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 :: RP terminés
Et si on recommençait à Zéro..? [PV Pégase]
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Anonymous
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Sam 2 Nov 2013 - 4:44

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



Je venais d'arrivé à Londres il y avait à peine quelques jours et il faut l'avouer, malgré le fait que j'aille énormément de choses à faire dans cette ville remplie d'attraits touristiques, je ne pouvais m'empêcher de penser à Jonathan et de la façon que notre relation s'était terminée.

Nous avions été au restaurant pour fêter nos trois mois de couple et alors une stupide petite rousse nommée Jessie ne s'était pas mêlé de ce qui l'a regardait et elle a foutue en l'air notre soirée en me faisant remarqué que mon copain avec du rouge à lèvres sur le rebord de son encolure de chemise! Qu'elle conne! Je n'en reviens toujours pas!  … Mais il faut dire qu'au fond de moi je la remercie, car grâce à elle je sais désormais que Jonathan n'est pas l'homme qu'il prétendait être. Je m'en doutais, je dois l'avouer, mais je ne voulais pas y croire. C'était mon premier véritable amour -Oui parce que Timon ne compte pas étant donné que notre amour n'est pas réciproque- et j'avais tellement espéré que notre histoire soit celle d'un compte de fée... Vous savez : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Ce n'était visiblement pas mon destin et mourrais toujours un peu plus chaque jour en pensant à ce qu'aurait pu être mon futur avec Jonathan ou encore même à ce qu'il aurait pu être si le véritable homme de ma vie avait des sentiments pour moi.

C'est en pensant à tout cela que durant une après-midi pluvieuse mes pars me guidèrent dans des rues qui m'étaient inconnus et peu passantes puis je finis pas m'installer sur le rebord d'un trottoir pour observer le mur gris et sans aucun intérêt d'une petite crèmerie qui semblait sur le point de fermer ses portes. Je le regardai un moment, je ne sais pas trop pourquoi, puis je décidai de fouiller dans la poche de mon jeans pour en sortir mon smartphone et de regarder si je n'avais pas par hasard un message. Comme je m'y attendais, je n'avais aucun message ni appels manqués. Cela me donnait presque l'impression d'être un fantôme. Personne ne tenait réellement à moi. Jusqu'à ce jour, ce détail ne m'avais pas vraiment dérangé, car j'avais toujours Timon le soir avec qui parlé et avec qui j'avais un semblant d'amitié même si honnêtement j'aurais aimé qu'il y aille beaucoup plus entre nous deux. Là, alors que je n'étais même plus sur le même continent, je me sentais vraiment très seul et je n'aimais pas du tout cette sensation. Malheureusement, je n'avais pas la moindre idée de ce que je pouvais faire pour avoir des amis... Les gens avaient tendance à m'irriter et je les trouvais si stupide... J'avais l'impression d'être incapable d'avoir une discussion intelligente avec eux et si cela pouvais m'arriver c'est que c'était moi qui était dans mon état naturel et là, c'était à mon tour de les faire fuir. Il y avait personne sauf Timon qui avait su supporter ma folie matinale... Mais encore là, c'est bien parce qu'il n'était pas en permanence avec moi.

Je me perdis dans mes pensées pendant un bon moment, essayant de trouver un moyen d'être plus aimable avec les gens qui m'entouraient sans pour autant me coltiner des cons, mais il faut l'avouer ce n'était pas facile de faire les deux en même temps. C'était soit les soit me coltiner des cons ou soit me retrouver seul.... Alors que je réfléchissais à tout cela, quelque chose me fit sortir de ma bulle. C'était un bruit de frottement. Des roulements de roches sur le sol gris de la rue endormie. Je levai mes yeux émeraude de mon téléphone pour remarquer un jeune homme s'avancer vers moi. Je fronçai les sourcils un moment en l'observant marcher puis je déposai mon regard à nouveau sur l'écran tactique lumineux. Je ne savais pas quoi faire avec, car je n'avais pas reçu de message texte, je n'avais pas d'appel à faire et je n'avais aucun rendez-vous aujourd'hui pour un shooting photo. J'étais simplement là à regarder mon téléphone et essayant de faire le moins tâche possible, assis seul sur le trottoir.

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Sam 2 Nov 2013 - 6:00

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



Ma journée c'était déroulée étrangement depuis ce matin. Je m'étais réveillé à peine deux secondes avant que mon réveille matin sonne, mais pourtant j'avais réussis à arrivé en retard à la caserne, car j'oubliai mes clef sur la petite table basse qui se trouvait fasse à mon divan où une peluche de moi en pégase était fidèlement installé dans un coi, tout près de deux coussins blancs. Arrivé à la caserne, personne n'y était ou enfin, personne de mon unité. J'avais conclus après quelques secondes d'incompréhension qu'il avait sans doute eu une appelle à peine avant que j'arrive. Je décidai donc d'aller voir mon patron qui devait se trouver à son bureau au deuxième étage, mais encore là, il n'y avait personne. Je descendis les escaliers en fronçant mes sourcils dorés, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Je me dirigeai vers le chef de l'unité 2, mais il m'ignora et les autres pompiers de son unité fit pareil. C'était comme si tout le monde avait décidé de se donner le mot pour m'ignorer. J'envoyai un message texte à Dimitri, mais après quinze minutes, il ne me répondit pas. Je tentai de l'appeler, mais rien. La sonnerie continuait sans cesse, comme si mon ami se contentait de regarder son téléphone sonner et n'osait pas refuser l'appel. Je finis par abandonné et je décidai de me promener un peu pour me changer les idées. Peut-être que les gens de mon unité auraient revenus quand je serai de retour...

Je décidai donc de passer par les petites rues, celles où personne va, car elles sont trop étroites et mal entretenues. Je me traînai les pieds jusqu'à une intersection puis je vis une crèmerie encore ouverte malgré le temps qui commençait à se rafraîchir. Peut-être que le propriétaire espérait voir des clients et  se croisait les doigts pour qu'il y aille une nouvelle canicule pour avoir le monopole de la crème glacé... Je décidai d'y entrer et de m'acheter un cornet à la vanille même s'il ne devait pas faire bien plus que 5°C et c'est en sortant de là que je vis quelqu'un assis sur le rebord du trottoir. Je courbai un sourcil, étonné de voir que quelqu'un soit assit seul dans un quartier aussi mort dans ces temps-ci de l'année, et je décidai de m'avancer vers lui pour lui demander si tout allait bien pour lui.

Au départ, je cru que c'était une femme à cause de son pull rose, mais plus je m'avançais et plus je me disais qu'une femme de cette taille ne pouvait exister. Ma vision devint rapidement plus clair et je pu enfin affirmer que la personne qui était assise à plein milieu de la rue était un homme. Un homme très vieux selon moi. Il devait avoir... Quoi, 70 ans? Il avait le teint foncé comme s'il avait passé tout l'été planté à cet endroit pour prendre un bain de soleil et ses cheveux bruns avaient d'étranges teinte fushia. Il me semblait marginal et j'eus envie de tourner les talons et de partir en direction inverse, mais je ne sais pourquoi, ma bouche s'ouvra.

« Excusez-moi monsieur, vous allez bien..? Je sais qu'à un certain âge les gens ont tendance à se perdre... »

J'avais envie de me frapper et de me demander pourquoi je lui avais parlé, j'avais la net impression que j'allais avoir des problèmes à lui parler. Il me semblait pas vraiment commode et il avait un truc de fou allié dans son regard qui me donnait froid dans le dos.

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Sam 2 Nov 2013 - 6:34

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



Le garçon continua tout de même à s'avancer vers moi malgré le fait que je l'ignorais tout bêtement. Il s'avançait en se traînant les pieds, comme si ceux-ci pesait dix tonnes ce qui commençait réellement à m'énerver. Je levai la tête à nouveau pour le regarder et un spasme dans l’œil droit apparu lorsque je l'entendis m'appeler monsieur et que, en plus de cela, il osa me demanda si j'étais perdu, car selon lui cela arrivait régulièrement aux gens de mon âge. Je le dévisagea sans aucune gêne. Bah voyons! Il pensait que j'avais quel âge? 150 ans peut-être?! Non, mais franchement c'était du grand n'importe quoi! Je me levai d'un bon en mettant mon smartphone dans sa poche habituelle et je le regardai en me penchant la tête, car il était en fait beaucoup plus petit que moi.

« Le gnome à dit QUOI?! Tu te crois où bonhomme pour m'insulter comme ça?! Tu sauras que j'ai 30 ans et que c'est loiiiiiin d'être vieux D'ACCORD?! Non, mais franchement t'es parents ont pas su t'élever et t'expliquer qu'on dit pas des trucs pareils?! Non, mais! »

Je lui avait piquer à plusieurs reprises le torse avec mon index et j'avais dis tout cela d'un ton terriblement sec et sévère que j'étais persuadé que l'homme le plus brave au monde aurait été ébranlé par ce que je venais de faire. J'avais presque envie de lui mettre une baffe à cet effronté, mais dans mon fort intérieur une petite voix me fit rappeler que j'avais envie d'avoir des amis et que même si mon séjour à Londres ne durait pas plus de deux semaines, il valait mieux pour moi que je trouve quelqu'un avec qui passer du temps que de me retrouver seul dans cette rue. Je le regardai un moment, l'analysant et en remarquant qu'il avait un petit je-ne-sais-quoi qui me faisait penser à moi, mais je fus incroyablement déçu de ne pas voir de rose sur lui. C'était comme s'il ne voulait pas s'affirmer... Peut-être qu'il n'avait rien à mettre aujourd'hui... Oh attendez..! Est-ce que c'était un logo de pompier de Londres sur son t-shirt blanc? Aaaah voilà donc la raison...

J'aimais bien les pompiers... Enfin, vous savez, ceux qu'il avait dans les calendriers... Je me demandai pendant un bref instant si le blond qui se trouvait en face de moi s'il était plutôt monsieur janvier ou monsieur juillet... Ce n'était pas un peu pédophile comme réflexion..? Si? Je ne savais pas quel âge il pouvait bien avoir, mais il ne devait pas avoir la majorité, ça c'était un fait. Je lui tendis la main et attendis patiemment qu'il se présente, car jamais je ne m'étais présenté le premier et cela n'allait sans doute pas commencer.

« Bon... Et si on recommençait à zéro..? Je crois que nous avons mal commencé notre rencontre... Il faut dire que je ne suis pas vraiment d'humeur aujourd'hui. »

Après qu'il se soit présenté, je décidai de m'installer à nouveau sur le rebord du trottoir et je regardai à nouveau le mur gris, mais cette fois-ci qui se trouvait entre les deux jambes légèrement écartés du prénommé Ryan. Je regardai le mur silencieusement puis je levai finalement le regard à nouveau vers ma nouvelle connaissance puis je fronçai les sourcils puis lui dit d'un ton exaspéré : « Est-ce que tu vas t'asseoir ou bien tu prend racine au beau milieu de la route?! » Non, mais c'était pas une lumière... « En plus ta glace me fond sur les souliers! » Quel boulet...

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Sam 2 Nov 2013 - 7:14

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



L'homme me hurlait, avec un drôle d'accent, au visage que je sentis entrer par l'intérieur tellement il me faisait peur. D'accord, il n'était pas aussi vieux que je l'avais cru, mais au point de crier de la sorte, ce n'était pas un peu exagéré? Je ne dis rien et je décidai de faire mon soumis et de simplement hocher la tête d'un signe positif à chaque mot qu'il disait. J'avais hâte qu'il baisse le ton de sa voix, car il me faisait terriblement mal aux oreilles et il postillonnait un peu sur mon visage. Il était tellement fâché que je crois avoir vu une veine sortir de son cou. Heureusement, il se calma un peu puis il se mit à me regarder de la tête aux pieds, ce que je n'aimais pas particulièrement, car j'avais presque l'impression qu'il était entrain de me mater. Je me sentais presque nu en face de lui. C'était comme s'il me dévorait du regard. C'était comme... Comme... Comme si c'était Erwan qui me regardait, voilà! Je sentis alors mes joues rougir à cette constatation puis je finis par suivre des yeux la main de l'inconnu qui s'arrêta à la hauteur de ma taille et qui déployait pour que je la serre. J'hésitai un moment à la prendre, mais comme c'était la politesse de la faire, je la secouai tout en me présentant sous le nom de Ryan.

Oui, je sais, depuis un certain moment j'avais commencé à me présenté sous le nom de Pégase à certaines personnes puisque j'avais tranquillement repris confiance en moi et j'avais beaucoup moins peur de ce monde depuis que je m'y avait plus ou moins bien intégré, mais là, je ne sais pas pourquoi, je ne réussissais pas à avoir confiance à lui. J'avais l'impression qu'il était le genre d'homme capable de planter un poignard dans le dos de quelqu'un pour un oui ou pour un non. Et j'avais bien l'impression que sa mauvaise humeur n'allait pas tarder à me tomber dessus une seconde fois.

Comme je l'avais présumé, l'homme habillé en rose hurla presque aussitôt très s'être assis sur le trottoir de me bouger et que ma crème glacé fondait. Aussitôt, je léchai la crème qui me coulait sur le long des doigts puis le sommet de mon cornet pour arrêter le coulis blanchâtre de s'écraser à nouveau sur les souliers de l'homme. Je m'assis ensuite à ses côtés et lui tendis une serviette brune pour qu'il essuie le gâchis que j'avais fais. Je léchai un moment silencieusement mon cornet, me demandant ce que je faisais encore là et à ce que je pouvais bien dire pour détendre l'atmosphère.

« V-Tu sais, je ne voulais pas être méchant tout à l'heure... J'ai juste énormément beaucoup de mal à situer les gens avec leur physique... J'ai que 18 ans et j'ai toujours eu l'habitude de vivre avec des gens de mon âge ou bien des très vieux... Genre... Des centenaires... Je connais pas le milieu des deux. Mais au moins c'est pas comme si je t'avais traité de gay..! »

Je souris de toutes mes jolies dents blanches puis soudainement il disparut lorsque je me rendis compte que j'avais dis une boulette. Je fis les gros yeux, ouvrir légèrement la bouche en laissant sortir un bruit malgré moi puis je me déplaçai de quelques centimètres plus loin de la cuisse de l'homme.

« Eeeeeeeuh... Et si on recommençait à zéro? » dis-je en riant bêtement tellement j'étais embarassé « Je m'appelle Ryan et toi..? Je ne crois pas t'avoir entendu dire ton nom. »

Non, mais qu'est-ce que je faisais là à vouloir discuter avec lui s'il était ... ça..? J'étais vraiment une vraie cervelle d'oiseau! Aller Pég' vas chez un autre parfait inconnu pour revivre la même chose que l'automne passé! T'es tellement con que t'as pas appris de ta leçon!

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Sam 2 Nov 2013 - 10:40

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



Qu'est-ce qu'il voulait dire par là l'autre cloche? Que dire à quelqu'un qu'il était c'était forcément une insulte? Non, mais franchement il se prenait pour qui pour dire que mon orientation sexuelle était mauvaise?! J'étais qui j'étais et puis si ça ne lui plaisait pas eh bah qu'il aille faire dégouliner sa crème glacée sur les souliers de quelqu'un d'autre et puis voilà! Ce n'allait quand même pas être moi qui allait râler parce qu'il allait disparaître. Je fronçai les sourcils immédiatement, très peu content d'entendre de tel propos sortant de la bouche d'un jeune homme homophobe, mais qui semblerait être lui-même gay. Il refoulait sans doute ses sentiments pour un autre homme ou je ne sais pas quoi, mais il ne pouvait clairement pas être amoureux d'une chose inutile! Ça serait du gaspillage d'hommes, quoique lui ce n'était pas une très grande perte vu son niveau de quotient intellectuel qui ne devait pas dépasser le 2. Il me faisait presque penser à une femme que j'avais déjà vu... Mais je ne suis pas capable de dire qui... Mais en même temps, une femme ça n'a jamais un cerveau très développé! Il me proposa rapidement de recommencer à zéro et il se présenta à nouveau à moi comme si cela serait notre première rencontre.  Je fis un sourire forcé puis me présentai à mon tour.

« Je me nomme Laurence. Et non, il n'y à pas de W dans mon nom. Il est écrit comme celui au féminin et je l'adore alors si tu as des blagues à son sujet vas-y, ça ne me blessera aucunement. »

Je lui fis un petit sourire fier puis ramenai mes jambes contre mon torse et je les entourai mes mes bras. Je le regardai manger sa glace en me demandant pourquoi il avait eu cette idée alors qu'il ne faisait pas très chaud. Je levai mon regard sur ses cheveux ondulés qui étaient parfaitement coiffés puis sur ses sourcils étrangement isométrique, comme s'il les faisaient à la cire puis continuai à l'observer en réalisant que chaque trait de son visage étaient parfaits, comme s'il venait d'un conte et que l'illustrateur avait prit des heures à dessiner chaque petit détail pour le rendre parfait. J'avais presque l'impression de me retrouver face à une poupée de porcelaine, fragile et qui risquait de se casser à tout moment. J'étais incapable de l'imaginer avec une quelconque blessure au visage, il était trop angélique et cela gâcherait sans doute sa beauté.

« Tu ne serais pas gay..? »

Ma bouche avait articulé ses mots timidement, sans même que je m'en rende compte et c'est lorsqu'il me répondit que je me rendis compte de ce que je venais de dire. C'était du grand n'importe quoi comme moment... J'avais la net impression qu'il était impensable qu'il soit aux femmes... Je ne voulais pas m'admettre qu'une beauté de la sorte puisse ne pas m'appartenir et cela même si je ne ressentais rien pour lui. C'était comme pour Timon en fait...

« Hey au fait, on est où? » Lui demandai-je soudainement

Ouais, c'était bête, mais j'avais marché toute la journée sans trop savoir où j'allais et maintenant que j'y pensais, je n'avais pas la moindre idée où j'étais. Valait mieux demander à un Londonien que d'essayer de trouver mon chemin et de me perdre davantage. J'aimais bien la ville, mais pas au point de dormir dehors surtout qu'il faisait assez froid et que j'avais une superbe chambre qui m'attendait... Non, mais quand même, si je pouvais changer d'un endroit miteux à une chambre d'hôtel de luxe, je ne me ferai pas prier!

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Lun 4 Nov 2013 - 5:54

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



L'homme qui se trouvait à côté de moi avait un nom particulier... Particulièrement gay. Laurence.. Mais quels parents avaient été assez sans cœur pour donner un nom de la sorte à leur fils? Les autres enfants devaient se moquer de lui! Laurence... Sans W en plus... Pas de veine. Par contre, il l'aimait. Beaucoup en plus il semblerait. Et bien... Je me dis qu'il s'était sans doute habitué d'entendre des tas de plaisanteries sur son nom et que cela lui était égal désormais. En même temps, s'il était vraiment gay cela ne devait pas trop le déranger. Je léchai ma crème glacée qui continuait à fondre puis j'arrêtai subitement lorsque je me rendis compte qu'il avait recommencé à me regarder bizarrement. Je ne bougeai pas d'un poil et seul mes iris turquoises suivaient le mouvement des siennes. Il regardait mon visage avec un telle attention que s'en était presque effrayant. Il me demanda soudainement si j'étais gay. J'en échappai mon cornet et mes yeux devinrent aussi ronds que des capsules de bouteilles.

« Euh... QUOI?! Oh mes dieux, pas ça! Non, mais faut arrêter de me poser cette question! NON je suis PAS gay! C'est quoi qui vous fait penser ça à la fin?! Mes cheveux? Mes vêtements? Ma petite taille? Expliquez moi! »

Je crois que je l'avais un peu intimidé par toutes mes questions, car il ne me répondit pas. Il resta silencieux en m'observant et j'en fis de même. J'eus envie de lui demander si nous pouvions recommencer à zéro, car  vraiment je m'étais emporté et je n'avais pas vraiment envie de passer ma journée à nouveau seul, mais je ne dis rien. J'avais l'impression qu'il était sur le point de me parler. Et en effet, il ouvrit la bouche pour parler, mais je n'aurais jamais cru qu'il m'aurait simplement demandé où nous étions. QUOI?! Il m'avait envoyé baladé il y avait à peine quelques minutes parce que je lui avais aimablement demandé s'il était perdu et voilà qu'il m'avouait qu'il ne savait pas où il se trouvait?! Je faillis exploser de rare, mais je me contenu et lui répondit en souriant.

« Mais nous sommes dans une rue. »

Aussi simple que ça. Il devait avoir un problème de logique pour ne pas savoir où il se trouvait. C'était assez évident que nous n'étions pas dans une grange ou bien dans une piscine à vagues non?! Et ensuite il se disait avoir 30 ans... Alors avoir trente ans voulait dire qu'on oubliait qu'on oubliait... Pauvre de lui... Ça ne devait pas être évident tout les jours... Mon Ipatante sonna, mais lorsque je décrochai il n'y avait déjà plus personne l'autre côté du fils. Je voulu rappeler, mais j'avais oublié comment et le numéro m'était inconnu. Je déposai mon téléphone entre nous deux puis fixai mon cornet de glace qui était désormais immangeable. J'en voulais un autre et cette fois-ci le manger au complet. Je fis signe à Laurence de m'attendre puis je me dirigeai vers la crémerie où j'achetai deux cornets, car même si je n'aimais pas particulièrement les gay, je lui devais quand même ça de rester avec moi.

« Tiens, de la crème glacée ça réconforte toujours. » Lui-je en lui en donnant un.

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Lun 4 Nov 2013 - 6:17

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



Nous sommes dans la rue... Non, mais what the... JE SAIS QU'ON EST DANS LA RUE ABRUTIT! JE TE DEMANDE OÙ DANS LA RUE! OÙ DANS LONDRES! Je pris une grande respiration pour me calmer et c'est après un appel manqué qu'il décida d'entrer dans la crèmerie où il avait été un peu plus tôt. Dès que je le vis entrer et que la porte soit bien fermée derrière lui, je poussai un hurlement animal, tellement puissant que je m'en étonnai moi-même. LE CON! OH MON DIEU LE CON! Y'A PAS PLUS CRÉTIN QUE LUI SUR TERRE J'EN SUIS SÛR! J'avais presque envie de m'éclater le crâne sur le trottoir tellement j'avais envie de mourir à cet instant précis. Je m'avais imaginé en quelques secondes me tirer une balle dans le tête, en train de me pendre haut et court, me transpercé le cœur avec une épée et même m'arracher chaque cheveux du crâne dans l'espoir qu'il prenne peur et qu'il parte en courant. Je plaquai mes mains sur mon visage et les laissai glisser le long de mon visage en déformant mes traits habituelles.

Alors que j'eus envie de me lever et de partir me perdre dans une autre rue du quartier, j'entendis le téléphone du blond sonner. C'était un appel entrant et il était marqué inconnu. Je le regardai quelques instants puis je décidai d'étirer mon bras vers et de le prendre pour répondre. À peine avais-je répondu que j'entendis quelqu'un parler l'autre côté. Eeeuh... On disait pas « Allô? » avant de laisser la personne qui venait d'appeler parler? Il prononça le prénom de Ryan puis demanda s'il pouvait venir le voir. Je restai là sans rien dire jusqu'à ce que je me rende compte que je devais bien dû dire un truc.

« Euh... Bah ... Humm... C'est pas Ryan... Il est occupé en ce moment...

Ah d'accord, cool! Tu peux me rendre un service? Dis lui simplement qu'il doit aller voir Dimitri chez lui et que c'est hyper important!

Euh oui, je peux faire ça... »


Je n'eus pas la chance de demander plus de renseignements, car il me raccrocha directement la ligne au nez. C'était un peu insultant, mais en même temps je comptais pas lui poser des questions parce que je m'en fichais quand même un peu beaucoup. Je vis le jeune pompier sortir avec deux cornets de glace puis il s'assit à mes côtés en me donnant un cornet. Je me prit sans le remercié puis je le regardai manger le sien, hésitant à lui dire que j'avais répondu à son téléphone.

« Dimitri à besoin de toi. C'est urgent qu'il dit. Il faut aller chez lui. »

Bah voilà c'était dit. Avec un peu de chance, il allait partir et moi j'allais être enfin seul et je n'allais pas besoin de me tuer pour avoir enfin la paix.

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Mer 6 Nov 2013 - 18:37

Et si on recommençait à zéro..?
Laurence Legay & Pégase R. Smith



J'allais m'asseoir à côté de lui, mais mon mouvement s'arrêta net quand il prononça le nom de Dimitri. Il semblerait que mon ami avait besoin de mon aide et que cela était urgent... Si Dimitri me demandait un coup de main pour quelque chose c'est que cela devait être très important, car il faut l'avouer il avait tendance à me cacher ses problèmes pour que je ne l'aide pas à la caserne. Il dit que je travaille trop fort et que je mérite de me reposer un peu. La question de pourquoi il avait décoché à la place de laissé sonner ne m’effleura pas l'esprit sur le coup et je me contentai de lui tirer la main pour qu'il se lève et qu'il vienne avec moi. Oui, je n'aimais pas particulièrement cet homme qui était tout comme Erwan, mais en moins pire, mais je me disais bien que cela vaudrait mieux d'avoir quatre bras de plus que je seulement deux.

Je pressai le pas en espérant me trouver à temps à l'appartement, mais pour faire exprès, il y avait des réparations dans une rue et nous dûmes faire tout un détour qui était loin d'être courts. Je me retrouvai finalement face à mon immeuble à logement puis je déverrouillai la première porte d'entrée pour ensuite tirer Laurence avec moi jusqu'au troisième étage. Nous longeâmes le long du corridor, moi en courant presque et ma nouvelle connaissance se faisant presque arracher la main puis nous nous retrouvâmes face à la porte de mon appartement.  Alors que je cherchais la bonne clef pour la glisser dans ma serrure, une question me frappa finalement l'esprit. Qu'est-ce que Dimitri faisait encore dans mon appartement seul et quel stupidité avait-il encore fait? Non, mais sérieusement... Ce mec avait le tour de se foutre dans la merde... Qu'est-ce que je pouvais bien faire avec lui dans ma vie?

Mais lorsque j'ouvris la porte et que j'allais ouvrir la bouche pour demander à mon ami ce qu'il y avait de si urgent, rien ne sortit tellement j'étais abasourdis par ce que je venais de voir de mes iris turquoises. Instantanément je lâchai la main de Laurence et je plaçai mes mains contre ma bouche tellement la surprise était grande.

À suivre

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