No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Un réveil quelque peu mouvementé - PV Kristoff ♥
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Anonymous
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Dim 27 Avr 2014 - 13:41
Un réveil quelque peu mouvementé
PV Kristoff ~


Une bonne odeur vint me chatouiller le nez et me sortir du sommeil, il était temps de me réveiller, j'avais dormi assez longtemps comme ça. Ce parfum, c'était ... Oh ! Des carottes ! Kristoff avait dû m'en ramener. J'ai baillé un grand coup avant de me redresser puis de me frotter les yeux. Le sol était dur et la pièce légèrement sombre, pourtant je ne reconnaissais pas. Où était passé la jolie grange dans laquelle je m'étais endormi aux côtés de mon ami ?
Ouille ... ma tête. Les vertiges prirent possession de moi, cette sensation me déplaisait énormément. Je me suis frotté le front, mais ... attendez une minute. Des mains ? J'avais des mains ! DES MAINS ! Pris de panique, je suis tombé en arrière en plein dans les boîtes à carottes. Que m'arrivait-il ?!? Je me suis analysé de haut en bas ... Horreur ! J'étais ... un humain ! Un Humain, j'étais HUMAIN !!! Mais pourquoi ? Comment en étais-je arrivé là ? Et puis d'abord, où était Kristoff ? Et Olaf ? J'ai bondi sur mes pieds mais, encore sous la choque et ne sachant pas tenir debout, je suis retombé à terre. Un cri s'échappa de ma bouche ... Un cri ... Pas un cri de renne, non, un cri ... d'humain ! Voilà que je parlais maintenant ! J'ai enfoui ma tête dans mes genoux et me suis balancé d'avant en arrière.

"Tout va bien, calme toi. Tu dois surement être entrain de rêver mon vieux, tu as encore mangé trop de carottes." Pensais-je.

Mais après avoir relevé les yeux, j'ai vu qu'il s'agissait bel et bien de la réalité. Mais où me trouvais-je ? Pourquoi étais-je tout seul ?
Cela dit, l'endroit n'était pas désagréable étant donné que des milliers de carottes se trouvaient autour de moi ... Des carottes, des salades et d'autres aliments dont j'ignorais le nom. Je me suis redressé tout doucement, sans précipitations. Il me fallait dompter ces jambes. A ma gauche j'aperçus une chaise, je me suis empressé de m'y asseoir. Jetant un oeil autour de moi, j'ai pu constater qu'il y avait une porte ouverte, je pouvais aisément entendre des gens parler. Peut être que Kristoff s'y trouvait ! Je me mis sur mes deux jambes et tout en m'appuyant sur tout ce que je trouvais, j'ai marché. Enfin du moins j'ai essayé. Comment faisaient-ils tous pour tenir là dessus ! Quatre pattes c'était bien plus simple. Je pris une carottes pour me donner des forces, et je l'ai savouré. Elle était mon seul réconfort.
Je devais retrouver mon ami ! Je me suis dirigé vers la porte afin de sortir et ma surprise fut grande lorsque je découvris le lieu dans lequel je m’étais réveillé. La lumière m'aveuglant, je marchais doucement pour ne pas me cogner quelque part. Il y avait beaucoup de monde, et beaucoup de nourriture aussi, enfin je crois. Les gens déambulaient d’un comptoir à l’autre, ils tenaient une espèce de charrette bizarre dans laquelle ils mettaient leurs victuailles. Cette situation me donna la tournis et me fit peur. Mais je voulais retrouver Kristoff. Je me suis donc aventuré dans cette jungle d’humains.

« Kristoff ?! Tu es là ? » lancais-je.

Mais aucune réponse. Les gens se tournaient vers moi et me lançaient des regards noirs. L’angoisse montait peu à peu en moi, je ne savais pas où je me trouvais et j’avais peur. J’étais un humain perdu, seul et abandonné. La totale. Mes yeux se baladaient à toute vitesse d’un humain à un autre, mais pas de Kristoff.
Je continuais mon exploration, quand je vis encore des carottes, avec d’autres légumes. Je me suis approché pour en attraper une lorsque un homme me cogna en se retournant, ou alors c'était moi qui venait de le cogner ?

« Aïe ! Vous pourriez faire … »

Je me suis arrêté net. Ce jeune homme blond … On aurait dit … Non. Impossible. Pourquoi serait-il dans cet endroit ? Et dans cette tenue ?





Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫

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Anonymous
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Mer 30 Avr 2014 - 13:49





    Bien...

    Tout va mal. Je ne sais même plus où j'en suis. La seule chose qui résonne encore dans ma tête c'est les recommandations des médecins concernant mon coeur. Pas d'effort intense, pas d'émotions fortes, essayer de rester au calme et de ne pas s'agiter. Je ne suis pas spécialement d'un tempérament survolté, c'est vrai, mais j'aimais bien l'effort physique jusque là, et j'aurais bien voulu me dépasser de nouveau. Mais aujourd'hui, monter les escaliers c'est déjà me surpasser. De toutes façons, on ne peut pas vraiment dire que je sois d'humeur à en faire des tonnes ou à courir partout. Ce serait plutôt le contraire. Je voudrais me laisser mourir quelque part, dans le froid, tout seul...
    Mais même ça j'en suis pas capable. Alors j'essaye d'aider un peu Elsa, notamment en faisant les courses, le ménage, ce genre de choses. De toutes façons je ne peux pas trouver de travail pour le moment, les médecins m'ont dit que ce serait trop de stress. Le seul stress que j'ai à vivre comme ça c'est de passer tous les jours devant chez Anna, jeter un regard vers la porte, en imaginant le pire et en retenant un sanglot qui remonte dans ma gorge. J'en ai assez de vivre comme ça. Je voudrais juste partir loin de cet endroit, oublier Arendelle et tout ce qui s'est passé là-bas. Je voudrais juste retrouver Sven et qu'on recommence à vivre comme avant, juste nous deux, comme des frères. C'était tellement plus simple comme ça, et plus joyeux. Je pensais que l'amour c'était... comme un plus, un petit truc qui enjolive tout. J'ai du me faire beaucoup d'illusions ou alors je n'ai vraiment pas de chances parce que jusque là, ce n'est ni petit, ni un plus. C'est tout le contraire. Ca a complètement RUINE tout ce que j'aimais jusque là. J'en ai assez de ces bêtises. Je veux juste rentrer chez moi avec Sven.

    D'ailleurs on n'a plus de carottes...

    Donc un passage par le rayon légumes s'impose. Et puis ce n'est pas juste pour moi, c'est aussi pour Papouille, le lapin. Encore un rescapé miraculeux. Lui au moins, il n'a pas eu le coeur brisé en voyant Anna.

    "Aïe..." lâchais-je en portant une main à mon épaule légèrement endolorie

    Ca avait sonné comme un écho alors que l'homme en fasse de moi avait gémit de la même façon quand je l'avais heurté. Je devrais vraiment arrêter de me perdre dans mes pensées comme ça n'importe où n'importe quand. L'inconnu avait continué de parler, mais il s'était arrêté net en me fixant. Par réflexe, je baissais les yeux aussitôt en me focalisant sur mon coeur battant. Depuis l'accident, j'y faisais attention à chaque fois que je craignais de le sentir battre trop fort.

    "Désolé... J'étais un peu perdu dans mes pensées..."

    Oula... Il a l'air de s'être fringué du pied gauche lui... Le pauvre, il allait mourir de froid! Il faut dire que les rayons de produits frais sont souvent de véritable glaçons. La technologie de cet endroit est si différente... Je ne sais même pas où ils vont chercher autant de glace pour refroidir des endroits aussi grands.
    Sans y réfléchir à deux fois, je posais mon panier et je retirais ma veste pour la poser sur les épaules de l'homme en face de moi. Ce n'étais pas grand chose, mais ce serait plus décent que des haillons et un peu plus chaud aussi.

    "Vous allez mourir gelé dans une tenue pareille! Vous êtes sûr que ça va? Vous avez l'air... perdu... Sans vouloir vous vexer ou quoi que ce soit."

    Je laissais mes mains sur ses épaules le temps d'ajuster sa veste avant de ramasser mon panier. En me relevant je constatais que les carottes étaient piles devant moi, mais au lieu de fixer les légumes, je relevais les yeux vers ceux de l'inconnu qui semblaient étrangement familiers...

    "... Euh... Moi c'est Kristoff. Vous avez besoin d'aide peut-être?..."

    On avait dit pas d'émotions fortes Kristoff, rien du tout, que la routine... Oui mais je ne peux pas le laisser mourir de froid ici ou dehors!

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Sam 10 Mai 2014 - 11:41
Un réveil quelque peu mouvementé
PV Kristoff ~


Le jeune blond se tenant en face de moi me fit l'effet d'un électro choc. Il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Kristoff, à mon Kristoff ! Cet air tendre et perdu à la fois je ne le connaissais que trop bien. Il s'excusa de m'avoir bousculé puis posa son panier et me tendit sa veste. Il faut dire que ma tenue n'était pas appropriée au lieu, encore moins à la situation. Il me demanda ensuite si j'allais bien, si j'étais perdu ...

« Ce serait plutôt à moi de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais. Je ne sais même pas où je me trouve, je suis perdu. Je cherche mon ami ... J'ai posé les mains sur sa veste pour mieux la refermer sur mon torse. Merci beaucoup pour votre geste, c'est vrai qu'il ne fait pas chaud ici. »

Il se baissa pour reprendre son panier puis en se relevant, m’observa minutieusement. Je persistais à croire que ce jeune homme était bel et bien mon compagnon. Mais peut être me faisais-je des illusions pour rien. Les chances pour que Kristoff se trouve à cet instant en face de moi étaient bien minuscules. Pourtant …

« … Euh … Moi c’est Kristoff. Vous avez besoin d’aide peut être ? »

Kristoff ?! J’avais bien entendu, il venait de dire Kristoff ! Mon visage s’est aussitôt éclairci, je n’en revenais pas. Il se tenait bien devant moi, vêtu bizarrement, dans une étrange ville mais il était là. Je me suis précipité sur lui pour le prendre dans mes bras. J’avais souvent vu les humains faire ce geste lorsqu’ils étaient content de retrouver quelqu’un ou pour d’autres raisons dont je ne comprenais pas le sens. Des larmes de joies coulèrent légèrement de mes yeux. J’étais si heureux de retrouver mon ami, je me sentais perdu sans lui. J’ai relevé la tête vers lui et l’ai regardé dans les yeux avec un grand sourire.

« Kristoff ! C’est moi, Sven !  Je suis si content de t’avoir trouvé ! » m'écriais-je ému.

Je savais que mon intuition était bonne. Je ne pouvais pas me tromper sur mon compagnon. Nous avons grandi ensemble, vécu tellement d’aventures. Un ami, un frère comme lui ne s’oublie surement pas. Il a toujours été un humain c’est vrai, comme dans ce monde il était lui aussi différent. Pas autant que moi ca va de soi, mais tout de même. Je ne voulais plus le quitter. Avoir été séparé de lui durant ces quelques heures fut une vraie torture. Je ne suis pas fait pour vivre seul, la solitude m'angoisse au plus haut point.
A côté de nous se trouvaient d'étrange boîtes verte avec pleins de carottes, j'en ai attrapé une pour en croquer une partie, puis j'ai tendu l'autre partie à mon compagnon.

« Tu vois, c'est bien moi. Nous mangions toujours nos carottes ensembles. » dis-je d'un air amusé.

Anna trouvait ça dégoûtant, la grimace qu'elle faisait à chaque fois nous amusait beaucoup. Mais nous on adorait manger comme ca !



Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫

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Invité
Ven 20 Juin 2014 - 16:00





    Sven?...

    "... SVEN!!"

    J'avais pratiquement hurlé son nom dans le magasin en lâchant mes courses sur le sol carrelé pour attraper mon vieil ami dans mes bras. De tout ce que j'avais pu perdre en arrivant ici, c'était lui qui m'avait le plus manqué pendant tout ce temps. Mon meilleur ami, mon seul ami, le seul qui ne m'avait jamais laissé tombé quoiqu'il puisse arriver. Nous avions grandit ensemble et alors que je croyais l'avoir perdu pour toujours, je retrouvais enfin mon petit frère.
    J'attrapais la moitié de carotte qu'il m'avait laissé et croquait dedans avant de jeter la fane derrière moi, le plus naturellement du monde. Ca c'était notre marque de fabrique. On partageait tout, absolument tout. Même les carottes. Surtout les carottes. Et j'étais rassuré de voir qu'il était resté le même.

    Du moins... Mentalement.

    Ca faisait tout drôle de le voir en humain. Je l'avais toujours connu... Tel qu'il était. En renne. Il avait peut-être été un humain avant? Et il avait été victime d'une sorte de... De mauvais sort... Elsa avait bien des pouvoirs incroyables avec la glace, peut-être que quelqu'un d'autre à Arendelle avait des talents particuliers sur la faune. Ca n'expliquait pas vraiment qu'il se soit soudainement retransformé en humain soudainement, ni qu'il soit nu.
    Je le lâchais finalement pour ramasser mes courses en continuant de me questionner à propos de tout ça. Elsa et Anna étaient pourtant humaines en arrivant ici. Comme elles l'avaient toujours été. Moi aussi d'ailleurs. En revanche, Elsa avait gardé ses pouvoirs, un peu. J'avais pu le constater avec le froid de l'appartement et des traces de gel çà et là.

    "Tu es... Humain. C'est assez troublant..." commençais-je en me relevant, mes courses dans les bras "Mais je suis heureux de te revoir. Vraiment. Depuis que je suis ici tout me paraît complètement fou et... Il va falloir qu'on t'achète un pantalon."

    Perdu dans mes pensées et dans mes souvenirs les plus récents, j'en oubliais qu'il allait mourir gelé ici.

    "Il faut que j'aille payé tout ça et... Euh... Suis-moi et... Tache juste de rester discret."

    Le plus simple était encore de faire comme si de rien n'était et une fois de hors, je fileras dans la boutique d'à côté lui acheter des vêtements avant qu'un incident n'arrive et qu'il ne finisse au commissariat pour nudisme ou je ne sais quoi. Par chance, j'avais mis une veste plutôt longue qui cachait... L'essentiel disons. Je l'accompagnais donc à la caisse, les bras chargés de courses en essayant de lui faire un rapide résumé de la situation.

    "On va te trouver des vêtements en sortant et après je te ramènerais à la maison. Enfin... A l'appartement. Je vis avec Elsa pour le moment mais on te trouvera de la place, t'en fais pas."

    Je lui adressais un sourire, autant pour le rassurer que pour être certain qu'il était toujours là. J'avais pratiquement perdu tout espoir de le retrouver ici. Et après avoir perdu Anna, j'en venais même à craindre qu'il ne m'abandonne lui aussi. Il m'avait tellement manqué durant cette période affreuse. Je me remettais encore de mes séjours à l'hôpital et de ma déchéance amoureuse. Mais du moment que Sven était avec moi, je savais que tout irait bien. En tout cas pour le moment, ça ne pouvait pas être pire.

    "Je te laisserais pas tomber, t'en fais pas." dis-je en arrivant finalement à la caisse où je pus payer avant de nous faire sortir du magasin

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