Impulsif - Vif d'esprit - Energique - Athlétique - Réservé - Secret - Introverti - Taciturne - Protecteur - Mature - Responsable - Opportuniste - Persévérant - Loyal - Exigent - Téméraire - à la morale douteuse - Pragmatique - Stratège - Perfectionniste - Consciencieux - Efficace - Fier - Solidaire - Sens de la famille aiguë - Professionnel - Impassible - Fiable - et bien d'autres adjectifs pouvant le qualifier …

William est né, le 26 août 1988 dans une charmante petite ville en Sicile, Palermo. Fils de Thomas Angelo Colleano et Sarah Colleano. Ces noms ne devraient rien vous dire, sauf si vous avez des liens avec Cosa Nostra. Comment tout cela a commencé, William serait incapable de vous raconter cette partie de l'histoire. Son père faisait parti de la mafia depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. Il a pratiquement grandi entouré par les collègues de son père et leurs deals louches. Bien sûr, ce ne sont pas les affaires d'un petit gamin. William a toujours grandi sans accordé beaucoup d'importance à ce que son père faisait. Il était plus du genre à passer ses journées le nez dans des livres ou à embêter sa petite sœur, Celeste.

Tommy Colleano, le padre était un homme exigent et strict avec son fils. L'amour d'un père à l'italienne, que voulez vous ? Vous ne trouverez pas plus fier et proche de la culture sicilienne que lui. Il est très vieux jeu et accroché à pas mal d'idées vieilles comme le monde. Comme celle disant qu'un fils aîné doit porter l'honneur de la famille. C'est à l'homme de subvenir aux besoins de sa famille et de les protéger. De ce fait, Thomas n'a jamais toléré quelconque forme de faiblesse ou d'incompétence de son unique fils. William ne lui en jamais tenu rigueur, il savait pertinemment que son père ne faisait que suivre les mêmes préceptes que son père avant lui. Il est fort probable que depuis le départ, tout ce que Tommy souhaitait, c'était préparer son fils à la vie de mafiusu et il a eu ce qu'il voulait.

A partir de ses 16 ans à peine, William commença plus sérieusement à prendre contact avec la mafia sicilienne. Il effectua ses premières missions sous la supervision de son père, un caporegime qui n'avait plus rien à prouver et dont l'avis était hautement respecté. Contrairement à son père, qui se démarquait par ses talents de chauffeur, Will épatait les plus hauts gradés du clan par son obéissance et ses capacités athlétiques. Avoir grandi auprès de tout types de compare et mafiusu avait sans aucun doute facilité son intégration mais de la même manière, ça avait joué un grand rôle dans la personne qu'il était devenu.

Des disputes entre clans à l'usurpation de crédit en passant par le trafic de drogue, William a tout connu. A ses 20 ans, il avait déjà pris goût à cette vie où échanges de balles, règlements de compte et menaces étaient le quotidien. Je crois qu'on peut dire sans se tromper que son sens de la moralité en a pris un coup. Il était félicité pour sa rigueur et ses aptitudes, indépendamment des actes moralement ignobles qu'il pouvait accomplir. C'est tout ce qu'il retenait de ses nombreuses expériences. La fin justifie les moyens et dans un pays dirigé par la mafia sicilienne, le doute et les remords n'avaient pas leur place.

A ses 25 ans, William quitte tout ce qu'il connaît pour découvrir comme beaucoup d'Italiens avant lui la vie américaine. C'est à la demande de son père et de Casa Nostra qu'il immigre vers New York. Là où, selon eux, il sera beaucoup plus utile à la cause mais aussi plus apte à vivre la vie d'action qu'il réclame.

Touché par la confiance et la responsabilité qu'on lui accorde, William reste aujourd'hui encore un acteur actif et loyal pour la mafia. Il poursuit ses activités à leur compte et comme le dicte un des commandements: il respecte son devoir et reste entièrement disponible. Mais il balance du mieux qu'il peut la mission qui lui a été confiée par Louis : aussi fantasque que ça pourrait être, il trouve dans cette relation fabuliste tout ce qu'il a toujours cherché: argent et action.

Comme il a si bien appris, il ne fait que suivre les instructions qui lui ont été données. Sans poser de questions et sans se soucier de qui il a en face de lui. Louis n'est qu'un client, avec une demande précise et lui, n'est qu'un prestataire de services. Et après tout… les Disneys ne sont pas de vraies personnes à proprement parler, n'est-ce-pas ?