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« Une boîte à ciel ouvert » Aladdin
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Jeu 27 Juin 2013 - 18:56

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 


C'était une belle journée, le Soleil était au rendez-vous. La température était agréable, juste assez élevée pour que l'on puisse se passer de veste. Cela faisait un moment que Jessie était débarquée dans ce monde. Un monde, du moins une ville quasiment dépourvue de couleurs vives. Les rayons du Soleil illuminaient les pavés ternes des rues, les miroirs aux reflets du ciel bleutés. Il n'y avait pas grand-chose qui rappelait ce que Jessie aimait tant. Les grands espaces verts des parcs qu'elle avait vus avec Emily, les quartiers joyeux des résidents autour de la maison d'Andy, tout cela lui manquait. Cela faisait quelques jours déjà et elle commençait à s’accoutumer à son nouveau corps. Elle s’était même trouvé des vêtements adéquats. Elle s’était dégoté un sac à main, de bonne taille, assez pour qu’elle puisse mettre ses vêtements de poupée grandeur humain. Elle s’était même trouvé un petit boulot dans une ferme, à l’extérieur de la ville, un peu en retrait mais quand même accessible. Elle s’occupait des animaux qui peuplaient les quelque hectares dont elle avait entendu parler par inadvertance. Elle avait décidé, tant qu’à être prisonnière de New York, de s’y faire une vie selon le mode d’emploi des humains. Pas question de se laisser aller dans la déprime.

Si elle avait à un jour retrouver ses amis, ce jour allait arriver. D’ici là, elle se ferait une vie propre. Idée qui lui plaisait assez. Ayant toujours été ballotée d’un enfant à l’autre, parce que ces derniers grandissaient, sans qu’elle ait un mot à dire, elle peut maintenant décider de ce qu’elle veut faire sans se cacher et devenir inerte lorsque quelqu’un arrive. Elle se laisse aller selon ses émotions, ses désirs. Étonnement, elle s’y plaisait. Peut-être même restera-t-elle dans ce monde qui sait ? Elle y réfléchissait à ce moment. Elle avait trouvé la plage. Et en était bien contente. Vêtue d’une paire de mini short en jeans, plutôt confortable, elle s’était assise à quelques mètres des vagues qui venaient mourir sur la rive. Sa camisole blanche flottait, gonflée par la légère brise qui s’engouffrait en dessous. Ses longs cheveux roux s’entremêlaient, ballottant au vent, venant lui chatouiller de temps à autre le nez et ses joues.


    « La vie est belle ..»


Elle eut un sourire et garda ce murmure pour elle. Jessie ferma les yeux, repliant ses jambes contre sa poitrine. La jeune femme entoura ses longs membres d’une étreinte douce. Lentement, elle posa son front contre ses genoux et respira à fond. Elle était bien. Malgré tout, elle était bien.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 19:06



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Aladdin n'allait pas super-bien ce matin-là. Il s'était réveillé de très mauvaise humeur par manque de sommeil et en se levant il n, avait pas trouvé mieux que de tombé dans le bordel de Kuzco. Il était gentil et était un bon ami, mais pour ce qui était du ménage, il fallait oublier. Ils venaient tout juste de s'installer dans leur nouveau chez soi que c'était déjà une vraie porcherie! Il avait beau être empereur, ça ne faisait pas d'Aladdin sa bonne. Il s'habilla ensuite pour aller au boulot. boulot qu'il ne réussit pas à faire correctement. Il avait fait tout plein de bêtise durant l'avant midi ce qui lui permit d'avoir sa journée de congé gracieuseté de son patron qui voyait bien qu'il y avait quelque chose qui clochait avec lui.

Il alla ensuite à nouveau vers chez lui pour se changer rapidement pour quelque chose de moins chaud et se dirigea vers la plage avec une glacière qui contenait quelques boissons alcooliser et quelques collations au cas où il aurait un petit creux et une serviette de plage sur une de ses épaule. Il marchait vers la mer se disant qu'il avait vraiment besoin de se relaxer car tout le stress qu'il avait sur les épaules le rendait énormément mal à droit et désagréable avec les gens autour de lui. Il avait quand même insulté un client qui ne se décidait pas sur quel gâteau il jetterait son dévolu.

Plus il marchait pour s'approcher du large, plus le sable entrait dans ses souliers. Il se mit à rouspéter et geindre, mais il se ravisa rapidement se disant qu'il était là pour se détendre et pas pour râler à nouveau. Et puis de toute manière, râler n'est pas du tout son comportement. Il se m'éprend avec Iago tient! Il déposa sa glacière puis installa sa serviette de plage soigneusement pour ne pas mettre de sable dessus. C'était quelque chose qu'il détestait énormément . Ça gratte, ça pique, c'est inconfortable quoi! Il ôta ses souliers avec tant de difficulté qu'il en lança un par mégarde plus loin et frappa une jeune femme qui s'était installée en face de lui.

« Oh zut ! Veuillez me pardonnez! Mon soulier est partit tout seul! Je me sens vraiment embarrassé, ma journée est plus que lamentable, je fais erreurs sur erreurs »

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Jeu 27 Juin 2013 - 19:19

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 


Les rayons solaires caressant chaudement sa peau exposée en grande partie, le bruit de la marée allant et venant berçant son esprit, qui petit à petit, se vidait de tous les soucis des derniers jours. Cela pouvait paraître surprenant et prématuré le fait qu'elle se soit fait aussi vite à sa nouvelle vie, mais à quoi bon lutter contre ce qu'on ne pouvait pas changer ? Il lui fallait suivre le courant au lieu de se fatiguer en vain à combattre contre plus fort que soi. Elle ne regrettait pas. De plus, elle était persuadée qu'elle n'était pas la seule de sa bande à en être arrivé là. Et elle allait patienter, jusqu'à ce qu'elle les retrouve. Recroquevillée sur elle-même, pressant doucement ses cuisses contre sa poitrine, Jessie ne voyait pas ce qui se passait autour d'elle. La tête lovée dans l'étreinte de ses quatre membres, elle avait de plus fermé les yeux. La jeune femme ne vit donc pas l'inconnu qui s'était acheminé un chemin jusqu'à tout près d'elle, légèrement derrière. Ce fut aussi une surprise pour elle de recevoir un objet, non-identifié encore, derrière son crâne. Une action de ce genre entraîne souvent chez Jessie une réaction quelque peu, disons, exagérée. Prise au dépourvu, elle se leva d'un bond, portant instinctivement sa main à sa tête.


    « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH."Sweet mother of Abraham Lincoln"... mais qu'est-ce que ... »


hurla-t-elle, sous la surprise. La main toujours posée sur le sommet de son crâne, elle tournoya d'un sens et de l'autre à la recherche de l'objet qui l'avait si brusquement attaqué. Dans l'énervement, envoyant des trombes de sable valser ici et là, emportées par le vent. Dans l'«excitation», la jeune femme en envoya au visage de son «agresseur». Découvrant le soulier à demi enseveli sous les fins cailloux blancs, Jessie s'en empara et leva tranquillement ses iris vert émeraude, une moue mi honteuse mi amusée, pour pouvoir voir celui qui venait d'être spectateur de sa grande excentricité. Sans parler, elle détailla un moment le jeune homme assit sur sa serviette de plage toute bosselée par les petites dunes que formaient les traces de pas. Il avait des cheveux courts, d'un brun très foncé qui allait bien avec son teint basané. Ayant opté pour des vêtements légers, tout comme elle, il affichait une expression blasée et découragée. La rouquine le laissa déblatérer ses excuses, un sourire amusé étirant ses douces lèvres rosées. Elle était de bonne humeur et puis ce n'était pas son genre de s'emporter de manière colérique pour ce genre d'accident. Parce qu'à l'entendre, il ne l'avait pas fait exprès.


    « Ne vous en faites pas pour rien, il n'y a pas de blesser. »


dit-elle, toujours aussi souriante et compréhensive. Elle désigna un vieux monsieur étendu sur le ventre. Il n'avait presque plus de cheveux sur le crâne, exceptés quelques courageux poils blancs qui retombaient mollement. Si on en jugeait par sa peau fripée, il n'était plus très jeune. Et l'épiderme ne ment pas (a).


    « Cela aurait pu être pire. Imaginez avoir atteint cette pauvre personne âgée recevoir votre soulier à la force que vous l'avez lancé, il serait mort sur le coup.»


Rieuse, elle lui adressa un clin d'oeil et prit place près de la serviette du jeune homme. La jeune femme déplia les jambes, enterrant légèrement ses pieds nus dans le sable chaud. Renversant sa tête vers l'arrière, elle ferma les yeux un moment avant de reposer son regard sur l'inconnu.


    « Ça ne vous dérange pas que je reste ici ? Comme ça je pourrais vous surveillez et m'assurez que vous ne me lancerez plus rien de dangereux. Et puis, si cela peut aider, vous pouvez me raconter votre journée qui est "lamentable", pour reprendre vos mots. On ne se connait pas, et alors, cela sera plus facile pour vous de ne pas vous souciez de si vous m'embêtez ou non. »


Et elle resta là, à le regarder droit dans les yeux, sourire aux lèvres.

 
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Jeu 27 Juin 2013 - 19:30



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Bon, au moins la jeune femme qu'il avait attaquée bien malgré lui n'était pas vraiment fâchée contre lui! Tiens, une bonne nouvelle! Il lui aurait fallu plus que ça pour que sa journée soit une vraie catastrophe! Elle alla même jusqu'à faire une blague à propos d'un vieil homme qui était couché un peu plus loin et qui faisait le bacon. Ah ouais c'est vrai que si son soulier lui aurait atterri dessus, il n'aurait sans doute pas aussi bien réagi, surtout qu'il avait l'air d'avoir un beau gros coup de soleil qui commençait sur sa nuque et qui terminait au niveau des reins. Il l'aurait sans doute tué! Le monsieur aurait tué Aladdin, juste pour la bonne compréhension de tous. La jeune femme s'installa par la suite aux côtés du jeune homme ce qui le troubla un peu car même s'il n'avait pas lancer un soulier volontairement derrière sa tête, il était étrange qu'elle veuille lui adresser la parole. Il était tombé sur une femme au bon fond. Ce n'était pas Jasmine qui aurait agi de cette façon en tout cas. Pas qu'il ne l'aimait pas! Ah non pour ça il l'aimait, il était même fou d'elle, mais elle avait son petit caractère propre à elle, quoi! Le jeune rousse demanda par la suite à l'Arabe de lui conter ses problèmes. Heeeu bah... Pas qu'il était bouche-bée par ce qu'elle venait de dire mais c'était plutôt ça. Personne ne lui avait proposé durant sa vie de l'aide ou une quelconque écoute. Il avait toujours gardé ses problèmes pour lui. Il y avait toujours Abu, mais est-ce qu'il comprenait réellement ce qu'il vivait bien qu'il était un singe très intelligent? Aladdin ne croyait pas vraiment. Il ne connaissait pas la femme qui était devant lui, devait-il lui déballer sa vie? Pouvait-il lui faire confiance? Allait-il le regretter? Toutes ses questions allaient être répondues car il allait tout lui balancer ce qu'il avait sur le cœur. Et puis, il allait agir en conséquence de sa réaction, il en avait vu des vertes et des pas mûrs depuis son plus jeune âge, sans ses parents, avec Jafar et Iago sans même parler des problèmes que Kuzco lui a faits en arrivant dans cette ville!

« Premièrement je me présente, je m'appelle Aladdin et je n'ai pas de nom de famille ou bien en fait je ne me souviens pas, j'ai perdu mes parents très jeune alors il y a personne pour me le dire, alors Aladdin suffira! »

C'est à ce moment qu'Aladdin eut une grande révélation. Il n'avait pas de nom de famille, ce qu'il sera un grand inconvénient pour lui quand il ira faire ses papiers de citoyenneté américaine. Il faudrait qu'il se mette rapidement à se questionner pour s'en trouver un! durant ces quelques instants d'absence, il avait gardé la main vers la jeune femme pour lui faire une bonne poignée de main, par contre, ses yeux n'étaient plus tout à fait fixer sur elle, mais bien sûr un enfant qui faisait un petit château de sable avec sans doute son grand frère. l'Arabe finit par sortir de la lune et sourit d'un air charmeur qui fit place à ses jolies dents bien droites et blanches, pour ensuite enchaîner son idée de départ.

« Je suis d'Agrabah, en Arabie et puis vous voyez, j'ai faisais constamment un drôle de rêve ... Je trouvais cela un peu douteux, surtout suite aux disparaissions en ville... Et puis pour une raison quasi inconnue je suis arrivé ici il y a quelques mois. Mais ça, ce n'est que le commencement! J'ai perdu ma copine ici en arrivant et j'ai beau aller à plusieurs endroits, je ne la croise pas! Et puis là je viens tout juste de rencontrer un gars timbré qui empereur de je sais pas où! Ouais je sais, super copain, mais si je lui demande il n'arrêtera pas de parler! Comme moi en ce moment en fait... Bref, il est emmerdant par moments et je vis avec lui et il fait rien pour m'aider! Sans même parler de ma journée au boulot aujourd'hui! Ah ouais, j'oubliais, une petite fille m'a fait réaliser que je n'étais pas qui que je croyais être. »

ouais, c'était beaucoup et Aladdin avait l'air d'une vraie pie à raconter ses problèmes comme ça, mais il en avait besoin! Imaginez-vous garder tant de choses pendant 20 ans en vous ? Vous feriez facilement un vrai catalogue aussi ! Il prit une grande inspiration puis expira bruyamment. C'est sûr que de parler autant coupe le souffle, mais derrière cette grande respiration se cachait un grand soupire. Aladdin était fort et devait le montrer qu'il n'était pas malheureux, mais c'était de plus en plus dur pour lui.

« Bon assez parlé de moi! » Dit-il en se tapant les cuisses voyant que cette révélation avait tendu l'ambiance.« D'où vnez-vous et que faites-vous dans la vie ? »

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Jeu 27 Juin 2013 - 19:45

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Elle n'avait pas bougé. Jessie avait regardé le jeune homme fixement, tout le temps où il débita ses déboires. La jeune femme le laissait parler en écoutant attentivement. Elle en était venu même à diminuer le son de sa respiration pour ne pas déranger le jeune homme. Et oui. Jessie avait peut-être changé de forme et de vie, mais elle était restée là même en son fort intérieur. Jeune adulte, elle devait maintenant jongler avec des responsabilités, avec des habitudes propres aux humains qui lui étaient familières, mais pas maîtrisées. C'était l'avantage d'avoir été une poupée pour des enfants. Elle avait observé sans le savoir la façon de vivre des familles qui avaient été son foyer. Certes, ce n'était pas du tout la même histoire, puisqu'elle n'était plus du tout dans le même monde. Pourtant, cela se ressemblait assez.

Alors qu'elle l'écouta parler, la rouquine apprit qu'il se prénommait Aladdin. Nom intéressant. Comme elle, il n'avait pas de nom de famille. Pour une poupée cela était normale en soi. Lui, elle ne savait pas qui il était, d'où il venait exactement. Agrabah, elle devait avouer que cela ne lui disait rien. La jeune femme ne savait même pas la ville d'où elle-même venait. La poupée cow-girl ne connaissait que les chambres des enfants qui avaient joué avec elle et quelques endroits de la dudit ville au nom inconnue, découvert lors de maintes aventures. Étant arrivé au récit de son arrivée, un détail percuta Jessie qui ouvrit la bouche pour l'interrompre, mais qui rapprocha ses lèvres l'une contre l'autre sans rien ajouter, le dénommé Aladdin poursuivant son histoire sans avoir remarqué son geste, ce qui ne fut pas plus mal. Lentement, son sourire s'effaça et elle fronça légèrement les sourcils. Un rêve et des disparitions ? Se retrouver ici sans savoir comment ? Cela serait-il possible ? Non, probablement pas. Perdue dans ses pensées, partagée entre l'idée de demander des explications et l'option de ne rien ajouter pour ne pas en ajouter au malheur du jeune, Jessie fut délivrée de son dilemme lorsque le jeune homme se tapa sur les cuisses ce qui concluait son récit. Redressant son tronc, elle se tint droite et d'un geste lent, elle passa ses mains dans ses cheveux, les ébouriffant doucement. Se penchant légèrement vers l'avant, s'appuyant sur son avant-bras posé sur sa cuisse. Elle tourna sa tête vers Aladdin pour lui faire face, ses yeux verts émeraude se plongeant dans ceux de son interlocuteur. Prise au dépourvu, elle eut un petit sourire pensif.


    « Vous n'allez pas me croire, mais ... » bredouilla-t-elle, cherchant la façon de décrire ce qui s'était passé. « Je ne sais pas si vous pouvez m'en dire plus sur ce rêve ? Je n'arrive pas à déterminer si ce n'est qu'une coïncidence, mais j'ai aussi fait un rêve constamment, et que sans raison aucune, je me suis retrouvée ici. Je dois avouer être complètement perdue, mais je tente tant bien que mal de me fondre dans la masse, mais c'est impossible puisque ... »


Elle s'arrêta dans son élan, marquant une longue pause. Allait-elle vraiment avouer qu'à l'origine elle était une poupée ? Il y avait une fois où la jeune femme l'avait mentionné pour trouver de l'aide, mais cela n'avait servi qu'à faire rire l'homme en habit cravate, qui était parti en lui recommandant de devenir humoriste. Qu'avait-elle dit de drôle ? La vérité, dans son monde du moins, avait toujours été un principe gagnant et elle ne connaissait pas d'autre façon pour pouvoir comprendre ce qui lui arrivait. Malgré tout, la jeune femme avait été extrêmement blessée par la manière dont l'homme lui avait rit à la figure et elle ne se sentait pas encore assez confiante dans cette forme pour pouvoir supporter d'autres quolibets. Fermant les yeux, elle poussa un soupir profond et nerveux. Qu'avait-elle à perdre après tout ? D'une manière ou d'une autre, elle allait bien devoir en parler, puisqu'elle désirait savoir ce qui s'était produit exactement ce soir-là. Peut-être rentrerait-elle chez elle s'il advenait qu'elle trouve une solution, mais une chose à la fois. Ouvrant ses yeux, elle reposa de nouveau son regard sur Aladdin. Il lui avait parlé sans même savoir comment elle se nommait. Le jeune homme avait parlé de ses malheurs en lui faisant preuve de confiance ou d'insouciance, allez savoir, mais elle préférait penser qu'il s'était senti assez confortable en son humble compagnie pour pouvoir lui parler aussi aisément.


    « Vous pouvez garder un secret ? Et bien, je vais vous dire quand même ...................................... Je suis une poupée. Je sais, cela peut paraître bizarre. Qu'est-ce que je raconte ? Je suis toute seule ici et je ne peux rien y faire. Et je suis là à pleurer et rire en même temps devant un inconnu. Je vous prie de m'excuser. Il m'arrive de ne plus savoir où j'en suis depuis mon arrivée. »


La jeune femme reprit lentement son souffle. Les soubresauts qui avaient pris ses épaules d'assaut s'estompèrent. Les torrents de larmes courant sur ses jours s’atténuèrent. D'un pan de sa camisole, elle s'essuya les yeux en tapotant doucement. Un sourire gêné étira ses lèvres rosées alors qu'elle se tournait de nouveau vers le jeune homme.


    « Je suis bête. Je ne me suis même pas présentée. Je suis Jessie. Je n'ai pas de nom de famille non plus, puisqu'il est rare que les enfants qui ont des jouets leur en donnent. Ils ne font que prêter le leur, le temps qu'ils grandissent et que nous passions dans d'autres mains. Comme je vous l'ai dit, je suis une poupée inspirée d'un feuilleton télévisé. Je suis une cow-girl.  L'unique exemplaire en plus ! Je suis destinée à amuser les enfants qui m'adoptent jusqu'à leur entrée dans l'adolescence, et plus tard pour certains. Ici, tout est familier pour moi, sans l'être en fin de compte. J'ai trouvé à l'extérieur de la ville un petit ranch où je travaille pour gagner ma vie. C'est comme ça que l'on dit non? »


La jeune femme se mit de profil à Aladdin, et regarda les vagues bercées par la brise. Elle aussi allait suivre la marée. Suivre le cours des évènements. Librement.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 19:51



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Elle parla elle aussi d'un rêve. Si c'était une coïncidence? Aladdin savait très bien que non. Il avait su trop de choses en quelques mois, il ne pouvait pas tout déballer à la femme d'un coup comme ça! Elle allait faire une crise cardiaque avec toutes ces nouveautés! Lui-même faillit s’évanouir à la pâtisserie! Quand il pense que c'est grâce à Mathew qu'il n'est pas tombé dans les vapes! Quoique c'était lui et sa fille qui lui avait fait le choc. Il voulut lui expliquer que non durant le long silence suivant sa question, mais il ne savait pas trop comment lui en faire part et quand il trouva les bons mots, elle se remit à parler. Comme quoi ce n'était pas le temps de lui expliquer. Elle enchaîna en lui disant qu'elle était une poupée, ouais la poupée que les petites filles adorent jouer avec. Le prince recula sa tête par étonnement, c'était bien l'histoire la plus bizarre qu'il avait entendu jusqu'à présent. Il avait seulement rencontré des humains d'autres mondes, ah et aussi une sirène qui vivait présentement avec lui et Kuzco. Son esprit se glissa ensuite vers la fée Clochette. En fait, il ne pouvait pas vraiment juger pour ce qui était d'elle car il n'était sûr si elle était un rêve ou non. Il s'était pris un coup de chaleur et s'était évanoui devant la pâtisserie, ce n'était pas clair pour lui. Ce qu'il avait vécu avec la lilliputienne était quelque peu flou dans sa mémoire aussi. Ah ouais, il y avait Tapis... Ah et puis zut, il allait la croire! Si un tapis pouvait devenir un être humain de chair et de sang sachant parler correctement, eh bien tout se pouvait! Cette longue pensée le rendit plutôt distrait et il perdit un bout de la discussion. Quand il retrouva à nouveau ses esprits, il l'entendit dire qu'elle était seule. À ces mots, elle se mit à rire et à pleurer en même temps. Aladdin fit une grimace d'embarras. Il savait bien ce qu'elle vivait et il lui était souvent arrivé de vouloir pleurer et de tout abandonner, comme aujourd'hui encore, mais il y avait toujours quelqu'un pour lui faire oublier ses problèmes pendant un certain temps. Il ne fallait pas qu'elle se laisse abattre par ça! Al' n'avait que retrouvé Tapis dans ce monde, ce n'était pas ce qu'il avait espéré, mais il s'était fait tout plein d'autres amis! Son séjour à New-York lui avait même permis de connaître Alicia la fillette de son patron avec qui il adorait aller au parc ou encore colorier durant ses pauses. L'Arabe avait la terrible envie de la serrer dans ses bras pour lui remonter le moral, mais il n'en fit rien, cela aurait été vraiment inconcevable.

Elle se calma sans son aide puis expliqua sa vie puis d'un ton très fière elle avoua qu'elle était le seul exemplaire. Ce qu'elle venait de dire fit bien rigoler Al', mais tout ça intérieurement. Il ne voulait pas qu'elle se fâche et qu'elle prenne son rire comme une insulte. Un simple sourire amusé naquit sur ses lèvres. Il la vit se tourner vers la mer et fit comme elle. Il observa les vagues monter et descendre de la rive et faisant un son très agréable pour l'oreille et ferma les yeux, se laissant bercer par la marée pendant qu'il expliquait à la jeune fille. Il savait que cela n'allait pas être facile pour elle, mais elle devait le savoir un jour ou l'autre.

« Si, je peux vous éclairer, mais certains aspects seront dur pour vous. » Commença-t-il « Ce rêve, ce n'est pas simplement une coïncidence, c'était prévu et calculé. Les gens de mon village disparaissaient tranquillement, un par un. Et voilà, quel que soit le monde d'où tu viens, tout le monde atterrit ici. Et puis, ne vous en faites pas, vous n'êtes pas seule, il y a moi maintenant et puis vous finirez par retrouver vos amis puisque vous êtes tous ici. »

Le jeune homme ouvrit un oeil puis tourna légèrement le visage pour voir si Jessie réagissait. à ce qu'il vit non. Peut-être qu'elle avait réagi avant qu'il ouvre un de ses yeux, ça il ne le savait pas. Il se réinstalla, les bas comme support vers l'arrière et ferma à nouveau les yeux.

« J'ai autre chose à vous dire, mais je ne sais pas si se serait une bonne idée. J'ai failli tomber dans les pommes quand je l'ai su... »

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Jeu 27 Juin 2013 - 19:55

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Elle aussi allait suivre la marée. Suivre le cours des évènements. Librement. Elle entendit très clairement l'avertissement d'Aladdin. Elle n'était cependant pas niaise. Elle avait vécu de tristes déchirures et savait pertinemment que tout ne finissait pas nécessairement bien, mais que tant qu'il y aura de la vie, il y aura de l'espoir. Depuis son arrivée, on aurait dit qu'elle était prête à tout encaisser. Comme une grande. La jeune femme ne s'était jamais sentie aussi vivante. D'un air résolu, la rouquine se tourna vers le jeune homme, prête à entendre tout ce qu'il pouvait et voulait bien lui dire. Elle encaisserait, sans broncher ni protester. Du moins, elle se croyait assez forte pour cela.

Pas une coïncidence ? Va savoir... Toutes ses questions tournoyant dans son esprit déjà obstrué et torturé par d'autres dilemmes, elle profita du temps qu'Aladdin marqua comme une pause pour les laisser se cogner les unes contre les autres. Elle ne broncha pas, ne protesta pas et ne lui demanda pas de se taire, d'arrêter de débiter ses sornettes qui n'avaient aucun sens. Néanmoins, Jessie savait au contraire qu'elles en avaient un et qu'elles étaient des informations véridiques. Du moins, pour sa propre personne, cela serait comme ça puisque cela expliquait d'une façon qui coïncide très précisément avec son histoire. Si la vérité n'était pas celle-là, comment un individu totalement détaché d'elle, qu'elle ne connaissait depuis quelques minutes, pouvait ne pas avoir réagi plus fortement que cela à l'annonce de ses origines ? Bien qu'elle est remarquée un mouvement de recul, le jeune homme n'avait pas rit et ne l'avait pas envoyé balader. Revenant sur terre, entassant tous ces questionnements incessants dans un coin très très très reculé de son esprit, elle reporta toute son attention sur Aladdin.

Ce dernier n'avait pas semblé bouger non plus. Il était resté sérieux tout au long de ses explications. À un certain moment, lors de son silence, elle l'avait vu se redresser. Il avait alors tourné la tête dans sa direction et l'avait observé. Mais elle n'avait pas bougé. Non, Jessie n'avait pas les yeux remplis de larmes. Elle n'avait pas envie de rire non plus. En fait, la jeune femme ne savait pas quelle réaction était la plus adéquate et c'était pour cette raison qu'elle demeurait immobile. Pleurer ne serait pas assez représentatif de ce qu'elle ressentait. Certes, la nouvelle humaine se sentait perdue et seule dans ce grand monde gris. Cependant, sa nouvelle connaissance venait de lui confirmer que ses amis étaient eux aussi dans la même galère et qu'avait un peu de travail et beaucoup de chance, elle allait pouvoir les retrouver. Et rire ... elle digérait bien le morceau, mais de là à se mettre à en rire comme si ce n'était qu'un jeu ... Non cela n'allait pas. Dans son champ de vision, elle vit de nouveau le jeune homme bouger pour reprendre une position allongée, ses mains tombant sur les coins de sa serviette, derrière lui en appui pour son torse légèrement surélevé du sol. L'annonce qu'il lui fit ne la surprit pas mais ne l'enchanta guère non plus.



    « Il faudra bien que je sache un jour vous savez. Autant le faire maintenant et pouvoir m'accoutumer tout de suite. Je suis plus forte que j'en ai l'air. »


Un coquin sourire se dessina au coin droit de sa bouche délicate. La jeune femme lui adressa un clin d'oeil et reporta de nouveau son regard vers l'horizon. Une minute ou deux s'écoula et il ne parlait toujours pas. Voyant bien qu'il cherchait ses mots, Jessie se leva d'un bond, se secoua brièvement, en prenant ses précautions pour ne pas envoyer plus de sable sur Aladdin qu'il n'en était déjà couvert, et se tourna vers lui tout sourire. La rouquine lui tendit sa main.


    « Aller, allons marcher. J'en ai marre de rester assise sans bouger. »


En effet, elle qui était si énergique, avait bien du mal à rester à la même place trop longtemps. Jessie préférait bouger et puis marcher, ça aidait à faire fonctionner le cerveau à ce qu'on dit. Du moins, elle ne serait pas déconcentrée par les fourmillements continus dans ses membres.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:05



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


La rouquine voulait toutefois savoir la vérité, malgré les avertissements d'Aladdin. Il soupira profondément et très bruyamment. Il imaginait déjà du choc qu'elle allait avoir et à quel point elle risquait de ne plus avoir envie de vivre. Enfin, c'était quasiment ce qu'Al' sentait au fond de lui. Quand son patron lui avait fait la révélation bien malgré lui, il ne savait plus quoi faire, il ne savait même pas si son existence valait la peine, quoi! La femme proposa ensuite d'aller marcher un peu. Ouais c'était bien comme idée, marcher sur le long de la plage et se laisser caresser les pieds par les vagues qui montent et qui descendent, c'est quelque chose de très relaxant et d'agréable. Il ne se fit pas prier et se leva d'un bon d'une façon très énergique. Alors, c'est terminé le moment dépressif! oui, il n'était pas ce qu'il pensait être et il n'était pas non plus à Agrabah, mais il avait de la compagnie, de la très bonne compagnie en fait et en plus il n'y avait pas de Jafar ou d'Abismal dans les parages alors il n'avait pas de raison pour être comme ça. Une nouvelle vie s'offrait à eux et c'était une bonne façon pour recommencer à Zéro! Il ôta son chandail, ce qui laissa découvrir sa peau hâlée et ses muscles développés et luisants tellement la chaleur lui était insupportable, puis la lança sur la serviette. Le jeune homme commençait drôlement à avoir chaud avec ses habits car il était habitué à porter une petite chemise violette sans manche, alors là son chandail à manche 3/4 commençait à le faire bouillir. Avec ses longs doigts fins, il essuya rapidement son ventre puis se dirigea vers le rivage tout en regardant en arrière pour voir si Jessie l'avait suivi. Ils marchèrent pendant un bon moment en silence, pendant qu'Aladin cherchait la façon d'approcher du sujet délicat. Les mouettes qui se trouvaient elles aussi au bord de l'eau se mettaient à voler chaque fois qu'ils faisaient un pas un peu trop près d'elles. Les gens aux alentours riaient de bon coeur et couraient un peu partout, innocent de la vie. C'était quelque chose de beau à voir.

« Tu sais, » Commença-t-il « parfois nous nous attendons à certaines choses, mais pourtant ce n'est pas ça. La vérité de nos existences n'est pas ce qu'elle semble être... Une matinée, je suis parti trouver un boulot et je me suis arrêté devant une pâtisserie. Je ne sais pas si j'aurais dû y entrer car c'est à cause ou plutôt grâce, je n'en suis pas trop sûr, à une petite fille que j'ai su la nouvelle. Cette petite fille, est une grande fan d'une princesse et d'un prince avec une grande soif de liberté. Cet homme, eh bien c'est moi. »

La dernière phrase lui donna un grand frisson qui commençait de la nuque et qui descendait jusqu'à ses avant-bras. Une grande nausée s'empara aussi de lui et il prit un moment à respirer lentement pour faire disparaître le malaise. C'était dur pour lui et avait encore bien du mal à s'y faire. Après s'être calmé un peu, le jeune homme reprit son explication, mais en faisant plusieurs arrêts causés par des petits haut-le-cœur.

« Si tu viens vraiment d'un autre monde et que tu as fais un rêve étrange, tu viens de Disney... Moi je viens d'un film ayant mon nom, comme quoi j'étais le personnage principal... J'ai vu ... Comment appelle-t-on ça déjà? ... Ah ouais un VHS portant mon prénom. Si tu es vraiment une poupée dans l'autre monde, ça n'a pas d'importance car ici tu es qu'un personnage inventé.... »

C'était franc, cru et direct, mais Aladdin avait assez tourné autour du pot et s'il aurait gardé le suspense plus longtemps il l'aurait sans doute fait angoisser, sans même parlé qu'il allait être malade s'il continuait à parler aussi lentement qu'il le faisait. Il avait parlé tellement lentement durant son explication pour tenter de ne pas vomir, que s'il avait été avec quelqu'un de nouveau, il aurait sans doute cru que le jeune homme avait pris une substance illicite. Il regarda ensuite l'océan et remarqua pour la toute première fois qu'il avait une sorte de grosse roche ou peut-être île à quelques kilomètres d'eux, puis pour se changer un peu les idées, il souligna cet aspect à la femme.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:05

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Certaines choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. La jeune femme en était. Il fallait dire qu'elle était une poupée qui parle, à l'origine et maintenant, une véritable humaine. Ici, la magie ne semblait pas exister et elle l'avait compris bien vite, et à ses dépens. Il y avait un matin, la jeune femme était passée devant une boutique qui vendaient des jouets. Heureuse comme un enfant le soir de Noël, la rouquine était entrée et avait parcourut l'allée en sautillant comme si elle avait eu deux ans. Arrivée à l'allée la plus reculée du magasin, la jeune femme s'était accroupie, avait délicatement pris une poupée dans ses mains et lui avait murmuré qu'elle connaissait son secret. Elle avait du passer 1 heure peut-être 2 à lui raconter son histoire en chuchotant, assise sur le parquet froide et blanchâtre de la boutique. Cela avait pris tellement de temps, que le propriétaire et vendeur était venu voir la jeune femme et l'avait retrouvé couchée sur le sol, la poupée collée contre elle. Inquiet, il l'avait touché du bout du doigt et lui avait demandé si elle avait besoin d'un docteur ou si elle avait des parents non loin. Honteuse, le rouge lui était monté aux joues, et elle était sortie en trombe de la boutique sans demander son reste. À bien y repenser, c'était une situation assez hilarant. Tellement, qu'elle en rougit juste à y penser et elle gloussa silencieusement. Elle avait été tellement déçue que la poupée ne lui rende pas sa confiance. Elle lui avait tout confié. La jeune femme avait fini par comprendre qu'ici, les jouets ne s'animaient pas en cachette. Cela la rendait bien triste.

Se délivrant de ses pensées, la jolie rousse resta fixée sur un mot. Inventé. Elle n'était rien ici ? N'avait-elle donc pas de famille ? Personne qui l'attendrait ? La jeune femme soupira. Puis, elle reporta son attention sur Aladdin qui avait décidé que se balader serait une bonne idée. Ils marchaient côte à côte depuis un moment. Il avait enlevé son chandail. Gênée, elle avait tournée la tête. Jessie n'avait pas coutume de ce genre de comportement. À vrai dire, elle n'avait jamais su que des vêtements c'était fait pour s'enlever et les changer avant d'atterrir ici. Imaginez la surprise alors qu'elle a découvert son corps la première fois qu'elle a enlevé les siens ! La jeune femme avait du passer un bon trente minutes à se regarder dans le miroir essayant de ne pas crier. Lui, il avait enlevé son haut comme si de rien n'était, comme s'il n'y avait aucune gêne à y avoir. Certes, la jeune femme était habillée légèrement par la journée chaude qu'ils traversaient, cependant ce n'était pas grâce à elle, mais bien grâce à une de ses vendeuses d'une boutique de vêtements qui avaient répondu à toutes ses questions, qui lui avait fait un garde-robe. Cela avait semblé un grand bonheur pour elle puisqu'elle n'avait rit qu'à quelques questionnements.

Comme elle était toujours perdue dans ses pensées, digérant toutes les informations données, les souvenirs des derniers jours et leur signification, elle avait pris un peu de retard sur le jeune homme et du courir pour le rattraper. Parvenue à sa hauteur, elle suivit la direction qu'il lui indiquait avec son menton. On aurait effectivement dit un rocher. Un sourire malicieux étirant sa bouche délicate, Jessie tourna sa tête vers Aladdin.


    « On fait la course ? À trois. Un ... deux ...TROIS!»


Alors qu'elle cria le dernier chiffre, elle s'élança vers les vagues, insouciante de la marée, des vagues, de ce qu'ils allaient rencontrer. La jeune femme voulait se sentir vivante. Quoi de mieux qu'un ami, un défi et une aventure au bout de celui-ci ?

Dans cette ville, qui lui était encore inconnue, elle se sentait prisonnière. Comme dans son ancienne boîte. Cependant, celle d'aujourd'hui, avait le ciel comme toit, et plusieurs chemins à parcourir, plein d'endroits à découvrir. Elle préférait de loin cette perspective de vie.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:14



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Après avoir montré le rocher à la jeune fille, il fit un tour de 180° pour retourner vers sa serviette et pour se désaltérer un peu, mais il entendit Jessie faire un compte à rebours et sauter à l’eau. Elle se rendit assez loin rapidement ce qui fit paniquer Al' qui savait très bien que les eaux pouvaient être dangereuses. Le rocher était loin et elle allait rapidement se fatiguer avec toutes les vagues qui montaient à une force folle et qui avaient l’impact d’une gifle.

« Attend! NON! » Cria-t-il en faisant un signe de la main

Elle avait envie de se suicider ou quoi? La révélation d’Aladdin pouvait bien être choquante, mais elle pouvait revivre et être sur des nouvelles bases! C’était complètement stupide de vouloir faire la course quand il y avait tant de danger. Aladdin avait vécu bien des histoires dangereuses et loup-phoque, mais il savait qu’il avait toujours Génie en cas de secours et qu’il pouvait le sauver si ça tourne mal. Malheureusement, le génie de la lampe n’était pas là et c’est donc pour ça qu’il hésita un bon moment avant de plonger à son tour dans l'eau salée. Il avança de peine et de difficulté car le vent commençait à se lever et les vagues à grossir de plus en plus. Il ne manqua pas de se faire engloutir par celles-ci à quelques reprises et s’étouffer par la même occasion. Il finit par se retrouver au milieu de nulle part, sans même la vision de la plage où il se trouvait précédemment. Le ciel commençait à s’assombrir et le vent se mit à fouetter le visage du halé. Le garçon n’était plus capable de voir le fond de l’eau qui était désormais presque noir tellement la profondeur était importante et elle était terriblement froide au niveau des jambes. Ce ne fut pas bien long qu’Aladdin eut une énorme crampe dans les orteils relié à la température de l’eau.

« Jessie! Il n’est pas prudent d’aller là-bas en nageant! » Hurla-t-il en voyant qu’elle n’arrêtait pas.

L’homme ne savait pas si elle ne l’avait simplement pas entendu avec tout le vacarme que les vagues faisaient en frappant tout ce qu’elles pouvaient et les mouettes qui hurlaient chaque fois qu’une vague les soulevait un peu trop ou bien qu’elle était vraiment sérieuse quand elle parlait de faire la course jusqu’au rocher. Elle était peut-être plus compétitive qu’il l’avait imaginé. Il regarda au loin la rouquine qui était maintenant qu’un petit point de la grosseur de son pouce puis la perdue des yeux. Elle s'avait soudainement évaporer.

« JESSIE!! OÙ ES-TU? »

Il avait arrêté de la vouvoyer, ce n’était vraiment pas le temps pour la politesse, la cowgirl était peut-être en train de se noyer à cette heure-là. Il ne perdit pas une seconde, oubliant son affreuse crampe et se mit à nager comme il ne l’avait jamais fait pour sauver la jeune femme.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:15

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Jessie & Aladdin
 

Elle ne savait plus. Ne savait plus si c'était pour lui faire du bien ou du mal qu'elle s'était lancée dans l'eau. Certes, dans son ancienne vie elle avait été un jouet et n'avait pas pu pratiquer la natation. Heureusement pour elle, Émilie l'avait emmené à ses propres cours, lorsqu'elles passaient encore leur temps ensemble. La jeune femme qu'elle était devenue avait donc eu quelques hésitations lors de la mise en pratique de ce dont elle s'était souvenu des conseils de l'enseignante, mais ce ne fut pas trop long qu'elle se débrouillait à merveille. Mais bien vite, les intempéries vinrent mettre du piquant dans sa progression vers ce qui lui paraissait être une île plus qu'un rocher. Les vagues lui fouettaient le visage. Le courant enroulait ses jambes et elle devait lutter deux à trois fois plus pour pouvoir continuer d'avancer, pour ne pas rester en place. Si cela se produisait, elle avait bien peur de couler comme ses vêtements engorgés d'eau pesaient de plus en plus lourd ou encore de rester gelée sur place.

Jessie ne savait pas si elle avait le désir de la compétition, du défi ou si simplement, elle essayait de digérer à sa façon les nouvelles choquantes qu'Aladdin lui avait fait part un peu plus tôt. Elle n'était toujours pas certaine qu'il l'ait suivit, peut-être était-il plus raisonnable qu'elle. La rouquine nageait, rageusement. Les traits de son visage était crispé et des larmes imperceptibles vu tout le vent et l'eau qui lui cinglaient le visage, coulaient sur ses joues. La jeune femme avait paru prendre toutes ces annonces à la légère avec le sourire. Néanmoins, un vertige l'avait pris d'assaut. La nausée s'était pointée avec elle et la gorge serrée, elle avait plongé dans la mer. Jessie essayait de se sentir vivante. Certaines choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. La jeune femme tentait de se vider l'esprit. Les mots qu'avait utilisé Aladdin étaient si durs, si crus. L'humaine qu'elle était devenue ne savait comment prendre les choses. Finalement, elle comprenait le jeune homme qui avait semblé si troublé. Au début, cela semble facile de comprendre. Plus on y pense, plus cela nous embrouille, nous rend fou de rage. Battant furieusement des jambes, la jeune femme était ballotée d’un côté puis de l’autre par les vagues. L’écume lui rentrait par le nez et la bouche, elle en avait aussi plein les oreilles.

Par-dessus le vent, elle perçut la voix d’Aladdin. Un murmure, certes, mais quand même assez puissante pour la ramener à la réalité. Faisant volte-face, elle ne vit que de l’eau. Plus de sable et de place. Qu’une marée furieuse qui valsait avec le vent. Lorsqu’elle tournait la tête pour regarder derrière, l’île persistait à sortir du décor, un peu plus grosse et imposante qu’au départ. Nageant dans la direction opposée, elle songea que revenir jusqu’à Aladdin serait une judicieuse idée. Périlleuse et difficile, mais brillante. De longues minutes de lutte s’écoulèrent et elle le vit. Du moins, elle aperçut ses cheveux qui dépassaient de la surface. Plongeant sous l’eau, la jeune femme se dirigea vers lui. Restant d’abord sous l’eau, Jessie lui attrapa la jambe.

    « Dis donc, tu n’es pas doué pour la nage ... »


Haletante, elle essaya tant bien que mal de sourire malgré l’eau qui tentait encore une fois de s’introduire dans sa bouche.

    « Puisqu’on est si loin de la rive, ce serait bête de ne pas atteindre l’île. Je ne veux pas y aller seule. »


Elle lui avouerait plus tard, mais elle savait bien qu’elle avait été insouciante. Cependant, ses membres engourdis par la basse température et ses lèvres bleues lui firent comprendre que ses excuses se feraient attendre encore un moment.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:21



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Aladdin se fit tirer un pied et il se mit alors à paniquer. Il savait bien que dans ces genres d'endroit marin très vaste il pouvait avoir des requins ou bien des alligators. Il donna un vif coup de pied sur ce qui le retenait puis se rendit compte en le frappant que c'était qu'une des mains de la rouquine qui s'était rendue vers lui sous l'eau. S'il n'était pas doué à la nage? Elle blaguait? Déjà qu'en Arabie il n’avait pas vraiment beaucoup d’eau c'était un vrai miracle qu'il sache nager comme ça! Ce n'est pas dans un bain ou bien dans la fontaine du palais qu'il risquerait de se noyer voyez-vous? Ce n'était pas le fait qu'il était mauvais nageur ou pas, C’était juste très stupide de nager comme ça pendant une très grande distance et en plus durant une tempête! Elle lui proposa ensuite d'aller jusqu'à la petite île qui avait l'air beaucoup plus près que la plage où ils étaient auparavant. M'ouais, cette idée ne plaisait pas à Aladdin, mais ils ne pouvaient pas rester immobile comme ça jusqu'à ce que l'orage arrête. Ils risqueraient de se faire aspirer par les vagues vingt fois avant. Ce n'était pas le temps de faire une crise à la jeune femme non plus. Il devait rester calme et nager jusqu'au morceau de terre le plus près. Ils nagèrent jusqu’à l’île qui était en fait vraiment plus grande qu’ils l’avaient imaginé. Il y avait une plage au tout commencement, mais celle-ci n’était pas en sable. Elle était faite en roches grises et blanches toute très lisses et plates. Parfaites pour faire des ricochets dans l’eau. Tiens, quelque chose qu’Aladdin pourrait faire pour tuer le temps avant la fin de l’ouragan. Quand il fit près de la rive, il se mit debout pour marcher le reste, mais épuisé par un tel effort et ayant son pantalon assez lourd pour son corps qui était devenu faible, il s’écroula sur les galets et tomba sans connaissance pour un petit moment. En fait, il ne savait pas si cela faisait longtemps qu'il était tombé dans les pommes, mais quand il ouvrit les yeux, il vit Jessie qui venait toute juste arrivée sur l'île. À vrai dire, il avait perdu connaissance que quelques secondes. Quand la femme fut assez proche de lui, il se leva d'un bon et en chancelant un peu puis il la pointa d'un air sévère.

« Mais que t'est-il passé par la tête?! C'est très dangereux de plonger comme ça! Et durant une tempête! Tu aurais dû m'écouter quand le vent s'est mis à se lever! La tempête va peut-être durer une journée entière tu sais! »

Le jeune homme soupira puis se voyant incapable de se calmer pour vrai, il s'excusa puis lui annonça d'un ton sec qu'il allait chercher du bois pour faire un feu. Ce n'était pas une très bonne idée de rester mouiller quand il faisait très froid avec le vent de la marée. L'Arabe grelottait déjà alors il ne souhaitait pas tomber en hypothermie suite à la brillante idée de la jeune femme. Il lui proposa ensuite de faire quelque chose elle aussi pour garder sa chaleur corporelle. Il monta une colline terreuse puis se plongea dans une sorte de forêt plutôt inquiétante et très mal éclairé puisqu'il n'y avait pas un seul petit rayon de soleil en vue. La terre se glissait entre ses orteils et rendait le terrain très dur à escalader pour un garçon qui devait s’agripper à chaque tronc d'arbre pour avancer. Enfin arrivé sur un plateau un peu raboteux, il se mit à ramasser quelques branchettes et bûches d'arbres qui étaient tombés pour faire un feu. Il vit ensuite une sorte de corde comme s'il y avait déjà des gens dans ce secteur. Il n'en fit pas un cas et arracha la ficelle qui était attachée à un gros arbre. Grâce à cette corde, ils pourront en même temps, sécher leurs vêtements au-dessus des bûches brûlées.

Sur le chemin de retour, il vit quelque chose d'étrange enfouir sous des feuilles mortes et sous des petites roches. Sa curiosité fut trop grande alors il déposa le bois et se mit à quatre pattes pour gratter un peu pour découvrir quelque chose qu'il ne s'attendait pas du tout à voir là. son visage blêmit et plaqua sa main terreuse sur sa bouche quand il sentit un haut de cœur s'emparer de lui. Il se leva et prit son bois sans jamais détourner le regard de ce qu'il venait tout juste de découvrir. Ceci allait rester un secret à tout jamais.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:23

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Visiblement, le jeune homme lui en voulait terriblement. Elle ne l'avait quand même pas forcé à la suivre. Il était venu de son plein gré malgré que c'était elle qui avait initié la danse et qu'il s'était probablement inquiété. Devant sa réaction, la jeune femme fronça les sourcils. Certes, il devait savoir beaucoup plus de choses qu'elle sur les dangers de la mer et concernant les intempéries qui y étaient liés, cependant elle aurait bien pu se débrouiller seule jusqu'à l'île. Enfin, ce n'était quand même pas l'endroit pour entamer un débat et encore pour se disputer. Se remettant à nager derrière Aladdin qui avait pris un peu d'avance, la jeune femme plongea de nouveau sous la surface, avec le vent et les vagues, elle trouvait cela plus facile de progresser en dessous de tout cela, faisant profil bas, suivant le courant furieux. Elle était lente, mais efficace. Si elle recula de trois brasses, elle les rattrapait dans le temps de deux. Jessie sentait ses doigts et ses orteils s'engourdirent, prolongeant le picotement le long de ses jambes et de ses bras ankylosés par le froid et la fatigue. La jeune femme commençait à désespérer de ne jamais atteindre le rivage alors qu'elle remontait une énième fois à la surface pour prendre son souffle qu'elle aperçut le jeune homme qu'elle avait rencontré quelques heures plus tôt sur le rivage d'une plage plus achalandée que celle de l'île qu'ils avaient réussi à atteindre. Un sourire raide et bleuté se dessina sur son visage glacé alors qu'elle se dirigea vers l'ancien résident d'Agrabah qui était étendu, l'air inconscient sur la rive de galets. La jeune femme accéléra l'allure du mieux qu'elle put, inquiète de l'état dans lequel le jeune homme se trouvait.

Lorsqu'elle mit le pied sur la plage de petits cailloux plats, Jessie fut rassurée. Aladdin semblait bouger, pour ensuite se redresser. Lorsque son regard croisa le sien, le jeune homme se leva d'un bond, tellement vite pour la fatigue qui gagnait sur lui que son corps sembla vouloir se dérober sous son poids, et la rouquine avança ses mains devant elle, comme si elle se tenait prête à le rattraper si jamais il tombait. Lorsqu'il fut plus stable, la jeune femme rétracta ses mains vers ses hanches sur lesquelles elles prirent appui. Le jeune homme se mit à ce moment précis où elle ramenait ses bras contre son corps à la sermonner, sur le fait qu'elle avait réagi de manière inconsciente, sans se soucier de la tempête et des avertissements qu'il lui avait prodigués alors qu'elle s'était élancée. Ses sourcils formèrent deux accents au-dessus de ses grands yeux verts qui ne lâchaient pas le jeune homme.



    « Je ne t'ai quand même pas traîné ici de force ! Tu aurais très bien pu me laisser partir toute seule ! On ne se connait pas ! »


Haletante, Jessie essaya de se contenir. Tant bien que mal, la jeune femme resta immobile, à fulminer, les poings serrés.


    « Peut-être m'as-tu averti , mais tu n'as pas suivi tes conseils plus que je ne les ai suivi. Je ne suis pas à blâmer parce que tu m'as suivi. »


Jessie bouillait de l'intérieur. Elle avait mis de côté les politesses, et avait employé le vouvoiement, vu les circonstances. Elle n'allait pas prendre le tord alors qu'il était assez grand pour décider seul. S'assoyant dos à lui, ramenant ses genoux contre sa poitrine donc les élévations se faisaient saccadées, Jessie bouda, comme une enfant. Quelques secondes plus tard, elle l'entendit décréter qu'il allait chercher du bois pour le feu. Du feu ? Hors de question qu'elle s'en approche. Elle préférait geler plutôt que de s'approcher près des flammes destructrices. La dernière fois qu'elle en avait vu, elle avait failli tomber dedans et y rester. La poupée qu'elle avait été frémit en elle alors que son esprit d'humaine évoquait ce souvenir de son passé de jouet. Décidément, le jeune homme ne l'aimait vraiment pas s'il voulait faire un feu. Serait-ce pour la brûler elle ?

Avant de s'enfoncer dans la forêt, l'arabe lui avisa qu'elle devrait elle aussi trouver un moyen de se tenir au chaud. Relevant la tête, la jeune femme regarda autour d'elle, perplexe. Avant, Jessie n'avait jamais eu à se soucier de ce genre de choses. Le froid, la faim, tout ça, ce qu'on avait besoin pour survivre, elle n'en avait pas besoin puisqu'elle était fait de chiffon et de rembourrure. Tristement, elle enlaça ses membres de ses petits bras frêles et congelés tout autant que le reste de son corps. Ses longs cheveux collaient dans son dos, d'une manière si désagréable qu'elle s'empara de l'élastique accroché à son bras et les ramena d'un geste vif et furieux au-dessus de sa tête. Elle aurait besoin d'aide pour comprendre comment trouver de la chaleur. Lui, il venait de la planter là. Soudainement prise de panique, la jeune femme se prit la tête entre ses deux mains et serra sans retenue. Qu'allait-elle faire ? Se donnant violemment une gifle mentale, Jessie se ressaisit et se releva péniblement, encore sous le choc de la température froide. Elle regarda autour, ne voyant que la rive couverte de petites roches grisâtres. Son regard tomba sur le chemin qu'avait emprunté Aladdin. Décidée à ne pas le laisser filer, la jeune femme s'enfonça dans la forêt dense. La rouquine avait encore des choses à apprendre, et en ce moment, elle était certaine que le jeune homme pouvait lui être utile et pouvait l'aider. Elle s'excuserait. Plus tard. Si elle en jugeait que cela valait la peine.

S'engouffrant toujours plus profondément, suivant les traces laissées par Aladdin dans la terre meuble, les yeux rivés sur le sol pour être sûre de ne pas se perdre, à l'angle d'un tournant, elle heurta le jeune homme de plein fouet et tombant à renverse, se cognant violemment la tête sur le sol. Se redressant, elle regarda Aladdin et se relevant vivement, non pas sans difficulté, et se précipita sur lui et le bois qu'elle avait fait tomber de ses bras chargés.


    « Oh mon dieu ! Pardon, je ne t'avais pas vu. J'espère ne pas avoir aggravé ta vision déjà négative de moi. »


Se mordant la lèvre inférieure, elle lui tendit sa main et posa son regard sur son visage blême. Il semblait troublé.

    « Vas-tu bien ? Tu es blanc comme un drap, comme si tu avais vu un fantôme !! »

 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:25



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Aladdin vit la rouquine arrivé vers lui, mais il ne fronça pas une seconde en la voyant. Ce qu'il avait vu l'avait marqué et depuis qu'il l'avait vu, il avait cette impression d'être regardé et suivit. Une sensation que je ne vous cacherai pas, vraiment désagréable pour lui. Il continua à marcher en ligne droite sans se soucier des arbres qui l'environnait car il fonça dans trois d'entre eux. La jeune femme avança vers lui puis le bouscula ce qui entraîna dans sa chute, les morceaux de bois qu'il avait dans les bras. Le jeune homme prit la main de Jessie sans même vraiment sans rendre compte. Son regard était absent et que les derniers mots de la femme arrivèrent jusqu'à son cerveau. S'il avait vu un fantôme? C'était presque ça, il avait vu une partie d'un esprit. Bah...Il n'avait pas vu un truc transparent et effrayant, mais qui pouvait signifier qu'il en avait un sur cette île. S'il allait le dire à la jeune femme pour qu'elle s'en inquiète pas du tout. Il essuya ses mains rapidement sur son jean et et plaça délicatement ses mains sur chaque côté de la mâchoire de la rouquine et lui chuchota avec un petit sourire discret qu'il allait bien. Il n'avait dit ça que pour ne pas l’apeurer. Ils devaient rester un bon moment là-bas et il serait mieux pour les deux de passer ce séjour le plus agréablement possible. Il marcha à nouveau vers à plage avec un regard très peu présent. Il ne pensait à rien, c'était comme un néant total. Aladdin venait enfin de comprendre ce qui se passait dans la tête de Kuzco en permanence. Il avança jusqu'à la petite plage de pierre où ils étaient précédemment et installa les bûches qu'il avait reprises après sa chute d'une façon pour que le feu soit une réussite. Il ne manquerait juste que le feu ne veuille pas démarrer et qu'ils meurent d'hypothermie! Heureusement, il connaissait comment faire pour démarrer un feu à tous les coups. Avoir des expéditions sous l'ordre du sultan était quelque chose de très pratique pour savoir se débrouiller dans la nature. Bien que Génie était pratiquement toujours là avec lui, il utilisait que très rarement sa magie pour ce qui était du camping.

Quand le feu fut bien allumé, il installa la corde qu'il avait trouvée à l'entour de deux rochers et ôta son pantalon pour le faire sécher. Il ne se retrouva alors ensuite qu'en sous-vêtements qui était plutôt serré et qui moulait pratiquement tout ce que sa mère lui avait donné. Il se sentit alors mal à l'aise et se dépêcha de s’asseoir sur le sol près du feu en plaçant ses mains au-dessus. Il remarqua ensuite que la jeune femme ne s'approchait pas du tout du feu. Avait-elle peur? Il est vrai qu'elle avait été une poupée auparavant, mais elle ne pouvait pas rester là à regarder les flammes sans même ressentir leur chaleur sur sa peau. Al' se leva et se dirigea vers elle qui semblait trembler de froid et sans dire un mot, il la serra dans ses bras pour lui donner de sa chaleur. Sa peau bien malgré le fait qu'il avait froid était chaude et il ne voulait pas la voir dans un mauvais état. Il était vrai, il ne la connaissait pas, mais son grand coeur ne pouvait se résigner à la laisser comme ça. Bien qu'il veuille aider la jeune femme, ses vêtements le dérangeaient énormément car la seule chose qui réussissait à faire c'était de se mouiller le torse avec ses habits mouillés.

« Si tu es pour ne pas t'approcher du feu pour te réchauffer, tu serais mieux d'ôter tes vêtements pour que je puisse te donner un peu de chaleur de mon corps. Si tu ne te réchauffe pas, tu risques d'être très malade et nous sommes loin de tout secours. Je n'ai pas envie de te transporter à la nage tu sais ... »

Il avait peut-être l'air d'un pervers comme ça, habiller avec un simple sous-vêtement et en demandant à Jessie d'ôter tout ce qu'elle portait pour la réchauffer. Elle allait peut-être le prendre pour un dingue et elle allait se sauver à toute jambe, mais c'était soit ça soit qu,il la laisser tomber malade.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:27

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Jessie & Aladdin
 

La jeune femme suivit Aladdin sans rechigner, toujours repentante de l'avoir fait tomber, lui et son chargement qui était destiné à les aider. Tête basse, elle n'osait porter son regard sur le jeune homme qui ne lui avait pas adressé la parole de tout le chemin du retour. Peut-être était-il fâché parce qu'elle lui avait crié dessus ? Peut-être était-il blessé alors qu'elle lui avait rentré dedans bêtement ? Malgré toutes ces hypothèses, la jeune femme n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui avait bien pu mettre le jeune homme dans cet état. Songeant à plusieurs reprises de lui faire des excuses, elle se retint à chaque fois, ne réussissant qu'à fixer le dos d'Aladdin, ainsi qu'à ouvrir puis refermer l'instant d'après sa bouche, sans qu'un seul son ne sorte. La honte ? La peur ? La frustration ? La jeune femme ne savait que faire. Il était rare qu'elle se mette dans un état de confusion pareil, surtout lorsqu'il s'agissait de quelqu'un qui lui avait été étranger une journée auparavant.

Lorsqu'ils atteignirent enfin la place, l'air marin lui souffla doucement au visage, emplissant ses narines des embruns salés et ébouriffant ses cheveux frisottés qui de toute leur longueur tombaient en cascade dans son dos. Elle était bien contente d'enfin sortir de la forêt. Les ombres que produisaient les arbres ne la rassuraient en rien, et elle détestait cette sensation de renfermement que cela produisait en elle. Dépassant Aladdin, elle s'éloigna vite de la lisière pour aller s'asseoir juste un peu avant là où les vagues mourraient. Prenant l'éternel position assise qu'elle adorait, les genoux ramenés contre sa poitrine, ses bras étreignant ses jambes pour les tenir près d'elle. Le vent se fit de plus en plus froid. Grelottante, elle se releva pour faire ses excuses. Elle savait exactement ce qu'elle allait dire. C'est alors qu'elle le vit. Avec ses couleurs flamboyantes, sa danse fluide, hypnotisant les fous qui se prenaient à le regarder trop longtemps ... Jessie se tenait là, immobile, les yeux fixés sur les flammes qui dansaient à quelques pieds d'elle. Aladdin se tenait tout près, mais elle n'y prêta pas attention. S'il voulait risquer sa vie, libre à lui.

L'instant d'après, elle le vit qui approchait. Ce dernier l'enveloppa de ses bras forts. Elle était petite d'épaules, il fit le tour sans difficulté. Jessie ne broncha pas. Il la réchauffait et elle ne se plaindrait pas de cela, malgré la situation étrange. Elle qui l'avait cru fâché, au fond, il était quand même capable de s'inquiéter. Un petit sourire reconnaissant se dessina sur les douces lèvres de Jessie. Deux secondes plus tard, le jeune homme lui demanda si elle pouvait enlever ses vêtements pour pouvoir la réchauffer plus adéquatement. Se reculant d'un pas, elle porta sa main à la joue d'Aladdin d'une gifle cinglante. N'ayant pas contrôlé son geste, elle porta sa main à sa bouche, ses yeux ronds comme des melons.


    « Je suis désolée, oh mon dieu je ne voulais pas. Aladdin ça va ? »


La jeune femme tendit la main vers la joue où une marque rougeâtre montrant l'endroit où elle avait frappé commençait à apparaître.


    « Je ne voulais pas, je n'ai pas pensé à ce que je faisais, tu m'as surprise ... Sweet mother of Abraham Lincoln , pardonne-moi! »

 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:32



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Elle venait tout juste de la gifler! Oui oui avec sa main et baffe! En pleine figure! Elle était cinglée ou quoi? Il voulait simplement l'aider à ne pas mourir de froid! C'était quoi cette réaction!? Elle pointa ensuite où elle l'avait frappé avec un de ces doigts puis se plaqua une main contre sa bouche. Bah ouais ça va hein! Il n'avait pas besoin de se faire pointer la section étant donner qu'il ne la sentait simplement plus ou bien il la sentait juste trop. La colère bouillait à l'intérieur de lui depuis déjà un bon moment et voilà qu'elle le giflait? Il s'était montré gentil avec elle dès le début et même compatissant face à ce qu'elle vivait. La colère explosa comme un volcan en éruption. Il claqua la main de Jessie qui pointait sa joue et tira sur les vêtements de celle-ci en quelques fragments de secondes. Le tissu se déchira et un long son telle une fermeture éclair se rendit aux oreilles de l'Arabe. Après avoir la plupart des vêtements de la cow girl dans les mains, en prenant grands soins de lui laisser sa lingerie, il balança tout le reste dans le feu. Une petite explosion eut lieu à cause du métal surchauffer mais rien d'alarmant.

« TU VAS TE CALMER D'ACCORD!? » Cria Aladdin « TU NE VAS PAS ME FRAPPER UNE SECONDE FOIS! J'AI ÉTÉ GENTIL AVEC TOI DÈS LE DÉBUT! JE N'Y ÉTAIT PAS OBLIGÉ! TU M'AVAIS L'AIR BIEN ! LÀ TU VAS POSER TES FESSES DEVANT LE FEU ET TU VAS TE RÉCHAUFFER! »

Le jeune homme fronça les sourcils et regarda sérieusement Jessie puis balaya l'air d'une main, se voyant forcer de se dire qu'elle ne l'écouterait pas. Elle ne l'a pas écouté quand il lui avait demandé de faire demi-tour ni même quand il lui avait demandé d'ôter ses vêtements pour pouvoir mieux la réchauffer. Allait-elle l'écouter pour vrai cette fois-ci? Il alla à nouveau vers le feu et s'y assoit en se secouant la tête de droite à gauche comme un chien le ferait pour aider ses cheveux à sécher. Ne plus avoir une longue chevelure avait de ces avantages. Il plaça ensuite les petites roches blanches pour qu'elles soient le plus plate possible pour lui procurer un maximum de confort car là il avait un ou deux qui lui rentraient directement dans les cuisses. Le soleil commençait déjà à se coucher, il faut dire qu'ils étaient proches de l'automne et que les journées devenaient de plus en plus courtes. Le jeune homme commençait à tomber de fatigue, sa journée lui avait épuisé. Une journée merdique chez lui et puis au travail et n'oublions pas qu'il était désormais sur une île à des kilomètres de la civilisation. Ouais, une journée tout à fait normale quoi... Ah tiens, Kuzco allait-il remarquer son absence? Naaaaah.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:33

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Jessie & Aladdin
 

Oui, la jeune femme l'avait frappé. Directement au visage, en pleine poire. Ce n'était pas son genre. Pourtant, elle l'avait fait. Sa main avait rencontré la joue du jeune homme de manière violente. La jeune femme fit plusieurs pas vers l'arrière la main toujours portée à sa bouche. Elle avait peur. Peur que le jeune homme ne soit trop en colère pour s'empêcher de répliquer. Peur de ressentir la douleur physique qu'un autre pouvait lui causer. La jeune femme sentit sa crainte grandir en elle alors qu'elle le voyait faire les cents pas, les poings serrés. Puis, il fit volte-face et revint se planter vers elle. Il lui empoigna le poignet qu'elle tenait pointer vers sa joue, et le maintint fermement alors que de son autre s'emparait d'un coin de sa camisole encore mouillée de son expédition dans l'eau. Avant qu'elle ne put faire quoi que ce soit, avant qu'elle ne put arrêter son geste, il tira et le tissu se fendit, de tous les côtés. Ses shorts y passèrent aussi, à son grand mécontentement.

Par chance que la jeune femme avait fait des emplettes récemment. Son soutien-gorge était d'un lilas légèrement foncé, d'une matière en dentelle, dont les bretelles étaient décorées d'un ruban d'un noir profond qui y était brodé et dont deux boucles se tenaient de chaque côté à sa fin. Bien que son haut soit féminin, son bas l'était moins. Les boxers moulant du jeune homme paraissaient plus serrés que ceux que la jeune femme portaient. En effet, elle avait opté pour le confort et la liberté que lui offrait ses petits boxers. Certes, ils étaient moins serrés que ceux d'Aladdin, mais ils étaient beaucoup plus courts et proche de ses hanches. Elle croyait les avoir pour elle. Que personne d'autre que sa personne ne les verrait. Cependant, il était trop tard. Dévoilés au grand jour, ses dessous étaient à présent visible pour le jeune homme grâce à la lueur de son feu, dans lequel brûlaient ses vêtements détrempés. Faisant quelques pas précipités et désespérés, la jeune femme se rendit compte qu'elle s'approchait du feu, et recula aussitôt. Son regard se posa sur les vêtements du jeune homme suspendu à une corde. D'un mouvement vif, elle s'en empara et les envoya brûler en enfer avec les siens. Ils étaient à égalité.

Puis, il se mit à lui crier dessus. D'accord, Jessie comprenait qu'elle avait poussé le bouchon un peu loin, et que l'élastique s'était brisé. Il était évident que même si elle s'était mise à genoux, il n'accepterait pas tout de suite de lui pardonner à moins qu'elle ne lui obéisse. Ce qu'elle entreprit de faire à la hâte, avant que ce dernier ne l'y traîne de force. Malgré la crainte qui s'afficha lisiblement sur son visage, elle s'assit près du feu, ramena ses jambes contre sa poitrine presque dénudée pour en cacher le plus possible. La jeune femme utilisa aussi ses cheveux comme paravent. Il était gonflé celui-là ! Lui déchirer ses vêtements et les brûler. Il avait pensé à quoi ? Pensait-il que Jessie allait se laisser faire ? Et bien non, au contraire, elle les avait mis à un pied d'égalité. Maintenant ils avaient l'air intelligents, tous deux assis près du feu, à cacher chacun leur corps respectif du regard gêné de l'autre. Cela en était presque drôle. Néanmoins, la jeune femme fulminait et n'avait pas le coeur à rire. Plus le temps passait, plus la fatigue prenait d'assaut le corps de Jessie qui se faisait lourd. Sa tête dodelinait d'une épaule à l'autre. Ce fut dans un profond sommeil qu'elle finit par sombrer, la dernière chose qu'elle vit était Aladdin, étendu près d'elle.

Le lendemain matin, Jessie poussa un bâillement sonore. Elle tenta de s'étirer, mais ses mains, ses bras et ses jambes refusèrent de lui obéir. À moitié endormie, elle fut bien vite réveillée et alerte. Ouvrant ses grands yeux vert, elle fut terrifiée à la vision qui s'offrait à elle et elle retint un cri de stupeur. Des indigènes se tenaient autour d'elle, la tête en bas. Une minute. Non, c'était elle qui avait la tête vers le bas. Furtivement, elle chercha Aladdin des yeux. Elle l'aperçut, un support à méchoui plus loin, à quelques pieds à peine du sien. En effet, cela sentait le méchoui. Le feu grésillait sous son corps pendu à un grand bâton, et tenait par ses mains et ses pieds liés ensemble, tout comme Aladdin, de son côté.


    « Aladdin réveille-toi ! »


cria-t-elle dans l'espoir que le jeune ne soit pas mort tué par ses drôles de gens ou inconscient.


    « ALADDIN DEBOUT ABRUTI C'EST PAS LE TEMPS DE DORMIR ! »


Oui, elle y allait un peu fort sur les surnoms, mais elle commençait sincèrement à paniquer avec le feu qui grandissait de plus en plus. Et elle allait avoir besoin de lui pour s'en sortir. Et il aurait besoin d'elle.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:38



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Aladdin se sentit bercer par les vagues durant son sommeil. Cela lui semblant un peu étrange mais n'en fit pas un drame, se disant qu'il était simplement trop fatigué et qu'il s'imaginait tout ça. la lumière du soleil vint par parvenir à traverser les paupières du jeune homme qui se réveilla d'un coup voyant que qu'il avait la sensation de fourmis dans les poignets et les chevilles. Jessie voulait se venger et l'avait attaché après un arbre? Ouais eh bah maintenant il se sentait ridicule. Il inspecta du regard les lieux et remarque qu'il avait le ventre vers le sol et qu'il était impossible pour lui de lever la tête bien haut, comme si quelque chose l'en empêchait. Il regarda se tourna la tête vers la droite et vit alors Jessie elle aussi attachée après une sorte de grand bâton. Des hommes avec seul habit des feuilles attachées autour de leur taille et des accessoires fait avec un matériel qui semblait à des os. Aladdin fut donc obligé de conclure que ce qu'il avait vu auparavant dans la forêt était vraiment un doigt d'humain et qu'ils allaient être le futur repas et accessoires des indigènes qui tournaient autour de lui. Il ferma les yeux et se répéta plusieurs fois dans sa tête où ce n'était qu'un rêve et qu'il devait trouver une solution à ce qu'il se passait. Il était hors de question qu'il meurt avant même de revoir Jasmine dans cette ville de ... Cannibales! Il ferma les yeux très forts car il entendit des pas s'approcher d'eux ce qui l'énerva. Qu'allait-il faire? Il se concentra sur les sons environnent et réussit à en déterminer une: le bruit de deux morceaux de bois frotter l'un contre l'autre. Ils allaient donc les faire cuire là, maintenant? Sans laisser de chance aux deux jeunes adultes de s'enfuir? C'était être mauvais joueur! Les membres de la tribu partirent plus loin, sans doute qu'ils n'allaient pas attendre toute la journée que leurs repas soient prêts, ce qui laissa le temps à Aladdin de se clamer et de réfléchir un peu. Un peu est le mot juste car très peu de temps après Jessie lui hurla de se réveiller, mais il l'ignora jusqu'à ce qu'elle recommence et cette fois-ci beaucoup plus fort.

« Mais zut tais toi! Ils ne sont sans doute pas sourds! Je réfléchis à une solution pour se sortir d'ici. À moins que tu veuilles leur servir de repas? »

Il se clama et respira profondément, ce n'était pas le temps de s'arracher les cheveux, surtout qu'il ne pourrait pas le faire dans cette position. Le feu se mettait à grossir rapidement et le tronc du jeune homme se mit rapidement à lui démanger et à perler de sueur à cause de la chaleur insupportable. Il voulut se gratter, mais oubliant qu'il était attaché, il fit bouger le support ce qui le fit approcher du feu un peu trop et lui fit une brûlure sur un de ses pectoraux. Le fait qu'il s'est brûlé en voyant se gratter lui fit penser à quelque chose d'assez brillant. S'ils pouvaient tous les deux bougés, ils pourraient sans doute se défaire des liens. Sinon si seulement lui pourraient se défaire, il pourrait sauver la rouquine par la suite.

« Hey Jessie! Es-tu capable de bouger un peu? Essaye de te balancer, le bâton risque de tomber du support et nous pourrons nous enfuir d'ici. »

L'Arabe n'attendit pas la réponse de Jessie et se mit sur le champ à se trémousser dans tous les sens pour se balancer de gauche à droite.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:38

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Et une bourde de plus, une ! La jeune femme ne cessait de se mettre les pieds dans les plats en ce qui concernait Aladdin. Elle allait devoir lui payer un verre. Ou peut-être dix. Ou une trentaine si elle continuait à gaffer comme ça. Quoi qu'il en soit, une fois sortis de ce guêpier, elle lui présenterait ses excuses et lui demanderait son adresse pour lui expédier tous ces verres puisqu'elle se doutait qu'il ne voudrait pas la revoir. Il fallait dire que c'était son idée à elle de venir explorer l'île. La jeune femme ne pouvait pas dire qu'ils n'étaient pas servis en rebondissements... Les indigènes se tournèrent vers eux, au son du hurlement que Jessie avait poussé, et aussitôt après les recommandations d'Aladdin, la rouquine s'était tu, et si elle avait pu faire la mimique de motus et bouche cousue, elle l'aurait fait pour être encore plus crédible. Elle laissa le jeune homme réfléchir en paix. Elle lui devait bien ça, pour commencer. Elle, elle prit le temps qu'elle avait pour regarder dans les alentours, portant son regard sur chaque détail, espérant en trouver un clé.

La jeune femme ressentait toujours le froid de la journée trop nuageuse pour que le Soleil ne puisse réchauffer quoi que ce soit. C'est sûr quand petite lingerie, elle n'était pas habillée adéquatement à moins qu'il ne fasse 30 degrés. Derrière les indigènes, à environ quelques mètres de distance, se tenaient leur « demeure », semblable à de petites cabanes très primaires. La jeune femme inspecta ensuite les bipèdes colorés de blanc et de noir, décorés avec de petits morceaux d'os pour certains, et de plus gros pour d'autres. Ils n'étaient guère plus vêtus que leurs deux prisonniers, mais au moins, aucun de leur assemblage de feuilles ou de peaux d'animaux n'étaient cintrés. Aucune forme n'était moulée dans leurs vêtements à la mode de la préhistoire. Vêtements. La jeune femme fronça les sourcils et eu un sourire illuminé alors qu'elle eut une révélation. Ils allaient pouvoir repartir avec un peu plus que le dessous comme habits. C'était une chose que son compagnon la voit en dessous, et cela en était une autre qu'une tribu entière la voit affublée de la sorte.

Même pas deux secondes s'écoulèrent avant que le jeune homme ne lui demande de se balancer pour décrocher des supports qui la maintenaient élevée au-dessus du feu. Peu rassurée, elle hocha la tête doucement, les yeux fermés. C'était dangereux. Le feu grandissait et les flammes s'entêtaient à vouloir l'engloutir. Se trémoussant d'un côté puis de l'autre, balançant son poids de droite à gauche, la jeune femme parvint presque à dégager l'un des extrémités des supports. Donnant un violent coup de hanches, elle parvint enfin à déloger l'extrémité de derrière ce qui la propulsa vers Aladdin, roulant sur le sol. Se levant précipitamment, elle s'empressa d'approcher ses mains du feu. Cela lui prit tout son petit change, mais elle s'approcha juste assez pour brûler les liens qui liaient ses poignets. Elle put ensuite défaire ceux à ses chevilles.



    « Aladdin, il nous faut des vêtements, tu en conviens »


chuchota-t-elle, tout en lui lançant un regard menaçant pour qu'il arrête de se tortiller.



    « On a qu'à en « emprunter » ! »


Oui, elle voulait bien dire voler à ses étranges créatures de quoi se couvrir un minimum.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:42



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


La jeune femme ne répondit pas à Aladdin, elle se mit simplement à se balancer le plus silencieusement possible pour ne pas attirer l'attention des hommes qui étaient à présent dans leur sorte de hutte. L’Arabe donnait des coups de plus en plus fort ce qui se mit à lui chauffer les poignets et puis soudain, le bâton tomba du support et le lien à ses poignets se cassèrent d’un son sonore. La chaleur qu'il avait produite en bougeant avait simplement brûlé la corde. Pendant qu'il fit un petit vol plané, Jessie tomba elle aussi et ils se cognèrent la tête car l'espace qui les distançait n'était pas bien grande. L'homme se frotta vigoureusement la tête puis se détacha les chevilles. Après s'être enfin libéré, il ne se leva pas d'un coup, ayant trop peur de se faire voir avec la grandeur qu'il avait dans ce monde. Il était pratiquement un géant contrairement aux gens qui l'entourait. Son visage n'avait pas vraiment changé ni même le reste de son corps, mais pour ce qui était de sa grandeur c'était étrange. Comme si le grand flash de lumière l'avait étiré. Bref, il fit signe à la rouquine de rester aussi au sol puis écouta la proposition de celle-ci. Voler quelques trucs ... Ah tiens c'est bien comme idée. Ses talents allaient lui servir ici et il n'avait pas que Kuzco mal à droit pour tout saboter l'intervention. Aladdin se mit à marcher un petit bonhomme faisant un signe de main à la cow girl de ne pas le suivre. S'il venait à se faire attraper, elle pourrait au moins s'enfuir. Il s'approcha tranquillement d'une fenêtre qui était faite de pierre où il n'y avait pas de vitre et qui avait des peaux d'animaux étendus sur le rebord. Quand il allait tout juste les prendre, une femme à l'intérieur passa tout près de l'embrasure ce qui perturba le plan du jeune homme. Il se colla au mur qui était sous la fenêtre pour ne pas se faire repérer et il attendit patiemment, mais avec des sueurs froides bien sûr, le départ de la femme. Quand elle fut partie, il tira vivement sur de peau et deux tombèrent sur ses cuisses puisqu'il était toujours accroupis. Il retourna vers la rouquine pis lui donna un morceau de peau. Heureusement c'était de gros morceaux. C'était facile de cacher leur sous-vêtement maintenant. Aladdin passa sa peau autour d'une de ses épaules pour donner un vêtement très ressemblant à celui de Georges de la jungle.

« Bon, maintenant je crois qu'on peut se lever pour s'enfuir, mais trèèèès doucement, d'accord? » Chuchota-t-il

Il se mit à se lever et entendit ses os de genoux craquer à cause de sa lenteur extrême. Il trouva cela vraiment dégoûtant, mais il garda son commentaire pour lui-même. Malheureusement, les deux jeunes adultes n'eurent pas le temps de se lever complètement qu'un homme très décoré, sans doute le cher de la tribu, se mit à courir vers eux avec une sorte de hache fait en pierre polie. Le mulâtre regarda autour de lui et vit le gros morceau de bois qui retenait Jessie précédemment. Il le prit puis bloqua le tomahawk avec avant de donner un vif coup de pied dans l'estomac de l'homme en face de lui. d'arrêtant pas son attaque, l'homme cria un truc imprononçable mais qui devait être un ordre car tous les villageois se regroupèrent autour d'eux. Il devait en avoir une dizaine, Aladdin ne savait pas le chiffre exact, il n'allait tout de même pas se mettre à les compter. Dix était un chiffre assez raisonnable et il croyait être capable de survivre si Jessie donnait elle aussi du sien.

« Jessie, t'as une idée, là maintenant? »
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:44

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Le coup de sa tête contre celle d'Aladdin lui résonna longuement dans la tête. Trop de synchronisation et voilà le résultat ! Se passant une main sur la tête comme si cela pouvait aider à atténuer la douleur. Grimaçant sans retenue, elle s'abstint cependant de pousser le moindre grognement, pour ne pas de nouveau, amener l'attention sur les deux compagnons, maintenant libérés de leurs liens. La jeune femme avait assez mis le bazar dans leur journée, elle ne voulait pas empirer la situation encore une fois. Pour la seconde fois en quelques minutes, elle avait écouté Aladdin. C'était un record. Et elle le battit quelques minutes plus tard, alors qu'elle suivait le jeune homme, tous deux accroupis, tout silence, et aussi discrète que la jeune femme put le faire. Lorsque ce dernier s'arrêta, elle en fit de même, juste derrière lui, et pencha la tête sur le côté, pour regarder ce que le jeune homme fixait à l'instant. L'ancien habitant d'Agrabah examinait les alentours, et s'arrêta sur une des cabanes. Il avait l'intention de l'écouter. La jeune femme allait poser une main sur son épaule pour le retenir, mais au même moment, il se redressa à demi, et lui fit signe de rester en arrière. Jessie fronça les sourcils mais obéit, d'un air décidé. Elle voulait s'en sortir et elle n'allait pas tout gâcher par sa bêtise. Elle continua de monter la garde pour être certaine qu'il avait le champ libre.

Lorsqu'elle vit la femme passer près de la fenêtre au cadre de pierre près duquel Aladdin se tenait, elle ouvrit la bouche pour avertir ce dernier, mais elle tua son cri en posant vivement ses mains contre ses lèvres, étouffant l'avertissement qui aurait causé sa perte. En effet, alertant le jeune homme, elle alertait la femme indigène ainsi que le reste de la tribu. Battant des cils plusieurs fois, elle poussa un soupir de soulagement alors qu'elle constata que le jeune homme était passé inaperçu et qu'il avait les peaux d'animaux. S'en emparant d'une alors qu'il atteignait sa hauteur, elle sen enroula une autour de la taille. Elle fut assez grande aussi pour couvrir sa poitrine, et elle l'attacha derrière sa nuque, sous sa masse de cheveux roux. Son dos resta cependant à découvert. Elle le regarda et gloussa. Cela lui donnait un air très hum ... viril. Répondant à son annonce de fuite par un simple un hochement de tête, Jessie se releva à moitié, et épousseta ses genoux plein de terre, puis entreprit de suivre le jeune homme du plus silencieusement possible. Comme les genoux d'Aladdin craquaient, ce qui était vraiment horrible comme son, un homme plus coloré que les autres fonçaient sur eux. Surprise, la jeune femme resta figée sur place, les yeux ronds comme des balles. Heureusement pour eux Aladdin fut plus vite, et s'était déjà emparé d'un des bâtons qui avaient tenu suspendu les deux jeunes gens quelques instants auparavant, avant que l'homme qui beuglait dans une langue incompréhensible n'ait abattu tomahawk sur la tête d'un des deux compagnons.

    « C'était moins une. » chuchota-t-elle, reconnaissante de sa vitesse d'esprit..


Ils étaient maintenant entourés. Il leur fallait trouver une solution et vite, ce que le jeune homme lui fit remarquer avec insistance. Jessie ferma les yeux et tenta de se concentrer malgré la pression. Se faire passer pour un des leurs était trop tard, malgré qu'ils portaient de leurs «vêtements» (a). S'enfuir en douce aussi, les genoux d'Aladdin leur avaient fait défaut.. Leur foncer dedans, trop risqué. À moins que... Faisant volte-face, la jeune femme courut vers leur des feux qui brûlaient encore et qui avait été intégré dans le cercle. Elle prit un bout de bâton enflammé et le lança vivement à Aladdin, avant de s'emparer d'une des cordes qui avait été utilisé pour les maintenir attachés. Elle fit une loupe qu'elle attacha au trois quart de la corde, lui laissant une bonne marge de manœuvre. Elle revint prestement auprès de l'Arabe et lui fit signe de conserver le grand bâton de bois, pour le tenir à la façon des chevaliers, lorsqu'ils joutaient, et d'y mettre le feu à son signal. L'ancienne cow-girl avait encore quelques tours dans son sac. Elle déploya la corde et la fit tourner au-dessus de sa tête tel un lasso. Lorsqu'elle le lança, son coeur bondit alors que la loupe se referma sur une branche solide d'un arbre éloigné du regroupement.


    « À mon signal, tu t'accroches... » chuchota-t-elle, déterminée.« Un...deux... Trois ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »cria-t-elle, un cri qu'elle voulait tribal et emplit d'assurance pour surprendre les cannibales.


Et elle sauta, Aladdin accroché à sa taille, s'élançant droit sur le mur d'indigènes érigé devant eux. Ils avaient l'air de vrais Georges de la Jungle, ainsi vêtus.
 
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:45



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Aladdin n'avait pas compris l'idée de Jessie sur le coup, mais plus les choses s'enchaînait plus tout devaient clair dans sa tête. Et puis, si ce qu'elle voulait faire n'était pas clair pour le jeune homme, ce le sera en le faisant ! La rouquine lui tendit un morceau de bois et lui demanda de l'allumer à son signal. Ouais bon ça il pouvait le faire. Ensuite il la vit attacher une corde. Elle voulait faire quelque chose comme une liane? Pas mal l'idée! Il entendit le trois sans même entendre les deux premiers chiffre tellement il analysait ce qui se passait. Il plaça rapidement le bout de bois dans le feu et après qu'il aille pris feu, il s'agrippa à la corde en prenant bien soins de l'enrouler après ses mains pour avoir une meilleure prise et de ne pas risquer de tomber. Le jeune homme garda bien droit le morceau de bois qu'il avait dans l'autre main, ce qui effraya les indigènes qui s'écartèrent de leur chemin. L’atterrissage ne fut par contre pas en douceur. Quand les pieds du jeune homme foulèrent enfin le sol, un grand choc électrique résonna dans ses jambes ce qui le fit bouetter un peu et ralentir sa cadence qui était habituellement très rapide. Il prit Jessie par le bras puis courra vers la plage de galets tout en essayant de ne pas ralentir le pas bien malgré la douleur qu'il pouvait ressentir. Ils passèrent où Aladdin avait trouvé la veille le doigt quand il avait cherché du bois et c'est cette pensée qui empêcha le jeune homme à reprendre son souffle. Ils allaient se reposer oui, mais ailleurs et plus tard. Au loin, l'Arabe entendait les indigènes hurler des trucs incompréhensibles et se dit que c'était bien ainsi. Il n'avait pas particulièrement envie de savoir qu'ils voulaient faire des mocassins avec leur estomac et des manteaux d'hiver avec leur peau retournée. Aladdin n'étant plus capable de courir à cause de son manque d'énergie, stoppa net et regarda aux alentours. Il scruta l'horizon, étant incapable de dire où se trouvait la plage. Se faire kidnapper durant la nuit avait un sérieux désavantage. Il avait vu l'endroit où il avait découvert le doigt, mais même encore là il n'en était pas sûr. Tout se ressemblait dans cet endroit. Son regard s’arrêta net sur une grosse roche qui semblait être une sorte de grotte. L’endroit rêvé pour se cacher.

« Viens, j'ai trouvé un endroit »

Il inspecta derrière lui et ne vit pas du tout les hommes peinturés. Tant mieux, c'était le temps de se faufiler dans un endroit hors des regards où ils pourront enfin réfléchir correctement. Il marcha rapidement, prenant grand soin de ne pas se traîner les pieds pour ne pas frotter les feuilles mortes entre elles. Il entra avec précaution dans leurs abris puis rentra plus profondément pour ne pas être à la vue. plus il avançait, plus il avait de la clarté. Il espérait au plus profond de lui-même que c'était bien une grotte et non simplement un tunnel vers un autre lieu. Heureusement, la lumière s'expliquait par des torches accrochées au mur de la caverne, laissant découvrir des dessins. C'était de très beaux dessins, des dessins qui semblaient être de la préhistoire, mais ils étaient très jolis. C'était les indigènes qui avait gravé dans la roche ou bien une autre civilisation? C'était une bonne question. Al' glissa les doigts sur la pierre froide et humide pour mieux d'admirer l'oeuvre de toute une vie. Le dessin avait d'intéressant reliefs et avait quelque de culant les recouvrait. Ne voyant pas bien à cause de la faible éclairage, il prit une torche et inspecta ses doigts avec étonnement. Un frisson lui parcourut la colonne vertébrale et demanda à Jessie de le rejoindre car il avait trouvé quelque chose de plutôt curieux. La matière qu'il avait sur les doit était d'un rouge très vif et ressemblait énormément à du sang.
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:49

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

Au comble du bonheur par ce que son cri tribal avait fait fuir les indigènes, du moins elle aimait le croire, Jessie ne se fit pas prier lorsque Aladdin s'empara de son bras pour l'inciter à courir. Malgré la douleur que lui avait asséné le sol lors de la chute, parce que oui, la jeune femme était tombée, tellement la collision avait été brutal, elle s'efforça de suivre la cadence plutôt rapide du jeune homme. Bien vite, elle ne ressentit plus rien de cette souffrance qui avait été telle qu'elle en aurait pleuré toutes les larmes de son corps. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que l'adrénaline causait parfois des réactions de ce genre, atténuant la douleur par une forte sécrétion d'endorphines. Ce qu'elle ne savait pas non plus, c'était que la douleur allait revenir plus tard. Deux fois plus insistante. Grimaçant à tous les pas qui lui étaient donnés de faire, la rouquine fut heureuse lorsque son compagnon décida d'enfin lui lâcher le bras et qui sembla vouloir prendre une pause. Malgré tout, elle restait aux aguets, écoutant d'une oreille attentive dans la direction dont eux-mêmes provenaient, là où ils avaient laissé les indigènes affamés en plan. Déformant son visage en une horrible grimace pour signifier son profond dégoût à l'idée qu'on veuille la manger, elle reporta un instant son attention sur l'arabe qui cherchait furtivement dans tous les sens un moyen de les sortir de là. Elle sourit doucement dans le dos du jeune homme. Par chance qu'il avait été là, au fond. Sinon, comment s'en serait-elle sorti avec ces drôles de créatures humaines datant de l'époque préhistorique ?

Entendant à nouveau des cris, cette fois plus proche, elle pressa le jeune homme du regard, qui au même moment lui fit signe de le suivre, désignant une grotte comme leur salut. Le suivant prestement, pour être certaine qu'on ne les voit pas alors qu'ils se cachaient, la jeune femme pénétra sans rechigner dans le lieu sombre, renfermé et étroit. Jessie ferma les yeux, après avoir fait plusieurs pas pour se dégager de l'entrée. Elle se prit les joues entre ses deux paumes à nouveau moites, et soupira lentement, se répétant avec peu de conviction que tout allait bien, que les murs ne se refermeraient pas sur elle. C'est juste, non ? Profondément concentrée pour se calmer, Jessie fut perturbée par Aladdin, qui lui faisait signe de venir près de lui. Intriguée, oubliant momentanément sa peur du noir et des endroits clos, elle s'approcha de lui, constatant à ce moment qu'il tenait une torche allumée, et que plusieurs autres l'étaient, celles-ci fixées aux murs. Elle constata elle aussi avec perplexité les dessins et mosaïques qui tapissaient les parois de pierre de la grotte qu'ils avaient trouvé comme refuge. Levant les yeux au ciel, elle fut ramenée sur terre par le jeune homme qui lui montrait ses doigts à la lueur de la flamme. Se plaçant derrière elle, et préférant regarder par-dessus son épaule, loin des flammes qui lui faisaient encore plus peur qu'avant, elle inspecta l'étrange matière qui collait aux doigts du curieux.

    « Je crois que c'est ... » Elle déglutit difficilement, un air de dégoût étirant ses traits, ayant peur de prononcer la suite. « Du sang. Oui, c'est bien ça.»



Ils étaient vraiment tombés sur un peuple de barbare. Elle aurait voulu lui hurler d'aller se laver les mains, mais malheureusement, ils étaient coincés ici, et pas question qu'un des deux ne sortent de la caverne. Elle ne l'enverrait tout de même pas se faire dévorer par des humains volontairement. Cela ne serait pas moral. Et très rebutant. S'écartant doucement, elle entreprit d'examiner sans toucher les peintures qui étaient directement faites sur les murs. S'enfonçant sans vraiment le constater, toujours plus profond dans la grotte, toujours plus absorbée par ces dessins sans queue ni tête, représentant des scènes principalement de chasse et de construction, si on pouvait nommer cela ainsi, Jessie sentit sa peur la regagner alors que la noirceur s'installait de plus en plus autour d'elle. S'arrêtant un instant, dans le noir total, elle tourna vivement sur elle-même, pivotant de gauche à droite, cherchant d'où elle venait.

    « Aladdin... »


D'une voix tremblante, elle se demandait s'il allait lui répondre. Peut-être avait-il trouvé un moyen de s'en aller sans elle ? Non elle n'allait pas commencer avec ces histoires.

    « Aladdin, je ne vois plus rien et je ... AAAAAAAAAH »


La jeune femme qui avait continué à bouger malgré la pénombre, venait de basculer dans le vide, sans qu'elle ne sache ce dans quoi elle tombait. Peut-être était-ce mieux ainsi ? La descente durant un bon moment. Au bout du toboggan de pierre, la jeune femme se retrouva en position assise, dans un amoncellement de sable fin, blanc comme celui de la plage. Du sable de plage ? Qu'est-ce que cela venait faire dans une grotte ? Espérant qu'Aladdin la suivait, elle attendit patiemment que ce dernier arrive avec une torche. Jessie préférait lorsqu'il y avait de la lumière et la pauvre insouciante avait oublié de s'équiper d'une avant d'être maladroite et de basculer dans un « sous-sol » si l'on peut appeler ça comme ça. Et puis, elle avait hâte de rentrer chez elle, cette robe en peau commençait vraiment à lui démanger le corps. ( Détail tellement inutile (a) )
 
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Anonymous
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:50



Aladdin & Jessie
Une boîte à ciel ouvert


Jessie confirma simplement la crainte du jeune homme. Ce qu’il avait sur les bouts des doigts était du sang. Du sang qui appartenait sans doute à des animaux mais aussi à des êtres humains comme lui et Jessie qui s'était aventurés un peu trop sur cette île et qui avaient été ensuite prisonniers par les indigènes. Ayant le dédain de ses doigts, il les essuya directement sur la peau d’animaux et pris de grandes précautions pour ne plus toucher aux murs. Le vent se mit à souffler très fort en entra à l’intérieur de la grotte en emportant les flammes se percuter contre la pierre. Ils étaient désormais dans le noir profond et il était même impossible de voir le bout de son nez tellement l’obscurité était opaque. Ne trouvant plus la jeune femme, il tata le vide en espérant toucher son épaule ou bien encore son visage, cependant la seule chose qu’il réussit à faire c’est de se prendre les pieds sur une roche incruster dans le sol et de trébucher bruyamment face première en se fendant la lèvre inférieure. Il sentit un petit picotement dans celle-ci à cause de la malpropreté du sol et glissa deux doigts dessus pour s’essuyer le futur sang qui allait couler. Quand il réussit enfin à se lever il se remit à la recherche de Jessie en boitant mais il l’attendit simplement crier puis plus rien. Sa voix s’était évanouie dans la pénombre. Le jeune homme se mit à répéter plusieurs fois le nom de la jeune femme toujours en marchant vers le fond de la grotte puis soudain, son pied glissa et il se retrouva à dévaler une pente incroyablement apique et atterrit encore une fois face première, mais cette fois dans quelque chose de granuleux. Comme les sols à Agrabah.

« Mais où ai-je atterri? Jessie?! »

Ce qui l’entourait était beaucoup moins obscur qu’en haut, il faut le souligner. L’endroit était beaucoup plus grand et quand Aladdin avait dit c’est quelques mots, la voix avait résonné sur les parois en échos. Le jeune homme s’assit en indien au beau milieu du sable puis s’amusa un peu à dire n’importe quoi pour l’entendre plusieurs fois. Oui, il faisait son gamin, mais il ne voyait pas trop quoi faire pour l’instant. Et puis si la rouquine se trouvait là elle aussi, elle serait attirée par sa voix et par ses paroles grotesques.

« De nos jours, plus une idée est stupide, plus elle a de chances d'être réalisée. »

Sa voix résonna autour de lui puis regarda un peu plus loin quand il remarqua une petite lumière au loin. N’étant pas sûr de ce que cela pouvait être, il marcha avec précaution en traînant ses pieds pour ne pas tomber une seconde fois dans un piège. Plus il avança, plus il vit un rond turquoise et limpide au sol s’agrandir. Quand il fut en face de l’étang d’eau, il s’y approcha le nez pour le sentir. Cela semblait étrange, mais il fut rapidement sûr et certain que l’eau était salée. Cela signifiait que cette eau était liée avec la mer ou de la plage de New York. Il pourrait enfin partir de cette fichue île de malheur! Il glissa ses pieds puis son bassin à l’intérieur, mais se rappela rapidement qu’il avait Jessie quelque part dans cette grotte et il ne pouvait simplement pas la laisser là. Il sortit de l’eau puis se mit à crier le nom de Jessie à tue-tête, au point que sa voix se fendit au beau milieu de sa phrase. Il se mit à courir dans tous les sens puis percuta quelque chose. Au départ croyant que c’était un mur, il se recula puis se mit à marcher plus tranquillement, assommé par le coup, mais il frôla ensuite le bras de la cow girl ce qui le rendit tout de bonne humeur. Essayant d’expliquer la jeune femme ce qu’il avait vu sans sa voix, il lui fit de grands signes mais puisqu’il faisait noir elle ne vit rien. Il la tira alors vers le coin d’eau puis se pencha au-dessus, en lui faisant de grands signes beaucoup plus visibles grâce à la lueur qui sortait du point d’eau. Avec un grand acharnement, il réussit enfin à chuchoter un truc à l’ancienne poupée.

« L'eau est salée, on peut s'enfuir par-là. »

Fiche par (c) Miss Amazing.
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Anonymous
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Jeu 27 Juin 2013 - 20:52

« Une boîte à ciel ouvert »
 
 
 
 
Jessie & Aladdin
 

L'obscurité était moins dense qu'en haut. Un étrange miroitement se laissait voir sur les murs. Perplexe et intriguée, la jeune femme s'était à nouveau laissé hypnotiser par un détail. Longeant les parois qui scintillaient étrangement, elle s'enfonça encore un peu plus loin dans la grotte souterraine à la précédente. Elle ne songea pas qu'Aladdin pouvait être tout près, à la fin de la pente abrupte qu'elle venait elle aussi de dévaler. Jessie était tellement distraite par ses nouvelles observations qu'elle n'entendit ou du moins ne prêta pas attention aux simagrées du jeune homme qui s'amusait à débiter des bêtises pour que l'écho lui rende la pareille. Prenant appui d'une main sur le mur de pierre qu'elle suivait lentement, cherchant à toucher les ondulations de lumière qui s'y percutaient, la jeune femme s'éloigna de son compagnon. Elle était maintenant consciente qu'il était là, elle était donc soulagée. Elle n'imaginait pas qu'il partirait dans la direction opposée.

Lorsque ce fut le silence complet, alors qu'aucune note d'écho ne lui parvenait, elle se laissa déconcentrer par la solitude écrasante qui plombait dans la caverne. Aladdin s'était-il tut ou alors était-elle allé trop loin ? Malgré la légèreté de la noirceur, il allait s'en dire qu'elle ne voyait toujours pas où elle mettait les pieds. Elle tenta de rebrousser chemin, mais maintes fois elle trébucha et tomba sur le sol sablonneux de la grotte. Jessie reconnaissait le son de pas qui devaient être ceux du jeune homme. Elle n'était plus très loin de lui. Soupirant, soulagée, elle accéléra l'allure du mieux qu'elle put, pour pouvoir rejoindre rapidement son compagnon. Heureusement, ou malheureusement, ils se percutèrent tous deux et s'effondrèrent dans un bruit sourd, étouffé par le sol. Se frottant la tête, elle plissa ses yeux pour tenter de comprendre ce que pouvait bien lui dire Aladdin, qui semblait gesticuler dans tous les sens, vu les courants d'air qu'il produisait avec ses bras.

    « Es-tu devenu muet ? » La jeune femme eut un sourire malicieux, qui heureusement ne put être déceler par le jeune homme, tant il faisait noir. Elle tendit les mains, et essaya d'agripper les bras du jeune homme pour le calmer. « Du calme, je ne comprends rien. Je ne connais pas le langage des signes encore, et de plus il fait tout noir. Montre-moi à la place. »


Elle ne se le fit pas demander deux fois. Bien vite, il s'empara de son poignet et la traîna dans la direction contraire à celle qu'elle avait emprunté au départ. Le jeune homme semblait l'entraîner vers un point lumineux. La lumière au bout du tunnel. Étaient-ils morts ? Peut-être. Cela semblait pourtant bien cliché et elle sentait toujours la douleur que les éraflures aux genoux, grâce à ses nombreuses chutes, lui causaient. Vers quoi l'emmenait-il à ce rythme ? Il semblait pressé, énervé voir nerveux. Et pourquoi ne lui parlait-il pas ? Réponses à ses questions elle trouva lorsqu'à ses pieds se dévoila un immense rond d'eau turquoise, miroitante sous un Soleil inexistant. D'où provenait la lumière ? D'en dessous ? Cela se pouvait-il que ... peut-être ? Le jeune homme lui murmura quelques mots. Elle dut se concentrer pour les analyser et les comprendre. L'eau était salée. Elle devait donc rejoindre la mer. Tapant dans ses mains dans un geste enthousiaste, elle se tourna vers Aladdin, tout sourire. Ils allaient pouvoir rentrer. Sur un élan de joie, elle lui sauta au cou et serra brutalement ce dernier dans ses bras minces.


    « Pardon de t'avoir entraîné dans tout cela. » Elle se recula, pour chercher son regard, à la faible lueur sous-marine de l'étendue d'eau.« Aladdin, je t'en dois une. »


Souriant doucement, elle défit son étreinte et fit face à ce qui ressemblait à leur salut. Jessie passa ses cheveux derrière ses oreilles avant de lancer un dernier regard à Aladdin, avant de se lancer dans l'eau. Se dirigeant vers le fond, elle trouva bien vite le conduit qui les ramènerait à la surface. Il y avait du courant, cela serait facile. Remontant à la surface, elle tendit sa main pour attraper celle du jeune homme et le tira sans crier gare dans l'eau, éclatant de rire. Elle le sentait soudainement légère, sans soucis.

    « Tu es prêt ? Au fait pourquoi tu parles plus ? »

 
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