Cela n’avait pas été quelque chose de très facil à faire. En réalité, tu avais du te faire violence pour écrire ces trois petits bouts de papiers, et d’aller les accrocher à côté de chaque portail. En fait, c’était que tu n’avais pas trouvé le temps pour le faire, et en plus, il t’avais aussi fallu le temps de comprendre qu’il y avait beaucoup plus de monde dans ton cas que tu ne l’avais pensé. Et puis en plus de tout ça, ton agent ne te laissait pas une minute de repos ces derniers temps. Alors tu avais profité d’une toute petite accalmie de travail pour pouvoir écrire, d’une main assez gauche, tu ne trouvais pas tes mots, bref c’était la galère. Et tu n’aimais pas cela, être en galère. Mais voilà, il y a environ deux petites semaines tu avais réussi à accrocher tes morceaux de papiers sur le panneau d’affichage de chaque portail. Tu espérais que l’un des tiens passe devant et que son regard soit attiré par les mots qui désignaient ton île chérie.
« Connaissez-vous réellement bien le Pays Imaginaire ? Je ne parles pas de ses adorateurs, mais de ceux qui l’ont vraiment connu. Et si tel est le cas, alors rejoignez moi à Paris dans deux semaines. Parce que l’île ne nous quitte jamais. Naïadement vôtre, Kal. »
Tu te disais après réflexions que deux semaines c’était tout de même assez court comme délais, et qu’il y avait peu de chance pour que l’un d’entre eux ait vu le mot. Mais tu gardais espoir. En un peu plus de deux ans que tu étais dans ce monde dénué de couleurs, tu espérais de tout coeur que les disparus du Pays de Jamais se seraient retrouvé dans ce monde. Tu espérais de tout coeur être la seule malchanceuse à n’avoir retrouvé personne. En tout cas, à ne pas eut avoir le temps pour amorcer quelconque recherches. Donc, pendant ces deux dernières semaines tu avais été angoissée, distraite. Tu avais peur, tu avais peur de ne voir personne à ta porte pour le jour du rendez-vous. Tu avais peur qu’ils ne trouvent pas leur chemin. Tu avais peur que tous ceux qui avaient disparu ne reviennent pas.
Et comme tu n’étais pas du genre à baisser les bras, tu en étais arrivée à essayer de repenser à leur visage. Avaient-ils changé ? Très certainement. Tu ne t’étais pas reconnue la première fois qu’on t’avais montré les photos, ou que ton regard avait croisé ton reflet dans le miroir. Tu n’aimais guère ton apparence, mais tu avais appris à faire avec. Et tu espérais qu’un jour tu retrouverais ta queue de sirène ainsi que la douceur de l’océan. Mais tu n’avais que peu de temps pour rêver, et le jour était venu de les accueillir. Tu avais bien évidemment laissé ton adresse sur le papier. Et tu avais fait le ménage de fond en comble dans ton appartement. Chose qui ne t’arrivais pas spécialement souvent, tu devais l’avouer.
Mais aujourd’hui était un jour spécial, alors tu avais fais des efforts. Beaucoup. Ton appartement brillait presque, et tu avais fait de ton mieux pour te rendre jolie, pas superficielle. Et la différence était mince de ton point de vue. Quoiqu’il en fut, tu avais décidé de laisser ta porte ouverte, et te voilà qui faisait les cent pas dans ton appartement. Tu allais attendre toute la journée s’il le fallait, car tu n’avais pas donné d’heure de rendez-vous. Et puis tu n’avais pas du tout prévu de partir de chez toi. Bien au contraire, tu avais décidé de les faire venir chez toi pour ne pas être à la vue de tous. Pour être dans une ambiance un peu plus intimiste. Tu avais peur, mais tu n’étais pas désespérée.
Et alors que tu les attendais, tu te mis à douter. Tes indications avaient-elles été claires ? N’allais-tu pas avoir la visite de petits malins se croyant au dessus de tout ? Allaient-ils trouver leur chemin ? C’était bien la première fois, depuis fort longtemps, que tu ne t’étais pas trouvée ainsi paniquée. Tu voulus te ronger les ongles, mais te résignas bien vite : il ne fallait sous aucun prétexte abîmer ta manucure ! Alors tu étais là, à tourner en rond, t’arrêtant de temps en temps devant ta fenêtre, essayant d’observer la rue du haut du quatrième étage. Non, tu avais été claire sur ton mot, ils trouveraient, c’en était certain. Soupirant, tu finis par te décider à te faire un thé, te disant que finalement tu allais sans doute passer la journée toute seule. La prochaine fois tu laisseras ton numéro, et tu organiseras la rencontre mieux que cela...
COTE COEUR : J'ai personne pour le moment.. Je suis un vrai tombeur mais je suis un éternel célibataire!
OCCUPATION : Vendeur en magasin de jouets
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Joueur, comme d'habitude
DOUBLES COMPTES : Aucun pour le moment
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Robbie Kay-Avatar:Ilyria de bazzart et signa: Wiise(+wattpad pour les gifs du profil)
MON ARRIVÉE : 12/08/2015
MON VOYAGE : 729
POINTS : 596
Dim 2 Fév 2020 - 12:01
Together in Paris Ft. Peter et la Neverland Family
Peter vivait dans le Londres moderne depuis un moment déjà. Au départ, il avait croisé Clochette et vivait même avec elle et une autre amie à elle. Désormais, cependant , à part Wendy qu'il avait retrouvé à Londres, il n'avait personne de son monde avec lui. Wendy avait bien changé, en plus. Même si le Pays Imaginaire était toujours présent dans son cœur, Peter l'avait senti.
Aussi il continuait à aller travailler dans sa boutique de jouets, le Neverland Toys, ces rares moments de bonheur dans cette vie au 21e siècle. Parce que, sans les sirènes, Lily La Tigresse,les Enfants Perdus et Clochette, il se sentait bien seul et triste. Jouer l'aider à oublier un peu, comme autrefois, à Neverland.
Un soir, il passa devant La Plume Magique, la bibliothèque tenue autrefois par son amie fée. Il entra, nostalgique de ce lieu, où il avait fait quelques fêtes avec son amie et d'autres personnes, autrefois. Il en connaissait bien évidemment la pièce secrète, montrée par Clochette. Mais il ne savait pas encore que le portail pour aller à Paris ou New York était ici. Alors qu'il allait repartir vers son appartement, où il vivait désormais seulement avec Aiko, il vit un mot collé près d'un portail. Le mot disait:
« Connaissez-vous réellement bien le Pays Imaginaire ? Je ne parles pas de ses adorateurs, mais de ceux qui l’ont vraiment connu. Et si tel est le cas, alors rejoignez moi à Paris dans deux semaines. Parce que l’île ne nous quitte jamais. Naïadement vôtre, Kal. »
Il était accompagné d'une adresse à Paris. Peter se dit que, vu la signature, ça devait être une des sirènes de Neverland qui avait écrit ça et il reprit espoir de ne plus être seul, avec Wendy, à connaître ce Pays sur cette Terre.
Deux semaines plus tard, habillé dans son drôle de costume vert, celui qu'il avait en arrivant il y a quelques années dans le Londres du 21e siècle, il rejoignit de nouveau La Plume Magique et le portail qu'il passa, se retrouvant alors à Paris. Une fois là-bas, il sortit un papier de sa poche où il avait noté l'adresse et l'étage. Puis il se dirigea vers ce lieu. Evidemment, il savait encore voler mais il ne voulait effrayer personne, aussi, il prit le métro. Une fois arrivé au lieu indiqué, après pas mal de péripéties (dur de se retrouver dans le métro et les rues parisiennes quand on les connait mal), il monta au 4e et trouva alors quelques portes dont un ouverte qu'il passa. Il demanda alors, entrant dans ce lieu:
-Bonjour. Suis-je bien chez Kal? Ici Peter Pan, du Pays Imaginaire.
:copyright: Belzébuth
Invité
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Mer 12 Fév 2020 - 17:16
Together in Paris
Le corps est trop lourd. Les paupières aussi. La rame la berce entre ses bras mécaniques, Thäleia aimerait s'abandonner à son étreinte, fermer les yeux pour se perdre dans un long sommeil sans rêve. Oublier. Dors, oublies que tu es triste, oublies que tu as peur, oublies la solitude et tes peines de coeur. Mais elle dort déjà trop. Dormir, ça l'empêche de pleurer, de penser, de se blesser.
Elle a des airs d'égarés, Thäleia, en ce jour de février. De l'autre côté, dans la vitre rendue miroir par l'obscurité, la jeune femme s'observe. La lumière blafarde enlaidit, creuse les cernes sous ses yeux ternes. Elle a une tête de déterrée. C'est un peu ce qu'elle est.
À côté, Wendy est jolie. Thäleia pose sur la fraicheur de ses traits, un regard morne où survit encore une pointe de jalousie. Elle l'envie, Wendy, elle et sa vie, lui imagine un quotidien ouaté ou tout n'est que bonheur et simplicité. Pourtant, ni haine, ni intention destructrice n'accompagne cette jalousie là. Et quand le métro s'ébranle un peu trop, que sa main trouve instinctivement celle de Wendy, par réflexe, s'y accroche comme à une bouée, Thäleia a le sentiment d'un peu moins se noyer. Ça doit être ça, l'amitié.
La secoue passée, la main retrouve ses genoux. À contre coeur. Thäleia qui fait comme si de rien n'était, comme si elle n'était pas affamée d'affection. Le visage dénué d'expression, elle sort son smartphone de son sac, imite les autres passagers.
Seulement, il n'y a personne pour la contacter. Pas de notifications, pas de SMS, rien. Thäleia fait semblant.
Elle n'a rien effacé. Ni les messages, ni les photos. Et comme trop souvent, son esprit se réfugie dans son écran. Le pouce remonte les conversations, navigue entre les galeries et elle se souvient d'un autre temps où elle savait encore ce que ça faisait, que d'aimer et d'être aimé. De douces impressions qu'elle n'arrive plus à rappeler. C'était comment, avant ? Quand ils s'appartenaient ? Avant sa fugue, avant la rupture, avant ce cauchemars ? Le désespoir prend trop de place dans ce coeur que les souvenirs brisés ne font que taillader, et elle ne sait plus, la naïade, à quoi ressemble les autres émotions, celles qui font sourire.
Aujourd'hui, elle espère le redécouvrir.
Il y avait eu cette note, perdue sur un coin de mur. Des mots familiers et une signature qui l'était tout autant. Des lignes qu'elle avait lues et relu, mémorisé. Cet appel, c'était de l'espoir couché sur papier. Aussitôt, elle avait contacté Wendy. Wendy, figure rassurante dans le chaos de sa vie.
L'écran se coupe sur une photo de Clawd et le téléphone disparait. Ça fait trop mal. Et Thäleia sort enfin de son mutisme. « Tu crois que c'est quelqu'un qu'on connaît ? » qu'elle demande à Wendy sans la regarder. Froideur. La jeune femme se fait violence pour maintenir une certaine distance, entre elle et les autres, entre elle et la situation. « Que c'est vrai ? » Parce qu'elle a peur, n'ose plus croire, encore moins espérer : son coeur ne supporterait pas une nouvelle déception. Thäleia marche sur un fil fragile. Par elle ne sait quel mystère, sa volonté lui accorde encore le privilège d'aligner un pied devant l'autre, d'avancer, ou plutôt, de rester. Mais l'équilibre est précaire, un rien la fera passer de l'autre côté, Thäleia le sait. Ces pensées-là la happent tout entière.
La naïade s'égare dans de ces curieuses absences où seul le corps répond encore à la réalité. L'esprit, lui, s'envole. Il ne se réveille qu'une fois face à l'immeuble de leur rendez-vous. Elles sont arrivées à destination, comme ça, d'un coup. Et avec le réveil, la panique. Brusque. Surprise.
Là, sur le palier, elle s'arrête. « Wendy. » Ses prunelles braquées sur la porte, Thäleia secoue la tête, la voix tremble. « Je peux pas y aller. » Non. Ce que son coeur bat vite ! « Si c'était vraiment une de mes soeurs ? » Naïadement votre. Kal. Elle a la folle pensée, Thäleia, que Cally se cache derrière cette porte. Une idée qui la remplie d'euphorie autant qu'elle la terrifie. « Ça fait tellement longtemps et… j'ai tellement changé et… et si elle détestait celle que je suis aujourd'hui ? » Pire. Et s'ils la détestaient autant qu'elle se déteste ?
OCCUPATION : Gardienne du portail de Londres et romancière à ses heures perdues
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Heureuse
COULEUR PAROLE : #336699
PRESENCE/ABSENCE : soir & weekend
DOUBLES COMPTES : Phil, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jane Levy (signa : princessecapricieuse, Bazzart)
MON ARRIVÉE : 18/05/2019
MON VOYAGE : 307
POINTS : 582
Mar 10 Mar 2020 - 20:29
Together in Paris
Wendy & la team Neverland
Wendy non plus n’était pas totalement tranquille. Assise plus ou moins confortablement sur un siège coloré du métro parisien, elle devait se faire violence pour ne pas extérioriser toutes les émotions qui bouillonnaient déjà dans son esprit. Un peu d’appréhension, pas mal d’excitation. Beaucoup de questions. Elle voulait rester la partie optimiste de leur duo, mais à vrai dire, elle ne savait pas non plus à quoi s’attendre. Surtout, il était fort possible que le mot ait été écrit par l’une des sirènes ; or elle avait des raisons de penser que celles-ci ne la portaient pas vraiment dans leur cœur. Mais les temps avaient changé, et la Londonienne voulait croire que leurs relations autrefois hostiles pouvaient s’apaiser. Après tout, elle avait bien réussi à forger une amitié avec l’une d’elles. Suivant le chemin de ses pensées, son regard vint se poser sur le visage candide de cette dernière. Thäleia semblait toujours impassible. Si elle n’avait pas été au courant de ses tracas actuels, Wendy la penserait presque calme. Mais la rouquine lui avait déjà fait part de ses doutes, et la jeune femme suspectait que sans sa présence et ses encouragements, elle n’aurait peut-être pas eu le courage de se pointer au lieu du rendez-vous. Pourtant, Wendy était certaine que retrouver une de ses sœurs lui ferait le plus grand bien. C’était la raison pour laquelle elle avait autant insisté pour qu’elles y aillent. Ça, et la curiosité, aussi. Beaucoup. Bon, principalement.
Une brusque secousse la sortit de ses pensées, et elle sentit la main de Thäleia se refermer sur la sienne. Elle la serra en retour, comme un automatisme. Comme un message qu’elle était là quoi qu’il arrive, qu’elle la protégerait, la soutiendrait. Qu’ensemble, elles s’en sortiraient, peu importe qui elles croiseraient au bout du chemin, dans cet appartement indiqué sur cette note mystérieuse. Ça ira.
L’instant ne dura pas longtemps. Quelques secondes après, les mains s’étaient détachées, et la sirène sortit machinalement son portable pour se laisser absorber par son écran. De son côté, Wendy décida de noyer ses pensées bien trop actives à son goût en se plongeant dans un bouquin qu’elle avait dans son sac. La solution fut tant efficace qu’elle en oublia presque l’endroit où elle se trouvait, et sursauta lorsque la voix de Thäleia demanda son attention. Elle opta pour un sourire rassurant en guise de réponse à ses questions inquiètes qui contrastaient avec la froideur de son ton, et tenta de l’apaiser :
« J’en suis certaine. Je veux croire que l’on y trouvera une ancienne connaissance. On aura tant de choses à se dire ! »
Avec un peu de chance, son optimiste parviendra à se faufiler jusqu’aux pensées de Thäleia. Avec un peu de chance.
Une ellipse plus tard, elles étaient sur le palier, prête à découvrir enfin qui se cachait derrière la fameuse porte. Qui serait là ? Peter avait-il vu le mot, lui aussi ? Elle n’arrivait pas à croire qu’elle n’avait même pas pensé à lui envoyer un message. Quelle nouille ! Elle s’inscrivit une note mentale de lui en envoyer un si jamais elle ne le trouvait pas ici. Peut-être parviendrait-il à les rejoindre à temps. Elle s’apprêtait à poser son doigt sur la sonnette lorsque son amie l’arrêta, paniquée. Wendy. Wendy, je peux pas y aller.
Comment la calmer sans la brusquer ? La jeune femme prit le parti de poser doucement une main sur son épaule et de chercher son regard avant de lui dire calmement :
« Eh, tout va bien. Tout va bien. Tout se passera bien, Thäleia, j’en suis sûre. Personne ne te détestera. C’est ta famille ! Quoi qu’il arrive, c’est ta famille. Vous êtes soudées. Personne ne te détestera, d’accord ? Tout ira bien. »
Elle laissa sa main descendre le long du bras de son amie et attrapa sa paume dans une poigne délicate. Puis, de son côté libre, elle tendit de nouveau le doigt vers la sonnette et appuya. Le ding-dong retentit de l’intérieur et, avec lui, l’heure de vérité venait de sonner.
code by exordium.
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if you put your mind to it you can accomplish anything
(c) princessecapricieuse
Invité
Invité
Dim 29 Mar 2020 - 19:15
Together in Paris hope you’re coming
Avec la clic du Pays Imaginaire
Assise contre le plan de travail de ta cuisine ouverte, tu sirotais tranquillement ton thé. Perdant peu à peu espoir de voir quelqu'un venir. Tu te mis à avoir des doute alors, et si quelqu'un venait, mais que ce n'était pas une personne qui était attendue ? Pourtant, il y avait que les Disney qui avaient accès aux portails, non ? Donc aucun moyen qu'un Disney autre que celui de ton monde vienne taper l'incruste chez toi, au calme. Tu fronças les sourcils, nan, ce serait trop con et déplacé. Et tu te promettrais de retrouver cet enfoiré pour lui péter les deux genoux. Enfin, tu demanderais à ton agent d'engager quelqu'un pour aller lui péter les deux genoux. Parce que tu étais une poupée qu'il ne fallait pas abîmer. Et sinon, dans le doute, tu l'inviterais à la piscine, pour le noyer. Ah ouais, ça c'était une bonne idée ! Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas eut un tel jeu. Un sourire carnassier était alors apparut sur ton visage à cette pensée. Ah oui, les sirènes toutes mimis du Pays Imaginaire, les gens ne pouvaient pas savoir ce qu'elles étaient réellement. Dans ton cas, une prédatrice. Tu cachas alors ce vilain sourire dans ta tasse, pouffant légèrement, avant d'apercevoir quelque chose du coin de l'oeil.
Tournant la tête vivement, les yeux posés sur l'intrus qui venait faire irruption dans ta vie, tu faillis lâcher ta tasse. Elle aurait pu se briser en mille morceau, cette tasse Fée Clochette, que tu avais acheté dans un DisneyStore. Tu n'en croyais pas tes yeux. Non, c'était ça, tu rêvais. Tu regardais alors le jeune homme qui était là, posté fièrement dans l'encadrement de la porte. Tu restas sans voix une minute, le temps de réalisé ce qu'il était en train de se passer. Il se présenta, sans l'ombre d'une hésitation. Et.. Et s'il s'était trompé d'appartement, comment les gens auraient réagis ?! Il était malade ! Tu posas donc ta tasse sur le plan de travail de ta cuisine et te redressas. Enfin, tu chassas ces pensées de ta tête, enfin une personne qui avait répondu à ton appel. Et quelle personne ! Peter Pan en personne ! « Peter... Je suis si heureuse de te voir ici ! Tu es venu seul ? » lui demandas-tu alors que tu te dirigeais vers lui, tout sourire dehors. T'avait-il seulement reconnue aussi ? Devais-tu te représenter ? Enfin ! On oublie pas une de ses premières grandes fan comme ça ! Alors, ton sourire se transforma en demi sourire, alors que tu le contournais pour fermer la porte de ton appartement. « Je t'ai manqué j'espère... » lui dis-tu, espérant qu'il reconnaisse ces mots qui étaient tiens. Tu tentas aussi de t'éclaircir un peu la gorge chose difficile d'ailleurs. Depuis que tu étais arrivée à Paris, tu avais perdu ta voix, elle semblait à jamais cassée, mais cela ne te gênais aucunement. La seule chose qui t'étais horrible, c'était que tu étais devenue incapable de chanter.
Tu invitas Peter à entrer dans l'appartement, et même s'installer dans ton canapé. Ou alors, où bon lui semblait ! D'ailleurs tu te demandais s'il savait toujours voler, s'il en avait l'envie, il pourrait bien s’exercer un peu ici, le plafond était si haut. Te redirigeant vert la cuisine, tu pris une boite de cookie que tu vins déposer sur la table basse du salon. « Tu veux boire quelque chose peut être ? N'hésite surtout pas. » lui dis-tu. C'était bizarre cette sensation, comme si tu ne l'avais jamais quitté. Ou alors c'était parce que tu n'avais aucune idée de comment réagir face à lui. Ce qui t'inquiétait le plus en réalité, c'était ton attitude. Tu te souvenais encore parfaitement, au Pays imaginaire, en train de l'aduler à chaque fois qu'il rentrait et qu'il vous faisait une visite à la Lagune. Mais là... tu te rendis compte, encore une fois, que ta vie ici t'avais complètement enlevé le goût de tout.
Tu sursautas presque en entendant la sonnette retentir dans ton appartement. Vous n'alliez pas être seuls ! Alors, tu le regardas un instant et tenta un « Tu voudras bien nous conter une de tes histoires..? » Tu adorais ses histoires en règle général, alors tu voulais voir si c'était toujours le cas. S'il était toujours aussi bon conteur. Puis tu te dirigeas vers ta porte, le regardant toujours d'un oeil distrait alors que tu ouvrais. Puis ton regard se tournas vers la porte, et une fois encore tu restas sans voix. Tu étais maintenant face à deux jeunes femmes, qui bien sûr t'étaient familières. Bon, l'un bien plus que l'autre. Mais ton regard restas fixé sur la rouquine, alors que tu n'avais pas bougé de devant la porte. Tu fronças un instant les sourcils. Combien de chances avaient-tu de la retrouvée ? Elle, la première disparue de tes soeurs ? Mais était-ce bien elle ? Oui, c'était forcément elle. Et l'autre fille à côté ? Pour le moment tu t'en moquais bien, en réalité. Pourtant, tu ne pus pas t'empêcher de souffler « Thäleia...? » . Et sans attendre de confirmation de sa part, tu la pris violemment par le bras afin de l'attirer à toi et de la prendre dans tes bras.
Tu la serras fort, si fort, peut être trop fort. Mais tu ne voulais pas qu'elle s'enfuit. Tu ne voulais pas la voir disparaitre à nouveau. Tes bras par dessus ses frêles épaules, une main dans ses cheveux, et surtout la tête plongée contre son épaule, tu voulais que le temps s'arrête. Maintenant. Tu fermas les yeux, crispée sur la jeune fille qui t'avais fait l'honneur de venir. Aussi, tu sentis que tu allais bientôt te mettre à pleurer. Mais plus tard, c'était encore trop tôt. Tu restas un moment ainsi, ignorant totalement Peter tout juste arrivé, et l'autre jeune fille dans l'entrée. Tu finis par relâcher ton emprise, et par la laisser respirer surtout, la pauvre. Te reculant légèrement d'elle, tu passa tes mains sur ton visage, pour vérifier que les larmes n'avaient pas coulé ! Ce qui était le cas, pas pour très longtemps d'ailleurs, mais il fallait te retenir. Tu leur fis signe d'entrer, elles n'allaient pas rester sur le pas de la porte une éternité. « Allez-y, entrez. Je suis... Je suis vraiment heureuse de vous voir... » Bon, Thäl plus que l'autre. D'ailleurs, tu te mis à dévisager l'autre jeune femme, sans le faire exprès. Mais c'était vrai qu'après réflexion, elle te rappelais quelqu'un. Tu haussas les épaules, pour toi, puis tu essayas de t'éclaircir à nouveau la gorge, bien que ce fut totalement inutile. Alors, de ta voix cassée, tu demandas à toute ton audiance. « Qu'est-ce que je vous sers à boire ? »
COTE COEUR : J'ai personne pour le moment.. Je suis un vrai tombeur mais je suis un éternel célibataire!
OCCUPATION : Vendeur en magasin de jouets
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Joueur, comme d'habitude
DOUBLES COMPTES : Aucun pour le moment
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Robbie Kay-Avatar:Ilyria de bazzart et signa: Wiise(+wattpad pour les gifs du profil)
MON ARRIVÉE : 12/08/2015
MON VOYAGE : 729
POINTS : 596
Sam 4 Avr 2020 - 10:41
Together in Paris Ft. Peter et la Neverland Family
Peter était entré et avait demandé, après avoir salué, s'il était bien chez Kal avant de se présenter. La jeune femme qui habitait là se dirigea alors vers lui et lui sourit, en disant:
« Peter... Je suis si heureuse de te voir ici ! Tu es venu seul ? »
Peter la regarda et reconnut, sans soucis, une des sirènes de la lagune. Elles étaient si jolies, elles aussi. Autant que Wendy ou Lily la Tigresse ou Clochette. Il répondit:
-Oui, je suis venu seul mais je suis sûr que d'autres viendront!
La jeune femme alla fermer la porte et transforma son sourire en demi-sourire avant de dire:
« Je t'ai manqué j'espère... »
Bien sûr que oui, comme toutes les filles de sa vie. Celles qui avaient vécu à Neverland ou y étaient passées. A chaque fois qu'ils les recroisaient, il était heureuse. Pourtant, lui avait toujours eu du mal, autrefois, à ne pas les oublier. Kal invita Peter à entrer dans le lieu et à s'asseoir sur le canapé ou ailleurs. Peter choisit le canapé. Elle prit une boîte de cookies dans la cuisine et revint avec au salon. Puis elle ajouta, posant le tout:
« Tu veux boire quelque chose peut être ? N'hésite surtout pas. »
Peter répondit:
-Eh bien, du thé, ça m'ira très bien!
Peter était heureux, comme si la sirène avait toujours été à ses côtés. D'ailleurs, ses soeurs étaient-elles aussi en ce monde...? Qui sait...? La sonette retentit mais, avant d'aller ouvrir, elle lui demanda, en le regardant:
« Tu voudras bien nous conter une de tes histoires..? »
Peter sourit et répondit:
-Bien sûr, pas de soucis!
Puis la jeune femme alla ouvrir aux autres "invités". Peter attendait dans le salon. Le moment dans l'entrée dura bien bien longtemps. Peut-être que la sirène avait retrouvé quelqu'un d'important pour elle. Une de ses soeurs peut-être...? Puis elles entrèrent et Peter se retrouva face à Wendy et une autre femme. Sûrement une sirène alors... Kal demanda:
« Qu'est-ce que je vous sers à boire ? »
Pendant ce temps, Peter dit, regardant son amie et l'autre femme s'installer:
-Wendy, je ne savais pas que tu viendrais! Sinon enchantée, mademoiselle!
:copyright: Belzébuth
Invité
Invité
Sam 18 Avr 2020 - 19:52
Together in Paris
Il y a une tendresse apaisante chez Wendy. Une délicatesse capable d'inonder de lumière les pensées les plus sombres. Elle est douce, sa main dans la sienne. Thäleia voudrait à s'y accrocher, pour ne plus se sentir dériver, pour ne pas céder à l'envie de fuir lorsque que la porte s'ouvre.
Elle dévoile un fantôme. Celui de Calliopée. Thäleia se fige, le souffle court, yeux écarquillés. Des yeux qu'elle n'ose plus fermer, ne serait-ce le temps d'un battement de cils, de peur de voir l'image disparaître dans l'atmosphère. Mais le fantôme possède un regard, le fantôme possède une voix. Elle souffle son prénom et en écho, Thäleia répond : « Cally ? » Non, ça ne peut pas être vrai. Elle doit rêver ; Bientôt, le trop plein d'émotions l'arrachera au songe et c'est sur un plafond immaculé que ses yeux larmoyants s'ouvriront. À moins qu'elle n'hallucine ; enfermée entre quatre murs, elle se forge une vie inventée pour mieux échapper à la réalité. Mais non. Ce n'est pas une caresse fantomatique qui s'écrase sur son bras. Les membres de la jeune femme se crispent sous la réalité inattendue de ce contact. Calliopée est là. Contre elle. C'est réel. « C'est toi ? C'est vraiment toi ? » qu'elle murmure. « Je pensais que je ne te reverrais jamais. » Thäleia n'osait plus y croire, encore moins le rêver.
Et Thäleia s'abandonne. À l'étreinte, à ses larmes. Entre les bras de sa sœur, elle fond dans de lourds sanglots qu'elle ne parvient pas à interpréter. C'est la joie de la retrouver, la tristesse de l'avoir perdu, le soulagement de la savoir là. Son cœur battant contre le sien, Thäleia à l'impression folle et euphorique que quelque chose d'horrible se termine enfin, là, sur ce palier. C'est fini.
L'instant s'étire.
Thäleia donnerait tout pour qu'il ne prenne jamais fin. Mille questions se bousculent sur ses lèvres. Depuis combien de temps es-tu là ? Tu travailles ? Est-ce que tu vas bien ? Et les autres ? Et ta voix ? Aucune ne sort. Il n'y a que les secousses de ses rires et de ses sanglots, de ses sourires et de ses larmes.
L'étreinte s'achève.
Thäleia recule sans quitter Cally du regard, oh, elle a si peur de la voir s'évaporer comme si souvent lors de ses rêves éveillés. Mais elle reste là, réelle, vivante, tandis qu'elle les invite à entrer dans l'appartement. « Qu'est-ce que je vous sers à boire ? » « De l'eau s'il te plaît. » qu'elle répond sans être certaine de pouvoir avaler quoi que ce soit.
Enfin, son regard se décide à se détourner de Cally uniquement pour rencontrer une autre figure du passé. Ce visage, ce costume, ces yeux. Le cœur trébuche, incapable de croire à son bonheur. Peter. C'est Peter ! « Wendy, je ne savais pas que tu viendrais ! Sinon enchantée, mademoiselle ! » Le coin de ses lèvres retombe. Elle devrait le savoir maintenant, que la joie ne dure qu'un temps. Qu'après chaque haut, il y un bas. Le bonheur l'envole, la déception lui arrache les ailes et elle s'écrase. Le cœur se brise dans la chute.
Peter l’a oublié.
Combien de fois a t-elle espéré, prié, pour que Peter vienne la sauver ? Combien de temps a-t-il occupé toutes ses pensées ? L'adolescente s'était longtemps persuadée que ça serait lui qui viendrait mettre fin à sa tragédie pour la reconduire au Pays Imaginaire. Espoir naïf. Mais jusqu'à aujourd'hui, Thäleia avait toujours cru que personne n'était venu parce qu'on ne l'avait pas trouvé ; Pas parce qu'on ne l'avait pas cherché. Pas parce qu'on l'avait oublié. « Thäleia. Je jouais de la harpe. » Elle voudrait dire plus, lui rappeler comment elle avait l'habitude de s'asseoir à ses pieds pour mieux l'écouter. Seulement l'émotion lui entrave la gorge, elle doit se contenter de moins. « Tu as déjà oublié ? » qu'elle dit en riant à travers ses restes de larmes. Ses doigts passent et repassent sur ses joues, ils chassent les larmes de joie auxquelles se mêlent maintenant quelques invisibles larmes de tristesse. Malgré ça, Thäleia se recompose une figure souriante. Ce n'est pas grave. Il est comme ça, Peter, il oublie. Elle aussi, a oublié celle qu'elle était. Ce n'est pas grave. La naïade ne veut pas lui en vouloir, résister à la rancœur, car l'heure est au bonheur. Ce n'est pas grave.
Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de repasser la scène, encore et encore. Quoi ? Comment peut-il ignorer qui elle est, et reconnaître aussi aisément Wendy, avec son visage changé par les années ?
Et puis, elle comprend.
Peter n’a pas eu besoin de la reconnaître. Ils se connaissent déjà. Wendy lui avait pourtant assuré n’avoir revu personne de Neverland.
Ça y est, malgré elle, la sirène la sent percer le creux de sa poitrine, la rancœur. Elle y plante un venin amer ainsi qu’une idée flirtant dangereusement avec la paranoïa : Wendy ne lui a rien dit, Wendy lui a menti.
Désagréable sentiment que l’amertume, il pollue et pourrie toute l’euphorie de ces retrouvailles. « Vous… » C’est difficile, de reprendre le contrôle sur sa voix. Thäleia doit s’y reprendre une deuxième fois. « Vous vous êtes déjà revu ? Dans ce monde ? » demande-t-elle enfin. La question qui s’étire sur une note unique se fait plus affirmation qu’interrogation. L’intonation a disparu, victime collatérale du meurtre de ses émotions. Les prunelles voyagent d’un visage à l’autre avant de s’attarder sur celui de Wendy. Thaïleia sait que Wendy ne pourra rien y lire. Tant mieux. Parce que la sirène elle-même ne sait pas encore comment réagir. Toutes ces émotions, c’est trop, trop pour un seul cœur.
OCCUPATION : Gardienne du portail de Londres et romancière à ses heures perdues
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Heureuse
COULEUR PAROLE : #336699
PRESENCE/ABSENCE : soir & weekend
DOUBLES COMPTES : Phil, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jane Levy (signa : princessecapricieuse, Bazzart)
MON ARRIVÉE : 18/05/2019
MON VOYAGE : 307
POINTS : 582
Dim 3 Mai 2020 - 19:51
Together in Paris
Wendy & la team Neverland
La porte s’ouvrit sur une demoiselle que Wendy ne reconnaissait pas. L’espace d’un instant, une simple fraction de seconde, elle se demanda si elles étaient au bon endroit. Si Thäleia avait raison ? Si tout ceci n’avait été qu’un mensonge, qu’un leurre ? Elle n’eut pas le temps d’étudier plus longtemps ces questions, cependant. Il lui suffisait d’un simple coup d’œil vers les expressions de son amie et de la femme qui venait de leur ouvrir pour comprendre que les deux rouquines se connaissaient déjà. Chacune murmura le prénom de l’autre avant de se prendre dans les bras, dans une étreinte qui s’éternisait assez pour que Wendy se sente soudainement de trop. Elle était contente pour Thäleia, qui malgré toutes ses angoisses venait visiblement de retrouver l’une de ses sœurs, mais elle se demandait si elle avait bien fait de venir. Elle n’avait rien à faire au milieu de ces retrouvailles fraternelles, elle n’était que la gamine qui avait visité le pays imaginaire le temps d’une nuit. Celle qui avait voulu rentrer, celle qui avait voulu grandir. Et, accessoirement, celle que les sirènes avaient voulu noyer. Elle n’avait définitivement rien à faire ici.
Pourtant, elle ne bougea pas d’un pouce tandis que les deux sœurs se libéraient de leur étreinte, et sourit poliment à leur hôtesse lorsque celle-ci leur proposa d’entrer. Par miracle, cette dernière ne semblait pas l’avoir reconnue ; pour combien de temps, cependant ? Il faudrait bien qu’elle se présente, et qui savait comment la sirène réagirait à ce moment ? L’insulterait-elle ? Lui crierait-elle de ficher le camp de son appartement ? Ou bien au contraire accepterait-elle cette nouvelle chance de faire la paix et d’oublier leur ancienne rivalité ? Impossible de savoir pour le moment, et pour être honnête, Wendy n’était pas bien pressée de le découvrir. Elle décida donc de taire son prénom pour le moment.
« Un verre d’eau m’irait très bien aussi, merci beaucoup. » répondit-elle à la suite de Thäleia. « Cet appartement est magnifique, en tout cas, j’aime beaucoup ! »
Un peu de flatterie avant la tempête ne pouvait pas faire de mal. Elle s’avança timidement vers le salon et fut soulagée d’y trouver Peter, dans la tenue qu’il portait le soir où il l’avait emmenée au Pays Imaginaire. Elle avait beau avoir tissé de bons liens amicaux avec Thäleia, elle était tout de même rassurée de ne pas être seule au milieu des naïades – même si à vrai dire elle doutait de la capacité de Peter à intervenir en cas de dispute. Ce dernier sembla plutôt content de la voir, ce qui était plutôt bon, mais prononça son prénom à voix haute, ce qui l’était un peu moins. Et bien, au moins, elle n’avait plus à le cacher, désormais. Elle s’attendait à ce que la dénommée Cally réagisse aussitôt, mais la suite des exclamations de Peter eut rapidement fait de jeter un nouveau froid. Outch, coup dur pour Thäleia. Le sourire de la sirène s’effaça et Wendy sentit son cœur se serrer d’empathie pour son amie. Elle savait combien les sirènes du Pays Imaginaire vouait un culte à Peter Pan ; ce ne devait pas être très plaisant de se sentir oubliée.
Pour autant, la rousse resta de marbre et lui répondit par son prénom. Un rire forcé s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle lui demandait s’il l’a oublié, mais Wendy n’était pas dupe, elle sentait sa détresse. Compatissante, elle déposa une main sur son épaule, espérant par ce geste lui prouver qu’elle a au moins son soutien. Elle crut un instant que sa tentative pour la détendre avait fonctionné, mais ce ne fut que de courte durée. Sous sa main, l’épaule de Thäleia se raidit soudainement, sans cause apparente, et de surprise Wendy laissa retomber son bras. C’était à Peter et elle-même que la naïade s’adressa lorsqu’elle leur posa sa question. Vous vous êtes déjà revus ?
Mince. Wendy n’avait pas prévu ça. Dans sa poitrine, son cœur se mit à jouer du tambour. Ça y était. Malgré elle, sans l’avoir vu venir, elle venait de monter les marches jusqu’à son jugement, elle allait payer pour ses péchés, pour son mensonge. Pour avoir caché Peter aux yeux désespérés de sa protégée. Elle allait payer.
« Je… »
Elle n’avait pas d’excuse. Pas d’arguments, de justifications, qui pourraient lui permettre d’éviter sa peine.
« J’ai recroisé Peter, oui. Quelques fois. Depuis… »
Elle ne finit pas sa phrase. Pas la peine de s’enfoncer plus en admettant qu’ils s’étaient revus avant même qu’elle ne croise le chemin de la sirène.
« Désolée. J’aurais dû t’en parler. »
Au fond d’elle pourtant, elle restait convaincue qu’elle avait fait le bon choix. Thäleia était dans une telle situation à l’époque qu’il lui avait semblé meilleur pour eux deux de ne pas se retrouver. Ce n’était pas un choix égoïste. C’était pour leur bien. Oui, c’était ça. Pour leur bien, à eux.
code by exordium.
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if you put your mind to it you can accomplish anything
(c) princessecapricieuse
Peter Pan
The boy who never grow up
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Peter Pan
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
COTE COEUR : J'ai personne pour le moment.. Je suis un vrai tombeur mais je suis un éternel célibataire!
OCCUPATION : Vendeur en magasin de jouets
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Joueur, comme d'habitude
DOUBLES COMPTES : Aucun pour le moment
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Robbie Kay-Avatar:Ilyria de bazzart et signa: Wiise(+wattpad pour les gifs du profil)
MON ARRIVÉE : 12/08/2015
MON VOYAGE : 729
POINTS : 596
Lun 28 Sep 2020 - 18:19
Together in Paris Ft. Peter et la Neverland Family
Peter avait décidé de boire du thé avant que la sonnette ne retentisse. Avant d'aller ouvrir, Kal avait proposé à Peter de conter une de ses histoires et il avait accepté, bien évidemment. Les autres invités étaient ensuite entré. c'était deux jeunes femmes. L'une d'elles étaient Wendy, qu'il avait déjà revu quelques fois. Mais il ne reconnut pas l'autre. L'autre que Kai prit dans ses bras, comme si elle la connaissait. Peter avait dit qu'il ne savait pas que Wendy viendrait et il avait dit un joli "Enchantée" à l'autre. Kal demanda à chacune ce qu'elle voulait boire avant. L'autre jeune femme regarda Peter et lui dit, entre rire et larmes:
« Thäleia. Je jouais de la harpe. »
Le nom ne dit rien à l'éternel enfant mais c'était peut-être une autre sirène, au vu de comment elle avait serré Kal dans ses bras. Il ne voyait que ça car il n'avait eu que peu de conquêtes ici sur Terre et que les deux autres jeunes femmes présentes venaient elle aussi du Pays Imaginaire ou y étaient passé. Il ne manquait d'ailleurs que sa meilleure amie Clochette Elle ajouta, toujours assez triste:
« Tu as déjà oublié ? »
Peter avait envie de répondre mais que répondre à ça…? En effet, il était comme ça, il oubliait assez vite les choses. Tout n'était qu'un jeu pour lui et ce même encore maintenant: après tout, il travaillait dans un magasin de jouets et de jeux à à peine 18 ans. Il acquiesça donc de la tête tout en voyant que Wendy et la jeune fille semblaient proches mais qiue Wendy ne lui avait pas dit avoir revu Peter. Thäleia demanda:
«Vous… »
Elle ajouta:
« Vous vous êtes déjà revu ? Dans ce monde ? »
Et Wendy répondit, penaude:
« Je… »
Elle ajouta:
« J’ai recroisé Peter, oui. Quelques fois. Depuis… »
Elle finit en disant:
« Désolée. J’aurais dû t’en parler. »
Peter ne savait plus où se mettre car apparemment il connaissait aussi l'autre jeune fille. Déjà qu'il ne se souvenait plus d'elle, en plus, Wendy, elle l'avait revu sans rien lui dire… Il se mit à regarder le sol avant de reposer les yeux sur tout le monde et de dire:
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