Bon... Bah on fait pas attention à ce message parce que jai perdu mon RP en éditant plutôt qu'en citant. Mais enbref Elsa flippe à cause des cracheurs de feu, voilà voilà...

«Oh pardonner-moi si je vous ai fait peur, mais je voulais seulement m'assurer que vous alliez bien. Vous sembliez avoir un malaise et ce n,est pas toujours une bonne idée de partir lorsqu'on ne se sent pas bien. Au fait je suis Hadès. »

Trop aimable... Je haussais un sourcil vaguement étonné. A part Anna, personne ne m'avait jamais suivis parce que j'avais l'air de ne pas aller bien. Bon, il faut dire que je ne laisse pas vraiment les gens me suivre ni même être près de moi. Je n'étais pas vraiment...Sociable. J'étais une menace pour les gens, encore plus quand j'avais peur, il valait mieux que je sois seule. Mais ça, cela faisait longtemps que je m'y étais résignée, depuis que j'étais toute petite en fait. J'étais mieux toute seule, seule mais libérée, ça valait mieux pour tout le monde. Mais l'homme qui m'avait suivit avait l'air déterminé à s'assurer que j'allais bien, ce qui me rappelait Jessie, courant après moi quitte à glisser simplement parce que je l'avais regardé dans les yeux. Oh, bien entendu, c'était très certainement son instinct maternel qui avait parlé, mais tout de même, ça m'avait fait plaisir de ne pas me sentir totalement seule dans le nouveau monde dans lequel je venais de débarquer. Même si sur le coup je me suis surtout préoccupée de lui hurler de me lâcher, ayant peur que ma jambe trop froide la blesse...

Mais là, tout de suite, il valait mieux que je me pré-occupe du nom de la personne. Hadès... Où avais je déjà entendu ce nom ? ... La mythologie grecque ! Je m'y étais vaguement intéresse adolescente, mais je dois avouer que cela ne m'avait pas subjugué, étant déjà emballée par l'architecture plus que par les autres matières. Mais ça ne m'empêchai pas de savoir deux trois petites choses telles qu'Hadès était le dieu des Enfers... Mais je doutais fortement que ce soit possible qu'une divinité soit devant moi, en chair et en os. Surtout que, je n'y avais jamais vraiment crus, pour moi ce n'était qu'un tas de chimère que les gens s'invitaient pour se rassurer... Mais qu'importe, j'étais bien hypocrite de penser cela puisque je venais moi même d'un dessin animé. Mais tout de même, appeler son fils Hadès me semblait bien étrange... Je finis tout de même par répondre à l'homme, frottant mes deux mains l'une contre l'autre.


« Elsa. Et je vais très bien, merci, c'est très aimable à vous de vous en inquiéter. Je n'apprécie juste pas beaucoup le feu, j'ai donc préféré sortir prendre de l'air, c'est tout. »

« Voyons, il ne faut pas avoir peur du feu... Il état manœuvré par des experts. Et puis le feu, c'est la chaleur, la joie, les festivités! C'est joyeux le feu. ça réchauffe les gens et le cœur pendant les longues soirées d'hivers! »

Je n'ai pas peur ! Je me crispais légèrement lorsqu'il sous entendit j'avais peur, bien sûr que non ! J'avais passé toute sa vie à refouler ma peur et à enfouir mes sentiments, je faisais tout pour devenir la statue de glace que je devais être. Laisser échapper mes sentiments, en tout particulier ma peur, était bien trop dangereux, il fallait que je la maîtrise ! Ce n'était pas pour rien que mon père, du temps où il était encore vivant m'avait offert une paire de gant et me répétait inlassablement de cacher mes pouvoirs, de ne pas en parler, de faire attention pour que le secret survive et qu'enfin, je puisse régner à son tour, sereine et sans peine. Mais évidemment, le destin en avait décidé autrement. Alors que je venais à peine de réussir à allier mes sentiments avec es pouvoirs, je m'étais retrouvé projetée dans cet étrange monde futuriste, sans Anna, sans personne qui appréciait ce que je pouvais faire avec ses pouvoirs...Et ça c'était le plus terrible. Devoir recommencer à me cacher, à ne dire à personne ce que je savais faire, avoir peur à l'idée qu'ils le découvrent était... Juste horrible.

Mais visiblement, l'homme en face de moi ne se gênait pas pour exhiber les siens de pouvoirs... Pouvoirs oui, parce que je doutais fortement que la flamme qui sortait des doigts d'Hadès soit un quelconque artifice, il ne faisait pas partis des professionnels, comme il le disait si bien, présent sous le chapiteau. Mais magique ou pas, la flamme était loin de réchauffer mon coeur ou ma soirée, au contraire, elle avait plutôt tendance à refroidir mon entrain, et pourtant, j'étais loin de craindre le froid puisque je pouvais dormir vêtue d'une tenue plus que légère dans un lit de neige sans attraper la moindre maladie, même le plus petit des rhumes. Mais je devais avouer que la flamme avait un certain attrait à mes yeux, ne serait ce que par le danger qu'elle représentait. Après tout, on fuit ce qui nous attire... Et ce qui nous fait peur nous attire irrésistiblement, c'est pour ça que beaucoup de personnes regardent des films d'horreur, quitte à ne pas dormir la nuit d'après. Mais je préférais tout de même fermer les yeux, tentant de calmer mon appréhension en sentant mes gants refroidir à nouveau et je lâchais un soupir assez froid pour refroidir la flamme de façon à ce qu'elle tombe et se brise en morceaux sur le sol, tout en rouvrant les yeux d'un air serein.

« C'est pour cela que je préfère la glace. Voyez, même lorsqu'elle se brise, elle survit. Certes, elle fond plus facilement de cette façon, mais en fondant, elle s'évapore, pour mieux se transformer en pluie et revenir sur terre. Elle est éternel, contrairement au feu qui lui, est éphémère. »

Le feu est comme un bon moment... Question de point de vue. Pour moi, le feu signifie surtout ma perte. Je m'identifie peut être trop à la glace que je contrôle mais elle, je ne la crains pas contrairement au feu qui est incontrôlable pour moi. Le froid ne peut pas me blesser puisque que je suis comme lui, glaciale et puissante, mais le feu...Et bien il peut me faire fondre, dans tout les sens du terme. Quand on fait de trouver l'éternité fade et ennuyeuse, et bien, il fallait être sacrément seule pour penser cela. Et encore, la solitude ne me dérangeait pas tant que ça. Après tout, il fallait que je sois seule pour pouvoir être heureuse, sereine et surtout, ne pas prendre le risque de blesser qui que ce soit. Bien entendu, les années les plus heureuses de ma vie étaient celles passées avec Anna, l'éternité avec elle semblerait sûrement trop courte mais peu importe, mon destin était sûrement de rester seule puisque j'avais à nouveau été séparée d'elle...

Je baissais le yeux sur le fragment de glace qui avait, selon les dire d'Hadès l'allure d'un ananas. Moui... Je n'étais pas vraiment d'accord avec lui, surtout que je pouvais parfaitement faire un petit ananas de glace. Et j'allais le lui prouver. J'enlevais délicatement un de mes gants avant d'ouvrir ma main nue, me concentrant pour former un petit bloc de glace que je sculptais peu à peu comme je l'avais fais tant de fois. Comme toujours, mon âme s'exprimait en dessinant et sculptant dans la glace, morceau par morceau, détail par détail et peu à peu, c'était un minuscule ananas ressemblant trait pour trait à un vrais, mis à part la transparence dont il faisait preuve qui trônait dans ma main. Si j'avais été seule, j'aurais grimaçais, il m'avait fallut un temps fous pour faire cette petite chose comparé à ce que je faisais à Arendelle. Là bas, il m'aurait simplement suffit d'y penser pour qu'il apparaisse, alors que là il m'avait tout de même fallut quelques secondes... Mais qu'importe, mieux valait ne pas le laisser paraître. Je souris à l'homme en face de moi avant de prendre la parole.

« Non... Ceci ressemble à un ananas... »

Beaucoup trop... J'avais dépensé beaucoup trop d'énergie pour le peu de glace que j'avais eu à fournir et c'était vraiment, mais alors vraiment très frustrant. Il m'en avais presque fallut autant que pour construire mon gigantesque palace de glace alors que ce n'était qu'un minuscule ananas...Ridicule. Même quand j'étais petite, c'était plus facile, nous allions jouer avec Anna tout le temps et c'était amusant ! Mais bon, passons...

Ma petite fleur givrée... Vraiment ? Je retins un haussement de sourcil en l'entendant. C'était assez rare que quelqu'un me surnomme, encore plus sans se faire remballer dans la seconde qui suivait mais je décidais de pour une fois me taire. Après tout, c'était plutôt jolis comme surnom alors... Autant laisser faire. C'était peut être bon pour moi de ne pas m'éloigner sans cesses des gens, et puis, cette personne m'avait l'air parfaitement apte à se défendre contre ma glace... Après tout, s'il contrôlait le feu, il était capable de faire fondre ma glace sans trop de problèmes, je risquais beaucoup moins de le blesser qu'une personne lambda. Il n'avait pas l'air d'être de ce monde non plus, surtout s'il venait de la Grèce Antique... Avais-je vraiment en face de moi le dieu des enfers en cher et en os ?... Il faudrait que je lui pose la question...

Je remettais mon gant avant de m'accrocher à son bras avec un sourire pour faire quelques pas avec lui, il avait froid le pauvre alors autant ne pas rester sur place. Peut être qu'au final il n'y était pas si résistant que ça, c'était assez ironique pour quelqu'un qui contrôlait le feu d'avoir froid tout de même. Mais bon, je n'étais pas ici pour me moquer de lui, loin de là.

« Je viens du royaume d'Arendelle... La Grèce antique dites vous ? Je l'ai étudié il y a quelques années, et votre mon nom m'évoque un certain dieu des enfers... Étonnant, n'est ce pas ? »

Je tournais la tête vers lui, scrutant sa réaction..

Avez vous déjà eu peur ? Bien sûr que oui. Tout le monde à déjà eu peur, et je ne parle pas de la petite frayeur qu'on à déjà tous connus alors que quelqu'un s'amusait à vous sauter dessus à l'improviste, parce qu'une araignée vous à grimper sur le bras où encore qu'un monstre est apparut par surprise sur un écran de télévision, non.

Je parle de la vraie peur, celle qui vous hante, celle qui vous torture, qui vous pousse à rester éveiller toute une nuit, assis dans votre lit où allongé, à tenter vainement d' échapper, de ne plus y penser, en se disant que de toute façon ça ne pourra pas arriver, que c'est tout à fait irrationnel. Et c'est le cas.

Après tout, ce n'est pas parce qu'un homme à un jours péter un plomb et est allé tuer quelqu'un dans son sommeil que ça pourrait vous arriver, ce n'est pas parce qu'on raconte des tas de légende urbaine sur tout ce qui peut se passer dans le noir et les monstres qu'elle sont réels, et ce n'est pas parce qu'Elsa avait un jours par accident blessé sa soeur qu'elle était un dangereux monstre.

Bien sûr, elle pouvait être dangereuse, elle avait blessé Anna, deux fois, et avait plongé le royaume tout entier dans un hiver qui aurait pu être éternel mais si vous y regardez de plus près, vous remarquerez que c'est toujours quand elle à peur que des accidents de la sorte se produisent. Elle avait peur de ne pas pouvoir rattraper sa petite soeur qui sautait de tas de neige en tas de neige la première fois et la seconde elle avait peur de ne pas pouvoir arrêter l'hiver...

La peur engendre la peur, et c'est peut être ça le plus vicieux. Les trolls lui avaient pourtant bien expliqué qu'il ne fallait pas qu'elle aie peur, que c'était mauvais pour elle, mais la petite princesse n'avait pas eu la réaction escomptée. Au lieu d'être sereine et calme elle avait peur. Tout le temps. Elle avait peur d'avoir peur, ce qui était surement la plus irrationnel des peurs.

Hadès avait raison, et elle le savait. Elle avait très bien vu le jours de son couronnement que lorsqu'elle se laissait aller et utilisait ses pouvoirs sans crainte elle pouvait accomplir d'extraordinaire choses, tels que de fabuleux palais de glaces où même donner la vie, comme elle l'avait avec Olaf ! Mais les choses étaient ... Différente. Elle était loin de tout, seul, et ne risquait de personne. Il n'y avait ni bien, ni mal, pas de règle, elle était juste libre !

Est ce qu'elle regrettait ces quelques jours de sérénité et d'isolement ? Oui. Beaucoup. Elle avait cru qu'avec Anna auprès d'elle, grâce à son amour, au fait que les gens aiment ce qu'elle fasse tout irait bien, qu'elle pourrait enfin vivre heureuse et laisser son âme et sa créativité s'exprimer, mais elle s'était retrouvé le soir même seule, dans un monde inconnue où ces pouvoirs étaient anormaux, voir même monstrueux pour certains...

Mais elle n'était pas un monstre... Ni.une sorcière... D'accord, elle avait des capacités étrange pour une jeune femme et c'était la seule de sa famille à en avoir à sa connaissance mais... Mais est ce que ça faisait vraiment d'elle un monstre ? Elle n'était pas mauvaise après tout, elle faisait tout pour être une bonne personne, une bonne souveraine... D'accord elle avait du faire des choix et des sacrifices tels que fermer la porte à Anna pour la protéger mais... Si elle l'avait fait c'était pour la protéger...

Non, vraiment, se laisser aller était une mauvaise idée. Elle perdait beaucoup trop facilement le contrôle et risquait de blesser quelqu'un ou pire... Après tout, elle avait failli tuer Anna, sa soeur qu'elle aimait, alors qui sait ce qui pourrait arriver à des inconnus... Rien qu'à cette idée, une légère couche de glace se formait sous ses mains nus, crispée sur le banc.

Elle avait retiré ses gants et les avait délicatement pose sur ses genoux quelques minutes plus tôt, juste pour essayer, voir si ses mains étaient si froide que ça... Et le regrettait désormais tout en les remettant precipitement. Elle était vraiment stupide de penser que tout pourrait aller bien, tant qu'elle ne s'exile pas des autres, rien ne peut aller bien...

D'ailleurs, si Hadès n'avait pas eu l'air de pouvoir se défendre, cela ferait bien longtemps qu'elle serait partis... Après tout, c'était un homme... Enfin plutôt un dieu grec comme les autres et il ne méritait pas qu'elle risque de lui faire du mal mais... Il ne semblait pas avoir peur d'elle et pour une fois, ça faisait du bien. Ça faisait du bien de se dire que peut être que non, tout le monde ne nous prenait pas pour un monstre... Et ça même si son jugement était forcément faussé par ses propres pouvoirs.

« Mais le problème c'est que se laisser aller aussi peut être dangereux, aussi dangereux qu'une perte de contrôle... »

Elle laissa basculer sa tête sur l'épaule de l'ancien grec, sans y penser, avant de pousser un léger soupir. C'était tellement plus simple dans son palais de glace, elle était seule, mais libre et délivrée... Mais en l'occurrence elle n'était pas seule et se redressa à la seconde même où elle réalisa ce qu'elle venait de faire, c'était inconvenant...

Après tout, Elsa restait tout de même une reine avec des manières et une image de marque, elle ne se permettait jamais ce genre de familiarité ou contact physique, mis à part avec sa soeur, et encore, alors ce n'était pas pour le faire avec le premier venus.

« Mes pouvoirs aussi on diminués en arrivant ici. À peine quelque jours avant je suis partie, loin de tout le monde et j'ai... Testé mes limites, j'ai vu tout ce que je pouvais faire et... Et je dois avouer que c'était fabuleux comme sensation. J'avais l'impression que je pouvais tout faire, que rien ne pouvait m'arrêter... Et je suis partagée sur le fait que ce ne soit plus le cas. D'un côté je risque beaucoup moins de blesser quelqu'un, mais d'un autre... »

Elsa ne comprenait pas trop ce qui lui prenait, ce n'était pas dans ses habitudes de parler autant... À vrais dire, elle avait été seule la plus grande partie de sa vie alors ce n'était pas dans ses habitudes tout court de discuté mais... Cette fois c'était différent, elle avait l'impression qu'il pouvait la comprendre, même si elle se trompait surement...

Il y a des gens, parfois, qui ne supportent pas qu'on les touche. C'est plus fort qu'eux, des que le moindre contact physique qui est provoqué par quelqu'un d'autre qu'eux même il faut qu'ils s'écartent, où encore pour certains cas qu'ils retouchent la partie frôlée parce qu'ils ne peuvent pas se détacher d'une étrange sensation sinon. Et Elsa fait partie de cette catégorie de gens. Bon, elle ne va pas pas jusqu'à devoir retoucher là où la main de quelqu'un est passé mais elle à beaucoup, vraiment beaucoup de mal avec les gens qui la touchent. Ayant évité tout contact physique avec les gens par peur de les blesser pendant des années elle n'y était vraiment pas habitué.
Mais ne vous méprenez pas, elle sait tout de même se contrôler lorsqu'il le faut. La demoiselle sait contenir ses émotions lorsqu'elle l'estime nécessaire. Bon en théorie... Si c'était des petites émotions telles que celle ci disons, parce que lorsqu'elles sont beaucoup plus forte... Et bien c'était beaucoup plus difficile. On lui avait dit toute sa vie qu'elle ne devait pas en avoir et à chaque fois qu'elle les laissait s'échapper, en particulier lorsqu'elle avait peur, ses pouvoirs lui échappaient en même temps et une catastrophe arrivait. Elle avait blessé Anna petite et plus grande ;.. Et bien c'était carrément le royaume tout entier qu'elle avait plongé dans un hiver éternel.
Et tout ça parce que sa soeur lui avait présenté un homme... Bon, d'accord, il est vrais que sa réaction avait été légèrement excessive, on ne plonge pas un royaume entier dans un hiver juste pour empêcher un mariage, un simple non de sa part suffisait, elle était reine après tout mais...Ca avait été une accumulation de plein de petite chose, comme le stress, le monde, les gens qui la traitaient de monstre... Parce qu'Elsa était loin d'être un monstre et ne voulait pas qu'on la traite comme tel, d'accord, ses pouvoirs n'étaient pas très normal mais... Il faut savoir relativiser.

Comme Elsa essayait de relativiser la présence de la main sous son menton. Ce n'était pas si grave, ni bien méchant, tout allait bien, il n'y allait pas avoir de problèmes, il ne faisait que s'assurer qu'elle le regarde dans les yeux. Beaucoup ne gens ne supportent pas qu'on ne les regardent lorsqu'ils parlent après tout et c'est compréhensible. C'est désagréable de ne pas se sentir écouté, on a l'impression que ce qu'on dit n'intéresse pas notre interlocuteur, qu'on parle au mur... Non vraiment, ça peut poser de gros problèmes, tels que s'arrêter en plein milieu de sa phrase et puis oublier ou en était, gênant, vraiment.

Comme le fait qu'un être malintentionné pourrait se servir de sa peur contre elle. Elsa était du genre méfiante, il faut l'admettre. Se laisser aller comme elle l'avait aussi vite c'était loin de lui ressembler, après tout, elle était plutôt du genre à ne pas faire confiance aux inconnus, mis à part Jessie et Aladdin. Mais il faut aussi dire que Jessie ne lui avait pas trop laissé le choix, elle l'avait presque kidnappé alors... Et puis, elle n'avait nul part d'autre ou aller. Enfin quoi qu'il en soit, Elsa en aurait presque oublié que oui, les inconnus c'était dangereux et qu'Hadès en restait tout de même un. Peut être qu'il n'avait pas l'air méchant mais qu'au fond il l'était...

Oh, pas qu'il en ai l'air, pas actuellement, mais après tout, Hans aussi n'avait pas l'air méchant. Il avait même l'air d'être un homme charmant, un parfait gentleman, sa soeur était tombée directement dans ses bras, mais Elsa, elle, s'était méfiée. Et elle avait visiblement eu raison de le faire.... Et puis, il venait de dire à l'instant qu'il ne se préoccupait pas des humains. Et Elsa en restait malgré tout une. Elle était loin d'être une déesse ou quoi que ce soit d'autre, c'était une humaine et qui plus est, elle, elle se souciait des humains. Elle était même née pour ça, elle était née pour gouverner, être la reine Elsa d'Arendelle, alors forcément, elle se souciait des autres.

Elle faisait même tout pour être la plus juste possible dans ses décisions... Et là elle prenait celle de partir. Il se faisait tard, vraiment, elle ne voulait pas réveiller le couple qui l'hébergeait en rentrant. Et puis, elle commençait à fatiguer et elle doutait que, vu la tournure que prenait la conversation ils aient le même avis sur le sujet, et elle ne désirait pas se brouiller avec lui. Après tout, peut être qu'ils seraient amené à être plus que de vague connaissances alors autant rester en bon terme.

« Vaste sujet qu'est celui là... »

Elle se leva du banc, toujours en le regardant.

« Mais je n'ai pas très envie d'en discuter ce soir, il se fait tard, je vais rentrer. Ca a été un plaisir de vous rencontrer Hadès, peut être nos routes se recroiseront elles un jours. »

Elle le salue d'un signe de tête avant de faire demie et de partir sans rien ajouter.