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Tu piétine mon cœur [SOLO]
Invité
Anonymous
Invité
Sam 8 Fév 2014 - 23:55

Tu piétine mon coeur



Je suis triste, anéantis. J'ai l'impression que le monde entier s'abat contre moi et me refuse d'être véritablement heureux. Certain appellent cela le karma, mais moi je préfère appeler cela de la malchance. Ce n'est sans doute pas parce que je suis l'homme le plus égoïste du monde que personne ne veut être gentil avec moi! Quand même, il faut être réaliste! J'aimerais vous raconter pourquoi, mais pour cela il faut retourner en arrière pour vous raconter tout ce que j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui.

Premièrement, je suis arrivé a New-York au mois de Juillet, ce qui veut dire il y a de cela déjà 7 mois. Cela fait 7 mois déjà que je suis séparé de mon magnifique corps rose de bâton de croquet. Eeeuh flamant rose, pardon. J'ai rapidement sombré dans le drogue et je me suis contenté de vivre dans la rue pendant un mois et demi, jusqu'à ma rencontre avec un homme blond nommé Timon. Il fut celui qui me fit réaliser que je valais beaucoup mieux que cela, mais c'est aussi lui qui me fit comprendre que je n'étais pas le bienvenu dans sa vie. Rapidement je suis tomber amoureux de lui. Vous savez, se sentir important aux yeux de quelqu'un c'est quelque chose de tellement précieux et lorsque c'est la seule personne qui vous fait sentir aussi important, il est difficile de ne pas tomber dans ses bras. Le seul problème c'est quand celui-ci vous échappe et vous laisse vous frapper la tête contre le béton. Voilà la sensation que j'eus quand il m'exprima d'une façon plutôt directe qu'il ne voulait pas de moi. Le cœur fendu en deux je décidai de quitter l'appartement et je suis parti vivre à Paris où je rencontrai Mallymkun.

Mally fut la troisième personne importante pour moi. Qui est la deuxième? Attendez, vous le saurez assez rapidement. Elle était le loir dont j'étais tomber amoureux à Wonderland. Le loir, pas « la ». J'en fus perturbé et mes sentiments jouèrent au montagne russe pendant plusieurs mois jusqu'à ce que je me décide de véritablement faire une croix dessus. Enfin... Véritablement est un grand mot, car la petite Mary aussi connue sous le nom de Boo fit son entrée dans ma vie et voilà que la blonde et moi jouions à la maman et au papa. Au départ, je n'aimais pas vraiment la présence de la gamine, mais je me suis rendu compte que c'était agréable et qu'un enfant donnait de la vie à mes jours toujours de plus en plus déprimants.  Je pris grand soin d'elle et je dois avouer que de ne plus voir ses petites couettes brunes chaque matin me rend triste. Elle m'a fit découvrir que j'avais envie d'être père. Un vrai père et ne pas redouter le moment où il faudra que je me sépare de l'enfant que j'ai chéri pendant plusieurs mois. Le seul inconvénient,  c'est que je suis gay et donc il est impossible d'avoir un enfant à moi... J'eus envie d'en avoir un avec Mally, mais je ne lui ai jamais dis. À Noël, nous avons presque couché ensemble, je ne sais pas ce qui nous a prit, mais plus j'y repense et plus que je me dis que cela aurait pu être bien... oui, mes sentiments pour Mally avaient refait surface et si elle avait tombée enceinte à cause de cette soirée-là, j'en aurais été comblé. C'est dingue, non? Sauf que je finis par réaliser que je n'avais pas oublier Timon et c'était bien cela le problème. Je n'étais pas capable d'avancer à cause de lui. Tout me faisait penser à lui et le voir a Noël m'avait totalement bouleverser et même que je le revis le lendemain, mais que je n'osai pas dire plus de choses qu'il le fallait. Vous savez les choses de bases et faire semblant de vivre très bien sans lui alors que lorsque je me retrouvai à nouveau à Paris, ma colocataire me surprit à pleurer dans le bain et je ne pu lui dire pourquoi parce que je ne savais moi-même pas pourquoi. J'avais été persuadé que je l'avais oublié et que ce n'était pas des mensonges, mais voilà que j'avais tombé sur un t-shirt lui appartenant dans mes trucs.

J'avais finis par comprendre que je me pourrissais la vie en me mentant de la sorte et qu'il fallait que je confronte Timon pour de bon et lui mettre sur table mes sentiments qui ne faisaient que grandir à tout les jours et qui me rendaient toujours de plus en plus malheureux. J'allai donc à New-York pour le revoir, mais voilà que je me coltinai une connaissance dans l'avion : Jonathan. La deuxième personne importante dans ma vie. Il fut mon premier petit copain. Pourquoi avoir parlé de lui si tard? Eh bien simplement parce qu'il a aussi été mon deuxième, troisième, quatrième... Et même cinquième. Bref, il fut mon premier petit copain et mon dernier, mais à répétition. Je n'ai jamais comprit pourquoi, mais nos relations ne duraient jamais longtemps. Bon en fait, Jessie – Une jeune femme détestable – me fit comprendre que Jonathan passait le plus clair de son temps à me tromper, ce à quoi j'ai répliquer que je ne voulais plus jamais le revoir. Voilà pourquoi il arrive bien plus tard, car ce fut le cas jusqu'à ce vol. Quand je le vis s'asseoir à côté de moi, mes mains devinrent moites et mon cœur battait rapidement pour laisser place à un inconfort au niveau de l'abdomen. J'ai cru que j'avais envie de vomir, mais en fait j'étais tout simplement encore amoureux de lui.

« Oh Laurence, ça fait un baille que je ne t'ai pas vu! Tu es devenu quoi? Tu vis toujours à New-York?

Je t'aime! » M'avais-je contenté de répondre sans m'en rendre compte.

Cela sembla le surprendre, mais rapidement nos langues se retrouvèrent et nous étions presque sur le point de faire l'amour sur les sièges, mais l’hôtesse de l'air finit par nous demander d'arrêter, nous faisant réaliser qu'il y avait des dizaines de paires de yeux qui nous fixaient depuis plusieurs minutes. Certains semblaient amusés, d'autres perturbés et d'autres dégoutté. Je ne pu m'empêcher de sourire. Voir leur expression aussi partagés était satisfaisant. Nous passâmes le restant du vol comme si nous nous étions jamais laissé et j'oubliai la vrai raison de mon retour dans la grosse pomme. Je vécu avec Jonathan pendant près d'une semaine jusqu'au soir de la st-valentin. L'homme m'avait donné un rendez-vous en fasse d'un petit café où nous nous étions rencontré pour la première fois. Durant toute la journée, j'avais tout fait pour être parfait et j'allai même acheter un cadeau pour lui que j'emballai soigneusement dans une boite rouge, ornée d'un joli ruban rose.

L'heure du rendez-vous sonna et j'arrivai un peu à l'avance trop excité à passer la journée des amoureux avec lui, sauf que comme à son habitude, il fut en retard. Je regardai à plusieurs reprises ma montre et c'est après vingt minutes de retard que Jonathan apparu devant moi, les mains vides et du rouge à lèvres sur le rebord de sa chemise. C'était un déjà vu, mais je fis comme si rien était, car je l'aimais et je me disais que mes yeux me jouaient des tours. Stupide que j'étais. Je fis quelques pas vers lui et lui tendis la boîte tout sourire avant même de l'embrasser.

« J'ai acheté un petit truc pour toi!

Écoutes faut qu'on parle...

Ouvres mon cadeau en premier! » chantais-je en sautant

Il refusa et je dû donc prendre les grands moyens pour qu'il voit ce que j'avais à lui offrir. Je défis donc moi-même le ruban et je soulevai le couvercle de la boîte pour ensuite y plonger ma main et en sortir un cœur de bœuf ensanglanté et je lui tendis.

« Je ne peux pas littéralement te donner mon cœur, alors j'ai décidé de te donner un cœur de bœuf pour te montrer à quel point je t'aime!

Non, écoutes Laurence, toi et moi c'est mort. J'ai fais une grosse erreur en te disant que je t'aimais. Je n'aurais jamais dû t'embrasser dans l'avion. »

À ces mots, j'échappai le cœur au sol et à l'impact du sang éclaboussa les rebords de nos pantalons. Mes yeux se remplirent de larmes et mon cœur se brisa. J'eus envie de me l'arracher pour vrai et de lui lancer au visage. J'en avais marre d'avoir mal, car tout le monde m'arrachait l'amour que j'avais à leur offrir. Jonathan quitta les lieux la tête haute et en piétinant mon cœur que j'avais laissé rouler sur le ciment du trottoir. Je ne voyais plus clair, mais j'avais l'impression que tout les amoureux qui passaient près de moi ne pouvaient s'empêcher de juger le fait que je venais tout juste de me faire larguer en beauté par un idiot. Je quittai à mon tour le café et je me dirigeai vers le seul endroit qui pouvait apaiser ma tristesse : dans la ruelle où j'avais vécu à mon arrivé.

Voilà qu'à nouveau je me retrouve à la case départ, un 14 février.  

codage par langweilen sur apple-spring

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