Un point de repère

Je n'aurais pas su anticiper ce qui allait m'arriver tout ce que je savais, c'est que Timon avait disparu depuis longtemps déjà et qu'il était resté introuvable et là, je me retrouvai propulsée, je ne sais où assez violemment d'ailleurs. Sur le coup, je perdis connaissance pendante, je ne sais pas combien de temps, lorsque j'ouvris les yeux, je voyais tout trouble cependant malgré tout, je ne reconnaissais rien dans les environs.

Je ne me relevai pas tout de suite, car je n'étais tout de même pas bête lorsque ma vision revint à la normale, je regardai autour de moi et j'émis un petit cri en voyant une grande statue face à moi. Je regardai alors autour de moi et je vis alors que je n'étais plus sur la terre des lions, mais étais-je ? Je l'ignorais, mais une chose était sûre, c'est que je ne connaissais absolument pas cet endroit. Par réflexe, je voulus me lécher la patte et c'est alors que je vis que j'avais changé de ce fait, je dis en hurlant :

- Mais ... Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

Pourquoi je n'étais plus moi-même ? Pourquoi ne suis-je pas près des miens ? Est-ce que Timon avait vécu la même chose que moi ? Tellement de questions auxquels je ne pouvais pas répondre, je me sentais seule et perdue, j'avais envie que d'une chose, c'était de pleurer ! D'ailleurs, les larmes finissèrent par couler toute seule et le comble de tout c'est que lors que je me relevai c'est que je vis que je devais marcher sur deux jambes. J'allais devoir m'adapter et j'avais peur de pas y arriver.

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Un point de repère

quelque part en février

C’était une belle journée pas trop froide de février. Du moins, tant que vous étiez habillé adéquatement. Comme Timon en avait assez d’être à l’intérieur, il décida d’en profiter pour aller faire un tour. Il n’aimait pas le froid, mais en bougeant, ça aidait à l’oublier. Il essayait surtout de ne pas penser à ce qui s’était passé quelques années plus tôt, où il avait faillit perdre des orteils en montagne. Une horrible histoire qui le hantait de temps à autre. Une parmi toute une liste qui s’agrandissait de temps en temps. Ce monde n’était pas toujours clément avec le pauvre suricate.  

Après une courte errance, le blond eu une idée d’activité. Rien d’énorme, mais il se disait que ça ferait différent de faire un tour de bateau. Admirer la ville enneigée serait sans doute intéressant et un joli spectacle. Il n’aurait qu’à rester dans les espaces chauffés. C’est ainsi qu’il prit un taxi pour se rendre au port, où il paya un billet pour se rendre sur Liberty Island. Il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi avoir eu cette idée ce jour-là et pas un autre. Après tout, ce n’était pas comme s’il vivait très loin! Il habitait cette ville depuis bien longtemps. Quand il faisait le compte, il réalisait que s’il était encore sous sa forme animale, il serait en fin de vie… C’était tout de même étrange de penser qu’il avait vécut plus longtemps en tant qu’humain qu’en tant que suricate…

Timon pris le bateau, se trouvant une place au chaud et surtout au calme. Il admira la ville sans se soucier de rien. Cela lui fit le plus grand bien de ne pas se tracasser et de juste profiter du moment. Pendant un instant, il fut tout de même triste de ne plus avoir personne avec qui partager ce genre de moment. Le blond passa bien vite à autre chose puisque le navire venait d’accoster. Il s’éloigna du groupe de touristes. Pas qu’ils étaient nombreux ou agaçants, mais le barman avait l’envie de se diriger par-là. Il ne savait pas pourquoi, mais il se fiait à son instinct.

Elle semblait essayer de se tenir debout lorsqu’il la vit. La première réflexion de Timon était qu’il devait y avoir de la glace. Sauf que non, les employés avaient tout bien déneigés et déglacés les aires piétonnes.  Il s’approcha pour voir s’il ne pouvait pas l’aider. Ailleurs dans la ville, il aurait pu croire que cette femme avait trop bu, mais pas sur cette île, on ne l’aurait pas laissé monter pour se rendre là. Et puis il ne semblait pas y avoir d’odeur d’alcool.

-Je peux vous aider mademoiselle?

Lorsque Timon aperçu le visage de la blonde, il se figea. Après tout ce temps à regarder les photos provenant du logiciel Disneyverse, il n’arrivait pas à croire qu’il voyait un de ces visage en vrai. Le logiciel permettait de savoir quelle tête avaient les personnages Disney une fois humain. Le suricate avait donc sorti toutes les photos correspondant à ses anciens amis. Il avait passé pas mal de temps à les mémoriser, afin de ne pas avoir à les trainer partout.

Il y eu un moment de flottement, le temps que Timon réalise qu’elle était vraiment là. Ensuite, les émotions se mêlèrent. D’un côté, il était content de la revoir, d’un autre il était triste qu’elle soit ici et non sur la Terre des Lions, avec sa famille et son amoureux. Il reprit ses esprit, secouant légèrement la tête.

-Kiara? C’est bien toi? Ça fait si longtemps que je sis là que je ne pensais plus revoir personne de la Terre des Lions! C’est moi. Timon.

Un point de repère

J'étais encore sous le choc de ce qui venait de m'arriver, je venais de tomber brusquement dans un monde que je ne connaissais pas et en plus sous une autre forme autant vous dire que je n'étais vraiment pas en était de dire quoi que ce soit. Après quelques minutes, ma vue commençait à revenir à la normale et c'est alors que je vis un homme qui s'approcha de moi et me demanda s'il pouvait m'aider.

- Qui... Qui êtes-vous ? Demandai-je avec peur. Où... où suis-je ? Quel est cet endroit ?

Je regardai à nouveau autour de moi maintenant que je voyais mieux, il y avait une grande statue d'un côté et des gros buildings de l'autre, autrement dit, des choses mystérieuses à mes yeux, il fallait bien le reconnaître. Je portai à nouveau mon attention sur le jeune homme qui visiblement avait l'air de savoir qui j'étais et d'où je venais, c'était intriguant dans un premier temps toutefois, ce dernier ne me laissa pas dans le flou, car c'était Timon d'après ce que j'avais compris. Seulement ce que je ne comprenais pas, c'est comment il savait qui j'étais du coup, je répondis :

- Je... Euh, oui, c'est moi Kiara, mais que m'est-il arrivé ? Comment ça se fait que tu es ici ? On a cherché après toi, tu sais.

Dans un sens, j'étais contente de le voir, car comme je le connaissais, j'étais un peu rassurée, mais en même temps, Kovu, mes parents ainsi que mon frère me manquaient déjà à moins qu'il avait subi la même chose que moi ? Je l'ignorais si c'était le cas, ils seraient près de moi je crois or on était que deux.

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Un point de repère

quelque part en février

La jeune femme semblait si perdue. Comme tous ceux qui se réveillaient dans cette ville, elle se demandait où elle se trouvait, et avec raison. Timon était partagé entre la joie de la revoir et la tristesse de la savoir arrachée à son monde, comme il l’avait lui-même vécut il y avait bien des années. D’ailleurs, il réalisait qu’il avait probablement vécut plus longtemps sous forme humaine que sous sa forme animale… Une rude constatation qui lui mettait encore plus le moral à l’envers. Sauf qu’il n’était pas temps de s’apitoyer sur son sort, mais plutôt d’aider Kiara. En commençant par répondre à ses questions.

-Nous sommes dans une ville nommée New-York. Ici, il y a beaucoup d’humains qui vivent dans les immeubles, ces grands trucs là-bas.

Timon avait désigné les immeubles. Il savait que pour la compréhension de la jeune lionne, mieux valait lui montrer que d’essayer de décrire quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Elle avait tout à découvrir ans ce nouveau monde.

-Pour faire simple, nous nous retrouvons ici par magie. C’est bien plus puissant que Rafiki qui lit des présages dans la poussière. Pour nous adapter à ce nouveau monde, nous nous retrouvons sous la forme de l’espèce dominante, les humains. Je ne sais pas si ce phénomène est aléatoire ou si nous étions visés personnellement. Il y a encore beaucoup de questions sans réponses. Je ferais de mon mieux pour t’expliquer tout ce que je sais.

Le suricate était content qu’on l’ait cherché, ça démontrait qu’il comptait pour eux. Cependant, ça semblait rendre cette histoire encore plus triste. Ils devaient croire qu’il avait été mangé par les hyènes, alors qu’il se portait plutôt bien au final, il n’était juste plus dans le même monde qu’eux… sans moyen de leur faire savoir où il était.

Je suis désolé que vous m’ayez cherché pour rien… Il n’y a pas de moyens de communiquer entre les mondes. Enfin, peut-être, mais ça demanderait trop de magie je crois.

Il prit une pause, cherchant des yeux un endroit calme et peut-être un peu plus chaud. Il n’avait pas trop envie de payer des entrés pour ne pas visité la statue. Il restait donc l’aire d’attente pour le bateau. De toute façon, le mieux était de prendre le prochain qui les ramènerait à Manhattan.

-Viens, on va aller s’assoir à l’abri du vent. Je vais t’aider un peu, le temps que tu t’habitues à tes jambes. Ça ne doit pas être évident de marcher debout après avoir passé sa vie à quatre pattes.

Lui n’avait pas eu ce problème, comme il déambulait sur deux pattes. Bien qu’au début, sa queue servant de balancier lui manquait un peu. Il entraina donc sa protégée vers les quais. Il paya un billet de retour pour Kiara, disant qu’elle avait égaré le sien et ils purent aller attendre à l’intérieur.  Une fois assis, il s’exclama :

-Voilà qui est mieux ici, non? On va aller chez moi, seulement, on doit traverser l’eau pour rejoindre cette île, devant nous.

Un point de repère

Évidemment, étant totalement perdue, j'avais posé des questions à mon protecteur Timon, mais je lui avais également dit qu'on avait cherché après lui lorsqu'il avait disparu, le suricate me donna le nom de la ville où nous nous trouvions, New-York. Apparemment, j'étais arrivé là par magie tout comme lui d'ailleurs ce fait, on avait également été transformé en ce qu'on appelait des humains cependant le jeune Merkat ne savait pas dire s'il n'y avait que nous qui étions concerné par ce phénomène.

- Je vois, répondis-je très inquiète de mon changement d'apparence. Tu penses que ça sera temporaire ou définitif ?

Timon s'excusa qu'on l'a cherché pour rien, il n'y avait aucun moyen de communiquer avec notre monde enfin, il n'était pas sûr, mais selon lui, si c'était possible, ça prendrait trop de magie. Je ne pus empêcher qu'une larme coulée sur ma joue, car je ne verrais peut-être plus jamais Kovu, mes parents, mon frère et les autres lionnes, mais je fus incapable de dire le moindre mot.

Celui-ci me proposa de venir avec lui pour qu'on se mette à l'abri du vent heureusement qu'il m'aidait d'ailleurs, car j'avais beaucoup de mal de marcher sur ce qu'on appelle des jambes, il avait un peu de chance à ce niveau-là puisque sur la terre des lions, Timon marchait déjà sur deux pattes. Une fois à l'abri du vent, celui-ci allait parler à quelqu'un qui lui tendit quelque chose puis il revint vers moi avant de m'expliquer comment on allait rentrer pour aller chez lui en traversant de l'eau.

- De ... De l'eau ? Lui dis-je. Je vais être mouillée, je n'aime pas ça. Qu'est-ce que c'est ?

Je lui montrai le papier qu'il avait en main.

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Un point de repère

quelque part en février

La question que Timon appréhendait arriva. C’était toujours compliqué d’annoncer que leur nouvel état était sans doute permanent. Il devrait en avoir l’habitude avec tous les gens qu’il avait aidé dans les dernières années, mais c’était la première fois qu’il devait le dire à un proche. Le suricate savait de quoi elle devrait faire le deuil, à qui elle devait faire ses adieux. Parfois, il fermait les yeux et revoyait la Terre des Lions, il pouvait presque sentir le gout sur sa langue des insectes infiniment plus  savoureux que ceux d’ici. Il y avait tant de souvenirs joyeux là-bas, bien plus que dans le monde terne des humains.

-Je crains que ce soit permanent. Mais qui sait peut-être que la situation changera. Si quelqu’un découvre du nouveau, nous le sauront assez vite, j’ai pas mal de contacts. Des gens comme nous, qui viennent d’autres mondes et qui se réveillent ici.

Timon était plutôt fier du réseau qu’il possédait. Ils échangeaient des infos depuis plusieurs années et s’entraidaient comme ils pouvaient. Une petite communauté unie contre Louis et ses chasseurs. Par contre, il n’était pas prêt à aborder ce sujet avec la jeune lionne, pour l’instant. Déjà, il fallait qu’elle apprenne à vivre dans ce nouveau corps avant de l’inquiéter avec des ennemis pouvant se cacher n’importe où. Et avant tout ça, la priorité était de rentrer chez lui, de l’autre côté de l’eau. Ce qui inquiétait Kiara. Le blond prit un temps avant de réaliser qu’elle croyait qu’il fallait traverser à la nage! Toutes ces choses qui lui semblaient normales ne l’étaient pas aux yeux de ceux qui ne connaissaient pas la technologie.

-Ne t’inquiète pas, nous resterons au sec. Les humains ont une invention nommée bateau. Ça sert à transporter des gens ou des choses sur l’eau.

D’ailleurs, ils n’eurent pas à attendre longtemps avant que le fameux bateau arrive. Timon aida la jeune femme à se lever et ils se dirigèrent vers la passerelle. Il montra les billets au contrôleur et ils purent monter. Il trouva une place au centre et à l’intérieur. Ça lui semblait plus sûr puisqu’il ne savait pas si la lionne aurait peur de toute cette eau. À cet endroit, elle pourrait éviter de regarder.

Après un moment d’attente, on annonça le départ. Il y eut quelques remous alors que le bateau démarrait. Heureusement, la baie était plutôt calme ce jour-là, donc peu de vagues. Timon se tourna vers Kiara :

-Tu vois, on est au sec. Ça va, ça ne secoue pas trop?  

Un point de repère

Ce que je craignais n'était qu'une réalité, c'est-à-dire que ça soit permanent du coup, les larmes coulèrent toute seule et je n'arrivais absolument pas à m'arrêter, ma famille, Kovu et mes amis hormis Timon évidemment, je ne les verrais plus jamais. Cependant, le suricate m'assura que s'il y avait du nouveau, il le saura assez vite étant donné qu'il connaissait pas mal de monde ici et notamment des gens qui avaient vécu la même chose que nous, mais d'un Disney différents.

- Je ... Je... Dis-je tout en pleurant.

Je n'arrivais plus à aligner le moindre mot, j'étais trop anéanti à l'idée que je ne verrai plus jamais ceux de la terre des lions, comment Timon avait fait pour s'habituer à tout ça ? Actuellement, je n'y arriverais pas, c'était certain. Bien que je ne savais pas dire quoi que ce soit de plus, j'écoutai tout de même ce que mon ami disait au sujet de l'invention des humains qui étaient le bateau et apparemment, on allait être au sec et on serait transporté sur l'eau. Pour toute réponse, je tournai la tête sur le côté en étant très septique sur ce qui venait de me dire.

Finalement, le jeune Merkat m'emmena sur une parcelle, j'étais stressée, car j'avais aperçu l'eau au loin de ce fait, je me braquai, mais Timon fit tout pour que j'avance et aller dans un endroit où je ne la verrais pas. Lorsque le bateau démarra, cela me fit une drôle de sensation au point où j'en perdis un peu l'équilibre et me rattrapai à ce dernier tandis qu'il me disait qu'on était au sec et me demanda si je n'étais pas trop secouée.

- Ça ... Ça va, lui répondis-je. Je sens que mon équilibre est différent, mais... Je ne sais pas si c'est dû à mon changement d'apparence ou ... Ou cet objet dont j'ai oublié le nom.

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Un point de repère

quelque part en février

Le cœur de Timon se serra en voyant l’effet de ses paroles sur Kiara. Il se doutait bien des effets dévastateurs de la nouvelle, mais il ne pouvait pas lui mentir! Ce serait bien mal reprendre leur amitié. Comme il n’était plus le gardien de la lionne, il se disait que se considérer comme des amis, c’était bien. Un peu comme son lien avec Simba avait évolué dans le même sens. Le suricate avait tellement envie de la questionner à propos de tous ses amis de la Terre des Lions, mais il savait que ce n’était pas le moment, que cela ne causerait que plus de peine à la jeune femme.

Lorsque le bateau démarra, Timon s’assura de la sécurité de Kiara. Il l’écouta se questionner à propos de son équilibre. Il comprenait parfaitement ce dont il était question.

-Être debout plutôt qu’à quatre pattes joue beaucoup sur l’équilibre. Juste le fait de ne plus avoir de queue change tout. Et oui, être sur un bateau amène de nouvelles sensations. C’est à cause des vagues je crois. Heureusement, il n’y en a pas beaucoup aujourd’hui.

La traversée se passa plutôt bien. Ils accostèrent bien vite sur l’île de Manhattan. La terre ferme ferait sans doute du bien à la lionne, qui comme la majorité des chats, n’aimait pas l’eau. Le suricate pouvait comprendre cette peur, surtout que dans le cas présent, l’eau était plutôt profonde. Il garda bien évidement cette réflexion pour lui afin de ne pas faire paniquer davantage la blonde. Au moins, Manhattan était reliée au continent et aux autres iles de New-York par des ponts et des tunnels, donc plus besoin de prendre un navire.

Une fois descendu, Timon entraina Kiara vers la route où il héla un taxi. Normalement il aurait pris le métro, mais il ne voulait pas causer un autre choc à sa protégée.  Quoique les voitures, ça pouvait aussi être perturbant… le suricate essayait tout de même de prendre les solutions les moins dérangeantes. Ils se rendirent chez lui. Quand il ne connaissait pas le nouvel arrivant, il l’emmenait au bar, mais dans le cas présent, il savait qu’il pouvait faire confiance et il la logerait chez lui.

-Voilà un taxi, ça sert à se faire conduire d’un endroit à un autre.

Il l’aida à prendre place dans le taxi. Il savait que ce n’était pas un mouvement naturel chez quelqu’un qui ne l’avait jamais fait. Les humains originaires de ce monde savaient tous monter en voiture, mais pas d’anciens animaux débarquant de l’Afrique. Il donna son adresse au chauffeur et ils se mirent en route. Le trajet parut plus long à cause des embouteillages, mais ça n’avait rien d’anormal.

Une fois devant l’immeuble un peu banal que Timon habitait, il aida Kiara à descendre. Il paya la course et remerciant le chauffeur. Ils entrèrent et il appela l’ascenseur. Souvent, il prenait les escaliers, mais vu l’équilibre précaire de la jeune femme, ça ne lui semblait pas une très bonne idée de lui imposer cela. L’ascenseur ferait sans doute un drôle d’effet, mais c’état tout de même plus court et sans efforts.

-Pardon, ça fait beaucoup, mais nous y sommes presque. Tu pourras te reposer.

Quelques secondes plus tard, les portes s’ouvrirent comme promis et il entraina Kiara jusque chez lui. Timon la conduisit jusqu’au salon pour qu’elle puisse prendre place sur le divan.

-Voilà, tu peux relaxer. Si tu préfère dormir ou manger, hésite pas. Je sais combien c’est difficile de se réveiller ici et de devoir apprendre à vivre autrement. SI tu as des questions, vas-y, j’ai l’habitude d’y répondre.

Un point de repère

C'était vraiment perturbant pour moi de ne plus être sur mes quatre pattes et visiblement, ça allait jouer sur mon équilibre d'après ce que Timon était en train de m'expliquer. De plus, sans ma queue, apparemment, ça changeait tout aussi de ce fait la question qui me vint à l'esprit immédiatement, c'était comment j'allais m'adapter. Ça fait combien de temps que ce dernier était dans ce monde enfin j'avais encore tellement de choses à lui demander.

- Est-ce que je vais m'y habituer à ce changement ? Demandai-je. Ça t'a pris combien de temps à toi, Timon ?

Je n'étais visiblement pas au bout de mes surprises puisque maintenant, je devais monter dans ce qu'on appelait visiblement une voiture suite à quoi, je fis une drôle de tête dans un premier temps puisque je ne savais pas comment faire. Il fallait bien le reconnaître que ça commença à faire beaucoup de choses à assimiler et en plus, je commençais à fatiguer ce que je ne comprenais pas d'ailleurs puisque nous étions en plein jour.

Je restais silencieuse durant tout le trajet au point même où je fermai légèrement les yeux sans m'en rendre compte tellement ça paraissait long. Lorsque nous arrivâmes, mon ami paya la course puis une fois à l'intérieur, il appuya sur un bouton puis ce dernier s'excusa parce qu'il était conscient que ça faisait beaucoup cependant, on y était presque et que je pourrais me reposer.

- Ce n'est pas grave, lui répondis-je. Qu'est-ce qu'on attend là ?

Finalement quelques minutes plus tard, le jeune Merkat m'emmena dans son salon où je pris place et c'est alors que mon ventre gargouilla assez fort alors qu'il me disait que je pouvais me relaxer ou encore faire d'autres choses comme lui poser des questions.

- Timon, je... Dis-je hésitante. Comment ça s'appelle où tu vis ?

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Un point de repère

quelque part en février

-Oui, tu vas finir par t’y habituer. Je pense que ça m’a pris quelques semaines afin d’être à l’aise de me déplacer comme un humain. Pour le reste, ça a pris des mois pour apprendre comment vivre avec eux.

Timon ne voulait pas la décourager, mais il ne voulait pas lui mentir non plus. L’adaptation ne serait pas facile. Et de plus, ça variait d’une personne à l’autre. Il était sans doute plus facile pour quelqu’un qui était un humain à la base, mais pour eux, anciens animaux, tout était à apprendre. Au moins, elle avait de la chance d’être tombé sur lui, car il pourrait l’aider à apprendre comment vivre à New-York. Il aurait sans doute été plus facile de vivre dans un petit patelin, mais le portail avait choisi New-York et c’était aux Disneys de s’ajuster.

Lorsque la jeune femme lui demanda ce qu’ils attendaient, le suricate lui expliqua sommairement ce qu’était un ascenseur et à quoi ça servait. Elle pu l’expérimenter à peine quelques minutes plus tard. Il fut soulager de constater qu’elle n’avait pas eu de malaise tout au long de leur trajet.

Timon s’attendait à plus de questions, mais d’un côté, c’était normal qu’elle veule savoir es termes aussi basiques. Il désigna l’espace d’un bras :

-L’ensemble des pièces, c’est un appartement. Il y a plusieurs appartements qui forment un immeuble d’habitations. Il y en a de toutes les tailles et couleurs. Et surtout pour tous les prix. Ici c’est beaucoup plus propre et sécuritaire que ce que j’avais en arrivant, mais ça pourrait être plus chic.

Il prit une pause, le temps de se remémorer cet appartement miteux aux murs en cartons. C’était tout de même mieux que la rue! Enfin selon lui, mais Laurence semblait préférer la présence des conteneurs à déchets plutôt que celle des cafards. Le suricate se secoua intérieurement après un pincement au coeur et repris la conversation. Il ne savait pas trop si la lionne était juste fatiguée ou sous le choc, mais elle parlait très peu.

-Demain, nous irons nous balader. Je te montrerais mon bar. Nous en profiterons pour aller t’acheter des vêtements et quelques affaires de toilettes. Je te laisse te reposer, je vais aller préparer un truc à manger.