No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 :: Au beau milieu d'un rêve :: C'est un nouveau monde :: Présentations supprimées
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling
Invité
Anonymous
Invité
Lun 8 Fév 2021 - 20:31


Michael « Michelle »
Darling



« When she left us, she stole all the words. »


Ex
tra



PSEUDO :
Ju'.
ÂGE :
26 ans jusqu'à preuve du contraire.
PRÉSENCE :
Soir et week-end dans une moindre mesure.
OU AS-TU CONNU NMHE ?
Toujours pareil, grâce à la merveilleuse Wendy, aussi appelé reine de coeur. Coeur
ET T'EN PENSES QUOI? :
Je vous aime, encore un peu plus chaque jour.
CODE :
validée par la soeurette  Kissou
UN MOT POUR LA FIN ?
J'ai toujours faim par contre, ça n'as pas changé.




Iden
tité

Nom Disney et de substitution :
Rien n'a changé depuis son arrivée dans le monde réel, Michael s'appelle toujours Michael et malgré le fait que sa famille, et notamment son père, n'ait pas toujours été tendre avec lui, il n'a pas non plus renié le nom de sa famille: Darling. Cependant, en pleine quête de sa propre identité, il se prend parfois à rêver de s'appeler Michelle.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE/ÂGE :
Michael est né le 2 juin de l'année 1900, à Londres, tout comme sa sœur Wendy et son frère John. « Michelle » quant à elle est née, ou plutôt, est apparue pour la première fois, sans en être consciente, le soir du 9 juin 1912, tout juste une semaine après le douzième anniversaire de Michael. Aujourd'hui, il est âgé de 14 ans, tandis que Michelle fête elle ses 2 ans.
DESSIN ANIME :
Peter Pan.
DATE D'ARRIVEE DANS LE MONDE REEL :
Cela fait environ un an que Michael est arrivé dans le monde réel. Il s'en souvient cependant comme si c'était hier, un 18 mai de l'année 1914, ce qui équivaut au 18 mai de l'année 2020 dans ce monde. Cette date, il ne pouvait évidemment pas s'agir d'une simple coïncidence, l'anniversaire de sa sœur disparue déjà depuis deux ans, environ, il avait arrêté de compter les jours de sa disparition depuis bien longtemps, enfin c'est ce qu'il aurait aimé faire croire en regardant et en comptant les bâtons que l'on pouvait trouver sur son journal. Un pour chaque jour sans sa sœur. Mais il ne pouvait pas encore savoir qu'il ne s'agissait pas d'une simple coïncidence, il était encore loin de s'imaginer ce qu'il allait vivre et découvrir ici, dans ce nouveau monde.
MÉTIER :
Actuellement, il est toujours étudiant. Et oui, petit Michael a bien grandi mais petite Michelle est encore jeune et ne peut échapper à sa scolarité. Ses plans de carrière pour la suite ne sont pas encore parfaitement établies mais son cœur balance entre les deux amours de sa vie: la photographie qui pourrait tout à fait l'amener dans une carrière de photographe ou bien l'Urbex, qui de son côté motive son appétit pour l'aventure et pourrait le transporter dans une toute autre carrière d'aventurier, d'explorateur. Ses rencontres forgeront peut-être son futur parcours, la vie n'est pas seulement une ligne droite linéaire.
ATTIRANCE :
En quête de sa propre identité sexuelle. Trop de questions se bousculent dans sa tête, avant de connaître son orientation sexuelle, il doit d'abord apprendre à se connaître lui-même Peut-être devrions nous même déjà dire, elle-même ?
STATUT :
Célibataire.
GOÛTS :
Comme l'on dit souvent, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Les goûts de Michael sont sommes toutes, banales. Comme vous le savez déjà, il adore la photographie. Il s'agit là même de l'un de ses passes-temps favoris. Bien qu'il ne soit pas encore un professionnel de la photographie, il a acquis de bonnes bases au fur et à mesure de ses différents essais. De nos jours, il adore prendre des photos de ses explorations Urbex, pour deux raisons: la beauté de ces lieux abandonnés, où la vie a été mais n'est plus aujourd'hui et également pour la fierté que représente l'exploit de visiter ces lieux parfois hantés selon certaines sources. L'Urbex est d'ailleurs quelque chose qu'il affectionne tout particulièrement, c'est un passe-temps auquel il s'adonne dès qu'il en a la possibilité et qui lui permet de se sentir libre, libre comme l'air. D'un autre côté et aussi fou que cela puisse paraître, depuis quelques temps, il voue un certain intérêt sur la piraterie et les pirates de manière générale. La liberté que représente leur vie d'aventurier le fascine au plus haut point, si l'on retire les massacres en tout genre, évidemment. Ce qu'il déteste ? Wendy évidemment, cette bitch. En réalité, Michael ne supporte pas deux choses: le poisson et la cigarette. Le premier, tout simplement parce qu'il n'apprécie pas l'odeur ni le goût, une répugnance extrême pour laquelle il n'a aucune tolérance. En ce qui concerne la cigarette, cela provient de l'éducation qu'il a obtenu, notamment de sa sœur qui lui a toujours fait la morale sur le mal que pouvait provoquer la cigarette. Tout à d'ailleurs commencer dans le pays imaginaire, lorsqu'elle lui a refusé le calumet de la paix. Sûrement l'une des seules choses qu'il reste encore de Wendy, en Michael.
PLUS GRANDE PEUR :
Michael est un aventurier dans l'âme, il n'a donc aucune peur. C'est ce qu'il aurait aimé dire, c'est ce qu'il aurait aimé croire. Mais la réalité est toute autre, des peurs, il en a et comme tout le monde. Des doutes, il en a également, si ce n'est encore plus. Il existe une peur, une peur née de cela, il y a maintenant trois ans environ, une peur irrationnelle, une peur qu'il ne parvient plus à contrôler et qui parfois lui ronge la vie: l'angoisse de l'abandon. Une angoisse née quelques temps après la disparition de sa sœur, une angoisse qui ne l'a plus quittée depuis ce jour là mais surtout une angoisse qui n'a cessé de le mettre à mal dans ses relations avec les autres, de là est née une possessivité à toutes épreuves. Cela serait bien trop simple si cette peur était la seule, une autre grande peur de sa vie: s'assumer en tant que Michelle, ce qu'il aimerait être et faire tout au fond de lui. Ce que l'on déclarait comme une maladie à son époque, semble être accepté comme quelque chose de tout à fait normal et plausible dans ce nouveau monde. Parviendra-t-il à s'assumer dans ce monde, qui le lui permet ? Comment sa sœur réagirait-elle si elle apprenait que son petit frère était devenue une petite sœur ? Ses angoisses, ses rencontres, ses amis, régiront tous autant qu'ils sont, la possibilité de devenir Michelle à temps plein.
SIGNES PARTICULIERS :
Si l'on observe Michael, de haut en bas, il va sans nul doute vous venir à l'esprit qu'il s'agit d'un petit garçon, tout ce qu'il y a de plus normal. Un petit garçon, mignon, bien coiffé et bien âpreté. Si Michael s'observe dans un miroir, ce qu'il voit c'est aussi un petit garçon, mignon, bien coiffé et bien âpreté. Mais qu'en est-il réellement de cette image qu'il rejette ? Qu'en est-il réellement de sa propre volonté, lui a-t-on demandé son avis, lui a-t-on demandé s'il souhaitait être ce petit garçon ? Bien qu'il n'ait pas de signes particulièrement visible physiquement parlant, mis à part les traits fins de son visage qui l'aide bien dans son envie d'être autre chose qu'un petit garçon, si vous regardez au fond de ses yeux mais surtout au fond de son cœur, vous vous apercevrez de son signe particulier: être une fille, être une femme même. Si l'on cherche un peu plus profondément et bien qu'il n'assume pas encore totalement cette caractéristique, du moins pas aux yeux de tous et pas avec n'importe qui, vous trouverez au fond de sa garde-robe des affaires féminines, des affaires qu'il, ou qu'elle, il ne sait encore lui-même pas comment se définir, ne porte qu'en de rares occasions. De bien trop rares occasions à son goût. La  « Michelle » qui est en lui, devrait-elle s'assumer pleinement ?  
GROUPE :
FEARLESS ADVENTURERS.
CÉLÉBRITÉ :
Thomas Brodie-Sangster
LE PORTAIL :
Aussi bizarre que cela puisse paraître, il est arrivé à Paris. A présent, il se trouve à Londres, dans l'espoir de retrouver sa sœur, Wendy Darling.
CREDIT IMAGE :
vendetta - bazzart




Carac
tère


AVENTURIER.
“L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination.”


Même si je ne crois plus à toutes les histoires que Wendy pouvait nous conter lorsqu'elle était encore avec nous, je suis et je reste un aventurier dans l'âme. Même si d'un côté, je suis déçu d'avoir réalisé et appris que la plupart des histoires que ma sœur pouvait nous raconter à mon frère John et moi n'étaient que mensonges et inventions, je dois bien avouer que ce sont ces mêmes histoires qui m'ont ouverts des horizons bien plus intéressants pour mon futur. Ce sont toutes les inventions de Wendy qui m'ont amenés à repousser les limites de mon imagination, à repousser toutes mes limites et surtout à me rendre compte qu'au final l'aventure ne se termine jamais car, celle-ci n'est conditionnée que par mes envies, mon imagination et mes limites. En restant maître de tout cela, je suis donc maître de mes propres aventures qui, peuvent prendre différentes formes et différentes finalités. Aujourd'hui dans ce monde, j'ai découvert qu'une des activités que j'ai commencé à pratiquer dans mon monde avait un nom: l'Urbex et je dois bien avouer que je prends un plaisir fou à l'exploration de lieux abandonnés. Je n'ai pas peur des dangers que cela représente, je n'ai pas peur de la chute et je n'ai pas peur de repousser mes limites pour visiter toujours plus et toujours plus loin. En somme, j'ai le goût du risque. Après tout, j'ai bien affronté des pirates dans mon imagination, alors vous vous doutez bien qu'explorer des lieux abandonnés ce n'est rien à côté de tout ça. Cependant, si je n'ai peur de rien, pourquoi ai-je peur d'affronter mon envie d'être autre chose qu'un petit garçon ?

ENFANTIN.
“Quand on est enfant, ce que l'on dit est enfantin, ce que l'on pense est enfantin, ce dont on parle est enfantin. Mais quand on est adulte, on tue l'enfant qui est en nous.”


Physiquement parlant, je ne suis plus un enfant, ça ne fait aucun doute. Cependant, pourquoi le fait de grandir et de ne plus être le petit enfant que j'ai pu être pas le passé, devrait m'interdire de garder un côté enfantin ? Pour être honnête avec vous et pour que vous compreniez bien la difficulté de la situation, il faut déjà que nous différencions ensemble mon côté enfantin de mon côté rêveur. Souvent, les deux vont de paire mais ici, il y a une nuance non négligeable. Ce côté enfantin dont je vous parle n'est pas un simple côté nostalgique de mon enfance, comme la plupart des adolescents de mon âge. Non rien à voir, bien loin de là même. Ce côté enfantin, je n'ai pas voulu le conserver, je n'ai pas demandé à l'avoir encore de jour en jour. Depuis la disparition de Wendy, j'ai gardé un côté un peu enfantin, comme si j'avais arrêté de grandir après sa disparition, comme si le monde s'était arrêté à ce moment précis et que ma facette enfantine avait elle, décidée de rester ainsi alors que mon corps lui, continuait de grandir. Pour preuve de tout cela, vous souvenez-vous de mon ours en peluche ? Et bien, sachez qu'aujourd'hui encore je le traîne partout avec moi, il ne se passe pas un instant sans qu'il ne soit proche de moi. Il m'a tellement aidé pendant ces deux longues années sans Wendy, il a toujours été là pour moi, au contraire de ma sœur... Si vous ne le voyez pas dans mes mains, c'est qu'il est probablement dans mon sac. D'ailleurs, s'il se trouve dans mon sac, c'est parce que j'ai appris à le cacher aux autres, pour éviter les railleries déjà bien trop nombreuses...

POSSESSIF.
J'ai appris que l'amour n'est pas possessif et que l'amour n'attendra pas. Maintenant, j'ai appris que l'amour a besoin d'expression, mais j'ai appris trop tard.


S'il y a bien quelque chose qui m'empoisonne la vie, c'est cette possessivité dont je ne suis absolument pas maître. Une possessivité qui au jour le jour me ronge un peu plus mais surtout ronge et annihile parfois même mes relations sociales. Après tout, qui apprécie le fait de n'être l'ami que d'une seule personne ? Qui se risquerait à avoir un ami qui, aux moindres faux pas, était en mesure de vous faire toute une scène ? Qui souhaiterait d'un ami qui, si vous avez le malheur de le délaisser ne serait-ce que quelques secondes pour dire "Bonjour" à une connaissance, pouvait devenir l'être le plus jaloux de cette Terre ? Personne. Personne ne voulait d'un ami comme ça, moi le premier. Et pourtant, je suis cet ami. Je suis ce camarade énervant, agaçant, jaloux mais surtout très possessif. Je suis cette personne qui, ne parvenant pas à se contrôler, n'entretiens aucunes relations qu'elles soient amicales ou amoureuses plus d'un mois. Je ne suis pas partageur, mes amis sont MES amis et je souhaite qu'ils ne soient que MES amis. Au final, à cause de tout cela, je suis surtout très seul. Des amis, je n'en ai pas. Je n'en ai plus, plus aucun depuis la disparition de ma sœur Wendy qui au final a toujours été ma seule amie. Pour comprendre ce qui m'a poussé à devenir ainsi, il faut d'ailleurs revenir à la date de sa disparition. C'est à ce moment précis que j'ai laissé cette peur de l'abandon me pénétrer et me tirailler de l'intérieur. L'abandon, je l'ai déjà vécu une fois. La tristesse de cet abandon, je ne l'ai jamais surmonté et je ne veux plus jamais avoir à la vivre. Je ne laisserai personne me prendre ce qui est à moi, encore moins mes amis même si pour cela, faudrait-il encore que j'en ai ! Je ne sais même plus ce que signifie réellement l'amitié...





 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 8 Fév 2021 - 20:31


Co
nte



« Je plains ceux qui, ne tenant pas un journal intime, n'ont aucune raison de noter ce qu'ils auraient intérêt à oublier. »






02 juin 1912.

Cher Journal,

Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais encore jamais ressenti le besoin d'écrire, le besoin de décrire mes sentiments, de décrire ce que je ressens. Ce besoin irrépressible de mettre à plat toutes les aventures et les misères de ma vie. Car, il est vrai que jusqu'à ce jour,  je n'avais jamais ressenti ce que je peux ressentir aujourd'hui: un vide total. Ma vie a toujours été un pur bonheur, d'un bonheur même incommensurable, je n'avais donc rien de bien intéressant à écrire ou même simplement à décrire.  Mais aujourd'hui tout a changé, pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti l'envie et le besoin de mettre noir sur blanc ce que j'ai sur le cœur, des sentiments qui me pèse, que j'ai besoin d'extérioriser. Et, malheureusement, je n'ai pas d'autres moyens de les extérioriser que de venir les écrire ici, sur tes petites pages blanches prêtes à accueillir toutes sortes de choses. Des petites pages blanches, encore innocentes, qui ne le resteront peut-être pas pour longtemps. Car oui, aujourd'hui, je n'ai personne au sein de ma famille à qui en parler, et, je pense qu'ils ne seront pas prêt à écouter tout ce que j'ai à dire avant un petit moment. Je tiens d'ores et déjà à m'excuser pour toutes les choses que tu pourras lire dans les jours, les semaines, les mois et même sans doute les années à venir. Car à partir d'aujourd'hui tu seras mon seul ami, mon seul confident...

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Le voilà encré dans tes pages, pour les années à venir, tu sauras à présent cher journal que je suis né un 02 juin. Aujourd'hui, comme tu peux le remarquer, cela aurait donc dû être une magnifique journée, une journée parfaite: ma journée d'anniversaire. Cependant aujourd'hui, rien ne s'est passé comme prévu. Aujourd'hui, si j'écris ces quelques lignes sur la douceur de tes pages, c'est parce que je suis triste. Très triste. Rien ne s'est passé comme prévu, comme je l'avais prévu. Comme tous les matins de mes anniversaires depuis maintenant douze ans, lorsque je me suis réveillé ce matin j'ai accouru dans la chambre de ma sœur, Wendy, bien plus que ma sœur même. Tu dois le savoir, c'est quelque chose de très important pour moi, mais Wendy à mes yeux, ce n'est pas simplement ma sœur, c'est une sorte de maman, une maman de substitution. Elle a toujours été là pour moi, dans les bons et les mauvais moments. Nous avons vécu de superbes choses ensemble et les souvenirs que j'ai avec elle, sont des plus magnifiques. Mais aujourd'hui, en ouvrant la porte de sa chambre, et, en sautant sur son lit pour la réveiller comme à mon habitude j'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas: Wendy n'était pas là. Ni une, ni deux, je suis alors descendu dans le salon à toute vitesse, manquant de dévaler les escaliers sur les fesses dans la précipitation. Oui, ce n'était pas de ma faute, j'avais bien trop envie de sauter dans les bras de ma sœur, comme tous les ans à cette date. C'était elle et personne d'autre qui devait me souhaiter mon anniversaire en premier. C'était mon rituel... Notre rituel. Là encore rien ne s'est passé comme prévu, en arrivant dans le salon, j'ai simplement trouvé mes parents en pleurs car personne ne savait où se trouvait Wendy. Il fallait se rendre à l'évidence, Wendy n'était plus là...

Si ce soir mon chagrin est tel, que je suis inconsolable et que tu sens tes feuilles devenir humides sous la lourdeur de mes larmes, ce n'est en aucun cas parce que personne ne s'est occupé de moi le jour de mon anniversaire. Non, loin de là. C'est simplement parce que depuis ce matin, nous n'avons toujours aucune nouvelle de Wendy et que je ne sais pas où elle est. J'ai peur, peur pour elle mais aussi peur pour moi. Mon monde n'a plus aucun sens sans elle, où est-elle partie ?

09 juin 1912.

Cher Journal,

Une semaine, cela fait aujourd'hui une semaine que la personne la plus importante de ma vie est portée disparue. Une semaine que nous n'avons eu aucune nouvelle, une semaine que l'enquête policière est au point mort car il n'existe pas le moindre indice et encore moins la moindre piste qui pourrait expliquer ce qu'il s'est passé dans la nuit du 1er juin. Nous n'avons même pas un début d'explication, rien. Depuis une semaine, ma tristesse n'a cessé de grandir, mes pensées n'ont cessé d'être tourné vers Wendy et mes larmes n'ont pas pris le moindre repos. Cette longue semaine, sans doute la plus longue de toute ma vie m'a tout de même permis de beaucoup réfléchir et de mener ma propre petite enquête. Au gré des jours qui s'écoulaient presque aussi rapidement que les grains de sable d'un sablier, j'ai fini par me faire une raison: Wendy nous a quittés de son plein gré. Comment pourrait-on expliquer autrement ce qu'il s'est passé ? Retraçons les faits, juste toi et moi cher journal, et tu comprendras comment j'ai fini par arriver à cette conclusion... Aucune trace d'effractions dans la maison, pas même la moindre éraflure sur les poignées de porte ou les rebords de fenêtre. Aucun ennemi. Pas même la moindre petite altercation depuis bien longtemps, la dernière en date étant cette grande dispute avec les parents, enfin surtout avec mon père au sujet du changement de chambre. Si je dois bien avouer quelque chose, c'est que notre père n'a jamais été tendre avec nous, encore moins avec Wendy. Leur relation n'a jamais été aux beaux fixes mais cela avait fini par se tasser. Si je te dis tout cela cher journal, c'est parce que j'ai le sentiment que Wendy nous a quitté de sa propre initiative. Pourquoi ? Tout simplement car une disparition aussi étrange que celle-ci ne pourrait s'expliquer qu'à l'aide de deux scénarios, des scénarios que j'ai ressassé toute cette semaine. Le premier étant qu'elle soit retourné au pays imaginaire, à la rencontre de Peter Pan son amour de toujours. Mais il existe plusieurs choses qui dénaturent totalement cette possibilité: le fait qu'elle ne serait jamais retourné au pays imaginaire sans John et moi mais surtout qu'elle n'y serait jamais resté autant de temps sans donner de nouvelles, jamais. La seconde option quant à elle, est celle pour laquelle j'ai fini par opter. Wendy est parti, de par ses propres moyens et ne reviendra jamais. Si aujourd'hui ma tristesse ne s'est pas estompée, c'est parce que je suis triste, triste d'avoir été abandonné par la personne en qui j'avais le plus confiance...

Une tristesse qui s'est quelque peu atténuée aujourd'hui, le temps de quelques secondes, le temps d'un soupir, le temps d'un moment comme je n'en avais pas vécu depuis longtemps. Il s'est passé une chose très étrange aujourd'hui, une chose que je n'aurais jamais pu imaginer même dans mes rêves les plus fous. Cher journal, il faut que je partage ce moment spécial et merveilleux que j'ai vécu, car toi seul est capable de l'entendre et j'ai besoin de le partager. Bien que ma tristesse, ma haine et ma déception à l'égard de ma sœur soient très importantes, cela ne retire en rien le vide et le manque qu'elle a créés en mettant en œuvre cet abominable acte d'abandon. Un sentiment que je n'avais jusqu'à ce jour jamais réussi à effacer. Pour tenter de faire passer ce sentiment, j'ai ressenti le besoin de me rendre dans la chambre de Wendy, pour m'imprégner de son monde, de sa vie et des habitudes. Depuis le jour de sa disparition, il m'arrive très souvent de m'enfermer dans sa chambre et de simplement m'asseoir sur son lit pendant des heures, l'imaginant ici avec moi à me raconter toutes sortes d'histoires. Cependant aujourd'hui, une autre envie m'a traversé l'esprit, une pensée qu'un jeune garçon digne de ce nom, comme dirait notre père, ne devrait pas avoir. Cette pensée, elle m'a traversé l'esprit sans même que je n'y réfléchisse. Simplement posé devant la penderie de ma sœur, ornée de tous ses vêtements féminins et notamment de sa fameuse robe de nuit bleutée, sa préférée, j'ai ressenti l'envie de la porter. Au départ pour ressentir sa présence autour de moi, comme si sa robe m’étreignait d'un doux câlin. La réalité en fut toute autre: après avoir endossé ce vêtement, plus doux que je ne l'aurais imaginé, j'ai ressenti un bien-être intérieur, une sensation que je ne saurais décrire. En quelque sorte, je me suis senti libre, je me suis même apprécié, adoré et surtout admiré. « Que je suis belle... » ai-je même pensé à ce moment précis. Je me suis apprécié ainsi, belle comme je l'étais. Belle et libre... Des sentiments si précieux dans des moments si difficiles... Des sentiments qui n'ont malheureusement pas duré, car il a bien fallu retourner à la réalité, à cette dure réalité que je ne parviens plus à affronter: celle dans laquelle je suis un petit garçon tourmenté.

Ce soir cher journal, malgré tout, une question reste en suspend. Une question qui me tarabuste l'esprit: pourquoi nous a-t-elle quittés ?

05 juillet 1912.

Cher journal,

As-tu déjà entendu parler du pays imaginaire ? Ce lieu magique, que dis-je, féerique dans lequel tout est possible. Un lieu dans lequel, un enfant comme moi peut voler, se faire kidnapper, presque fumer mais surtout combattre des pirates à la force de ses petits bras. Dans ma jeunesse, j'ai pu me rendre dans ce monde, celui du pays imaginaire. J'y suis allé en volant, de mes propres ailes, enfin plutôt de mes propres bras. J'y ai vécu de folles aventures, des moments tous plus fous les uns que les autres. Évidemment, je n'y étais pas seul, mon frère John et ma sœur Wendy étaient tous deux présents. C'est sans doute la nuit la plus folle que nous ayons vécue tous les trois. Une soirée dont nous nous souviendrons éternellement, une soirée que je me remémore chaque fois que le moral n'est pas au rendez-vous. Et nous savons tous les deux que ces derniers temps, celui-ci nous a quittés pour de meilleurs horizons. Si je te raconte tout ça, c'est parce qu'au fond de moi, j'espère que tous les soirs Wendy pense à nous, qu'elle pense à cette histoire en quelque sorte. Oui, parce qu'il ne s'agit que d'une histoire, malheureusement. La dure réalité, je l'ai découverte aujourd'hui, un peu comme lorsque l'on apprend aux enfants que le Père Noël n'existe pas. Aujourd'hui comme de nombreux autres jours, j'avais besoin de réconfort et ce réconfort, j'avais décidé d'aller le chercher auprès de John, mon compère d'aventure de toujours. Grand mal m'en a pris !

La réponse et les mots de mon frère, à une simple question, résonnent encore dans ma tête, à l'instar d'une volée de cloches. Elle fut dure et sans appel: « De quoi parles-tu Michael ? Cette nuit, nous ne l'avons jamais vécue, elle n'a même jamais existé. Il ne s'agissait que d'un rêve, un simple rêve fomenté de toutes pièces par les histoires que Wendy nous contait, je pensais que tu le savais. Tu lui ressembles, ce que tu peux être niais. » Le ciel m'est tombé sur la tête, une seconde fois. L’entièreté de mon monde s'était déjà écroulé une première fois lors de la disparition de Wendy, mais à présent, les quelques édifices restants qui déjà bien chancelants venaient eux aussi de s'effondrer. Toute cette nuit, cette fameuse nuit, le moment le plus heureux et magnifique de ma vie, tout cela n'était sorti que tout droit de ma propre imagination ? Pire encore, tout droit sorti de l'imagination de ma sœur ? L'imagination débordante des enfants, pourtant la plupart du temps joyeuse pouvait étonnamment devenir leur propre fléau. Il en était fini de mon enfance, de mon innocence et de mes croyances. Après un long moment de silence, j'ai simplement répondu dans un amas de larmes: « Je la déteste... ». Ce à quoi aussi étonnant que cela puisse paraître de sa part, John à simplement répondu sans l'ombre d'une émotion:  « Moi aussi. »

Au fond de moi, cher journal, j'espère encore simplement que mon frère à simplement grandi trop vite et qu'il a tout bonnement oublié cette partie de notre histoire. En réalité, je sais bien et je vois bien que lorsqu'elle est partie, elle a emporté avec elle tous les mots et ne nous a laissé que des maux !

18 juillet 1913.

Cher journal,

Aujourd'hui sera sans doute le dernier soir durant lequel je pourrais t'écrire, te parler. La dernière fois avant très longtemps que tu pourras sentir glisser sur tes douces pages, l'encre  de tous mes malheurs. Un dernier moment de partage, un dernier moment de liberté et quelques dernières larmes que tu dois de nouveau sentir peser sur toi. Un dernier moment que je souhaite partager avec mon seul ami, toi, cher Journal. Tu ne dois pas vraiment comprendre ce que je dis, ni même sentir l'amertume qui grandit en moi, au moment même où j'écris ces quelques lignes sur la pâleur si rassurante et attentive de tes feuilles. Tu dois être un peu perdu, sans doute autant que moi, mais je vais t'aider à comprendre...

Tout a commencé ce matin, aujourd'hui encore, comme de nombreux jours, de trop nombreux jours comme tu ne le sais que trop bien, j'ai ressenti un vide intérieur. Un vide intérieur encore et toujours provoqué par le vide et le manque laissé par Wendy. Il y a des jours durant lesquels je souhaiterai être apte de l'oublier, de l'oublier totalement et de n'avoir aucuns souvenirs d'elle. Tout comme elle nous a sans doute oublié depuis son départ. Parfois je me sens bête, bête de penser à elle, bête de ressentir un manque qui n'est sans doute pas réciproque et même si tout au fond de moi, j'aimerai oublier toute cette histoire et ne plus penser à ma sœur chérie mais je n'en suis pas capable. Je ne suis clairement pas capable d'oublier un membre de ma famille, aussi cruel que fut son acte d'abandon, je garde toujours un espoir: celui de la revoir un jour... et de comprendre !

Ce manque, je l'ai ressenti toute la journée. Chaque seconde de cette journée était dédiée à Wendy, pas un seul instant je n'ai pensé à autres choses qu'à ma sœur. Et il n'y a personnes de mieux placés que toi, cher Journal, pour savoir comment se termine ce genre de journée. Je ne te l'ai que trop décrit depuis plus d'un an et ce n'est pas la première fois que tu l'entendras, même si tu es surtout le seul à l'entendre. En rentrant chez moi, je me suis précipité dans la chambre de Wendy qui n'a pas bougée ne serait-ce que d'un millimètre depuis son départ. La seule chose qui avait fini par disparaître avec le temps, c'était son odeur, odeur que j'ai fini moi même par oublier... La journée avait été bien trop longue, bien trop difficile et bien trop triste, alors je n'ai pas perdu la moindre seconde et j'ai enfilé sans hésiter des vêtements de ma sœur. Pour me sentir libre, pour me sentir belle, pour me sentir heureuse, pour me sentir moi tout simplement ! Et c'est en me regardant une nouvelle fois dans le miroir de cette chambre, de cette chambre qui était devenu mon nouveau monde, celui dans lequel je pouvais être qui je voulais, que pour la première fois j'ai prononcé les mots: « Michelle, j'aurais dû naître Michelle... Wendy que je t'envie, j'aurais aimé être une femme... »  Cela aurait dû être un moment solennel, celui de ma vraie naissance, celui de la naissance de Michelle. Mais c'était sans compter sur ma sempiternelle malchance. Alors même que je tournoyais sur moi même pour m'admirer pleinement, dans une rotation digne d'une danseuse de film hollywoodien, mon regard à croisé celui de mon père qui n'as même pas pris le temps de dire quoi que ce soit et m'as attrapé par le bras me traînant de force jusque dans ma chambre et me jetant sur le lit, arrachant et déchirant la robe de nuit de Wendy que je portais sur moi. Cela aurait pu et aurait dû s'arrêter là mais ce ne fut pas le cas, dans un grand geste aussi net qu'inattendue, mon père est finalement venu me donner une gifle comme je n'en avais encore jamais pris, car auparavant, c'était auprès de Wendy qu'il laissait aller libre court à sa colère. Je lui en veux également pour cela, elle nous avait toujours protégée de la colère de notre père mais aujourd'hui, nous la subissons sans la moindre possibilité d'y échapper. Au moment où je t'écris ces quelques mots, je sens encore la chaleur provoqué par la violence de cette gifle, une chaleur bien amère. J'entends encore la porte se claquer et mon père hurler: « MICHELLE... ? MICHELLE... ? ET PUIS QUOI ENCORE ? QUE JOHN SOIT JEANNE ? ON ÉLÈVE DES HOMMES ICI, PAS DES FEMMELETTES ! »

Cela fait quelques heures que tout cela à eu lieu. Je n'ai pas été autorisé à sortir de ma chambre et je n'ai rien entendu d'autres que les cris de mon père, vociférant à tout va. La dernière phrase que j'ai entendu a scellée mon avenir et c'est pour cette raison que je m'empresse de t'écrire à cette heure. Une phrase qui résonne dans ma tête depuis maintenant plusieurs minutes, une phrase qui régie tout ce que je suis en train de te dire. Cette phrase lourde de sens et prononcé par mon père, à ma mère bien impuissante dans cette situation: « Je n'ai que faire de ton avis Marie, demain à la première heure nous enverrons Michael dans un centre spécialisé pour ce genre de maladie à Paris ! » Une maladie, c'est ainsi que l'on résumé mon envie d'être ce que je veux réellement être, ce que je suis réellement...

Ceci était, maintenant tu le comprends bien, notre dernier moment de partage ensemble avant un long moment. Je dois m'en aller et je ne sais pas pour combien de temps alors s'il te plaît, ne m'en veux pas car tu es mon seul ami, mon seul espoir et mon échappatoire à toute cette vie qui m'échappe. Je promets de revenir, je te promets qu'aussi rapidement que cela sera possible, je reviendrai te faire sentir la douceur de ma plume parfois si noire.


Ton plus grand ami, Michael.
Ta plus grande amie, Michelle.

18 mai 1914 ?

Cher Journal,

Un an, un an s'est écoulé depuis la dernière fois. Une année pendant laquelle tu n'as pas pu sentir la douceur de ma plume accompagner la noirceur de mes mots. J'ai tant de choses à te raconter, tant d'histoires à te conter et tant de malheurs à te partager. À partir d'aujourd'hui, à partir de ce jour, nous aurons tout le temps dont nous avons toujours rêvé toi et moi pour que je te partage toutes ces longues et parfois inintéressantes histoires. Si je t'écris aujourd'hui c'est pour te faire part de la plus importante de toutes, celle dont tu te doutes probablement déjà puisque le bout ce stylo, qui remplace ma plume habituelle, forme ces quelques lettres sur tes pages pour former une histoire dont nous nous souviendrons tous les deux très longtemps. Une histoire dont moi-même, je n'ai pas encore connaissance de tous les tenants et aboutissants. Une histoire toute aussi folle que celle de Wendy à propos du pays imaginaire, une histoire complètement loufoque: l'histoire de mon évasion.

Tout a commencé ce matin, à mon réveil. Je pensais être dans un rêve, une sorte de rêve lucide comme on aime à les appeler. Je me suis réveillé, comme tous les jours dans cet hôpital que je déteste, dans cet endroit dont je suis prisonnier depuis bientôt plus d'un an. En un coup d’œil, j'ai tout de suite compris que quelque chose clochait. Bien que je reconnusse les murs et chacun des recoins de cet hôpital, plus rien ne lui ressemblait réellement. Tout ce qui le composait auparavant semblait avoir disparu, que dis-je, semblait avoir évolué en des choses dont je ne pouvais même pas imaginer l'existence. Tout semblait plus propre, plus neuf et surtout plus... récent ? Je ne saurais comment te décrire tout cela cher journal, je ne suis même pas sûr de connaître les mots nécessaires pour décrire ce que j'ai vu. Une évolution, une réelle évolution, comme si j'avais atterri dans le futur ! C'est tout d'abord pour ça que j'ai tout de suite pensé être dans un rêve, un rêve dont je ne comprenais rien, un rêve qui n'avait aucun sens. « Tout d'abord », oui tu as bien lu entre les lignes de mon écriture. Car au moment où je t'écris très cher Journal, je n'ai toujours pas quitté ce monde totalement inconnu. Un monde dont je ne connais rien certes mais un monde dans lequel cet hôpital ne ressemblait plus à une prison de torture. Un monde qui m'as donc permis de m'échapper, un monde qui m'as permis de vous retrouver définitivement, toi et Teddy. Bien que je sois aujourd'hui libre, dans ce monde, j'avais prévu hier, dans l'année 1914 de m'échapper de cette torture insoutenable. Hier avant de m'endormir, j'avais bravé tous les interdits afin de vous retrouver tous les deux pour ma spectaculaire évasion d'aujourd'hui. La plus spectaculaire des évasions n'a finalement pas eu lieu, comme tu t'en doutes, mais la finalité est malgré tout la même: nous sommes aujourd'hui tous les trois réunis pour mon bonheur le plus intense, pour un bonheur qui va emplir de nouveau tes pages.

Nous sommes aujourd'hui le 18 mai 2020, soit 106 ans après mes derniers souvenirs et, je ne me suis jamais senti aussi jeune ni aussi libre qu'aujourd'hui. Libre mais seul, car dans ce monde, ma famille n'est probablement plus. La question étant: avais-je encore ne serait qu'une once de famille ? Ces cent-six années ont également absorbé et fait disparaître mon espoir d'un jour retrouver Wendy, peut-être vais-je enfin pouvoir commencer à vivre ma propre vie, ma propre histoire ?

27 novembre 2020.

Cher Journal,

Aujourd'hui je ne t'écris pas depuis Paris, la Ville Lumière. Non, aujourd'hui je t'écris depuis une toute autre ville, une vile que l'on connaît bien, une ville que l'on a côtoyé pendant de longues années, ma ville natale: Londres. Oui, tu as bien lu, nous sommes de retour dans cette ville que nous nous étions juré tout deux de ne jamais retrouver. Je ne t'écris pas non plus depuis le pont qui nous sert de parapluie, de toit ou encore de maison depuis maintenant de longs mois de galère, de pauvreté et de solitude. Non, ce soir je t'écris depuis une maison. Je te parle d'une vraie maison, avec des portes, des fenêtre, des murs, un toit et toutes les commodités dont nous avons rêvé tout au long de la froideur de ces quelques mois. Je t'écris ce soir depuis, ce qui sera notre chambre à présent et même bien plus qu'une chambre. Je t'écris depuis un petit sous-sol aménagé, avec une chambre et son lit des plus moelleux, un petit salon et sa table robuste et évidemment d'une petite salle de bain et de sa douche relaxante. Un vrai petit palace pour nous qui avons vécu la misère ces derniers mois, je me sentirai pratiquement l'âme d'une princesse en ces lieux.

Tu te demandes probablement comment nous sommes arrivés ici, en ce lieu quasi idyllique pour nous ? Pour tout t'expliquer, je ne commencerai par te citer qu'un nom, un seul: Wendy. Oui, car si nous sommes ici ce soir cher Journal, c'est à cause de Wendy, ou plutôt grâce à Wendy pourrions nous dire au vu de l'amélioration de notre situation. Soyons lui un peu reconnaissant, malgré son égocentrisme avéré de par son abandon ignoble. Nous savons tout deux à quel point la simple énonciation de son prénom peut provoquer un torrent de larmes, un torrent de larme mêlé à une colère des plus apocalyptique. Une colère elle même mêlée à une envie certaine de la retrouver, ne serait-ce que pour comprendre. Cette journée n'a pas échappé à la règle.

Pour que tu puisses tout comprendre, il faut que je remontes à ce matin. Une matinée des plus normales, une matinée par laquelle je prenais le temps de déambuler dans les rues de Paris, comme à mon habitude pour y découvrir des endroits toujours plus magnifiques les uns que les autres, une architecture des plus enchanteresse mais aussi des recoins sombres et abandonnés pour les explorer. C'est en cette matinée, somme toute banale, que j'ai fait la rencontre de cet homme: un certains Moonbin tout au plus âgé d'une trentaine d'années. Il n'y est d'ailleurs pas allé par quatre chemin et m'as simplement abordé en me disant que si je souhaitais revoir ma sœur Wendy, il savait où elle était et qu'il suffisait que je le suives, à Londres. Je lui ai alors posé quelques questions, pour m'assurer qu'il connaissait bien Wendy, pour être sûr qu'il ne s'agissait pas d'un guet-apens comme on peut en voir souvent à cet époque. Il semblait savoir beaucoup de choses sur elle et la description qu'il en faisait était on ne peut plus cohérente. Une question me tarabustait encore l'esprit malgré tout: comment savait-il qui j'étais et où me trouver ? Une question à laquelle je n'avais pas de réponse, une question que je ne pouvais pas lui poser sans éveiller ses soupçons, une question qui m'as alors poussé à lui demander un temps de réflexion. Chose à laquelle il m'as simplement répondu en me disant que je n'avais que jusque ce soir pour réfléchir, pas une seconde de plus. Comme tu peux t'en douter, le reste de la journée n'a été qu'un long tiraillement interne, une bataille contre moi-même de longue haleine. Toute la journée, j'ai réfléchit à ce que je devais faire, toute la journée je me suis demandé si je devais suivre cet homme à Londres dans l'espoir de retrouver Wendy. Peu importe ma colère, peu importe mon indignation et peu importe tous les ressentiments que je peux éprouver à son égard, toi, tu ne sais que trop bien le nombre incalculable de fois où j'ai rêvé de la retrouver et malgré tout, de la prendre dans mes bras. Alors pourquoi hésiter ? Pourquoi se priver de cette idée ? Pourquoi se priver de ce rêve qui pourrait devenir réalité ?

Si je t'écris tout cela ce soir, tu te doutes bien que nous sommes à présent tous les deux à Londres. Cependant, je ne suis pas sûr d'avoir la force de la retrouver tout de suite, ni même ne serait-ce que de la regarder de loin. Le mal est encore profond et puis... que va t-elle penser de moi ? Je ne suis plus son petit frère après tout, ou du moins, seulement en apparence...




Revenir en haut Aller en bas
Wendy Darling
Wendy Darling
Faith, trust and pixie dust
Admine fearless
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_mtk247KyGU1sfl9zxo1_500
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_inline_mpjlt6GpPz1qz4rgp
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Nazuve11
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Peter Pan
ÂGE DU PERSONNAGE : 27
COTE COEUR : Célibataire
OCCUPATION : Gardienne du portail de Londres et romancière à ses heures perdues
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Heureuse
COULEUR PAROLE : #336699
PRESENCE/ABSENCE : soir & weekend
DOUBLES COMPTES : Phil, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jane Levy (signa : princessecapricieuse, Bazzart)
MON ARRIVÉE : 18/05/2019
MON VOYAGE : 308
POINTS : 587
Lun 8 Fév 2021 - 20:54
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII mon petit frère/soeur enfin Run
Trop hâte de lire ta fiche en entier et qu'on rp ensemble, trop hâte trop hâte Coeur et je te l'ai déjà dit mais j'adore ce début d'histoire Hearteyes

_________________

if you put your mind to it you can accomplish anything
(c) princessecapricieuse


https://disney-badendings.forumactif.org/t2449-wendy-darling-le-besoin-d-aimer https://disney-badendings.forumactif.org/t2458-carnet-d-aventures-wendy https://disney-badendings.forumactif.org/t2451-envolons-nous-ensemble-wendy
Revenir en haut Aller en bas
Stram Shock
Stram Shock
that online ''friend'' your parents warned you about
Admine bad
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling A0a803442daf313f02b608758a1d9999fb19402a
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 376238ff825f5b38ba15d2dc2c1901e5
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Ac395a5b58a770c926afc63b03293c50f3ad231c

DESSIN ANIME D'ORIGINE : The nightmare before Christmas
ÂGE DU PERSONNAGE : 21 ans
COTE COEUR : La magnifique musicienne qu'elle a stalker pendant 2 ans avant de gagner son cœur. Poppy.
OCCUPATION : Traumatiser les autres enfants.
LOCALISATION : Londres.
HUMEUR : Malicious.
COULEUR PAROLE : #99cc66 (Vert)
PRESENCE/ABSENCE : Quand je peux !
DOUBLES COMPTES : STRAM : Balais + Noëlle + Kaa
MON ARRIVÉE : 18/10/2019
MON VOYAGE : 198
POINTS : 184
Lun 8 Fév 2021 - 20:58
Jack BIENVENUE PARMIS NOUS FUTUR PARTENAIRE DE MÉFAITS ! Jack

Tu connais la marche a suivre, courage pour la suite et très belle date de naissance ! « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 555472063 « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 3305157713 « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 3305157713 « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 3305157713

_________________

SHOCK
Stram
« Three of a kind. Birds of a feather. Lock , Shock , Barrel, Now and forever! »


https://disney-badendings.forumactif.org/t2760-this-is-hallowen-feat-stram-shock https://disney-badendings.forumactif.org/t2849-les-rps-de-sun-balais-stram-judith-kaa-maui-lorelei#38364 https://disney-badendings.forumactif.org/t2849-les-rps-de-sun-balais-stram-judith-kaa-maui-lorelei#38364
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 8 Fév 2021 - 21:49
Re-bienvenue ! « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 1667743076

Ça fait plaisir de rencontrer enfin Michael/Michelle, depuis le temps que tu en parles ! J'aime beaucoup le début de ta fiche, on sent la complexité du personnage et le soin que tu lui as apporté.

Bon courage pour le reste, j'ai hâte de lire la suite Coeur
Revenir en haut Aller en bas
Peter Pan
Peter Pan
The boy who never grow up
Fearless Adventurer
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Once-upon-a-time-ouat
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Peter Pan
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
COTE COEUR : J'ai personne pour le moment.. Je suis un vrai tombeur mais je suis un éternel célibataire!
OCCUPATION : Vendeur en magasin de jouets
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Joueur, comme d'habitude
DOUBLES COMPTES : Aucun pour le moment
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Robbie Kay-Avatar:Ilyria de bazzart et signa: Wiise(+wattpad pour les gifs du profil)
MON ARRIVÉE : 12/08/2015
MON VOYAGE : 730
POINTS : 596
Lun 8 Fév 2021 - 23:07
Re-bienvenue Coeur !
Revenir en haut Aller en bas
Moonbin Kang
Moonbin Kang
I will bite you if I have to
Admin TL
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Q89k
ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 12 avril 1992, Moonbin a vu passer 31 printemps
COTE COEUR : Jungwan, le seul et l'unique ; pour toujours et à jamais
OCCUPATION : Les disney le qualifient de chasseur, les êtres humains l'appelle suppléant à la maternelle
LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
HUMEUR : On dit que le temps arrange tout. C'est étrange, mais Moonbin n'aurait jamais cru pouvoir se retrouver depuis le décès de Jungwan
COULEUR PAROLE : #9999cc
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kim Kibum (Key) & Gaekey
MON ARRIVÉE : 09/12/2017
MON VOYAGE : 820
POINTS : 1239
Lun 8 Fév 2021 - 23:17
Welcome back mon petit chéri hrt

_________________

    Easy to love ◇I’m not easy to love. So dangerous. Even if I try to fix my heart, I’m hesitating for some reason. Everything’s messed up, everything’s just difficult My head is full of chaos, Cause I’m not easy to love, it worries me. I’m not the only one like this, right? I don’t know the answer.©endlesslove
https://disney-badendings.forumactif.org/t2396-moonbin-kang
Revenir en haut Aller en bas
Gram Barrel
Gram Barrel
something chaotic
Admin bad
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Nigntmare before Chrismas
ÂGE DU PERSONNAGE : 21 ans
COTE COEUR : Gouda.
OCCUPATION : placer des conserves & faire chier les gens
LOCALISATION : quelque part à Paris, peut-être sous ton lit
HUMEUR : de poubelle
PRESENCE/ABSENCE : jamais bien loin 8D
DOUBLES COMPTES : Timon, Dory, Hadès, Mally, Ian, Kevin & Dayhun
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ross Lynch & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/02/2021
MON VOYAGE : 110
POINTS : 261
Mar 9 Fév 2021 - 2:43
rebienvenue Jack

bonne chance avec ta fiche ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 9 Fév 2021 - 13:20
Rebienvenue parmi nous avec ce petit bout ! Coeur

Le début de sa fiche, me fend déjà le coeur... J'ai peur de la suite ! Mais c'est un réel plaisir à lire ! *_*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 9 Fév 2021 - 14:23
Ouiiiii la team Neverland s'agrandit encore !! Please? Run Hi :arg: :lovelove:
Rebienvenue petit chou, ta fiche est si bien partie tears hâte de lire la suite !  « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling 3826749111

Le ver luisant sera ravie de rp avec toi Coeur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 10 Fév 2021 - 17:43
Rebienvenu!!!!!
ca promet d'être trop cool!!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 10 Fév 2021 - 21:10
Rebienvenue !

Le tease de Michelle était tellement cool ! Et le reste de la fiche le sera aussi c'est sur !
+1 team neverland !
Bon courage pour la suite :)
Revenir en haut Aller en bas
Wendy Darling
Wendy Darling
Faith, trust and pixie dust
Admine fearless
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_mtk247KyGU1sfl9zxo1_500
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_inline_mpjlt6GpPz1qz4rgp
« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Nazuve11
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Peter Pan
ÂGE DU PERSONNAGE : 27
COTE COEUR : Célibataire
OCCUPATION : Gardienne du portail de Londres et romancière à ses heures perdues
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Heureuse
COULEUR PAROLE : #336699
PRESENCE/ABSENCE : soir & weekend
DOUBLES COMPTES : Phil, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jane Levy (signa : princessecapricieuse, Bazzart)
MON ARRIVÉE : 18/05/2019
MON VOYAGE : 308
POINTS : 587
Mer 24 Fév 2021 - 21:08
Je te valide pas, tu es trop méchant avec Wendy :cry:

Blague à part, comme tu le sais j'ai adoré lire ta fiche, j'adore Michael/Michelle et ce que tu en as fait, c'est tout plein d'émotions et ça me brise passionnellement mon petit coeur de grande soeur Coeur
Ceci étant dit, il manque juste quelques petites choses qu'il n'aime pas dans les goûts et je te défends de dire Wendy, je te valide dès que c'est rajouté Kissou

_________________

if you put your mind to it you can accomplish anything
(c) princessecapricieuse


https://disney-badendings.forumactif.org/t2449-wendy-darling-le-besoin-d-aimer https://disney-badendings.forumactif.org/t2458-carnet-d-aventures-wendy https://disney-badendings.forumactif.org/t2451-envolons-nous-ensemble-wendy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 24 Fév 2021 - 21:28
Et voilà, même en tant qu'administratrice, la soeurette elle est relou ! Elle a pris la grosse tête depuis qu'elle nous a quitté Helga

Blague à part, c'est corrigé, j'espère que c'est bon pour cette fois et très content que la présentation de Michelle t'ai plu Coeur
Revenir en haut Aller en bas
Storyteller
Storyteller
I've got the power
Admin TL
PHOTO D'IDENTITE : « But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_ot5azr7XUZ1w8qokno1_500
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1509
POINTS : 900
Mer 24 Fév 2021 - 21:32


Félici
tation !


« But you can only lie about who you are for so long without going crazy. » - Michael « Michelle » Darling Tumblr_m5vmdehXuO1qm6oc3o1_500

C'est parfait, la grosse tête relou te valide enfin !  Hâte de jouer nos retrouvailles, je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer ! Bounce

Bienvenue dans la belle famille de NMHE ! Nous sommes très heureux de te compter parmi nous et nous souhaitons que tu t’amuses en notre compagnie !

Pour faciliter ton intégration n’oublie pas de créer ta fiche de relation ici et ta fiche de RPs juste pour offrir aux membres la chance de te demander un lien hrt N’hésite surtout pas à aller voir les fiches des autres membres, ils se feront un plaisir de te répondre ! Il serait aussi important que tu recenses ton personnage juste ici pour nous permettre de t’ajouter sur le mur de chasse de notre très cher (ou pas) Louis. Tu peux aussi te créer un journal de bord ici ayant l’esthétisme de ton choix pour relater les aventures de ton personnage !

Pour finir, n’oublie pas de remplir le profil de ton personnage si cela n’est pas déjà fait.

Bon jeu ! hrt



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: