No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 :: RP Abandonnés
C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais. [Laurence]
Invité
Anonymous
Invité
Lun 10 Fév 2014 - 19:27



Je venais a peine de remarquer que j'étais un humain et que j'étais nu à quatre patte dans la rue... Une rue ? Mais une rue où ?! Je lu le panneaux : cette ville s’appelait Paris. Je regardais mon reflet dans une vitre : J'étais plutôt beau !  C'est seulement quand une dame passa en ordonnant a ses enfants de se cacher les yeux que j'eus compris que de se balader nu dans la rue ce n'était pas normal pour un humain... Comment allais-je avoir des vêtements ? N'ayant pas de monnaie et voyant que je ne pouvais pas voler deux trois vêtements dans les boutiques d'a côté, j'en aurais sans doute jamais. Il y'avait peut-être encore une chance infime : demander à des humains. J'essaya. Aucune réponse. Les humains ne sont vraiment pas poli des fois. Une jeune femme appelait la police tandis qu'une autre hurlait comme si elle avait vu une araignée... Je me demande comment elles réagiraient si cela leur été arrivée. Je commençais  a désespérer quand tout à coup je vis un homme qui n'avait pas l'air comme les autre : il était moins pressé... Je décida de lui demander des vêtements : 

<< Hey toi ! Est-ce que...>> 

Je m’arrêtais tout de suite : ce devait être choquant pour un humain quand même un homme qui arrive comme ça, complètement nu et qui demande des vêtements... Je décidais alors de m'éloigner de quelques pas. Je vis que l'homme n'avait pas hurlé, appelé la police ou autre chose dans ce genre :  c'était bizarre... Il ne devait pas être comme les autres humains, moins bète en tout cas...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 10 Fév 2014 - 21:13

C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais.
Laurence Legay & Léonard Tramp



Cela faisait longtemps que je n'avais pas pu relaxer et me promener dans les rues de Paris. Depuis un certain temps, je n'avais fais que voyager et de courir dans les rues des villes que je visitais pour ne pas rater mon rendez-vous. Voilà la vie d'un photographe. Notre vie fonctionne aux contrats et on espère en avoir régulièrement sauf que dans mon cas j’espérais en avoir moins, surtout durant les temps des fêtes.  J'avais vu Londres et New-York beaucoup plus souvent que la tour Eiffel depuis que la neige avait foulée le sol et c'était plutôt embêtant puisque je me retrouvais sans nouvelles de Mallymkun ou bien de Boo. C'était bête... Jamais je ne m'étais attaché autant à quelqu'un – Si l'ont oubli Timon qui m'avait jeter à la poubelle dès l’occasion se présenta – et voilà que je ne pouvais vivre deux secondes sans me soucier d'elles. Pffft... Moi, attentionné... Oui... Et ça m'énervais.

Je me promenais donc dans les rues de Paris en cherchant quelque chose à faire puisque j'étais finalement en congé, mais étant donné que l'occasion ne se présentait pas très souvent, je n'avais aucun obit hors de la photographie et j'avais bien envie de prendre une pause de quelques jours. Je me retrouvai finalement  en plein centre-ville et je me mis à regarder à travers les vitrines avec attention, sauf qu'on vint me déranger. C'était un homme. Un homme torse nu. Je descendis le regard. Un homme nu tout simplement. Mes yeux s'arrondirent et je sursautai un peu sous le coup. Woah... Mais il faisait quoi dans la rue complètement nu? Bon, pas que ça me gênais réellement, car de toute façon je pouvais me rincer l’œil par la même occasion, mais je savais bien que dans ce monde, se promener à poil était illégal et pouvait choquer beaucoup de gens.

Il finit par s'éloigner. Je me contentai de le regarder s'éloigner en courant un sourcil puis je détournai le regard vers ma première occupation : Le joli pulll ligné de toute les couleurs de l'arc-en-ciel. Je le voulais! Alors que j'allais me diriger à l'intérieur pour me l'acheter, je fis un pas vers l'arrière et étirai mon cou pour observer l'inconnu qui se trouvait toujours dans mon champ de vision.

« Oui moi?! Tu veux pas te mettre un truc sur le dos? Tu vois bien que tu fais peur au gosse là! »

J'enlevai alors mon manteau en laine noir puis me dirigeai vers lui en lui tendant.

« Mets ça et suis moi, on va t'habiller, tu peux pas rester comme ça dans les rues, surtout pas l'hiver...Tu vas mourir de froid bien avant! »

Je l'entraînai avec moi jusqu'à la boutique où je voulais entrer un peu plus tôt en me demandant ce que je faisait. Non sérieusement, Paris était entrain de me rendre gentil et aidant...! Beurk! Il faudrait que j'aille rapidement prendre un rendez-vous avec mon psychiatre!

codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 12 Fév 2014 - 17:54

« Oui moi?! Tu veux pas te mettre un truc sur le dos? Tu vois bien que tu fais peur au gosse là! »

Ça je le savais... Je baissa les yeux. Bien que je savais que ce n'était pas de ma faute que tout cela arrivait je commençais à culpabiliser... L'humain devant moi s'avance et me tendit son manteau. Je le mis, il faisait froid tout de même ! 

« Mets ça et suis moi, on va t'habiller, tu peux pas rester comme ça dans les rues, surtout pas l'hiver...Tu vas mourir de froid bien avant! »


J'ai eu de la chance de tomber sur cet humain, il avait l'air gentil ! Grâce à lui ma vie dans ce monde dura plus longtemps. Je le suis. Même si on ne suit pas un inconnu comme ça, je lui fais confiance. Et puis je suis un mâle, on ne peut pas me faire de mal ! Enfin je pense... 


<< Merci beaucoup ! Tu es vraiment cool... euh... comment tu t'appelle ? >> 

Je lui demandais son prénom, ce serais plus facile de lui parler. Je sais c'est une drôle de manie de tutoyer les gens comme ça. J'espère que ça ne le gène pas... Je regardais autour de moi, je n'avais pas remarqué la beauté de cette ruelle, par contre l'humain avait raison il fait un froid de canard, on doit surement être en hiver...

<< Ah, aussi, on est quel jour ? >>


Il allait surement me prendre pour un fou. Tout humain sain d'esprit sait au moins le mois ou l'année où il vit. Je regardais le ciel, il était blanc. Je me demandais vraiment comment l'humain pouvait s'appeler et quel jour on était. Si ça se trouve c'est le jour de mon anniversaire ! Ou pas. 

 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 14 Fév 2014 - 16:59

C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais.
Laurence Legay & Léonard Tramp



L'homme accepta mon aide. Tsss.. En même temps, qui aurait dit non? J'étais sans doute l'homme le plus profiteur du monde... Ou du moins de New-York... Sauf que là j'étais à Paris et c'était moi désormais qui aidait les gens qui en avait plus besoin que moi. J'aimais pas ça. C'était pas Laurence de faire ça. C'était être fou... Non d'accord, ce n'est pas un bon exemple, car je l'étais. Il me qualifia de « cool ». Je me contentai de hausser un sourcils en répétant le qualificatif d'un ton incertain et dédaigneux. Je voulu lui dire que je ne l'étais pas et qu'il état très chanceux que la bonne humeur des fêtes m'atteignait, car sinon il sera encore à la recherche d'un bon samaritain,  mais je n'eus pas le temps de lui dire qu'il me demandais déjà mon nom. J'arrêtai de marcher puis le regardai longtemps dans ses yeux foncés avant d'ouvrir la bouche.

« Laurence. Pas de W. »

Habituellement j'aurais commencé à parler de la provenance de mon nom, de mon amour pour celui-ci et que j'étais heureux d'avoir un nom très peu familier pour les hommes, mais rien. J'étais froid et sec avec lui. Je sais pas qu'il ne m'avait rien fait et que j'étais à la base de très bonne humeur ce matin, mais voilà que je ne l'étais plus. Je ne lui demandai pas non plus son nom. Je n'avais pas envie de le savoir, car de toute façon je ne comptais pas l'héberger. Je ne pouvais pas de toute façon, nous étions trop dans l'appartement. Déjà, Mally avait dû céder sa chambre à Boo et je n'avais aucunement l'intention de céder la mienne à un clochard exhibitionniste. En plus, il n'était pas si laid... Peut-être que Mally pourrait le trouver à son goût? Ooooooh que non! J'allais m'arranger pour qu'ils ne se croisent jamais ces deux-là! Un plan pour qu'il vienne briser notre belle petite famille..!

Je tirai alors la porte pour entrer, mais l'inconnu m'arrêta en me posant une question grotesque. Je le dévisageai immédiatement et relâchai la porte pour descendre ensuite la petite escalier de deux marches.

« Quel jour on est? Mais voyons es-tu fou? » Bon peut-être avait-il simplement trop fêté et que cela pouvait expliqué l'absence de ses vêtements et de son grand trou de mémoire?  Peut-être était-il interné dans une hôpital psychiatrique et qu'il avait arraché sa jaquette..? « Nous sommes le 20 Janvier... Je ne sais pas combien de jour vous avez pu dormir, mais voilà, nous sommes le 20. Maintenant entrons, je commence à avoir froid aux doigts et aux cuisses. »

Je tirai à nouveau la porte et cette fois-ci j'entrai réellement dans la boutique. Je me dirigeai directement vers le pull que j'avais vu dans la vitrine et j'oubliai complètement que je devais m'occuper du brun qui semblait pourtant plus vieux que moi. Jouer à la nounou? Non merci!

codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 16 Fév 2014 - 14:54

L'humain s'arrêta et me regarda longtemps avant de répondre a ma première question.

« Laurence. Pas de W. »


Laurence ?  Voilà un prénom pas très commun pour un humain mâle ! J'ai déjà connu des femelles qui s'appelaient Laurence mais je n'ai jamais croisé de mâle s'appelant ainsi. Si ça se trouve il se moquait de moi ? Non, il n'en avait pas l'air. Soudain il s'arrêta brusquement, ma deuxième question devait être assez bizarre, ça je le savais...


« Quel jour on est? Mais voyons es-tu fou? » 


Il fallait dire que je m'attendais un peu à cette réaction.


« Nous sommes le 20 Janvier... Je ne sais pas combien de jour vous avez pu dormir, mais voilà, nous sommes le 20. Maintenant entrons, je commence à avoir froid aux doigts et aux cuisses. »


Le 20 janvier ? Mais de quelle année ? Je mourrais d'envie de lui poser la question. Mais il ne valait mieux pas. Il avait mentionnait dans sa phrase le verbe dormir. Peut-être que ma vie d'avant n'était qu'un rêve ? Que j'étais qu'un humain et que pire Lady n'existait pas ! Mais alors si j'étais un humain où est passée mon enfance ? Ma vie ? Ais-je eu un énorme trou de mémoire ? Et pourquoi je me réveille complètement nu dans cette ville en hiver ? Tant de question qui allaient rester sans réponse. Le froid commençait à être insupportable? Il vaut mieux rentrer. 




L'humain, enfin je veux dire Laurence se dirigea vers un pull dont les couleurs contrastaient beaucoup avec les couleurs qu'il y'avait dehors. Je partis de l'autre côté les rayons étaient remplis de vêtements. Le shopping n'était pas tellement mon truc, les vêtements pour chiens étaient souvent argumenté de pompons immondes, mais là en voyant tout ces vêtements j'ai envie d'en essayer la moitié ! Je pris plusieurs vêtements au hasard et couru dans la cabine d'essayage. Je regardais ce que j'avais pris : qu'essayer en premier ? 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 20 Fév 2014 - 22:25

C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais.
Laurence Legay & Léonard Tramp



Je fus heureux de voir que l'original ne me suivait pas comme un petit chien de poche... J'en aurais été sans doute très gêné surtout que mon manteau, bien qu'il soit long et un peu trop grand pour lui, ne semblait pas vouloir tout cacher son corps. Je marchai rapidement vers le pull aux couleurs vives que j'avais vu plus tôt, craignant que l'idée de me suivre lui vint à l'esprit, puis en prit un plié et déposé sur un présentoir pour mieux voir le produit. Le tissu semblait être en coton et les couleurs étaient encore plus joli sans une vitrine entre nous. Je jetai un coup d’œil au prix puis satisfait de celui-ci, je fouillai pour en trouver un de ma taille et je m'élançai finalement au fond de la boutique où je cru voir une tête familière.

[color=#EEB1B7]« Alors, tu as trouvé quelque chose à ton goût? Tu pourrais les essayer et tu les gardera ensuite et... »

Une sonnerie me coupa la parole. En fait c'était la sonnerie de mon téléphone. Je levai mon index à l'homme dont j'ignorais toujours le nom comme signe d'attendre quelques minutes puis je décrochai pour tomber sur une voix inconnue à mes oreilles. C'était un homme qui me demandais de travailler pour lui. Je lui demandai alors quand et il m'avouai qu'il voulait avoir mes services dans de nombreux mois.

« Le 12 janvier 2016?! Mais c'est dans plus de deux ans..! Comment voulez-vous que j'accepte un contrat deux ans à l'avance? Je serai peut-être mort dans deux ans! »

En fait, pour être honnête, j'espèrais surtout être à Wonderland dans deux ans. Pas que je n'aimais pas particulièrement les villes qu'il pouvait y avoir dans cet univers, mais je m'ennuyais de la simplicité de mon monde d'origine, surtout depuis que la reine blanche gouvernait à nouveau..! À Wonderland je n'avais jamais autant souffert que depuis New-York ou Paris... Les peines d'amour s'étaient succédé et j'en avais vraiment assez de cette souffrance, mais encore, si je retournais dans mon monde, tout mes rêves et mes espoirs que j'avais créé dans ce monde ne seraient plus que des souvenirs …

« Écoutez, rappelez moi l'année prochaine et peut-être que j'accepterai à ce moment. »

L'homme tenta désespérément de me convaincre de ne pas raccrocher, mais je le fis quand même puis je reportai mon attention sur l'inconnu à moitié nu en face de moi.

« Bon, tu y vas dans cette salle d'essayage..? » alors qu'il quittait, je lui hurlai d'attendre et je lui lançai un sac remplis de boxers. « Je crois que ça sera mieux si tu enfilerais ça sous le jean. »

Voilà que je le regardai entrer dans la cabine d'essayage et j'attendis patiemment accoté contre un mur, les bras croisés en fixant la porte derrière laquelle l'homme se trouvait puis lorsqu'il sortit, je fus étrangement choqué de voir qu'il n'était pas si mal que ça habillé aussi sauf que mon caractère naturel - Avec mes médocs je tiens à le souligner -  insociable ne fit aucunement paraître cet étonnement et je me contentai de lever les pousses pour montrer mon approbation.
codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 24 Fév 2014 - 18:45
J'avais essayé plusieurs vêtements, mais c'était ces deux là qui me plaisaient le plus : un costume brun et un pantalon bleu avec un pull. Laurence avait mentionné le nom "Jean" c'est qui ça ? Ou plutôt c'est quoi ? Aucune idée. Tout ce que je savais c'est qu'il fallait enfiler ce boxer en dessous. Je l'ai finalement enfilé sous le pantalon, car sans ce boxer ça faisait mal ! Par contre, que choisir ? Le costume ou l'ensemble pantalon-pull ? Je ne peux pas choisir. Je décida alors de demander conseil à l'humain. Mais j'avais peur de sortir de la cabine, suis-je ridicule ? Est-ce que la nouvelle mode est de porter des habits rose ou multicolore ? J'allais bientôt le savoir... Je sortis de la cabine :


<< J’hésite, entre cet ensemble... 


Je tourna sur moi même pour lui montrer, puis j'entrais dans la cabine pour mettre le costume. 


... Et celui là >> 


Je regardais les deux ensembles, je réfléchissais pendant un long moment...


<< Je peux prendre les deux finalement ? >>


Sur ces mots j'afficha un grand sourire jusqu'au oreilles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 5 Mar 2014 - 19:21

C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais.
Laurence Legay & Léonard Tramp



L'homme avait prit un temps fou avant de sortir de la cabine d'essayage... quoi il savait plus comment ouvrir une porte? Le pauvre, il était encore plus con que je n'avais pu le penser en le voyant se promener nu dans la rue. Finalement, il avait sortit et il m'avait montrer un costume puis un ensemble pull et jean. Les deux n'étaient pas si mal. M'enfin, c'était pas mon genre de vêtement, mais si c'est ce qu'il aimait pourquoi pas.. Il me demanda celui que je préférais. Je haussai un sourcil sans répondre à sa question. Franchement, il valait mieux que je ne dise rien sur ses goûts vestimentaires... Surtout pour ce costume brun... Qui portait des costumes bruns en 2014? Ça faisait tellement 1980... Woah.. Je suis trop souvent avec des designers je crois. Bref. Il me fit des yeux de chien battue pour que je lui paie les deux. Je fis comme si je n'avais pas compris et je continuai à le regarder sans dire un mot, toujours accoter contre le mur. Il ne passa pas par quatre chemins et il finit par me demander s'il pouvait avoir les deux. Ont aurait dit un gamin qui voulait à tout prix tout avoir... On aurait dit Boo.

« Bah oui, prend les deux qu'on en finisse. » Dis-je en soupirant et en lui arrachant des mains l'ensemble de vêtements qu'il ne portait pas.

Je me dirigeai vers la caisse d'un pas rapide et énervé puis je fis signe à la caissière que j'allais payer les vêtement que l'inconnu avait sur lui et ceux que je venais de déposer sur le comptoir, en incluant le pull qui m'avait tapé dans l’œil. Le montant s'éleva rapidement et je grognai un peu en le voyant, mais je ne passai aucun commentaire même si intérieurement je ne m'en empêchai aucunement. Franchement..! Il était vraiment effronté de m'avoir demandé des vêtements et de l'aide! Je ne l'aurais aucunement aidé s'il ne me l'avait pas demandé! Attendez, vous me croyez pour qui? Mère Térésa?! Je payai à contre cœur et je sortis de la boutique en enlevant mon pull et je lui lançai le sac en plastique lorsqu'il fut auprès de moi.

« Voilà vos vêtement, vous n'allez plus passer pour un fou et maintenant trouver vous un appartement, y'a pas ça qui manque dans cette ville, bonne journée. »

Je tournai les talons et je me mis à marcher en sens inverse pour retourner chez moi, car honnêtement, j'en avais déjà marre de ma journée qui avait pourtant si bien commencée. Moi méchant? Totalement. Si ça me dérangeait? Pas vraiment.

codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 5 Mar 2014 - 20:10
J'étais vraiment heureux que l'humain, enfin Laurence avait accepté de m'acheter ces vêtements qui avaient l'air cher : Il n'affichait pas une mine réjouie. Comme je le comprend, acheter des choses avec son argent d'humain pour un inconnu. C'est surement une chose que je n'aurais pas fait. A part, peut-être pour Lady, Scamp et les triplettes. De toute façon je n'étais même pas sûr qu'ils existaient, alors pourquoi penser à eux ? Avoir des souvenirs qui avaient l'air si réel.

Laurence me lança le sac, je revêtis aussitôt le costume laissant l'ensemble pantalon-pull dans le sac plastique pour plus tard. Il faisait beaucoup moins froid tout à coup ! Je regardais mon reflet dans la vitrine. Les humains ne sont pas si terrible que ça ! Je m'empressais de remercier l'humain.

<< Merc... Laurence ? Laurence?! >>

Il était partit dans le sens inverse, d'un pas furieux, tout en prononcant une phrase qui pouvait être vexante et poli à la fois... Vexante car il mentionnait le mot fou, poli car il me souhaitait, enfin pas vraiment, une bonne journée. Bon, là il est énervé... Je me décidais alors à le rattraper.

<< Laurence ! Laurence ! Hey ! Attend moi ! Laurence! >>

Peu à peu je le rattrapais. Il fallait que je lui remonte le moral : ce n'est pas bon d'avoir des ennemis... Mais comment faire ? Lui acheter des bonbons ? Non je n'avais pas d'argent. Tiens, j'y pense : quel goût ont les bonbons, je n'avais jamais eu la chance d'en goûter quand j'étais un chien. Mais maintenant que je suis humain j'allais surement un jour où l'autre en déguster un ! Ca à l'air bon ! Enfin bref, revenons a ce problème qui me tracasse : Comment lui remonter le moral ? Peut-être en lui donnant mes vêtements ? Non, ils n'étaient pas de son goût. Peut-être en lui faisant un numéro de claquette, je n'en ai jamais fait mais cela à l'air facile... Mais, il ne vaut mieux pas que j'essaie, il va me prendre pour un échappé de fourrière ! J'ai une idée, j'allais lui rendre un service en échange de son service !

<< Laurence ! Puis-je te rendre un service pour te remercier ? >>

Je sourie, cela allait surement lui faire plaisir ! Et puis si cela ne le lui faisait pas, c'était la même chose ! Bon, j’espérais que cela allait quand même lui faire plaisir !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 6 Mar 2014 - 20:30

C'est bizarre ce monde. Mais je m'habituerais.
Laurence Legay & Léonard Tramp



J'avais tourné les talons, déterminé à ne pas revenir sur mes pas, mais voilà que l'homme dont j'ignorais toujours le nom m'appelait sans vouloir lâcher le morceau. J'en étais réellement irrité et malgré le fait que je tentais de faire semblant de ne pas l'entendre et que je pressais le pas, celui-ci finit par me rattraper et je ne pus faire autrement que d'écouter ce qu'il essayait de me dire depuis quelques minutes. En fait, l'homme hurlait mon nom pour me demander s'il pouvait me rendre service pour me remercier. Je soupirai bruyamment . Il n'était pas possible! Il était exaspérant! C'était peut-être de la politesse, mais il allait vraiment me rendre de mauvaise humeur à jouer la sangsue de la sorte!

« Tu veux faire quelque chose pour moi? Eh bien lâches-moi! » grognais-je

Je me remis à marcher en direction de mon appartement, mais je m'arrêtai à nouveau, culpabilisant cette fois-ci pour ma mauvaise humeur. Ça y était, je devais faire de la fièvre, ce n'était pas possible que je me sente mal pour un pur inconnu qui me collait déjà aux fesses depuis au moins quinze minutes et à qui j'avais tout de même acheter des vêtements.

« Non, écoutes. Tu peux bien faire quelque chose pour moi, mais je n'ai pas la moindre idée. Je pourrais bien te demander pourquoi l'homme de ma vie ne m'aime pas, mais je sais que c'est à cause de mes problèmes de sociabilité. »

Je fouillai dans les poches de mon jean et je finis par trouver une de mes cartes d'affaire qui était pliée en boule, puis je la lui tendis après de l'avoir dépliée.

« Voici mes coordonnés. Tu m'appelleras quand tu auras un téléphone. Comme ça, je pourra te demander un service et nous pourrons finalement vivre l'un sans l'autre. »

J'attendis qu'il la prenne de mes mains et je lui dis un au revoir beaucoup plus chaleureux que la première fois et je tournai les talons pour la inième fois, mais je revins rapidement vers lui pour lui reprendre mon manteau.

« C'est à moi ça. »

Je le lui arrachai presque et je le déposai sur mes épaules et je retournai chez moi cette fois-ci sans me retourner et sans incident. Cependant, j'eus bien du mal à ne pas penser à ce drôle d'homme. Peut-être qu'il était comme moi? Comme Mallymkun? Comme Timon?  Comme le docteur Facilier? Comme nous?

codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: