No more happy endings...
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 :: New-York :: Alentours et au delà :: T&L's bar
un verre pour discuter ~ Phil
Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
Admin animals
PHOTO D'IDENTITE : un verre pour discuter ~ Phil Bro_bro_blub
un verre pour discuter ~ Phil Giphy
un verre pour discuter ~ Phil Giphy
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Dim 17 Mar 2024 - 16:35



un verre pour discuter

La fête du rose me rend morose



S’il y avait bien une fête que Timon aurait évité volontiers, c’était bien la St-Valentin. La fête des amoureux lui rappelait trop Laurence avec tout ce rose partout. Il y avait tout ces petits couples heureux et lui était tout seul avec cette impression d’être abandonné. Sa moitié était loin, il ne savait même pas dans quel pays! C’était le prix pour mettre Charlie en sécurité. Ne plus être là pour le voir grandir était très difficile pour le suricate. Il fallait espérer que ce sacrifice n’était pas pour rien et que Louis et ses chasseurs ne les avait pas trouvés.

Pour tenter de faire taire ses angoisses, Timon s’occupa en rangeant les décorations de St-Valentin. Il n’y en avait pas beaucoup, mais hors de question de les laisser là une journée supplémentaire. C’était la seule fête où il enlevait le lendemain. Il savait bien qu’il aurait pu ne rien faire de spécial, mais les clients n’avaient pas à payer parce qu’il était triste. Le bar devait rouler normalement malgré ses humeurs. Ce n’était pas toujours facile, mais c’était important que les clients, surtout les anciens personnages se sentent bien et surtout en sécurité à cet endroit là.

Dès que les décorations furent remballées, il se senti mieux. Il rangea tout au sous sol, loin de sa vue. Il savait bien qu’il ne pouvait oublier Laurence et Charlie, mais il n’avait pas besoin de se le faire rappeler à tout instant de la journée. Depuis le temps, il se disait qu’il avait le droit de penser à autre chose, surtout lorsqu’il discutait avec des clients. Le suricate n’aimait pas donner l’impression qu’il n’écoutait pas parce que son regard était attiré par la guirlande de cœurs rose au dessus de la fenêtre ou par le cupidon suspendu près de l’escalier. Heureusement, cette fête était derrière et maintenant il pouvait vaquer à ses occupations sans avoir envie de pleurer à tout instant.

Il passa un bon coup de balai afin d’essayer de se débarrasser des paillettes qui provenaient sans doute de certaines décorations… ou peut-être était-ce Kevin qui avait fait du bricolage et qui n’avait pas nettoyé ses dégâts? Qu’importe, il n’allait pas attendre qu’elle revienne pour lui demander, car qui sait quand elle repasserait? Elle passait son temps à vagabonder, il restait qu’à espérer qu’elle ne s’attirerait pas d’ennuis.  

Il rangeait des verres propres lorsqu’il entendit des pas dans l’escalier. Après un bref moment d’inquiétude, il se rassura en se disant que ça n’était pas le bruit de quelqu’un essayant de passer inaperçu. Ce n’était que des pas normaux, peut-être un peu las, mais Timon ne pouvait en jurer. Il continua donc sa tâche tranquillement le temps que la personne arrive dans le bar, ce qui ne prit pas beaucoup de temps.

C’était Phil. Le pauvre semblait abattu. Il y avait quelque chose dans sa posture qui n’était pas habituel. Le barman lui sourit gentiment en essayant d’engager la conversation :

-Salut Phil! Grosse journée on dirait? Tu veux un petit remontant?

Le blond savait que l’alcool n’était pas la solution, mais parfois ça servait d’excuse afin de prendre le temps de discuter et l’homme semblait en avoir besoin. Après avoir eut L’accord du prince, il lui servit la boisson de son choix, se prenant un verre de jus pour s’installer avec lui. Il n’y avait pas d’autres clients, autant en profiter. Phil lui avait sauvé la vie quelques années plus tôt, alors c’était bien la moindre des choses de prendre un peu de temps pour lui.



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Phil Strongman
Phil Strongman
Faith, trust and pixie dust
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un verre pour discuter ~ Phil Bro_bro_blub
DESSIN ANIME D'ORIGINE : La belle au bois dormant
ÂGE DU PERSONNAGE : 35
COTE COEUR : Toujours à la recherche de sa belle
OCCUPATION : Co-propriétaire d'une salle de sport
LOCALISATION : New York
COULEUR PAROLE : #5c1313
DOUBLES COMPTES : Wendy, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Joel McHale
MON ARRIVÉE : 26/12/2019
MON VOYAGE : 111
POINTS : 366
Mer 27 Mar 2024 - 19:31
Un verre pour discuter
Phil & Timon
Quand je pousse la chambre 2013 de l’hôtel pour rejoindre le portail qui me mènera à New York, je me sens lessivé. Épuisé, las. C’est encore une journée entière de recherches qui s’achève, encore une journée vaine, que je termine les mains vides. Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup plus avancé maintenant que le jour où je suis arrivé dans ce monde. Si l’on m’avait dit alors que plus de trois ans plus tard je n’aurais toujours pas retrouvé Aurore, ni un moyen de retourner dans mon royaume, je ne l’aurais pas cru. À cette époque, je me croyais encore invincible, impossible à abattre, je pensais que rien ne serait trop difficile à affronter pour quelqu’un comme moi. Car je suis un héros et un héros réussit toujours ce qu’il entreprend. Mais plus le temps passe et plus je perds espoir. Parfois, j’aimerais me secouer, me reprendre en main, me dire qu’il suffit de renouveler mes efforts, qu’ils finiront forcément par payer, car je suis un défenseur du bien et que le bien triomphe toujours. Mais il y a des jours, comme celui-là, où j’en ai tout simplement marre. Je suis fatigué. Fatigué d’attendre sans relâche un résultat qui ne vient jamais.

Le fait qu’on soit au lendemain de la Saint-Valentin n’est sûrement pas un hasard. C’est sûrement ce qui me mine le plus, car c’est une fête pour les amoureux et que c’est la troisième que je passe sans celle qui fait battre mon cœur. Derrière les vitrines de Paris, les gens s’activent encore pour trouver des cadeaux de dernière minute à ceux ou celles qu’ils aiment - moi, je n’ai personne à gâter. Du moins, je ne l’ai pas encore retrouvée. Elle me manque. Aujourd’hui plus que jamais. Certes, j’avais croisé d’autres demoiselles, depuis, quelques-unes d’entre elles avec qui j’avais même partagé mon lit, certaines nuits où j’avais du mal à accepter la solitude. Mais c’était différent ; car toutes ces filles-là n’étaient pas elle. Or même si je le voulais, même si je le pouvais, je ne pense pas que je serai capable de m’engager dans une vraie relation avec l’une d’entre elles, car je ne croyais qu’en l’Amour avec un grand A et que je ne l’ai jamais éprouvé pour aucune autre qu’Aurore. Il n’y a qu’elle, il n’y a toujours eu qu’elle, mais plus le temps passe et plus j’ai peur de l’avoir perdue à tout jamais. Elle me manque. Et si je ne la revoyais pas ? Et si nous étions condamnés à rester dans deux mondes séparés jusqu’à la fin des temps ? Pendant longtemps, je croyais que c’était impossible, que les âmes soeurs finissent toujours par se rejoindre, d’une façon ou d’une autre, mais je commence à en douter.

Je suis tant perdu dans mes pensées que je remarque à peine où mes pas m’emmènent. Comme un mécanisme, ils se dirigent d’eux-mêmes vers la salle du bar de Timon. Je ne sais pas si j’espère qu’il soit vide ou rempli. Je n’ai pas le cœur à faire la fête, ce soir, mais c’est peut-être justement ce qu’il me faut pour me changer les idées. Finalement, il n’y a pas un chat. C’est peut-être mieux comme ça. Pendant une petite poignée de seconde, je me demande s’il ne vaut pas mieux que je rentre directement chez moi pour m’allonger enfin, mais ça ne dure pas. Timon m’aborde en me proposant un remontant et je réalise que j’en ai vraiment besoin. Grosse journée, il ne croit pas si bien dire. Lui non plus ne semble pas trop dans son assiette. Je force un sourire pour lui répondre :

« Avec plaisir. Ne changeons pas les bonnes habitudes, je vais te prendre une bière. »

Je m’installe au comptoir sans avoir la force de garder mon sourire. Je suis trop fatigué, ce soir. Au moins, il n’y a plus toutes les décorations de Saint-Valentin qu’il y avait encore ce matin. À croire que lui aussi a hâte de mettre cette fête derrière lui. Il s’installe près de moi avec un verre de jus de fruits. Je lève ma pinte pour trinquer.

« À une nouvelle Saint-Valentin bien décevante. »

Je sais que ce n’est pas mon genre, d’habitude. Souvent, je suis l’optimiste, celui qui encourage les autres à voir le bon côté des choses, celui qui raconte mes aventures extraordinaires à qui veut bien les entendre. Ce gars-là, il reviendra sûrement demain. Mais ce soir, j’ai vraiment le moral à zéro.

« T’as pas l’impression, parfois, qu’on passe notre temps à tourner en rond ? Les jours se ressemblent et rien n’avance. Parfois, c’est même comme si je reculais. Comme si j’étais encore plus loin de mon objectif que je ne l’étais il y a trois ans. »

Est-ce que je peux encore me considérer comme un héros ? Mon monde a changé ; peut-être que mon rôle dans l’histoire a changé aussi. Peut-être que je ne suis plus qu’un pion, un spectateur, un point dans la foule, loin des protagonistes. Non, non. Il faut que je me ressaisisse, je ne peux tout de même pas tomber aussi bas. Le jour où j’admettrais ça à voix haute, je serais définitivement au point de non-retour.
code by exordium.


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