait peur de moi et qu'il en tremblait presque. Impossible. Je suis trop polie, sympathique et charmante pour faire autant peur.« Alors, si tu veux qu'on se connaisse un peu... Dis moi, depuis combien de temps tu es à Londres? »

« Depuis... »Je m'interrompis dans ma phrase. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne pouvais dire comment on calcule les jours ici. Je n'étais pas chez moi depuis bien trop longtemps, malgré que je me plaisais bien dans cette ville. Il y avait beaucoup plus de gens riches et célèbres. Cendrillon n'avait pas refait surface. Et je n'avais plus de contraintes et n'avais plus à récurer les moindres pièces des ruines de notre domaine. Je me levai, pour faire diversion et me penchai par-dessus la rambarde et cherchai ce qu'il avait bien pu voir. J'aperçus alors un homme avec un objet dans ses mains. Je lui fis de grands signes. « Eh oh, regardez par ici ! » C'est qu'il avait une forte influence sur la popularité d'autrui ce jeune homme. Il est décidément parfait.

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Mar 27 Aoû 2013 - 1:01



Javotte & Jesse
Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit


Alors qu’elle allait me répondre, Javotte se leva et jeta un coup d’œil en bas de la nacelle. Je ne perdis pas une minute et je tirai sur le bras de celle-ci pour qu’elle se rasseye. Je ne voulais qu’elle attire les médias… Elle allait être prise pour une dingue si elle racontait son histoire de Cendrillon. Enfin, ça ne me dérangeais pas plus que ça puisque j’étais loin d’être attaché à elle étant donné qu'elle me faisait un peu peur… En fait, ce que je ne voulais pas qu’il arrive c’était de voir en première page demain matin ''Jesse Jones à une nouvelle amoureuse'' ou un truc du genre. Ils avaient le tour pour inventer n’importe quoi à mon sujet. S’ils pouvaient simplement comprendre que je n’aimais pas les femmes… Ni même les hommes pour dire vrai. J’étais un riensexuel, voilà! Je m’étais si souvent fais brisé le cœur que je ne voulais plus m’embarquer dans une histoire d’amour même si je rêvais au fond de moi d’avoir 2 ou 3 gamins et une femme à aimer.  Le visage d’Hanity m’effleura l’esprit, mais je chassais rapidement cette idée. C’était n’importe quoi! Je devais me ressaisir !  Je n’acceptais pas que mon cerveau me dise quoi faire contre ma volonté. C’est moi qui devais choisir pour lui, pas l’inverse!

« Ne te montre pas! Il ne te lâchera pas d’une semelle pour savoir ce que tu fais avec moi… Et il finira par déformer tes propos et tu ne pourras plus t’en débarrasser ensuite. C’est vraiment embêtant je te le jure. »

J’allais lui raconter tout et n’importe quoi seulement pour qu’elle arrête d’essayer d’avoir son attention. Parce que si cela ne fonctionnait pas avec le paparazzi à quelques mètres plus bas, les gens qui se trouvaient à la vue dans la grande roue s’étaient mis à nous observer. J’entendais des chuchotements d’un petit garçon qui se trouvait dans la nacelle sous nous. J’entendais mon nom, j’en étais presque sûr. Je voulais vraiment qu’elle se taise et rapidement en plus. D’un ton à la blague lui proposai une idée stupide que je croyais être une bonne idée pour qu’elle se calme et qu’elle se remette à me dire des trucs bizarres.

« Si tu veux vraiment avoir son attention, pourquoi tu ne descends pas le long de la roue pour aller le rejoindre? »

Je rigolai un peu puis je me mis à observer le paysage de Londres ainsi que la Tamise. Le cours d’eau clair luisait de mille feux grâce aux rayons de soleil qui le caressait. Il faisait beau et chaud. C’était quelque chose de rare à Londres qui était une ville réputé pour ses saisons de pluie généreuses. Ce n’était un hasard que mon teint était si pâle malgré les origines de ma mère qui, elle, avait le teint plus foncé que la moyenne des anglais. Je laissai le soleil me caresser les joues en inclinant ma tête vers l’arrière je me remis à parler à la brune les paupières fermées.

« Dis, est-ce qu’il y en a d’autres comme toi ici..? Je veux dire… Est-ce que Cendrillon est aussi ici par exemple? »

J’attendis un moment pour entendre sa réponse. Un long moment. J’ouvris un œil lentement puis l’autre et tournai la tête vers l’inconnue, mais rien. Je ne la vis pas.

« Javotte..? »

[HJ] : Je me suis permise de jouer javotte puisque cette idée nous l’avions eu sur la CB, mais si tu n’es pas d’accord, je vais modifier la fin de mon post il y a pas de souci ^^
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Jeu 29 Aoû 2013 - 17:34


« Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit » Javotte de Trémaine & Jesse Jones

« Ne te montre pas! Il ne te lâchera pas d’une semelle pour savoir ce que tu fais avec moi… Et il finira par déformer tes propos et tu ne pourras plus t’en débarrasser ensuite. C’est vraiment embêtant je te le jure. Si tu veux vraiment avoir son attention, pourquoi tu ne descends pas le long de la roue pour aller le rejoindre?  » Justement, je voulais qu'il me regarde, ce satané monsieur avec sa boîte à lumière. Neal m'en avait montré un... J'oublis le nom ? Koko ? Adok ? KODAK. Voilà. Un Kodak ... Ou appareil photo quand ce n'était pas de cette marque. J'aimais bien le mot Kodak. Avec ses deux K cela sonnait raide, sec. Doux à mon oreille. Pour en revenir à celui qui prenait des photos, je voulais qu'il en prenne une de moi avec mon nouvel ami et futur mari.

« Juste une photo. En souvenir, de cette rencontre. » le suppliai-je, affichant une mine de chien battue, battant des cils fortement. Eh. Attendez. C'était quoi son idée ? Descendre et aller le chercher. Pas bête du tout, malgré sa belle gueule. Sans blague, c'était l'occasion de devenir célèbre, je n'allai pas la gâcher. J'allais lui montrer, à ce Jesse, ce dont j'étais capable. Et à ma mère et ma soeur aussi, tiens ! Moi, je n'ai pas besoin de marraine la Bonne Fée pour m'en sortir toute seule et être de la haute société.  

« Dis, est-ce qu’il y en a d’autres comme toi ici..? Je veux dire… Est-ce que Cendrillon est aussi ici par exemple? » J'entendis la question, mais n'y répondis pas immédiatement. J'étais beaucoup trop concentrée à descendre par l'alliage de fer et de métal qu'était constituée la Grande roue. En robe et en talons, ça constituait un véritable défi. Il me prenait pour qui, une lâcheuse ? Pas question. Accrochée, observée, dénudée, pas ma faute si les morceaux de tissus qu'on appelle des robes dans ce monde ne sont pas assez longs et pas assez forts pour tenir en place. Je regrette ma luxueuse et grosse robe. Malheureusement, Hanity l'avait gâché avec du café et j'avais du la brûler. Souillée par un horrible liquide et par cette blondasse en plus... Oups ! Je faillis par pied tellement j'étais concentrée à maudire la jeune femme.

« Maudit soit Hanity.... Et CENDRILLON PAR LE FAIT MÊME !! Si tu me la trouves tu me l'envoies !! » hurlai-je, hors de moi, rouge comme une tomate, déjà essoufflée par ma descente vers le plancher des vaches. « Si seulement elle était là... je lui ferais voir ! »  

Enfin, c'était fini. Mon deuxième talon toucha le sol, et je me jeta à plat ventre pour l'embrasser. Je n'étais pas folle des hauteurs, et encore moins pour une longue durée. Replaçant mon vêtement sur ce qui n'était pas décent de montrer, mais qui avait été aux yeux de tous contre mon gré, je me relevai ensuite et tourna sur moi-même plusieurs fois, cherchant avidement le photographe de tout à l'heure. Je le vis, près de la cabine de contrôle du manège. Automatiquement, je fonçai droit dans sa direction.

« Et, vous ! Venez un peu ici. J'ai un service à vous demander. » Il me répondit qu'il pouvait bien faire ça pour moi, vu la première page que je venais de lui offrir. Il me parla d'un titre :« La nouvelle flamme de Jesse Jones ne le cache pas sous sa jupe ! ». Comme cela n'avait en aucun cas rapport avec moi, même si j'étais soudainement jalouse qu'un feu soit plus populaire que moi, je lui empoignai le collet de chemise et le secoua un peu. « Je veux une photo avec mon nouvel ami, alors tu vas venir immortaliser ce souvenir, maintenant. » lui demandai-je, gentiment. Je le poussai devant moi, jusqu'au pied de la roue. De là, je lui pointai la nacelle dans laquelle était toujours Jesse.« On y va. » Il recula, je le poussai. Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas. Il me pointa alors la nacelle en criant : REGARDE ! Mais je ne regardai pas. Il me prenait pour qui ? Une gamine naïve ? J'étais plus rusée que cela. Je lui pris une main, et la posa sur une des barres. S'il fallait que je le manie comme un pantin je le ferai. Je lui pris aussi son Kodak (♥) pour lui faciliter la tâche. « Youhou, Jesse, regarde qui j'amène :D »

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Ven 30 Aoû 2013 - 15:34



Javotte & Jesse
Ce n’est jamais quand on croit être en état de séduction qu’on séduit


Je finis par avoir sa réponse, mais elle me semblait terriblement loin... Je me levai d'un bon, faisant légèrement bouger la nacelle puis je regardai en bas pour me rendre compte que la brune avait réellement suivit mon conseille et qu'elle descendait pour vrai la grande roue pour aller voir le photographe. La dingue! Elle allait se tuer et j'allais avoir sa mort sur la conscience! Je restai figé sur place et l'observai de mes yeux bleus foncés, sans dire un mot. Je pouvais faire quoi là? Je paniquais tellement pour elle que je n'étais même pas capable de réfléchir et sa référence à une certaine Hanity ne me sonna pas de cloche même si cela aurait dû.

Elle toucha finalement au sol et c'est à ce moment que tout revint à la normal et que l’adrénaline que j'avais chuta brutalement. Je me mis soudainement à trembler de tout mon corps et je continuai à regarder la scène du haut de la roue qui n'avait toujours pas bouger d'un pouce. Elle alla voir le paparazzi. Je ne sais pas ce qu'elle pu bien lui dire, mais il semblerait qu'elle avait été très convaincante puisqu'elle revint avec lui et hurla mon nom pour avoir mon attention. Évidement, cela fit l'effet contraire et je me cachai rapidement dans le fond de la nacelle opaque pour ne pas être prit en photo.

Ce fut à ce moment précis que je sentis à nouveau la roue tourner à mon grand soulagement. Je me levai un peu pour observer l'extérieur puis lorsque je fus à une bonne hauteur je sautai d'où j'étais et d'un pas déterminé je me dirigeai vers les deux sans détacher une seule seconde mon regard de l'appareil photo qui était pointé vers moi. Quelques flash sortirent de l'appareil et alors que j'arrivais enfin à eux, je le prit violemment des mains de Javotte puis cassai chaque partie possible tellement j'étais furieux. Le photographe semblait choqué puisqu'il ne bougea pas. Je continuai à démembrer l'appareil et ensuite le l'ouvris, prit la carte mémoire et la cassai en deux.

« Il y aura aucune photo de moi dans ton magazine! Et d'aucune autre célébrité! On veut de l'intimité, d'accord?! »

Le paparazzi secoua nerveusement la tête d'un signe affirmatif. Je lui avait fait peur..? Je restai perplexe.. Je me demandais bien ce qu'il allait se produire le lendemain dans le magazine.. Allait-il me traiter de fou..? Peut-être que cela arrêter ma célébrité, mais ce n'était pas si grave que cela au fond.. J'allais simplement retourner chez ma mère et retrouver ma vie d'avant... Non en fait c'était nul. Je regardai ensuite Javotte.

« Et toi. Javotte. Tu ne me suis pas et tu ne pars pas de fausses rumeurs à mon sujet. »

Je pris mon porte-feuille puis lui donnai deux billets de £50 que je lui forçai de prendre puis je me mis ensuite à courir pour sortir le plus rapidement possible de cette fête foraine. Note à moi-même: ne plus jamais sortir en publique sans une deuxième paire de lunette soleil.
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