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Les malaises s'enchaînent ∞ | Pv. Randy
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Dim 8 Juin 2014 - 3:11

 Les malaises s'enchaînent ∞
name feat. Randall Boggs ♥



Quelle journée.. Enfin non il n'était que 10h du matin... Quelle nuit plutôt ! Tout avait tellement bien commencé.. Je passais une excellente soirée ! Vraiment la meilleure depuis longtemps. J'étais avec Randy et ma meilleure amie. Ce n'était pas parfait cela ? Randy nous avait cuisiné de bons petits natchos et nous avions décidé de faire une partie de Cluedo. C'était amusant et tout le monde semblait s'amuser. Des soirées comme celle là j'en voudrais tous les jours si on oublit le reste de la soirée qui fut de loin le plus catastrophique de ma vie.. Peut-être pas pire que le soir où je me suis fait rejeter par Peg non.. oui... Oui ! Si c'était pire..
J'avais encore le souvenir du sang qui coulait sur le sol et le corps sans vie de Neal étendu sur le sol...

Nous qui voulions juste passer une soirée en boîte avec Hayley. Randy avait dû nous quitter après un coup de téléphone alors nous voulions fêter nos retrouvailles dans une boite de nuit. C'était un bon plan et c'était génial. Lorsque deux gars nous avais abordés pour qu'on aille dans une autre boîte au coin de la rue, je n'avais pas pensé que c'était une boîte de striptease et encore moins que j'allais y voir mon patron..

La journée il était un homme d'affaire exigeant et qui gérait une agence d'une centaine de personnes avec une main de fer et la nuit il devenait stripteaseur. Bien qu'il était exigeant, ce n'était pas un horrible patron dont tous les employés ont peur, non il avait un grand sens de l'humour et il était très sympathique, il savait juste bien gérer son affaire. Et aujourd'hui il était mort... Je n'arrivais pas à enlever le souvenir du coup de feu qui résonne dans toute la pièce puis son corps tombant sur le sol presque au ralentit..

J'en frissonnais encore en prenant ma tasse de café..

Cette soirée m'avait traumatisé.. A vrai dire j'étais tellement sonné par ce que j'avais vu la veille que j'avais comme un trou noir pour la suite.. Je me souvenais uniquement de mon réveil en plein milieu de la nuit et du temps que j'avais passé dans mon lit à tourner, à chercher le sommeil.. J'avais l'esprit totalement embrouillé et je me posais un million de questions.. Pourquoi quelqu'un avait assassiné Neal ? Qu'est ce qu'il allait se passer à l'agence ? Pourquoi était-il stripteaseur ? Pourquoi quelqu'un en voulait à Neal ?

J'avais assisté à un meurtre et c'était bien plus horrible que ce que l'on peut voir dans les films.. A la télévision on voit souvent des gens se mettre à pleurer, crier, courir dans tous les sens, mais ce que l'on ne voit pas c'est le traumatisme chez les gens. J'étais je crois bien devenue complètement parano.. Je m'étais promis de ne plus jamais oublié de fermer la porte de l'appartement, de ne plus trainer dehors la nuit, de faire attention à qui je parlais. Je n'avais pas envie de faire une mauvaise rencontre, ca non.. Dans les films, il y a tout de même des choses vraies.. Après un événement comme celui là, c'est véritablement la panique total ! Des gens hurlent d'effroi et se mettre a courir pour quitter les lieux le plus rapidement. Il y a de gros mouvements de foule et c'est très étouffant. Heureusement que je n'ai pas perdu Hayley et qu'elle était là pour m'aider !
J'avais réussi à retrouver le sommeil vers six heures du matin, aux premières lueurs du petit matin. Sans doute que la lumière et la luminosité me permettait de me sentir en sécurité. C'est toujours la nuit qu'il arrive des choses horribles...

Voilà toutes les explications de pourquoi ce matin j'affichais une mine horriblement fatiguée et j'étais loin d'être de bonne humeur... J'avais dormi quatre petites heures et d'un sommeil très léger.. Au moindre bruit j'avais les yeux qui s'ouvraient et j'inspectais la chambre. En me réveillant vers les 10h, j'avais compris que je n'allais pas pouvoir redormir. C'était donc discrètement que je m'étais levé et rendu dans le salon pour ne pas réveiller mon amie qui dormait toujours. Après avoir vérifié que Randy n'était pas sur le canapé, j'ouvris les volets et me préparais un café. Je m'installais ensuite accouder à la table de la cuisine pour manger des céréales directement dans le paquet. Je n'avais pas le courage de me sortir un bol. Je commençais à prendre les mauvaises habitudes de Randy. En parlant du beau brun aux yeux vert, il venait tout juste de passer la porte d'entrée. Grâce au fait que la cuisine soit ouverte, j'avais pu le voir. Je lui souris et n'osa pas lui demander s'il avait passé une bonne soirée. Etre appelé un soir pour aller travailler n'était jamais bon. Et il semblait être bien plus fatigué que moi... Je n'osais même pas imaginer la nuit qu'il venait de passer.. Ses yeux verts qui déjà n'étaient pas très grand semblaient encore plus petits que d'habitude.

- A voir ta tête on a tous les deux passé une horrible nuit..

Il n'avait peut-être pas envie d'écouter mes histoires mais je n'avais pas envie de continuer à ruminer toute seule il fallait que j'en parle à quelqu'un. Avec un peu de chance il allait m'aider à me remonter le moral.

- J'ai vu mon patron hier se faire assassiner devant mes yeux.. Je réalise toujours pas.. Il était sur scène en petite tenue, ce qui est déjà très choquant et une balle est venue se loger dansa tête..

Je frissonnais une nouvelle fois en le racontant et contrairement à la veille je sentis des larmes monter. Je commençais à réaliser qu'il était mort.. Que je n'allais plus jamais le voir que c'était terminé.

-J'ai cru que c'était un cauchemar, mais si s'en était un, j'aurai réussi à dormir ou je me serais déjà réveillé, mais non.. C'était bien réelle.. C'est bien Neal hier que j'ai vu se faire assassiner...

Je passais alors une main sous mes yeux pour stopper les perles salés qui avaient commencé à couler le long de mes joues. Je relevais alors la tête pour voir si Randy était toujours là, s'il m'avait écouté et s'il comptait faire quelque chose ou aller s'étendre sur le canapé pour dormir ...

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Dim 8 Juin 2014 - 4:44

Les malaises s'enchaînent
Hanity M. Swan & Randall Boggs



La nuit précédente avait été désastreuse et pas seulement du point de vu d’Hanity, oh non! Tout avait commencé par Hayley et Hanity qui avaient fait la mauvaise blague à Randy en lui disant que sa colocataire était enceinte et, étrangement, il se cru immédiatement le père à cause d’une soirée trop arrosée qu’il avait partiellement oublié. Heureusement, la bonne humeur du brun ne disparut pas bien longtemps et ils jouèrent au Clue en buvant de la bière jusqu’à ce que son téléphone sonne. Il n’avait pas eu particulièrement envie de répondre, mais il n’avait pas le choix, surtout qu’Hanity lui avait tendue son téléphone. C’était Nicholas qui lui chargeait personnellement de tuer un homme qui travaillait dans un bar de strip-tease et qui avait de gros problèmes de drogues et devait beaucoup d’argent. Le revendeur en avait assez d’attendre l’argent et avait préféré demandé un service de tueur à gage… Et ça, c’était la profession de Randall dans cette agence. L’homme avait quitté la pièce pour poser des questions puis annonça aux jeunes femmes qu’il devait quitter pour aller travailler et qu’elles pouvaient se partager ses indices.

Randall vivait une double vie… Pour ne pas dire triple. L’homme au regard émeraude était un menteur très doué et réussissait à berner n’importe qui même sa propre meilleure amie et patronne. Il n’en était pas véritablement fière, mais plus le temps passait et plus il devait rester silencieux sur son second emploi, car il travaillait pour la concurrence et ça, Helga n’allait jamais le tolérer. C’était de la haute trahison. Il aurait bien voulu travailler que pour la femme, mais depuis sa rencontre avec Nicholas, cette possibilité s’était évaporée. Nicholas était un homme sans pitié et sans aucune émotion lorsqu’il était au travail et Randy ne pouvait s’empêcher de penser que même dans sa vie privée, l’homme ne savait aucunement sourire. Avec lui, tout devait se faire rapidement et parfaitement… Et si un de ses employés ne faisait plus l’affaire, une balle s’en chargeait. Heureusement pour Randy, cette punition arriva qu’après bien des mois de service.

L’employé se dirigea alors vers le bar où Nicholas lui avait donné rendez-vous et il entra dans une petite camionnette se trouvant dans la ruelle adjacente  pour recevoir son fusil de précision, puis il entra par la porte réservée aux employés. Son patron lui avait donné des ordres bien précis lui permettant de monter au balcon où d’autres employés s’étaient déguisés en membres du staff et qui allaient surveiller ses arrières en cas de pépin. Heureusement, tout se passa sans problème et il put s’installer pour viser sa future victime. Tout se passait merveilleusement bien jusqu’à ce que Randy, regardant dans le viseur grossissant de son fusil remarque la présence d’Hanity. Il ne put s’empêcher de sortir quelques jurons, outré de la savoir dans un endroit pareil, mais il fut surtout déstabilisé en réalisant qu’elle allait voir d’ici quelques secondes un homme s’écrouler à cause d’une balle enfoncée dans le crâne. Il prit une grande respiration pour stabiliser son tir, puis il pressa sur la gâchette. Cinq secondes plus tard, la panique s’était installée dans le bar, les gens se poussaient pour sortir, mais Randy se trouvait déjà à l’extérieur du bâtiment.

Alors que les premiers clients venaient tout juste de sortir, Randy se trouvait auprès de son patron qui le félicitait d’avoir fait aussi rapidement… Quoiqu’il semblait tout de même un peu sarcastique, mais l’ancien caméléon n’était pas capable de dire si c’était vraiment le cas ou seulement une impression, il faut dire que le manque d’émotion de son patron y était pour quelque chose. Nicholas ne tarda cependant pas à l’informer qu’il devait prendre un jet pour aller à New-York, car ils avaient une autre mission pour lui, mais qui était cette fois beaucoup plus discrète et qui consistait à voler un homme. C’était le temps pour Randall de lui montrer sa capacité d’agent double, mais cette fois-ci, rien ne tourna comme il le fallait et le trentenaire se fit escorter à l’extérieur de l’appartement par le bras droit de Nicholas, car il reçut une balle dans la cuisse par l’homme qu’il devait cambrioler.

Randy passa finalement un mauvais quart d’heure dans un parc, se faisant casser ses lunettes et en recevant de nombreux coups au visage et au ventre. Les hommes quittèrent l’endroit et ils laissèrent Randy à son triste sort. Si une jolie rouquine prénommée Jessie n’avait pas passé par-là, le jeune homme aurait sans doute succombé à sa blessure. Il se réveilla chez sa sauveuse  après une heure trente de sommeil, puis appela un jet privé de l’agence d’Helga pour qu’il vienne le chercher. Il n’aurait pas dû, mais il ne pouvait pas se faire soigner aux États-Unis.

Il arriva donc vers 10h dans son appartement, le teint pâle, la démarche zigzagante et boiteuse, sans lunette et avec des vêtements qui n’étaient pas les siens. Il aurait bien aimé se diriger vers le salon pour s’écrouler sur le canapé, mais Hanity l’arrêta en lui parlant de sa tête. Elle avait quoi sa tête? Il eut envie de lui dire qu’il avait vécu quelque chose de bien pire qu’elle, mais il se contenta de pousser un soupir amusé.

« Tu racontes n’importe quoi, je vais très bien, mais toi tu fais peur avec tes cernes. » murmura-t-il pour lui-même en espérant tout de même qu’elle l’entende.

Il s’avança de quelques pas pour voir ce qu’elle faisait, car malgré son insulte improvisé et gratuite, l’homme ne voyait pas très bien devant lui.  Il dû cependant s’accoter contre le mur, trouvant soudainement que la pièce se mettait tourner autour de lui et cette sensation s’accentua lorsqu’il entendit sa colocataire lui annoncer que son patron avait été assassiné. Il avait tué son patron. Il avait tué son patron… Il. Avait. Tué. Son. Patron.

« J… » Il prit une pause. Il avait envie de vomir. « Je vais aller sous la douche. »

Randy tourna les talons et marcha lentement en glissant l’une de ses mains sur le mur jusqu’à la salle de bain de Robin. Il ferma la porte, mais oublia de la verrouiller. Il se déshabilla en prenant le double du temps normal, puis il se fixa dans le miroir accroché derrière la porte. Son teint tournait au gris, ses cernes semblaient aller jusqu’à ses joues, ses cheveux étaient emmêlés et sales, sans oublier sa cuisse qui se retrouvait en charpie à cause des soins prodigués par la New-Yorkaise. Il fit deux essaies avant de réussir à ouvrir la porte de la douche et sans véritablement s’en rendre compte il ouvrit l’eau et s’installa contre un mur de la douche, les yeux fermés pour profiter de la chaleur de l’eau. Rapidement, la chaleur se fit de plus en plus ressentir et étouffa l’homme le rendant encore plus étourdit qu’il l’était déjà.

Il ouvrit les yeux d’un coup et sentit ses jambes ramollirent. Il sortit alors rapidement de la douche en la laissant fonctionner et il prit une serviette qu’il mit autour de sa taille. Il voulut sortir de la pièce, mais ses jambes ne surent pas supporter son poids et il s’agrippa à une étagère qui tomba avec lui au sol. Randall avait perdu connaissance.  

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Lun 9 Juin 2014 - 15:11

 Les malaises s'enchaînent ∞
name feat. Randall Boggs ♥



Comment ça je faisais peur avec mes cernes... C'était impossible ! Je ne pouvais pas être moche ! Je pouvais c'est vrai ne pas être au meilleur de ma forme, mais de la à dire que je faisais peur.. Randy ne s'était sans doute pas regarder dans un miroir.. Il avait une affreuse mine, il semblait sale et blanc.. Et j'avais bien remarqué qu'il n'en avait rien à faire de ce que je lui disais.. Ce n'était pas la première fois certes mais aujourd'hui cela m'affectait plus..
Je n'arrive pas à m'expliquer comment Randy pouvait changer de comportement du jour au lendemain. La veille il avait été adorable, j'irais même jusqu'à dire qu'il aurait été le petit ami parfait ! Mais ce matin il était de nouveau ronchon, insensible et méchant.. Les mecs je vous jure j'y comprends rien ! Pour dire que Randy changeait souvent d'attitude, même Hayley m'avait fait la réflexion qu'il n'était pas du tout comme je l'avais décrit... C'est vrai que lorsque je parlais de lui, je ne prenais pas des petites pincettes. Je disais souvent qu'il était quelqu'un de sale et peu amical.. C'est vrai quoi, il traînait toujours sur le canapé avec des chips et dès qu'on lui demandait de nous aider à faire les courses ou même la cuisine il s'y refusait. Tout cela était valable pour environ les trois quarts du mois. Le reste du temps il était serviable, amical et même drôle parfois. C'était à rien n'y comprendre comme si j'avais deux personnes différentes en face de moi. Il souffrait peut-être d'une maladie de bipolarité.. J'avais entendu ce mot au travail, un collègue qui parlait de sa petite soeur. Peut-être que Randy souffrait du même symptôme...
En tout cas je n'allais pas parler de ça aujourd'hui avec lui. Je n'allais même lui dire aucun mot car il avait bien remarqué que je n'allais pas bien et lui il ne pensait qu'à aller prendre sa douche. Bon au moins il n'allait pas puer toute la journée.. Mais même s'il avait eu les mains sales, j'aurai aimé qu'il vienne me voir pour me réconforter à cet instant.. Je le regardais alors quitté la pièce d'un oeil mauvais en essuyant une dernière larme. Il fallait se ressaisir ! Hayley était à Londres et il ne fallait pas gâcher son séjour plus qu'il ne l'était déjà..

Je réfléchissais à ce que nous allions bien pouvoir faire pour nous occuper lorsque j'entendis un gros bruit venir du côté des appartements de Robin... Qu'est-ce que Randy était encore en train de faire ?!

Je me levais avec peu d'entrain pour me rendre dans la chambre de mon colocataire. Comme d'habitude, le lit était fait au carré et la chambre était parfaitement rangée. Le bruit que j'avais entendu ne venait donc pas de la chambre. Heureusement, car si Randy avait fait tomber une des bibliothèque par exemple, Robin nous aurait trucidé sur-le-champ ! Ses livres, c'était sacré pour lui. J'en conclus que Randy avait dû faire tomber quelque chose dans la salle de bain. Je frappais alors à la porte qui s'entrouvrit légèrement.

- Randy ?... Tout va bien ?

Je pouvais clairement entendre le bruit de l'eau qui coulait encore dans la douche, mais aucune réponse du brun.

- Randy ?!

Toujours rien.. Bon j'allais sans doute me faire engueuler s'il était sous la douche ,mais je voulais m'assurer que tout allait bien. Je poussais alors doucement la porte et commençais à entrer dans la pièce. Je vis tout d'abord la douche qui était vide mais que l'eau coulait toujours et en me tournant je remarquais qu'une étagère était tombée juste à côté du corps de Randy qui gisait sur le sol.

- OH MON DIEU !! RANDY !!

Je courus m'agenouiller à côté de lui. Complètement paniquée et ne sachant pas vraiment quoi faire mon premier réflexe fut de poser mon oreille sur son torse pour voir s'il respirait toujours et si son coeur battait. Ce fut un énorme soulagement lorsque je sentis sa poitrine se soulever. Je me relevais et regardait son visage. On aurait presque pu croire qu'il dormait. Le meilleur moyen de réveiller quelqu'un qui dort c'est de le secouer non ? Je n'avais pas vraiment d'autre solution pour le moment. Je mis alors mes mains sur ses épaules pour le secouer.

- Aller réveille toi.. Je t'en pris réveille toi !!!

Encore une fois je voyais déjà le pire arriver dans ma tête.. Randy qui ne se réveille pas, les urgences qui débarquent, l'ambulance qui déballe toutes les allées jusqu'à l'hôpital et une attente indéterminable pour savoir ce qu'il a et au final savoir qui est décédé pendant la nuit.. NON ! Non il ne fallait pas que je pense à ça, non il ne fallait pas, je ne voulais pas ! J'étais toujours en train d'essayer de le réveiller avec malheureusement de moins en moins de conviction.. Cela ne semblait malheureusement rien faire.

- Aller.. J'en supplie ouvre les yeux !

J'avais beau lui secouer les épaules, passer ma main dans ses cheveux et lui donner des petites tapes sur les joues il ne bougeait pas. Quelqu'un de sensé aurait sans doute déjà appelé les urgences mais j'étais tellement paniquée que je n'y avais même pas pensé. J'aurais aussi pu demander de l'aide à Hayley, mais à vrai dire à cet instant je pensais et ne voyais rien d'autre que Randy.

Je ne pourrais, je crois, jamais véritablement expliquer ce qu'il m'est arrivé par la suite, la seule chose que je savais : c'est qu'il était possible de sauver quelqu'un en lui faisant du bouche-à-bouche. J'étais loin d'être une experte pour cela, mais je savais à peut-près comment il fallait s'y prendre. Délicatement, en tremblant à cause de la peur, je posais mes doigts sur le nez de Randy et mes lèvres sur les siennes pour souffler. C'est bien cela qu'il fallait faire ?


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Mar 10 Juin 2014 - 4:59

Les malaises s'enchaînent
Hanity M. Swan & Randall Boggs



Le trentenaire était étendu au sol, la respiration courte et faible, pouvant faire croire à quelqu’un de loin qu’il venait tout juste de mourir. C’était la toute première fois que Randy se sentait aussi mal après une mission et pourtant, il avait déjà eu affaire à ses coupures et à ses balles dans le corps, sauf qu’habituellement il avait le droit à de bons soins et à des médicaments pour faire diminuer la douleur. Malheureusement pour lui, la veille il n’avait eu aucunement le droit à tout cela. Il avait perdu énormément de sang, avait vomi dans la rue et sur son chandail, sans parler du fait qu’il n’avait pas la moindre idée de comme Jessie avait pu lui enlever la balle. Lui avait-elle enlevé? Il n’était plus très sûr de ce qu’elle avait pu lui dire durant la nuit, peut-être lui avait-elle dit qu’elle n’osait pas le lui enlever et qu’il valait bien aller à l’hôpital? Si c’était le cas, sa blessure était peut-être en train de s’infecter et il devrait alors se la faire couper? Il n’avait pas envie d’être amputer! Il devait aller au QG d’Helga pour voir le docteur! Oh, mais pas tout de suite, il ne pouvait pas, il était sans connaissance.

Heureusement pour lui, en tombant il apporta avec lui une étagère remplie de serviette qui frappa le sol si fort qu’elle alerta Hanity. Cette blonde n’apprenait pas malgré le caractère désagréable de l’ancien caméléon et ce fut une chance, car le jeune homme aurait très bien pu gire à cet endroit pendant très longtemps. Peut-être que Robin l’aurait découvert bien avant elle et ce qui se produit par la suite n’aurait sans doute jamais  été réalisé…

Alors que la blonde découvrit le corps étendu au sol, celle-ci s’élança vers lui pour le secouer et lui redonner conscience. Malheureusement, cela ne fonctionna pas, malgré son dévouement à la tâche. Cela ne servit qu’à déplacer la chevelure brune ébouriffée et cogner légèrement le crâne sur les tuiles de la pièce. Elle n’avait pas le choix, elle devait le réveiller à tout prix, peut-être que son état allait s’empirer… Ou peut-être se serait-il réveillé de lui-même? La meilleure chose qu’elle aurait pu faire aurait été d’appeler une ambulance ou encore son cher Pégase, mais il ne faut pas oublier qu’ils n’étaient plus meilleurs amis… Zut, pas de chance. Enfin, le mercenaire lui en était plutôt heureux même s’il ne faisait aucunement paraître cette émotion à sa colocataire.  

Celle-ci opta finalement pour la pratique du bouche-à-bouche et commença à souffler dans la bouche de l’homme. Alors qu’elle tentait désespérément de lui faire ouvrir les yeux, celui-ci restait immobile pendant un moment, jusqu’à ce qu’il recommence à reprendre conscience des événements et surtout de réaliser que quelque chose d’humide se trouvait sur ses lèvres. Gardant les yeux fermés, il finit par entre-ouvrir ses lèvres et inclina légèrement sa tête pour ne pas être gêné par le nez de la demoiselle. Il finit par sortir doucement sa langue sans véritablement en être conscient  et effleura celle de sa sauveuse pour recommencer d’une façon de plus en plus convaincante, puis il glissa l’une de ses mains dans la chevelure blonde et posa l’autre sur sa hanche. L’échange de salive ne dura que quelques secondes, le temps que l’homme reprenne entièrement conscience et qu’il ouvre les yeux. Ses iris émeraudes restèrent braquer sur les paupières closent de sa colocataire et choqué par ce qu’ils étaient en train de faire, Randy se recula la tête pour séparer leurs lèvres.

« Tu fais quoi? Je prenais ma douche… Je prenais… Ma douche. Je prenais ma douche Hanity! »

Il réussit à être désagréable avec la demoiselle malgré le fait qu’elle lui avait peut-être sauvé la vie, oui c’était tout à fait le genre de choses que Randall était capable de faire. Il ne pouvait cependant pas s’empêcher de se répéter intérieurement alors qu’il regardait Hanity que ce baiser avait été plus que parfait et qu’il n’aurait sans doute pas dû l’arrêter puisqu’elle ne semblait pas vouloir se débattre… Ou alors il n’avait pas duré assez longtemps et elle ne l’avait pas remarqué… Il s’essuya la bouche avec son avant-bras, puis il roula sur le côté pour finalement prendre appuie sur le comptoir. Ses jambes continuaient à trembler, mais c’était beaucoup moins pire qu’à son arrivé, cette perte de conscience lui avait donné un peu d’énergie. Il se dirigea alors vers la douche et il l’éteignit, pour revenir au comptoir et fixa la blonde.

« … ouais… Bon… Est-ce que… » Il avait envie de lui demander dix milles choses, tout premièrement si elle avait aimé le baiser et si elle avait envie de continuer ça ou alors tout simplement si elle envie de sortir avec lui un de ces quatre dans un restaurant, mais non. « Est-ce que tu peux sortir de la salle de bain ou tu as besoin d’une carte pour trouver la porte? »

Merde qu’il était con! Il se mordit rapidement la lèvre inférieure et regarda sa colocataire partir de la pièce, mais l’arrêta juste avant qu’elle franchisse la porte.

« Hanity attends! Je… Je voulais te dire que… » Merci ? J’ai aimé notre baiser? Je t’aime ? « Que j’ai pas apporté de vêtements, tu peux aller m’en chercher ? » Il la regarda et soupira. « Non attends, je veux te dire merci… »

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Mar 10 Juin 2014 - 23:54

 Les malaises s'enchaînent ∞
name feat. Randall Boggs ♥



Je ne savais pas vraiment à quoi servait le bouche à bouche mais j'avais déjà vu que cela permettait de faire revenir quelqu'un a lui et c'était ce que je souhaitais le plus au monde. Je voulais plus que tout qu'il ouvre les yeux. Il y avait eu assez de morts dans ma vie pour cette semaine. Pour ce mois même ! Et même pour l'année ! Bon je pouvais l'avouer je n'étais pas contre le suicide d'une des membres du TDP mais pas Randy ! Non pas lui ! Pas maintenant ni même demain ! Pas lui !
J'eus alors l'impression qu'il avait bougé. J'étais persuadée d'avoir senti ses lèvres bouger. Ca marchait ! Il se réveillait ! J'avais alors sans doute fait ce qu'il fallait. Ensuite, ce n'étais plus uniquement ses lèvres qui bougeaient mais toute sa tête. J'étais prête à me redresser pour admirer ses prunelles vertes s'ouvrir lentement mais ce qui était au départ un geste de sauvetage se transformait en véritable baiser. Je pouvais sentir le souffle chaud de mon colocataire contre ma joue alors qu'il passait une de ses mains dans mes cheveux. Il aurait pu me décoiffer c'est vrai mais je dois bien avouer que je n'en avais strictement rien à faire à cet instant. J'avais juste envie que ce moment dure plus longtemps. Qu'il dure éternellement.
Je frissonnais en sentant une de ses mains m'effleurer le dos avant de se poser sur ma hanche. C'était a rien n'y comprendre. Quelque minute plus tôt j'avais décidé de ne pas lui adresser la parole et voila que maintenant je ne voulais plus quitter ses bras. Je ne voulais plus le quitter tout cours. C'était comme si en quelque seconde j'avais eu un déclique, une sorte de révélation. Je savais a partir de maintenant c'était avec lui que je voulais vivre. Avec lui et personne d'autre. C'était dans ses bras que je voulais m'endormir le soir. C'était ses prunelles émeraudes que je voulais voir le matin. C'était son corps que je voulais sentir contre le mien.
Evidement je redescendis rapidement de mon petit nuage lorsque Randy se recula. Sans véritablement réaliser ce qu'il venait de se passer je m'agenouilla le regardant se relever avec difficulté.

- Je .. Tu t'étais évanouis ! Je ne serais pas arrivée tu serais encore étendu sur le sol. Alors oui peut-être que tu étais en train de prendre ta douche mais tu as tout de même eu le temps d'enfiler une serviette alors c'est bon c'est rien..

Ca le tuerais de dire merci..  Randy du ensuite s'aider d'une commode pour se mettre droit et se rendre dans la douche pour éteindre l'eau qui coulait toujours. Il n'allait pas bien.. Il avait beau avoir repris connaissance, il boitait et il était toujours très pale..  Il ne semblait pas lacher le comptoir de peur de retomber une fois.

- Tu es sur que..

J'allais lui demander s'il ne voulait pas de l'aider, seulement il commença a parler. De plus il parlait avec toute l'amabilité possible et inimaginable. Je soupirais avant de relever ma jupe pour ne pas marcher dessus en me relevant pour ensuite quitter la pièce. Mais au moment où j'allais passer la porte, je le sentis m'attraper le bras. Une nouvelle fois au contacte de sa peau mon corps tout entier frissonna

-Je… Je voulais te dire que…
-... que ?...

Je pense alors qu'une lueur d'espoir pouvait se lire dans ma yeux. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'avais l'impression qu'il allait me dire quelle que chose d'important. Qu'il allait me dire deux mots que j'attendais de voir sortir d'un homme depuis longtemps. Aujourd'hui et pour les années a venir, je voulais que ces mots sortent de sa bouche à lui.  Au lieu de ça, il me demanda d'aller chercher ses vêtements. Abasourdie, j'acquiesçais de la tête. J'allais une nouvelle fois partir mais il se remit a parler. Cette fois je m'attendais à " et oublies pas mes chaussettes dans la bannette" mais au lieu de cela, j'eus le droit a un merci. Et large, très large sourire se dessina sur mon visage.  Ce petit mot me mettais du baume au cœur. J'avais une terrible envie de lui sauter au cou pour l'embrasser encore et encore. Au lieu de cela je me rendis dans le salon pour lui chercher des vetements dans sa valise et lui ramena dans la salle de bain. Je restais quelques secondes sans réellement savoir quoi faire...

- Randy, t'as vraiment pas l'air bien du tout ! Je .. Je veux pas te laisser tout seul au cas ou tu referais un malaise. A la limite, la douche pourrait sans doute attendre. Il faudra que tu manges quelque chose. Je ne suis peut-être pas une bonne cuisinière mais au moins je maitrise les tartines de confiture et le café maintenant. Tu pourrais prendre une douche quand tu tiendras bien sur tes deux jambes. Et si ca ne va toujours pas après ça, tu pourras prendre un bain sinon ?..

Ca faisait sans doute un peu mère poule, Randy n'allait peut-être pas abandonné mais dans l'état où il était j'allais me montrer intransigeante !

-Et si tu refuse que je t'aide j'appelle un docteur de suite !

Je savais qu'il n'aimait pas les médecins. Pour une raison que je ne connaissais pas, a chaque fois qu'il avait mal quelque part, il me disait toujours qu'il allait attendre que ca passe au lieu d'aller consulter. Je me disais donc que cela pouvait être un bon moyen de pression.



[/quote]
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Dim 22 Juin 2014 - 0:41

Les malaises s'enchaînent
Hanity M. Swan & Randall Boggs



Alors que Randall semblait ne pas être capable de remercier sa colocataire pour le bouche-à-bouche qu’elle lui avait fait pour lui redonner connaissance, celle-ci semblait désirer quelque chose de bien différent. Quelque chose dans son regard avait changé entre son entrée et ce baiser. Peut-être que le jeune homme hallucinait aussi à cause de son malaise. Elle finit par sortir de la pièce pour aller chercher des vêtements propres puisqu’il avait oublié d’en apporter puis durant la courte absence de la blonde, il ne put s’empêcher de se frapper le front avec l’une de ses mains. Mais quel idiot! Ils venaient tout juste de s’embrasser! Ça l’allait tout foutre en l’air la dynamique de leur colocation! Il devait se ressaisir, c’était juste un bouche-à-bouche avec la langue trop sortit, rien de plus! La blonde revint finalement avec les vêtements qu’elle lui tendit et qu’il prit d’une main tremblante. Il ne pouvait pas dire si c’était la présence d’Hanity ou son manque d’énergie qui lui faisait faire cela, mais ne s’éternisa pas sur et enfila le t-shirt qu’elle avait choisi. Il sentait bon contrairement à celui qu’il portait à son arrivé dans l’appartement qui sentait les égouts puisqu’il y avait passé la nuit avec Jessie.

Hanity plus soucieuse qu’à son habitude avoua s’inquiéter pour lui et lui offrit de manger quelque chose pour reprendre des forces avant de retenter de prendre une douche. Le jeune homme était tout à fait d’accord avec son idée pour une fois, mais son temps de réaction fut trop long et elle se mit alors à le menacer en lui parlant d’aller voir le docteur. Pour une raison inconnue, Hanity semblait savoir qu’il fuyait l’hôpital, mais elle ne savait aucunement pourquoi. En fait, ce n’était pas parce que Randall avait peur des médecins ou quelque chose du genre, mais bien parce que ses blessures étaient inexplicable sans avouer qu’il était un mercenaire et qu’il tuait des gens pour vivre. Il utilisa donc toutes ses forces restantes pour protester.

« Non! Non ça va, je vais manger, mais peux-tu te tourner pour que je puisse finir de m’habiller ? »

Quand la jeune femme fut tournée, il enfila son boxer et son jean avec difficulté à cause de sa blessure et ses nombreuses ecchymoses. Il fit quelques grimaces, il poussa quelques plaintes puis tapota l’épaule de sa colocataire pour lui signaler qu’elle pouvait se retourner. Il déposa sa serviette de douche sur le comptoir près du lavabo, puis sortit de la salle de bain en prenant légèrement appuis sur l’épaule d’Hanity pour aller vers la cuisine où il s’assit lourdement sur un tabouret et s’accota la tête contre le mur. Il jeta un coup d’œil à la blonde qui lui avait dit qu’elle pouvait lui faire un café et une tartine à la confiture, puis s’étira le bras vers la radio qui se trouvait sur le comptoir pour l’allumer.

Le jeune homme comateux écoutait la chanson distraitement tout en regardant la blonde tenter de faire des tartines qui sortirent du grille-pain carbonisées. Il soupira, elle n’était vraiment pas douée.

« T’as qu’à les gratter au-dessus de levier avec un couteau. »

Il la supervisa quelques secondes, puis commença à fixer le comptoir en face duquel il se trouvait en chantonnant les paroles du refrain de la chanson qu’il connaissait étrangement. C’était une chanson d’amour, le genre de chanson que personne n’aurait pu penser que le mercenaire écoutait, mais malgré son air sévère et coincé se cachait un jeune étudiant timide et peu sûr de lui, très romantique et bon cuisinier.  Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas montré cette personnalité à qui que ce soit qu’il la sentait désormais comme un handicap que personne ne devait connaître.

« I want to know what love iiiis, I want you to show meeee. I want to feel what love iiiis, I know you can show meeee. ♫ »

Il leva ses prunelles émeraude vers la blonde qui arrivait en sa direction et rougit violemment. Ces paroles sonnaient presque à une déclaration d’amour, heureusement qu’il avait la musique qui pouvait expliquer ce qu’il venait de dire. Aussitôt que l’assiette se trouva sur le comptoir, il enfonça la première tranche dans sa bouche pour l’empêcher de dire quoique ce soit ou répondre à une future question embarrassante provenant de la jeune femme.

Il mâcha longuement sa toast qui ne voulait pas descendre dans son estomac, pas qu’elle était trop grosse, mais bien parce qu’une nausée semblait vouloir prendre place. Manger autant après un malaise n’était peut-être pas une bonne idée et il aurait dû boire quelque chose de léger à la place. Il recracha le tout dans son assiette et se leva rapidement pour aller se vider les tripes dans levier de la cuisine.

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Dim 22 Juin 2014 - 20:41

 Les malaises s'enchaînent ∞
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J'avais raison ! Randy refusait que j'appelle un docteur. Je n'avais aucune idée de pourquoi il refusait d'aller le voir. Il avait peut-être une phobie du docteur... Certaine personneont bien la phobie du dentiste, des araignées, des spaghettis -oui ça ressemble à des intestins complètement brouillés- et des insectes ! Randy lui c'était les médecins. C'était assez étonnant puisqu'il avait l'air d'être quelqu'un d'assez casse-cou. Pour prouver mes dires, on pouvait clairement voir qu'il avait un sacré bleu au niveau des côtes. Je ne savais pas vraiment comment il avait pu se faire ça.. Son métier était si violent que ça ?.. Il me demanda alors de me tourner pour qu'il puisse continuer à s'habiller

-Oh oui pardon !

Je me tournais alors pour lui laisser le temps d'enfiler son pantalon. Je relevais la tête après mettre recoiffer rapidement pour voir mon reflet dans le miroir qui me faisait face mais également celui de Randy. Je refermais rapidement les yeux avant de voir quoi que ce soit et les ouvrit de nouveau lorsqu'il me tapota l'épaule. Je pus me retourner et voir qu'il était habillé de la tête au pied. Il rangea rapidement sa serviette, puis je l'accompagnais jusqu'à la cuisine où il s'installa sur un siège. J'avais promis que je m'occuperais de lui faire quelque chose à manger et c'est ce que je fis. Je mis une dosette dans la cafetière et deux tranches de pain dans le grille-pain. Pendant que tout cela se préparait, je pris la confiture dans le frigo. Je savais parfaitement quelle confiture Randy aimait puisqu'avant qu'il n'arrive dans mon appartement, je n'avais JAMAIS de confiture à la fraise chez moi. Je préférais celle à la mûre personnellement. Je pris donc une cuillère et attendit que le pain ai fini de grillé. Randy alluma alors la radio. C'était une chanson que je connaissais ! Une chanson pas très récente au passage, il s'agissait sans doute d'une radio que Robin écoutait. Oui mon colocataire était assez vieux jeux dans ses goûts musicaux. Je ne critiquais pas non ! Cette chanson était très bien ! J'étais tellement plongé dans l'écoute que je ne remarquais même pas la tranche de pain qui était restée bloquée et qui du coup grillait encore. Ce ne fut qu'en s'entend la petite odeur de cramer que je pus remarquer qu'elle devenait noir.

-Et merde...

Je le savais en plus qu'il déconnait ce grille-pain ! Je me fais avoir quasiment un matin sur deux.. Et lorsque je n'oubliais pas au petit déjeuner, c'était au gouter.. Je fis alors comme Randy l'avait conseillé : gratter tout le cramer au-dessus de l'évier. Une fois toute la partie carbonisée retirée, j'apportais à Randy son café ainsi que sa tartine. Il trait en train de chanter « I Want to know what love is ». Je ne pus m'empêcher de sourire en le voyant comme ça. Randy chanter sans un gramme d'alcool dans le sang, c'était une première et en plus une chanson d'amour, je n'y croyais pas. J'aurais menti en disant que je n'avais pas pensé au fait qu'il puisse la chanter pour moi. Sort tes idées complètement débiles de ta tête Hani' ! Le jour ou Randall s'intéressera à toi il neigera au moins d'Aout ! Pourquoi je pensais ça ? Sans doute parce que je n'avais jamais je crois vu venant de lui un geste amical ou un signe qui aurait pu faire penser qu'il s'intéressait à moi..

Une fois le plateau déposer devant lui, Randy saisit la tartine pour la mettre entièrement dans sa bouche. Ce qui me fit bien rire. Il avait du mal a mâcher a première vue. En même temps, on ne met pas une tartine entière dans sa bouche comme ça. A moins qu'on ait très faim ! Quoi que non.. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait ça, mais j'avais un véritable fou rire à le voir se battre contre la tartine qu'il avait dans la bouche. Sa mâchoire avait doublé de volume et ses joues étaient complètement gonflées. Il recracha alors tout dans son assiette

-Randy franchement tu exagé... Oh non...

Je le vis courir vers l'évier et se vider l'estomac. Quant à moi je quittais la cuisine pour ne pas voir ça, ni sentir, ni entendre ! A vrai dire tout ce qui touchait au vomis me répugnait au plus haut point. Je me retrouvais donc dans le salon toute seule. J'aurais bien aimé l'aider puisqu'il n'allait pas bien, mais je ne pouvais pas.. C'était comme Randy et sa phobie du médecin ! Moi c'était la phobie du vomis ! Je m'étalais alors sur le canapé en moue un peu triste.

-Je suis maudite... Vraiment maudite.. Je ne vois pas d'autres explications..


Et oui j'en étais venu à me parler à moi-même... Pourquoi j'étais maudite ? Tout simplement parce que dès que je voulais embrasser quelqu'un ou que je l'embrassais, il se mettait à vomir.. Je commençais sérieusement à me poser des questions.. Je ne pouvais pas puer de la bouche à ce point non ! Je mis alors mes mains devant ma bouche pour souffler dedans. Non, ça ne puait pas.. C'était quoi le problème alors ?! Je ne comprenais vraiment pas.. Je reposais ma tête sur le canapé pour regarder le plafond. Lorsque je n'entendis plus de bruits venir de la cuisine, je me relevais pour regarder par-dessus le dossier du canapé si Randy avait fini. Je retournais ensuite le voir.

-Désolé de ne pas être resté, mais tu sais, moi et le vomis..


Je m'approchais de lui et lui pausa une main sur l'épaule. Il était toujours appuyé sur le rebord de l'évier, mais au moins il avait tout rincé. L'odeur était assez forte c'est vrai, mais je voulais m'assurer que tout aller bien. Et oui je prenais sur moi pour lui.. Une première..

-Je pense que tu ferais mieux de t'allonger.. Enfin non j'en suis sûre là !

Je lui pris le bras pour l'emmener jusqu'au salon et l'aida à s'allonger dans le canapé. Je pris ensuite la couverture qu'il utilisait pour dormir et l'étendue sur tout son corps.

-Tu as interdiction de bouger aujourd'hui ! Tu es vraiment malade et si tu ne veux pas voir de médecin, tu as intérêt à ne pas quitter ce canapé.

Et oui c'était du chantage ! Mais un chantage qui avait du bon sens.

-Si tu sens que tu peux avaler quelque chose dit-le moi et je vais essayer de te le préparer.. Ou voir si je n'ai pas quelque chose de tout fait à te réchauffer.. Ça serait quand même dommage que je te rende encore plus malade..

Je m'installais ensuite également sur le canapé et pris Calypso qui dormait sur mes genoux. Je lui fis quelques papouilles avant de la pousser vers Randy

-Va voir papa, il est malade !


Dis-je avec un petit sourire. Oui papa, puisque j'étais sa maman et donc Randy son papa. Nous étions les deux seuls à nous occuper de Calypso et j'avais bien remarqué que mon colocataire aux beaux yeux émeraudes aimait bien jouer avec la petite chatte et prendre soin d'elle. Ce chaton était vraiment adorable. Il alla se frotter contre les bras de Randy a la recherche de câlin. Après quelques secondes à regarder mon petit chat trop chou, je pris la télécommande pour la tendre à Randy.

-Tu es malade, je te laisse choisir ce que tu veux regarder ou pas si tu veux te reposer, je vais aller dans la chambre avec Hayley !

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Lun 23 Juin 2014 - 23:00

Les malaises s'enchaînent
Hanity M. Swan & Randall Boggs



Manger des tartines alors qu’il avait mal au cœur? Ce n’était peut-être pas la meilleure idée, il aurait sans doute dû demander de la soupe à la blonde, mais était-elle simplement capable d’en faire ? Randy en doutait. Habituellement ils livraient ou alors c’était Robin ou lui-même si faisait les repas. Mais surtout Robin, car lui il devait être fainéant, sauf qu’il savait bien que ses repas étaient meilleurs et plus recherchés que la lasagne de son colocataire. Alors que  le jeune homme se vidait l’estomac dans le lavabo de la pièce, la blonde décida de partir dans une autre pièce, sans doute parce qu’elle en avait horreur. Après quelques minutes, plus rien ne voulait sortir, mais Randy ne se sentait pas particulièrement en forme et il dû prendre appuie contre le comptoir pour nettoyer levier et pour se tenir debout lorsqu’Hanity revient le voir.

Elle semblait navrée de ne pas avoir pu rester à ses côtés et expliqua la raison de son départ. Il ne s’était pas trompé, elle n’aimait pas cela. Enfin, lui non plus il n’aimait pas particulièrement cela, mais il aurait tout de même été près d’elle si elle en avait eu besoin. Bah oui, ce n’était pas parce qu’il était désagréable le trois quart du temps avec les gens qui l’entourait que cela voulait dire qu’il n’était pas capable de s’en occuper quand ils allaient vraiment mal. Vraiment mal… Un ongle cassé ça ne comptait évidemment pas dans cette classe et c’était bien pour cela que Randy ne s’occupait jamais de la diva blonde.

Elle lui conseilla d’aller s’installer dans le salon pour se reposer un peu. Randy resta légèrement réticent à l’idée, il n’était même pas sûr d’être capable de faire deux pas sans s’écrouler sur la demoiselle qui allait évidement être étouffé par son poids. Il finit tout de même par se laisser convaincre après quelques secondes de réflexion, puis ils se rendirent finalement au canapé où il avait l’habitude de dormir. Il se fit aider par Hanity qui lui déposa ensuite sa fidèle couverture pour le border comme un enfant. L’homme avait toujours aimé cela lorsque sa mère le lui faisait quand il était plus jeune et il se laissa donc faire en faisant un de ses rares petits sourires en coin.

Qu’Hanity agisse avec elle comme cela, c’était étrange. Habituellement, elle était portée à lui gueuler dessus pour qu’il aide à nettoyer le bordel qu’il avait fait partout dans l’appartement ou encore pour se plaindre qu’il était assis sur la télécommande et qu’elle la voulait. Évidemment, à ce jeu, Hanity ne gagnait jamais. Ou parfois, lorsqu’elle faisait la moue. En fait, elle gagnait de plus en plus souvent puisque les sentiments de l’ancien caméléon grandissaient de jour en jour. Enfin, si Hanity se préoccupait tant de Randall ce devait bien être parce qu’il avait une mine à faire peur, mais après, il ne voyait pas comment contredire cette possibilité.

« T’en fais pas, je sais même pas où je pourrais aller dans cet état. »

Hanity le proposa alors de lui faire quelque chose à manger quand il se sentira prêt à le faire. Oh, elle avait décidé d’arrêter de lui donner des ordres ? C’était bien une première! Il eut envie de répliquer quelque chose, mais son cerveau ne lui permit pas de trouver quelque chose de blessant alors il garda la bouche fermée. Il ferma doucement les yeux pour s’endormir jusqu’à ce qu’il entende sa colocataire parler. « Va voir papa, il est malade » Un large sourire, presque fendu jusqu’aux oreilles et laissant paraître ses dents plus pointues que la moyenne apparut sur son visage endormi. Randall n’était pas particulièrement fan des bébés et du mot papa, mais il faut avouer qu’il avait un faible pour la petite chatte d’Hanity qui était très affectueuse avec lui. Cette petite boule de poils savait des choses qu’il n’avait dit à personne, ni même à Helga qui était pourtant sa meilleure amie.

Il sentit finalement le chaton se glisser sur le long de son torse et sa petite queue lui chatouiller le bout du nez. Il continua à sourire et pressa le gros félin vers lui pour qu’l arrête de bouger et il l’entoura avec l’un de ses bras pour qu’il reste couché auprès de lui. Il ouvrit alors un œil pour vérifier si Hanity le regardait ou non, mais il constata qu’elle lui tendait la télécommande pour le laisser choisir la chaîne qu’il voulait puisqu’il était malade. Être malade avait de ses avantages, c’était vrai. Quand il était plus jeune, il avait même le droit de tirer les antennes de sa sœur sans se faire gronder.

« Non, reste! Enfin… Si tu veux, tu peux rester. »

Il prit la télécommande et pressa les chiffres pour se retrouver sur une chaîne uniquement avec des séries policières. C’était ce que Randall préférait. Il garda la télécommande dans sa main et commença à regarder Sherlock avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman. Cependant, ses yeux se fermèrent tranquillement puisqu’il n’avait pas beaucoup dormi la nuit précédente et malgré ses efforts pour les garder ouverts, il finit par abandonner et il échappa la télécommande.
Il se réveilla plusieurs minutes plus tard en sursautant lorsqu’il entendit une porte ouvrir. Légèrement déboussolé, il regarda où il se trouvait et réalisa qu’il se trouvait sur le canapé et qu’Hanity s’était endormie elle aussi sur son torse. Il s’ouvrit, puis se mit à jouer dans les cheveux dorés de la jeune femme jusqu’à ce qu’il remarque qu’Hayley se trouvait à être tout près.

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Sam 5 Juil 2014 - 16:25








Les malaises s'enchaînent.








~ Hayley & Hanity & Randall

J'étais venue pour passer un bon moment, pour me détendre ! Bien sûre, se rendre dans un club avec sa meilleure amie n'était peut-être pas la manière la plus efficace de se détendre, mais si nous y étions allés c'était pour nous amuser avant tout, nous amuser ! Tu parles d'un amusement ! Les lumières, la musique et les danseurs, c'était cool. Par contre le meurtre, ça, ça l'était pas. Ouais, un meurtre... Dans tous les clubs de Londres, faut qu'on tombe sur celui pas net avec des gens assez tarés pour tuer un pauvre danseur alors qu'il est encore sur scène ! Genre, sérieusement ? Ca lui aurait coûté quoi au tueur d'attendre un peu que le danseur rentre dans le vestiaire ou chez lui, histoire de faire son boulot à l'abri des regards innocents du public ? C'était quoi ces manières de tuer quelqu'un au milieu de la foule aussi... Je me serais cru dans les Experts, avec le coup qui sort de nulle part, le corps qui tombe, et les hurlements stridents de la foule qui panique. Foule dont Hanity et moi faisions partie. J'avais tellement hurlé sur le coup que j'avais mal à la gorge maintenant... Manquait plus que ça, que je perds ma voix...

Mais mon état n'était rien comparé à celui de ma pauvre Hanity. Car le danseur en question, c'était son patron ! La pauvre, je comprenais qu'elle soit aussi traumatisée ! On avait réussi à tomber sur la boite où exerçait son patron en tant que strip teaseur la nuit... Que le monde est petit. Du coup, la pauvre était dans un état pas possible, j'avais fait de mon mieux pour la réconforter et l'aider hier soir, mais ce n'était jamais très évident de rassurer quelqu'un quand on est soi-même stressé. Mine de rien, j'étais stressé oui ! Je venais d'assister à un meurtre, ce n'était pas rien ! Et puis... Et si j'avais vu quelque chose ? Dans les films, certains témoins sont traqués par les assassins parce qu'ils en ont vu trop... Et si c'était notre cas ? Le meurtrier pouvait arriver n'importe quand pour nous descendre quoi ! Je n'avais pas envie de crever... Enfin comme si quelqu'un avait vraiment envie de crever, à part les suicidaires... Bref.

C'était sur ces pensées que j'avais finie par m'endormir hier soir. Et c'était sur ces pensées que je me réveillais ce matin. J'étais complètement morte, la nuit n'avait pas été si réparatrice que ça... Comment est-ce que j'étais censé me rendormir avec ce bordel dans l'appartement ? Quelqu'un avait décidé de faire un déménagement ou je sais pas quoi ? En tout cas, quelque chose venait de tomber, ça c'était sûr. Je ramenais les draps par-dessus ma tête en espérant atténuer les sons extérieurs et réussir à gagner quelques minutes de sommeil en plus. Je n'ai aucune idée du temps qui s'écoula par la suite. J'étais là, en train de comater, à moitié réveillé, hésitant à me lever pour de bon et rejoindre Hanity et son colocataire. Après quelques minutes d'auto motivation, c'est ce que je finis par faire. Visiblement, Hanity et Randy étaient déjà réveillé et dans la cuisine. Je me dirigeais vers la salle de bain de mon amie pour m'habiller et masquer mes marques de fatigue avec du maquillage, avant de débarquer dans la cuisine. Vide. Mais... Bauh, c'était quoi cette odeur dégoutante ? C'était un petit déjeuner typiquement anglais qui dégageait une odeur aussi horrible ? Quoi qu'il en soit, je ne comptais pas rester dans cette pièce plus longtemps...

C'est donc tout naturellement que je rejoignais le salon. Oh, j'avais enfin trouvé Hanity et Randy. Eux semblaient s'être trouvés depuis un moment déjà. J'y croyais pas. Depuis hier ils niaient une quelconque romance entre eux, et voilà qu'ils dormaient ensemble sur le canapé ! Je croisais les bras et me calais dans un fauteuil non loin. Franchement, c'était si compliqué de me dire la vérité ? C'était pas comme si j'allais juger Hanity ou... Bon en fait si, j'allais peut-être la juger un peu car elle m'avait toujours décrit son colocataire comme quelqu'un de sal, et s'il y avait bien une personne qui ne supportait pas la saleté, c'était bien Hanity... À moins que ce soit aussi un mensonge... Je les fixais tous les deux, suspicieuse. Randy était déjà réveillé et s'amusait avec les cheveux d'Hani. Génial, on allait pouvoir parler ! Enfin, parler... J'allais quand même éviter de réveiller mon amie, après la nuit horrible qu'elle avait passée.

J'attirais l'attention de Randy vers moi en faisant de grands gestes. La suite ne fut qu'une série de mouvement censé expliquer que j'avais vu clair dans son jeu depuis le début. Je le pointais du doigt, puis me pointais moi, faisait le signe « je te surveille » avec mes deux doigts... Sauf qu'il n'avait pas vraiment l'air de comprendre. Je levais les yeux aux ciels en soupirant :

Et après vous dites que vous n'êtes pas en couple ? JE LE SAVAIS ! Articulais-je à peine audible. Je me relevais. En fait je venais de me rendre compte de l'horrible odeur de cigarette dont s'était imprégné mes cheveux... Je crois que je vais aller me laver les cheveux. Je te préviens, si jamais tu l'as fait souffrir on sera deux ou cinq hystériques à te tomber dessus, alors pas de connerie avec elle ok ?

Sur ces paroles, je tournais les talons pour retourner m'enfermer dans la salle de bain d'Hanity. J'espérais juste qu'elle ne faisait pas de bêtise. Mais comme je l'avais dit, Harmony, moi et les autres serions là pour assurer ses arrières et la venger au cas où les choses tourneraient mal. On ne plaisante pas avec les sirènes. Et si quelqu'un fait du mal à Hanity, elle fait également du mal aux sirènes ! Entres amies on se serrait les nageoires dans toutes les situations. Qu'ils restent tous les deux en attendant, j'aurais largement le temps de parler à mon amie de tout ça... Plus tard, après un shampoing.


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Jeu 10 Juil 2014 - 3:22

 Les malaises s'enchaînent ∞
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J'étais prête à retourner dans ma chambre pour m'occuper pendant que Randy se reposait, mais il semblait vouloir que je reste. J'aurais voulu faire ça discrètement mais j'eus du mal à cacher le grand sourire qui se dessinait sur mes lèvres. J'avais tellement espérer qu'il me dise cela. Au fond de moi, je n'avais pas envie de partir. Je m'installais alors mieux sur le canapé en rassemblant mes jambes sous ma jupe. Randy choisit alors de mettre une chaine avec des séries policières. Je me doutais qu'il allait mettre cette chaine car à chaque fois que j'allumais la télévision après lui, je tombais toujours sur cette même chaine. J'avoue qu'on général je changeais rapidement car les histoires de crime, de meurtre, tout cela me faisait peur et je faisais des cauchemars le soir. Randy avait cependant l'air tellement fatigué qu'il allait sans aucun doute s'endormir très rapidement. Je pourrais alors changer de chaine et mettre quelque chose qui me plairait plus. Je n'avais juste pas envisagé le cas où je m'endormirais également.

+++

Lorsque je repris doucement mes esprits en me réveillant, je n'étais plus sur le canapé les genoux recroquevillés, mais allongée, la tête posée sur le torse de Randy. J'hésitais un petit moment, je ne savais pas si je devais me relever ou rester comme cela. Je sentis alors les mains de Randy dans mes cheveux. Ces petites caresses me faisaient le même effet qu'une berceuse. J'étais bien installée. J'entendais son coeur battre, ses moindres respirations. Je finis finalement par me rendormir.

+++

Quand j’ouvris de nouveaux les yeux, le soleil semblait plus haut dans le ciel que lorsque je mettais rendormis sur Randy. Ma tête se soulevait de son torse à chacune de ses inspirations. Il semblait toujours dormir. Je décollais doucement mon visage de son corps en prenant appuis sur le dossier du canapé avec mes mains pour ne pas le réveiller. Une fois relevée, je me tournais vers lui pour le regarder. Je me sentais débile mais rien que de le voir me faisait sourire.

Il fallait tout de même que je retrouve Hayley ! En essayant d’être le plus discret possible, je me levais et me dirigea vers la porte de ma chambre. Mais avant de tourner la clenche, je fis demi-tour et me redirigea vers le canapé. Je passais derrière le dossier où Randy était adossé pour me pencher et l’embrasser sur le front. Je ne savais pas vraiment ce qui me prenait, mais j’avais envie de le faire..

Je restais quelques secondes dans le salon, les yeux toujours rivé sur son visage avant de tourner les talons et retourner dans ma chambre. Hayley était toujours sous la douche. Je n’avais donc sans doute pas dormis si longtemps que ça. Ayant pris ma douche la veille au soir, en rentrant de la boite de nuit, je n’avais pas besoin d’en reprendre une, je choisis alors les vêtements que je voulais porter aujourd’hui et les enfila. Quand Hayley eut finis avec la salle de bain, je pris la place devant le miroir pour m’habiller et me maquiller. Lorsque mon amie fut comme moi, prête à sortir, je pris mon sac à main et mon manteau pour sortir. Le programme de la journée ? Shopping !

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