Le soleil n’avait toujours pas pointé le bout de son nez, cependant, j’étais déjà réveillé depuis quelques minutes. La raison? Parce que j’avais beaucoup de mal à ferme l’œil la nuit? Bien sûr que non, j’avais Lucy avec moi qui m’empêchais de faire des cauchemars. Oui, oui, un vrai porte bonheur! Avec elle je faisais toujours de beaux dodos! En fait, dans ma vie antérieur de crocodile, j’avalai un réveil matin qui malgré mon changement de corps semblait avoir resté à l’intérieur de mon estomac et il avait malheureusement tendance à sonner un peu n’importe quand. C’est ainsi que je me réveillai vers 4h. Je gémis pendant un moment, j’eus envie de pleurnicher, puis je serrai plus fortement mon amie qui était installée en cuillère avec moi, mais malheureusement, le tic-tac du réveil m’empêchai de refermer les yeux et je décidai alors de me couler un bon bain chaud rempli de mousse où je restai pendant plusieurs heures jusqu’à ce que je remarque que mes doigts se transformaient en des raisins secs. Après avoir gueulé au meurtre et d’avoir essayé de les manger, je décidai de sortir de la baignoire et j’allai m’habiller avec des vêtements que tati Hayley m’avait achetés.
J’ai opté pour un chandail gris foncé et d’un jean pâle. Tati Hayley avait pris la peine pour m’acheter des vêtements simple pour que je puisse m’habiller tout seul, car elle avait tendance à faire la grâce matinée et quand j’allais la déranger et me hurlait d’aller me coucher… Après avoir mis mes souliers à velcro – Parce que je ne sais pas faire de nœuds- , je décidai de sortir à l’extérieur pour me promener dans les rues du quartier. J’aimais l’odeur des croissants frais, du café fraîchement moulu et du silence apaisant de l’inactivité chez les parisiens. Évidemment, ça ne durait jamais pas bien longtemps et les gens commençaient à grouiller de partout vers sept ou huit heure. Souvent, je ne savais pas quoi faire alors soit que je restai planté au beau milieu du chemin ou alors je suivais les gens pour me retrouver dans un endroit complètement inconnu… Mais ça j’essayais d’évité, j’avais vu à la télé qu’il y avait souvent des kidnappings d’enfants et moi je ne voulais pas me faire kidnapper! Comment maman allait pouvoir me retrouver si moi-même je ne savais pas où je me trouvais ?!
Je décidai donc de m’asseoir sur le rebord de fenêtre d’un fleuriste et j’observai les passants et leurs habitudes pour essayer de sembler à un humain normal. Ce n’était pas évident, je ne savais pas me servir d’un téléphone, ni d’un lecteur MP3 ou autre bidules électroniques. Tati Hayley ou tata Ange me mettaient parfois des dessins animés quand il ne faisait pas beau à l’extérieur et ne voulaient pas me laisser essayer de le faire par moi-même, car elles craignaient je ne sais pas quoi. Alors que j’avais ramené mes jambes contre moi, un homme me lança un billet de cinq euros. Je le sais parce que les filles en ont souvent dans leur portefeuille..! Je regardai l’homme partir et je ne compris pas pourquoi il me donnait ce billet, mais je n’allai pas le rejoindre pour le lui demandé. Je décidai plutôt d’aller le dépenser dans de la nourriture, car je commençais à avoir très faim.
J’allai donc vers un petit marché où j’allais régulièrement acheté des trucs à manger avec tata Ange. Avec mon intuition de croco, je zigzaguai dans les rues en essayant de me souvenir de l’endroit et alors que j’allais crier que j’étais perdu, j’aperçus un stand de truc rond et orange! J’étais finalement arrivé au marché! J’étais vraiment très fier de moi et pour la peine je m’applaudis avant de me ruer vers le vendeur de fruits.
▬ Voulez-vous une belle orange, jeune homme? Ou peut-être préfériez-vous une pomme rouge? Vous n’êtes pas avec votre petite-amie aujourd’hui?
J’observai un moment l’homme moustachu qui se trouvait de l’autre côté du comptoir sans comprendre ce qu’il pouvait bien vouloir me dire. C’était quoi une petite amie ? Une amie petite? Oh, mais il devait me parler de tata Ange! C’est vrai qu’elle était petite! Plus petite que moi en tout cas! Mais après, c’est normal en y repensant, elle n’avait que 17 ans!
▬ C’est pas ma petite amie! C’est ma petite tata! C’est vrai que tata c’est aussi un peu mon amie parce que c’est pas la sœur de maman… Faudrait que je demande à maman, mais je l’ai perdu quand j’étais encore un petit croc- Oooooooooh!
Mais les choses rondes et orange semblaient vraiment délicieuses! Je ne pris pas la peine de finir ma phrase, car de toute façon j’avais déjà oublié que je parlais avec quelqu’un. Je regardai les fruits un par un et je décidai alors de prendre la boule la plus grosse et la plus orange qu’il pouvait y avoir sur le présentoir. L’homme me parla, mais je ne sais pas ce qu’il me dit, j’étais ensorcelé par l’agrume. Sans perdre une seconde, je mordis à pleines dents dans la pelure qui avait un goût infecte, puis après une longue grimace, je lançai le fruit derrière moi qui frappa la tête de quelqu’un sans que je m’en aperçoive.
Il y a de ses jours, qui semblent tout d’abord normaux et qui deviennent de plus en plus étrange, je suppose nous étions à un de ces fameux jours. Je m’étais réveillée sur le petit lit dans mon laboratoire secret. Par laboratoire, je sous-entends la crypte que je squatte sous le cimetière… J’aimais bien cet endroit, même s’il puait, que c’était humide et qu’il y avait des ossements pour me tenir compagnie… ça restait tout de même un endroit calme, personne ne venait ici, c’était … mort, comme on dit. Et puis c’était ce qui se rapprochait le plus de mon ancien lab au palais. Qui était plutôt humide lui aussi, encore plus quand on se trompait de levier et que je me retrouvais chez les crocodiles… de sales bêtes stupides! Ces sacs à main de pensait qu’à croquer tout ce qui passait pas là… pas étonnant qu’on dise qu’ils n’avaient pas évolué depuis des milliers d’années. Croquer sans réfléchir, c’était si préhistorique comme attitude! Je suppose que ce devait être cette espèce qui avait en quelque sorte donner le nom de « cerveau reptilien » à cette partit de notre cerveau qui voit à notre survie en assurant les réflexes innés et les réflexes de conservation…
Mais bon, pourquoi pensé à ces animaux alors que je ne risquais plus de tomber sur eux maintenant? Il y avait bien cet avantage avec mon laboratoire dans ce monde, il n,y avait aucun croco! Par contre il y avait des rats et autres petites vermines… J’aurais pu dormir dans un appartement avec Scar, mais je n’tais pas un chat douillet comme lui et puis je préférais garder un œil sur mes concoctions. Les drogues et tout ça, ça ne se faisait pas en claquant des doigts et puis mon matériel n’était pas de première qualité, il lui arrivait de briser. SI un bris survenait alors que je me trouvais sur place, j’avais au moins une chance de sauver une partie de mon travail et empêcher que d’autres choses brisent des suites du premier problème. D’ailleurs, aussitôt que j’aurai un peu plus d’argent, il me faudrait un meilleur alambic… et je prévoyais aussi m’acheter du matériel un peu plus scientifique de des casseroles et des bouts de tuyaux, ça serait utile si je voulais aussi me lancer dans le production d’alcool, il paraissait que c’était un domaine plutôt payant.
Mais avant de penser à dépenser, il me fallait gagner cet argent… Je terminais donc de mouler les petites pilules blanches. Parce que les gens ne voulait de la poudre que pour la respirer par le nez… donc si c’était pour ingestion, il fallait que ça ait une forme précise pour ne pas que les junkies se trompent de voix d’entré… C’est qu’ils faisaient parfois preuve de mauvaise volonté en fait! Et puis bon, je suppose que des pilules, ça parait moins qu’un sachet de poudre? Quoiqu’il en soit, je m’en foutais puisque ce n’était pas moi qui en prenais, je ne faisais que fabriquer. Si cette forme pouvait me permettre d’en vendre plus et à meilleur prix, tant mieux, qu’il en soit ainsi!
Une fois mes affaires dans mon sac, je quittai mon repère pour faire un rapide saut à l’appartement. Je pris une douche rapide. J’aimais bien cette cascade artificielle que tous pouvaient avoir chez eux. En plus on pouvait contrôler la température de l’eau, c’était extraordinaire! Fini les bains froids! Quoiqu’avec Kronk, l’eau mes bains n’étaient jamais froide, il veillait à ce que l’eau soit chaude avant que j’y entre, mais ensuite je ne le revoyais plus… C’est qu’il était timide le pauvre… pourtant, je ne lui aurais pas fait de mal…
Je m’habillai d’une longue jupe noire et d’un chemisier violet. Le noir et le violets m’allaient bien, alors je continuai d’arborer ces couleurs, même ici. Une fois que j’avais eu un peu d’argent, j’avais vu à nous trouver des vêtements confortables et qui soulignaient notre élégance naturelle. Et surtout des chaussures, puisque Scar se plainait que celles que j’avais « trouvées » lui faisait mal aux pieds… Mais selon-moi, ma meilleur acquisition était sans doute une perruque pour caché mon crane fort dégarni… Elle était blonde. Pourquoi cette couleur? Parce que c’était la moins couteuse ce jour-là. Mon but était d’en acheter d’autres, ainsi pour l’instant ce n’était pas une priorité, malheureusement. Et puis mine de rien, le blond m’allait plutôt bien. Si ça se trouvait, j’avais l’air moins inquiétante.
Une touche de maquillage et je quittai l’appartement pour prendre la direction du marché non loin. Je suppose que c’était une journée agréable, bien que la température m’importait peu, tant qu’il ne pleuvait pas des cordes. Le marché n’était pas très loin, mais vu mon âge, j’aurai bien aimé avoir un porteur… Il me faudrait un employé pouvant répondre à mes moindres caprices, puisque je savais que je ne pouvais pas compter sur mon allié pour ce genre de trucs… Nous avions convenu que nous étions égaux dans nos affaires, donc je ne pouvais pas le traiter en esclave… enfin, seulement dans mes rêves.
J’arrivai au marché où j’allais au point de rencontre habituel avec mon revendeur… sauf qu’il n’était pas là. Il devait être endormit dans une poubelle, complètement défoncé… encore. Il faudrait que je trouve quelqu’un d’autre, parce que cet imbécile nuisait grandement à mes affaires. Je décidai d’aller acheter des fruits et voir s’il n’y avait pas du matériel ou des ingrédients à bas prix… Question que je n’ai pas l’impression de perdre mon temps… je n’aurais qu’à revenir plus tard pour voir sir mon revendeur stupide n’aurait pas réapparut… Pourvu qu’il ne se soit pas fait arrêter ce crétin. Il était si difficile de se trouver des employés compétents avec une once de cervelle… si au moins il aurait été mignon… mais non, il n’avait vraiment rien pour lui en fait!
Plongée dans mes pensées, je regardai un étalage d’épices. Ça serait bien de mettre un peu de gout dans notre nourriture, non? Scar aimait peut-être ses steaks sans rien, mais moi j’étais plus raffinée… D’ailleurs, je n’étais même pas certaine qu’il les fasse cuire… mais je préfère ne pas savoir en fait. Soudainement, je reçu quelque chose sur la tête. Ce n’était pas vraiment dur, qu’est-ce que c’était? Je vis roulé une grosse orange plus loin avec une bouchée prise dedans? Qui était assez stupide pour prendre une bouchée dans la pelure de ce fruit? Et bien le jeune homme derrière moi qui se plaignait. Il ne semblait pas très rapide… en fait il parlait comme un gamin. Pas que j’étais une experte dans le domaine, puisque j’évitais d’en côtoyer, mais de ce que je me rappelais quand les gens montraient leur enfants aux autres, ça semblait correspondre… peut-être avait-il une maladie mentale?
Il était plutôt mignon, dans la vingtaine et pas très brillant… Il avait presque toutes les caractéristiques que je cherchais pour un employé. Et s’il ne correspondait pas ou ne voulait pas au final, il me fallait demander réparation pour l’orange…
Je fis quelques pas pour ramasser le fruit et je m’approchai du marchant et du jeune homme. Prenant un ton doux, je m’adressai à eux tout en montrant l’agrume :
- Pardon, auriez vous perdu cela? Je crois que ce jeune homme a oublié qu’il fallait enlever la pelure, quel petit farceur, n’est-ce pas? Puis-je me permettre de vous rembourser ce fruit?
Je donnai l’argent à l’homme et j’attrapai le jeune homme par les épaules pour l’entrainer plus loin. Je le regardai de bas en haut : Il avait tout du simple d’esprit qu’il me fallait. J’enlevai la pelure de l’orange, lui donnant un morceau :
- Goûte comme ça, ça sera meilleur. Tu n’a jamais mangé d’orange?
Être gentille m’était douloureux, mais il fallait ce qu’il fallait pour appâter les gens…
codes par shyvana
Invité
Invité
Sam 2 Aoû 2014 - 20:01
❝ Une rencontre juteuse
• feat. Yzma M. Press •
C'était dégouttant. Pourquoi l'ont vendait ça si ça avait un si mauvais goût! Je devais être dans un marché où l'ont vend des objets de torture! Beurk! Je sortis immédiatement la langue et j'essayai d'essuyer le mauvais goût collé à elle grâce à mes mains. Malheureusement, mes mains glissaient sur ma langue et j'étais donc incapable de la tenir. Je n'eus pas la chance de réfléchir à une idée pour la tenir, car une voix désagréable se fit entendre derrière moi et je sursautai. Je me tournai alors pour jeter un coup d'elle à la femme qui me fis doublement sursauter lorsque je vis son physique désagréable à l’œil. Je fis quelques pas sur le côté pour qu'elle ne me touche pas, du coup que ça soit contagieux. J'observai d'un regard dédaigneux la dame qui se proposa de payer le fruit que j'avais lancé plus loin. Je ne l'en empêcha pas, cela allait faire plus d'argent pour des sucreries au final. J'adore les sucreries, je pourras en manger toute ma vie. Ça et des morceaux de Crochet.
L'inconnue paya et décida de me toucher l'épaule que j'enlevai rapidement de sous sa main. Ça y était, j'étais infecté. J'allais devenir comme elle! C'était terrible, maman n'allait jamais me retrouver comme ça! Et tati Hayley ne me reconnaîtrait plus! Je ne voulais pas devenir un mutant ! Non pas un mutant. Elle ressemblait plutôt à un dinosaure qu'un mutant. Elle n'avait pas 3 yeux et 8 bras. Elle s'arrêta de marcher et elle me tendit l'orange sans le couche épaisse qui se trouvait dessus. Elle me demanda alors si j'en avais déjà mangé.
▬ Non... Je suis carnivore. Je n'avais jamais mangé des fruits de ma vie en fait et je ne savais pas pourquoi j'avais essayé d'en manger. Je pris alors un morceau de l'orange et je mordis dedans, mais malgré la pelure enlevée, je trouvais cet aliment mauvais et je le crachai en plein visage de la femme cette fois-ci. Beurk pas bon! J'en veux pu! Je secouai vivement la tête, les yeux fermer comme si cela pouvait atténuer le goût que j'avais dans la bouche. Je les ouvris soudain. T'es un dinosaure? J'ai vu un documentaire sur eux et ils sont super super vieux, comme toi! Genre tu pourrais être mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère et ça c'est super vieux parce que moi aussi je suis très vieux, mais je sais pas quel âge j'ai, mais Tati Hayley m'a dit que je ressemblais à une personne de 25 ans, mais je suis sûr d'avoir une centaine d'année parce que je sais pas compter.
J'allais avoir l'air d'un retardé? D'un fou? Sur le coup je n'y avais pas pensé. J'avais l'habitude de vivre avec Tata Ange, Tati Hayley et Lucy. C'était normal pour moi de parler de Nerverland et de mon ancienne vie. Parfois, je disais que j'avais envie de Crochet pour le repas. D'autre fois de me prenais pour un crocodile et je rampais dans l'appartement en faisant bouger mes jambes arrières comme si c'était ma queue. Ce que je trouvais triste avec mon changement de corps, c'est que je n'avais plus ma queue qui pouvait se secouer pour montrer ma bonne humeur... On m'a dit que je devais cacher ma queue maintenant et en plus elle était devenue bizarre ... Elle n'était même plus derrière moi...Non, elle s'était déplacé devant moi et je faisais pipi par-là... Tati Hayley ne voulait pas que je la montre aux gens depuis que j'avais envoyé une dinosaure à l'hôpital... C'était décevant.
Gardant toujours mon sérieux, je m'approchai d'elle. Cette fois-ci je n'avais pas envie de parler de moi. J'avais envie qu'elle m'explique parce que mine de rien, je savais bien que ce n'était pas normal de se faire payer des trucs par quelqu'un que l'on ne connait pas.
▬ Pourquoi t'es gentille avec moi? J'te connais pas. Tu veux quoi? Non sais-tu quoi? J'vais y aller... Je fis quelques pas pour partir, mais je revins sur mes pas pour prendre l'orange que la blonde avait encore dans les mains. Je vais la prendre pour Lucy. »
Il m’apparut bien vite que ce jeune homme n’était pas que simple d’esprit, mais aussi d’une grande impolitesse… J’avais payé son orange, la moindre des choses était de me remercier, non? Bon, je n’étais pas du genre à dire s’il-vous-plait et merci, mais dans certaines situation, comme lors d’une première rencontre, il me semblait que c’était approprié d’user des marques de politesse, non? Je me convainquis de passer outre, parce qu’il ne faut pas houspiller un potentiel employé… Bon, rien n’était jouer et puis j’avoue que je n’étais pas certaine de vouloir de quelqu’un qui me semblait encore plus simple d’esprit que Kronk. Et puis il me faisait un drôle d’air.
Sa réponse me laissa perplexe… Il n’avait donc jamais mangé de fruit parce qu’il était un carnivore? Cela me faisait penser à mon comparse Scar… qui était lui aussi un carnivore… un ancien lion pour être plus précise. Ce pouvait-il que ce jeune homme soit aussi un lion? Et même qu’il soit ce Simba auquel mon allié vouait tant de haine? Haine certes mérité puisque son neveu l’avait tout de même presque tué… Je fus interrompu dans mes réflexions lorsqu’il me recracha le fruit en plein visage…Tentant de me contrôler afin de ne pas exploser de colère, j’attrapai mon mouchoir pour essuyé les restes d’orange et de bave avec un certain dégout. Quel petit imbécile! Je ne pouvais pas croire qu’il pouvait être celui ayant fait tomber Scar…
Sinon, que dire de la suite de son babillage? C’était peut-être avec ce pseudo empereur de Kuzco qu’il avait un lien de parenté au final? Parce qu’ils semblaient aussi mature un que l’autre, impolis, stupides et tout deux m’avaient comparé à un dinosaure… Mais bon, il ne ressemblait pas vraiment à Kuzco et ce dernier m’aurait sans doute reconnu ou se serait fait reconnaitre avec ces idées de grandeur… Il serait capable de débarquer dans ce monde en réclamant le pouvoir! C’est certes ce que Scar et moi voulons faire, mais nous y allons en subtilité… mais ces réflexions sur le gamin qui était autrefois mon patron m’éloignent du sujet principale, soit ce garçon devant moi. D’ailleurs… est-ce que je devais répondre à ça? Je n’aimais pas être comparé à un dinosaure et si je ne disais rien, peut-être que le sujet changerait? Par contre d’un autre côté, je voulais corriger ses dires complètement débiles.
- Les dinosaures sont tous mort, tu devrais suivre les nouvelles mon petit. Ensuite, il est impossible qu’une personne aussi vielle soit encore en vie en même temps que toi. Je ne pourrais pas être plus que ta grand-mère vu ton âge. Et pour finir tu devrais apprendre à compter parce que tu va faire fuir les gens à leur raconter de pareilles inepties.
Il s’en allait? Bon débarra! Ce gamin était une cause perdue. Il avait sans doute un retard de développement ou quelque chose du genre. Ça avait quelque chose de triste. Par contre je ne devais pas le laisser s’en aller sans savoir s’il connaissait Scar! J’avais été un peu acide sur ma dernière réponse et je tentais de me rattraper tant bien que mal. Je pris donc un air triste :
- Pardon, je voulais être gentille parce que je suis une pauvre vieille femme abandonnée et j’ai parfois besoin d’aide pour porter mes courses et ce genre de choses… Je peux te donner un peu d’argent de poche pour de l’aide… Pourrais-je connaitre le prénom d’un si gentil jeune homme?
J’avais envie de vomir. Je devais me convaincre de continuer cette absurde comédie dans le but de soit trouver un sous-fifre ou de savoir si ce gamin connait Scar… mais peut-être qu’au final il est carnivore comme certain sont végétarien, par choix? Non, il me semble qu’il aurait mangé des fruits avant si c’était le cas… et puis s’il venait d’ailleurs, ça pouvait être un autre endroit que chez mon collègue ou de chez moi… Ou dernière option, il était seulement un déficient mental de plus en liberté. Il ne me restait plus qu’à partir… mais avant, un dernier essai :
- Mais bon, si tu n’es pas disposé à aider une pauvre dame de mon âge, ce n’est pas grave, je donnerai de l’argent et des bonbons à quelqu’un d’autre. Et puis cette Lucy, elle aimerait sans doute savoir à quel point tu es un gentil garçon… et je crois qu’elle préfèrerait des orages entières plutôt que des restes.
J’aurai bien aimé garder l’orange, mais je n’allai pas lui voler des mains, surtout que j’essayai de bien paraitre. Et puis je pouvais m’en payer d’autres, alors je me détournai lentement, lui laissant une dernière chance d’accepter de m’aider et de peut-être m’en révéler plus sur lui.
Dernières images
Accueil
Rechercher
S'enregistrer
Connexion
