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 :: Intrigues
Intrigue Chapitre 4 : Enchaînés au fin fond du donjon
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I've got the power
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PHOTO D'IDENTITE : Intrigue Chapitre 4 : Enchaînés au fin fond du donjon Tumblr_ot5azr7XUZ1w8qokno1_500
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1506
POINTS : 900
Mar 4 Avr 2017 - 23:45


Enchaînés au fin fond du donjon





Votre heure a sonné… Mais que va-t-il se passer ? Dans un sombre château de Transylvanie, on entend des cris, des hurlements… Depuis que Louis a mis sur pied son armée de chasseurs, les cachots du château se remplissent. Des personnages Disney sont enlevés et torturés chaque jour… S'en est trop ! Lucas, qui est de votre côté, décide de réunir tous ceux qui peuvent prêter main forte pour venir en aide aux pauvres victimes de Louis.

***

Voilà, vous êtes devant le château... Le temps est à la pluie, et à l’orage. Une tempête se prépare... Vous sentez les premières petites gouttelettes d'eaux tomber sur votre visage. Tout est si sombre que c'est avec beaucoup de difficulté que vous décerner le haut du donjon. C’est seulement lorsqu'un éclair déchire le ciel que l’on peu contempler l’épouvantable demeure. Il est digne de vos pires cauchemars, mais l’intention de sauver vos confrères est plus forte que cette peur. Si la panique prend le dessus pour certain, il faut vous ressaisir ! Ceux qui sont enfermés dans ce château on vraiment besoin de vous !

Pour certains, ils sont ici depuis plusieurs jours, d'autres depuis plusieurs heures... Dire qu'il y a même un enfant... Terrorisé dans son immense prison, il est seul et attend qu'on vienne à son secours... Si au début il a tenté d'échapper à ses chaînes, il est maintenant à bout de forces... C'est alors qu'on entend des bruits de pas... Les escaliers en bois craquent et les bruits sont de plus en plus fort. Des chasseurs approchent. Mais ils ne sont pas là pour le petit bonhomme non... Dans leurs bras, une jeune femme aux cheveux blonds titube. Elle est épuisée ! Elle vient d'endurer les pires tortures possibles et inimaginables. Les deux colosses ouvrent l'immense porte en bois et rattachent la jeune femme à ses fers. C'est avec beaucoup d'amusement qu'ils regardent ensuite le gamin, mort de peur. Ils quittent finalement la grande pièce, laissant les prisonniers à leur triste sort...

Vous, qui vous tenez actuellement devant le château, votre mission est de sauver vos confrères avant qu'ils ne leur arrivent d'avantages de malheurs... Cependant atteindre le donjon semble compliquer... Toutes deux dix minutes, des gardes font des rondes devant la cellule qui retient les prisonniers, sans oubli qu'ils sont enfermés en haut de la plus haute tour du donjon. S'y rendre sans attirer l'attention est compromis mais il faut le faire ! Comment entrer dans une tour qui semble si bien garder ?... Par la porte d'entrée ? Pourquoi pas mais elle est évidemment bien gardée? Il faudrait réussir à maîtriser les colosses qui se trouvent juste devant. L'idéal serait de trouver une autre issue. Une fenêtre ouverte ? Un mur que l'on pourrait escalader grâce au lierre qui entoure le château. Avant de vous jeter dans la gueule du loup... Concertez-vous ! Encore une fois, il est indispensable que cette mission soit un succès !!

EXPLICATIONS :


• À l'exception des victimes qui ont été capturées, vous avez reçu une lettre de la part de Lucas vous indiquant l'emplacement du château. C'est grâce à un portail que vous parvenez à vous rendre si rapidement en Transylvanie.
• Sur place, Lucas vous a rapidement donné un complément d'information avant de répartir les héros en groupe et de les envoyer dans le château sauver les victimes.
• Pour une fluidité de RP et sauf exception mentionnée pendant le tour, vos posts sont limités à 800 mots.
• Il n'y a pas d'ordre de passage pour ce rp, répondez dès que vous avez le temps ;)
• Il s'agit d'une intrigue cadrée, le Storyteller interviendra à une date précise, ou plus tôt suivant l'avancée du RP, afin de vous donner les indications pour la suite de votre quête !
• Le Storyteller exposera les différentes actions qui s'offrent à vos personnages à chaque tour, à vous de faire votre choix ! Ces choix auront des conséquences directes ou indirectes sur la trame du RP, votre personnage, voir vos camarades, soyez donc prudent.
• Merci d'ajouter un bref résumé de vos RP en spoiler, en spécifiant clairement votre choix.

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I've got the power
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PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1506
POINTS : 900
Mer 5 Avr 2017 - 21:19


Premier tour de jeu



JUDY, KRIS ET MOANA : Félicitation ! Vous êtes les sauveurs ! Comme vous l'avait sans doute déjà compris, vous allez devoir sauver les deux prisonniers. Vos premiers choix sont les suivants : tenter de passer par la grande porte (1) au risque de vous faire attraper par des chasseurs ou alors d'escalader un mur (2) pour trouver une issue sur un des nombreux balcons du château. Pour ce premier post, n'hésitez pas à parler de la disparition de l'un de vos amis et de la découverte de vos alliés pour cette mission.

OLIVER ET MALLYKUM : Malheureusement, très peu de possibilités s'offre à vous pour le moment... Fatigué, l'un comme l'autre, vous pouvez essayer de faire céder vos chaines (1) ou crier à l'aide (2). Il y a très peu de chance que quelqu'un vous répondent... Vous pouvez dans votre première réponse raconter votre enlèvement et les premiers supplices que vous avez vécu dans ce cachot.


Le Flood de l'intrigue est mis à votre disposition pour vous permettre de débattre et de vous organiser pour choisir les meilleures options, gardez en tête que vos choix peuvent avoir des conséquences aussi bien sur vous que sur les autres.  :eyebrow:  Les choix restent cependant individuels, par exemple deux membres peuvent choisir de se cacher tandis que le troisième décide d'attaquer... Quitte à mettre en péril les autres et gâcher leurs actions.  What a Face

RAPPEL CHRONOLOGIQUE:
INRP: L'intrigue se déroule le 26 Mars.
IRL: La prochaine intervention du Storyteller se fera dans environs deux semaines, en cas d'absence ou d'impossibilité de répondre dans les temps, merci de nous contacter. Coeur


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Invité
Anonymous
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Ven 7 Avr 2017 - 9:20
Enchaînés au fin fond du donjon
Les kidnappés & les héros
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint la folie et l'horreur, froides et taciturnes.

Les jours fuyaient, s'effaçaient au loin, indifférents du sort des malheureux prisonniers. Presque une semaine qu'Oliver croupissait dans cette sombre cellule. Une semaine qui s'éternisait, prenait des allures de mois, d'années… Il ne savait plus. Le petit avait à peine cherché à deviner la course du soleil à travers la misérable ouverture qui faisait office de fenêtre. Les ombres s'étiraient lentement sous son regard vide, tandis que ses pensées se déconnectaient de la réalité. Mais aujourd'hui, le soleil n'avait pas daigné l'honorer de sa présence. L'obscurité, rien d'autre que l'obscurité. L'enfant avait beau ouvrir et fermer les yeux, rien ne changeait, ou du moins, en avait-il l'impression. Seul le tonnerre accompagné de bref éclat de lumière venait le sortir momentanément de sa torpeur. L'orage, il détestait ça, il n'en fallait pas plus pour que son petit cœur s'emballe. Allongé dans un coin de la pièce, Oliver porta ses mains jusqu'à ses oreilles pour ne plus entendre les grondements du ciel ainsi que les échos étranges qui parvenaient jusqu'à sa cellule. Des pas, des hurlements… Était-ce réel ? Impossible à dire. Depuis quand n'avait-il pas bougé ? Ça aussi, il était incapable d'y répondre. On ne le sortait jamais de sa cellule. Sans repères, tous les jours se ressemblaient. Rien n'avait de sens. Ni le temps, ni l'espace.

Un éveil dans les ténèbres, l'incompréhension, la peur, les allées et venues de terrifiants inconnus… À peine commençait-il à reprendre conscience de son environnement qu'un homme revenait l'envoyer au pays des songes à coup de tranquillisant. Un moyen comme un autre de faire taire ses sanglots et ses hurlements. Alors, constamment bercé entre sommeil et réalité, lorsqu'il ne dormait pas, il délirait. À moitié ici, à moitié là-bas, son esprit cherchait en vain à comprendre les événements. Mais ses pensées s'enchaînaient sans la moindre cohérence, si bien qu'il était incapable de remonter jusqu'à l'origine de ce cauchemar. Il y avait d'abord eu cette dispute à Paris, entre Clémence et Hadès, lui soufflait sa mémoire. Et puis, cet homme à l'accent étrange qui était venu à sa rencontre quand lui ne cherchait qu'à fuir les querelles adultes. On lui avait offert des cookies et Oliver, dans son chagrin, avait naïvement accepté, aveugle à la malhonnêteté du monde. L'enfant se raccrochait à ses ébauches de souvenirs, tandis que son imagination se chargeait de combler les trous. Plus d'une fois le petit en était venu à se demander si tout cela n'était pas le fruit d'une rêverie qui aurait mal tourné. La seule chose qui lui semblait bien réelle, c'était Mally, unique figure familière et rassurante au cœur de cet enfer. Où était-elle, Mally ? À son réveil, elle avait disparu. L'avait-elle abandonné à son sort ? Non, pas Mally… Oliver le savait, elle revenait toujours. C'était elle qui chassait monstres et mauvais rêves lorsqu'il dormait, l'enfant en était persuadé. Et puisque les sommeils artificiels dans lesquels on le plongeait étaient tous dénués de songe, c'était que la blonde n'était jamais loin.

Recroquevillé sur lui-même, il osa à peine bouger lorsqu'il entendit des pas résonner dans l'escalier. Pour de vrai, cette fois. Une peur affreuse se logea sournoisement dans son estomac. Il commença à trembler. C'était eux. Les méchants. Doucement, ses mains glissèrent jusqu'à son visage pour venir couvrir ses yeux larmoyants. Ce qu'il ne voyait pas, n'existait pas. Voilà tout. Et si les méchants restaient invisibles à ses yeux, alors peut-être pouvait-il espérer être invisible à leurs yeux. Il demeura un instant tétanisé, jusqu'à ce que la porte de la cellule se referme. Ce n'est qu'après le départ de ces étrangers qu'Oliver se releva avec difficulté pour avancer maladroitement à quatre pattes vers la blonde. « Tu dors? » Murmura-t-il d'une voix brisée, à peine conscient de ce qu'il disait et de ce qu'il voyait. Ses chaînes entravaient ses mouvements, résonnaient sur le sol de la cellule. « Faut pas dormir Mally, on a pas encore mangé et c'est même pas l'heure du lit. » La force de son imagination était en train d'anéantir toutes les parcelles de réalité qu'il restait à son faible esprit. « D'façon, fait trop froid pour manger une glace. » Ajouta-t-il avec le plus grand sérieux. Un éclair le fit soudainement sursauter, et ce fut dans ce court instant de lumière qu'il le vit. Le sang. Sur le corps de son amie. Ses grands yeux ternes s'écarquillèrent de terreur. Encore sous l'influence des tranquillisants, la réalité se déformait avec violence sous ses prunelles brunes. Les tâches écarlates prirent des allures d'océan. Il se cacha les yeux pour ne plus voir cette image de mort « J'veux pas que tu meures Mally ! » Qu'il répétait frénétiquement dans un murmure déformé par des sanglots incontrôlables. Puis, sans cohérence, il se mit à hurler à l'aide. À s'en briser la voix.

En bref:
Made by Neon Demon
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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Sam 8 Avr 2017 - 3:43



Intrigue chapitre 4: Enchaînés au fond du donjon

Le loir qui devint un cobaye...



La culpabilité, c’était tout ce que je ressentais alors que je cherchais Oliver. J’aurais du laisser Hadès et Clémence s’engueuler entre eux et aller m’occuper de l’enfant. J’aurais du écouter cette petite voix de la raison et sortir le rejoindre. Sauf que je ne l’avais pas fait et il n’était plus là. La bonne intention de l’éloigner de son tuteur malhonnête devenait un cauchemar. Nous pensions bien faire, qu’il aurait une meilleure vie avec nous… mais il avait disparut! Alors que j’arpentais les environs en l’appelant, je sentis mon cœur se serrer de plus en plus. Soudainement prise d’espoirs à chaque chevelure rousse croisée… mais ce n’était jamais lui. Il n’était plus là.

Bien vite je compris qu’il ne devait pas être seulement perdu. Il n’avait certes pas un grand sens de l’orientation, mais il savait trouver les gens pour l’aider. C’était un peu les circonstances de notre première rencontre. Ensuite je me demandai s’il n’avait pas eu des problèmes avec la police, mais il nous aurait appelé, non? Si les prisonniers ont droit à un appel, les gamins perdus aussi, non? Les interrogations défilaient dans ma tête, mais une certitude s’imposa : Un enlèvement. J’étais allée au commissariat, mais comme je n’étais pas une proche de l’enfant et que je n’avais pas de preuve, je dus continuer mes recherches seule.

Je passais la nuit à chercher des indices, à écouter les conversations louches dans des ruelles étroites… Il y avait forcément quelqu’un qui savait quelque chose! Lorsque j’eus enfin quelqu’un qui me parla d’un Irlandais louche dans les environs de l’hôtel, je me permis une pause… Je me réveillais au levé du soleil, assise sur le banc de parc où je m’étais arrêtée un instant. Je me levais d’un bond, je devais retrouver Oliver! Avant, je devais passer voir Jack pour lui demander congé.

Si seulement ça avait été aussi simple… le cauchemar devenait de plus en plus sombre… Lorsque j’arrivais à la boutique, ce fut pour voir Jack se faire enlever! La coïncidence était trop grande pour que ce ne soit pas lié avec la disparition du gamin! Aussitôt, je sautais dans la mêlée afin de sauver mon ami. Je criai à mes collègues d’appeler la police alors que je donnais des coups en tous sens, telle la furie que j’étais lorsqu’il était question de sauver un ami. J’étais désarmée, mais je donnais des coups de pieds sur les tibias et dans les entre-jambes, des coups de poings au visage, je mordais, je griffais comme un animal sauvage qu’on essayait de maitriser. Je ne savais pas combien ils étaient, mais mon attaque surprise m’avais presque fait réussir jusqu’à ce qu’un sac me voile la vue. Je sentis une vague odeur d’alcool avant qu’un coup s’abatte sur mon crâne et que je m’effondre. Avais-je entendus un « elle est sur la liste » ou étais-je seulement confuse?

Lorsque je me réveillais, je retrouvais Oliver dans un endroit digne des pires histoires d’horreurs. Le gamin était en assez bon état physique, mais il semblait mentalement instable. Qui pouvait l’en blâmer? Il faisait sombre, humide, froid et ne parlons pas de l’atmosphère! Je frissonnais malgré moi, mais tentant de ne pas paniquer à la vu de cet endroit qui me semblait pire que le château de la Reine Rouge… Et encore, je n’avais rien vu. Rien ne pouvait me préparer aux jours qui allaient suivre. Le pas si célèbre loir de Wonderland devint un cobaye d’expérimentations…

Des tests et encore des tests. Prises de sang peu délicates, prélèvement de peau, de cellules, de cheveux et même d’une dent! Ils m’ont volé ma molaire préférée! Tout ça fait à froid et sans délicatesse… tests d’endurance, de force, de combativité… Essayaient-ils de me briser? Je ne savais pas. Pour l’instant, je résistais jusqu’à tomber de fatigue, les insultant jusqu’à ce qu’ils me bâillonnent… cette bande de bouses de bandersnach! Et encore, au moins les bouses elles servent d’engrais.

Souvent, quand ils me ramenaient, Oliver était drogué, mon absence devait l’inquiéter et le faire crier. Cette fois, mon retour ne le rassura pas, je devais être en pire état que les autres fois. Dormir… ça aurait été bien… ne jamais me réveiller et oublier ma culpabilité... Qu’ils me fassent du mal, je pouvais vivre avec, mais qu’ils traumatisent Oliver, qu’ils l’aient attrapé parce que nous ne l’avions pas assez surveillé, je n’étais pas certaine de m’en remettre. Je me sentais tellement assommé que je ne réagis que lorsqu’il se mit à crier :

- Je ne meure pas Oliver! Calme-toi. Ne cris pas comme ça, tu vas attirer les gardes. On doit s’échapper.

J’avais si peur qu’ils s’en prennent à lui que je sentis mes forces me revenir… enfin, en partie. Avec l’énergie du désespoir, je tirais sur mes chaines, espérant qu’elles cèdent.


En résumé:



codage par greenmay. sur Apple-Spring

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Dim 9 Avr 2017 - 16:30
 

Enchaînés au fin fond du donjon


© ANARCISS POUR EPICODE

Tout s'était enchainé très vite. D'abord un client, qui vient me demander de retrouver un ami disparu, puis un autre, et beaucoup suivirent. Rapidement, les demandes s'accumulèrent. Toujours pour la même chose. Les personnages Disney semblaient disparaitre sans laisser de trace, et j'avais beau m'acharner, aucun indice, rien. Jusqu'à aujourd'hui. Alors que je relevais le courrier au cabinet, j'étais tombée sur cette lettre. Elle était... Différente, elle avait quelque chose. Intriguée, je l'avais ouverte, et tout était devenu clair. Ces disparitions n'avaient rien de naturelles. Les disparus avaient été tous été enlevés par un certains Louis, qui était en partie responsable de notre arrivée dans ce monde, et qui avait levé une armée de chasseurs pour nous traquer. Il souhaitait nous réunir dans son château en Transylvanie, à l'abri des regards, d'où il pourrait conduire en toute discrétion des expériences sur nous. Mon sang s'était figé en apprenant que tout ce temps, les autres et moi étions surveillés, ciblés, menacés. Des images de ma première enquête à Zootopie se bousculaient dans ma tête. Je revoyais les prédateurs dans leur cage, le laboratoire caché dans cet hôpital abandonné. La situation était très similaire, et j'aurais pu me retrouver à leur place sans même le voir venir. J'avais été chanceuse, ce ne serait peut-être pas le cas la prochaine fois. Un frisson me parcourut à cette pensée. Mais ce n'était pas le moment d'avoir peur, les captifs avaient besoin de nous, il fallait les sauver à tout prix.

Je n'avais donc pas hésité à répondre à l'appel de Lucas, et armée de mon revolver de service, j'avais sauté dans le portail sans vraiment réfléchir. Dans les secondes suivantes, j'étais dans une forêt sombre, à des milliers de kilomètres de New York. Devant moi, un château sinistre, comme celui des méchantes sorcières de contes de fée, quelques inconnus et cet homme. Lucas, notre bienfaiteur dont j'avais si souvent entendu parler. J'avais des milliers de questions à lui poser, mais nous n'avions pas le temps. Il nous exposa rapidement les faits, au moins six d'entre nous étaient dans ce château, et nous formerions des équipes pour les libérer tous en même temps, avant que les gardes n'aient le temps de réagir. Je déglutis sous la pression, il faudrait être rapides et efficaces, pour profiter de l'effet de surprise. Lucas nous assigna, deux silhouettes sur ma droite et moi, à l'équipe qui libèrerait les deux prisonniers au sommet du donjon. Je me tournais vers mes nouveaux compagnons : un grand blond à l'air costaud, et une brune au regard déterminé. Ils avaient l'air fiables, et décidés à donner leur maximum pour venir en aide aux nôtres, leur aide me sera sans aucun doute précieuse.

Après de rapides présentations, nous nous dirigeâmes vers le château. la tension était palpable. Un orage se préparait. Je sentais les premières gouttes de pluie sur mon visage tandis que je levais la tête vers notre objectif. La nuit était sombre, et je parvenais à peine à discerner le haut de la tour. Comment entrer ? D'après Lucas, les gardes reprenaient leur ronde toutes les dix minutes. C'était très court pour agir, mais avec de l'organisation, c'était possible. Nous avions convenu que passer par la grande porte attirerait trop l'attention, et que puisque Louis et ses hommes n'avaient pas conscience de notre présence, mieux valait en profiter pour se faufiler discrètement dans le château. Heureusement pour nous, une épaisse couche de lierre entourait la tour où étaient enfermés nos amis, assez solide pour supporter notre poids, du moins nous l’espérions. Je soupirais en posant ma main sur le mur. Le lierre était trop haut pour que je puisse l'atteindre de ma petite taille. Il me faudrait sauter. J'hésitais un instant à me lancer lorsqu'un cri déchirant transperça la nuit. C'était la voix d'un enfant. Mon coeur se serra à l'idée de cet enfant enfermé là haut paniqué. Dans la seconde suivante je réalisais que les gardes, sans doute alertés par ce cri, pouvaient débarquer d'une minute à l'autre,  ou renforcer la sécurité là-haut. Le temps pressait. Je lançais un regard rapide à mes compagnons, concentrés à surveiller les alentours, au cas où un garde surgirait à l'improviste. Je ne pouvais pas hésiter. Je me concentrai et bondis de toute mes forces, avant d'attraper le lierre au dessus de ma tête. Bien, il avait l'air de tenir, parfait ! Si nous parvenions à monter assez haut avant que les gardes reviennent, ils ne pourraient peut-être pas nous voir, avec ce temps. Je grimpais encore quelques mètres pour laisser à mes compagnons la place de me rejoindre.

Spoiler:

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Lun 10 Avr 2017 - 0:18
Enchaînés au fin fond du Donjon


► Cela faisait plusieurs jours déjà qu'elle avait observée les disparitions de personnes qu'elle croisaient parfois. Elle ne s'en était pas inquiétée au début. Dans ce monde, tout le monde est libre de voyager, non ? Si elle avait su plus tôt. Le sang coulant dans ses veines n'avait fait qu'un tour lorsqu'elle avait reçu la lettre de Lucas. Enlevés. Et elle, était juste là à continuer sa petite vie tranquille. Non, elle ne pouvait pas supporter cela, c'était au dessus de ses forces. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas sentit cela. La dernière fois remontait au moment où elle avait apprit que son île était en train de mourir. La première pensée qu'elle avait eut était : "Je dois faire agir.". Aujourd'hui, la situation était la même. En continuant la lecture de la lettre de Lucas, elle savait bien que ce n'était pas sans danger. Louis semblait être fort et réfléchis. Mais qu'importait tout cela. Elle devait y aller. Il ne lui fallu que cela. Elle prit tout de même le temps d'envoyer des sms à tous ceux à qui elle tenait, en faisant attention à ses mots, pour qu'ils ne s'inquiètent pas. Elle enfila un jogging, attacha ses cheveux en un chignons qu'elle voulait organisé mais qui eut vite fait de se défaire, et prit  Elle passa rapidement chez Aleksander et lui dit une version très abrégée de la situation, expliquant seulement qu'elle devait partir et qu'elle ne savait quand elle allait revenir. Si elle détaillait trop, il allait s'inquiéter, et elle allait pleurer. Mieux valait éviter cela.

Ceci étant fait, elle ne prit pas plus de temps pour réfléchir avant d'utiliser le portail. Par la suite, elle observa attentivement où elle se trouvait. Quel endroit lugubre. Cet environnement, ce château lui donnait des frissons. Il faisait nuit, et honnêtement, l'ambiance était vraiment pesante. Lucas expliqua la situation, et Moana ne pu s'empêcher de sentir la détermination grandir en elle. Avec un peu de chance, son jogging noire l'aiderait à se dissimuler facilement en cas de besoin. Elle observa ses acolytes, lorsqu'ils décidèrent de se présenter les uns-aux-autres. Judy et Kris. Elle ne les connaissaient pas, mais elle sentait qu'ils seraient de bons compagnons pour l'épreuve qui les attendaient. Après quelques minutes à discuter, ils décidèrent d'un commun-accord que Judy monterait la première, que je serais la seconde, et que Kris fermerait la marche. Passer par la porte était trop dangereux, et le mur semblait assez résistant. Alors qu'elle observait les environs pour s'assurer que personne ne venait, en attendant son tours, un cri perçant déchira l'air. C'était le cri d'un enfant, il était facile de le savoir. L'idée qu'un jeune enfant puisse être enfermé dans une cellule dans des conditions atroces brisait le cœur de la jeune femme, et renforça sa détermination. Tant pis si elle devait y laisser sa peau, peu importait qui était cet enfant, elle ferait en sorte qu'il soit libre d'ici peu.

Judy avait déjà monté un bon bout du mur lorsque ce fût son tours d'y aller. D'en bas, ils ne pouvaient voir jusqu'où montait le rempart du château. Mais l'escalade n'effrayait pas Moana, elle s'amusait souvent à escalader lorsqu'elle était petite, et puis même si le terrain et les conditions étaient bien différentes de ce qu'elle connaissait, elle se convint qu'elle en était capable. Elle fit un petit saut, pour s'assurer qu'elle n'aurait pas de difficulté à saisir le lierre et se hisser jusqu'en haut. Lorsque cela fût fait, elle commença son ascension. Grimper à l'horizontal de la sorte était moins compliqué qu'elle ne l'aurait pensée. Cela allait pour elle, ses bras avaient été habitués à devoir supporter plus dur que cela. En revanche elle ne savait pas si Judy avait l'habitude, et si ce n'était pas le cas, ils avaient tout intérêt à faire vite. Après avoir grimpé suffisamment, elle fit une petite pause, et se retourna. En regardant la distance qu'elle avait avec le sol, elle manqua presque de crier à Kris qu'il pouvait y aller, se rappelant de justesse qu'elle ne devait pas attirer l'attention.  Elle releva alors la tête, et observa Judy. « - On ne sait pas ce qui nous attend là-haut. Dans tous les cas, on ne vas pas devoir s'éterniser trop longtemps ici, le lierre ne tiendra probablement pas éternellement... » Elle même ne savait pas trop si elle s'adressait vraiment à l'autre jeune femme ou bien si elle se parlait à elle-même.

Résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Lun 10 Avr 2017 - 19:09
Kris ne se souciait pas des personnages disney qu'il disparaissait. En fait, ce n'était pas parce qu'il ne voulait pas s'en soucier, mais il n'avait pas trop le temps de s'en préoccuper tout simplement. Avec les personnes qui râlaient constamment et toute les plaintes auxquelles il devait répondre, Kris n'avait pas de temps pour lui. Si bien qu'il dormait parfois dans son bureau afin de répondre à toutes les lettres de façon franche et correct. N'étant pas habitué encore à cela, le faire lui prenait un peu de temps. Mais ce qu'il pouvait écrire l'étonnait toujours au point qu'il continuait jusqu'à finir.

Cependant, la dernière lettre n'était pas une lettre à répondre, mais un courrier à son égard pour lui parler de personnages disney qui disparaissait. Cela étonnait Kris et plus il lisait la lettre plus ses sourcils se plissaient. Si des personnages disney étaient enfermés... Peut-être que Sven.. Rien qu'en pensant à cela, il était outré au plus haut point. Que ce soit pour ce qu'on pourrait faire subir à son meilleur ami ou à n'importe quelle personne de disney.

N'ayant personne à contacté ou à joindre, il n'hésitait pas un seul instant à sauter dans le portail. Et quelques instants après, il se retrouvait devant un château vraiment lugubre et sinistre. Plusieurs autres personnes si trouvait et il n'eut pas le temps de savoir qui tout le monde pouvait être. Quelqu'un venait leur faire un briefing de ce qu'il se passait et cela l'outrait encore plus. Kris était mis dans une équipe devant sauver des personnes fait prisonnier. N'aimant pas trop prendre les devants au début, il se regroupait avec les deux femmes avec qui il faisait équipe. Et après une brève présentation, Kris allait vers l'entrée avec Judy et Moana. Mais après concertation, ils avaient décidé d'escalader le mur.

L'ordre avait été décidé et Kris avait choisi de passer en dernier. PAr simple mesure de sécurité. Par chance, il avait sa montre et il regardait le temps passé. Et il attendait que Judy et Moana aient grimpé au mur afin d'en faire de même. Mais en regardant sa montre et se qu'il voyait le laissait perplexe. La garde allait bientot être relevé par une patrouille et Moana n'avait pas encore fini de grimper. N'ayant pas le choix, il choisi l'option de passer par la grande porte pour faire gagner du temps à Judy et Moana. Peu lui importait qui réussissait à sauver les prisonniers.

Kris se dirigeait vers la porte d'entrée et tapait en attendant patiemment. "Est-ce qu'il y a quelqu'un ?"

Spoiler:
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Jeu 20 Avr 2017 - 23:25


Enchaînés au fin fond du donjon





Tout est calme… D’un véritable silence de mort… Que ce passe-t-il dans ce château ? Soudain, un cri vint perturber la tranquillité des chasseurs. Oliver, qui hurle à s’en percer les poumons, commence à très sérieusement agacer les gardes qui se trouvent devant sa cellule. Ils grognent et commencent à faire des grimaces, tandis que Mallymkun juste à côté, tente de se libérer de ses fers. « Il va la fermer le gamin ? » Hurle alors un mastodonte en direction du petit homme. C’est lorsque le second se tourne, pour ricaner, qu’il remarque que la blonde tente de briser ses chaînes. Il marmonne quelque chose d’incompréhensible et sort les clés de sa poche pour ouvrir la cellule. Elle pense vraiment pouvoir s’en sortir en agissant de la sorte ? Malheureusement non… Les chasseurs n’ont rien à faire de la santé de leurs prisonniers, rien à faire de leur bien-être et encore moins de leur vie ! Il lève alors le poing en l’air et frappe violemment la jeune femme. « Ne crois pas que tu vas sortir d’ici ! »
Ces paroles sont dures… « Et tien toi tranquille si tu ne veux pas que le prochain sur la liste soit le gamin ! » Ajouta-t-il en pointant Oliver du doigt. Il a un petit sourire en coin, il est fier de lui, fier de ses menaces ! Alors que Mallymkun accuse le coup, elle remarque que le clou qui retenait ses menottes dans le mur est branlant, légèrement déchaussé. Qu’est-ce que l’ancien loir pourrait bien tenter ?... 


Quant aux héros ? Sur le pas de la porte du château, ils se concertent. Quelle-est la meilleure idée, la plus efficace et la plus sûre pour qu’ils puissent aller délivrer les prisonniers ? Très rapidement, ils se mirent d’accord sur un plan : escalader l’un des murs pour atteindre l’enceinte du château. Passer par la grande porte d’entrée, n’était en effet pas du tout une bonne idée.. Dommage qu’au dernier moment Kris change d’avis… Alors que les deux filles étaient déjà en train d’escalader le mur, le blond décida de frapper contre l’énorme porte en bois. Elle s’ouvrit dans un grincement sourd et perçant. Un chasseur apparut alors de l’ombre, une arme à la main, braquée sur le blond. « Les mains en l’air ! ». Un deuxième homme approche et saisir Kris par le col avant de l’emmener dans le château. La porte se referme et on entend plus un bruit… Judy et Moana, accrochées au lierre qui grimpe sur les murs ont pu observer toute la scène… Kris vient d’être fait à son tour prisonnier… Passer par la porte d’entrée n’est plus possible à présent. Elles continuent alors ensemble leur ascension jusqu’en haut du mur et arrivent sur un balcon. Elles sont saines et sauves pour le moment… Mais que faire à présent ? La porte vitrée qui se trouve devant elle, leur permettra facilement d’entrer dans le château, il suffirait de casser un carreau. Mais que faire ensuite ? Tenter de sauver Mallymkun et Oliver ou Kris ?






Second tour de jeu



JUDY ET MOANA : Bien joué, les filles ! Vous êtes enfin en haut de cet immense rempart ! Maintenant sur un des nombreux balcons du château, vous n’avez plus qu’à briser un carreau pour ouvrir la porte et entrer dans le château. Mais il va falloir faire vite ! La vitre cassée risque d’attirer l’attention des chasseurs... Il va donc falloir rapidement vous décider : monter les escaliers (1) pour aller secourir Mallymkun et Oliver dans le donjon ou descendre les escaliers (2)  pour tenter de retrouver Kris ? 
MALLYMKUN : Le coup que ce chasseur vient de te donner t’a légèrement assommé, pourtant, tu as remarqué le clou qui s’était dévissé… Tu as donc le choix, si tes forces te le permettent, de tirer un grand coup sur tes chaînes pour être libre et attaquer ce chasseur (1), ou alors de ne rien faire (2)… D’attendre le bon moment… De plus, il vient de menacer Oliver, mettrais-tu en jeu la vie du chaton ?
OLIVER : Pauvre petit chaton… Devant toute cette agitation, tu es complètement perdu.. De plus, les cachets que t’administre les chasseurs pour te garder calme commencent à te faire perdre la tête.. Lorsque le chasseur entre dans la cellule et frappe Mally, tu as donc une hallucination. À toi de voir si tu comprends ce qui se passe… Ou pas du tout ! 
KRIS : Te voilà pris au piège… Une arme est braquée sur toi, pourtant, tu peux essayer de te défendre (1) au risque que le chasseur finissent par se servir de son revolver ou alors de te laisser faire (2) jusqu’à ce qu’ils te conduisent à ta cellule pour ensuite élaborer un plan ? À toi de voir ce qui te semble le plus raisonnable

RAPPEL CHRONOLOGIQUE:
INRP: L'intrigue se déroule le 26 Mars.
IRL: La prochaine intervention du Storyteller se fera dans environs deux semaines, en cas d'absence ou d'impossibilité de répondre dans les temps, merci de nous contacter. Coeur


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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Intrigue Chapitre 4 : Enchaînés au fin fond du donjon Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Sam 22 Avr 2017 - 23:18



Intrigue chapitre 4: Enchaînés au fond du donjon

Le loir qui devint un cobaye...



Je n’avais pas réussi à faire taire Oliver à temps et un garde était venu pour s’en occuper. Je ne pouvais pas en vouloir à l’enfant, il était terrorisé et ne comprenait rien à ce qui se passait. J’aurais voulu le prendre dans mes bras pour le consoler et le rassurer. Le convaincre que des gens allaient venir nous aider, que nous n’étions pas abandonnés de tous. Il y avait des moments où même moi j’avais de la difficulté à y croire, mais j’étais convaincue qu’il y avait du bon et que nos amis finiraient par savoir ce qui se passait et viendrait pour nous… Un peu comme Chess et tous nos autres compagnons étaient venus nous délivrer de l’horrible grosse tête!

Le garde était entré, donnant des calmants au gamin. Avant de me frapper au visage de sa grosse patte. J’étais sonnée, mais pas assez pour ne pas entendre les menaces de cet homme à l’égard du rouquin. L’idée qu’ils lui fassent du mal me serra le cœur, au point ou je faillis ne pas voir cette opportunité qui se montrait à moi : Ce clou rouillé qui n’offrait plus une grande résistance… C’était peut être ma chance! Je pouvais bien croire que cette brute n’en avait rien à faire de s’en prendre à un  enfant, mais si nos geôliers ne l’avaient pas fait jusqu’à maintenant, je ne voyais pas pourquoi ils commenceraient! Ils donnaient des calmants au gamin à chaque jour pour le faire taire… Ils avaient certainement des ordres disant de ne pas s’en prendre physiquement à Oliver? Sinon, ils lui auraient foutu une baffe pour qu’il garde le silence depuis longtemps… En fait, j’étais persuadée que sans d’autres ordres, ça aurait été leur premier réflexe.

-Votre patron ne veut pas que vous lui faisiez du mal… il ne faudrait pas qu’il soit en mauvais état pour les expérimentations… Louis ne doit pas aimer que ses jouets soient déjà cassés avant qu’il ne puisse s’amuser avec! Les menaces ne sont que du vent, sinon vous ne passeriez pas tout votre temps à le droguer pour le faire taire.

Est-ce que j’essayais de me convaincre qu’en fait, ce n’était que des menaces en l’air? Très certainement! J’essayais par la même occasion d’en savoir plus sur le fonctionnement de l’endroit. Mon cerveau était en ébullition, cherchant la moindre faiblesse dans leur organisation. Cependant, à l’exception des menaces, ce garde ne semblait pas être bavard. Sans doute qu’ils devaient nous parler le moins possible! Et puis s’ils ne nous parlaient pas, ils pouvaient continuer à croire que nous n’étions pas humains, donc pas importants. J’étais certaine que leur patron avait fait le calcul en leur donnant ce genre d’ordre. Et puis, sans doute qu’il recrutait des gens sans conscience!

Si je me débarrassais de cette brute par moi-même, il ne toucherait pas à un cheveu d’Oliver! Il ne pourrait plus le droguer… Ma rage ne faisait que grandir alors que je constatais l’état du gamin, qui visiblement délirait. Que pouvait-il voir? Sans doute rien d’amusant. S’ils continuaient de lui administrer toutes sortes de cochonneries de la sorte, ils allaient finir par le tuer… Et moi je serais condamnée à le regarder mourir de peur? Il en était hors de question, je devais tenter quelque chose, c’était maintenant ou jamais! J’avais été impuissante jusque là, mais la vie m’offrait une chance de changer mon destin et de montrer que je suis toujours une fière guerrière! Certes, j’étais affaiblie par les derniers jours, étourdie par le coup au visage, mais je brûlais d’une envie de vengeance incontrôlable et soif de vivre dangereuse pour quiconque tenterait de me retenir captive.

Alors que l’homme se détournait pour sortir de la cellule, je tirais d’un coup sec sur mes chaines, faisant céder le clou que j’attrais d’un mouvement fluide. Je sautais dans le dos de l’homme, passant la chaine au tour de son cou en serrant de toutes les maigres forces me restant. Je dus m’accrocher, car il n’était pas près de se laisser faire sans dire un mot, quoiqu’au moins, je serrais assez fort afin qu’aucun son ne sorte de sa gorge. Lorsqu’il me tira les cheveux en essayant de me décrocher de son dos, je lui plantais le clou dans les yeux, ce qui me permit de reprendre le contrôle, resserrant ma prise sur la chaine. Je me fis théâtrale, me disant qu’on petit commentaire sur ma victoire serait bien le clou du spectacle :

-C’est ce qui arrive à ceux qui s’en prenne aux gens qui s’en prennent à mes amis… ils le paient très cher.

Je serrais de toutes mes forces, jusqu’à ce que je sois certaine que la vie avait quitté cet être immonde. Je récupérais le clou rouillé, question d’avoir une arme. Je m’approchais D’Oliver, essayant de le rassurer.



En résumé:



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Mer 26 Avr 2017 - 0:25
Enchaînés au fin fond du donjon
Les kidnappés & les héros
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint la folie et l'horreur, froides et taciturnes.

Des voix, échos dans le lointain. Il ne les entendait pas. Et ce hurlement qui lui vrillait les tympans, avait-il réellement atteint la frontière de ses lèvres où était-il resté confiné au sein de son esprit ? Soudain, la fin. La porte de la cellule s'ouvrit dans un bruit familier et, noyé dans un sanglot, le cri s'évapora. Pas la piqure. Dans un mouvement de terreur, Oliver recula. Il n'avait pas été sage. On venait le renvoyer dans les ténèbres d'un sommeil sans rêve, le petit en était persuadé. Pas la piqure. Son dos se heurta contre le coin de la cellule. Mais ce n'était pas la piqure. Pas cette fois. Il ne sentit pas immédiatement la douleur. Seulement la pression de la grippe du méchant qui s'était abattu avec violence sur sa mâchoire pour lui renverser la tête et l'obliger à ouvrir la bouche. L'enfant cria, son premier réflexe, son unique défense. Le nom déformé de Mally revenait comme un refrain dissonant au milieu de ces accents stridents. Mais ses appels terrorisés moururent à leur tour au fond de sa gorge, emportés par les mystérieux cachets qu'on le força à ingurgiter. À moitié étouffé, il toussa à s'en cracher les poumons, ultime tentative de riposte de son faible petit corps. En vain. Libéré de la prise du géant, il alla se recroqueviller contre le mur dur et froid pour y trouver une protection contre les ténèbres.

Ses prunelles humides fixaient désormais la paroi sale en face de lui. Les silhouettes du garde et de Mallymkun s'agitaient au coin de son regard, mais l'enfant ne les voyait plus. Doucement, ses forces l'abandonnaient pour ne laisser qu'un esprit hagard dans une enveloppe de chair tremblante. Sa tête chargée de pensée incohérente dodelina, à droite, puis à gauche et il lui semblait que la pièce tout entière tanguait sous ses grands yeux écarquillés. Ils vont où tous ces bateaux? Qu'il avait un jour demandé à Hadès en observant les formes qui glissaient sur l'eau depuis la fenêtre de l'appartement. Quelque part. Il aimait bien les bateaux. À son tour, sa raison s'était défilée. Résultat de ce cocktail dangereux de pilules et d'injections. Et un à un, les derniers fils qui l'attachaient encore à cette horrible réalité cédèrent. Brusquement, les souvenirs se ternirent. Les jolis bateaux s'évanouirent, engloutis dans un cauchemar.

Autour de lui, le monde venait de s'effondrer dans un déluge d'encre noire. Debout ! Cours ! Mais Oliver avait perdu le contrôle de son corps tétanisé par cet effroi aussi soudain que brutal. Son cœur au bord de l'explosion tambourinait à tout rompre dans un vacarme insupportable. Boum, boum. Contre sa poitrine. Boum. Contre ses tempes. Jusqu'à l'assourdissement. La poitrine douloureuse, il étouffait, incapable de reprendre son souffle, saisi par une épouvante sans nom. Il allait se noyer. Mally ! Son hurlement l'étrangla. Mally n'entendait pas, Mally n'existait plus. Il était livré à lui-même, incapable de crier, incapable de respirer, incapable de bouger, petite chose minuscule au cœur d'une immensité sombre. Dans cette obscurité liquide, d'inquiétantes ombres se dessinaient sous son regard horrifié. Immenses, ces silhouettes le dominaient de toute leur hauteur, prête à fondre sur lui pour le dévorer. Le sentiment de pure terreur que lui inspirait cette vision le poussa à fermer les yeux. Mais ce pauvre geste ne suffit pas à faire disparaitre la présence de ces monstres. Oliver les sentait, tout près de lui. L'enfant pouvait entendre les longues notes fantomatiques de leur cri siffler dans ses oreilles. Il sentait le sol vibrer sous les pas de l'un d'entre eux. Ils approchaient. Sa respiration s'affola un peu plus. C'était la mort qui venait le chercher.

Pourtant, c'est une voix rassurante qui se distingua au milieu de ce tableau cauchemardesque. Une voix à laquelle il s'accrocha de toutes ses misérables forces jusqu'à ce que la peur panique qui le faisait suffoquer se fane d'elle-même. Ses yeux s'ouvrirent pour découvrir le visage de la blonde. « Mally. » Parvint-il enfin à murmurer au milieu de ses pleurs, comme pour l'inscrire dans la réalité. Encore secoué de tremblement, il puisa dans ses maigres ressources pour se réfugier dans les bras protecteurs de l'adulte et enfuir son visage mouillé de larmes dans ses vêtements. Une pause dans l'horreur. « Les monstres… Ils vont nous tuer. » L'enfant resserra son étreinte, convaincu de ce qu'il avançait. Les ombres rodaient toujours. Mais dans les bras de Mally, il ne risquait rien, il le savait. La crise passée, les véritables effets des calmants commençaient enfin à se faire sentir. Dans ce petit havre de paix, il fut presque tenté de se laisser aller au sommeil. « J'ai oublié nounours. » L'annonce était aussi absurde que grave, mais ce fut la première pensée concrète qui lui traversa l'esprit. « Je veux rentrer à la maison… S'il te plaît. » Implora-t-il.


En bref:
Made by Neon Demon
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Dim 30 Avr 2017 - 18:02
Kris n'avait pas cherché à grimper au mur. Bien qu'il aurait pu en avoir le temps où non, il avait préféré agir ainsi afin d'assurer une porte de sortie sûre aux deux demoiselles. Peu lui importait de souffrir ou d'être blessé. Si elle pouvait délivrer tout les prisonniers sur leurs trajets alors son geste aura servi à quelque chose. Kris patientait devant la porte et en la poussant, il se rendit compte qu'elle était pré-ouverte déjà, mais en la poussant, celle-ci grinçait avertissant son arrivé. Cela lui a valu d'avertir la relève des gardes. Et l'un des gardes ayant pris la relève braquait une arme dans son dos juste en dessous de son épaule.

Kris souriait intérieurement. Il ne bougeait pas et laissait le garde faire ses manoeuvres de guerre, mais bien qu'il le laissait faire, il glissait une épingle lui servant à tenir sa manche entre les cordes. Cela lui permettrait s'en doute de l'aider plus tard, mais pour le moment, même si on lui demandait de bouger, il ne le faisait pas. Préférant attendre encore un peu avant de se faire frapper à la tête, ce qui l'énervait un peu. Néanmoins, il devait faire avec.

Kris obtempérait après plusieurs coups reçu et marchait vers le manoir en y entrant tout en étant toujours braqué par une arme au niveau de son épaule. Il en profitait pour jeter de subtile regard de gauche à droite pour pouvoir se repérer au cas où il devrait repartir. Cela est toujours utile de savoir par où on passe pour avoir une idée global des environs et ne pas repasser par des endroits à plusieurs reprises.

Alors qu'il continuait de s'engager dans des corridors et des escaliers, Kris vit une opportunités à ses yeux de s'échapper. Mais avant cela, il fallait qu'il augmente un peu ses chances et il se mettait donc à chanter une chanson bizarre. "♫♪Libéré, défroqué, tu ne t'habillera plus jamais ♫♪" L'un des gardes semblait distrait et bien que l'autre le braquait toujours autant, sa chanson l'énervait au point qu'il le poussait. N'attendant pas un instant et souriant intérieurement, il faisait mine de trébucher à cette poussette faite par le garde pour donner un coup de talon dans les parties de celui étant derrière lui et pouvoir courir rapidement afin de s'échapper.


résumé:
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Lun 1 Mai 2017 - 13:49
 

Enchaînés au fin fond du donjon
Ma compagne d'aventure me rejoignit bientôt dans mon ascension. Le lierre offrait des prises solides, et nous progressions assez rapidement. Heureusement que mon acolyte avait l'air aussi habituée que moi à l'exercice physique, cette tour était quand même sacrément haute. Mais bientôt, Kris nous rejoindrait et nous pourrions attaquer notre mission à proprement parler : le sauvetage de nos compagnons. Ou du moins, c'est ce que je pensais. Nous étions presque à mi-hauteur lorsque j'entendis des bruits en contre-bas, comme si l'ont toquait à la porte. Enfreignant la célèbre règle du « ne regarde pas en bas », je baissais le regard à temps pour voir Kris, baigné dans la lumière d'une porte ouverte, se faire violemment empoigner et disparaître dans le bâtiment. Puis plus rien, le silence relatif de l'orage. Cela avait à peine duré quelques secondes avant que la nuit ne reprenne ses droits, comme si rien ne s'était passé.  Je mis quelques fractions de seconde à réaliser ce à quoi je venais d'assister. Que... Quoi ? Kris s'était fait attraper ? Les gardes avaient surgi sans prévenir ? Non, j'avais entendu toquer. Mais pourquoi ? Il était supposé grimper aussi, pourquoi changer d'idée à la dernière minute ? Il y avait eu un souci, Moana et moi étions visibles et il aurait fait diversion pour nous sauver ? Ou alors, il avait voulu prévenir les gardes de notre arrivée ? Il ne pouvait pas être de leur côté quand même, si ? Non, il ne pouvait pas, il était venu nous aider. Et il connaissait les identités de tous les personnages présents ce soir, il ne pouvait pas nous trahir. Je refusais de le croire et terminai mon ascension avec une détermination décuplée, refoulant au mieux mes doutes.

Bientôt, Moana posa à son tour le pied sur le rempart, et après une rapide discussion, nous décidâmes de nous en tenir au plan initial et d'aller libérer les prisonniers dans le donjon. Kris serait sans doute emmené pour être interrogé, selon toute vraisemblance, sous bonne garde, et qui sait combien de temps les prisonniers pourraient encore tenir ? Je repensais à l'enfant un instant. Il fallait à tout prix le sauver. Je lançai un dernier regard à Moana et brisai le carreau de mon coude pour entrer dans le château. Ce ne devait pas être la première fois qu'une policière rentrait quelque part par effraction, mais la situation restait ironique. Et dans un autre contexte; j'en aurais probablement ri. Ou Nick m'aurait charriée. Nick... C'est alors que cette pensée me frappa. Et s'il était là, quelque part, dans ce château, prisonnier lui aussi ? Après tout, si j'étais arrivée dans ce monde, pourquoi pas lui, ou n'importe quel autre habitant de Zootopie ? Et s'ils avaient été interceptés par Louis et sa bande, ça expliquerait pourquoi je n'en avais trouvé aucune trace. Peut-être que je devrais fouiller le château à leur recherche... Une fois cette mission achevée. Ne te déconcentre pas Judy, les prisonniers d'abord. Pense à cet enfant ! Il a besoin de toi.

Avançant d'abord prudemment dans les escaliers, je pressai le pas en réalisant que le silence était total. Si les gardes étaient encore trop loin pour qu'on les entende, ils ne devaient pas pouvoir nous repérer non plus. En tout cas je l'espérais, et n'ayant a priori vu aucune caméra dans les parages, je choisis de miser sur la rapidité. Bientôt, ma foulée s'allongea. Je grimpais les marches deux par deux, puis quatre à quatre, pour finalement presque courir, sans même m'en rendre compte; J'avais un mauvais pressentiment. Et la disparition de Kris m'inquiétait. Et si les gardes comprenaient qu'il n'était pas seul et qu'il y avait d'autres intrus dans cette partie du château ? Et si le bruit du carreau cassé les avait alertés ? Ils renforceraient bientôt la sécurité autour du donjon et le sauvetage deviendrait bien plus compliqué. Il ne fallait pas leur laisser le temps de réagir, chaque seconde comptait. C'est donc essoufflée que je posai le pied sur la dernière marche des escaliers, à quelques mètres de la lourde porte en bois ancien qui nous séparait de nos amis. Des sons de lutte parvenaient à mes oreilles sensibles, à peine étouffés par le bois trempé de la porte. Il se passait quelque chose là dedans, et c'était le moment de profiter de la confusion pour attaquer. Mais avant , il nous fallait un plan solide. Je me tournai vers Moana pour mettre une stratégie au point avec elle.


© ANARCISS POUR EPICODE



Spoiler:

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PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1506
POINTS : 900
Dim 21 Mai 2017 - 0:11


Enchaînés au fin fond du donjon





Au fin fond du donjon, le silence a repris ses droits. Le calme après la tempête. Seules les paroles rassurantes de Mallymkun entrecoupé par les sanglots d'Oliver viennent trahir leur présence. Un bref moment de tendresse au cœur du cauchemar. À leurs côtés, le corps du chasseur gît sans vie dans une mare de sang. Cruel retour à la réalité. Il faut quitter les lieux sans plus attendre ! Après avoir récupéré les clefs sur le cadavre et libéré Oliver, c'est avec la main de l'enfant dans la sienne que Mallymkun quitte la cellule pour s'engager dans les escaliers. Le second chasseur a apparemment quitté son poste et il n'est sûrement pas loin... La porte se referme sur les terribles malheurs de ces derniers jours. Pour toujours ?

***

Le petit jeu dangereux auquel se livre Kris est loin d'amuser les chasseurs. Surpris par le coup de son prisonnier, l'un d'eux se tord soudainement de douleur, laissant sa proie s'échapper. Profitant de cette opportunité, Kris fuit. Le second chasseur ne perd pas un instant et dégaine aussitôt son arme. Non, le prisonnier n'ira pas loin. Le coup de feu part et ne laisse aucune chance au fugitif. La balle frôle sa cible à la jambe, assez pour le faire chuter, trop peu pour le blesser mortellement. Fou de rages, les chasseurs récupèrent Kris et lui font payer son audace à coups-de-poing avant de le trainer à nouveau à travers le corridor, mieux encadré que jamais.


***

Au pied des escaliers, les demoiselles se concertent. De l'autre côté de la porte, des pas se font entendre dans les escaliers. La méfiance est de mise, pourtant… Si c'est bien des bruits de luttes qu'elles ont cru deviner derrière cette porte, elles doivent en avoir le cœur net. Alors, c'est le cœur chargé de courage et d'héroïsme que Moana et Judy poussent la lourde porte. Les voilà en train d'emprunter l'étroit escalier, celui qui doit les mener jusqu'aux malheureux prisonniers. Mais ce n'est pas un chasseur qu'elles croisent en chemin. Face à elles, arrivant dans l'autre sens, une jeune femme et une petite silhouette. Deux ombres dans les ténèbres. Les regards se jaugent un instant, la tension baisse et les jeunes femmes comprennent à qui elles ont affaire. La conversation est à peine engagée lorsqu'un coup de feu déchire l'air dans le lointain. Kris ne doit pas être loin… Seulement une nouvelle mission de sauvetage est-elle envisageable avec l'enfant ?




Second tour de jeu



JUDY ET MOANA : Après vous êtres concertée, vous décidez de vous engager dans l'escalier, déterminée à sauver les prisonniers des griffes des chasseurs. Mais, les prisonniers n'ont pas attendu votre intervention pour se libérer de leurs fers et les voilà sur votre chemin ! Votre aventure dans ce château n'est pourtant pas encore terminée… Le coup de feu que vous entendez précipite les rencontres, il va falloir se concerter avec Mallymkun sur la stratégie à adopter pour la suite.

Continuer votre quête dans le château pour aller libérer Kris (1) ou bien aller mettre Oliver à l'abri (2), ce qui suppose de revenir sur les pas des héroïnes et d'emprunter le chemin laborieux qu'elles ont pris pour pénétrer dans le château. Attention, la décision doit être commune, par prudence le groupe décide de ne pas se séparer.

MALLYMKUN : Les clefs dans une main, Oliver dans l'autre, tu quittes ta cellule pour tomber sur les héroïnes. Tu comprends rapidement que le groupe n'est pas complet et qu'une autre personne attend d'être libérée. Tu te joins aux réflexions de Judy et Moana.

OLIVER : Brûlant de fièvre et entre deux mondes, tu subis les événements sans vraiment réaliser ce qu’il t’arrive. Encore sous l’effet des calmants, ta raison ne tarde pas à recommencer à te jouer des tours : lorsque les héroïnes entrent dans ton champ de vision, Judy se transforme en une figure familière (1) ou en un monstre (2) sous tes yeux d’halluciné. Suivant ton choix, tu te jetteras sur elle ou t’enfuiras.

KRIS : Malheureusement, la liberté a été de courte durée. Après une brève course, une balle t’égratigne la jambe et te fait chuter. Te re voilà pris au piège auprès de tes bourreaux. Ces derniers ne sont pas prêts à te quitter des yeux cette fois… Alors, dans une dernière tentative de résistance, tu décides de crier en espérant que les sombres murs de ce château porteront tes appels jusqu’à tes coéquipières.

RAPPEL CHRONOLOGIQUE:
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Mallymkun DeLoir
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POINTS : 1349
Lun 22 Mai 2017 - 17:15



Intrigue chapitre 4: Enchaînés au fond du donjon

Le loir qui devint un cobaye...



L’effet de l’adrénaline s’estompait doucement alors que je m’assurais qu’Oliver allait bien… Il était toujours vivant, ce qui était un bon début et il me reconnaissait. Par contre, il semblait complètement traumatisé, ce qui me fit un terrible serrement au cœur. Je lui caressais doucement la tête en le serrant dans mes bras, essayant de le rassurer. J’étais à court de mots, ce qui témoignait bien à quel point cette situation me dépassait! Moi qui monologuais sur tout et rien, j’étais maintenant muette. Comment ces gens pouvaient-ils faire ça à un enfant?! Des tas de mots me passaient en tête pour les qualifier, mais aucun ne semblait assez fort. Qu’est-ce qui était plus lâche qu’un lâche? À mes yeux, ils étaient maintenant plus que malintentionné… Je les aurais bien traités à nouveau de bouse de bandersnatch, mais au moins les bouses, elles servent d’engrais!

-Ça va aller Oliver… On va vaincre les monstres ensemble. Nous allons rentrer, mais tu vas devoir m’aider un peu, ok? Ferme les yeux un instant, je vais essayer de trouver de quoi te libérer. Respire doucement, je vais continuer de te parler, je reste tout près.

Je ne voulais pas qu’il pose ses yeux sur le corps du garde que je fouillais rapidement. J’en profitais pour essuyer le clou sur sa veste et ramasser la chaine que j’avais utilisée pour l’étrangler. Je trouvais des clefs et je pus libérer le rouquin. Alors que je faisais tout cela, j’avais parlé de belles choses, essayant de réconforter l’enfant en lui racontant comment les non-anniversaires se déroulaient. Je parlais de fleurs qui chantaient, d’Absolem, qui fumait tellement, qu’on ne pouvait plus l’apercevoir derrière son nuage de fumé… Je voulais seulement que le petit ne panique pas, qu’il sente ma présence.

-Maintenant, on sort de cet horrible endroit, viens.

Je fis de mon mieux encore une fois pour éviter qu’Oliver ne voie le cadavre. Peut-être qu’il n’était pas tout à fait avec moi? Les monstres dans sa tête étaient sans doute préférables à ceux qui étaient bien réels… Au moins le petit avait assez conscience de ce qui l’entourait pour rester près de moi. Je refermais la porte doucement, question de ne pas attirer l’attention. Ensuite, nous pûmes commencer à descendre les marches prudemment, en espérant que l’autre garde ne revienne pas.

Chaque pas qui nous rapprochait de la liberté pouvait aussi être celui qui nous ramènerait au cachot… Soudain, j’entendis des gens venant à notre rencontre! Oh non… Tout ça pour rien? Je me sentais lasse et je savais bien que je n’avais pas le temps de remonter… Je pris une grande respiration et je me plaçais devant le rouquin, avec mes armes de fortune, prête à me battre jusqu’à mon dernier souffle :

-Oliver, je vais les occuper. Toi, tu leur file entre les pattes et tu trouve la sortie…

Alors que je croyais avoir affaire à deux chasseurs, je restais bouche bée face à ces deux femmes plutôt menues, qui arrivaient. Elles ne me semblaient pas agressives, mais plutôt amicales. Je repris la main d’Oliver.

-Vous êtes les secours? Que vous deux?

En fait, il semblait qu’elles avaient perdu leur coéquipier en chemin. Il ne faisait aucuns doutes à mes yeux que nous devions tenter de le récupérer. Il s’était mis en danger pour venir nous sauver, alors maintenant, il fallait le sortir de là. J’hésitais tout de même un peu, car Oliver ne semblait pas trop bien, mais je ne pouvais pas me résoudre à sortir du château pour le mettre en sécurité, avant de revenir pour sauver le sauveur devenu prisonnier. Ce château n’était pas un moulin, il y avait une limite au nombre de fois où on pouvait entrer et sortir de là! Nous sortirons une fois, tous ensembles.

-Nous allons aller le chercher. J’ai réussis à me débarrasser d’un garde, mais ça m’a épuisée. Je vais surveiller Oliver… ils l’ont drogué pour le faire taire, alors il se peut qu’il ne voit pas les mêmes choses que vous et moi…

J’étais prête à les suivre pour sauver le dernier membre de notre équipe. Je resterais un peu en retrait pour m’occuper d’Oliver, le tenant solidement par la main. S’il continuait à avoir ce comportement étrange, je ne pourrais pas le lâcher pour aider les autres. Certes, je n’avais que le clou et la chaine, mais c’était mieux que rien… Je me penchais pour regarder l’enfant dans les yeux :

-Oliver. Oliver? Calme toi, je suis là, je vais te protéger. Ne lâche pas ma main, on s’en sortir ensemble. Ce sont des amies, elles sont venues nous aider.

Par contre, il ne semblait pas voir la même chose que moi… je resserrais ma poigne tout en prenant garde de ne pas lui faire mal. Ce n’était pas le temps de le perdre!



En résumé:



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Lun 5 Juin 2017 - 15:16
Enchaînés au fin fond du donjon
Les kidnappés & les héros
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint la folie et l'horreur, froides et taciturnes.

Il s'était accroché à Mallymkun comme on s'accroche à une bouée, prêt à oublier son corps pour s'abandonner à l'étreinte protectrice et rêver. C'était tout ce qu'il voulait. Rêver, s'envoler loin, très loin de cet endroit et rentrer à la maison. Que faisaient-ils ici ? Ils devraient être chez Clémence, autour d'un goûter. Des framboises, des oursons au chocolat, du jus de pomme, sa dernière œuvre d'art en exposition sur le réfrigérateur, la douce mélodie des surnoms affectueux. Quelqu'un le berçait dans ses bras. Il sourit. Clémence. Elle écartait les mèches qui couvraient son front en le serrant tout contre elle. Oliver pouvait sentir sa main passer entre ses cheveux. Il releva la tête. Les barrières que sa conscience avait soigneusement construites afin de préserver son esprit du cauchemar tombèrent. Clémence avait disparu. Ses poumons s'entrechoquèrent. C'était la peur, impitoyable, qui revenait à l'assaut de son corps, elle plantait ses griffes dans son cœur et l'affligeait de son terrible venin. L'enfant n'avait plus conscience que de cette terreur, de sa lutte pour chaque bouffée d'air. Et d'une voix, celle de Mally. Fermes les yeux… Respire doucement… Ses genoux repliés contre sa poitrine, son visage caché entre ses mains tremblantes, il s'exécuta, concentré sur les paroles de la blonde, présence rassurante qui s'était soudainement arrachée à lui.

Inspirer. De jolies images miroitaient dans les ténèbres, c'était tout un nouveau monde qui prenait vie sous les paroles de Mallymkun. Un monde qui explosait sous des couleurs qu'il ne voyait plus quand il était éveillé. Expirer. Des fleurs aux nuances éclatantes, rouges, violettes, bleues et oranges, sa couleur préférée. Des fleurs, il y en avait à Central Park. Elles arrivaient avec les beaux jours. Inspirer. Des parties de thés à n'en plus finir, un air embaumé de parfums. Expirer. Des animaux dans leurs plus beaux vêtements, une chenille perdue dans des brouillards colorés. Hadès aussi, il fumait. Lorsqu'il rouvrit les paupières, ce fut pour dévisager la figure fatiguée de Mally à travers ses cils mouillés de larmes. Alors sa prière avait été entendue. Il rentrait à la maison. C'était fini. Ses pieds le portèrent jusqu'à la blonde avec toute la difficulté du monde. Il ne savait plus lequel mettre devant l'autre. Ses jambes tremblaient, elles menaçaient à tout instant de se dérober sous son poids. Mais sa démarche chancelante ne l'empêcha pas de rester près de Mally. Le petit glissa une main dans la sienne et enroula l'autre autour de son bras. Il ne fallait pas qu'elle l'abandonne. Sa tête surchauffait presque autant que son cœur, mais l'enfant, bien qu'à moitié conscient de ce qu'il faisait, était certain d'une chose : il quittait cet endroit où les cauchemars consument toutes raisons. Loin des méchants, de la prison. Plus jamais il n'y retournerait. Oui, il serait sage.

Soudain, du bruit. Ses doigts se crispèrent sur la main et le bras de l’adulte. Les monstres. Un sanglot se coinça dans sa gorge. On lui disait de fuir et dans un bref élan de lucidité, ses prunelles s’agitèrent à la recherche d’une issue. Non. Il n’y arriverait pas. Fuir, mais où ? Se perdre dans ces couloirs sombres ? Seul ? Et Mallymkun ? Il ne pouvait pas la quitter. Les adultes sauvaient les enfants, mais qui viendraient sauver les adultes ? Et puis, le silence remplaça le chaos de ses pensées. Sa main retrouva sa prise, sa tête trop lourde dodelina un instant avant de venir s’écraser contre Mally et, coupé du monde et de ses menaces, son esprit replongea dans sa léthargie. Fatigue. Froid. Faim. Peur. Chaleur. Soif, oh, tellement soif. C’étaient les seules idées sur lesquelles il parvenait à mettre des mots, seulement ces mêmes mots se transformaient en sons incohérents sitôt sortis de sa bouche. Il murmurait dans son coin quelque chose de confus sur un verre de grenadine lorsqu’on le tira de son absence pour reprendre la route.

C'est là que ces yeux le croisèrent. Lui. L'air recommença à se faire rare tandis que son cœur se serrait douloureusement, que son estomac se retournait sous l'effet de la frayeur. Un frisson le saisit, pourtant la chaleur l'étouffait. Il était là. « C'est Randall. » Dans son champ de vision, Mally, mais ses iris étaient déjà perdus dans les ailleurs terrifiants de son imagination. Des paroles sans formes parvenaient jusqu'à lui. Le vase était cassé. Randall allait le punir. La prise rassurante autour de sa main devint insupportable. Elle l'empêchait de fuir. Horreur, on l'emmenait dans la salle de bain ! Alors, il tira, aussi fort qu'il le pouvait, quitte à s'en arracher le bras. Un battement de cils et Randall s'évapora, emporté par les dires de Mally. Et pour la première fois, il vit les nouvelles venues. « Des amies...» qu'il répéta bêtement. D'accord. Accroché à la blonde, il s'appliqua à marcher dans ses pas, le regard perdu dans le vide.

En bref:

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PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1506
POINTS : 900
Dim 25 Juin 2017 - 0:36


Enchaînés au fin fond du donjon





Le pas est fatigué, le départ hésitant. Jusqu’où les mènera cette marche ? Nul ne le sait. Voilà que le groupe s’apprête à se perdre dans les méandres du château, à la recherche de leur coéquipier disparu. Chaque enjambée les rapproche de leurs objectif, pourtant un doute persiste : et si c’était leurs libertés qu’ils sacrifiaient là ? Mais le courage ne recule pas face à l’héroïsme. Alors, le groupe avance, jusqu’à quitter l’affreuse tour pour déboucher au première étage dans le silence le plus complet. Le danger rode à chaque intersection, il guette ses victimes, les enferme avec soin dans sa toile. Il y a des ombres qui glissent sur les murs, silhouettes furtives et invisibles. Le groupe avance et se retrouve bientôt à trembler au coeur du piège. Le premier coup de feu part, la paix illusoire se brise en mille éclats sous son impact. Les chasseurs sont là. Aussitôt, le rythme s’accélère. La course-poursuite est lancée. Un second coup de feu. Il rate sa cible. Et à chaque détonation, les sursauts, les hurlements terrorisés d’Oliver, la panique qui infecte les coeurs et la raison. Partout où l’oeil se pose, les chasseurs sont là. Au bout du couloir, devant, derrière… Il faut tourner ! À droite ? Impossible, de lourdes planches de bois condamnent maladroitement l’accès. Le troisième coup part, la balle traverse l’épaule droite de Mallymkun et détruit le dernier lien qui rattachait encore l’enfant à l’adulte : la prise autour de la main du petit se relâche, celui-ci en profite pour faire la seule chose que son esprit lui hurle de faire : s’enfuir le plus vite et le plus loin possible. Un quatrième coup, puis un autre. Ça ne s’arrêtera donc pas ? Il faut tourner à gauche ! La sixième balle se niche dans le bras de Judy. Dans le chaos général, Moana a disparu seule au bout d’un couloir, des chasseurs à ses trousses. Et Oliver alors ? Envolé lui aussi. L’enfant a disparu derrière l’entrée condamnée : il s’y est glissé avec l’agilité et l’instinct d’un félin. Il est trop tard pour le rattraper et le violent fracas qui suit ne présage rien de bon.

Les chasseurs sur leurs talons, Mallymkun et Judy sont contraintes de fuir, encore et toujours. Elles courent, malgré la douleur, malgré la peur, à en perdre haleine, zigzaguant entre les couloirs, se séparant parfois brièvement pour se retrouver quelques intersections plus loin. Dans leurs dos, les pas des chasseurs se font de plus en plus distants. Lorsqu’enfin elles osent se retourner, ils ont disparu. Pour combien de temps ? Ce détail n’arrête pas leurs courses folles, il faut mettre le plus de distance possible entre eux, rejoindre Moana et Kristoff, retrouver Oliv- BOUM. Le choc est aussi rude qu’inattendu. Les visages grimacent de douleur tandis que les figures connues d'Anna et Timon se dessinent sous leurs regards étonnés.

***

Et Oliver alors ? Une pièce délabrée, un sol déjà détruit, un craquement. Le sol s’émiette et tombe en morceau, emportant l’enfant dans sa terrible chute. Un étage plus bas, le corps d’Oliver gît immobile. Sans vie ? Non, un hurlement déchire le voile du silence à coup de poignard. Un chasseur ne tarde pas à arriver, alerté par ce cri. Ce qu’il trouve le fige un instant. Un gosse en sale état en train de barboter dans son propre sang. Et merde. Qu’est-ce qu’il est censé faire avec ça ? Qu’est-ce que ce gosse fout ici d’ailleurs ? Lui n’en sait rien, ne veut pas le savoir. Louis à ses raisons. Il n’est qu’un pion dans cette partie d’échec. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’un gamin dans cet état n’est plus d’aucune utilité aux têtes pensantes qui mènent la partie. Le bras droit est en bouilli, on devine l’os qui ressort, la respiration laborieuse… Quelque chose ne va pas avec lui, là-dedans, quelque chose est cassé. Le voilà en tête-à-tête avec un condamné braillou. Un coup bien placé et les hurlements semblable à une sirène d’alarme s’arrêtent enfin. L’instant d’après, le gosse est posé sur son épaule sans grand soin. Pour le chasseur, l’enfant est déjà mort. Ce n’est plus qu’une question de temps, certainement. Autant se débarrasser du corps immédiatement... à suivre ?




Conclusion



En raison d’absences injustifiés, Moana et Kristoff quittent l’intrigue, pour toute réclamation la boite à MP du Storyteller est ouverte ! hrt

Merci d’avoir participé à ce sujet, la suite de vos mésaventures est par ici (Le laboratoire) pour Mallymkun et Judy, et ici (Au coeur des ténèbres) pour Oliver.
Bon jeu !  Coeur


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