Vous sentez votre corps devenir de plus en plus lourd et avant même de vous en rendre compte, vous dormez profondément. Vous ouvrez les yeux sur la rue déserte d’une grande ville. Le soleil est en train de descendre à l’horizon, mais c’est étrange, aucune lumière ne semble s’allumer. Pourquoi les lampadaires restent-ils obstinément éteints? Il n’y a pas non plus les phares des voitures ou de lueurs aux fenêtres. En fait, c’est comme si la ville avait été désertée par toute vie. À l’exception de vous et de quelques personnes dans cette rue. Ces gens, vous les connaissez, ce sont des voisins, voir des amis pour certain.
Cette ville, c’est la vôtre. Malheureusement, elle a bien changé dernièrement. Les habitants ont fuit, laissant tout derrière eux. Les voitures accidentés et abandonnées témoignent du chaos de cet exode massif. Mais vous, vous avez décidé de rester. Peur que ce soit pire ailleurs? Ou seulement l’envie de rester avec ceux que vous connaissez? Les raisons de votre présence vous appartiennent. Vous savez que ce ne sera pas facile, mais ça ira, vous êtes bien entouré.
Vous avez quitté le confort de votre demeure pour une bonne raison, vous devez aller chercher des provisions. Cependant, la prudence est de mise, car il y a des choses qui rôdent. L’atmosphère est de plus en plus lourde alors que la nuit tombe. Une odeur désagréable de chair putréfiée vient à vos narines. Au loin, il y a des grognements et des pas trainants sur une autre rue. Cette zone est clairement à éviter, mais il vous faudra passer par là à un moment pour vous ravitailler, car le centre commercial est de l’autre côté de cette grande artère qui fut jadis le cœur de cette ville.
DÉROULEMENT DE L’ÉVENT
Vous vous trouvez au beau milieu de nul part. Il est donc impossible de téléphoner ou d’envoyer un sms à qui que ce soit pour avoir de l’aide.
Vous êtes dans un cauchemar. Il est donc possible que votre personnage meurt. Si c'est le cas, vous vous réveillerez et l’évent sera donc terminé pour vous.
Essayez de faire des réponses courtes pour avoir une meilleure dynamique et des réponses plus fréquentes entre les membres.
Pour tous ceux qui écrivent des romans, pensez à mettre un résumé de votre post en spoiler pour permettre aux membres du staff de suivre vos progrès.
Les dés sont à votre disposition, tentez de les utiliser pour pimenter un peu vos décisions !
Jayden Kang
Faith, trust and pixie dust
PHOTO D'IDENTITE : I'm so good at telling lies
That came from my mother's side
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 85
POINTS : 255
Lun 9 Oct 2023 - 1:09
the dead city
ft. les survivants
« My milkshake brings all the boys to the yard And they're like, it's better than yours Damn right it's better than yours I can teach you, but I have to charge »
Que Jayden chantonne, occupé à touiller le contenue d’un paquet de chapagetti dans un plat bien trop large pour son petit réchaud de camping. « Ça va être prêt. » Dans un sourire, il dépose la casserole devant Bruni. « Tiens. C’est ton dernier paquet de nouilles, j’ai déjà mangé le mien quand tu dormais. » Jayden ment, scelle son histoire d’un sourire rassurant avant de retourner dans la petite cuisine adjacente au salon, le cœur battant. Y a un semblant de chanson qui revient mourir timidement sur ses lèvres, tandis qu’il part à l’assaut des placards pour la énième fois de la journée avec l’espoir de découvrir, là, dans un tiroir, une conserve oubliée. En vain. Ils n’ont plus rien. « Oh la la, va falloir aller faire les courses. » lancé dans un faux soupir, comme s’il s’agissait là d’une corvée de plus venue alourdir sa journée. Comme si l’idée de sortir ne le terrorisait pas. Comme s’il n’avait pas sacrifié plusieurs de ses rations pour repousser ce jour fatidique. « J’irai demain. Y a peut-être encore des trucs au centre commercial… » Une pause, le temps d’une réflexion, l’air drôlement solennel. « C’est peut-être mieux si toi, tu restes ici en attendant pour genre, surveiller nos trucs… » Il a beau faire de son mieux pour prendre son rôle d’aîné au sérieux et protéger son cadet, il doit avouer que même lui trouver son excuse vraiment nul à chier.
***
Forcément que Bruni a refusé. Et lui, n’a pas su s’imposer, préférant s’écraser plutôt que de se disputer, désarmé face aux arguments de l’adolescent, comme quoi seul, il ne rentrerait jamais vivant.
Bon, certes, c’était pas déconnant. C’est vrai qu’il fait un peu pitié, à traîner sa tringle à rideau à moitié pété. C’est pour les planter de loin ! a-t-il expliqué, une bonne idée sur le papier dont l'efficacité reste encore à prouver.
Alors, il a quand même pris un couteau aussi. Et puis, sa plus grande arme reste Bruni.
Même s’ils ont été plutôt chanceux aujourd’hui, Jayden est bien content d’avoir de la compagnie, quelqu’un capable de l’aider en cas de besoin. C’est que tout tourne, parfois. Il sait pas si c’est dû à la faim, l'odeur ou bien aux giclées brunes qui attrapent son regard sitôt qu’il a le malheur de se perdre un peu trop longtemps dans les détails de cet univers désolé.
Il essaye de se détacher du concret, de se concentrer sur les souvenirs d’avant pour oublier l’horreur du présent, les absences qui hantent ses insomnies, mais le gouffre béant au creux de son estomac n’en finit pas de parasiter son esprit, de le ramener à cette réalité qu’il préférerait ignorer. Ce qu’il a faim, putain.
Et il se rapproche de Bruni, par peur de se retrouver séparés, mais aussi pour mieux se faire entendre lorsqu’il commence à chuchoter pour se distraire : « J’espère que y aura des salades de fruit en conserve, je sais pas ce que je donnerai pour de la pêche ou de l’ananas, ou genre, de la good soup à la tomate là, tu sais, celle avec les lettres dedans, ou même de la sauce tomate tout court, je crois que je pourrais manger dix kilos de spaghettis bolo, en plus, imagine si on trouve genre, des épices fancy, je pourrais essayer de pimper la bouffe un peu, ça serait incroyable. Mon rêve de manger des patates aussi… » Y a une pensée qui le prend soudain tout entier, lui arrache une petite exclamation étouffée tandis que sa main vient trouver le bras du plus jeune : « Mec, tu crois que les bonbons seront encore comestibles ? Ça serait ouf ça aussi, tu sais que quand j'étais petit, j’ai mon cousin qui m'a fait croire que les nounours verts dans les paquets de haribo, c’était genre, au citron vert ou à la pastèque, mais en fait, c’était à la fraise, le pire c'est que j'ai aussi ma pote qui m'a raconté que les m&m's bleu avaient un goût différent, alors que, vraiment, je suis pas sûr… » Stop.
Jayden se fige, les sens en alerte. Ses prunelles scannent rapidement les alentours, tentent de discerner la présence d’un quelconque danger dans l’obscurité naissante pour finalement retrouver le visage de Bruni. D’une œillade, il le questionne, silencieux : T’as pas entendu un truc ? C’est en se surprenant en train de plisser des yeux pour distinguer les traits de son camarade que Jayden réalise à quel point la nuit ne va pas tarder à les rattraper. Merde.
HORS JEU Résultat pair : Le bruit, bah, c'est des zombies. Résultat impair : Fausse alerte, pas de zombies à l'horizon...
en bref:
- Jayden est avec Bruni en mode survie dans un appart et il lui file le dernier paquet de nouille instantané. - Y a plus rien à manger donc va falloir sortir. - Il a giga la dalle et papote en mode delulu, tout va bien. - Il entend un bruit et panique un peu en voyant qu'il fait bientôt nuit.
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON vocivus
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1544
POINTS : 915
Lun 9 Oct 2023 - 1:09
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'Dé aléatoire' : 6
Bruni Brannsen
emotional bomb
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Frozen II
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Dim 15 Oct 2023 - 17:16
The dead city
31 octobre 2023
Les choses étaient devenues compliquées pour Bruni depuis qu’il était devenu humain : suivre les lois, aller à l'école, se faire des amis, tout ça en ne se faisant pas capturer par les chasseurs… Mais ce qu’il n’avait pas calculé, c’était cette apocalypse qui s’était déclarée du jour au lendemain, faisant des milliers de morts à travers le globe. En premier lieu, l’esprit n’avait pas cru les nouvelles qu’il avait vu à la télévision, après tout, celui-ci avait vu tant de films d’horreur qu’il avait beaucoup de mal à les différencier de cette réalité. Malheureusement, les choses se sont rapidement compliqués pour lui lorsque Hadès et Perséphone se sont fait dévorés lorsqu’ils étaient sortis pour trouver à manger ; encore à ce jour, l’adolescent n’est pas sûr de comprendre pourquoi Perséphone y avait elle aussi été, car il est persuadé qu’elle est sans doute la raison de la mort de son tuteur.
Malgré tout, la vie continue et c’est avec Jayden que Bruni a la chance d’être. Si on lui avait dit qu’il finirait ses jours avec ce magnifique jeune homme, il n’y aurait pas cru, bien qu’il l'ait espéré… Dans d’autres circonstances, évidemment. Pour l’instant, leur plan n’est pas bien glorieux, mais en même temps, il n’y a pas grand chose à faire autre que de survivre et d’attendre l’aide du gouvernement… Si gouvernement il y a, car ça, c’est une vraie question ; bien que les États-Unis soient la première puissance mondiale, il est impossible de dire à 100% que la Maison Blanche est toujours en état de marche puisqu’il n’y a plus de diffusion à la télévision depuis la première semaine de la crise. De son côté, Bruni essaie de compter les jours, de fortifier leur planque, histoire de ne pas devenir fou et Jayden lui, vérifie les rations de nourriture et cuisine avec le peu de matériel qu’ils ont.
« Ça va être prêt. » Que Jayden annonce alors que Bruni observe un plan de la ville qu’il a trouvé encadré dans un immeuble qu’ils ont fouillé la semaine dernière. Ce n’est pas le plan le plus précis qu’il ait vu, mais c’est déjà mieux que rien. « Tiens. C’est ton dernier paquet de nouilles, j’ai déjà mangé le mien quand tu dormais. » Il n’est pas sûr que son partenaire lui dise la vérité, mais cette pensée s’évade bien vite lorsqu’il voit le repas, étrangement sans odeur, devant lui. En moins de deux bouchées, le bol se retrouve à être vide et Bruni ne comprend pas trop, car il est persuadé qu’il y en avait beaucoup plus. Peut-être que la faim le fait manger plus vite ? « Oh la la, va falloir aller faire les courses. » Silencieusement, Bruni hoche la tête : oui, ils ne pourront pas tenir bien longtemps s’ils n’ont plus rien à manger, ils feraient mieux d’y aller immédiatement, pendant qu’ils ont encore l’énergie pour le faire. « J’irai demain. Y a peut-être encore des trucs au centre commercial… C’est peut-être mieux si toi, tu restes ici en attendant pour genre, surveiller nos trucs… » Hein ? « C’est complètement con. Tu vas finir comme Hadès et Perséphone si tu fais ça, tu iras pas sans moi ! Tu sais bien que je suis utile et que je sais me battre ! » Ça l’aide un peu, pense-t-il, d’avoir été harcelé à l’école. « En plus, pourquoi tu veux y aller demain ? Il fait encore jour, le soleil va se coucher d’ici quatre heures, on a le temps de s’y rendre ! Hors de question qu’on attende demain ! Si on le fait, on aura plus l’énergie pour combattre. » Et c’est sans laisser l’occasion au jeune homme de répliquer que Bruni attrappe son sac à dos qu’il enfile en moins de deux.
***
Ils marchent dans les ruelles vides, une tringle à rideau comme arme et un couteau chacun pour les combats rapprochés bien que Bruni reste un lance-flamme redoutable. Jayden, comme à son habitude parle, encore et encore, mentionnant la nourriture qu’il désire trouver là-bas, faisant gargouiller l’estomac à peine rempli du disney. « Tais-toi ou on va se faire repérer..! » Chuchote-t-il, agacé alors que Jayden s’arrête soudainement de marcher, tendant l’oreille au loin. Regrettablement, Bruni a eu raison, voilà qu’une dizaine de zombies arrivent en leur direction, d’un pas paresseux et maladroit. Bruni sent ses mains devenir moites et, paniqué, celui-ci observe les alentours en espérant trouver un endroit en hauteur où ils pourraient les éliminer en sécurité. Un œillade à droite, une œillade à gauche, Bruni finit par voir une benne à ordure sous un escalier de secours un peu plus loin, mais il n’est pas sûr qu’ils puissent s’y rendre sans problème. La meilleure chose à faire pour le moment c’est de les brûler en espérant que ça leur libère le chemin pour s’y rendre. « On va s’en sortir, ça va aller ! » dit-il à demi convaincu pour calmer Jayden. « Je vais essayer de les disperser et pendant ce temps, tu cours jusqu’à la benne là-bas ! » Soufflant à répétition pour tenter de reprendre le contrôle de ses émotions, Bruni sent se former une boule de chaleur au fond de son ventre et la fait monter le long de sa gorge pour finalement cracher de longues flammes, brûlant les premiers zombies.
Pair : Le souffle de Bruni brûle les zombies qui s’entre-choquent les uns contre les autres, comme des dominos et ils finissent par tous se disperser. (Le plan fonctionne)
impair : Le souffle de Bruni brûle les zombies qui s’entre-choquent les uns contre les autres, comme des dominos, mais ils restent groupés et deviennent encore plus dangereux. (Bruni a déconné.)
Résumé du post:
Bruni est seul avec Jayden maintenant qu'Hadès et Perséphone sont dead Il contredit le plan de Jayden et décide que c'est aujourd'hui qu'il faut sortir chercher à manger Selon lui il reste 4heures de soleil Jayden il ferme pas sa gueule et ça énerve Bruni mais il est trop tard, les zombies les ont déjà vu Bruni propose un plan qui est de les brûler pour liberer le passage jusqu'à une benne à ordure plus loin qu'ils pourront escalader et ainsi atteindre l'Escalier de secours en dessous. Jeté de dé : Bruni brûle les zombies, mais ils restent groupé et ça devient encore plus dangereux qu'avant.
( Pando )
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1544
POINTS : 915
Dim 15 Oct 2023 - 17:16
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'Dé aléatoire' : 5
Alice Le May
Fouineuse professionnelle
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Aucun
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans (14 mars 1996)
COTE COEUR : Coeur toujours à prendre, pour le moment.
Marteau en main, j’enfonçai le dernier clou dans ma batte de baseball avant de la brandir comme un trophée. Avec ça, les zombies n’avaient qu’à bien se tenir. Même si Mally et moi avions déjà fait un peu de ménage dans le quartier récemment en les piégeant dans une maison à laquelle nous avions foutu le feu, il en restait encore un bon paquet à déambuler dans les rues, alors autant continuer à garder toutes les chances de nos côtés. C’était une chance de trouver cette boîte à outils durant notre dernière fouille, la batte que je traînais avec moi depuis quelques jours (semaines? mois?) déjà était bien plus offensive désormais. Arme en main, je récupérai également un petit pistolet que je glissai à l’arrière de mon pantalon, puis enfilai ma veste et lançai à l’attention de Mally :
« Prête ? »
L’objectif du jour était de se rendre au centre commercial pour se réapprovisionner en nourriture, comptant sur le fait qu’il n’ait pas encore été totalement pillé jusqu'ici. Il ne nous restait pas plus qu’un repas dans nos étagères, même en tentant de rationner plus que ce que nous ne faisions déjà. Trouver de nouveaux aliments était donc vital, mais l’opération serait loin d’être dangereuse. Le centre commercial était sûrement l’endroit le plus infesté de la ville, puisque c’était l’endroit le plus actif du temps où les morts n’avaient pas encore pris le dessus sur les vivants. Les zombies qui rôdaient risquaient donc d’être nombreux ; mais je ne m’inquiétais pas tant pour nous deux, nous avions survécu à pire. La main sur la poignée de la porte d’entrée, je vérifiais que Mally était prête à attaquer au besoin, puis ouvris en grand. ___________
1-4 : Pas de zombie derrière la porte, la voie est libre. 2-5 : Il n’y a qu’un seul zombie juste devant nous, rien que nous ne soyons pas capables de gérer. 3-6 : Un groupe de trois zombies nous attend juste au pas de la porte, va falloir s’y mettre à deux pour les éliminer. ___________
Dans la rue, tout semblait calme, mais ce n’était pas une raison pour baisser mes gardes pour autant. Nous avancions d’un pas rapide vers le centre, plus vite nous aurions terminé avec notre quête et mieux ce serait. Soudain, j’entendis une voix s’élever proche de nous et, sans attendre plus d’une seconde, je fis signe à Mally et me cachai derrière la carcasse d’une voiture stationnée en travers d’un trottoir. Qui était l’idiot qui débitait autant de paroles en plein milieu d’une ville peuplée de zombies ? Il allait tous les attirer vers lui, mais pas question que l’on se fasse encerclées avec lui pour ses conneries, s’il avait tant envie de mourir, c’était son problème, pas le nôtre. Levant la tête par-dessus le capot de la voiture, je jetai un œil à la scène avant de jurer à voix basse. Merde. Ce n’était pas n’importe quel idiot, c’était notre idiot !
« C’est Jayden. Je te jure, s’il s’en sort vivant, je le bute moi-même. »
Heureusement, le type qui accompagnait Jayden semblait plus dégourdi et lui ordonna de fuir vers la benne à ordures avant de se mettre à cracher du feu sur quelques-uns de ces monstres. Ça eut l’air de marcher un moment, mais pas assez apparemment, puisque ceux-ci revinrent à la charge, regroupés et en flammes. Je fis un rapide calcul mental, même si nous nous dépêchions d’intervenir pour venir à leur rescousse, les zombies auraient déjà eu le temps de les attaquer avant que nous arrivions à leur hauteur. On pouvait encore tenter de leur tirer dessus, mais ils étaient trop nombreux pour les avoir tous d’un coup. Le mieux était de créer une diversion autre part. J’avisai la vitrine d’un magasin derrière nous et la frappai d’un coup sec de ma batte pour qu’elle explose en morceaux. Le bruit fut suffisant pour stopper quelques zombies dans leur avancée vers nos amis et quelques-uns se détournèrent du groupe pour se rapprocher bêtement de l’endroit où je me trouvais. Au moins, ils s’étaient dispersés un peu et étaient plus facilement gérables de cette manière. Sans attendre, je fonçai vers le premier mort-vivant et le frappai de toutes mes forces, les clous de ma batte transperçant très efficacement son crâne. Je le repoussai d’un coup de pied pour libérer mon arme et il s’écroula au sol. Un de moins. Les autres subiraient le même sort bientôt ; Mally et moi n’étions pas connues pour laisser des restes.
code by exordium.
En bref :
Alice & Mally forment un duo de badass et niquent des mères. Also Alice a une batte de baseball avec des clous & un flingue au cas où.
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1544
POINTS : 915
Dim 15 Oct 2023 - 19:50
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'Dé aléatoire' : 1
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
la seule chose pire qu'un zombie, est un zombie en feu
C’était l’enfer sur terre, mais nous nous débrouillions bien Alice et moi. Au début j’avais cru à un cauchemar. Après tout, les zombies, ce n’est pas supposé exister. Sauf que c’était devenu notre réalité tellement rapidement. Parfois, j’avais l’impression d’avoir accepté cette situation bien vite, mais si je ne l’avais pas fait, je ne serais plus là pour me questionner. Dans cette guerre contre la mort, il n’y a pas de temps pour les interrogations. SI tu hésites, tu meurs. Clawd a hésité à partir dans le dernier convoie avec Oliver et Rox et il est mort. Au moins, les deux jeunes hommes pourront prendre un nouveau départ loin de ce merdier. J’étais heureuse qu’ils se soient enfin avoué leurs sentiments, j’aurais juste aimé que ce soit plus tôt, pour qu’ils puissent vivre une vie normale avant tout ce gâchis.
Pendant qu’Alice améliorait sa batte de baseball, j’aiguisais la machette que j’avais trouvée chez un voisin... ou plutôt dans un voisin. Je lui avais retiré du ventre avant de le décapiter avec alors qu’il tentait de me mordre. Vraiment de sales bestioles ces zombies. Le problème était surtout leur nombre, car pris un à un, ils étaient plutôt facile à éliminer. J’espérais d’ailleurs que nous n’en croiserions pas trop sur notre route. Je n’avais pas vraiment envie de sortir, mais il fallait bien trouver de la nourriture.
Je fis signe à mon amie d’ouvrir, machette en main, pistolet bien en place dans son étui de fortune à l’intérieur de ma veste. J’étais prête à affronter ce qui pouvait se trouver derrière cette porte. Je fus soulager de ne voir aucun mort. Il ne fallait pas baisser la garde pour autant. Qui savait ce qui se cachait au détour d’un couloir?
~ ° ~ ° ~
Nous avancions prudemment et surtout, silencieusement. Nous avions rapidement appris à communiquer par de simples signes afin de savoir ce que l’autre avait en tête. Une voix brisa le lourd silence. Nous nous cachâmes le temps d’analyser la situation. Je fronçais les sourcils : il fallait vraiment être suicidaire pour parler autant! Ou un peu débile. À peine cette réflexion m’était venue que j’avais reconnu la voix… Jayden. Je me retins afin de ne pas me frapper le visage. Comment avait-il réussit à survivre aussi longtemps avec sa grande gueule? Mon amie marmonna des menaces auxquelles je répondis immédiatement :
-Pas si je le tue avant.
Ce n’était qu’une blague dite sans réfléchir. Dans les faits, j’étais bien contente qu’il soit en vie. Sa compagnie m’avait toujours fait du bien et j’aimais bien couché avec lui. Une part de moi espérait déjà un moment d’intimité alors qu’il fallait commencer par le sauver.
Le jeune homme l’accompagnant brulait les zombies. C’était un jeune de dragon ou quoi? Par contre, des morts-vivants en feu, je n’étais pas certaine que c’était une bonne idée. Quoique je m’en foutais que tout le quartier brûle si tous ces bouffeur de cervelle cramaient avec. Parfois, je me disais qu’une petite bombe ne ferait pas de tord pour en éliminer quelques centaines rapidement.
Alice fit diversion en éclatant une vitrine pendant que je m’éloignais de quelques pas afin d’attaquer les monstres par surprise en les prenant de revers. Je jetais un œil à la blonde, comme tout semblait bien aller de son côté, je tuais facilement les zombies passant à porté. Ce n’était pas un gros groupe, nous avions vu pire. Le plus difficile était de ne pas se brûler, mais je m’en tirai bien. Il faut dire que certains s’effondrèrent avant qu’on puisse s’en occuper, consumés par les flammes.
Une fois que le calme fut revenu, je me dirigeais d’un pas décidé vers le duo de jeunes hommes. Je m’arrêtai devant le cracheur de feu :
-Salut, je suis Mally. Et ma pote avec la batte c’est Alice.
Je détournai le regard afin de trouver celui qui parlait trop et le sermonner comme jamais… Sauf que pas de traces de lui? Je du me retenir de crier son prénom afin de ne pas attirer ces foutus zombies.
-Il est passé où Jayden? J’ai pas rêvé qu’il arrêtait pas de parler?
Je m’approchais de la grosse benne à ordure où il me semblait avoir vu du mouvement plus tôt. Il n’y avait pas de traces des monstres, ce qui était à peu prêt rassurant. Mais où pouvait-il être? Je regardais à l’intérieur du conteneur à déchet. Il y eu un drôle de moment où nous nous dévisageâmes. Cette situation avait quelques chose de si absurde…
-Ça va t’as rien? T’es qu’un idiot à parler autant.
J’étais à la fois soulagée qu’il n’ait rien, mais terriblement agacée par son inconscience.
en résumé:
Mally et Alice sont badasses, elles survivent comme des boss. Elles entendent Jay la pipelette et aide Bruni avec les zombies Mally les présente et trouve Jay dans la poubelle
Si je compte les petites barres gravées dans le mur de mon abri de fortune, je dirais... Non en fait je ne sais pas, j'ai commencé à les graver il y a quelques jours, mais cela fait beaucoup plus de temps que je suis ici, enfermé dans ce centre commercial complètement à l'abandon, dévasté et visité par quelques êtres étranges qui ne veulent qu'une seule chose : me bouffer. L'électricité a été coupée depuis longtemps, je n'ai qu'une lampe torche pour m'éclairer et me guider. Ce n'est pas facile, j'ai toujours l'impression d'être observé, d'être épié. Je me rappelle encore de mon arrivée ici. Je me suis réveillé ici, en plein milieu d'une boutique de clopes électroniques, vêtu d'un caleçon orné de Mickey deguisés en père noël et d'un t shirt avec la figure de Maurice, mon saint Bernard. C'est un cadeau de mes collègues, qui savent que je suis complètement fou de mon chien, c'est une véritable obsession. Maurice, sur le t shirt, a la langue pendante et la tête penchée avec ce regard qui dit : fais moi un câlin humain ! Mais mis à part ces deux habits quelques peu légers, je n'avais rien d'autre.
Fait étrange, j'étais persuadé d'avoir rêvé. Dans ce songe, j'étais aveugle et je devais retrouver ma famille. Vraiment bizarre... Mais l'est ce plus que ce que je vis ici depuis plusieurs semaines ? Quand le premier zombie m'a attaqué, j'ai hurlé et j'ai filé. J'ai réussi à le semer mais d'autres sont venus. J'ai donc appris à me défendre et à me barricader. Peu à peu, ils ont déserté les lieux, sans doute attirés par d'autre survivants. Triste pour eux mais bon pour moi. J'ai donc fait de cet endroit mon foyer. Malheureusement, la plupart des magasins avaient été pillés mais j'ai réussi à me constituer une petite réserve de conserves, de soupes, d'eau... Pendant un temps, il m'arrivait même de boire celle des toilettes, on dit après tout qu'elle est potable, ce n'est pas ce qu'a répondu mon estomac lorsque je l'ai revomie.
Cela fait quelques temps que je suis ici. Je me lave moi et mes vêtements dans une bassine avec de l'eau que je récupère d'un tuyau qui fuis au troisième étage, je mange ce que je trouve, j'évite de toucher à mes réserves et, surtout, je fabrique mes défenses et mes armes. J'ai réussi à me faire une sorte de lance avec un couteau au bout d'une canne à pêche brisée, pas mal non ? De temps en temps... Je repense à mon ancienne vie, avant l'apocalypse... J'étais flic, j'étais heureux... Maurice me manque... Où est il en cet instant ? Je l'imagine trônant sur une montagne de zombies geignants, une cuisse de porc dans la gueule... Bon sang, qu'est ce que je peux avoir faim. Tout en scotchant deux morceaux de ferraille ensemble, je regarde avec envie ma dernière conserve de brocolis... Non. Je dois tenir, trouver autre chose. Si je tombe à sec je vais devoir partir, et je ne suis pas encore prêt à affronter le monde extérieur seul.
Soudain, j'entends un bruit, dans les couloirs du centre, à quelques mètres de ma cachette (située dans un magasin de sport). Je lève la tête et, en silence, je rampe vers le bruit. Je ne vois rien et j'hésite à allumer ma torche. Je décide alors de tenter le tout pour le tout. Si c'est un zombie, je vais tester ma lance. Sinon... Cet importun va dégager de chez moi. J'attends donc. On verra bien ce qui adviendra...
Auguste s'est réveillé en pyjama dans un centre commercial et, depuis, il survit tant bien que mal. Lorsqu'il entends un bruit, il décide de jouer la prudence
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
MON VOYAGE : 624
POINTS : 1244
Dim 22 Oct 2023 - 15:44
The dead city
Dans l'épicerie on est tranquille, ça pu juste un peu
Les bananes puent. Tous les fruits et légumes puent. Je ne les sens pas vraiment, mais je le sais! Je ne m’approche pas du rayon de la viande et la poissonnerie, ça doit être horrible. Je les évite même quand il y a de l’électricité et que tout n’est pas en train de pourrir. Par chance, le congélateur n’est pas encore chaud, c’est un peu une grosse glaciaire où on a pu conserver un peu de nourriture. Balais aime beaucoup passer du temps là, parce que c’est un peu l’hiver. Moi j’aime pas l’hiver alors j’y vais juste pour chercher quelque chose à manger.
Il y a des moments où je m’ennuis de l’extérieur, mais on a tout ce dont on a besoin pour vivre. Je ne peux pas sortir parce que je n’ai pas trouvé de sortie. Il y a bien une porte sans vitre dans l’entrepôt qui mène dehors, mais je n’ai pas la clef. Et puis de toute façon, il y a des bruits qui font peur! C’est comme une meute de chiens enragés! Les fenêtres et les portes qui ont du un jour être coulissantes, sont placardés juste assez haut pour que je n’arrive pas à voir dehors. Je ne vois pas comment sortir et je m’en accommode bien.
Il y a un accès pour le centre commercial et ça c’est bien. Ma meilleure amie et moi on s’est séparer pour faire des emplettes chacune de notre côté… Ou peut-être est-elle restée dans le congélateur? Je ne sais plus, j’ai l’impression que les jours se ressemblent tellement que je ne sais plus ce qu’elle m’a dit cette fois. Ce n’est pas grave, je ne m’inquiète pas. J’ai des choses à faire. Je vais à l’aquarium et je nourris les poissons rouges. Je les ai appelés Carl et Russell. Je suis certaine qu’ils me reconnaissent, et pas que parce que je suis la seule personne qu’ils voient! Je passe beaucoup de temps à leur expliquer les choses de la vie : Ne pas manger les trucs tombés au sol, la neige d’une autre couleur que blanche et les objets durs. Ils ne m’écoutent pas, je les vois souvent gober des petits cailloux dans le fond de l’aquarium! Heureusement qu’ils recrachent, car je ne sais pas faire les manœuvres contre l’étouffement chez les poissons!
J’ai encore du temps devant moi. Bon depuis que je me suis réveillé dans l’épicerie, c’est toujours beaucoup de temps. Ça ne m’inquiète pas, après tout, ce n’est pas la première fois que je me réveille à un endroit sans comprendre pourquoi. Au moins, cette fois je ne suis pas nue. J’au un joli pyjama arc-en-ciel. Il me fait penser à mon ancien plumage. Peut-être que je devrais me changer. J’ai vu une boutique de robes orange. Je pourrais même en ramener une à Sun! On pourrait jouer aux jumelles!
Je marche un moment. Il est énorme ce centre commercial! Je monte l’escalator à l’arrêt, triste de ne pas pouvoir compétitionner contre eux en les prenant à contre sens. Je redescends, c’est ennuyant d’être seule. Je me dirige vers un magasin de sport. Ça pourrait être bien des chaussures, comme ça fait des semaines que je me balade pied nus. J’entre en toute insouciance et je me retrouve face à cet homme armé d’une lance de fortune et vêtu d’un t-shirt terrifiant. Quelle idée de porter une photo d’un énorme chien?? Je ne peux retenir un cri avant d’aller me cacher derrière une étagère. Je jette un œil vers l’inconnu. Il n’a pas l’air méchant, si ça se trouve, il a eu presque aussi peur que moi!
-Je ne veux pas de problèmes! Vous voulez du chocolat?
Je lui envoie une barre de chocolat à la menthe. Je n’aime pas trop la menthe, mais je l’avais emmené au cas où j’aurais eu un petit creux. Il n’y avait presque que des sortes de chocolat bizarre dans l’épicerie à l’autre bout du centre commercial.
en résumé:
Kevin vit sa best life dans l'épicerie et n'a pas compris pour l'apocalypse zombie Elle part se balader dans le centre commercial (et nourrir les poissons) Elle rencontre Auguste et lui propose du chocolat à la menthe
PHOTO D'IDENTITE : I'm so good at telling lies
That came from my mother's side
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 85
POINTS : 255
Ven 1 Déc 2023 - 21:44
the dead city
ft. les survivants
Il aurait sûrement mieux fait de garder ses réflexions pour lui tout seul et de bien fermer sa gueule. Well, well, well, if this isn’t the consequences of my own stupidity. Et lui voudrait courir, d’attraper Bruni par la manche pour le forcer à fuir, mais face au plan de l’adolescent, Jayden ne peut qu'acquiescer et s'exécuter, sa réflexion empêtrée dans l’affolement.
Ses prunelles brunes se posent sur la benne à ordure et tout d’un coup, Jayden se retrouve à ses côtés, entouré de tout un tas de zombies apparu comme par magie. Y a un court instant où ses mouvements sont figés, ses pieds comme embourbés dans le béton. Pourquoi je peux pas bouger ? Et d’un coup, Jayden se découvre au sol, des zombies partout dans son champ de vision. Autour de lui. Sur lui. Alors, il lève les bras, réflexe naïf pour se protéger le visage, tenter de les repousser, de se sortir de ce merdier. C’est quand son esprit se persuade que, ça y est, c’est fini, que le miracle se produit. Un battement de cil et le voilà à suffoquer entre les boîtes de céréales et les bouteilles en plastique, prisonniers de cloisons en ferrailles. OK, il est sauvé. Sa pique tout le long de son avant-bras et en tâtant du bout des doigts, Jayden devine les contours de sa manche déchirée. Merde, ils m’ont pas loupé. Il plisse des yeux, le cœur battant, avant de soupirer de soulagement. Rien que des griffures. Il croit. Difficile à dire dans le noir et puis, Jayden ne veut pas attarder son regard sur du sang frais.
Bon. Comment est-ce qu’il est arrivé là ? Jayden ne le sait pas, ne se questionne pas plus que ça. Il attend, reprend son souffle, tente de recréer la scène qui se joue à l’extérieur d’après les sons qu’il entend. Mais tout lui semble étrangement lointain, c’est à peine s’il devine les conversations indistinctes qui doivent pourtant se dérouler à quelques mètres de lui. Une chose devient pourtant claire : Bruni n’est plus seul. Alors, Jayden tente de se relever et de faire coulisser le couvercle qui le retient enfermé. Sauf que celui-ci est déjà en train de bouger.
Il fait nuit, pourtant, un éclat de lumière semble pénétrer à l’intérieur de la poubelle pour lui arracher la rétine. Et il bat des cils, ses yeux écarquillés posés sur des iris bleutés étrangement familiers.
Mais non. C’est Mally.
Il a d’abord du mal à y croire, la dévisage sans être certain de la voir, avant d’être frappé par l’absurdité de la situation. Merde, qu’est-ce qu’il se sent con, à secouer la tête dans tous les sens : non il n’a rien, enfin, juste des égratignures, des griffures ; oui, il n’est qu’un idiot. « Je sais… » Et il se mord l’intérieur de la bouche pour réprimer un rire nerveux. Mais déjà, la joie étire ses lèvres et d’un bond, Jayden se relève, escalade les cartons à l’équilibre précaire pour se pencher et prendre Mally dans ses bras. « Je suis trop heureux de te voir putain, la vie de moi, je suis vraiment désolé, je ferme ma gueule maintenant, tu m'entendras plus jamais, je parlerai en ASMR. » qu’il murmure à toute allure. Son regard se relève à la recherche de Bruni, s’assure au loin qu’il va bien avant de tomber sur une autre figure familière. Alice ! Son sourire s'agrandit tandis qu’il libère Mally. « J’y crois pas ! » Il voudrait crier, se force pourtant à chuchoter, le bonheur perçant à la fois dans sa voix et dans ses pas. Il court, Jayden, pour rejoindre cette amie tombée du ciel et se jeter sur elle, l’enfermer dans une étreinte qu’il ne brise que pour contempler l’espèce d’engin qu’elle a dans les mains. « Wooow meuf d'où tu sors ça, c'est toi qui l'a fait ? C’est ouf ! » Il se revoit brandir sa tringle comme une lance. Ouais, non, l’apocalypse ne leur réussit pas à tous, lui et Alice n’ont clairement pas la même prestance.
« Je suis désolé, je pensais pas qu'on m'entendrait autant, je parlais moins fort dans ma tête, je suis trop con… Merci de m'avoir sauvé. Désolé… » Comme un gamin anxieux à l’idée d’être grondé, Jayden sait plus vraiment où regarder. « Avec Bruni, on allait au centre commercial pour chercher de quoi bouffer. » qu’il explique doucement. Mais il suffit d’une œillade en direction de ses deux amies pour le faire changer de ton : « Putain mais je suis trop content que vous soyez là, on va pouvoir monter un vrai groupe de survivants ! On avait croisé personne avec Bruni pour l’instant, enfin, personne de vivant, mais maintenant on va pouvoir rester tous ensemble et peut-être qu'on pourra quitter la ville et trouver d'autres gens ! Je suis sûr qu'on n'est pas les seuls et que y a genre, des endroits où c’est moins la merde qu’ici. » Et il sent la force que sa voix reprend lentement, toute gorgée d’accents optimistes impossible à étouffer, de ceux qui ne demandent qu’à s’envoler dans des exclamations enjouées. « Pardon, je la ferme, désolé. » Il pince les lèvres, bascule son poids sur son pied gauche puis sur son pied droit sans savoir quoi faire de son corps ni de ses mains, tout ça en prenant bien soin de ne pas regarder la tache rouge au niveau de son bras.
HORS JEU 1-2 Bruni peut remarquer la morsure en premier 3-4 Alice peut remarquer la morsure en premier 5-6 Mally peut remarquer la morsure en premier
en bref:
- Jayden suit le plan de Bruni mais il se retrouve d'un coup attaqué par des zombies sortis de nulle part - Il panique et se téléporte dans la poubelle (dream logique) - Il est très content de revoir Mally et Alice et il leur fait un câlin en se faisant des films sur la suite - Il remarque pas qu'il s'est fait mordre au niveau de l'avant bras
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON vocivus
Storyteller
I've got the power
PHOTO D'IDENTITE :
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1544
POINTS : 915
Ven 1 Déc 2023 - 21:44
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'Dé aléatoire' : 6
Balais Poussière
Dada says I'm special
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Fantasia !
ÂGE DU PERSONNAGE : Bientôt 2 ans, mais Dada veux que je réponde 30 ans.
COTE COEUR : Son visage maternelle favorie, Dayhun Kang <3
OCCUPATION : Être un Balais. Je fais le ménage chez Moira maintenant ! Je brise parfois des trucs, mais elle dit que ça va.
LOCALISATION : Londres. Anciennement à l'institut, elle vie désormais chez Dayhun.
HUMEUR : Souriante, charmante, enjouée.
COULEUR PAROLE : Orange, comme les petites chatons mignons
PRESENCE/ABSENCE : 4 on 4 off, pas disponible pour rp
DOUBLES COMPTES : Stram / Noëlle / Kaa
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kang Seul-Gi
MON ARRIVÉE : 25/12/2017
MON VOYAGE : 365
POINTS : 532
Sam 2 Déc 2023 - 20:55
the dead city
ft. les poissons & la solitude
Une chose était sûre, ce n'étaient pas les repas de Dada ici… J’avais essayé de manger une pomme et elle ne goûtait pas du tout la pomme, cette chose. Peut-être était-ce le fait qu’elle venait de la terre. Je crois que c'était ce qu’il était écrit sur son nametag de fruits. J’étais fière de moi, car je savais lire un peu désormais. J'étais une grande fille. Ensuite, je me suis rendu dans une salle de Noël avec Kev. C'était génial, il faisait un peu plus froid et il y avait comme un peu de neige ici et là. Ce sont ces petits restes de neige qui me permettaient de savoir qu’il s’agissait d’une pièce de Noël et j’adore Noël, alors j’aimais cette pièce.
Alors que je fouillais encore dans les boîtes devant moi, je me retourne pour montrer une de mes trouvailles à Kev, mais oh, cette dernière avait quittée ! Tant pis pour elle ! Les pop sicles Bob l’éponge ne seraient que pour moi alors. J'ouvre la boîte et sort un des Bob. Ouvrir son emballage papier et le sortir, ah ouais, il n’avait pas bonne mine ce Bob. Il ne restait plus qu’un petit morceau encore gelé, le reste n’était plus que jus dans le fond de son emballage. Je décide de manger ce qu’il restait puis, de boire le jus ensuite. Ce n’était pas aussi bon que lorsqu’il était en joli Bob, mais bon, c'était mieux que rien, comme dirait Dada. Ou était-ce Moon qui disait ça ? Ça me semblait très négatif, alors c'était sûrement de lui.
Je décidai de me rendre plus loin dans le congélateur et ouvrit une autre boite. Oh… des croquettes de poulet ! C'était si bon des croquettes de poulet. Elle ne semblait plus vraiment congelée… Je tente une petite bouchée dedans, avant de la cracher au sol et déposer la boîte à sa place. Ça goûte le caca. Pas bon. Je suis sortie du congélateur un moment, pour aller les ranger. Kev n’était pas là non plus. J'étais un peu triste, je passais un bon moment avec ma meilleure amie, mais elle avait disparu. Devrais-je m'inquiéter ? Elle avait peut-être parlé avec un inconnu et avait été kidnappée ? Imaginez, si elle était kidnappée et forcée à vivre dans le sous-sol de quelqu’un pour le reste de ses jours. OH des poissons !
"Bounjouuuuur"
J’allais coller mon visage sur l'aquarium, pour bien les voir. Ils étaient si beaux. Je me décollai un peu pour trouver un nametag, mais ils n’en avaient pas. Les pauvres. Moi, j'avais trois noms, je pourrais lui en laisser un. Ils étaient désormais Sun et Hee. Je suis Balais. Je suis partie à la recherche d’un ruban adhésif et un crayon pour leur faire des nametag et oublia vite ma quête, alors que je tombais sur un présentoir qui vendait du rêve. Des bonbons de haut en bas. Je décide de prendre les petites grenouilles, les pêches et les petits serpents rose et bleu. Je reviendrai si j’en manque.
Pour bien profiter de ses bonbons, j'ai pris la décision de retourner dans la pièce de Noël. Je savais comment retourner sur place, car c'était le seul endroit avec une grosse porte de métal. C'était dommage que je n'avais pas un beau chandail de noël pour bien profiter de la pièce froide. Je me demandais si Dada aimerait manger des bonbons avec moi dans une pièce de Noël également. D’ailleurs, où était-elle ? oh et où était Kev ? Elle était avec moi, il n’y a pas si longtemps… Je devrais peut-être aller la chercher ? Quoique, probablement qu’elle me cherche déjà elle-même et comme ils disaient dans les parcs d’amusement, c’est mieux de rester sur place quand quelqu’un nous cherche que de tourner en rond les deux.
En plus, je n’avais pas envie de marcher, j’avais envie de manger ces bonbons dans la pièce de Noël. J’avais déjà pris ma marche hier soir avec Dada car “Il faut se tenir en forme”. Pff. Bref, me voilà enfin à la porte de métal, la collation était proche ! Je trouve même une chaise près de la porte, je décide de la prendre, afin de ne pas m'asseoir sur le sol qui est une flaque d’eau. Les bonbons dans une main et la chaise dans l’autre, je m’en vais finalement vivre mon moment de plaisir dans le congélateur.
HORS JEU Impair ; Sun arriva dans le congélateur et un Zombie se trouve désormais dans la pièce.
Pair : Sun entre dans le congélateur et, par accident, ferme la porte et se retrouve enfermé dans la glacière.
en bref:
- Balais mange une pomme de terre pourrie et est surprise que ça ne goute pas la pomme. Ensuite, elle va au congélateur et ouvre des boites pour trouver de la nourriture. Puis, elle renomme les poissons de Kev et finalement, elle retourne au congélateur avec des bonbons. Congélateur dans lequel elle s'enferme.
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON vocivus
_________________
Petit balai le plus mignon que vous croiserez.
Smile, it is the key that fits the lock of everybody's heart.
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'Dé aléatoire' : 2
Bruni Brannsen
emotional bomb
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Frozen II
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Ven 22 Déc 2023 - 0:19
The dead city
31 octobre 2023
Cette idée était débile, Bruni s’en aperçut rapidement, bien que malheureusement trop tard. Que devait-il faire maintenant, sachant que le feu n’allait en rien l’aider ? Heureusement, un son aigu retentit au loin, attirant pendant un bref instant l’attention des morts qui deviennent alors beaucoup plus gérables. Frappant de son pied l’une des créatures, Bruni réussit à le déstabiliser et à le mettre à terre, puis à lui planter la lame de son couteau dans le crâne, le mettant ainsi hors d’état de nuire. Puis deux femmes viennent finalement à son secours, l’aidant à décimer tout danger en moins de deux. « Salut, je suis Mally. Et ma pote avec la batte c’est Alice. » Bruni ne répond pas autrement qu’avec un silence, ne sachant pas s’il doit se présenter lui aussi ou simplement leur dire merci et continuer son chemin avec Jayden. « Il est passé où Jayden? J’ai pas rêvé qu’il arrêtait pas de parler? » Voilà une autre information perturbante… Alors cette femme le connaissait ? Mais d’où ? Lui qui croyait connaître tous les moindres faits et gestes que Jayden avait pu faire avant tout ca… Si seulement Gram était toujours là, il pourrait lui en toucher deux mots sur son espionnage bâclé. « Euh … » Commence l’adolescent avant de se gratter la gorge pour éclaircir sa voix. « Je lui avais dit de monter sur la benne à ordure pour se défendre en sécurité, il doit - » Une oeillade rapide en direction de la benne et Bruni comprend rapidement que quelque chose ne s’est pas déroulé comme prévu. Une panique s’installe au fond des entrailles du Disney qui ne peut s’empêcher de se dire qu’il est désormais seul et que tous ceux qu’il a pu connaître dans ce monde ne sont désormais que des corps en putréfaction , mais Mally ne semble pas aussi inquiète que lui et s’aventure en direction de la benne. « Ça va t’as rien? T’es qu’un idiot à parler autant. » Ces paroles soulagent Bruni qui pousse un long soupir alors que Jayden s’excite de la voir en compagnie d’Alice.
C'est qui elles, en vrai ? se demande Bruni sans même cacher la pointe de jalousie sur ses traits. Il sait bien qu’être plusieurs était plus sécuritaire dans cette situation, mais ils sont que deux depuis tellement longtemps qu'il en a oublié ce que c'est de rencontrer de nouveaux humains. Silencieusement, Bruni se contente d'écouter ce que Jayden a à leur raconter et les zieute sans se faire discret, vérifiant ce qu'elles ont sur elles, tout en se demandant si elles pouvaient se retourner contre lui puisqu'elles ne le connaissent pas. Mais c'est alors que Jayden s'exclame de nouveau, toujours aussi heureux qu'il y a deux minutes, faisant sursauter la salamandre qui a visiblement choisi le pire binôme pour être en mode survie en pleine apocalypse. « Mais ta gueule putain..! » Murmura t-il agressivement en lui donnant un coup de poing sur son épaule. « T'as pas compris qu'il faut pas faire de bruit ou quoi? » Bruni se demande sincèrement comment son ami a pu survivre aussi longtemps. « Avec Bruni, on allait au centre commercial pour chercher de quoi bouffer. » Des présentations rapides, mais suffisantes étant donné les circonstances. « On sait pas trop comment c'est là-bas, on collecte nos choses dans les bâtiments autour de notre planque normalement, mais on est à sec... On devrait y aller justement, si on ne veut pas avoir droit à une autre attaque. » C’est qu'être à découvert comme ça, ce n’est pas du tout une bonne idée. « Comme je vois que tout est niquel pour toi Jayden, on peut y aller ? » Et il observe brièvement les femmes qui semblent être ses amies… Ça le dérange un peu, mais elles savent se battre et c’est sans doute mieux d’être avec elles que seul avec l’autre bouffon. « Je sais pas où vous allez, mais j’crois que ça lui ferait plaisir que vous restiez avec nous. »
( Pando )
Alice Le May
Fouineuse professionnelle
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Aucun
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans (14 mars 1996)
COTE COEUR : Coeur toujours à prendre, pour le moment.
D’accord, toute cachette était toujours bonne à prendre mais… la benne à ordure ? Jayden aurait quand même pu trouver un peu mieux. Une fois que nous fûmes tous hors de danger, tous les zombies nous ayant attaqués à terre, je m’approchais de la poubelle et souris en voyant mon petit frère de cœur en sortir pour enlacer Mally. Il s’excusa longuement d’avoir trop parlé, ce qui me semblait carrément ironique puisqu’en le faisant, il parlait déjà beaucoup trop. Classique Jayden. Puis il poussa une nouvelle exclamation en croisant mon regard et courut pour me prendre dans ses bras. Je pris bien soin de laisser ma main qui tenait la batte cloutée loin derrière moi histoire d’éviter de l’empaler bêtement pendant notre étreinte ; ça serait quand même con. Quand il vit finalement cette dernière, il ne cacha pas son admiration et me demanda si je l’avais faite moi-même.
« Ouais, j’ai planté les clous ce matin même. C’est quoi ton arme ? C’est… attends, une tringle à rideaux ? »
Je ris doucement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était original. Clairement, il ne m’était jamais venu à l’idée d’escalader une fenêtre pour arracher une tringle et m’en servir comme arme contre des zombies affamés. Mais si ça fonctionnait, pourquoi pas. Il s’excusa de nouveau et le garçon qui était avec lui l’engueula avec un coup de poing dans l’épaule pour lui dire de se taire. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu le défendre, mais là… le gamin n’avait pas tort. Il faudrait vraiment qu’il apprenne à se taire, on ne survivrait pas éternellement s’il faisait venir les zombies droit sur nous à chaque fois qu’il ouvrait la bouche.
Il nous expliqua ensuite que Bruni et lui se rendaient au centre commercial pour chercher de la nourriture. Parfait, c’était là que nous devions aller également. J’allais donc lui répondre que nous pouvions nous y rendre ensemble mais il ne me laissa pas en placer une, répétant à quel point il était content d’être tombé sur nous et blablabla. Est-ce qu’il n’y avait pas un bouton OFF quelque part pour l’éteindre ? J’étais sérieusement en train de me demander s’il ne serait pas mieux de lui couper la langue. Heureusement, il finit par mettre fin à son monologue et s’excusa pour la énième fois.
« Honnêtement, c’est à se demander comment vous avez survécu aussi longtemps. »
En réalité, j’étais quand même bien contente que ce soit le cas. Il avait beau être bruyant, ça me faisait plaisir de le voir, moi aussi. Avec l’apocalypse, les chances de retrouver certains proches en vie étaient devenues très minces. Alors, c’était quand même rassurant de voir qu’il faisait partie lui aussi des survivants. Bruni prit la parole à son tour et annonça qu’il vaudrait mieux commencer à se diriger dès maintenant vers le centre commercial pour éviter d’autres attaques surprises, ce qui n’était pas une mauvaise idée. Ce n’était qu’une question de minutes avant que le naturel de Jayden ne revienne au galop et qu’il ne recommence à parler haut et fort alors il valait mieux que l’on se dépêche s’il on voulait une chance d’atteindre le supermarché sans trop d’encombres. Bruni nous proposa de les accompagner et je hochais la tête.
« On cherchait de la nourriture aussi, ça tombe plutôt bien. C’est plus prudent que l’on reste ensemble. Et Jayden, je t’en supplie, on aura tout le loisir de papoter quand on sera en sécurité, mais pour l’instant, par pitié… mets la en veilleuse, ok ? »
L’avantage, c’était que le centre commercial n’était pas trop loin de l’endroit où nous nous trouvions actuellement. Après quelques pas, nous pouvions déjà le voir se dresser au bout de la rue. C’était un gros bâtiment rempli de boutiques, de restaurants et d’un grand supermarché, l’endroit idéal pour trouver tout ce que nous cherchions. Il n’y avait plus d’électricité, la plupart des grandes vitres extérieures avaient été brisées et l’intérieur était probablement infesté de zombies, mais il y avait de grandes chances que nous y trouvions notre bonheur en termes de nourriture. En parlant de zombies, je pouvais déjà apercevoir du mouvement à l’intérieur. Je lançai un regard entendu vers Mally, effectuant un petit signe de tête silencieux pour m’assurer qu’elle avait vu la même chose que moi. Puis, prenant ma batte à deux mains, prête à attaquer si besoin, je passais à l’avant du petit groupe pour ouvrir la marche. Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en Jayden pour nous protéger mais… disons que je serais plus rassurée s’il pouvait rester en retrait pendant que l’on s’occupait de dégager le chemin.
code by exordium.
En bref :
Alice dit à Jayden de se taire. Le petit groupe commence à se diriger vers le centre commercial et Alice, voyant du mouvement, décide de se tenir sur ses gardes et de passer devant au cas où il y aurait besoin d'attaquer.
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
la seule chose pire qu'un zombie, est un zombie en feu
Jayden n’était qu’un idiot, mais j’étais tellement contente de le retrouver, vivant et en un seul morceau. J’accueilli son étreinte avec un grand plaisir. Ça me rendit nostalgique d’un passé plus calme ou notre seule crainte était de ne pas se faire surprendre par Clawd et Alice. C’était le bon vieux temps. À l’époque nos problèmes nous semblaient si importants, maintenant je les trouvais bien ridicules. À chaque instant, c’était des zombies qui risquaient de nous surprendre. C’était la mort qui nous guettait, ce qui était bien moins grave que le jugement de nos amis. La futilité de cette ancienne vie me manquait terriblement.
Le jeune homme brisa l’étreinte pour aller rejoindre Alice. Je le suivis avec un demi-sourire. Sa joie était communicative, comme toujours, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur que ça attire l’attention des créatures indésirables. Je n’eus pas le temps de lui dire de se taire, l’autre jeune homme, Bruni, s’en chargea. Derrière son air renfrogné, le cracheur de feu semblait au moins doté d’un peu plus de jugement que Jayden. Ce dernier devait surement sa survie à son ami.
Malgré mon agacement, l’optimiste de mon amant trouvait des échos en moi, mais j’essayais de rester rationnelle afin de ne pas être trop déçue. Il y avait certes des choses qui seraient plus facile à quatre, comme séparer des tours de garde pour la surveillance, mais passer inaperçu risquait d’être plus compliqué. Surtout avec cette pipelette. Je ne le jugeais qu’à moitié, moi-même, j’aimais beaucoup parler… quand c’était sécuritaire de le faire.
Alors que nous nous mettions d’accord pour tous aller au centre commercial, je remarquai du sang sur le bras de Jayden. Il devait s’être coupé dans la benne à ordure. Ça me surprenait qu’il n’ait pas déjà perdu conscience. Peut-être n’avait-il pas remarqué? Ou s’était-il endurci avec cette nouvelle vie?
-Attendez une petite minute, je vais juste bander la coupure de Jayden.
Je n’avais malheureusement pas de bandage, je déchirais donc une bande de mon t-shirt, dévoilant mon ventre. Il aurait fallu que je nettoie et désinfecte la plaie, mais pour l’instant je n’avais pas ce qu’il fallait. Nous pourrions surement une fois au centre commercial. Lorsque je vis la plaie de près, mon cœur se serra : c’était une morsure. Je bandai la plaie en serrant les dents. J’essayais de voir s’il savait ou non sans obtenir de réponse. Devais-je lui dire? Gâcher le temps qu’il lui restait? D’ailleurs, combien de temps il lui restait avant que la morsure ne l’empoisonne? De ce que je savais, ça pouvait varier d’une personne à l’autre. Et puis, il y avait l’espoir que d’ici là, un remède soit trouvé. J’essayai de me souvenir combien de temps ça avait pris à Gram avant de se transformer… Sauf que ce con s’était fait morde plusieurs fois en voulant voir les zombes de proche, dont une fois à la gorge… Maintenant il errait dans les égouts à bouffer des rats. Ce qui ne changeait pas grand-chose à ce qu’il faisait de son vivant.
Lorsque j’eus terminé, je décidai de garder le silence, pour l’instant. Me promettant de surveiller les signes. Nous nous dirigeâmes le plus silencieusement et rapidement possible vers le centre commercial. Il n’y eut pas de mauvaises rencontres en chemin. Par contre sur place, je remarquai du mouvement à l’intérieur. Je regardai mon amie : Elle avait aussi vu la même chose. J’aurais préféré que ce soit une hallucination du à la fatigue, mais je voyais très bien à ce qu’il semblait. Je resserrai ma prise sur ma machette, suivant Alice afin de la courir. Je murmurai aux jeunes hommes :
-Bruni, surveille Jayden. Empêche-le de jacasser. Vérifiez que rien ne vienne nous surprendre par derrière pendant qu’on sécurise la zone.
Je ne leur demandais pas cela que pour les occuper, c’était important. Ça faciliterait notre travail de savoir que nous ne risquions pas une attaque surprise venue de derrière. Ça faisait un côté de moins à surveiller.
Nous entrâmes par une vitrine brisée en prenant garde de ne pas toucher aux morceaux de verre. Je crus voir des lambeaux de peau sur certains. Des zombies étaient passés là, mais est-ce qu’ils entraient ou sortaient? Je n’étudiai pas cela bien longtemps, je devais rester attentive à ce qui risquait de nous tomber dessus. Je pris un instant afin de m’habituer à la pénombre à l’intérieur. Étrangement, j’avais l’impression de voir très bien, mais je ne me posais pas bien longtemps des questions car deux monstres nous foncèrent dessus.
-Je prends le grand.
Il était vraiment grand, c’était un beau défi. Je commençai par sectionner les mains qu’il tendait vers moi, ça éviterait qu’il m’attrape. Je n’avais vraiment pas envi qu’il ne touche à mes cheveux! On ne pensait pas à ça quand tout allait bien, mais garder des cheveux propres pendant une apocalypse zombie, c’était plutôt compliqué. Je restai à distance, lui tournant autour pour l’asticoter un peu. Lorsque qu’il fit un pas dans ma direction, je sautai sur le côté et lui abatis ma machette sur le mollet exposé. Il grogna et s’effondra. Je lui coupai la tête avant qu’il ne puisse se relever.
Le calme revint rapidement, enfin, c’est ce que je crus. Un bruit plus loin attira mon attention. Encore des zombies ou y avait-il des êtres vivants dans le coin?
en résumé:
Mally bande la blessure de Jay. Elle garde le silence en voyant que c,est une morsure. Au centre commercial, elle demande aux garçons de surveiller leurs arrières. Le dé a décidé qu'il y avait des zombies, Mally en tue un grand comme une boss. Il y a des bruits plus loin, mais à vous de voir j'avais la flemme :')
Attention, n'allez pas imaginer que je vais dénigrer le beau sexe, loin de la, je les admire autant que je les aime. Non ce n'est pas ça, disons que je m'attendais à tomber sur des zombies, ou des pillards, ou des assassins, mais pas sur une jeune femme perdue et terrifiée. Lorsque je surgis, arme en main, elle laisse échapper un petit cri avant d'aller se cacher. Je baisse un moment ma lance, regardant dans sa direction sans toutefois lâcher mon arme. Je reste méfiant. C'est peut être un stratagème pour me tromper et espérer me dérober ma dernière boîte de haricots. C'est précieux, bien qu'immonde à manger car c'est la dernière chose qui me retiens ici. Sans nourriture, je ne peux survivre, il me faudra donc partir à l'aventure et risquer de me faire tuer soit par des morts vivants soit par d'autres êtres humains tout aussi avide de vivre que moi et sans aucun scrupule envers les inconnus qui se présentent à eux. J'avance d'un pas, mes pieds nus claquant silencieusement sur le carrelage froid du centre commercial et la voix de la jeune femme s'éleva à nouveau.
Elle me dit qu'elle ne voulait pas de problèmes et me proposa du chocolat. Après cela, elle lança dans ma direction une barre chocolatée. Je regarde la barre du coin de l'oeil, hésitant. C'est peut être empoisonné ou je ne sais quoi. Du bout de la lance, je la tâte avant de la ramasser. Elle a l'air vraie, et neuve surtout. Je finis par baisser mon arme et je lui dis : "Vous ne risquez rien, relevez vous. Je suis désolé si je vous ai effrayé." J'attends qu'elle optempère et lui demande : "Que faites vous ici ? Êtes vous seule ?" Je la regarde de haut en bas. Elle pourrait être à mon goût, mais nous sommes loin de telles considérations. Elle est en pyjama, tout comme moi qui suis toujours en caleçon et t shirt. Elle a l'air perdue, tout comme moi. Je lui dis : "Venez, j'ai de l'eau, mais c'est tout... Je suis à deux doigts de tomber à court dans mes réserves." J'ai un milliers de questions a lui poser. D'où vient t'elle, comment est elle venue ici ? Où sont les autres humains ? Sont ils hostiles ou accueillants ? Mais, pour l'heure, je dois la mettre en confiance.
Je l'amène vers mon repaire quand un bruit sourd et un grognement lointain m'arreta net. Nous n'étions pas seuls. Je fronce les sourcils et dis à la jeune femme : "Vous ne les avez pas emmenés jusqu'ici... N'est ce pas ?" Je lâche un soupir. Bien sûr que si. Elle avait été suivie. J'allais me montrer plus qu'insultant à son égard quand des bruits de combats parvinrent à mes oreilles. Non, il y avait d'autres humains. Je dis : "Il faut les aider." Sans hésiter, ne regardant pas plus que ça si la jeune femme me suivait, je cours en direction des bruits, situés quelques étages plus bas. Des gens et des zombies s'affrontent. Une femme parvient à en tuer un grand nombre à elle seule et, au moment où elle se retourna, j'aperçois deux autres qui se dirigent vers elle. Ma lance arrêta net leur course. Satisfait de ma nouvelle arme, je me baisse pour aviser les zombies. Il y en a un dont les chaussures pourraient m'aller, mais en aucun cas je ne les prendrais. Je lâche un soupir attristé pour ce pauvre gars et me redresse, demandant au groupe d'êtres humains : "Êtes vous des personnes de confiance ou dois je prendre la fuite ?" Je ne veux pas me risquer à devoir tous les affronter, pas seul, pas en caleçon, pieds nus,et en t shirt. Ce serait du suicide.
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
MON VOYAGE : 624
POINTS : 1244
Lun 1 Jan 2024 - 2:13
The dead city
Dans l'épicerie on est tranquille, ça pu juste un peu
Il baisse son arme et je soupir de soulagement. Elle a l’air bien pointue sa lance, ça doit faire bien mal. Je suis contente qu’il accepte le chocolat, il a l’air d’en avoir plus de besoin que moi. Je ne comprends pas trop pourquoi il s’est installé ici, si loin de l’épicerie où il y a encore des tas de conserves. Peut-être que c’est le genre de personne qui préfère être seul? Comme il ne semble pas méchant, je m’avance pendant qu’il me regarde de haut en bas et de bas en haut. Je ne me gène donc pas pour en faire autant. C’est quand même bizarre. Nous ne sommes vraiment pas habillés pour une visite au centre commercial. Il faudrait vraiment enquêter là-dessus, mais ses questions me font perdre le fil de mes pensés.
-Je vis ici avec ma meilleure amie, Balais! Je pense que c’est encore une histoire de magie, comme quand je me suis réveillée dans ce parc, toute nue! J’aurais juste préféré me réveillé chez moi, mon vrai chez moi, plutôt que ans cet endroit bizarre.
Je réalise que j’ai trop parlé. Et si cet homme est un chasseur, il va m’attraper et m’enfermer! Et le méchant monsieur dont Timon m’a déjà parlé fera des expériences sur moi! Je me secoue. Timon m’a trop raconté de vilaines histoires, ce monsieur devant moi a l’air gentil. Son seul défaut pour l’instant est d’aimer les gros chiens. Il me propose de l’eau alors qu’il ne doit pas en avoir beaucoup. C’est très généreux, mais je n’ai pas soif.
-Merci, mais j’en ai de l’eau, là bas dans l’épicerie.
Il semble vouloir me montrer son installation, alors je le suis, mais un bruit nous interrompt. Il y a des grognements! Clairement une meute de chiens enragés! Tout de suite, il m’accuse de les avoir menés jusqu’ici. Je siffle de colère. J’ai envie de crier, mais les chiens ont l’ouïe fine, alors je chuchote :
-Il n’y avait rien ni personne quand je me baladais.
Subitement, il change d’idée en entendant les humains. Il veut aller les aider! Je ne suis qu’à moitié d’accord, car j’ai peur de voir ce qu’ils affrontent, ça doit vraiment être de gros chiens. Au moins, l’homme semble comprendre que rien n’est de ma faute, mais je suis quand même un peu irritée par la rapidité avec laquelle il m’a accusée. Je me dirige à sa suite vers les bruits de combat. Je suis choquée de voir contre quoi le groupe d’humain se bat. Ce ne sont vraiment pas des chiens, même s’ils essaient de mordre. Ce sont des humains plus très humains. Ils sont morts, mais vivant? Je ne comprends pas trop comment c’est possible, mais mon instinct de survie me dicte que je dois rester loin.
Lorsque le dernier monstre tombe enfin, je regarde le groupe et je suis surprise de reconnaitre deux personnes. Je ne les connais pas beaucoup, mais ça fait quand même un peu de bien de voir des visages connus.
-Jayden? Mallymkun?
Lui, il passe au bar parfois faire du ménage ou pour utiliser le portail. Elle, c’est l’amie de Laurence que Timon n’aime pas. Eux, je sais que je peux leur faire confiance. Je souris, contente d’avoir de nouveaux amis dans la place.
-Balais va être trop contente de voir des gens! On a de la nourriture si vous avez faim.
Je contourne les cadavres puants pour aller attraper la main de Jayden, parce que c’est celui qui a l’air le plus gentil dans le groupe.
-Je vais vous présenter Carl et Russell! Ça va leur faire du bien de voir d’autres gens, je les trouve renfermés.
Je traine donc Jayden dernière moi en direction de l’aquarium et de l’épicerie. Je lui montre mes boutiques préférées au passage : celle de crayons de couleur et celle aux t-shirts violet.
en résumé:
Kevin est contente de parler avec Auguste jusqu'à ce qu'il l'accuse de les avoir amenés. Elle pense que ce sont des chiens que les humains combattent, mais y va quand même. Elle ne sait pas ce que sont des zombies, mais elle reste loin parce que ça pue. Elle reconnait Jayden et Mally. Elle décide de trainer Jayden avec elle pour lui présenter les poisson et leur filer de la bouffe.
PHOTO D'IDENTITE : I'm so good at telling lies
That came from my mother's side
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ANS passé à fouler le goudron new-yorkais.
COTE COEUR : Le cœur palpite pour MALLY. À ses côtés, il réapprend ce que c'est que de s'engager, de nourrir des rêves d'avenir.
OCCUPATION : AGENT D'ENTRETIENT, l'odeur des produits ménagers qui collent à ses mains comme un mauvais parfums. MASCOTTE "DISNEY" à ses heures perdues, ambiance de folie dans les goûters des tout petits. SUPER DETECTIVE MYSTERE, il enquête avec Alice et Clawd à la recherche des chasseurs et de son père.
LOCALISATION : Entre les immeubles de BROOKLYN ou le ciel de PARIS.
HUMEUR : SOURIANT, ses états d'âmes bien dissimulés derrière ses yeux brillants.
COULEUR PAROLE : JAUNE (#ffc036) ou ORANGE (#f1A90c)
DOUBLES COMPTES : Oliver D. Deloir
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Conan Gray, avatar de moi-même. Gif signature de thatwasthenight thingschanged sur tumblr
MON ARRIVÉE : 20/12/2022
MON VOYAGE : 85
POINTS : 255
Ven 5 Jan 2024 - 22:08
the dead city
ft. les survivants
Arrête de parler. L’ordre fuse, cinglant d’un côté, implorant de l’autre, ça lui déchire un nouveau sourire désolé. Jayden acquiesce, la mine crispée, faute de pouvoir dire quoi que ce soit pour se faire pardonner. Les excuses s’empilent derrière ses lèvres closes, mais s’il l’ouvre, Jayden sait que ça empira les choses. Parce qu'ils ont raison, parce qu'il est trop con, il aurait presque envie de crever plutôt que d'affronter la culpabilité qui lui essouffle le cœur. Ça t'apprendra à être débile. Y a juste un petit merci qui lui échappe lorsque Mally s’approche pour le soigner.
C’est son silence qui l’a interpellé, drôle de pause à la fois dans sa parole et ses mouvements. Alors, il a regardé sa plaie, forcément, c’est que ça doit pas être beau pour la secouer autant.
Et c'est une pique. Un souffle de panique. L'esprit mouline en quête d’explications, de solutions, parce que ce n'est pas possible, ce sont des choses qui arrivent aux autres, mais à lui ? Non, non, non. Et ses prunelles brunes trouvent celles de Mally, s’y accrochent sans savoir ce qu'elles y cherchent. Un éclat rassurant, la preuve que tout ira bien, qu'il n'y a rien d'alarmant. Dis quelque chose. Mais Mally reste muette, son regard illisible. Un silence qui veut tout dire.
Une morsure. Horrible vérité immédiatement camouflée. Mais aucun morceau de tissu déchiré ne pourra empêcher les événements de s'enchaîner. Il va se transformer. Réalisation qui lui arrache les mots, entrave sa respiration. Mally lui a échappé sans qu’il ait su quoi lui dire, incapable de la retenir. Jayden se contente d’avancer, comme si de rien n’était, le visage fermé quand tout bouillonne dans ses pensées. C’est drôle, tout ce qui lui vient en tête : y a d’abord tous les demains qu’il ne connaîtra jamais, les choses dont il aurait plus profité si seulement il avait su que ce jour serait le dernier. Et puis, il y a les autres. Alice, Mally, Bruni qui est là, à le défendre et le protéger contre une nouvelle attaque quand c’est lui, le véritable danger. Son regard s’attarde un instant sur lui avant de glisser sur les zombies. Ils n’ont plus aucune raison de s’intéresser à lui, désormais. Est-ce que l’adolescent le voit, le ressent ? Il lui semble que c’est écrit en gros sur son visage, qu’il suffit d’un coup d’œil pour deviner qu’il a été contaminé, qu’il est la brebis galeuse à éliminer.
L’arrivée de deux inconnus (visiblement à peine sortis du lit) vient brièvement le distraire de ses pensées et ses coups d'œil angoissés se transforment en œillade confuse vers Bruni. La meuf me connaît, mais je sais pas qui sont ces gens. Et un Jayden étrangement silencieux laisse les autres répondre et faire les présentations à sa place. C’est que son cœur bat trop fort, qu’il mène un combat muet contre l’effroi qui le prend aux tripes. ça ne l’empêche pas de se laisser embarquer par la brune en arborant un sourire qu’il espère décontracté, à l’image des commentaires qu’il se force un peu à articuler : « Je trouve que les crayolas c’est un peu shit-tier quand même, genre les vrais crayons de couleur c’est mieux. […] Juste, tu me connais d’où ? [...] Je porte pas souvent de violet, mais j’avoue, c’est banger comme couleur. » Mais ses regards ne font que s’égarer sur les côtés, vers Alice, Mally et Bruni, ces gens à qui il voudrait se confier sans pour autant les affoler. Mais il sent, Jayden, que la moindre prise de parole trahirait ses émotions, qu’il pourrait même se mettre à pleurer devant eux et ça non, jamais, plutôt crever, ouais.
Une grande inspiration. Un sourire en direction de la brune : « Euh, pardon, attends bouge pas, je reviens vite, mais je dois dire un truc vite fait à ma pote là-bas. » Un sourire et le voilà qui s’éclipse, remonte jusqu’à Mally d’un pas pressé. Y a un drôle de silence qui le prend lorsqu’il se retrouve enfin à sa hauteur, c’est que les mots lui restent sur la poitrine, lourds de terreurs. OK. Ça va aller. « Je suis dans la merde, hein ? » est lâché finalement comme entrée en matière, d’une intonation tremblante qu’il aurait voulu légère. « Je crois que ça va être un peu juste pour m’amputer le bras, là. » Il a un rire nerveux, mais sa plaisanterie rayonne d'une lueur bien pâle comparée à l'éclat sérieux qu'il a au fond des yeux. « Faut leur dire. Je peux pas rester avec vous, ça va devenir dangereux et je sais pas si je pourrai… » Y mettre fin à temps. C’est que la mort lui fait trop peur. « Tu crois que mon âme va rester ici, si… si… » Une œillade sur le côté, à la recherche de corps putréfiés, mais ils sont seuls à déambuler dans cette allée, Jayden n'a que ses mots pour illustrer l’angoisse qui lui agite le cœur. Celle de se retrouver à jamais damné entre la vie et la mort, son âme prisonnière d'un corps immortel, incapable de rejoindre le ciel. Et il se sent un peu naïf, à se soucier du paradis quand il y a longtemps que Dieu semble les avoir abandonnés.
en bref:
- Jayden se sent coupable d'avoir trop ouvert sa gueule - Il réalise qu'il a été mordu et panique intérieurement - Il suit les autres mais il est plus trop là, car le frérot réalise qu'il va crever quoi - Il laisse les autres parler quand Auguste et Kevin arrive - Il discute un peu avec Kevin en mode "tout va bien", mais il retourne vers Mally après pour lui parler de sa morsure car bon, c'est dangereux quoi - Il flippe mais fait genre que ça va, concrètement
BY CΔLΙGULΔ ☾ ICON vocivus
Bruni Brannsen
emotional bomb
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Frozen II
ÂGE DU PERSONNAGE : Ayant autrefois eu des milliers d'années, dans ce monde, les gens ne lui donne pas plus de 18 ans.
COTE COEUR : Le feu ♥
OCCUPATION : Étudiant dans un lycée privé de New-York et pyromane à ses heures
LOCALISATION : Fraîchement arrivé à New-York, Bruni essaie de trouver ses marques parmi les humains, sortant ici et là, avide de nouvelles aventures
HUMEUR : Un véritable rayon de soleil... À moins que vous ayez une mauvaise nouvelle à lui annoncer peut-être... ?
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Moonbin Kang & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Omar Rudberg & Gaekey
MON ARRIVÉE : 13/12/2022
MON VOYAGE : 81
POINTS : 232
Mar 6 Fév 2024 - 19:43
The dead city
31 octobre 2023
Prêt à continuer leur expédition, Mallymkun les arrête cependant bien rapidement lorsqu’elle se rend compte que Jayden s’est blessé lors de l’attaque. Lui faisant rapidement un bandage de fortune à l’aide d’un de ses vêtements, elle le confie par la suite au plus jeune et lui demande de l’empêcher de parler, ce à quoi Bruni lui répond : « Si j’avais trouvé un moyen pour le faire taire autrement que de lui couper la langue, ça serait déjà fait. » Un œillade rapide vers le mentionné, cherchant lui faire comprendre que lui couper la langue n’est pas hors de ses pensées, et ils continuent à avancer, se dirigeant vers le centre commerciale où deux zombies les attendent en grognant. Mallymkun prend le plus grand et Bruni se dirige vers le maigrelet sans bras qu’il brûle d’un souffle et qui s’écroule rapidement sur le carrelage. Le calme revint un instant, mais d’autres créatures arrivent en leur direction et Bruni n’a pas le temps de l’avertir qu’une lance vient les empaler. Houlà, qui est là ? « Êtes vous des personnes de confiance ou dois je prendre la fuite ? » Qu’une voix masculine résonne à quelques mètres, mettant la salamandre sur ses gardes. « C’est plutôt à nous de demander ça. » lance-t-il froidement en sortant son couteau de son étui prêt à se défendre si les choses s'enveniment.
« Jayden? Mallymkun? » Oh ? Une autre alliée ? Toujours sur ses gardes, Bruni baisse son couteau et se dirige vers son groupe pour écouter la conversation qu’ils ont avec l’inconnue qui semble être dans le même groupe que l'homme. De ce qu’il croit comprendre, c’est que le groupe contient deux autres personnes prénommés Carl et Russell. Ça le soulage un peu de savoir que leur groupe s’agrandit un peu plus à chaque minute, car il ne peut s’empêcher de se dire que plus il y a de gens et plus le groupe doit être bien équipé… Ceci-dit, la dame ne semble pas être la plus brillante du monde, à parler de balai à Jayden. C’était peut-être une femme de ménage à une époque, mais ce n’est vraiment pas la priorité de passer le balai présentement, surtout pas avec la blessure qu’il a.
Malgré tout, le groupe la suit et Bruni observe l’homme en pyjama qui ne s’est toujours pas présenté. « Chelou d’être en caleçon dans un centre commercial. C’est ton kiff ou un truc du genre .. ? » qu’il lui demande finalement alors que Jayden parle de crayola et d’autres trucs que Bruni s'efforce de ne plus écouter désormais qu’ils ne sont plus que tous les deux. « J’sais pas, tu te planques dans un centre commercial et tu cherches même pas à te changer… » ajoute-t-il alors qu’il voit Jayden et Mallymkun s’isoler du reste du groupe. Il se passe quoi ? Ce n’est peut-être pas de ses affaires, mais Jayden reste son binôme et le seul qu’il connaît véritablement dans le groupe, donc en soit, il doit être au courant. Quittant à son tour le groupe, Bruni se dirige à pas de loup vers le duo. « Faut leur dire. Je peux pas rester avec vous, ça va devenir dangereux et je sais pas si je pourrai… » Attendez, quoi ? Il est hors de question qu’il l’abandonne avec ces gens qu’il ne connaît pas ! « Tu crois que mon âme va rester ici, si… si… » Sans même écouter la dernière phrase, Bruni pose finalement sa main sur l’épaule de son ami pour attirer son attention. « D’où tu veux m’abandonner ? T’as… T’as pas le droit.. ! Tu peux pas juste me laisser comme ça ! J’ai que … Que 17 ans, tu te souviens ? » Ce n’est que du chantage affectif pur et dur alors qu’il passe le plus clair de son temps à répéter qu’il un esprit âgé de milliers d’années. « T'as promis à Hadès de veiller sur moi.. ! Tu peux pas juste me laisser ici.. ! » Sa voix devient un peu plus tremblante à chaque mots, le faisant lui-même douter de ses propres capacités à s’occuper de lui-même. « J’ai … J’ai besoin de toi..! »
Spoiler:
Bruni tue le deuxieme zombie en le brûlant et n'a pas confiance en Auguste même s'il les a aidé Bruni le juge aussi pour être dans un centre commercial, mais ne porter qu'un caleçon il voit Jayden et Mally s'isoler et décide donc de les suivre, mais ne suit pas très bien leur conversation et pense que Jayden veut simplement quitter le groupe et l'abandonner
( Pando )
Alice Le May
Fouineuse professionnelle
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Aucun
ÂGE DU PERSONNAGE : 27 ans (14 mars 1996)
COTE COEUR : Coeur toujours à prendre, pour le moment.
Comme c’était à prévoir, le centre commercial avait son petit lot de zombies, mais rien que Mally ni moi ne pouvions arrêter. Bruni aussi était d’une bonne aide, grâce à ses capacités de souffleur de feu. Deux nouveaux zombies arrivèrent en renfort et j’allais m’en occuper à coups de batte quand une lance me devança, les transperçant tous deux sans me laisser le temps d’agir. Surprise, je me tournai d’un bond vers le lanceur, un homme en caleçon et tee-shirt qui n’avait pourtant pas l’air de grand-chose au premier abord. Il prit le temps de regarder les zombies, comme attristé par ce qu’il venait de leur faire subir, puis revint à nous pour nous demander si nous étions des personnes de confiance. Bruni m’arracha les mots de la bouche en lui retournant la question. Plus ça allait, plus je l’aimais bien, ce gars-là. Et puis, c’était sûrement grâce à lui si Jayden avait survécu aussi longtemps malgré sa tendance à parler quand il ne fallait pas, alors pour cela je lui en étais reconnaissante.
Nous n’eûmes pas le temps de pousser la conversation d’avantage qu’une nouvelle personne s’ajouta à notre groupe, qui connaissait visiblement les noms de Jayden et Mally. Ce fut cet événement qui me permit de me détendre un peu : le ton employé montrait qu’elle était contente de les voir, ce qui signifiait qu’elle était sûrement une amie, ou tout du moins une bonne connaissance. Si l’autre étranger était avec elle également, nous pouvions certainement leur faire confiance. L’inconnue entraîna Jayden avec elle et, puisqu’elle semblait savoir où elle allait, je décidai de les laisser discuter tranquilles. À la place, je me tournai vers Mally pour lui demander :
« Tu la connais ? »
Je voulais surtout être sûre que ce n’était pas le genre de personne à nous la faire à l’envers dès qu’elle en aurait l’occasion. Malheureusement, le monde était devenu ce qu’il était et les trahisons étaient devenues bien trop courantes, de nos jours, pour ne pas devenir complètement parano. Et puis, ce n’était pas que ça : la fille avait parlé de deux autres personnes, Carl et Russell. Trois, même, si j’avais bien compris le sens de sa phrase quand elle avait parlé de Balais - mais c’était peut-être un nom d’animal. Comptant le type avec sa lance, ça faisait donc quatre ou cinq, disons quatre et demi. En caleçon et pyjama. Tout laissait à penser qu’ils avaient pris le centre commercial comme base pour leur groupe, et pourquoi pas ? En-dehors de la population indésirable de zombies dans le coin, il y avait tout ce dont l’on pouvait rêver pour survivre pendant plusieurs semaines : nourriture, eau, médicaments, tout était à leur portée. Bien sûr, il faudrait qu’ils aient un endroit sûr contre les mangeurs de chair mais c’était faisable. Alors, comment réagiraient-ils à la présence d’un petit groupe d’inconnus venus pour leur prendre des vivres ? D’accord, la fille connaissait deux personnes parmi nous, c’était peut-être ce qui les avait convaincus de ne pas nous affronter tout de suite. Mais rien ne nous disait que Carl ou Russell seraient du même avis. À leur place, je ne suis pas certaine que j’aurais si bien réagi.
Tandis que je réfléchissais, Jayden revint pour parler à Mally et je les laissai s’isoler. Après tout, il y avait des choses qui ne me regardaient pas et puis, je n’étais pas totalement aveugle ni stupide, je savais bien qu’il y avait quelque chose entre les deux. Je préférai encore leur laisser leur intimité. Je décidai donc d’en profiter pour me rapprocher de l’inconnu en caleçon pour lui poser mes questions. Autant y aller de but en blanc : la vie était devenue bien trop courte pour perdre notre temps avec des banalités.
« Toi et le reste du groupe, vous siégez ici ? On ne veut pas d’ennuis. Mais on a besoin de nourriture. »
J’entendis soudain parler fort du côté de Jay et Mally et, me retournant vers eux, vis que Bruni les avait interrompus pour supplier son binôme de ne pas l’abandonner. Perplexe, je fronçai les sourcils puis fis signe à l’homme de ne pas bouger - je n’en avais pas fini avec lui - avant de me diriger vers le trio.
« Tout va bien, ici ? Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Maintenant que j’y étais, je n’aimais absolument pas les têtes un peu trop sérieuses que faisaient Jayden et Mally à ce moment-là. Ça ne ressemblait pas vraiment à un couple qui venait de s’échanger des paroles romantiques. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais ce qui était certain, c’est que je n’allais pas aimer ça. J’avais un très mauvais pressentiment, tout à coup.
code by exordium.
En bref :
Alice est quand même un peu méfiante des nouveaux venus mais comme la meuf connait Jayden et Mally, elle suppose que ça va. Elle vient quand même voir le type en caleçon pour lui poser des questions parce qu'elle a pas envie que ça parte en sucette, mais quand elle entend Bruni se plaindre, elle interrompt la discussion pour aller voir ce qui se trame.
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
la seule chose pire qu'un zombie, est un zombie en feu
De nouveaux zombies arrivèrent, mais ils furent arrêtés par la lance d’un homme bizarrement vêtu. Il devait être quelqu’un de bien, puisqu’il avait tué les créatures. J’étais en train de le détailler quand une jeune femme ne m’étant pas inconnue s’approcha et nous parla. Je la saluai aussi, surprise qu’elle soit en vie. Pourquoi portait-elle un pyjama? C’était comme si elle ne savait pas que nous étions en pleine apocalypse! Elle embarqua Jayden et ils parlèrent de sujets… enfantins? Je fixai le jeune homme, cherchant des signes démontrant qu’il se transformait, mais tout semblait en contrôle. Pour l’instant.
Mon amie me demanda si je connaissais la nouvelle arrivante. Je crois que nous n’avions jamais eut de grande conversation, mais au moins je savais qu’elle n’était pas un danger pour nous. Enfin… pas volontairement. J’avais un peu peur qu’elle nous attire des ennuis sans le vouloir.
-Oui c’est Kevin, elle trainait au T & L’s. Elle est… gentille? Mais elle a pas tous ses sachets de thé dans le même placard. Je comprends pas comment elle peut être encore vivante. J’imagine qu’il y a un dieu pour les imbéciles.
J’haussai les épaules. Je savais que ce n’étais pas très sympathique de parler de la brune ainsi, mais c’était la vérité. Elle n’était pas très brillante et je préférais qu’Alice le sache. Qu’elle comprenne que Kevin pouvait être une source de problèmes. Sauf que dans l’immédiat, un autre problème me préoccupait. Jayden revint justement vers moi pour m’en parler et la blonde nous laissa seuls. Il tenta bien d’en rire, mais j’avais le cœur trop serré pour cela. La situation était dramatique et je voyais dans son regard qu’il le savait aussi. Je tentais un brin d’humour aussi, mais je ne me trouvai pas convaincante :
-T’as jamais été autant dans la merde. T’aurais du dire à ton zombie de te mordre le doigt, t’aurais eu de meilleures chances.
Ce n’aurait pas été plaisant de lui couper une main, mais au moins, il aurait eut une chance. Il avait raison, nous devions leur dire avant qu’il ne devienne un danger pour le groupe. Je serrai les dents en essayant d’empêcher les larmes de monter. Ce n’était pas que de la tristesse de bientôt perdre un ami, c’était aussi la colère contre la cruauté du destin. Je venais de le retrouver et il allait mourir?! C’était si injuste! Après tout ce que j’avais perdu depuis le début de la fin du monde, je trouvais cruel de devoir faire face à un nouveau deuil. Je ne pu pas me morfondre intérieurement bien longtemps car Bruni débarqua et se mêla de la conversation. Ça m’agaça au plus haut point que ce gamin vienne faire son chantage affectif alors que nous étions dans une situation grave où Jayden n’avait pas le choix. Alice s’approcha, intriguée par les éclats du plus jeune. Il était temps de leur dire la vérité. Ma voix trembla, mais j’expliquai la situation de mon mieux.
-La blessure de Jayden, c’est une morsure. Nous étions trop sous le choc pour le dire. Sauf que le temps s’écoule, nous devons prendre une décision. Je retourne le problème encore et encore et je pense que le mieux est une balle dans la tête avant qu’il ne se transforme. Je ne pense pas qu’attendre la zombification sera plus facile et puis si tu meurs avant, on est sur que ton âme ira au paradis.
Je n’étais pas croyante, mais je savais que c’était important pour le jeune homme, il avait justement questionné à propos de son âme avant que Bruni ne nous interrompre. J’essuyai une larme avant de reprendre, un sanglot dans la voix :
- Partez devant, Kevin et son ami vous conduiront à l’épicerie et aux autres survivants. Je vous rejoindrai quand j’aurais fait ce qui doit être fait.
Je me tue pour leur laisser le temps d’assimiler tout ça et faire leurs adieux, car tôt ou tard, le Jayden que nous connaissions ne serait plus là.
en résumé:
Mally est surprise de voir Kevin en vie elle explique pour la morsure de jayden et propose de s'en "occuper"...
Il n'y avait pas seulement cette étrange femme un peu... Délurée.
Ils étaient à présent tout un groupe. Des jeunes gens tout aussi perdus que moi, mais qui semblaient prendre la situation avec plus de détermination, moins de peur, comme s'ils étaient déjà préparés, ou habitués. Ils ont surement voyagé, ils ont surement pu voir le monde extérieur. Je les envie. Je ne suis pas sorti de ce centre commercial depuis que je me suis réveillé, ici, seul et seulement vêtu de ma tenue de nuit. Je ne suis pas plus rassuré que si j'avais été entouré d'une troupe de zombies affamés. Equipé de ma lance de fortune, je les regarde tous un par un, alors que la jeune femme se lance dans une conversation sans queue ni tête avec l'un d'eux, une des personnes fit un commentaire sur ma tenue, me disant que c'était étrange étant donné le fait que je vivais dans un centre commercial. Je fronce les sourcils et, tout en baissant la pointe de ma lance, je réponds : J'aimerais bien vous y voir. Gardez vos commentaires pour vous si vous voulez que je vous aide.
Une des jeunes femmes me demanda si je siégeais ici, et me dit qu'ils avaient besoin de nourriture. Je secoue la tête avec un soupir et réponds : Il n'y a plus de nourriture ici depuis longtemps. C'est la première chose qui a été dérobée par les rares survivants qui sont parvenus à s'enfuir d'ici. La nourriture, les vêtements, les outils. Il ne reste ici que des choses inutiles et futiles... Mais il me reste une boite de conserve et une barre de céréales. Je peux vous la donner. Je ne sais pas pourquoi je me montre si généreux, peut être parce que je suis heureux au fond de moi de voir des personnes en vie. En revanche, je demande : Emmenez moi avec vous, s'il vous plait. Je ne peux plus rester ici. Je n'en dis pas plus, je ne vais pas m'épancher sur le fait que je vais mourir de faim, ou me faire mordre avant de pouvoir voir la lumière du jour. Avec ce groupe, j'ai une chance de m'en tirer.
Une partie du groupe s'est éloignée, et je constate à leur air sérieux qu'il se passe quelque chose de grave. Une jolie fille blonde annonça aux autres qu'il nous fallait continuer, et qu'elle nous rejoindrais, qu'elle allait s'occuper du cas d'une des personnes. Je comprends sans mal que la dite personne est condamnée. J'hoche la tête, compréhensif. C'est sans doute la meilleure chose à faire. Je leur dis : Vous autres, suivez moi. Je vais vous conduire à mon repaire, vous pourrez manger là bas. Je leur laisse le temps de faire leurs adieux et lance un simple regard désolé à l'infecté à qui je dis : Je suis désolé pour toi. Cela aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous. Je me détourne et commence à avancer, enjambant les zombies, lance en main. Je n'ai plus de temps à perdre. Je dois emmener les autres en sécurité, et nous pourrons décider de la suite des opérations plus sereinement, une fois le ventre plein... Même si je doute qu'une simple boite de conserve suffise à nous sustenter.
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
MON VOYAGE : 624
POINTS : 1244
Dim 11 Fév 2024 - 3:40
The dead city
Dans l'épicerie on est tranquille, ça pu juste un peu
Je suis trop contente de parler avec jayden, il s’y connait vraiment en crayons de couleurs. Je sens que nous allons devenir de grands amis! Par contre, je suis déçue, il ne se souvient pas de moi? Bon, nous ne nous sommes jamais parlé. Et je crois que Timon ne lui a pas parlé de moi. C’est bizarre à dire, mais je m’ennui de ce vieux grincheux. Il a toujours été de bon conseil, et il me disait qui était qui en mentionnant de quelle histoire ils venaient. C’était pratique de savoir si c’était normal ou pas que quelqu’un passe par le portail.
-C’était au bar. Je te regardais passer.
Le jeune homme est distrait et il me dit d’attendre, alors j’attends. Je suis un gentil dabou, alors j’écoute les consignes. Je regarde donc les gens, sans entendre ce qu’ils disent. Ça ne me dérange pas, s’ils ont quelque chose à me dire, ils m’interpelleront. Je regarde le plafond en tournant sur moi-même. J’écarte les bras et j’ai l’impression que je vais m’envoler. J’arrête subitement quand j’entends l’adolescent qui supplie Jayden. Je n’arrive pas à me concentrer parce que je suis trop étourdie. Je m’approche d’un pas, puis je m’immobilise en attendant que le plancher arrête de bouger.
Mallymkun parle sérieusement et elle a l’air triste. J’avoue que je n’ai pas non plus envie que mon nouvel ami parte, mais c’est des choses qui arrivent. Je ne comprends pas ce qu’il a de mieux à faire, je ne lui ai même pas encore présenté les poissons! Ils seront si tristes de ne pas le rencontrer! Quoique… peut-être pas, je ne leur ai jamais parlé de lui. Et puis ils n’ont jamais l’air de ressentir d’émotions.
L’homme de la boutique de sport parle d’amener tout le monde à son repaire pour manger… manger quoi? Il n’a presque plus de réserve. Je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas venir avec moi. Tant pis pour lui. Pour eux. Je ne vais pas les forcer à me croire ou à me suivre. Je pourrais juste partir sans rien dire, mais je décide d’être polie :
-J’aimerais bien venir avec vous, mais je dois rentrer. Balais commence surement à être inquiète toute seule dans la grande épicerie. Je lui ai pas dit que j’allais me balader. J’espère qu’elle a pas mangé la dernière boîte de cheerios! Parce que moi j’ai pas envie de raisin bran, les raisins secs, ça ressemble à des petites crottes.
C’est toujours décevant quand on pense croquer dans un muffin aux pépites de chocolats et qu’en fait, ce sont des raisins secs. Comme il me semble que j’en ai dit plus qu’assez, je conclus :
-Au revoir, j’ai été heureuse de vous croiser. Vous pouvez passer quand vous voulez.
Et je pars, sans comprendre pourquoi ils sont si triste, après tout, Jayden n’est pas mort! Je décide de m’arrêter à la boutique de robes orange. Je ne vois pas trop comment en transporter une autrement qu’en la portant, alors je la passe par-dessus mon pyjama. Ce fera un beau cadeau pour ma meilleure amie!
en résumé:
Kevin tourne sur elle même comme une débile après que jayden l'ai planté là. Pourquoi? Pourquoi pas. Elle capte rien de rien de ce qui se passe Elle annonce qu'elle rentre chez elle, où il y a de la bouffe Elle s'arrête à la boutique de robes orange.