Nous avions reçu des billets pour un grand parc d'attraction avec le déplacement compris. Je ne savais pas combien ça pouvait valoir, mais surement très cher! Trop pour que nous puissions nous payer nous-même ça! D'ailleurs, nous n'avions pas la moindre idée de qui avait pu nous donner un cadeau de la sorte et sans raison. Je ne connaissais pas beaucoup de gens à New-York et je n'avais pas encore de vrais amis, autre que Dug... et dans ce cas, nous étions plus qu'ami! Nous étions amoureux, fous l'un de l'autre! L'amour était encore quelque chose de mystérieux pour moi et je me demandai pourquoi les humains ressentaient le besoin de fêter ça absolument à une date précise... quand on aime quelqu'un, n'est-on pas supposé pouvoir lui montrer en tout temps? et non seulement à un moment de l'année? Peut-être que je n,avais pas tout compris... ou que les humains étaient stupides et ça expliquait pourquoi tant de couples se brisaient... sauf que c'était déprimant de penser à ça et il fallait que je me dépêche de faire mon sac. Je n,aimais pas trop devoir me presser, mais puisque j'avais dit à l'ancien chien que je voulais y aller, il fallait bien que je fasse vite.

Lorsque mon sac fut près, nous nous précipitâmes à l'aéroport. Contrairement à ce que je croyais, ce n'était pas un port pour bars chocolatés nommés Aéro... non c'était là où on pouvait prendre l'avion... pas de maison volante ou de dirigeable? Que de gros oiseaux de fers tout moche... Par contre voler m'avait toujours été inaccessible jusque là, vu que j'étais un oiseau trop lourd avec de petites ailes... Donc j'étais plutôt excitée de pouvoir voir ce que ça fait de voler! Et puis nous étions assis trop à l'étroit!

Les pleurs d'un bébés se firent entendre, mais bientôt ils furent couverts par les consignes de sécurités. Je bouclai ma ceinture tout en regardant les hôtesses qui mimaient les directives alors que l'appareil se mettait en mouvement pour aller prendre place sur la piste de décollage. Lorsque les dames allèrent s'assoir et que l'engin prit de la vitesse pour s'envoler, j'attrapai la main de Dug. je sentis une drôle de sensation dans mon ventre alors que nous bravions la gravité. Je trouvais ça plutôt amusant! par contre le bébés n'arrêtait pas de pleurer, c'est que la pression devait lui faire mal, le pauvre. Il ne comprenait pas ce qui se passait! c'était ses parents qu'il fallait blâmer... mais quelle idée d,emmener un enfant de cet âge en voyage? Allaient-ils aussi à Disneyland? j'avais vraiment hâte de voir ce parc! J'avais vus plusieurs films Disney et j'avais beaucoup aimé ses dessins animés, alors ça ne pouvait qu'être amusant!

Malgré le bruit et les cris du nourrisson, je finis par m'endormir, la tête contre le châtain. je n'y pouvait rien si il était confortable!

Orlando? Mais je croyais que nous allions en Floride? Oh mais en fait Orlando c’est ne Floride! Mais bon, peu importe où nous étions, tant que nous y étions ensemble, c’était ça pour moi l’important! Nous pourrions bien aller visiter une boîte de carton que j’en serais heureuse avec Dug! Mais bon, je préférais quand même un parc d’attraction à une boîte! J’avais hâte de voir à quoi ça ressemblait, mais avant, nous devions aller manger! J’avais plutôt faim, je devais dormir quand ils avaient servi un petit quelque chose à manger dans l’avions… s’ils l’avaient bien fait! Mais bon, les rumeurs disaient que la nourriture dans l’avion n’était pas super, donc nous n’avions pas manqué grand-chose!

Sinon, je trouvais la température bien plus agréable qu’à New-York! Le climat était semblable à celui de chez moi! Je commençais à me demander si des endroits chauds existaient dans ce monde! Bon en fait j’en avait vu à la télévision… mais j’avais cru comprendre que l’écran pouvait nous montrer des trucs n’existant pas, donc je commençais à me poser des questions si il y avait de ça pour vrai! J’étais heureuse de constater que c’était le cas! Mon estomac grogna de nouveau et j’arrêtai de m’extasier sur la météo pour suivre mon amoureux jusqu’au petit restaurant où nous pûmes manger avant de prendre la direction du parc.

Lorsque nous arrivâmes devant les guichets, je devins aussi excitée que les enfants et je me baladai un peu trop, fonçant dans certaines personnes. Je décidai de rester un peu plus tranquille jusqu’à ce que nous soyons entrés… Je restai sans voix face à l’immensité du parc. Et puis un peu partout, il y avait des mascottes et des princesses! Bon ce n’était que des figurants, mais que les personnages dans ces films n’existaient pas pour vrai, ils étaient inventés par des gens payé pour écrire des histoires. Malgré cela, je me sentais vraiment excitée de pouvoir aller leur parler et de les serrer dans mes bras prendre quelques photos en souvenirs. J’étais comme les enfants autour de nous!

Après un moment, ce fut assez et nous allâmes du côté des attractions. Nous montâmes dans un manège, sur le dos de Dumbo, l’éléphant volant, mais ce n’était pas particulièrement enlevant… Ensuite nous essayâmes les tasses et ça, c’était amusant! Un peu trop étourdissant par contre… Je m’assis un peu, souriant :

- Tu voudrais essayer quoi maintenant? Il y a des attractions plus excitantes, mais aussi des plus calme… ou même des effrayantes! Je me demande si ça fait vraiment peur la maison hanté et tout ça… ou encore les pirates!

J’avais choisis les manèges précédents avec plus ou moins de succès, peut-être que ça serait mieux si c’était son tour de le faire? Enfin c’est ce que j’espérai, parce que je ne trouvais pas ça si effrayant… Je faisais de pirouettes dans les arbres plus excitantes que ça! Bon c’était avant, quand j’étais un oiseau… Malgré que ça me semblait une autre vie, une chose n’avait pas changé : je n’avais toujours pas peur des hauteurs et de ce qui pouvait aller vite… je m’étais bien promener sur un dirigeable à je ne savais quelle hauteur du sol!

Je le laissai réfléchir à ce qu'il voulait faire, devinant au passage que la maison hanté était à oublier... pourtant, ça ne devait pas être si effrayant que ça... si? mais bon, il était hors de question que j'y aille seule, nous passerons notre journée ensemble, comme tout les petits couples un peu partout! Et puis je n'aimais pas l'idée de m'éloigner de lui alors qu'il y avait tant de gens partout autour... et si nous nous perdions de vu pour ne plus jamais nous retrouver? Qu'arrivait-il aux gens qui se perdaient dans le parc? est-ce qu'on les laissait se débrouiller, ou ils les jetaient dehors? Parce qu'être seule à l'intérieur ou à l'extérieur, ça me semblait terrifiant en fait!

Je sortis de mes pensé lorsque Dug parla. Je crus avoir mal compris ce qu'il venait de dire... Russell? Mais qui avait pu l'emmener dans ce parc? L'ancien chien devait se tromper... Le voyant se diriger, je vis bien que j'avais bien compris et que le châtain n'avait pas d’hallucinations. Russell... mon petit protégé si gentil! je courus aussi jusqu'à lui, m'arrêtant alors que Dug reculait. Je compris aussitôt pourquoi en voyant la chose de plus près... ce n'était pas Russell. Ça le représentait, mais ça n'était pas lui! J'avais de la difficulté à comprendre ce qui se passait. Mais qu'est-ce que c'était que ça? Je commençai à m'affoler alors que l'homme paniquait. Et puis son maitre débarqua, sauf que ce n'était pas son maitre, mais un imitateur... Parce que s'ils étaient dans notre monde, ils seraient devenu des humains normaux, comme nous!

J'étais triste que ce ne soit pas vraiment eux, mais je ne comprenais pas pourquoi des gens de ce monde se déguisaient en eux... Surtout dans un parc d'attraction étant surtout basé sur des dessins animés! Je suivis Dug jusqu'au muret, prenant place à côté de lui. Je posais une main sur son épaule tout en continuant de réfléchir, ce qui était particulièrement difficile après le choc que je venais de subir. Sauf que la conclusion qui me venais, je ne l,aimais pas du tout...

- Je suis pas certaine mais... Tout ici vient de films... est-ce que nous venons aussi d'un film? Avons-nous été inventé? Ou quelqu'un nous a espionné? ... C'est confus...

Penser que nous avions été inventé était très désagréable... car ça voulait dire que quelqu'un avait décidé de tout ce qui nous arrivait, nous faisant souffrir et nous imposant tant d'épreuves... mais aussi de grand bonheurs... car les films de Disney se terminent toujours bien! Sauf que rien ne servait de s'énerver tant que nous n'en savions pas plus... bon en fait j'étais incapable de rester assise plus longtemps, il me fallait en savoir plus!

- Je veux comprendre, on va les espionner!

Je me levai d'un bond et me dirigeai presque discrètement vers eux, me cachant derrière un lampadaire puis une gamine... soudainement je vis des téléviseurs montrant des bouts de films... sauf qu'en fait c'était moi qui courrait poursuivit par les chien avec Russell et monsieur Fredrickson sur le dos... je restai figée à me regarder...

J'étais vraiment aussi grosse que ça? Bon pour porter deux personnes et tirer une maison, il le fallait bien d'un côté. je savais que je n'étais pas un petit moineau... mais vraiment, j'étais de cette taille? la caméra ajoutait du poids, non? j,avais déjà entendu ça à quelque part... peut-être que ça s'appliquait aussi dans notre cas? Quoique je ne comprenais pas co0mment quelqu'un aurait pu nous filmer sans que nous le voyions... Est-ce que ça voulait dire que nous étions inventé? cette question n'arrêtait pas de me revenir en tête, laissant plané un sombre mystère. J'avoue que je ne me sentais plus trop bien. je n'étais pas rendu au point de paniquer, mais ce n'était pas loin.

Lorsqu'il me serra dans ses bras, je me sentis mieux, mais pas très longtemps parce qu'en fait, lui n'allait pas du tout. Il me relâcha, ayant de la difficulté à respirer. Je voulu lui attraper la main, mais il s'écroula au sol avant que je n'ai eut le temps de faire quoique ce soit! Je m'agenouillai à ses côtés, cherchant quoi faire... cette fois la panique me gagnait réellement. Il avait de la difficulté à respirer, donc il fallait que je lui laisse un peu d'espace, sauf que s'il ne se reprenait pas, il faudrait l'emmener à l'infirmerie! et jamais je ne pourrais le trainer jusque là... Avant que je n,ai demandé de l'aide aux passants, il commença à rire! Il allait donc mieux! En fait, non... il commença alors à pleurer... Je ne comprenais vraiment plus rien... Sauf que notre découverte mettait le châtain dans tous ses états, littéralement.

Nous ne pouvions pas rester là, à la vu de tout les prédateurs.. heum des humains. Ils n'aimaient pas trop les gens qui attiraient trop l'attention, ce que nous faisions là au milieu de tous. Ah et puis tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à aller ailleurs! je serrai l'ancien chien dans mes bras, ne pouvant retenir quelques larmes, parce que ça me mettait vraiment à l,envers de le voir comme ça. je devais essayer de lui remonter le moral, mais comment faire alors que moi-même je ne me sentais pas très bien?

- Dug... je suis pas certaine de ce que ça veut dire... Si on a été espionné ou si on a été inventé... mais je suis sure que maintenant nous existons! Ça doit être une sorte de seconde chance qu'on a là? Dans notre ancienne vie nous n'aurions jamais pu vivre ce que nous vivons là... nôtre amour...

Je collait mon front contre le sien en lui parlant. Comme ça je nous prouvais que nous existions bel et bien! Du moins dans ce monde! Je me relevai en essayant d'aider l'homme à en faire de même, mais vu sa taille c'était plutôt difficile. Je n,avais plus vraiment envie d'être dans ce parc et puis il faisait chaud en plein soleil.

- On ferait mieux de partir... ou au moins de s'installer à l'ombre avant d,avoir un coup de chaleur ou un truc comme ça...

Une fois à l'ombre, Dug commença à parler. Il parla beaucoup, parce qu'il est comme ça, lorsqu'il commence, il n,arrête plus! D'un côté, c'était normal pour lui de s'exprimer tout le temps et de communiquer. Son premier maitre lui avait donner un collier spécial qui lui permettait de converser avec les humains. Moi je n,avais jamais eut de conversation, alors je ne parlais pas énormément, enfin je m'exprimai déjà plus qu'avant, mais ce n'était pas toujours beaucoup. Je faisais des efforts et je pouvais presque paraitre normale. Il faut dire qu'à mes cours, ils me forçaient à parler... Donc voilà pourquoi je devenais un peu plus volubile. Et puis être humain, ça vous changeait! Avant j,aurais peut-être courus partout dans certaines situations, et bien maintenant je pouvais débiter un flot de paroles, ce qui pouvait aussi très bien démontrer un état de panique...

Sauf que là, je n'étais pas en panique, non, j'étais plutôt confuse. Notre situation était étrange au départ, mais là, j'avais l'impression de moins en moins comprendre. Au départ j'avoue que je voulais retourner chez moi, mais maintenant que j'avais connu l,amour et toutes ces nouvelles sensations dans ce monde, je ne voulais pas non plus retourner chez moi! Et puis... et si tout avait changé là-bas? Retourner me faisait terriblement peur en fait, plus que de rester ici avec celui que j'aimais. Je ne savais pas plus quoi faire que lui, car après tout, il était là depuis bien plus longtemps que moi!

- Je veux aussi rester ici. Je préfère ne pas trop y penser... mais si jamais nous sommes renvoyé là-bas et que nous oublions... et bien je crois qu'il voudra mieux oublier en fait, ça fera moins mal que de penser tout le temps à ce que nous aurions perdu... J'ai peur, mais je crois que ce que nous avons à faire, c'est de continuer notre vie ici. Et si jamais nous avons le choix, nous restons ici et si nous nous retrouvons à notre ancien chez nous et bien put-être qu'il sera toujours possible de revenir? Je ne sais pas... mais vivons le moment présent avant qu'il ne soit du passé?

J'étais étourdie d'avoir tant parlé, mais c'était nécessaire pour le rassurer... et me rassurer moi aussi... Car je ne savais pas vraiment plus quoi faire... Je crois surtout que nous devions continuer notre vie, comme nous le faisions avant d'apprendre pour nos origines. Ce n'était pas facile, mais ensemble nous y arriverions! Je me levai, cherchant du regard un endroit où il y avait de la nourriture. Il y avait un petit restaurant, ça me semblait bien et j'y trainai le châtain:

- Aller, manger te fera du bien, tu es tout pâle!

Je trouvais que les émotions, ça creusait l'appétit! Je commandai une salade, parce que c'était pas mal la seule chose végétarienne sur le menu.

Je mangeai avec appétit, car les émotions, ça me donne faim. Bon, tout me donne faim en fait. En plus j'avais l'impression d'avoir plus faim qu,avant depuis quelques temps... mais c'était ridicule! Pourquoi maintenant plus qu'avant? Bon, il faisait froid à New-York et je devais manger pour avoir l'énergie de me réchauffer... mais il faisait froid aussi dans les premières semaines de mon arrivée, alors pourquoi maintenant je mangeais plus? Je ne savais pas et puis tant pis, je mangeais pour ne pas avoir faim et ça suffisait comme explication, non? bah moi ça me convenais comme explication! Bon et maintenant on faisait quoi? C'était une excellente question... Qu'est-ce qui m'intéressait? Je ne savais pas trop... nager dans la mer? Oh intéressant comme idée, comme le parc pour les créatures marines... Oh et un feu d'artifice? Je ne savais pas trop ce que c'était, mais pourquoi pas?

- On peut tout faire ça! sauf la maison hanté, parce que je vois bien que tu n'en a pas envie! Et puis je n'y tiens pas. On peut attendre un peu et retourner faire quelques manèges avant le soir?

Je terminai mon assiette et lorsqu'il eut aussi finit, je le laissai payer la note et nous allâmes marcher un peu. Je ne comprenais pas trop pourquoi, il semblait qu'il ne fallait pas faire de manèges juste après avoir manger... donc nous attendîmes un peu et finalement je choisis une montagne russe, car je voulais en essayer au moins une fois! Je pris donc place sur un banc après une assez longue attente... C'est que j'avais choisie une attraction populaire à ce qu'il semblait. J'étais vraiment excitée d'essayer ça! Et lorsque ça commença, je ne fus pas déçue de mon choix! Il y avait pleins de virages de hauts et de bas, c'était vraiment amusant!
Par contre vers la fin du parcourt je ne sentis moins bien... les gargouillis d,excitation dans mon ventre se transformèrent en quelque chose de bien moins agréable... Aussitôt que je fus libérée du siège, je me précipitai vers une poubelle pour y rendre ma nourriture. Ah non! Quelle perte!! Gaspillage! Je ne comprenais pas trop, pourtant dans l,avant-midi je me sentais bien et là moins bien disons... Pourtant je n'avais jamais eut ce genre de problèmes avant, ça devait être mon corps humain? Ouais, ça ne pouvait être que ça!

Lorsque j'eus fini, je m'essuyai la bouche. je me sentais déjà mieux, mis pas au point de continuer à faire des attractions:

- Je peux avoir de l'eau? Parce que ça goute bizarre... Je comprends pas trop, c'est normal ce qui vient de se passer? ça m'ait jamais arrivé... Je crois que ça sera assez pour les manèges...

Avec l’eau, je me sentis un peu mieux. Bon en fait ça enleva vraiment le gout qui restait après avoir tout vomit. Ça apaisa aussi ma gorge qui brûlait à cause de ce qu’on appelle la bile je crois? Mais en fait je n’en avais aucune idée et ce n’était pas important dans le moment. Non parce que ce que je voulais c’était seulement que la bouche ne me brûle plus! L’eau était mon amie! Sauf quand elle voulait me noyer… Bon je ne crois pas qu’elle avait vraiment conscience de tout ça, il faudrait que j’en discute avec elle! Bah quoi? SI elle me répond c’est qu’elle en a une, et si elle ne fait rien et bien elle est inconsciente! Bon en fait je n’envisage pas vraiment de converser avec l’eau, du moins pas aujourd’hui, puisque j’avais autre chose à faire, comme essayer de ne pas avoir l’air d’être en train de mourir, parce que Dug s’inquiétait et je ne voulait pas qu’il s’en fasse pour si peu!

- Non je crois pas que c’était la salade et j’allais bien… je comprends pas. Ouais, faisons autre chose…

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi j’avais été malade… J’adorais voltiger et tout ce qui était dangereux, car j’étais souvent plutôt inconsciente du danger. Je n’avais pas le vertige non plus… Alors pourquoi tout avait ressortit de la sorte? Stupide corps humain auquel je ne comprenais rien! Il se moquait de moi ou quoi? Bon je n’allai pas non plus laisser la paranoïa me gagner pour si peu! Non, j’étais plus forte que ça! Je suivis le châtain pour me changer les idées. Nous mangeâmes de la glace râpée avec de la saveur dessus. La saveur, c’est ce que quelque chose goute… Et bien les humains ont réussit à aspirer ce que les trucs goute pour donner leur saveur à quelque chose qui n’en a pas. Bon moi je savais pas que ce n’était en fait qu’une imitation et que c’était pour cette raison que parfois ça ne goutait pas exactement comme une vraie cerise, moi je pensais que c’était juste une mauvais aspiration!

Après un moment à rester tranquille, nous allâmes un peu marcher, ce qui était bien parce que je n’aimais pas rester trop longtemps au même endroit… sauf quand il était question d’être dans les bras de mon amoureux ou d’être chez nous, dans ces cas l’immobilité m’allait. Sinon j’avais toujours l’impression qu’un prédateur pouvait me sauter dessus… Les vieilles habitudes ont la vie dure! L’ancien chien proposa une attraction qui semblait calme, pourquoi pas? Au pire, je serais malade à nouveau… Mais si je vomissais trop, est-ce que je pouvais revirer à l’envers? Je n’avais jamais entendu parler de cas où c’était vraiment arrivé, seulement que les gens pouvaient se sentir à l’envers, dans le sens où ça n’allait vraiment pas…

Nous entrâmes dans l’attraction, prenant place dans un petit bateau pour se faire raconter l’histoire d’Ariel, la petite sirène. C’était pas mal comme conte, même si j’avais déjà vu mieux. Par chance, je n’avais pas le mal de mer, même si franchement je ne me sentais pas si à l’aise sur une barque. Savoir que peut-être les personnages de se film se promenaient à quelque part dans ce monde faisait bizarre, mais bon, ce n’était pas pire que les acteurs des films n’étant pas des dessins animés? Dug m’interrompit dans mes pensés :

- Oui ça va mieux, mais j’ai hâte de me lever d’ici… J’ai les jambes engourdies.

Lorsque le bateau s’immobilisa, je me dépêchai de sortir en trainant l’homme par la main. Bah quoi? Je n’avais certainement pas envie de refaire un tour! Bon il faut dire que je ne savais plus trop ce que j’avais envie en fait. Je m’arrêtai au milieu de l’allée, me tournant vers Dug :

- On fait quoi maintenant? Je sais qu’il y a plusieurs attractions, mais savoir que c’est basé sur la vie de gens comme nous, ça me met mal à l’aise… On pourrait aller manger et se promener en attendant ce truc… le feu d’artifice?

J’espérai qu’il serait d’accord, parce que je trouvais pas cette journée aussi amusante qu’elle aurait du… Il faut dire que même si j’essayai d’être forte, ça avait aussi été un choc pour moi de croiser le faux Russell et le faux maitre de l’ancien chien… Et tout ces gens qui croient qu’on existe pas du tout alors qu’on est à côté d’eux…

Dug semblait vraiment très absorbé par ses réflexions. Je me demandais à quoi il pouvait bien penser! Surement encore à notre découverte… Je savais que ce n’était pas facile à accepter, mais il n’y avait pas de quoi se rendre malade non plus! Avoir une obsession pour quelque chose n’est jamais une bonne chose et j’en savais quelque chose! Je pouvais me jeter par une fenêtre pour une tablette! Lorsqu’il y en avait, je ne pensais qu’à ça! Bon au moins sa remplissait mon estomac et donc je pouvais même dire qu’à la limite ça pouvait me sauver et m’empêcher de mourir de faim! Alors que ressasser des pensés qui nous faisait du mal, ça pouvait nous amener des idées sombres, très sombres… je préférais ne pas y penser tellement ça me faisait peur… C’était des trucs d’humains en fait, mais le problème, c’est que nous l’étions maintenant!

Je ne pouvais m’empêcher de m‘inquiéter pour l’ancien chien… À quel point ça avait pu l’affecter? J’espérai surtout qu’il ne se ferait pas de mal! Mais qu’est-ce qui était le pire, la douleur physique ou mentale? Je me secouerai intérieurement : ce n’était pas mon genre de réfléchir autant, décidément, ça ne me faisait pas d’être humaine! Par contre, je comprenais bien pourquoi j’étais si heureuse avant, c’est qu’avec ma cervelle d’oiseau, je ne me cassai jamais la tête comme maintenant! Oh pas que je n’étais pas heureuse! Même que j’appréciai ma nouvelle vie! C’était juste… différent.

Les seuls moments où l’homme ne semblait pas noyé dans ses pensés, c’était lorsqu’il m’obligeait à m’assoir et à boire… J’avais l’air d’un oisillon peut-être?! Je savais que c’était pour être gentil et parce qu’il m’aimait, mais ça commençait à m’agacer légèrement, alors je fus bien contente qu’il veule aller manger aussi, comme ça, ça me changerait les idées… et à lui aussi. Parfois, j’avais l’impression qu’il agissait plus comme mon père que comme mon amoureux! Mais ça faisait partit de son charme et je ne pouvais pas lui en vouloir! Ça aurait été stupide en fait de lui faire la tête alors qu’il faisait tout pour mon bien!

Ce que je voulais manger? Je ne savais pas trop… Alors je continuai de marcher un peu, cherchant ce que je voulais. Oh de la pizza! Ça serait bien de la pizza! Je trainai le châtain jusque dans un petit resto d’où l’odeur du fromage s’échappait. Une fois assise, j’en commandai une avec des fruits de mers! J’aimais bien les crevettes, surtout sur une pizza. Une fois que nous fûmes servit, je mangeai avec appétit, comme si je n’avais jamais été malade quelques heures plus tôt.

- Tu sais, il faut pas te tracasser pour rien… Tu n’as rien dit de l’après-midi presque! SI tu veux, on retourne à la maison! Mais avant on regarde le feu d’artifice!

Bon, il n’était pas pour tout de suite, alors je pris mon temps pour manger et bien mastiquer afin de ne pas m’étouffer. Alors que je terminai mon assiette, je demandai si on pouvait aller essayer la grande roue. Ça n’allait pas trop vite et puis on devait avoir une belle vu du parc de là-haut!

Ce fut un peu long, mais nous arrivâmes enfin jusqu’à l’attraction. Je ne pensais pas qu’une grosse roue serait aussi populaire! Pourquoi ça intéressait tant les gens, il n’y avait pas de vitesse où de très grand effet… enfin je crois… parce qu’en même temps c’était la première fois que j’allais en faire un tour. C’était amusant cette expression et puis elle était vraiment appropriée puisque nous allions vraiment faire le tour complet d’un cercle! Cette expression pouvait être confondante puis que les humains disaient parfois « faire un tour de voiture » Alors que parfois ils ne revenaient même pas à leur point de départ… Sauf que c’était une toute autre histoire…

Dug monta dans la nacelle avant moi, bon, je crois que c’est comme ça que l’on nomme ces trucs dans lesquels les gens montaient. Il me tendit la main en prononçant une phrase que j’avais déjà entendu… il n’y avait pas un type qui disait ça à une princesse dans un dessin animé? J’avais beau chercher, je ne trouvais pas alors qu’en fait ça devais presque être sous mes yeux, aussi évidement que la pancarte d’Aladdin… Ça devait être amusant de voler sur un tapis volant, non? Voler était un sujet qui m’avais toujours passionné, puisque j’étais malheureusement clouée au sol à cause de mon poids et de mon physique en général… et puis maintenant je n’avais pas plus de chance puisque les humains ça ne vole pas, sauf en avion et dans d’autres trucs qu’ils inventent.

Je pris la main de mon amoureux en souriant, car bien sur que je lui faisais confiance! Pourquoi ne l’aurais-je pas fait? Je l’aimais et je voulais être avec lui! Et puis il voulait mon bien! Il voulait me protéger… un peu trop parfois, mais bon ce n’était pas grave. C’est que chez moi, je n’étais pas habitué à ce qu’on se préoccupe autant de moi, autre que mes oisillons. Bon il y avait eut Russell et monsieur Fredrickson, mais c’était un peu à cause d’eux que je m’étais fais mordre par un chien, puis que j’avais été attrapé par le méchant monsieur… Je n’aurais pas du les suivre je suppose, mais c’est de l’histoire ancienne et il faut arrêter de ressasser le passé. Je m’assis donc à côté du châtain alors que quelqu’un refermait la porte de la nacelle avant de remettre la roue en mouvement. L’attraction s’immobilisa encore et encore pour laisser des gens monter, puis nous commençâmes à tourner doucement sans interruption. Nous avions une magnifique vu du par cet des environs! Je regardai émerveillée le paysage en me disant qu’à vol d’oiseau, ça devait ressembler à ça.

Je n’avais pas remarqué, mais le soleil avait commencé à ce couché, rendant la vision encore plus inoubliable. Je souris à l’ancien chien en glissant serrant sa main que je n’avais pas vraiment lâchée. Soudainement la roue s’arrêta, refusant de redémarrer… le vent porta des rumeurs de bris mécanique légers. Les machines humains étaient amusantes jusqu’à ce qu’elles brisent! Il n’y avait pas vraiment de danger imminent alors je continuai à regarder le coucher de soleil. Bientôt nous ne fûmes éclairés que pas les lumières de l’attraction, mais ça ne m’inquiétait pas. Je sursautais lorsqu’une explosion survint dans le ciel. Il y avait des brillants rouges partout! Vint une explosion bleue, puis une doré! Il y avait pleins de couleurs dans le ciel, comme s’il s’enflammait! Un feu artificiel? Serais-ce là le fameux feu d’artifice? Les gens s’émerveillaient, ce n’était donc pas dangereux!

La roue se remis alors en mouvement, nous obligeant à retourner sur la terre ferme pour admirer la fin du spectacle.

- Comment les humains peuvent faire des trucs aussi magnifiques?

Je fus déçue lorsque le feu d’artifice cessa. Je savais que ça avait été plutôt long, mais ça avait parut si court… Un truc si beau ne devrait pouvoir continuer toujours! Quoique le côté éphémère rendait surement ça plus beau encore! Éphémère, c’est un drôle de mot qui veut dire qui ne dure pas, qui disparait… J’apprends de jolis mots avec mes cours, même si je n’ai pas souvent l’occasion de les utiliser… Pourtant, j’aime ça avoir l’air moins stupide! Quoique parfois c’était mieux de ne rien dire plutôt que dire des trucs sots. Quand j’avais entendu ce mot, j’avais cru que c’était une mère fée… Bah quoi? Et-Fée-Mère… Les mots, ce n’est pas facile, mais je fais de mon mieux!

J’écoutais les explications de Dug, comme il en connaissait des choses! Je ne pouvais m’empêcher de me demander si un jour j’en saurai autant! Y-a-t-il une limite à ce qu’on peut apprendre? Ma tête pouvait-elle être trop pleine? Et les connaissances, est-ce que ça ressemblait à quelque chose? Parce que j’avais déjà entendu quelqu’un parler de tête d’eau, mais ça ne ressemblait pas à un compliment… Le châtain me dit qu’on pouvait aussi faire des feux d’artifices, mais pas à la maison… Mais c’était donc ça le gros bruit qu’avait fait le voisin! J’avais eut tellement peur que je m’étais caché dans le bain… Puis ensuite lorsqu’il y avait eut les sirènes, j’étais allée sous le lit, ce qui m’avait par contre permis de retrouver une chaussette! Mais je ne crois pas que me caché ait vraiment aidé à ce que les bruits cessent, sauf que c’était plus fort que moi, même si c’était des réactions stupides ou illogique, je le faisais sans réfléchir! La réflexion n’avait jamais été ma force…

Pour en revenir à Dug, le feu coloré dans le ciel et le parc, et bien je commençais à être fatiguée. Je ne fus pas fâchée qu’il propose de quitter, même que je trouvais que j’avais passé assez de temps là… Disney m’avait semblé un monde magique, jusqu’à ce je découvre qu’ils connaissaient une partie de notre histoire… Si ce n’était pas eux qui l’avait écrite et nous avaient créés!

- Oui… allons dormir et demain retournons chez nous. Même s’il fait plus froid à new-York, c’est notre maison maintenant… Et puis en restant ici, j’ai peur des découvertes que l’on peut faire.

Selon moi, nous avions eut assez d’émotions… Je ne savais pas trop ce qu’on pouvait découvrir de plus, mais je n’avais pas envie de savoir. Nous nous dirigeâmes vers la sortie. Je croisais une mascotte du suricate qui chante la chanson Hakuna matata, Timon je crois. Étrangement, j’avais l’impression de l’avoir déjà rencontré, mais c’était n’importe quoi… je crois? Alors que nous sortions du parc, je ne pu m’empêcher de me demander combien de gens étaient dans la même situation que nous… pouvions-nous être les seuls?

J’eus bien de la difficulté à suivre l’ancien chien tellement j’étais fatiguée, mais heureusement nous finîmes par arrivé à l’hôtel… je ne pris même pas la peine de me déshabillée, trop fatiguée. J’avais déjà hâte de retourner à l’appartement, où tout était familier et où notre vie de chavirait pas à chaque instant… Je me blottis contre mon amoureux et m’endormie.