J’étais seule. J’étais souvent seule dans la journée, quand Dug était partit travailler. Je ne le blâmais pas, car il devait ramener de l’argent pour que nous puissions manger! Et comme nous aimions manger, nous aurions été malheureux de ne plus pouvoir le faire! Ah et aussi que c’était un peu voir pas mal vital de se nourrir… mais pouvoir manger des bonnes choses, c’était toujours bien! Manger du chocolat, c’était délicieux, mais il fallait pouvoir le payer! Bon, je ne mangeais pas que ça, il y avait pleins de bonnes choses, comme des fruits! Des fraises, des pommes, des poires, des raisins, des ananas… C’était meilleur pour la santé… Bon, en fait je ne savais pas trop pourquoi il fallait absolument faire si attention. Bon mon amoureux m’avait expliqué que sinon j’aurais des problèmes, que je pouvais être malade, mais c’était un concept qui m’échappait encore. En fait j’avais parfois vraiment la même compréhension que des enfants… J’essayais pourtant et parfois je saisissais quelques trucs, parce que je ne suis pas complètement débile! Même que j’apprends vite dans certains cas, comme à l’école. J’étais douée même! Je crois…

D’ailleurs, je n’étais pas allée à mes cours parce que j’avais encore eut des nausées en me levant. Heureusement, mon compagnon n’était déjà partit travailler et il ne m’avait pas vu, sinon ça l’aurait inquiété! Je n’aimais pas qu’il s’inquiète, parce qu’il devenait surprotecteur et ça c’était agaçant parfois. Je ne pouvais m’empêcher de pensé à sa réaction après que j’ai vomit suite à la montagne russe à peine trois jours plus tôt… C’était rassurant que quelqu’un soit là pour moi, mais j’avais été habituée à me débrouiller seule, donc parfois ça me faisait un peu étrange. Je pouvais m’occuper de moi toute seule! Et puis s’il y avait un problème, j’étais encore capable de m’enfuir vite! Un bon dabou doit savoir courir, sinon c’est un dabou mort… ou en cage.

Une fois que j’eus finit de rejeter ce que j’avais mangé, je me rinçai la bouche question d’enlever le mauvais gout qui était décidé à rester. Ensuite je retournai me chercher à manger, des céréales que je décidai de manger devant la télévision. Il n’y avait rien de très intéressant, sauf les olympiques. Bon en fait je ne comprenais pas trop le but… les gens s’affrontaient dans diverses compétitions dans la neige ou sur la glace… ça durait déjà depuis plusieurs jours. Je regardais un truc appelé Hockey. Le principe était de mettre une balle noire écrasée dans le filet en déjouant une femme déguisée en fauteuil bougeant. Peut-être que c’était amusant? Quoiqu’elles avaient l’air de prendre ça très au sérieux en fait… Je ne savais pas ce que les gens y trouvaient. Je finis mon bol et continuai à regarder en essayant de comprendre jusqu’à ce que la porte de l’appartement s’ouvre.

Je laissais s’échapper un petit cri de surprise… me taisant en voyant Dug. Mais qu’est-ce qu’il faisait là si tôt? Il finissait beaucoup plus tard que ça normalement! Je le dévisageai en penchant la tête d’un côté, puis de l’autre. Il avait l’air bizarre, mais contrairement à d’autres fois, c’était un bizarre négatif. Il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je me levais pour m’approcher et le serrer dans mes bras :

- Qu’est-ce qui ne vas pas?

Il était désolé, mais pourquoi? Il ne m’avait rien fait! Il n’avait rien fait brûlé, ni même fait du bruit… il n’avait même pas oublié de baisser la lunette des toilettes! Il faut dire que la dernière fois je m’étais retrouvée le derrière dans l’eau et ce n’était vraiment pas agréable. Maintenant je vérifiais toujours avant de m’asseoir pour ne plus que ça m’arrive! Je faisais plein d’erreurs, mais j’essayais d’apprendre d’elles, ce qui me permettait d’en faire de nouvelles! Bon, je n’étais pas très fière de cela, mais une cervelle d’oiseau dans un monde nouveau, ça ne pouvait pas faire autrement!
Pour en revenir au châtain, il ne semblait vraiment pas en mener large… Et puis il avait un sac qui semblait rempli de ses affaires, étrange. Normalement c’était pas les trucs qu’il laissait dans son casier ou quelque chose du genre? Pourquoi ramenait-il tout ça? Que c’était-il passé? Pourquoi il n’était pas au travail? Parce qu’il l’avait perdu!? Il ne le trouvait plus? J’avoue que j’avais de la difficulté à comprendre, mais ça n’était pas nouveau! Je le serrai dans mes bras, question de le rassurer de mon mieux, car je n’étais peut-être pas vite sur les explications et tout ça, mais je savais lorsque les gens avaient besoin d’un câlin! Et puis j’aimais bien me blottir contre lui. Je ne savais pas trop comment faire pour le rassurer, donc je me frottais la tête doucement contre son torse tout en essayant de me faire rassurante :

- Tu va le retrouver j’en suis certaine! Il faut juste bien chercher! Peut-être que tu dois retourner sur tes pas… Oh je sais!

Je le lâchai pour retourner au divan où j’entrepris de fouiller sous les coussins… On perdait toujours plein de trucs là-dedans, alors ça valait la peine d’essayer. Il y avait de la monnaie et une vieille croustille un peu étrange. Je ne pu m’empêcher de la manger, la croustille, parce que la monnaie je n’avais pas le droit. J’essayai d’écouter et d’obéir aux recommandations de l’ancien chien. Ce n’était pas toujours facile, parce que dans mon ancienne vie, j’aimais essayer de bouffer un peu tout, surtout ce qui brillait.

Par contre je n’avais pas eut une très bonne idée en essayant de manger ça et très vite mon estomac me le fit savoir en se soulevant… Un soulèvement, c’était aussi parfois des grèves? Parce que là j’avais tendance à croire que mon système digestif ne voulait plus faire son travail, pour ne pas dire qu’il se rebellait! Je me précipitai vers la toilette pour expulser mon bol de céréales. Oh bien, on voyait encore les lettres, peut-être que je pouvais encore écrire nos prénoms avec? Oh non, je n’allais pas vraiment le faire, j’étais bien trop exaspérée.

- J’en ai marre de vomir à tout moment! C’est pas normal ça et je faisais pas ça au début… Tu y comprends quelque chose?

Je me rinçais la bouche, parce que ce n’était pas un très bon gout. Ça ne faisait pas très longtemps que ça m’arrivait, mais décidément, expulser mes repas de la sorte me déplaisait fortement… Et puis ça brûlait la gorge! Je crois que j’étais même prête à consulter un docteur s’il le fallait pour que ça arrête!

J’avais faim, c’était un peu normal puisque tout ce que j’avais mangé le matin était ressortit. Et s’en était allé dans la toilette… Quel gaspillage! Je détestais ça! Dans la nature, je ne gaspillais jamais rien, mais j’avais l’impression que les humains de faisaient que ça! Ils jetaient de la nourriture lorsqu’une date inscrite sur l’emballage était passée, ils jetaient ce qui n’était pas mangé dans l’assiette, ce qui avait mauvais gout… Bon, Dug n’était pas comme ça, il n’achetait que des trucs que nous aimions et puis juste en bonne quantité et en faisant attention aux dates! Sauf que la plupart des gens ne faisaient pas autant attention et on voyait même de la nourriture jetée par terre dans la rue! J’avais voulu en manger une fois, mais l’ancien chien n’avait pas voulu… Il paraissait qu’il y avait des maladies… Mais j’en avais pas mangé et là je vomissais tout le temps comme si j’étais très malade! Mais j’allais assez bien, j’aurais même pu fuir les chiens sans problèmes! Quoique très vite j’aurais eut faim… j’avais d’ailleurs déjà faim en fait.
Je pris donc les biscuits soda, les mangeant rapidement. Ça goutait pas grand-chose en fait, mais ça comblait le vide de mon estomac. Je restai assise, mais j’aurais préféré continuer à chercher le travail de Dug qui ne se trouvait visiblement pas sous les coussins. Au moins, je savais que nous n’étions pas assit dessus. Il m’apprit la vraie signification de « perdre son emploi », ce qui me fit réaliser à quel point j’avais du avoir l’air stupide! Bon, on est pas à une fois près, je fais la preuve à presque tous les jours de ma stupidité et de mon inadaptation à ce monde, alors l’homme doit y être habitué en fait! Mais il fallait avouer que les humains avaient de ces expressions aussi! Les mots avaient parfois plusieurs sens, on s’y perdait.

Maintenant que j’avais saisis, je compris pourquoi le châtain était aussi triste. Mais… plus de travail, plus d’argent? Ça expliquait son inquiétude… je le serrai dans mes bras, lui murmurant que ça irait, nous trouverions une solution! Sauf qu’il en revint bien vite à l’autre problème, soit ma maladie inconnue. Il avait raison et je le savais…

- Je vais bien, mais pour te rassurer, allons-y alors. J’aime pas vomir et je veux que ça arrête. Mais c’est étrange parce que je me sens bien pourtant! J’ai encore faim, donc je vais bien!

Je me relevai du divan pour me préparer à partir, mettant mon manteau et mes bottes, suivant Dug, parce que comme d’habitude, je ne savais pas trop où aller. Bon, j’aurais pu trouver seule, mais je lui laissai le rôle de mâle alpha de notre petit groupe… de deux. Nous prîmes le métro, mais j’aurais vraiment préféré marcher, parce que j’avais l’impression de me retrouver en cage sous terre… Par contre, il y avait les escaliers mécaniques, et ça c’était amusant. Par contre, les gens n’aimaient pas que je m’y amuse en allant à contre-sens… mais c’était marrant de prouver que j’allais plus vite que les marches!

Il ne se passa rien d’intéressant sinon, sauf que je m’arrêtais pour regarder un type grattant une guitare. Il était doué et je tapai des mains au rythme de la musique, jusqu’à ce que nous devions nous dépêcher pour attraper le métro. Une expression étrange en fait, puisque c’est plutôt lui qui nous attrape quand on rentre à l’intérieur… je m’assis en regardant les gens autour de nous. Une station plus loin, je laissai ma place pour une femme avant son bébé. C’était mignon les minis humains! Bientôt nous descendîmes et nous sortîmes de sous terre pour nous diriger vers un grand bâtiment bien identifié comme étant l’hôpital.

Dug parla avec une infirmière, enfin, je crois que c’était comme ça qu’on devait appeler ce travail. Nous avions réussit à ne pas nous perdre en nous rendant jusqu’à elle, ce qui était bien! Elle ne semblait pas particulièrement heureuse, mais bon, elle devait avoir beaucoup de travail. Nous nous assîmes sagement, le temps d’être appelé. Bon, en fait je ne restai pas très longtemps assise, commençant à me promener dans la salle d’attente, m’arrêtant devant les jouets pour enfants. Je pris une représentation d’une humaine, je crois qu’ils appelaient ça une poupée, ou une Barbie. Je penchais la tête d’un côté, puis de l’autre avant de la redéposer là. Ensuite je me penchai devant une minuscule voiture, la poussant du doigt. Je ne comprenais pas pourquoi elle était si petite! La dame en plastique ne pouvait même pas entrer dedans! Je le sais parce que j’étais en train d’essayer lorsque je fus appelé. En fait les portes ne s’ouvraient pas, donc c’était n’importe quoi. Mais oisillons auraient bien aimé essayé de manger ses trucs! Oh et si j’essayai la voiture rouge?

Ah non, vraiment pas le temps, Dug me traina jusqu’à un docteur qui nous fit entrer en salle d’examen. Je m’assis sur la table, comme demandé. Sauf que ce n’était pas une table où on pouvait manger, elle était rembourrée, comme une chaise. En fait, c’était plus un lit, mais haut et pas confortable. Il commença à me poser des questions, fronçant les sourcils lorsque je lui dis que je ne mangeais pas de viande… En fait il y a plusieurs réponses qu’il n’aima pas, comme lorsque je dus lui dire que je n’avais jamais été examiné par un médecin. Il me demanda pourquoi j’étais là :

- Depuis quelques jours, je vomis beaucoup… mais j’ai quand même tout le temps faim!

Il regarda mes yeux, mon nez, mes oreilles, ma bouche, me mesura et me pesa avant de vouloir faire une prise de sang. Quand il sortit l’aiguille et les tubes, je poussai un cri avant de me jeter dans les bras de Dug en tremblant. Il fallut du temps, mais je me laissais convaincre et tendis un bras en évident de regarder ce qu’il me faisait. Je gémis lorsque je sentis l’aiguille. Ça faisait pas aussi mal que lorsque le chien m’avait mordu la patte, mais je n’aimais pas sentir ça dans mon bras! Je soupirai lorsque ce fus fini, mais je ne me sentis vraiment pas bien et je tournai perdis conscience quelques instants, revenant rapidement à moi, légèrement confuse. Ah non je n’aimais pas cet endroit!

- Je n’ai pas pris beaucoup de sang, je trouve ça étrange cette perte de connaissance… je vais demander les tests immédiatement, veuillez retournez dans la salle d’attente, je vous rappelle bientôt. Vous avez le temps de passer à la cafétéria pour manger quelque chose. Je vous le conseille vraiment.

Nous prîmes donc le chemin conseillé, nous rendant où il y avait de la nourriture je choisis un muffin au chocolat, l’avalant rapidement… presque trop même, mais je ne m’étouffai pas, et nous retournâmes attendre. Nous fûmes rapidement appelés et je m’assis à nouveau sur la table qui n’en était pas vraiment une… Souriant, l’homme commença à expliquer :

- Vous êtes en parfaite santé, vous vomissements sont du à une présence, vous êtes enceinte.

Je ne comprenais pas trop, ça voulait dire quoi? J’avais un parasite? En quoi c’était une bonne nouvelle? Il me volait ma nourriture lorsqu’il ne me la faisait pas régurgiter! Je penchai la tête sur le côté, interrogative :

- Enceinte? C’est grave?

Je ne comprenais pas trop, jusqu’à ce que Dug parle d’un bébé. Un bébé dans mon ventre? Un truc d’humain encore… Bon, pas juste d’humains, les mammifères aussi font ça. Je ne trouve pas ça très naturel, mais c’est une question de point de vu et d’habitude. Mais si je suis un ancien oiseau, est-ce que je vais le pondre? Et puis, combien? Allaient-ils avoir des plumes? Ou des poils? Est-ce que j’allais avoir des chiots? Mon amoureux était un ancien chien après tout… Ou est-ce qu’ils seraient des mutants mi-chien, mi-oiseau? Je dois dire que ça m’effrayait de ne pas savoir. Je sais que j’avais affronté bien des situations inconnues, mais chez moi, ça me semblait naturel, c’était instinctif alors qu’ici, rien ne me semblait normal… Je m’appuyais beaucoup sur le châtain en fait, sauf que là, il ne semblait pas en savoir plus que moi! Même qu’au contraire, j’étais celle qui avait le plus de connaissances dans le domaine, j’avais tout de même pondu auparavant et puis j’avais élevé seule mes trois oisillons! C’était ma plus grande réussite! Bon probablement la seule quand j’y pensais… Voilà pourquoi je n’y songeais pas en fait.

Mais est-ce que j’arriverais à bien élevé un bébé qui sera un humain? Dug sera là, il est si content! Ensemble, je ne vois pas pourquoi nous n’y arriverions pas! Si j’avais bien compris, on pouvait se renseigner sur tout, donc nous n’aurions qu’à trouver les informations sur comment faire avec les humains, puis j’avais mon instinct maternel qui n’était pas trop mal, donc j’avais espoir qu’on y arrive. Donner la vie était la plus belle chose au monde! Je me rappelai quand mes poussins étaient sortis de leur coquille me regardant de leurs grands yeux affamés… Je les avais nourris et voilà, j’étais leur mère! Mes petites boules duveteuses que j’avais tout de suite aimées… Ils me manquaient tellement.

J’avais quelques sentiments contradictoires, la tristesse de ne pas être avec mes premiers petits, mais une joie si immense et intense de former une nouvelle famille avec Dug. Il était si joyeux que je ne pouvais pas ne pas l’être. Je souris aussi, riant lorsqu’il colla sa tête sur mon ventre. Sauf que la seule chose qu’il risquait d’entendre, c’était les gargouillements de ma digestion… Je passai une main dans ses cheveux, savourant ce petit moment… Cet enfant serait tellement aimé, je savais que l’ancien chien, malgré ses maladresses, serait le meilleur des pères. Jamais cet enfant ne manquerait d’amour, ça j’en étais certaine!

Après un moment, je vis bien que le médecin semblait s’impatienter… c’est qu’il avait d’autres gens à voir. Je me levais donc, entrainant Dug à ma suite. Il me donna le numéro d'un spécialiste que je devrais aller voir pour faire le suivis de ma grossesse. Ensuite il fallu prendre un arrangement avec la secrétaire pour les frais médicaux. Puis nous sortîmes de l’hôpital, regagnant la rue, prenant le chemin de la maison, mais cette fois, nous marchions bien moins vite pour pouvoir parler… car il y avait quelque chose qui me tracassait :

- Je suis si contente… mais… je sais pas comment élever un petit ici… et ils semblent toujours avoir pleins d’accessoires et de vêtements… Si on a pas de travail, comment on va payer ça?

Je baissais le regard, je me sentais mal de parler de ça alors qu’on venait d’avoir une si bonne nouvelle… ce que je pouvais être stupide! Pour me racheter, j’ajoutai :

- je vais trouver un travail pour t’aider!

Je voyais bien qu’il n’était pas vraiment d’accord pour que je me trouve un travail… Il disait oui pour ne pas que je lui en veuille ou un truc comme ça. Et puis, même s’il avait dit non, je l’aurais fait quand même! Je voulais aider, car quand j’étais dans la nature, c’était moi qui faisais tout mon possible pour offrir ce qu’il y avait de mieux pour mes petits! Je ne savais pas ce que c’était de travailler pour de la monnaie, mais j’avais auparavant fait des efforts pour ma survie, pour celle de oisillons et puis pour m’échapper du méchant monsieur qui m’avait capturée! J’étais très forte et je dois l’être encore, je crois. Je n’avais pas besoin d’aide pour ouvrir les pots de cornichons, alors j’étais déjà plus forte que bien des femmes! Bon de toute façon nous n’étions pas dans la nature, donc ce n’était pas la loi du plus fort… La preuve, pleins de gens tout petits et touts faibles étaient toujours en vie! Ce n’était vraiment pas la même façon de penser! Je me demandais si ça faisait de cette ville un meilleur endroit pour un enfant… parce qu’il y avait selon moi des choses bien pire… vols, meurtres gratuits, corruption… Bon je ne savais pas ce qu’était cette dernière chose, mes les gens semblaient vraiment ne pas aimer ça.

- Je ferais attention. Arrête de t’inquiéter.

Je lui souris et me blottis contre lui, me frottant la tête affectueusement comme je le faisais toujours. Je le lâchai pour descendre les escaliers, parce que sinon nous aurions pu tomber et là il aurait eut une bonne raison de s’inquiéter. Et même si ça m’agaçait parfois qu’il s’inquiète tout le temps, je ne voulais pas faire exprès pour lui causer du tracas!

Cette fois je ne vis pas le trajet passer, j’étais trop occupée à penser à tout ça. Avoir un bébé avec celui que j’aime, c’est la plus belle chose qui pouvait nous arriver! Seulement je m’inquiétais parce que je n’étais pas chez moi et que je ne comprenais pas tout des humains. Nous renseigner serait vraiment capital! J’avais l’impression qu’il y aurait tant à faire… trouver de l’argent et de l’aide… Dug avait des amis qui pourraient l’aider… mais moi je n’avais que quelques connaissances dans mes cours! Je ne sortais pas assez…

Nous arrivâmes chez nous et le châtain devint terriblement excité, au point où il me donnait le tournis! Lorsqu’il agissait de la sorte, je le revoyais lorsqu’il était un chien. Il parlait de pleins de choses que nous aurions besoin et que je ne connaissais pas… Comme il était plus facile d’avoir un petit quand on est un oiseau! Je le regardais aller chercher un journal, cherchant je ne savais trop quoi… Je jetai un regard sur les offres d’emplois, mais je n’avais pas trop la tête à chercher, donc je retournai plutôt m’assoir sur le divan, là où Dug m’avait trouvé en rentrant plus tôt dans la journée. Mes jambes sous moi, je ne pus m’empêcher de me demander si les humains couvaient leurs enfants? Peut-être que si, mais pas tout à fait comme les oiseaux? J’allumai la télévision, peut-être que j’apprendrais des trucs? Il y avait parfois des reportages instructif sur les façons de faire des humains… je n’en vis pas puisque je m’endormie là comme bien souvent.