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« C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas. » Randall Boggs [+18 Violence]
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Lun 9 Déc 2013 - 2:09



C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.

Avec Randall Boggs


Il y a des jours comme ça, où l'ennui nous prend. Ce fut l'envie de fuir cette monotonie qui envahit la petite aux cheveux bruns attachés en d'éternelles petites couettes. Assise sur le canapé de Mallykum, la fillette balançait ses jambes d'en avant, en arrière. Elle regardait les murs autour d'elle. Vides. Aucun dessin, aucune décoration personnalisée nulle part. Boo secoua sa tête. Il faudrait qu'elle y remédie. Ce n'était pas parce qu'elle ne voulait pas, mais elle avait eu beau regarder dans tous les tiroirs qu'il y avait, toutes les armoires, aucun crayon de couleur ne s'y trouvait. Elle avait trouvé quelques papiers par contre, mais sans crayon, comment dessiner ? Elle n'allait tout de même pas prendre son sang ou d'autre substance provenant de son corps ! C'était répugnant et dégoûtant. La jeune fille s'était donc résignée à demander à Mallykum ou à Laurence des crayons lorsqu'ils allaient rentrer le soir pour avoir des outils pour dessiner. Le temps passait et elle commençait à s'ennuyer toute seule, dans l'appartement désert. Elle avait eu beau jouer, se cacher, s'inventer quelque histoire saugrenue, se pratiquer à lire tout ce qui pouvait lui tomber sous la main, le temps s'égrainait lentement et elle demeurait seule. Déplaisant.

Malgré l'interdiction formelle qu'elle avait eu, Boo se leva et vêtu d'une petite robe qu'elle surmonta d'un épais manteau d'hiver et de longues bottes, gracieuseté de Mallykum. La fillette s'entoura la tête d'un foulard en plus de prendre une tuque et des mitaines. Comme ça, elle se sentait au chaud en plus d'avoir l'impression d'être costumée comme lors de sa visite dans les industries Monstres inc. Et puis, puisqu'elle était en robe, elle devait compenser ailleurs. Avant de fondre sur place, elle tourna la poignée et ferma la porte derrière elle. En avant l'aventure !

Sa petite excursion tourna au vinaigre. En effet, ce n'était pas bon du tout. Le Soleil était disparu, il commençait à faire noir. Elle s'était promenée, avait arpenté les rues de Paris, s'était arrêtée pour jouer dans la neige, essayer de se faire des amis avec chaque enfant croiser. Maintenant, elle ne retrouvait plus son chemin. C'était désolant. Et personne ne s'arrêtait pour l'écouter alors qu'elle tentait de demander où se trouvait sa rue. Elle avait tout de même pris le nom en note dans sa tête avant de partir, mais elle avait oublié de se rappeler comment revenir. La pénombre était pesante. La pauvre Boo grelottait malgré son habit d'hiver. Cachée dans une ruelle, à l'abris du vent, elle vit une porte s'ouvrir. Elle se précipita, et en catimini, comme elle savait si bien le faire, se faufila à l'intérieur, sans un bruit, seulement un petit merci qui laissa l'employé d'entretien perplexe alors qu'il regardait autour, cherchant la source de la voix fluette qui s'était élevée. Mais rien. Cachée derrière une table tout près, la demoiselle attendit qu'il s'éloigne. Elle ne savait pas dans quel genre d'endroit elle se trouvait. La musique était forte, lascive. Pas comme celle qu'elle écoutait. Les lumières étaient tamisées. La demoiselle longea le mur du couloir dans lequel elle se trouvait, et tira sur le pan de rideau qui la séparait de la pièce d'à côté. Ce qu'elle vit l'intrigua. Des femmes, dos à elle, se déhanchaient sur une piste lumineuse, en enlevant leurs vêtements au rythme de la musique. La fillette fronça les sourcils. C'était peut-être l'heure du bain et du dodo, mais de là à se déshabiller devant un tas d'hommes, ce n'était pas ordinaire, de plus, il n'avait pas l'air d'être leur mère ni leur père.

Ce qui la tira de ses questions déstabilisantes fut un mouvement dans le fond de la salle. Des hommes entraient dans une pièce avec cet air qui ne voulait pas être vu. Curieuse, elle courut jusqu'à l'autre extrémité du rideau, du côté du mur où elle avait vu les hommes. La fillette se glissa le long de la scène, loin des projecteurs. Elle avait l'air d'un tas de linges ambulants. Alors qu'un dernier adulte refermait la porte sur le petit groupe, Boo se glissa dans l'ouverture et alla à l'abris derrière une armoire.

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Lun 9 Déc 2013 - 3:17

C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.
Mary B. Monster & Randall Boggs



Randall avait été déboussolé par son arrivé a Londres. Enfin, pas trop, car beaucoup de choses étaient identiques qu'à Monstropolis, mais être humain, c'était encore quelque chose de particulier pour lui même s'il ne pouvait pas le faire paraître. Parfois, il se demandait où ses membres en trop et ses écailles étaient disparus. Heureusement, il avait eut la chance de rencontrer Hanity qui lui avait payer une garde-robe complète ainsi qu'une paire de lunette puisque désormais elle ne pouvait plus nuire à son emploi. En fait, cela lui donnait un style autoritaire et beau gosse avec ses costumes propres qu'il avait de cacher au fond d'un placard. Sinon la plupart du temps, Randy portait des vêtements normaux... Ou rien du tout pour énerver un peu ses colocataires. Bon en même temps c'était pour sa couverture d'ancien S.D.F. L'homme était en fait un agent double engagé par une femme nommée Helga qui l'avait repéré d'une quelconque façon. Ce matin-là, il avait reçu un coup de fils d'un numéro inconnu, mais répondit tout de même, sachant qu'il allait recevoir des indications pour une mission. C'était un message enregistrer qui était simplement un nom d’intersection. Il s'y rendit puis après quelques secondes de recherches, il finit par trouver un petit papier collé sur la boîte à malle, le déplia puis lu les indications.

Il devait se trouver à 15h30 à  l’aéroport sur une piste de décollage d'un riche PDG pour qui il devait travailler. Il prendrait alors le jet privé et je rendrais à Paris dans un bar de strip tease pour ensuite menacer un homme qui devait des milliers de dollars à son nouveau patron. Cette idée fit sourire Randy. Il devait faire cela rapidement et proprement si quelque chose tournait mal. Une seconde adresse en bas de la page était indiquée et il s'y rendit sans se poser de questions.  C'était un garage qui devait être fermé depuis des années, mais l'agent double se faufila par la porte arrière qu'il brisa à coup de poing puis il prit plusieurs petits calibres qu'il glissa dans son jean, dans sa chemise et dans ses chaussettes. Il se rendit comme prévu sur la piste de décollage et l'avion partit quelques minutes après. Le trajet fut court et Randy alla directement à l'endroit de rencontre et s'installa au bar où il demanda un verre de whisky. Il le sirota pendant quelques minutes, puis vit enfin l'homme qu'il attendait. Par un heureux hasard, il s'installa à ses côtés et se mit même à discuter avec lui de bourse. L'ancien caméléon resta le plus neutre possible puis il se contenta de dire qu'il ne s'informait pas sur la bourse. L'homme lui répondit qu'il devrait, car grâce à cela il se faisait beaucoup de blé. Aussitôt, Randall ouvrit son couteau à lame rétractable puis lui planta la lame directement dans la cuisse. Le sang commençait déjà à couler le long de sa cuisse et à tâcher le tapis sur lequel ils se trouvaient.

« Oh... C'est dommage de tacher un si joli tapis... Y a-t-il un meilleur endroit pour discuter? » Siffla Randy en enlevant lentement la lame des muscles du riche.

Il acquiesça rapidement puis ils se rendirent dans une pièce au fond où deux gorilles les attendait déjà puis d'autres arrivèrent par la suite. Rapidement le vieil homme ordonna à ses hommes de maîtriser Randall, mais celui-ci sortit ses coups de poings qui acheva rapidement trois des cinq hommes puis les deux derniers assysèrent de force le PDG.

« Alors mon cher... Erick Jones..? Où est-ce que tu cache tout l'argent que Shong t'as avancé?

Je ne vois pas de quoi tu parle!» Hurla-t-il en crachant au visage du châtain.

Randy respira profondément et essuya la salive qui coulait tranquillement dans une vitre de ses lunettes. Soudainement, d'un geste vif et dur il lui prit la mâchoire et la serra fort au point de l'entendre craquer. L'homme criait de douleur et Randall se contenta de le frapper du revers de sa main pour le faire taire. C'est à ce moment qu'il cru entendre un bruit derrière lui. Il se retourna et observa attentivement chaque recoin de la pièce pour voir s'il n'avait pas quelqu'un d'autre avec eux.

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Mar 10 Déc 2013 - 1:54



C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.

Avec Randall Boggs


Cachée derrière une armoire, la petite retenait sa respiration à la vitesse la plus basse qu'elle pouvait tenir, et le bruit de son souffle court couvert par son épais foulard la maintenait invisible à la vue des adultes trop occupés à se crier dessus et de donner des tapes. « Alors mon cher... Erick Jones..? Où est-ce que tu cache tout l'argent que Shong t'as avancé? » De l'argent. Toujours de l'argent. Il n'y avait pas un autre mot à la bouche des adultes. Ils ne semblaient connaître que ça, penser qu'à ça. Ça les rendait tristes pourtant. La demoiselle ne les voyait pas sourire plus souvent. Puisque même s'ils en possédaient, ils en voulaient plus. Peut-être qu'un jour elle comprendra, mais pour l'instant, ce n'était pas le cas. Secouant sa tête elle se pencha vers l'avant et se permit un coup d'oeil rapide. Caché par les mollets d'un costaud, la demoiselle put allonger son temps d'observation. « Je ne vois pas de quoi tu parle! » Beurk. L'homme assis de force sur une chaise cracha au visage de l'interrogateur. La demoiselle fit la grimace. De la bave. Ça lui rappelait Marty qui s'amusait à la pousser dans la cour de récréation pour faire couler un filet de bave juste au-dessus de sa tête pour ensuite le ravaler juste avant qu'il ne lui tombe entre les deux yeux. Depuis, la fillette ne supportait pas la bave d'autrui.

Ce qu'elle vit par la suite lui fit si peur que le vilain lézard que connaissait Minou♥ aurait fait fortune avec ses cris, si elle avait eu la force ou l'imprudence de les pousser. Celui qui avait reçu le crachat imposa une torture au niveau de la mâchoire si vive à celui qui l'avait insulté qu'il le fit hurler à en faire trembler les murs. La fillette ne put retenir un gémissement lorsque son seuil de tolérance fut atteint. Boo se rendit compte de son erreur et se roula en boule derrière le meuble qui lui servait d'écran. Peut-être penseront-ils qu'il s'agissait d'un rongeur qui n'était que de passage ? Elle l'espérait fortement. Tremblante, la brunette espérait qu'ils seraient trop occupés à vouloir du mal à d'autres pour se préoccuper d'une simple et innocente petite enfant au mauvais endroit, au mauvais moment simplement victime de sa propre curiosité.

Elle aurait voulu que Minou♥ soit près d'elle. Depuis qu'elle avait été de passage à Monstropolis, la fillette n'avait pu s'empêcher de regretter le monstre au pelage bleuté et tâché de mauve. Il était si imposant et gentil qu'il l'aurait protégé. Il aurait empêché qu'on lui fasse du mal. Elle avait essayé d'être assez forte, de pouvoir se protéger elle-même, de n'avoir besoin de personne, essayer d'être un bon petit monstre, digne de Minou♥. Mais elle n'était que Boo. Elle n'était qu'une enfant, soulevée de terre par la poigne ferme d'une des armoires à glace qui avait mis de côté le gros meuble qui la séparait de la scène de violence qui l'avait effrayé au point qu'elle avait révélé sa position. Gigotant, la petite Boo tenta de s'accrocher au bras qui la tenait la tête en bas. Ils n'allaient tout de même pas faire de mal à une fillette sans défense ? On ne s'attaque pas à plus petit que soit ici ? Peut-être. Le sang qui traçait son chemin jusqu'au dit Erick Jones la fit douter. Elle déglutit difficilement et ne dit rien, attendant sagement de savoir ce qu'ils allaient lui faire.

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Jeu 12 Déc 2013 - 1:23

C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.
Mary B. Monster & Randall Boggs



Le silence s'était fait brisé par un petit couinement que tout le monde avait bien entendu. Randall se mit à observer de long en large la pièce, fit quelques pas autour de la table pour voir dans les petits recoins de la pièce qui était fortement chargé de meuble puis c'est finalement un des armoires à glace qui finit par découvrir la petite vermine qui les espionnait. C'était en fait une petite gamine dont l'âge était flou pour l'ancien caméléon qui ne portait pas plus attention aux enfants malgré le travail qu'il avait occupé pendant des années à Monstre inc. L'homme lui demanda ce qu'ils devaient en faire. L'autre proposa de la sortir du bar, mais Randy se contenta de faire un signe brusque de la main pour les faire arrêter de parler. Qu'ils avaient des idées stupides! Mais qu'est-ce que Helga pouvait bien leur trouver pour les avoir engager comme garde du corps? Ils étaient fort? Ils savaient se défendre? Eh bien heureusement, car ce n'était sans doute pas leur point d'intelligence qui et leurs beaux yeux qui leur avaient permit d'intégrer l'équipe!

« Mais vous êtes bête ou quoi? On ne va pas la laisser sortir pour la laisser parler de ce qu'elle a vue à ses parents! Nous allons la garder ici et on se chargera d'elle APRÈS l'interrogatoire de monsieur... Qui déjà..? Ah oui Jones! »

Il revint alors vers l'homme qui crachait désormais du sang et se plaça face à lui, en se penchant légèrement le dos et s'avança le visage à quelques centimètre à peine et lui demanda une seconde fois où l'argent de son patron se trouvait en appuyant fermement sur chaque mot pour que l'homme comprenne qu'il n'avait pas le cœur à rire. Pour une seconde fois, l'homme répéta qu'il ne savais pas de quoi l'ancien monstre parlait. Furieux, l'agent double enfonça ses ongles dans la nuque du vieil homme et il lui frappa la tête à plusieurs répétitions contre la table, mais se fit arrêter par un des hommes qui commençait à craindre qu'il ne le tue. Jones ne semblait plus voir correctement et la table était recouverte de sang qui coulait abondamment de son nez qui était désormais en chou-fleur et tordu.

« Je crois que je n'ai pas été assez clair... »

L'homme au regard émeraude ressortit son couteau à lame rétractable et se mit à s'amuser à la sortir et à la rentrer à plusieurs répétitions en poussant un petit rire sadique entre ses dents.

« J'ai eu des indications et je les suivrai quelque soit le prix ... Alors, à moins que vous vouliez mourir, vous seriez mieux de me dire où est l'argent... »

Il avait finit par déplacé la chaise en sa direction et avait placé la lame du couteau directement sous la gorge de l'homme qui malgré les menaces resta muet. C'est ainsi que Randall dans une colère noire planta la couteau dans la chaussure de l'homme qui cria encore plus fort que tout à l'heure. En retenant quelques larmes, l'homme finit par tout avouer en suppliant de lui enlever la lame du pied. Randall fit une fausse mine attristé par ce que le riche venait lui demander puis sortit un fusil qui avait un silencieux puis le pointa sur lui.

« Oh, mais désolé, ça été trop long. » Avait-il répondu d'une froideur avant de tirer dans la tête de l'homme qui tomba de sa chaise. Le sang avait explosé sur une partie du mur ainsi que sur le visage du tireur qui allait désormais dans la direction de la fillette. « Alors c'est à ton tour maintenant... »

Il lui agrippa le bras et la fit s'asseoir sur une boite brune pendant que les deux hommes commençaient déjà à nettoyer la pièce. Il tenta de faire un joli sourire à la gamine pour lui donner confiance en lui, mais le sang qu'il avait sur les joues et dans ses lunettes étaient loin d'être ce qui était le plus attendrissant. Il décida plutôt de s'essuyer rapidement le visage du revers de la main même s'il fit plutôt que l'étendre puis il enleva ses lunettes et glissa son fusil dans la poche arrière de son jean.

« Tu fais quoi ici petite? Tes parents vont être inquiets, tu ne crois pas..? »

Il avait tenté de le dire d'un ton doux et gentil, mais ce ton sonnait faux. Il ne réussirait jamais à faire croire à une gamine qu'il était une bonne personne, même s'il réussissait à le faire avec sa cruche de colocataire, surtout après avoir vu un homme mourir devant ses yeux. Il se racla la gorge déterminé à lui faire croire qu'il n'était pas si méchant que cela, mais les deux hommes le dérangèrent et il ne pu faire autrement que d'être désagréable.

« QUOI?! VOUS NE VOYEZ PAS QUE JE SUIS ENTRAIN DE DISCUTER ESPÈCE DE GUIGNOLES?!

C'est que... C'est que quand on... » Avait dit l'un d'eux en soulevant de terre le cadavre qui perdait tranquillement sa cervelle au fur et à mesure qu'il montait dans les airs.

Randall grogna en roulant des yeux puis se retourna pour regarder la brunette qu'il embarrait avec ses bras qu'il avait déposé sur la boîte de chaque côté d'elle.

« Alors... C'est quoi ton petit nom pour qu'on retrouve mieux ton papa et ta maman? »

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Dim 15 Déc 2013 - 19:23



C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.

Avec Randall Boggs


Il n'y a pas de mot pour décrire la terreur que peut ressentir une enfant lorsqu'on la suspend au-dessus du sol, la tête vers le bas. La peur qui la secouait n'avait qu'une seule cause : le mal. Avoir mal, pour un enfant, c'est terrifiant. Leurs parents passent leur temps à les mettre en garde contre tous les dangers qui les entourent. Certains prennent d'assaut les mises en garde, se rebellant, allant à leur rencontre. Boo ne faisait pas partie de ceux qui restaient sagement dans leur chambre, quasiment enroulés dans du papier bulles. La petite aimait l'aventure, mais ce n'était pas en vu de croiser la mort, de jouer avec le feu. Elle aimait découvrir des mondes, c'était le cas de le dire, rencontrer des gens, pour ensuite revenir tranquillement chez elle et garder de merveilleux souvenirs. La dernière fois que son petit périple avait mal tourné, elle s'était retrouvée assise et prisonnière d'un vilain lézard et de sa grosse machine à aspirer les cris. Crier. Elle eut envie de crier à l'aide lorsqu'il se retourna dans sa direction. « Alors c'est à ton tour maintenant... » Le sang de la demoiselle ne fit qu'un tour. Elle se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas pleurer et pour ne pas crier au secours. La fillette ferma les yeux lorsqu'il la remit dans le bon sens, lui faisant prendre place sur une boîte de carton, telle une poupée docile avec qui on désire prendre le thé. Sauf que cet homme n'avait pas l'air de vouloir prendre le thé avec elle. Du moins, il n'était pas du tout en état ni habillé pour ça, et en plus, la demoiselle ne voyait aucune tasse ni théière. Ses espoirs de s'en sortir indemnes s'évanouirent peu à peu, alors qu'il essuyait de son visage le sang de l'homme qu'il venait d'abattre sous ses yeux innocents.

«  Tu fais quoi ici petite? Tes parents vont être inquiets, tu ne crois pas..?  »
La demoiselle n'avait nulle envie d'ouvrir les yeux. Dans sa tête figurait déjà une idée plus que claire de la pièce dans laquelle elle se trouvait. La gamine aurait voulu ne jamais avoir désobéi à Mallykum. Elle aurait du rester dans sa chambre, dans son lit, sur le canapé, dans la cuisine, peu importe où dans le petit appartement, derrière la cuvette même, si ça avait été le prix à payer pour ne pas souffrir. Ses parents. Ses parents, elle ne les avait pas vu depuis plusieurs semaines. Où étaient-ils ? Aucune idée. Où était-elle, était en soi la véritable question pour expliquer leur absence, puisque rien ne ressemblait à son environnement quotidien. La demoiselle ouvrit un oeil puis l'autre. Toute trace de sang avait disparu du visage de celui qui s'était penché au-dessus d'elle. Il essayait de paraître doux et aimable, mais Boo ne se laissa pas duper. Au contraire, elle recula son visage et approcha ses mains de ses joues. Ses yeux noisettes brillants d'effroi glissèrent jusqu'au pistolet glissé négligemment dans la poche arrière de son pantalon et malgré tous les efforts que son cerveau put produire, elle n'arriva à détacher son regard que quelques minutes plus tard, lorsque l'assassin se tourna dos à elle, lui mettant sous le nez.«  QUOI?! VOUS NE VOYEZ PAS QUE JE SUIS ENTRAIN DE DISCUTER ESPÈCE DE GUIGNOLES?! »[/font]

La demoiselle secoua sa tête. Inutile de hurler. Elle porta ses mains pour les couvrir et gémir, question de couvrir les hurlements enragés de celui qui lui passait un interrogatoire. Lorsqu'elle ouvrit les yeux cependant, un spectacle des plus horrifiants se déroulait sous ses prunelles d'enfant. Une des armoires à glace tenait dans sa main le collet du cadavre. Presque au centre de son visage, presque directement entre ses deux yeux, le trou creusé par la balle s'était rempli et commençait à se vider d'une matière visqueuse, ce qui arracha un petit cri d'horreur de Boo qui se voila les yeux de ses doigts tremblants.«   Alors... C'est quoi ton petit nom pour qu'on retrouve mieux ton papa et ta maman?  »[/font] La fillette se crispa. Il était encore plus proche que précédemment. Elle se souvint alors de ce qui se passait lorsqu'on le faisait attendre. Dégageant son visage larmoyant, déposant ses mains sur ses cuisses, serrant ses doigts en de petits poings, la demoiselle leva son regard noisette pour croiser les yeux verts de son bourreau.

« Boo... » C'est tout ce qu'elle parvint à prononcer. Il était si près. Son regard si vert. La demoiselle glissa sa main droite derrière elle et serra ses doigts autour de l'objet s'y étant caché. D'un geste décidé, elle s'agrippa à l'épaule de l'homme pour y grimper rapidement, sans craindre sa réaction. Avec le pistolet dérobé discrètement lorsqu'il s'était retourné, la demoiselle se mit à taper sur la tête de l'agresseur. « MÉCHANT ! MÉCHANT ! MÉCHANT ! Minou pas content !! »Le monstre était son exemple, sa référence. Pas étonnant qu'en moment de crise la petite le mentionne. Et s'il savait que Randall avait Boo en « otage », il ne serait pas content, en effet.

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Dim 15 Déc 2013 - 22:14

C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.
Mary B. Monster & Randall Boggs



La demoiselle était terrifiée et Randall en était tout à fait conscient, mais en était heureux, car il savait que les enfants effrayés avaient tendance à être beaucoup plus bavard qu'un adulte qui ne craignait pas la mort. Contre toute attente, la gamine se présenta sous le nom de Boo et c'est à ce moment que le regard légèrement crispé de l'homme s'adoucit par l'étonnement de ce qu'l venait d'entendre. Boo... Ce nom lui était étrangement familier. N'était-ce pas le nom de Sullivan avait donné à la petite chose toxique qu'il avait kidnappé lorsqu'il était encore à Monstropolis..? La petite chose qui avait transformé sa vie en enfer lorsqu'il fut banni du monde des monstres?! Celle qui avait complètement ruiné sa vie? L'homme sourit narquoisement en laissant paraître ses dents un peu plus pointues qu'à la normale, mais alors qu'il allait prendre d'une main ferme le petit bras de l'enfant, celle-ci lui grippa sur le dos et le frappa à la tête avec son revolver.

Randy ne pu faire autrement que d'être surpris et impuissant à cette attaque pendant un moment jusqu'à ce qu'il finisse par tenter de faire tomber la gamine en la poussant avec ses bras qui étaient malheureusement pas assez longs et flexible pour réussir la tentative. Le crâne douloureux et les esprits devenant de plus en plus embrouillés, l'agent hurla à ses collègues de lâcher le cadavre pour l'aider. C'est après une tentative désespéré de Randall qui fonça dans les meubles pour faire tomber Boo ainsi que les deux gorilles qui la tirait de toutes leurs forces qu'elle finit par être entre les mains de l'ancien monstre qu'il tenait à bonne distance et qui avait à nouveau son fusil. Il fronça les sourcils et il fit un sourire qui voulait tout dire de ses intentions.

« La chaise immédiatement! » Ordonna-t-il sans détacher son regard de Boo.

Le plus large des hommes lui avança et Randy déposa sans soin l'enfant qu'il attacha par la suite sur la chaise encore recouverte de sang et il lui prit le visage fermement pour qu'elle le regarde, mais lui broyer les os de la mâchoire. Il la fixa un moment en ce demandant s'il était vraiment possible que ça soit elle, mais puisqu'elle avait aussi nommé le nom de « Minou », il eut bien du mal à refuser cette possibilité. Il s'accroupie à nouveau pour être à sa hauteur puis continua son sourire narquois.

« Alors petite, si tu es là toi aussi, c'est que Sullivan et Razowski y sont aussi... OÙ SONT-ILS?! » Hurla-t-il en poussant le visage de la brunette sans délicatesse avant de faire les cent pas en face d'elle. « Si tu savais à quel point je veux ma VENGEANCE ! Ceux qui m'ont fait vivre dans les égouts pendant TROIS ANNÉES! »

Il s'arrêta et fixa Mary.

« La meilleure vengeance que je pourrais leur faire serait bien de leur enlever leur petite Boo... N'est-ce pas? »

Il sortit son couteau qu'il avait planté dans le pied de l'homme plus tôt et revint en face de Boo et se mit à piquer tranquillement le dessus de la main de l'enfant en souriant. Il ne plantait pas très fort la lame qui était aiguisé comme une lame de rasoir, mais il se contentait la faire tourner doucement pour découper la peau fragile qui commençait déjà à saigner. Il resta silencieux en observant ce qu'il faisait, en se demandant s'il la tuait maintenant et en faisant ensuite des recherches sur ses deux ennemis ou plutôt l’interroger et ensuite la tuer... Finalement il opta pour la première option et lorsqu'il allait glisser la lame sous la gorge de la fillette un bruit de vitre cassée et de tables reversés l'arrêta net et le fit sortir de la pièce pour voir ce qu'il était entrain de se passer. Il avait un bataille générale dans la pièce et il n'était aucunement capable de trouver la raison de toute cette agitation.

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Ven 27 Déc 2013 - 1:40



C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.

Avec Randall Boggs


Pouvez-vous imaginer le courage que cela prend pour affronter un adulte armé et physiquement formé pour vous réduire les os en miettes d'un seul coup ? Avez-vous une idée de la froideur d'esprit dont il faut faire preuve pour se contenir et ne pas hurler l'aide impossible de ses parents ? Lorsqu'on est une fillette de presque six ans et qu'on se trouve dans un bar à strip tease par accident et imprudence, que l'ennemi de toujours à notre meilleur ami monstre se tient en face de nous, qu'il a soif de vengeance et qu'il est l'homme armé et en possession de moyens tueurs, cela en prend plus qu'une bonne dose de cheval. Même si elle en avait eu assez pour mobiliser une horde d'éléphants sauvages et paniqués, cela n'aurait pas été suffisant. Pourtant, la demoiselle tenta sa chance. Grimpant vivement sur les épaules de son attaquant, elle lui asséna du plus vite qu'elle pouvait, maints coups de crosse de revolver sur le crâne. Il tentait de se défaire d'elle, mais rien n'y faisait. Boo était tellement en état de survie que seuls deux gorilles tirant sur chacun de ses bras et de ses jambes ainsi qu'un sujet qui se trémoussait pour la faire tomber pouvaient réussir à la faire décoller. De nouveau suspendue au-dessus du sol, cette fois-ci les jambes pendantes, soutenue par les aisselles à bonne distance du visage de son assaillant.

Son regard la rendait perplexe. Pourquoi la dévisageait-il ainsi ? À quoi pouvait-il bien penser ? Cela ne lui disait rien qui vaille. « La chaise immédiatement! » Non, pas la chaise. Pas CETTE chaise. La fillette ferma les yeux et se raidit. Aucune envie ne lui venait de s'asseoir sur cette chaise qui semblait conduire à la mort. Le sang qui la tâchait encore lui arracha un frisson. Elle avala difficilement sa salive qu'elle voulait lancer au visage du vilain monsieur qui lui faisait mal, mais surtout peur. La brunette secoua sa tête vivement en signe de désapprobation et de rébellion, mais rien n'y fit. Elle se retrouva vite en position assise, mais surtout, attachée, contrainte à maintenir ses bras le long des appuis et sa tête contre le dossier trop grand.

«  Alors petite, si tu es là toi aussi, c'est que Sullivan et Razowski y sont aussi... OÙ SONT-ILS?! » La fillette garda le silence, détourna sa tête lorsqu'il se tenait trop près, la lèvre tremblante. Si elle avait pu, elle aurait fermé les yeux et les aurait couverts de ses petites paumes. « Si tu savais à quel point je veux ma VENGEANCE ! Ceux qui m'ont fait vivre dans les égouts pendant TROIS ANNÉES! »Boo ouvrit un oeil et le posa sur l'homme agité devant elle. Sullivan. Razowski. Minou ? Wazowski ? Malgré le jeune âge qu'avait Boo lors de son aventure à Monstropolis, le déclic se fit dans son cerveau vieillit. Ces yeux verts, plus globuleux que la normale, ces dents pointues de lézard, sa langue qui siffle de façon menaçante... C'était ce vilain Randall qui avait tenté de lui tirer des cris ! Réagissant plus fort qu'elle ne l'aurait voulu, Boo émit un petit cri avant d'arrêter de respirer complètement, ou presque, ravalant son souffle et se crispant de plus bel. « La meilleure vengeance que je pourrais leur faire serait bien de leur enlever leur petite Boo... N'est-ce pas? » Boo se mit à trembler. Voilà qui annonçait la fin. Le ton emplit de haine de son ravisseur la mit dans tous ses états. Elle était beaucoup trop jeune pour mourir. De cette façon.

« Minou ... monde des ... monstres ? » Elle parlait comme un enfant qui prononçait ses premiers mots. Elle ne parvenait pas à en dire plus, à formuler des phrases correctes. Elle ne savait pas où était Wazowski et encore moins Minou. Elle se croyait dans son monde, mais à la vue de Randall sous forme humaine et non pas de reptile, le doute s'installa dans son esprit de gamine. Mais elle ne put élaborer son hypothèse. La vue du couteau délogé du pied du cadavre lui arracha un nouveau gémissement, avant que ce dernier ne se prolonge alors que la lame dirigée par Randall se glissait sous sa peau fragile. Le sang commençait à couler en de minces filets entre les doigts encore potelés de Boo qui avait le visage couvert de larmes.

La torture ne dura pas longtemps. En effet, la fenêtre se brisa et la porte céda à un violent coup de pieds. Soulagée, la fillette cessa de gémir alors que la lame cessa son contact. Son regard mouillé de sanglots se tourna alors vers la pièce dans laquelle régnait une nouvelle agitation. En premier lieu, elle crut que Mallykum avait envoyé la police à ses trousses et qu'ils l'avaient enfin retrouvée. Mais non, ce n'était pas le cas. Des clients trop saouls et perturbateurs étaient entrés en guerre contre la police qui avait été appelée pour remettre de l'ordre dans le bar, dans lequel s'était installé un réel chaos : les danseuses hurlaient et essayaient d'éviter le plus de coups possibles, les clients plus calmes essayaient de se frayer un chemin dehors et les autres tentaient de neutraliser les policiers qui voulaient les embarquer pour aller au poste. Malgré le nombre d'agent de la justice, aucun d'entre eux ne semblait remarquer la fillette ligotée sur une chaise. Profitant malgré tout de la distraction de celui qui avait eu envie de la tuer, elle gigota, desserrant les liens qui la tenaient contre le meuble, lui laissant ainsi le loisir de délier ses poignets avec ses dents. Elle put ensuite se faufiler dans la mêlée pour se retrouver dans la rue.

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Invité
Anonymous
Invité
Sam 28 Déc 2013 - 1:41

C'est lorsque l'on se perd que l'on trouve l'introuvable. Ou pas.
Mary B. Monster & Randall Boggs



Le bar était dans un véritable fouillis, les gens se battaient et les stripteaseuses hurlaient à en briser les tympans de leurs agresseurs. Randy resta un bon moment à observer la scène en ne comprenant rien, jusqu'à ce qu'il vit plusieurs hommes armées en uniforme de policiers. À ce moment précis, l'homme au regard émeraude fit quelques pas vers l'arrière pour se cogner au départ sur les gorilles qui observaient eux aussi la scène puis d'un regard rempli de reproches, il les fit se reculer et il put finalement fermer la porte et mit plusieurs boîtes contre celle-ci pour empêcher quiconque de rentrer ou même d'en sortir. Il se retourna alors pour observer la gamine qui devait toujours être attachée à la chaise en bois, mais celle-ci était vide. Randall resta stupéfait puis devenu fou de rage d'avoir oublier à quel point cette enfant était plus futée que les autres de son âge. Randy renversa d'un coup de main la chaise et se mis à enlever chacune des boîtes empilée dans l'espoir de trouver la gamine qu'il souhaitait être toujours dans la pièce, mais ses recherches fut infructueuses et le bruit qu'il avait fait en lançant tout ce qu'il voyait dans la pièce attira rapidement l'attention des policiers qui avaient fait éteindre la musique et calmé les femmes à moitiés nues.

Un officier cogna fortement sur la porte en demandant ouvrir la porte. Randall resta figé sur place en tentant de trouver une idée puis l'homme répéta une seconde fois en menaçant cette fois-ci de défoncer la porte. C'est à ce moment qu'il vit une sortie de secours cachée par de nombreux cartons bruns qu'il fit tomber avec l'aide des hommes avec qui il travaillait. Il ouvrit finalement la porte et il s'élança dans les fonds d'une ruelle à quelques mètres du bar pour être hors de vu pour les agents. Il avait eu de la chance cette fois-ci... Il devra faire nettement plus attention désormais, surtout qu'il savait que ses deux très chers amis étaient de retour dans sa vie... Il allait enfin pouvoir exécuter sa vengeance.

codage par langweilen sur apple-spring

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