Une garde a vu particulière

C'est un accueille étrange auquel Nick eu le droit en début d'après midi, alors qu'il revenait de sa pause déjeuné. Une surprise dont il aurait préférer se passer, vu qu'il croulait déja sous la paperasse. Mais l'équipe en avait décider autrement...

"Wilde! enfin, on vous attendait! On a affaire a une arrestation, et devinez qui ?  Brannsen! encore lui! Vol a l'étalage, c'est une récidive! On pense que vous êtes le seul ici a être  encore en mesure de le supporter, alors on vous le laisse !"

avant que l'ancien renard n'ait le temps de réagir, un dossier assez épais lui était atterrit dans les bras. L'agent qui lui avait confier cette mission se dirigea vers son bureau, invitant Nick d'un geste de la main a se rendre au niveau des cellule de garde a vu ou se trouvait retenu le jeune délinquant qui n'était pas étranger au service de police. Feuilletant le dossier qui lui avait été confié, Nick constata que le jeune homme avait déjà été interpelé pour plusieurs délit, connu comme "délinquant, casseur et pyromane multirécidiviste". En dirigeant son regard vers le garçon dans la cellule, Nick ne pu s'empêcher de penser que cette description était plutôt exagérée, mais sait on jamais, mieux valait se montrer prudent.

"Bonjour, je suis l'agent Wilde. On m'a chargé de vous interroger. Est-ce que vous savez déja pourquoi vous êtes la ?"

Si la question n'avait pas été posée sur un ton amicale, Nick ne se montrait pas pour autant méprisant dans son attitude, adoptant une approche neutre. L'intimidation ne faisait pas partit de ses méthodes, trouvant lui même cette dernière contre-productive

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Une garde a vu particulière

Au vue de l'attitude du jeune garçon, Nick comprit très bien pourquoi personne ne voulait avoir affaire a lui au poste. Sans doute avait-il fait tourner en bourrique tout le commissariat. Lui, il gardait son calme, ayant le sentiment que je jeune délinquant derrière les barreau n'était pas ce qu'il semblait être. Lui même ne saurait pas l'expliquer. Il répondit tout de même, d'un ton détaché:

"Le problème, c'est pas le fait du faire du feu, mais de ne pas pouvoir l'éteindre. C'est dangereux. Vous ne serez surement pas ici si vous vous étiez contenter de rentrer dans un magasin ou un café pour vous réchauffer, comme tout le monde"

La suite fut plutôt embarrassante et Nick ne su pas vraiment comment réagir. Il en avait vu, des petits rigolos qui se payaient sa tête. Il représentait une figure d'autorité, ce qui pouvait être un problème face a des jeunes, ou moins jeunes a l'esprit rebelle. Celui qui se trouvait face a lui semblait avoir un bon niveau dans le domaine. L'ancien renard les connaissait bien, c'est pourquoi, il n'était pas décidé a céder:

"En vous voyant j'aurais presque envie de vous croire.... mais n'y comptez pas trop. D'une, nous avons une procédure a respecter et de deux, on ne va pas vous relâcher dans la nature. Nous allons contacter vos parents ou votre responsable légal et vous resterez ici en lieu sure jusqu'à ce que l'un ou l'autre vienne vous chercher"

Son ton était calme, mais ferme. Cependant, son attitude se radoucit un peu, car Nick venait d'envisager une tout autre possibilité. C'est donc sur un ton plus doux qu'il questionna a nouveau le jeune homme, voulant en quelque sorte confirmer ses doutes. Son instinct le trompait rarement:

"A moins que vous ne soyez seul ici, sans personne pour vous éduquer ?"

Si c'était le cas, il faudrait prendre les choses en mains autrement. E,trer en contacte avec les services sociaux ou toutes sorte de joyeusetés qui n'allaient sans doute pas arranger l'équilibre du dénommé Bruni, qui semblait déjà pas mal perturbé...  

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Une garde a vu particulière

Même si le jeune délinquant avait le comportement attendu, celui d'un adolescent sans vraiment de repaire qui ne comprenait pas ce qu'il faisait de mal, la dernière phrase de Nick sembla faire mouche, incitant son jeune interlocuteur a baisser un peu sa garde pour lui répondre, bien qu'en restant assez évasif: « Je suis pas seul… Y’a plein de gens pour moi. Y’a vraiment aucun souci à avoir. T'as qu'à appeler … Appelles Quinn ! Son numéro est dans mon portable si tu veux. Je le connais pas par cœur.   Appelle-la… C’est elle qui s’occupe de moi pour le moment… »

Un bien étrange nom, mais qui pourtant semblait être la personne responsable du jeune Bruni, ou du moins, quelqu'un que ce dernier identifiait comme tel. Au moins, il n'était pas seule, même si il semblait curellement manquer de repaire

"D'accord, je vais l'appeler"

Allant chercher le téléphone confisqué par ses collègues quelques temps plus tôt, Nick chercha la fameuse "Quinn" et composa le numéro sur le téléphone fix du commissariat. Tombant sur une messagerie, il se mit a parler, d'une voix calme et claire:

"Bonsoir Madame Quinn, ici l'agent Wild du commissariat de New York. Nous avons le jeune Bruni Brannsen en garde a vue, pour actes pyromane. Pouvez vous passer le chercher?  Je m'excuse pour le dérangement et je vous souhaite une excellant soirée"

Il raccrocha par la suite pour revenir vers le jeune qui allait devoir rester ici jusqu'a nouvel ordre, en espérant que la dénommée Quinn  ait le message rapidement. En attendant, il était évident que Nick allait devoir changer son planning de ce soir, pensant qu'il était préfarable de ne pas laisser le jeune pyromane avec l'un de ses collègues pas forcément patient.

"Attendez un instant, je revient"

Après quelques minutes de négociation avec un de ses collègue qui ne se fit pas prier pour aller a sa place sur le terrain pour l'après midi, Nick retourna vers les cellules de garde a vu, expliquant, toujours calmement, au jeune homme:

"En attendant des nouvelles, je reste ici avec vous. Vous ne pouvez pas rester sans surveillance. Et pensez a l'avenir a sécuriser votre téléphone avec un code, ca évitera que tout le monde puisse l'utiliser et voire votre vie privé"

Cela lui paraissait logique, car lui  a son arrivée était tombé sur une personne digne de confiance qui lui avait apprit le fonctionnement de ce monde, mais si, comme son intuition lui faisait penser, Bruni n'avait pas eu cette chance, de bon conseils ne seraient sans doute pas du luxe...

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Une garde a vu particulière

Bruni s'impatientait visiblement. Nick ne pouvait que le comprendre. Etre enfermé dans une cellule n'avait rien de réjouissant, mais il se devait de respecter la procédure. Que cela soit ici ou a Zootopie, une garde a vu restait ce qu'elle était. Nick se contenta d'un hochement de tête suite a la réponse du jeune homme par rapport a son nouveau téléphone, avec un bref avertissement:

"C'est uniquement dans votre intérêt"

Il se tut ensuite, s'asseyant a son bureau pour pianoter sur l'ordinateur et trouver ce qu'il pourrait se faire livrer a manger, étant donné qu'il serait la pour une durée indéterminée. Tout comme Bruni, il espérait que Quinn n'allait pas tarder, pour qu'il puise a son tour rentrer chez lui. « Quand les gens ne répondent pas au appel, ils viennent après combien de temps normalement ? Genre… En moyenne ? » Nick releva la tête de son écran et regarda le jeune par dessus celui ci, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre.

"C'est variable. Quelques heures au maximum, le temps que la personne concerné ne recoive le message. Ca ne tarde pas généralement."

Enfin, ce moment d'échange sembla plus ou moins avoir délier la langue au jeune Bruni qui en dit un peu plus sur ses tuteurs, dont l'un était indisponible. Pourquoi Nick avait-il a cet instant l'impression étrange de ne pas avoir un bon feeling avec Quinn avant même d'avoir rencontré celle ci? Sans doute parce que Bruni lui même semblait la craindre. Mauvais signe.  « Tu peux pas juste me libérer pour ce soir ? T’as pas envie d’être là et moi non plus. Je sais que c’était pas toi qui devait veiller sur moi, c’est jamais toi. » Même si cela pouvait paraitre contradictoire vu le contexte, garder le jeune homme ici était le meilleur moyen de veiller sur lui en attendant qu'un tuteur légale ne reprenne le relais.

"Non, désolé. Même si ca craint comme tu dis, c'est la procédure. Je n'ai pas le droit de te relâcher avant l'arrivée de Quinn, c'est la loi. Et non, je n'ai pas de femme, ni personne qui m'attends puisque je vis seul."

Pourquoi cacher ce détail?  Ce n'était certainement pas l'adolescent sans repaire se trouvant face a lui qui allait engager on ne sais pas qui pour aller le déloger de chez lui pour le ramener en pâture aux chasseurs. A cet instant, Nick ne s'attendait pas a ce qu'une menace tout aussi importante ne rentre en trombe dans le commissariat...  «Je veux voir l’agent Wilde. Maintenant. » des bruits de talons claquants furieusement au sol accompagnaient la voix au timbre proche de l'hystérie, faisant violement sursauter le policier qui eu a peine le temps de se tourner vers la porte menant au cellule que la furie se dirigea vers lui...  « Vous ! Relâchez-le immédiatement ! Il n’a rien à faire dans une cellule, vous m’entendez ? Relâchez-le, ou je vous jure que je fais un scandale. » Ayant un léger mouvement de recule pour s'apprêter a maitriser la dame si la situation venait a s'envenimer, Nick ne cilla pas d'avantage devant celle ci et c'est d'un ton calme et posé qu'il lui répondit:

"Je vous prie de vous calmer, votre protégé Bruni va bien, il vous attendait avec impatience."

Il fit une pause, laissant le temps a Quinn de se calmer, tout en se doutant qu'elle n'allait pas apprécier la suite:

"Il sera libre, je vous l'assure, mais avant, il faudra remplir quelques papier. Malheureusement, son casier judiciaire est déjà bien remplit et il s'agit d'une récidive"

Bien qu'il restait calme, Nick se tenait en alerte, prêt a essuyer un mouvement de rage de la part de la dame. Une chose le rassurait cependant: elle semblait tenir a Bruni. C'est donc sur lui même que retomberai les foudre de Quinn. Sans perdre son calme, il sortit les papiers nécessaire et les présenta a la dame, accompagné d'un stylo pour qu'elle puisse les signer, prêt a libérer Bruni une fois que cela serait fait

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Une garde a vu particulière

Stram s'était encore mis les pieds dans le trouble, il semblerait. Est-ce que quelqu'un venait la chercher au poste de police ? Son appel à un parent qui pourrait l'aider ? Probablement pas, car plutôt que d'utiliser son appel pour appeler Quinn ou encore Poppy afin de venir l'aider, elle avait décidé d'utiliser cet appel pour faire un coup de téléphone au poste de police. C'est donc un policier en colère qui était venu la sortir de la pièce de téléphone en lui disant qu'elle avait terminé de leur faire perdre leur temps et que si elle ne voulait pas s'identifier, elle passerait la nuit en cellule. C'était lui l'idiot, il ne voulait pas croire qu'elle se nommait réellement Stram. Certes, elle ne lui avait pas fourni de nom de famille, ce n'était pas de ses affaires, mais ce ne valait pas une détention... non ?

Alors qu'il ne la prenait pas le bras pour l'amener en cellule, Stram se mit donc à crier, tout en tapant le policier, qui malheureusement pour elle faisait un bon 2 têtes de plus qu'elle et avait une musculature hors norme. Il avait clairement été embauché pour cette seule raison probablement, espèce de brute. 

«Lâchez-moi ! Vous me faites mal ! Je suis mineure, vous me faites mal et ma mère va vous poursuivre ! »


Elle n'était plus mineure et cela faisait des années. De plus, elle n'avait pas de mère, autre que cette femme qui l'avait abandonnée maintes et maintes fois. Stram se ferait un plaisir de lui dire qu'elle avait terminé en prison par sa faute d'ailleurs si elle la recroisait un jour tiens. Cependant, Quinn se ferait sûrement un plaisir de les poursuivre pour elle, non ? Elle pourrait leur trancher la tête à ses sales polices qui gâchaient toujours le plaisir des autres. Comme Clawd d'ailleurs.

Le policier reprit vite le contrôle de Stram, étant un géant. Alors qu'il parlait à un autre policier, Stram profita de la diversion pour tenter de le mordre au bras, peut-être que cela lui permettrait de fuir. Or, il réalisa alors qu'elle allait refermer sa mâchoire, ce qu'elle tentait de faire et la repoussa. Elle était parvenue à le mordre en surface, c'était déjà ça. Étant menottée à l'avant, pff gang d'amateurs, Stram profita du fait que le policier l'avait relachée afin de la repousser pour mettre ses mains contre la grille de la cellule d'un garçon afin de ne pas être amenée à sa propre cellule. Le policier tenta alors de la soulever, mais elle mit toute sa force à se tenir au barreau de la cellule qu'elle avait pu attraper.

Or, il ne fut pas long qu'elle manqua de force et fut amenée à sa propre cellule. Zut alors, ce n'était vraiment pas sa journée, il fallait croire. Elle devrait redemander son appel téléphonique comme elle ne l'avait pas fait à une personne de sa famille peut-être ? Elle pourrait appelée Clawd et lui dire de venir la chercher, il le ferait certainement, si l'on oublie qu'il devrait changer d'état. Elle se remise sur pied, ayant été bousculée dans sa cellure, du a sa non collaboration et réalisa que Quinn était dans la pièce ! Qu'elle bonne nouvelle. Elle lui fit donc un sourire coupable avec un salut de la main avant de dire...

"Heeeeeey !"

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Une garde a vu particulière

Le rôle du "bon flic" était lourd a porter par moment, surtout lorsqu'il se retrouvait a être le dindon de la farce. Un comble lorsqu'on était un renard. En plus de Quinn, qui ne faisait que rallonger inutilement le temps de garde a vu de son protégé en piquant une crise de nerf, c'est une nouvelle prisonnière, a première vue tout aussi difficile que la dame hystérique qui lui faisait face, qui fut emmenée en garde a vue. Un regard vers Bruni lui fit réaliser que ce n'était pas le jeune pyromane qui avait le plus sa place en cellule ici, même si la colère de la nouvelle prisonnière pouvait être justifiée en raison du traitement dont elle était l'objet. Les violences policière était monnaie courante dans ce monde. En même temps, ils étaient bien trop souvent poussés a bout et avec peu de moyen a leurs disposition et peu de soutien de la part des gouvernements.

"Pourquoi fallait absolument que ca tombe sur moi..."

Marmonna il, avant de se lancer dans une tentative de calmer la dame... échec cuisant. « Il n’aurait pas eu besoin de m’attendre du tout si vous n’aviez pas fait l’erreur de l’enfermer là-dedans. Les papiers, j’en fais mon affaire. Mais il n’est pas question que Bruni en sorte avec un casier judiciaire rempli, vous m’entendez ? Il voulait seulement brûler quelques bricoles, je ne vois pas de mal là-dedans. Effacez son casier et tout ira pour le mieux, d’accord ? Et donnez lui à manger, espèces d’abominables sans-cœurs ! »

"Il a été arrêté pour des actions pyromanes et potentiellement une mise en danger de l'ordre publique. L'arrestation est la procédure habituelle..."

Dit-il, en gardant son calme de façon assez spectaculaire vu la situation. Une chose était certaine: Nick se faisait toujours un devoirs d'honnneur de ne jamais user de violence, attitude qui lui avait vallut son titre de "bon flic", en comparaison avec ses collègues plus expéditifs. En revanche, il subissait en retour les violences de ceux a qui il était confronté. Cela donnait bien trop souvent ce qui allait se produire. Non contente de devoir se plier aux devoirs administratifs, la dame se jeta sur lui pour le saisir a la gorge, avant que Nick n'ait le temps de réagir après qu'elle ait reconnu la deuxième prisonnière. C'était bien sa veine. Et bien entendu, ses collègues du soir étaient bien trop occupés a des taches moins contraignante que de gérer des personnes difficile, dont une qui s'en prenait a lui physiquement. « C’est un complot, c’est ça ? Vous me prenez mon fils et ma fille pour me faire du mal ? Qu’est-ce que vous cherchez ? Qui vous emploie ? C’est cette Alice, n’est-ce pas ? Elle a trouvé encore un moyen de me détrôner, de me retirer tout ce que j’aime ? Je ne me laisserai pas faire cette fois ! Vous m’entendez ?! Dites-lui bien ça : LA REINE ROUGE NE SE LAISSERA PAS FAIRE ! »


Alors qu'il se faisait bousculer en arrière, Nick avait saisit par reflexe le poignet de la dame, essayant de garder son équilibre, les ongles acérés de cette dernière enfoncés douloureusement dans sa peau. Pour une personne lambda qui passerai par la, le discoure pouvait ressembler a un délire paranoïaque, mais pour Nick, il sonnait d'une tout autre manière...

"La ...reine ...rouge...? Alice..? "  

Articula il d'une voix étranglée, avant de lancer un regard en direction du hall et des bureaux, mais le peu de collègue présent ne semblaient  pas se soucier de ce qu'il se passait du coté des cellules. Alice. La Reine rouge... Merci Beth, pour avoir également fait sa culture Disney. "Alice au Pays des Merveille". Il ne servait a rien de lutter. La reine en face de lui ne céderai pas sous la contrainte.

Resserrant sa prise sur le poignet de la reine, juste assez pour reprendre le contrôle sans lui faire mal, Nick assura son encrage au sol et força pour se dégager. Si Quinn avait de la force, Nick la surpassait sur ce point. Merci Phil et ses conseils a la salle de sport! Une fois libéré de l'emprise de la reine, Nick s'inclina devant elle dans une révérence respectueuse:

"Votre Majestée La reine Rouge du Pays des Merveilles. Je vous donne ma parole que je ne connais personne du nom de Alice, mais je comprends votre colère quand a la maladresse de notre système judiciaire. J'aimerai vous faciliter la tache, mais je ne suis pas habilité a libérer qui que ce soit sans l'accord de mes supérieurs. Pourriez vous, s'il vous plait, me faire l'honneur de signer ses papiers afin que cette affaire soit réglé au plus vite? Nous vous en serions très reconnaissant, tous les trois."

Si la force et l'autorité ne pouvait pas fonctionner, peut être la flatterie donnerait de meilleurs résultats?

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Une garde a vu particulière

Stram avait l’habitude de se mettre dans le trouble. Elle n’en était pas à son premier rodéo et avait l’habitude des services de police également et même, elle avait vu des services de police dans plus d’un pays, elle pourrait dire. Ce qui n’était pas très sécuritaire pour un personnage extracteur d’un Disney direz-vous, mais bon, l’instinct de survie n’était pas la force de la sorcière, il fallait croire. Tous les gens qui côtoyaient Stram suffisamment longtemps gardait de nombreuses anecdotes, chacun qui pouvait le démontrer.


C’est donc sans surprise qu’elle venait d’être balancée dans le gardé à vue du poste de police, car ses derniers ne croyaient pas son identité, pourtant elle s’était identifiée avec son vrai nom. Ce n’était pas sa faute si les gendarmes étaient trop abrutis pour être capable de comprendre un nom et le trouver dans leur système. Quoiqu'elle n’était pas certaine d’être dans les systèmes en toute honnêteté… Du moins, probablement pas aux États-Unis, mais elle ne leur donnerait pas le bénéfice du doute. 


Ce dont elle n’avait pas l’habitude était que sa mère adoptive, la dernière, soit déjà présente au poste de police alors qu’elle se débattait en chemin vers la détention.  Elle lui avait donc fait un signe de main, signalant sa présence avec un sourire coupable. Ils savaient que Quinn était sa tutrice ? Ils l’avaient contacté pour l’amener ici ? Ça ne faisait pas de sens… elle était dans le trouble elle aussi alors ? Elle eut sa réponse rapidement, car la reine rouge lança les papiers qu’elle avait en main avant de s’écrier : « C’est un complot, c’est ça ? Vous me prenez mon fils et ma fille pour me faire du mal ? Qu’est-ce que vous cherchez ? Qui vous emploie ? C’est cette Alice, n’est-ce pas ? Elle a trouvé encore un moyen de me détrôner, de me retirer tout ce que j’aime ? Je ne me laisserai pas faire cette fois ! Vous m’entendez ?! Dites-lui bien ça : LA REINE ROUGE NE SE LAISSERA PAS FAIRE ! »


Fils ? Stram tenta du plus possible de s’étirer et de voir le visage collé aux barreaux de l'autre personne en cellule, mais en vain. Il fallait donc croire qu’elle avait un frère désormais. Elle espérait qu’il soit cool, pas comme Rox. Quinn mentionna une Alice, oh, n’était-ce pas une amie de Poppy? Stram avait déjà entendu ce nom, ou du moins l’avait déjà lu sur le téléphone de Poppy. Il valait mieux ne pas l’aimer si elle tournait autour de Poppy et, en plus, si la reine rouge disait qu’il s’agissait d’une mauvaise personne. Écoutant les paroles, Stram fut sous le choc, car est-ce que Quinn avait dit « retirer ce qu’elle aime »… ça inclut Stram du coup ? Elle pouvait garantir qu’elle n’avait jamais entendu ses mots venant d’une famille d'adoption par le passé. Elle était soudainement très touchée, elle vivait un beau moment. Elle le dirait à Poppy c’était certain. 


Ensuite, le policier tente de faire du lèche-cul à la reine, plutôt que de la sortir de prison. Elle a pu aussi entendre celui qui devait être son frère dire qu’il avait faim et de signer le papier. Stram, elle n’avait pas autant confiance. Elle ne faisait jamais confiance aux policiers, ils étaient tous des menteurs et des manipulateurs. En tant que tel, Stram n’avait rien contre les menteurs, mais s'ils étaient armés et en uniforme, son opinion changeait. Elle décida donc de verbaliser de vive voix son opinion également, comme chacun avait le droit de mettre son grain de sel, il semblerait. 


« Ça sonne comme un piège ce papier… en plus venant de la police, rien ne nous prouve qu’on sera libéré ensuite. J’appellerais Clawd avant, pour être sûr que c’est légit. »


Appeler Clawd était toujours la chose à faire lorsqu’on faisait affaire à la police. Il avait, lui aussi, un bœuf en uniforme et il avait un bâton dans le derrière, mais il avait quitté, donc il était déjà un peu mieux que celui aux cheveux orange fluo qui parlait avec Quinn.  Il ressemblait à Rox et cela en disait long sur ses possibles capacités mentales. Puis, elle réalisa que l'autre garçon avait parlé d'Hadès... il connaissait Hadès aussi ?! Comment se faisait-il alors qu'ils ne se connaissaient pas ? Du moins, elle assumait, car elle ne reconnaissait pas cette voix. Elle ajouta donc afin de convaincre son tout nouveau frère également du coup...


« Je suis persuadée qu'Hadès nous préfère en retard que dupé par des policiers. »

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