lors de ses premières années, Nick était un enfant joyeux, assez naïf et doux qui voulait offrir le meilleur de lui même, bien qu'il pouvait se montrer un peu rebelle et désobéissant. A son école, c'était un peu le "clown" de la classe, mais ses pitreries étaient plutôt du style bonenfant et sans conséquence

Assez sensible malgré tout, il faisait la fierté de sa mère. Mais suite à une humiliation vers ses neuf ans, Nick s'endurcit peu à peu, jusqu'à se forger une carapace afin de ne plus jamais montrer quand quelque chose le blesse. Lassé par les préjugés auquels il se heurte, il finit par faire preuve d'un cynisme assez irritant au premier abord, allant jusqu'à tremper dans toute sorte de magouille par manque d'ambition... ou de confiance en lui ?

Pourtant, au fond, il reste qui il est vraiment: doux et amicale. C'est au contacte de Judy que cette personnalité enfouis depuis l'enfance commença a refaire surface. Cela dit, il reste assez peureux et timide dans certaines situations, ayant encore du mal à s'imposer face à ceux qu'il juge plus fort que lui, bien qu'il y ait de l'amélioration sur ce point depuis qu'il travaille dans la police. Il n'en reste pas moins rusé et il aime par moment taquiner son entourage

Enfance:
Je suis née et j'ai grandit dans un quartier populaire de Zootopie, dans une famille modeste ou il fallait limiter les dépenses pour subvenir a nos besoins. Je vécut malgré tout une enfance heureuse, dans une certaine insouciance, avec un rêve en particulier: celui d'intégrer les les scouts locaux, dans le but d'être accepté dans la société et faire partit d'un groupe. Ma mère économisa pour pouvoir me payer un uniforme neuf dont j'étais particulièrement fier. Mais le rêve tourna très vite au cauchemars, lorsque le groupe, appartenant tous a la famille des proie se liguèrent ensemble contre moi pour m'humilier, l'un me passant une muselière pendant que les autres m'immobilisaient.

"Tu croyais quand même pas qu'on allait faire confiance a un renard sans muselière?"

ironisa l'un d'entre eux, alors que je cherchait désespérément un échappatoire

"Ohhh... il va se mettre a chialer!"

Se moqua-il, tendit que je me réfugiais a l'extérieur, parvenant tant bien que mal a arracher la muselière pour la lancer au loin, avant de fondre en larme. C'est a ce moment la que je compris que je ne devais plus montrer le moindre signe de faiblesse.

La rencontre:
Grandissant avec cette idée, je me forgeait en fonction de ce que la société disait des renards, finissant par croire en cette fatalité. J'aurais pu passer le reste de ma vie a faire du trafique de glace a l'eau en revendant les bâtonnets comme matériaux de construction, mais une rencontre inattendu allait  sérieusement perturbé les affaires.

Une lapine qui se proclamait policière. Un lapin dans la police, on aura tout vu! Mais je fus bien obligé de l'aider dans son enquête, car elle était persuasive la petite! C'est donc contraint et forcé que je la menait vers la résolution d'une affaire de disparition, mais alors que nous avancions et affrontions ensemble de nombreux dangers, je finit par m'attacher a elle et je crois que c'était réciproque. Elle m'a même sauvé la vie, alors que celui qu'on devait interroger avait complétement péter les plombs. D'une affaire de disparition, nous étions passé a un mal mystérieux qui poussaient les prédateurs a revenir a l'état sauvages.

Alors que Judy se faisait intimidé par son supérieur qui ne la croyait pas, je prit sur moi pour la défendre, parvenant a convaincre le chef de la police de nous laisser continuer l'enquête.

Finalement, l'affaire sembla résolue, avec le maire de la ville comme coupable. Judy avait obtenue tout les honneurs, ce qui ne me dérangeait pas: Je préférait de toute façon rester dans l'ombre. Mais son discoure me fit tombé de haut et alors qu'elle m'avait proposer d'être son partenaire, me donnant un formulaire a remplir pour cela, je décidai de lui tourner le dos, pensant qu'une fois de plus, j'étais victime de la réputation de mes semblables.

Ce n'est que quelques jours plus tard qu'elle revint me trouver, alors que je me prélassait sous un pont. Au départ, je me montrait froid et distend, alors qu'elle me présentait ses excuses. Ayant gardé son stylo-carotte enregistreur, je lui fit réécouter a plusieurs reprises sa dernière réplique:

"Je ne suis qu'un lapin crétin !"

je prit quelques instants pour savourer cette mini revanche, puis je me tournais vers elle en lui souriant, promettant d'effacer ses propos dans quarante huit heure. Prêt a lui accorder mon pardon, je lui tendit les bras pour la laisser se blottir contre moi, avant de la taquiner par rapport au stylo. Et nous voila repartit pour la résolution de l'affaire, avec les nouveaux éléments qu'elle avait découvert: quelqu'un traquait les prédateurs pour leurs administre un poison fait a partir de fleurs, qui rendaient agressif tout animal qui  se trouvait en contacte avec leurs substance, et pas seulement les prédateurs. Après avoir récupérer les preuves, nous allions ensemble les fournir au commissariat,  bientôt rejoins par la nouvelle maire de la ville, qui ne mit pas longtemps a dévoiler ses plans. Comprenant la supercherie, nous avions vite fait de fuir avec Judy, mais celle ci se blessa a la jambe durant la course poursuite. Décidé a ne pas l'abandonner derrière moi, je rebroussait chemin pour la prendre dans mes bras, en la soutenant du mieux possible. Je profitait d'un temps de répit pour lui faire un pensement improvisé, avant de reprendre la course,  mais nous nous retrouvions bientôt dans une impasse. Pensant que je l'aide a se débarrasser de Judy contre mon gré, la maire me tira dessus avec de qu'elle pensait être le poison, mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que j'avais remplacé ses munitions par des myrtilles, venu tout droit de la ferme des parents de Judy. Après avoir brillamment joué la comédie, tendit que la maire déballa son plan, je posait  ma mâchoire contre la gorge de Judy, mais sans la blesser. A présent que la coupable s'était dénoncée, je relâchait la lapine, tout en me moquant du jeu d'actrice de celle ci. L'affaire était résolut et je pu enfin rentré officiellement dans la police, lavé de tout soupçons. Avec Judy, nous formions désormais un véritable duo de choc

Septembre 2017:
Lors d'une course poursuite dans les rues de Zootopie aux cotés de Judy, celle ci avait prit de l'avance après que je ne sois ralentie par un groupe de passant. Mais lorsque j'arrivais a l'endroit ou elle aurait du se trouver, il n'y avait personne, ni le fuyard, ni Judy...

"Carotte ?! Aller, c'est pas drole! "

appelais-je en scrutant les alentours, espérant la voire réapparaitre  derrière moi suite a une mauvaise blague, mais il n'en fut rien, la lapine ne donna aucun signe de vie. Commençant a penser que quelque chose n'anormal était arrivé, je me mit a la chercher, avec une inquiétude grandissante

"Judy ?! Lieutenant Hopps ?!"

Après  environ vingt minutes d'attente et de recherches infructueuse, je du me résoudre a rentrer au poste de police, mais sans mon amie. Je signalais aussitôt sa disparition, en vain. La vie devait continuer, sans elle. Les semaines passèrent, puis les mois, et fatalement, le métier de policier me paraissait beaucoup moins palpitant, et la ville pourtant si plaisante de Zootopie avait beaucoup perdu de son charme. Sans Judy, plus rien n'avait de sens a mes yeux.

Janvier 2018
Un jour ou je rentrait du travail, je m'endormait tard, comme d'habitude. Mais a mon réveille, la surprise fut de taille: J'étais allongé sur le dos, dans  une rue que je ne connaissait pas. En regardant mes mains, je manquais de faire une attaque: elle étaient dénuées de pelage, munie de longs doigts et recouvertes d'une peau blanche et translucide.

Le temps que je reprenne mes esprits, quelqu'un venait vers moi. Une silhouette féminine, également dénuée de fourrure sur le corps, a l'exception de longs cheveux noirs. Vêtue d'un long manteau noir et d'une écharpe bleu ciel, elle m'aida a me relever avec douceur

"Monsieur l'agent, est-ce que tout va bien ?  vous avez été attaqué ?  laissez mois vous aider!"

je me rendit alors compte que je portait toujours un uniforme de policier, ainsi que mon badge. La dame, en voyage d'affaires à New York me conduisit alors jusqu'à chez elle en réalisant qui j'étais. C'était en Louisiane, dans un très joli manoir aux murs claires. J'apprit que j'avais atterrit chez une riche propriétaire répondant au nom d'Elisabeth Victoria White. Elle tenait a ce que je l'appel Beth, comme tout ses amis, disait-elle. Si je n'avais pas comprit très vite que je me trouvait dans un autre monde, je l'aurait prit pour une princesse, tant elle était raffinée et élégante dans sa manière d'être et dans son mode de vie. Elle me prit très vite sous son aile. Je vécut alors plusieurs mois sous son toit,  durant lesquelles Beth m'a apprit a connaitre ce nouveau monde avec ses règle et ses principes, mais aussi a me mouvoir avec ce corps inconnu qui était désormais le mien. Elle m'apprit même quelques danses, en m'assurant que c'était un très bonne exercice pour gagner en coordination et obtenir un beau maintien. Qu'elle ait raison ou tord m'importait peu, je me surprenait a y prendre gout, même si je me sentait parfois ridicule. Influente, elle usa aussi de ses contactes haut placés pour m'obtenir des papiers d'identité officiels. Zootopie me manquait, Mes amis d'avant me manquaient et plus que tout autre chose, Judy, alors que je devais malgré tout m'adapter a ma nouvelle situation, bien loin de tout ce qui m'était familier.

Février 2019
la vie de château ne pouvait pas durer éternellement. Une nuit, Beth vint me réveiller brusquement. Je pouvait alors lire la panique dans son regard, alors qu'elle me suppliait de me lever rapidement pour m'habiller a la hâte.

"Nick, il y a quelqu'un en bas, c'est un chasseur et c'est toi qu'il veut. Il faut que tu t'en aille. viens!"

Sans plus d'explication, elle me prit par la main et m'entraina a travers les couloirs, jusqu'à un petit bureau dont le mur du fond était couvert d'étagères remplie de livre, mais ces dernier cachaient surtout une porte dérobée qui menait a un couloir  étroit et  sombre:

"Prends l'escalier a ta droite, tu arrivera a une petite porte qui te mènera au jardin. Traverse le et sauve toi. Je vais les retenir! aller!"

Elle me poussa sans ménagement dans le couloir secret et referma l'entrée derrière moi. Je pu alors entendre des bruits de lutte, suivis d'un petit cri plaintif de ma bienfaitrice, un bruit de chute, et enfin, une suite de fracas assourdissant, signe que le "chasseurs" dont Beth parlait était en train de ravager la pièce pour me mettre la main dessus. Je du alors fuir  a contre cœur. J'avais pu fausser compagnie au chasseur, pour cette fois, mais a présent, je n'avais nul part ou aller. En fouillant dans mes poches, je pu retrouver mon badge, soigneusement enveloppé dans un carré de soie ou les lettres "E.V.W" étaient brodés. Les initiales de Beth. j'ai ensuite vécut par mes propres moyens pendant environ un ans

Fevrier 2020
Durant cette année, j'errai dans les rues et dormait la ou je pouvais, n'ayant pas de domicile fixes, jusqu'au jour ou l'une des fameux "chasseurs" me mit la main dessus pour de bon. A partir de ce jour, je ne saurai dire combien de temps j'ai passé dans cet enfer ou on m'a trainer, mais j'étais sure d'une chose: nous étions plusieurs personnages connu, "les Disney" a être rassemblé au même endroit. Lors d'une tentative d'évasion avec ma partenaire de cellule, je pu récupérer mon badge, ainsi que le mouchoir brodé de Beth. L'évasion étant sur le point d'échouer, je m'arrangeais pour que ma complice puisse prendre la fuite, mais ce fut une occasion raté pour moi et je du en payer les frais. Les traitements qui nous étaient infligés m'affaiblissaient a chaque fois un peu plus, sans compter les séances de tortures juste pour le plaisir, si bien que je passait de plus en plus de temps inconscient. La seul chose qui me faisait tenir bon était de penser a Judy, en me demandant ce qu'elle aurait fait dans ses condition et la réponse me paraissait évidente: elle se serai battu. Ainsi, c'était décidé: moi aussi j'allais me battre. Je du tenir bon encore plusieurs mois, mais peu a peu, je perdit la volonté de résister.

Octobre 2021
Lorsque je comprit que je ne sortirai pas d'ici vivant, je profitait d'un moment de conscience pour passer a l'action, en me disant que si Beth m'avait protégé une fois contre l'un de ces maudits chasseurs en se mettant elle même en danger, ce n'était pas pour que je finisse par leurs claquer entre les mains.

Le plan était simple: aller dans un de leurs bureau pendant la nuit et utiliser un de leurs ordinateurs pour envoyer un message de détresse. C'était comme une bouteille a la mer, je le savais, mais c'était une question de survis pour nous tous...