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Le temps du pardon
Auguste O'Connell
Auguste O'Connell
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Le temps du pardon Tumblr_nw6p0qVOh91s3mlhro1_1280
DESSIN ANIME D'ORIGINE : /
ÂGE DU PERSONNAGE : 34 ans
COTE COEUR : Célibataire
OCCUPATION : Policier
LOCALISATION : Paris
HUMEUR : Apaisé
COULEUR PAROLE : 0000CC
MON ARRIVÉE : 19/10/2023
MON VOYAGE : 22
POINTS : 92
Dim 31 Déc 2023 - 6:58


Le temps du pardon


Feat Auguste & Clawd


Qu'était il pour moi ?

Il est beaucoup plus jeune, plus vif, plus impétueux. Il est un homme qui n'a pas le temps de se laisser emporter par les problèmes. Bêtement, nous nous sommes disputés. Bêtement, nous nous sommes éloignés. Nous étions pourtant de bons amis, nous étions presque des frères. Clawd est ce que Ian a été pour moi lorsque j'étais enfant, une figure héroïque, un exemple à suivre malgré sa jeunesse. Ses valeurs et son courage en ont fait un modèle pour bien des personnes dont son ami. Mais, nous sommes des hommes, et nous sommes sujets aux discordes. Ici, nous n'avons pas échappé à la règle et après une violente dispute, bien avant mon accident, nous nous sommes éloignés, nous avons cessé de nous parler.

J'ai donc décidé de reprendre les choses en main. Je vais aller le voir. Je vais m'excuser, lui dire ce que je ressens et, je l'espère, je retrouverais mon plus grand ami en ce monde. De ce que je me rappelle, il est toujours dans le coin de la Villette. Il ne travaille plus dans le commissariat, il est devenu détective si je ne me trompe pas. Je vais donc aller là bas, et le chercher, espérer le trouver quelque part. S'il n'y est plus, et bien.... Tant pis... Je vais continuer mes recherches, je ne suis pas du genre à abandonner aussi facilement, surtout lorsqu'il s'agit des personnes qui sont chères à mon coeur. Assis dans le métro, les yeux entrouverts, les écouteurs dans les oreilles, j'écoute le livre que Carmen m'a donné par clé USB. Je me laisse emporter par l'histoire, sans pour autant me laisser totalement aller, car je dois demeurer alerte. Si je loupe mon arrêt, je vais avoir du mal à y revenir. Pour d'autres, c'est plus simple, ils ont juste à soit marcher un peu, soit changer de quai. Pour ma part, c'est tout une aventure.

J'arrive à destination. Branchant cette fois ci un GPS sur un des écouteurs, l'autre oreille libre, je m'élance dans la rue, canne en main. Je me refuse toujours à mettre mes lunettes noires, si je croise Clawd, je ne veux pas être pris en pitié. De plus, je n'ai pour ainsi dire plus de lunettes noires... Maurice s'est couché dessus hier soir. Mon chien aurait sans doute bien voulu m'accompagner. Il adore Clawd, mais je ne tiens pas à recouvrir mon ami de poils et de bave alors que nous sommes encore en froid. Désolé Maurice, cela sera pour une autre fois. Marchant assez sereinement dans la rue, je demeure cependant tout aussi alerte que dans le train. Je pense savoir commencer où chercher. Nous sommes en week end, Clawd pourrait être pourtant n'importe où mais, connaissant ses anciennes habitudes, je me dis qu'il doit sûrement être en train de faire ses courses, il n'y a pas trop de monde à cette heure de la journée dans l'hypermarché du coin... J'espère juste ne pas me tromper.

J'arrive devant l'hypermarché qu'il a l'habitude de fréquenter. Enfin... C'est le gps qui me le dit. Je suis nerveux. Je ne sais pas quelle réaction il aura. Je ne sais également pas quoi faire. Attendre ? Le chercher ? J'entre dans le centre. Avec un peu de chance, si je feins faire les courses... Peut être me verra t'il. Je me donne trois quart d'heure. Si je n'ai rien, je rentre chez moi et reprendrais mes recherches une autre fois. Je l'avoue, ma technique est un peu ... Aléatoire. Mais c'est la seule dont je dispose pour le moment... Si seulement j'avais encore mes yeux.
KoalaVolant
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Clawd Delatour
Clawd Delatour
Faith, trust and pixie dust
Admin TL
ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 14 février 1998, Clawd ne peut s'empêcher de trouver ironique sa malchance en amour
COTE COEUR : Il est aromantique bien que toujours partant pour fermer les yeux et de plonger dans une relation amoureuse qui sera une perte de temps pour l'un comme pour l'autre
OCCUPATION : Détective privé pour les Disneys et daron à temps plein d'Oliver
LOCALISATION : Paris
HUMEUR : Mère poule
DOUBLES COMPTES : Moonbin Kang & Rox Fox & Bruni Brannsen
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Adam Gallagher & bycosmiclight
MON ARRIVÉE : 29/04/2023
MON VOYAGE : 35
POINTS : 52
Jeu 8 Fév 2024 - 20:08



Le temps du pardon

C’était le weekend et Clawd, fidèle à ses habitudes, était parti faire les courses en prévision de l’habituel repas de famille qu’ils organisaient depuis des années. À l’époque, ils n’étaient que trois et les choses étaient plutôt simples à organiser, mais désormais, il y avait Rox qui s’ajoutait dans l’équation et qui était végan, ce qui voulait aussi dire qu’ils n’avaient pas le choix de s’ajuster à ses besoins… Il y avait eut Gram à une époque, mais celui-ci aurait pu manger des déchets et aurait sans doute été bien heureux, chose que Clawd appréciait en quelque sorte... bien qu’en même temps… Il n’était pas persuadé que Gram soit celui dont son protégé avait besoin… Bien sûr, c’était ce qu’il avait aussi cru en voyant Rox pour la première fois, mais désormais qu’il avait rencontré le second, il pouvait certifier que Rox était largement mieux ; une réalisation qu’il n’était toutefois pas encore prêt à avouer à voix haute. Malgré tout, le temps avait changé Clawd et il ne pouvait le nier malgré qu’il ne s’en était pas aperçu immédiatement.

À l’époque, le jeune homme était sérieux, rigoureux et soucieux du détail au point d’être qualifié de contrôlant… Oui, Clawd était toujours de cet espèce, mais il avait appris au fil des ans qu’il est parfois nécessaire de s’assouplir un peu dans sa vie privée et qu’il ne pouvait pas toujours suivre les procédures au travail s’il désirait avoir les résultats qu’il cherchait…

Ayant désormais un regard bien différent sur son travail et les méthodes dont il utilisait, il lui arrivait parfois de repenser à son coéquipier de l’époque, celui qui était là pour lui apprendre les ficelles du métier et à qui il n’avait pas réussi à faire confiance lorsque celui-ci lui demandait de lâcher prise et de s’assouplir. Comment aurait-il pu être respecté s’il avait été décontracté ? Après tout, depuis sa plus tendre enfance, au foyer pour enfants, on lui avait inculqué les valeurs du travail et des responsabilités, comment pouvait-il tourner le dos à ces enseignements ? Plus il y pensait et plus le détective comprenait ce qu’Auguste avait tenté de lui expliquer à maintes reprises ; c’est qu'il avait été un morveux bien impertinent, pensait-il à chaque fois que le souvenir de leur dispute lui revenait en mémoire.

« Est-ce qu’Oliver Delatour Deloir est là ? » demanda Clawd, en voyant une employée de l’hypermarché. « Non, mais il ne devrait pas tarder à arriver. » Le jeune homme prit un petit sac réutilisable au fond de son panier de courses et le tendit à l’employée. « Je lui ai apporté quelque chose à manger, pouvez-vous le mettre dans la salle des employés s’il vous plaît ? » Et voilà que Clawd la mère poule avait encore frappée, mais il le connaissait et il ne doutait pas une seconde qu’il oubli son repas une nouvelle fois. « Vous ne préférez pas lui donner en main propre directement ? » Il ria doucement. « Je préfère pas. Je ne veux pas l’embarrasser. » Le connaissant, le disney serait sans doute très reconnaissant, mais aussi très gêné de le voir débarquer dans son lieu de travail pour le materner et Clawd, bien que fidèle à lui-même, s’était promis de ne plus autant l’étouffer. « Bon… D’accord… » Souffla l’employée qui semblait embêtée de devoir quitter son poste. Le blond l’observa un moment, vérifiant qu’elle se dirigeait bel et bien vers la salle des employés, puis il sortit son portable pour écrire un SMS à Oliver pour l’informer :

DIM 31 DECEMBRE - 13h50
I've brought you something at work.
Sorry, I couldn't help myself.
Have a great day.


Cependant, à peine eut-il le temps de presser sur envoyer qu’il fonça maladroite sur quelqu’un. Quelle idée avait-il eu d’écrire en même temps que de marcher..! Évidemment qu’il allait percuter quelqu’un..! « Désolé monsieur, je ne vous ai pas vu, j’étais …- » Un visage qu’il connaissait se trouvait en face de lui. Ce visage qui n’était qu’un bref souvenir ; un souvenir si lointain que si quelques minutes plus tôt, on lui avait demandé s’il était capable de le reconnaître en pleine rue, Clawd aurait sans doute répondu non… Mais pourtant, maintenant qu’il se trouvait en face de lui, il était impossible pour lui de dire qu’il ne pourrait pas le reconnaître. « Distrait… » finit-il faiblement, prêt à disparaître sous terre tant une honte venait de monter en lui. Comment devait-il agir maintenant ? Faire semblant de ne pas le reconnaître ? Bien sûr que non, il était certain que ses traits l’avaient trahi. Il n’avait pas d’autres choix que de se montrer poli et de cacher du mieux qu’il le pouvait son embarras. « Eh bien..! Auguste..! Ça… Fait longtemps… » Un sourire ? Le regarder droit dans les yeux ? Tout ça, il ne pouvait pas. Voilà que le jeune détective plein d’assurances qu’il était regardait ses chaussures comme un petit enfant qui avait fait une bêtise.



( Pando )
https://disney-badendings.forumactif.org/t3181-detective-delatour-pour-vous-servir
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Auguste O'Connell
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MON ARRIVÉE : 19/10/2023
MON VOYAGE : 22
POINTS : 92
Sam 10 Fév 2024 - 15:44


Le temps du pardon


Feat Auguste & Clawd


Un homme me bouscula.

Ce n'était pas rare. Ce qui m'étonnait en revanche, c'était que ce soit quelqu'un qui me percute, et non pas l'inverse. Quand j'apprenais à me repérer sans mes yeux, avec seulement mon nez, mes oreilles et ma canne, j'ai bousculé un grand nombre de personnes. Certains étaient compréhensifs, d'autres, beaucoup moins. Il y en a même un qui a tenté de me refaire le portrait, car il pensait que je le faisais exprès. Heureusement, ce jour là, je n'étais pas seul, une foule m'entourait, et deux hommes sont venus à mon secours. Tout cela pour dire que, si j'étais habitué aux bousculades, je ne l'étais pas lorsque c'était quelqu'un d'autre qui me le faisait.  Surpris, je me tourne vers l'origine de la voix. Celle ci réveille en moi un souvenir lointain. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas entendue. Je la reconnais cependant sans mal. Clawd. Mon cher Clawd. Il était donc bien ici.

Il me reconnu également, car il m'appela par mon prénom et me dit que cela faisait longtemps qu'il ne m'avait pas vu. Je souris, ravi. Je l'ai retrouvé, j'ai donc fini par le retrouver. Ce n'était pourtant pas chose facile avec aussi peu d'informations et sans yeux. Clawd ne dit rien de plus, et je sens soudain que l'air autour de moi deviens pesant. Je décide de détendre un peu l'atmosphère. Je tends d'abord le bras, cherchant Clawd de la main. Je finis par toucher ce que je pense être son biceps, il porte un manteau que je reconnais facilement au sens du toucher. Il ne s'en sépare que rarement. Je souris et, ne sachant où regarder pour ne pas fixer le rayon derrière lui, je décide de me fier à ce que je touche et incline légèrement la tête sur ma gauche. Je lui dis : Clawd ! Je suis tellement heureux d'entendre à nouveau ta voix ! Je presse légèrement son bras sous mes doigts et reprends : Allons parler ailleurs, si tu le veux bien. Je vais me fier à toi pour l'endroit, je ne me souviens plus de l'agencement des environs, Paris bouge et change tellement vite, cela a toujours été ainsi. Je le laisse réagir en fonction et me permets d'ajouter, en souriant : Puis je tenir ton bras ? Si cela te dérange, je me débrouillerais, ne t'inquiète pas. Mais ne t'enfuis pas, je t'en conjure, nous devons parler, et je ne sais pas si j'aurais le courage et la force d'attendre ce jour une nouvelle fois.

Oui, cela faisait bien longtemps, si bien que je ne saurais dire combien de temps. Au moins quelques années. Dire qu'il ne m'a pas manqué serait un mensonge. Bien que nous soyons espacés par plusieurs années de vie, nous étions de grands amis. J'ai été son mentor, il a été mon pupille, puis ces rôles se sont en partie inversés avec le temps qui a passé. Nous passions beaucoup de temps ensemble, aussi bien au travail que en dehors du service. Je lui ai appris à être un bon policier, il m'a montré en échange ce que la vie avait de meilleur. Et, plus que tout, il est l'un des rares qui ne subisse pas la jalousie maladive de Maurice. Ce dernier, dés que quelqu'un m'approche, se placera d'emblée entre cette personne et moi, la langue pendante, les oreilles hautes. Avec Clawd, c'est bien différent, puisque Maurice ira même poser sa large tête sur ses genoux pour réclamer plus d'attention.
KoalaVolant
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Clawd Delatour
Clawd Delatour
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ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 14 février 1998, Clawd ne peut s'empêcher de trouver ironique sa malchance en amour
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MON ARRIVÉE : 29/04/2023
MON VOYAGE : 35
POINTS : 52
Mer 28 Fév 2024 - 17:30



Le temps du pardon

Crispé face à la situation, Clawd ne put s'empêcher de pousser un soupir lorsque son ancien partenaire et collègue le salua chaleureusement. N’avait-il aucune rancœur face à leur dispute ? Il est vrai qu’elle datait de quelques années, mais le jeune homme ne pouvait pas l’oublier malgré tout et il lui semblait naturel que le second ressente la même chose. « Allons parler ailleurs, si tu le veux bien. Je vais me fier à toi pour l'endroit, je ne me souviens plus de l'agencement des environs, Paris bouge et change tellement vite, cela a toujours été ainsi. » Ces paroles le firent froncer légèrement les sourcils. C’était un peu bizarre, non ? Avait-il déménagé ailleurs ? Paris avait-elle à ce point changé depuis le temps ? Si c’était le cas, Clawd ne s’en était pas aperçu. Sur ces réflexions, Auguste continua à parler, lui demandant par la même occasion s’il était possible de lui prendre le bras, une autre chose qui semblait bien étrange ; ce n’était pas quelque chose qui aurait normalement sorti de sa bouche, pensa-t-il en hésitant. Ce n’était pas comme Mallymkun où les choses étaient naturelles et avec qui se promener bras-dessus bras-dessous semblait familière. « Euh… Oui, bien sûr. »  finit par répondre le blond en tendant son bras en direction d’Auguste. « Il y a le café au coin si tu veux. »

Et c’est à ce moment que Clawd percuta de son pied une canne blanche, le faisant alors réaliser ce qui ne lui semblait pas normal. Embarrassé à leur rencontre, Clawd avait évité de le regarder trop longtemps, puisqu’il ne pouvait contrôler le rouge qui lui montait aux joues, mais voilà qu’il était encore plus gêné qu’avant de ne pas avoir su le remarquer plus tôt. Auguste était donc devenu aveugle. L’information fut difficile pour lui à assimiler et tant de questions lui venait à l’esprit, mais ce n’était clairement pas le moment pour lui poser une question aussi délicate… Et il était persuadé qu’il n’y aurait jamais de moment parfait pour le lui demander. Qui pourrait simplement lâcher un ''Alors t’es aveugle depuis quand mon reuf ?'' sans avoir honte de le faire ? Il allait se contenter d’attendre qu’il lui en parle lui-même et si le sujet ne venait jamais sur le tapis, eh bien tant pis.

D’accord sur l’endroit où s’installer pour discuter, Clawd engagea à marche et veilla à ne pas marcher trop vite et à ne pas prendre de raccourci aléatoires comme il avait l’habitude de faire ; étant toujours pressé et stressé, c’était une mauvaise habitude qu’il avait prit dès son enfance. « On y est. »  annonça le détective en retirant son bras de la prise d’Auguste un bref instant, le temps d’ouvrir la porte du commerce. Une cloche tinta à son ouverture et, bloquant la lourde porte à l’aide d’une de ses jambes, il prit le bras du plus vieux pour lui indiquer qu’il pouvait entrer. « Ça te va si on s’installe au fond de la pièce ? Il n’y a personne là-bas, nous serons tranquilles pour discuter. »  Et à ces mots, le cœur de Clawd se serra par le stress. Parler… En avait-il vraiment envie ? Le jeune homme n’était pas doué pour ces choses là et il avait toujours su éviter les discussions désagréables le plus longtemps qu’il le pouvait, mais semblerait-il que 2 ans était le temps butoire pour cette confrontation. « As-tu besoin d’aide pour t’asseoir ? »  demanda-t-il finalement arriver à une table isolée. « Si tu veux, je te commande quelque chose, tu voudrais quoi ? »



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MON ARRIVÉE : 19/10/2023
MON VOYAGE : 22
POINTS : 92
Sam 6 Avr 2024 - 19:53


Le temps du pardon


Feat Auguste & Clawd


J'étais ravi d'avoir retrouvé Clawd aussi facilement.

Je peux cependant sentir sa gêne, son incertitude. Cela s'entends dans sa voix. Je peux le comprendre, et je compatis. Pour ma part, je prends ceci avec une sérénité qui pourra sans doute se révéler effrayante aux yeux de mon ami. D'ailleurs, se considère t'il toujours comme mon ami ? Notre dispute a été violente, et nous avons chacun prononcé des mots que nous regrettons encore aujourd'hui. J'aurais tellement du garder mon calme, j'ai perdu mes moyens et j'ai été odieux avec lui. Il est plus jeune que moi, j'aurais dû lui montrer l'exemple, et étouffer le conflit dans l'oeuf. Mais la colère a pris le pas sur la raison, et nous nous sommes quittés furieux, et cela fait plusieurs années aujourd'hui que nous n'avons pas pris contact.

Aujourd'hui, je fais le premier pas, et je suis heureux de constater que Clawd accepte de me parler malgré notre différent. Il hésita a me confier son bras mais il finit par optemperer. Je pose la main sur son avant bras et souris quand il me dit qu'il y avait un café au coin de la rue. Je demande : Est ce l'établissement qui est tenu par une adorable vieille dame ? Je me rappelle de nos samedis passés à savourer ses cafés maisons. Je le laisse me guider, m'abandonnant totalement, faisant confiance à ses yeux. Il entra dans le café et je retrouve les odeurs familières qui me font sourire. Il me proposa d'aller au fond pour pouvoir discuter tranquillement et j'hoche la tête. Il me proposa ensuite de l'aide pour m'asseoir et, à tâtons, je parviens à trouver le dossier de la chaise. Je lui réponds : Ça ira, j'y arriverais. Je garde le sourire et il me demanda si je souhaitais quelque chose. Je lui tends un billet et lui réponds : C'est moi qui paye, j'insiste. Prends moi un café s'il te plaît et prends toi ce que tu veux. J'attends son retour patiemment, réfléchissant à ce que j'allais pouvoir lui dire pour entamer notre conversation. Dois je tout de suite mettre les pieds dans le plat ? Dois je tout de suite lui parler de notre dispute ? Je ne pense pas. Commençons par le rassurer, par détendre l'atmosphère.

Je l'entends revenir et le remercie lorsqu'il déposa la tasse devant moi. Au bout d'une minute d'un lourd silence durant lequel je touille lentement la boisson chaude, je lui dis : C'était il y a un peu plus d'un an... Un délinquant que je pourchassais m'a aspergé d'un produit corrosif. Ils m'ont ensuite battu, lui et sa bande et m'ont laissé pour mort. J'ai guéri des fractures, mais mes yeux ne verront plus jamais. Je souris malgré tout et lui dis : Il n'y a pas de quoi être triste, ou désolé. Je vois la vie d'une autre manière à présent, et je la trouve bien meilleure qu'avant... Mais dis moi, que deviens tu ? J'entends parfois parler de toi au commissariat. Parle moi de toi.
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