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[EVENT Parallèle] « Folle dont je suis affolé, je te hais autant que je t'aime! » [PV Dollface]
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Mar 6 Aoû 2013 - 4:20


La lune trop blême, pose un diadème...
Babydoll & Boogey



« Je suis navré que vous ayez perdu votre temps pour moi. J'aurais aimé être là, vraiment. Mais je n'ai pas pu. Je regrette d'avoir pris de votre temps et je ferais sans doute mieux de vous laisser. Vous aviez l'air... occupée, déjà, avec un autre et n'ayant pas pu tenir ma promesse, il sera sans doute d'une meilleure compagnie pour vous que moi. »

Il voulait partir... Il voulait partir, la laisser là toute seul avec cet immonde homme, allant jusqu'à dire qu'elle serait mieux avec ce vieux pervers qu'avec lui alors qu'elle avait juste envie de se jetter à son cou, qu'il la serre dans ses bras, le plus fort possible, quitte à étouffer, sentir qu'il était là, tout près d'elle et qu'il n'allait pas repartir, pas sans elle. Elle voulait qu'il l’emmène loin d'ici, qu'il la protège, qu'il la sauve un peu... Mais uniquement avec lui. Elle ne voulait pas sortir d'ici sans lui, ce serait inutile, elle n'avait aucune perspective d'avenir sans lui, et puis, elle s'était un peu attaché à lui maintenant, alors non, elle se voyait plus sans lui dorénavant.

« Je ne peux pas vous donner d'explication décente à mon retard. J'espère juste que vous aurez encore assez confiance en moi pour me pardonner et, si possible, m'oublier. Je ne voudrais pas vous faire plus de mal que ce que j'ai déjà fait. ... Je vous aime... Mais je ne veux pas vous faire souffrir davantage avec des promesses que je suis incapable de tenir. Si vous le souhaitez, je rachèterais ma dette en payant la vôtre. Après, je sortirais de votre vie et je vous laisserais tranquille. Je... Je vous le promets... Même si ma parole n'a sans doute plus aucune valeur à vos yeux... »

Mais bordel, elle s'en foutait totalement du pourquoi du comment il n'était pas venu ! Même du fait qu'il rachète sa dette ou non, tout ce qu'elle voulait c'est être avec lui ! Evidemment qu'elle lui faisait toujours confiance, il était revenu, il était revenu pour elle ! Il ne s'était pas foutus d'elle, il ne l'avait pas oublié, il l'aimait... Alors pourquoi sortir de sa vie ? Il avait fait une erreur, d'accord, mais ce n'était pas la fin du monde ! Il avait surement une bonne raison à ça, et même s'il n'en avait pas, elle s'en fichait, elle ne voulait pas le savoir de toute façon, tout ce qu'elle voulait c'était qu'il reste dans sa vie, elle refusait de l'oublier, elle ne pourrait pas ! Et puis certes, elle avait souffert par sa faute, mais elle souffrirait encore plus si elle le laissait partir, on a tous droit à une deuxième chance, et elle tenait à l'accorder à leur histoire. Sa parole avait beaucoup de valeur à ses yeux, tellement que la promesse qu'il sorte de sa vie la fit fondre en larmes alors qu'elle se précipitait dans les bras du poète. C'était un peu stupide ce réflexe, elle pleurait parce que quelqu'un la rejetait et voulait sortir de sa vie et elle ne trouvait rien de mieux que de se jetter dans les bras de ce quelqu'un pour y trouver réconfort. Mais c'était comme ça, elle avait besoin d'être près de lui et espérait que comme ça il ne partirait pas. Si vraiment il l'aimait, il ne s'acharnerait pas à vouloir la quitter, au contraire non ? Et puis il les tenait ses promesses, il avait juste un peu de retard comme dans le cas présent, au final il avait finit par venir pour la chercher, peut être pas au moment le plus adéquat possible, mais il était arrivé à temps et c'est tout ce qui importait. La poupée passa les bras autour du cou de Dante, les larmes coulant toujours le long de ses joues.

« Nan... Nan, je veux pas que vous me promettiez ça, je veux pas que vous sortiez de ma vie, je veux pas... »                                                      

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Mar 6 Aoû 2013 - 14:03






Aucun mot n'aurait suffit à exprimer la stupeur du poète. Ainsi que son bonheur naissant. Mais il fut de courte durée car il ne manqua pas de remarquer les larmes qui perlaient sur le visage de la poupée. Et penser qu'il avait pu la faire pleurer le fit hésiter une seconde avant de répondre à son étreinte. Mais il parvint tout de même à passer ses bras autour de sa taille pour la serrer contre lui à défaut de savoir quoi répondre à ce qu'elle venait de dire. Même s'il ressentait toujours une vive douleur dans le torse en la blotissant contre lui.
Sally avait dit ne plus vouloir qu'il sorte de sa vie. Et même s'il était ravi à l'idée qu'il n'était pas le seul à ne pas vouloir la quitter, il ne pouvait s'empêcher d'être au plus mal en sachant qu'il lui faisait assez de mal pour qu'elle pleure. Il tenait à la rassurer mais ne savait pas du tout comment s'y prendre pour qu'elle cesse de pleurer. Le poète maniait les mots avec facilité mais il avait plus de difficulté à agir fasse à certains sentiments qui ne venaient pas de lui. Même s'il était à l'origine de ces derniers. Il avait, sans le vouloir, malmené la poupée et c'est ce qui avait causé ce profond sentiment de culpabilité chez lui et le poussait à la serrer un peu plus fort à chaque seconde malgré d'évidentes douleurs dûes à la veille. Dante songea tout de même que son silence devait aggraver la situation plus qu'autre chose et accentuait certainement le piteux état émotionnel de la poupée. Il desserra donc doucement son étreinte, n'écartant pas la poupée pour autant mais cherchant à ce qu'elle le lâche assez pour relever la tête. Puis il éloigna finalement un bras de sa taille pour glisser sa main sur la joue pâle de la poupée, l'essuyant de sa tristesse par la même occasion. Il inclina délicatement sa tête afin de pouvoir plonger son regard dans le sien de nouveau et força un léger sourire qui lui était adressé pour la rassurer un tant soit peu. Même si ça lui demanda un effort considérable de sourire devant son visage de poupée trempé de larmes. Il s'en voulait presque, même s'il se forçait dans son geste.

"Alors, est-ce que je peux vous promettre de ne plus jamais vous abandonner?" demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie

Détendre l'atmosphère par le rire, voilà une chose qui ressemblait bien au poète. Mais c'était bien plus dur qu'il n'y paraissait de prendre avec légèreté ce qu'il estimait être le plus important dans sa vie maintenant: le bonheur de Sally.
S'il s'écoutait, il l'aurait kidnappé à l'instant même et ne l'aurait plus jamais laissée quitter sa vie, ni même ses bras. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait déjà retiré sa main de sa joue pour repasser correctement ses bras autour de sa taille et la serrer suffisamment fort pour que le moindre de ses battement de coeur de poupée fasse mal à ses courbatures de la veille. Et pour ne pas trop se focaliser sur sa douleur, il jouait d'une main avec ses longs cheveux roux.
C'est peut-être ça qu'il aimait chez elle, ses cheveux. Mais en fait, depuis quand était-il à ce point amoureux d'elle? Depuis cette soirée à flirter? Depuis qu'il avait mis les pieds dans cette maison close? Depuis toujours? Peut-être que s'il avait vécu autant de malheurs, c'était parce que chaque épisode fâcheux de sa vie le rapprochait un peu plus d'elle, de ce moment, et de leur potentielle histoire. Alors il ne regrettait rien. Il aurait même été capable de revivre tout ce qui avait pu le briser jusque là simplement pour un sourire de Sally. La rendre heureuse, c'est tout ce qu'il voulait. Car, égoïstement, c'est comme ça qu'il serait lui-même plus heureux. Dante voulait avoir, pour la poupée, ce rôle de héros même s'il savait pertinnement qu'il était loin d'en être un. Mais s'il pouvait améliorer sa vie par quelque moyen que ce soit, il aurait réussit. Inutile donc de dire à quel point il était enchanté de savoir que Sally voulait de lui et n'envisageait pas sans tristesse qu'il la délaisse.
C'était peut-être juste une illusion que le poète s'était créé. Croyant qu'elle... l'aimait... peut-être... un peu. Alors que tout autre que lui capable de jouer les héros pour elle aurait aussi bien fait l'affaire. Mais ça, il s'en fichait. Tant pis si elle finissait par se lasser de lui un jour ou le jetait même pour un autre. Ca ferait mal, bien évidemment, mais ça vaudrait largement les moments qu'il pourrait passer avant que cela n'arrive. Surtout s'il pouvait toujours l'étreindre et la garder près de lui pour être certain qu'il ne lui arriverait rien et que personne ne la blesserait jamais plus. Même pas lui. Alors il valait mieux qu'il ne la laisse plus jamais si elle se mettait dans un tel état à la simple idée qu'il sorte de sa vie. Mais c'était peu cher payé pour la revoir heureuse un jour.



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Mer 7 Aoû 2013 - 4:20


La lune trop blême, pose un diadème...
Babydoll & Boogey



Sally avait peur. Elle avait peur même si le poète était tout proche d'elle. Elle avait peur qu'il l'abandonne, peut qu'il parte sans elle, peur qu'il se moque complètement d'elle, peur qu'il la rejette une nouvelle fois... Oui, parce que pour elle, le fait qu'il veuille sortir de sa vie s'apparentait à un début de rejet même si cela pouvait sembler un peu stupide. Et puis après tout, elle était peut être un peu stupide de se faire autant d'illusion sur le sujet, même si il lui avait dit qu'il voyait bien plus en elle qu'une prostituée, c'était peut être un mensonge et pour l'instant, c'était tout ce qu'elle était, une catin qui avait délaissé son client pour se jeter dans les bras d'un homme qui allait peut être la rejeter. Mais tout les doutes qui s'étaient immiscées en elle s'envolèrent alors qu'elle sentit ses bras musclés se serrer autour de sa taille fine avant que sa main glisse le long de sa joue, séchant les larmes qui y coulaient. Elle ne put retenir le sourire qui s'épanouit sur ses lèvres, en réponse au sien. Même si celui du poète était un peu forcé, il souriait quand même, et il la serrait toujours contre lui, il ne la rejetait pas non, ça avait même l'air d'être toute l'inverse.

« Alors, est-ce que je peux vous promettre de ne plus jamais vous abandonner? »

Oh que oui... Ca il pouvait, vraiment. Qu'il l'abandonne n'était même pas la dernière chose qu'elle souhaitait, même si tout ses autres souhaits même ceux qu'elle voulait le moins s'étaient réalisés elle ne voudrait pas ça, yamais. Pourquoi lui et pas un autre ? Aucune idée, et elle savait que ce n'était pas juste parce qu'il lui avait proposé de la sortir d'ici. Des clients qui auraient pu le faire elle en avait plusieurs, mais avec lui c'était... Différent. Elle ne savait pas trop pourquoi mais elle était sûre qu'il était différent, que c'était le bon. Et c'est pour ça qu'elle se hissa sur la pointe des pieds avant de poser ses lèvres sur les siennes, resserrant un peu plus l'étreinte de ses bras autour de son cou, ne se pré-occupant nullement de Finkelstein qu'elle avait abandonné.

« Ca, ça me plait beaucoup plus comme idée... » fit elle avec un léger rire.                                                 

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Mer 7 Aoû 2013 - 5:04






Tout allait bien...

Parfaitement bien, même. Une chose nouvelle dans la vie du poète qui n'avait pas franchement l'habitude que tout se passe comme prévu et sans le moindre contretemps. Entre ce baiser volé, son rire, et l'étreinte qu'elle ne désserrait pas, Dante pouvait s'estimer heureux. Et plus qu'il ne le méritait sans doute. C'est pour cela que les problèmes ne tardèrent bientôt pas. Et quand Dante leva les yeux vers un homme qui s'approchait d'un pas décidé vers lui et sa poupée, le poète perdit lentement son sourire, toisant le trouble-fête une seconde avant de lâcher prise sur la poupée pour la poussé gentiment derrière lui.
Être un poète ne signifiait pas qu'il n'était qu'un genre de gringalet fleur bleue qui se cachait derrière ses mots. Il traînait le plus clair de son temps dans ses bordels et sous absinthe. Alors il en avait dans le pantalon. Et l'individu rachitique et vieillard devant lui ne lui faisait pas peur. Bien au contraire, il aurait presque rit de lui quand il avait commencer à proférer des menaces à l'encontre du boogeyman, réclamant son dû, à savoir la rouquine qu'il estimait être "sa chose". On ne peut vraiment pas dire qu'il se prenait pour de la merde. Oui, merde. J'ai dit ça et je peux le redire pour qualifier un tel homme. Dante lui-même le mettait déjà plus bas que terre et n'avait pour lui que peu d'estime. Aucune en fait, c'était tout l'inverse. Le poète le laissa jacasser autant qu'il lui plaisait et l'écoutait avec un rictus narquois se croire mieux que tout le monde, allant jusqu'à exiger ce qui lui revenait de droit.

L'esclavagisme, mes amis...

Soit posséder un être humain, vivant, ressentant. Le vouloir comme on désire un objet, comme un trophée qu'on exhibe, comme une proie qu'on a chassé. Et encore. Il n'aurait pas été capable de tuer un insecte tel que le poète puisque l'individu s'évertuait à traiter Dante de "vermine". Et c'est cette expression qui lui rappela la soirée d'hier et certaines expressions qu'avaient employé les deux gorilles.
Le poète perdit légèrement son sourire, le conservant cependant, alors qu'il leva un sourcil en réalisant une chose épatante. Et tout devenait soudain très clair. C'était même parfaitement logique à présent. Qui plus est, Dante était un homme de parole. Et hier, il se souvenait très clairement avoir dit, entre deux giclée de sang, qu'il saurait se venger du commanditaire d'une telle boucherie. Peu importe comment.
Mais il n'en oubliait pas Sally pour autant et c'est avant tout pour elle qu'il souhaitait se venger. Car il pouvait encaisser les coups, ce n'était pas le problème. Mais à cause de ça, il l'avait fait attendre. Et c'est assez mal vu de faire patienter une dame sans même annuler le rendez-vous prévu pour lui éviter une attente inutile.
Dante garda donc la rouquine derrière lui jusqu'à ce que Finkelstein ait finit ses déblatérations inutiles. Puis il la poussa plus loin une seconde, le temps de s'adresser personnellement au charmant homme devant lui.

"Et si je ne fais pas ce que vous dîtes, qu'allez-vous faire? Me faire tuer dehors? Pour la seconde fois en deux jours..."

Il avait dit ça avec un sourire provocateur qui ne manqua pas de faire perdre son calme à Finkelstein qui tenta en vain de porter un coup au poète. Bien sûr, Dante l'esquiva et se retrouva à bloquer son poing de vieillard dans sa propre main, ne baissant pas les yeux une seule seconde. Et il serra même les phalanges, se retenant cependant de broyer quelques os du pauvre homme qui avait osé s'en prendre à lui et surtout à la rouquine. Et à ce sujet, il était temps de poser ses conditions.

"Vous pouvez toujours essayer de me tuer, ça m'est bien égal, mais redites une seule fois qu'elle est votre chose et je vous briserais plus que la main..." menaça-t-il un ton plus bas

L'élégance, ça ne s'apprend pas. Dante lâcha finalement prise et recula pour reporter toute son attention sur Sally qu'il avait déjà l'impression d'avoir délaissée trop longtemps. Il avait laissé filé Finkelstein et préférait nettement se soucier d'étreindre la poupée une nouvelle fois pour se faire pardonner d'un geste affectueux de l'avoir abandonné plus d'une seconde. Il avait sans doute déjà trop d'attention pour elle mais puisqu'elle ne semblait pas s'en plaindre, il comptait bien poursuivre sur cette voie.

"Je crois que vous pouvez aller faire vos affaires tranquille. Je me charge du reste." dit-il à Sally, souriant, en s'écartant de cette étreinte pour la laisser aller vaquer (BIM) à ses occupations



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Jeu 8 Aoû 2013 - 5:13
[quote="Sally L. Boogeyman"]


La lune trop blême, pose un diadème...
Babydoll & Boogey



Un objet... C'est comme ça que la rouquine se sentait actuellement, comme un simple objet. Après tout, c'est comme ça qu'elle était considérée par beaucoup et le client qu'elle avait abandonné un peu plus tôt ne se gênait pas pour le lui rappeller, n'hésitant pas à l'appeller sa chose, disant qu'elle lui appartenait. Elle appuya une seconde sa tête contre le dos de Dante derrière qui elle était depuis que Finkelstein était arrivé près d'eux. Lui au moins ne la voyait pas que comme un objet, il avait l'air de la voir telle qu'elle était et l'aimait pour ça... Elle sursauta quand elle vit le poing de Finkelstein s'approcher de Dante et ne réfléchit que quelques secondes plus tards à ce qu'il venait de dire. Se faire tuer dehors pour la seconde fois en deux jours ? Mais bordel, qu'est ce qui avait bien pu lui arriver hier soir ?! Oh et dire qu'elle était en train de se plaindre parce qu'il ne venait pas alors qu'il était peut être en train de se faire tuer, c'était ridicule et horrible de sa part... Elle se blottit contre lui alors qu'il l'étreignait après que l'horrible vieillard soit parti sous la menace de Dante. Sally avait beau être pacifiste et absolument pas vindicative, elle n'était tout de même pas mécontente que Dante ai fait ça, elle ne l'aimait vraiment pas, c'était plus fort qu'elle il était immonde...

Elle eu un léger regret alors qu'il la lâchait le temps d'aller tout régler et qu'elle prépare ses affaires. Même s'il le fallait, elle n'aimait pas trop l'idée d'être séparée de lui si vite, mais bon... La rouquine remonta en haut, attrapant Extasy au passage, un peu comme il y a deux jours, encore une fois pour lui expliquer ce qui venait de se passer. Comme la poupée, la blondinette fut rassurée par le fait que cette fois, il s'y prenait maintenant et pas le lendemain, risquant d'avoir un imprévu et ne pas revenir ce qui, si ça arrivait une deuxième fois pourrait bien la tuer. Mais ça n'arriverait pas et c'est pour ça que les deux jeunes femmes emballèrent rapidement les affaires de Sally avant d'attendre impatiemment que la macasse vienne lui annoncer que quelqu'un l'avait acheté même si la rouquine, elle, savait que c'était bien plus que cela. Elle descendit donc, passant pour la dernière fois devant les clients mais ne s'arrêtant pour aucun. C'était étrange... Elle était libre... Elle n'aurait plus jamais à vendre son corps à quelqu'un, ni à se laisser toucher si elle ne le souhaitait pas... Elle pouvait faire ses propre choix, faire ce qu'elle voulait, être avec qui elle voulait... Et en l'occurence c'était avec Dante qu'elle voulait être, d'où le fait qu'elle le rejoignit dehors et s'arrêta à un pas à peine de lui.

« ... Je... Sais pas trop quoi dire... Alors... Merci... Vraiment, je pourrais jamais vous remercier assez... »

Et elle ne le remerciait pas uniquement pour sa dette, elle le remerciait pour tout, pour avoir tenu sa promesse, pour être revenu, pour avoir vu en elle plus qu'une catin, pour l'aimer telle qu'elle était, pour être là, tout simplement...
                                             

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Jeu 8 Aoû 2013 - 17:51






Attendre...

Il ne restait plus que ça à faire pour le poète. Il s'était occupé de toute la partie administrative d'un remboursement de dettes et il en était fier. Ce n'était pas de l'argent gâché, loin de là. Même si son père aurait dit le contraire. Jill et Zeke, en revanche, avaient trouvé ça très noble de la part de Dante, même s'ils ne le connaissaient que depuis peu. De toutes façons, l'essentiel était que le poète lui-même n'ait aucun regret à avoir fait ce qu'il avait fait. Et il était très loin de regretter quoi que ce soit. Il n'avait pas acheté une merde dont il n'avait pas besoin, avec de l'argent qu'il n'avait pas, pour impressionner des gens qu'il n'aimait pas. Non. Il avait offert sa liberté à une femme. Un geste très altruiste de sa part. Et sans doute la meilleure chose qu'il avait jamais faite.
Il attendit donc seul un instant dehors, après que Jill et Zeke ne soit partit et qu'Aaron soit retourné à sa routine, patientant en réfléchissant à tout ce qui allait se passer désormais. Il s'interrogea, ayant des doutes sur ses sentiments, se persuadant presque qu'il finirait par trahir ou être trahit une fois encore. Mais toutes ses inquiétudes disparurent en une fraction de seconde quand Sally le rejoignit. Naïvement, il avait espéré qu'elle viendrait instinctivement dans ses bras mais au lieu de ça, elle s'arrêta près de lui et le remercia doucement de sa voix de poupée. Le poète, surpris, esquissa tout de même un sourire et prit sa main dans la sienne qu'il approcha de ses lèvres pour y déposer un baiser.

"Ne me remerciez pas. Je crois que vous méritez amplement de vous appartenir après tout ce que vous avez dû vivre." répondit-il en mêlant tendrement son regard au sien

Dante lâcha finalement sa main, à regret. En très peu de temps, il était devenu littéralement dépendant de Sally. Il avait besoin de la savoir près de lui et surtout en sécurité. Heureuse aussi, bien sûr. Et c'est pour cela qu'il avait autant insisté pour lui venir en aide et la faire sortir de cet Enfer. Il refusait de la laisser seule avec ses maheurs. Plutôt mourir.

Un peu plus tard ce soir-là...

Après un court trajet (puisqu'il ne fait PAS 3h de route juste pour un bordel, aussi beau soit-il), le poète eut le plaisir de tenir la porte de son humble demeure à une femme, un geste de galanterie qu'il n'avait pas eu depuis bien longtemps.

"Voilà, nous y sommes. Faites comme chez vous, je vous en pries." dit-il à Sally en guise de bienvenue en ces lieux

Et c'est alors qu'un silence s'installa, le poète ne sachant trop quoi dire ou faire sans se rendre ridicule. Il referma donc la porte et avança un peu dans le couloir.

"... Je vais... vous montrer votre chambre... Il est tard... Vous souhaitez sans doute dormir..."

Lui, il ne dormait presque pas. Et il savait d'avance qu'il allait encore passer sa nuit à griffonner des pages entières sur tout ce qui lui venait à l'esprit. Aussi, il conduisit son invitée à sa chambre, présentant les pièces qu'ils traversaient, lui souhaita une bonne nuit et partit dans sa propre chambre.
Une heure plus tard, à peine, il était assis dans son lit, des pages blanches ou parsemé d'encre noire éparpillées un peu partout autour de lui. Le poète n'était pas du genre à travailler ou écrire de façon conventionnelle, assis à un bureau avec sa plume, non... Il aimait davantage s'installe comme bon lui semblait, quitte à se faire mal à cause de ses divers bandages. Tant pis. L'important était qu'il pouvait se livrer à sa passion qu'était l'écriture, cherchant des rimes, des sonorités, des mots qui sonnaient mieux que d'autres. Tout ça pour décrire d'étranges sentiments et des émotions qu'il espérait retranscrire sur papier pour que d'autres que lui les ressentent par ses vers. Mais il n'écrivait pas spécialement pour l'envie de faire partager à d'autres ses sentiments. C'était surtout un exutoire et sa façon à lui d'exorciser tout ce qui pouvait lui faire mal et allourdissait son coeur. C'était un besoin en somme.

Un besoin comme un autre, rien de plus...



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Jeu 8 Aoû 2013 - 20:53


La lune trop blême, pose un diadème...
Babydoll & Boogey



« Voilà, nous y sommes. Faites comme chez vous, je vous en pries. »

Faire comme chez elle... C'était très vague pour la rouquine nouvellement libre qui à vrais dire n'avait pas eu de chez elle depuis bien longtemps. A vrai dire, c'était la première fois qu'elle sortait de la maison close mise à part pour un service à domicile... Et elle avait toujours du mal à réaliser qu'elle n'aurait plus jamais à en faire ni quoi que ce soit du genre. Et ça la troublait grandement, au point qu'elle ne trouvait pas grand chose - carrément rien en fait - à dire à son sauveur alors qu'elle savait d'habitude animer une conversation quand elle le devait. Mais là c'était... Différent, ne serait ce que parce que c'était lui et pas n'importe quel homme qui pouvait être présent au bordel. Elle ne s'en fichait pas de lui, c'était même tout le contraire. Elle avait presque peur de le décevoir, il semblait déjà si attaché à elle qu'elle avait peur de le décevoir, de ne pas être comme il l'imaginait....Ce fut donc des doutes pleins la tête qu'elle le regarda partir après l'avoir remercié une nouvelle fois. Elle s'assit une seconde sur le lit, observant la chambre ou elle allait dormir. C'était très étrange, c'était plus ou moins grand, décoré avec gout et tout ça pour elle toute seule. Et à vrai dire, elle ne savait pas trop quoi en penser, elle avait perdu l'habitude de la solitude, encore plus la nuit. Elle se releva pour délacer son corset, se disant qu'elle finirait bien par s'y habituer... Ou pas, tant pis, elle n'allait tout de même pas se plaindre, ce serait indécent. Elle finit par aller se coucher même s'il était un peu tôt pour son rythme habituel mais après une heure à se tourner et à se retourner en désespérant de trouver un jours le sommeil, elle finit par comprendre que c'était inutile. Elle n'arriverait pas à dormir et encore moins toute seule, ce qu'elle voulait c'était être avec Dante. Ce n'est pas qu'elle avait peur toute seule non, même pas, elle n'était juste... Pas à l'aise, et puis, elle avait plus qu'envie de sentir à nouveau ses bras autour d'elle. C'est donc pour ça qu'elle finit par se relever avant de sortir de sa chambre avant de se rendre à la sienne qu'il lui avait indiqué plus tôt. Oui, en tenue de nuit, elle comptait passer la nuit avec lui s'il voulait bien d'elle, donc s'habiller était stupide et puis, ce n'est pas comme si elle était d'une très grande pudeur. Elle frappa à la porte de la chambre et attendit qu'il lui dise d'entrer pour pousser la porte et faire quelques pas à l'intérieur.

« Hey... J'arrive pas à dormir, alors je me demandais si je pouvais venir... Mais si ça vous dérange dites le... » finit elle par dire avant d'avoir un petit sourire.

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Jeu 8 Aoû 2013 - 21:32






Une rime avec orange... Qu'est-ce qui rime avec orange...

Rien. Et ça avait tendance à ennuyer le poète qui soupira avant de rayer sa ligne exaspéré. Décidément ce soir, il avait l'inspiration mais pas le talent. Ah, c'est facile d'écrire des pages et des pages entières sur tout et rien. Mais c'est nettelement plus dire de faire rimer un nombre précis de syllabes. Baudelaire avait bien raison de casser tous les codes de la poésie pour écrire en prose. Car est-ce vraiment la rime qui fait le poème? Pour Dante, il était évident que non. Ca, ça tenait plutôt du lyrisme, une certaine musicalité, un rythme précis. Mais la poésie, ce n'est pas seulement ça. On la vit, on la ressent, on la piège pour la jeter sur le papier, avec plus ou moins de douceur. C'est un art saisissant, oui. Et vivant aussi.
Alors pourquoi écrivait-il de nuit? Pour le calme, la solitude. Pas un son de quelqu'un frappant à sa porte, le poussant à dire d'une voix pleine d'interrogations "entrez" pour voir venir à lui Sally. Comme elle avait un sourire discret, il ne put s'empêcher de lui sourire à son tour, ramassant quelques feuilles volantes avant de se lever. Il ne s'attendait pas vraiment à ça lorsqu'il lui avait dit de venir si elle avait le moindre problème. Tout au plus, il avait songer qu'elle aurait pu chercher le chemin de la salle de bain ou celui d'une quelconque autre pièce de la maison. Un verre d'eau dans la nuit aussi, c'est plus courant. Là, il avait la vague tendance de voir devant lui une enfant qui venait de faire un cauchemar.

Un cauchemar...

La chose la plus courante dans la vie du poète. Le songe terrifiant qui matérialisait ses craintes et ses peurs. Presque une phobie de dormir ou même de s'accorder de rêver éveillé. C'était presque trop dangereux pour lui. Sally, elle, n'arrivait juste pas à trouver le sommeil apparemment.

"Je vous ai dit de faire comme chez vous, non?" rappela-t-il en conservant son sourire "De toutes manières, il faut que j'arrête d'écrire autant pour au final ne rien garder..."

Il ramassa donc les dernières feuilles qui trainaient entre son lit et le sol et déposa tout sur le bureau de sa chambre dans une pile complètement désorganisée. Mais ça tenait à peu près alors il ne comptait pas y retoucher de la nuit. Un vrai château de cartes.

Qui ne manqua pas de s'effondrer à peine eut-il le dos tourné.

"... Les aléas de la vie d'écrivain." plaisanta-t-il avant un léger rictus

Il fit volte-face afin de ramasser une deuxième fois ses feuilles en désordre, soupirant de sa maladresse. Il refit une pile mais posa cette fois un livre au sommet pour éviter une nouvelle chute. En vérité, c'est sûrement la présence de la rouquine qui accentuait davantage son manque d'adresse. Il se sentait légèrement mal à l'aise de la savoir si proche de lui, prêt à aller au lit, et lui-même n'était pas... tout à fait... présentable. Certes, ils avaient tous les deux largement l'habitude de ce genre de situation, mais c'était un peu plus délicat avec Sally. Dante craignait constamment de la mettre mal à l'aise ou de passer pour un fou. Enfin, fou, il l'était déjà. Ce n'était pas nouveau. Ca ne l'empêchait pas de vouloir faire bonne impression à cette véritable poupée vivante.
Il finit tout de même par abandonner sa pile de feuilles, la meilleure excuse qu'il avait trouver pour retarder le moment d'être près d'elle, pour aller se recoucher. C'était si paradoxal. Il mourrait d'envie d'être près d'elle et de la prendre dans ses bras mais il avait presque peur de le faire. Cruel dilemme, oui. Mais on doit tous affronter nos peurs un jour.

"Vous... Hum... Je peux vous poser juste une question?" demanda-t-il à moitié assis dans son lit "...On peut se tutoyer?"

En vérité il aurait eu bien d'autres questions à lui poser mais pour l'instant, celle-ci ferait amplement l'affaire.



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Jeu 8 Aoû 2013 - 22:30


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La rouquine hésita une seconde à lui demander si elle pouvait lire ce qu'il avait écrit pour voir si vraiment cela ne valait pas la peine de le garder où si le poète était beaucoup trop exigeant envers lui même mais décida finalement de se taire, au moins pour le moment, de toute façon, il venait de mettre toute les feuilles en une pile, elle pourrait toujours le lui demander plus tard. Pile de feuilles qui arracha un rire à la poupée en s’effondrant à la seconde même où le poète lui tourna le dos. Si même les objets se mettent à nous narguer, se moquant ouvertement de nous en faisant des choses de leur propre volonté, on ne va plus s'en sortir. Elle l'observa une seconde s'asseoir avant de s'asseoir sur le lit aussi, les genoux repliés face à lui. la rouquine sourit en l'écoutant hésiter à lui demander si il pouvait lui poser une question. Evidemment, il pouvait lui poser autant de questions qu'il voulait, une, deux, vingts, cent, elle s'en fichait, c'était normal et puis, elle aussi avait des questions. Mais avant d'y songer, elle préféra écouter la sienne bien que la réponse semble évidente. Bien sûr qu'ils pouvaient se tutoyer, elle ne voyait pas en quoi c'était dérangeant. Le vouvoiement c'est tellement... Formel. Distant un peu aussi, et ça, elle ne voulait pas l'être avec Dante, c'est surement pour ça qu'elle se releva pour mieux aller se glisser dans ses bras.

« Techniquement, ça fait deux question » fit elle en lâchant un rire « Mais oui, je veux bien qu'on se tutoie, je préfère même »

Sans trop savoir pourquoi, elle repensa à l'altercation entre Finkelstein et lui plus tôt dans la soirée. Il avait parlé de se faire tuer deux fois en deux jours... Et elle se demandait vraiment si le fait qu'il ne soit pas venus la veille avait donc un rapport l'horrible vieillard. Si c'était le cas, elle le détestait encore plus que ce qu'elle pensait. Mais quoi qu'il en soit, elle voulait en avoir le coeur net même si elle hésita un moment avant de finir par prendre la parole.

« ... Moi aussi j'ai une question... C'est à cause de Finkelstein que tu n'es pas venu hier ? ... »

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Jeu 8 Aoû 2013 - 23:39






"... En partie, oui. Je n'ai pas de preuves mais je crois que c'est lui qui m'a empêché de venir."

Et ça avait faillit l'empêcher à tout jamais de venir retrouver Sally. Ca aurait été bien dommage. Déjà parce que ça voulait dire qu'il n'aurait pas survécu, mais aussi parce que Sally aussi aurait signé son arrêt de mort dans cette maison close avec un client pareil. Cette simple idée fit complètement perdre son sourire au poète qui passa les bras autour de la rouquine pour la serrer contre lui. Il glissa une main dans ses cheveux roux, regagnant peu à peu un semblant de sourire. C'était vraiment très appréciable qu'elle soit là, dans ses bras, dans son lit, dans sa vie. Et il ne se priverait pas de le lui dire.

"Mais du moment que je peux être près de toi, je me fiche du temps que ça peut prendre. Ou des râclées que je dois essuyer. C'est peu cher payé pour te savoir saine et sauve."

Dante n'exagérait même pas. Il aurait pu souffrir davantage simplement pour la savoir heureuse et libre. Le poète estimait qu'elle avait dû supporter trop longtemps sa condition de catin. Une telle poupée ne méritait pas ça. Personne ne méritait ça. C'est inhumain de devoir se vendre à d'autres pour de l'argent et de se sentir déshumanisé. On est rien si on appartient de force à d'autres. Rien de plus qu'un meuble, un objet, un jouet. Et c'était d'autant plus difficile de cacher un éventuel malêtre quand chaque soir il est nécessaire de jouer sur un beau mensonge, un amour faux.
Dante était client de ce genre de marché. Mais il avait toujours eu tendance à choisir des femmes qui semblaient prendre un malin plaisir à jouer avec les hommes. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'elles étaient là par envie mais c'était souvent l'impression qu'elles donnaient. Cependant, il devait bien avouer qu'il avait autrefois profiter de la piteuse condition de certaines catins et qu'il savait manier les mots pour manipuler les autres. Il n'était plus vraiment fier de tout ça. Autrefois, c'est vrai, il était ravi de pouvoir faire autant de mal à des inconnues innocentes. C'était une sorte de vengeance pour tout le mal qu'on lui avait fait. Mais il avait rapidement compris que ça n'était pas une solution. Ni même une finalité. Alors il avait erré sans la moindre ambition mais avec rancoeur, jusqu'à trouver mieux à faire. Un nouveau rêve à poursuivre.

Sally...

Le poète l'avait remarqué bien avant qu'elle ne vienne lui adresser la parole. Mais pour une raison qu'il ignorait, il préférait rester loin d'elle et ne pas faire partie de ses clients, de ses malheurs aussi. Il avait du mal à s'imaginer dans sa vie comme étant un homme parmis tant d'autres qui payait pour l'avoir. Mais il ne cessait pas d'y penser pour autant. Il se disait qu'il devrait au moins essayer, quitte à s'en vouloir. L'avoir pour une nuit même si après ça il devait l'oublier pour toujours. Un soir, rien de plus. Juste un soir.

Comme celui-ci.

Mais il y avait quelque chose de différent de ce qu'il avait imaginé. S'il avait pu penser un jour finir par l'avoir dans les bras, dans une chambre, à la nuit tombée, il n'avait pourtant jamais imaginé cela ainsi. Il voyait ça moins doux, plus charnel. Quelque chose de physique. Or, la tenir comme il la tenait à l'instant, c'était tout sauf physique magré les apparences. Il ne l'étreignait pas avec le désir d'en avoir plus que ce qu'il avait déjà. Il la serrait simplement contre lui pour s'assurer qu'elle était réelle, que son coeur battait, et que la respiration qu'il suivait soupire après soupire n'était pas qu'un courant d'air.
Il voyait beaucoup plus en elle que ce qu'elle avait pu voir toute sa vie dans un miroir. Pourtant, il la connaissait très peu au final. Il ne savait pas quelles pouvaient être ses passions, ses envies, ses rêves. Qu'est-ce qui l'animait et la rendait humaine. Mais il était certain d'une chose: si elle avait un visage de poupée, elle n'en avait pas pour autant toutes les caractéristiques. Elle était belle, très belle même, et Dante le premier l'avouait. Mais il croyait voir au delà de cette apparence. Le poète n'avait pas la prétention de dire qu'elle cachait sa souffrance, ni même qu'elle cachait quoi que ce soit. Il savait simplement qu'elle méritait d'avoir sa liberté et son corps pour elle seule. Et il voulait être celui qui l'aiderait à reprendre possession d'elle-même.

"Je vous... Non... Je te l'ai déjà dit je crois mais je suis désolé pour mon retard. Je t'avais promis que je serais là, et c'est vrai que j'ai eu un contre-temps que personne n'aurait pu empêcher mais, si je t'avais aidé à sortir le soir-même, il n'y aurait pas eu autant de problèmes."

Le poète avait bien des regrets. Après tout, il aurait très bien pu rembourser ses detes le jour-même où il le lui avait proposé. Mais pour une obscure raison, il avait décidé de laisser passer la nuit. Et ça avait été sa plus grande erreur de ces derniers jours. Il l'avait regretté à la seconde même où il l'avait laissé seule car dès lors, il avait eu des doutes quand à ce qu'elle faisait. C'était plus encore que de la simple jalousie. Il y avait de la crainte aussi. Il avait eu peur pour elle. Il savait qu'il la laissait dans un bordel mais il était parvenu à en partir quand même, l'y laissant seule. C'est presque comme s'il l'y avait mise lui-même. Il l'avait abandonnée à son sort le temps d'un soir mais ça aurait pu être le temps d'une vie. Putain dans un bordel. Chaque soir les mêmes clients ou presque. Sois belle pour moi. Déshabille-toi pour moi. Cries pour moi. Danse pour moi. Tais-toi pour moi.

Tout ça pour finir presque violée par le premier venu au nom d'une dette.

Quelle dette, aussi élevée soit-elle, justifie que l'on se sacrifie? Et une fois payé, que reste-t-il? Une réputation de trainée? Une jeunesse ruinée? Et des traumatismes bien ancrés. Non, vraiment, ça le dégoutait. Et savoir qu'il faisait partir de cet univers l'horripilait davantage. Il était presque en colère contre lui-même d'avoir fait une telle chose. Il l'avait presque poussée à rester là-bas en l'abandonnant juste une nuit.

Comme quoi tout peut basculer en seulement un soir...

"Sally, je t'aime, je sais parfaitement ce que je ressens pour toi. Et je pourrais payer cent fois tes dettes que je m'en voudrais encore de t'avoir laissé un soir de trop. Si tu savais comme je m'en veux..." soupira-t-il en la serrant plus fort encore contre lui



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Ven 9 Aoû 2013 - 0:20
[quote="Sally L. Boogeyman"]


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« Mais du moment que je peux être près de toi, je me fiche du temps que ça peut prendre. Ou des râclées que je dois essuyer. C'est peu cher payé pour te savoir saine et sauve. »

Elle, elle trouvait que c'était bien cher payé... Savoir qu'il avait souffert et ça uniquement pour elle l'insuportait. C'était juste immonde que quelqu'un puisse faire ça pour une raison inconnue même si elle se doutait que ça avait un rapport avec elle. Et elle s'en voulait pour ça, c'était...Enervant presque, parce qu'elle ne pouvait rien y faire et n'aimait pas ça. Et puis, vraiment, elle n'aimait pas la violence, surtout pas si elle était exercée sur lui et à cause d'elle. Ouais, peut être qu'il y aurait eu moins de problèmes si il avait payé ses dettes le soir même, mais après tout, peut être qu'il y aurait eu moins de problèmes si elle avait su tenir sa langue. Elle n'accusais pas Extasy, loin de là, la blondinette ne ferait jamais quelque chose comme ça, mais elle était juste sûre du fait que quelqu'un d'autre l'avait entendue lui en parler et avait été tout raconter à Finkelstein, elle ne voyait pas comment cela aurait pu se passer d'autre. C'est surtout cela qu'elle regrettait, elle, pas du tout le fait qu'il soit arrivé en retard où qu'il ne l'ai pas sortit de là le soir même. D'abord il ne pouvait pas savoir qu'il ne pourrait pas revenir le lendemain et ensuite c'était loin d'être sa faute si justement il n'avait pas pu venir.

« Sally, je t'aime, je sais parfaitement ce que je ressens pour toi. Et je pourrais payer cent fois tes dettes que je m'en voudrais encore de t'avoir laissé un soir de trop. Si tu savais comme je m'en veux... »

« Moi je t'en veux pas, loin de là. Tu pouvais pas savoir qu'il y aurait un problème et puis, de toute façon, l'important c'est que maintenant on soit ensemble... »

Et elle le pensait vraiment. Elle était heureuse d'être là, dans ses bras, parce qu'elle voulait vraiment et en avait envie pas parce qu'elle était payée et forcée pour ça, c'était parce qu'elle avait fait le choix de le suivre chez lui puis de venir le rejoindre dans sa chambre plus tard qu'elle était là. Et elle en avait envie, vraiment. Peut être qu'elle en avait besoin en fait, de sentir qu'il était là, qu'il n'allait pas l'abandonner et qu'il l'aimait aussi... Oui, aussi. Elle n'en était peut être pas follement amoureuse, mais elle savait au plus profond d'elle qu'elle commençait à beaucoup l'aimer et que ce n'était que le début. La rouquine pivota sur elle même pour être face à Dante et le regarder dans les yeux.

« Et je t'aime aussi... » fit elle avec sourire avant de poser ses lèvres sur les siennes.

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Ven 9 Aoû 2013 - 1:33






Qu'y a-t-il de plus beau qu'un amour partagé?

Pour Dante, rien. Alors quand Sally lui avait répondu en retour qu'elle l'aimait avant de l'embrasser, c'était un peu comme s'il en était mort. Oh mais pas une mort de peur ou de stupeur. Une mort de joie. Quelque chose qui avait littéralement explosé son coeur, le laissant à la merci de cette femme. Et il n'avait aucune appréhension à l'idée d'être tout à elle. Il n'avait rien à perdre et tout à gagner. A commencer par ce baiser qu'ils échangeaient.
Dante aurait bien voulu qu'il s'éternise davantage, ou même qu'il n'ait pas de fin, mais c'était impossible. Il du donc se résoudre à écarter ses lèvres de celles de la poupée et se réinstalla de sorte à pouvoir dormir. Cependant, il ne lâcha pas sa poupée pour autant. Il l'embrassa sur la tête et lui souhaita une bonne nuit pour la seconde fois de la soirée. Il la garda dans ses bras jusqu'à ce qu'elle s'endorme là et même quand il fut lui-même endormit, il ne se sépara pas d'elle une seule seconde. Comme toutes les nuits, il se réveilla à plusieurs reprises, mais à chaque fois, son premier réflexe était de vérifier qu'elle était encore là et qu'elle était confortablement installée près de lui. Il s'assurait juste que tout ceci n'était pas qu'un rêve...

Et ça dura comme ça quelques temps.

Plusieurs jours, plusieurs semaines mêmes. Et plus Dante apprenait à la connaître, plus il l'aimait. Chaque jour un peu plus que le jour précédent et un peu moins que le suivant. Ca semblait si idyllique dit comme ça mais c'était la vérité. Il ne voyait même plus sa vie sans elle et se demandait encore ce qu'il aurait fait de son existence s'il ne l'avait pas incluse dedans. Ne nous voilons pas la face, il n'en était pas à dire qu'il ne pouvait plus vivre sans elle. Il aurait sans doute finit par trouver une autre dulcinée dans sa vie un jour ou l'autre. Mais il avait dans l'idée que rien n'égalerait sa poupée adorée et que sa vie semblerait bien morne sans elle. Ca tenait à des détails mais il aimait les qualités de la rouquine autant que ses défauts. Et elle rendait plus belle chacune de ses journées passées avec elle.
Il faut dire aussi que Dante le lui rendait bien. D'un naturel plutôt câlin, il était souvent en train de la cajôler. En fait, on peut même dire qu'il ne la lâchait plus, ou alors jamais plus d'une heure. Il n'en était pas pour autant à aller plus loin que ça. En fait, puisqu'elle avait eu un métier assez difficile sur ce point, il la laissait faire à son rythme et ne forçait pas les choses.

Mais il pouvait forcer bien d'autres choses.

Comme l'inviter à sortir. Et pas n'importe quel genre de sortie: un bal. Il tenait vraiment à lui permettre de voir un autre univers que celui auquel elle avait appartenu. Et pour mieux le lui faire voir, il avait décidé de lui caché les yeux.
Dante se tenait en effet derrière elle, une main devant son joli visage de poupée de porcelaine pour l'empêcher de voir devant elle mais la guidant tout de même jusqu'à leur chambre grâce à sa main qu'il tenait dans la sienne. Une fois dans la chambre, il la lâcha et posa ses deux mains sur ses yeux, souriant comme souvent depuis qu'il était avec elle. Il compta jusqu'à trois, attendant un peu avant d'arriver à la fin du décompte pour faire durer le suspense, et écarta ses mains pour que Sally puisse voir la robe qui était délicatement posée sur le lit. Elle était digne d'une princesse mais c'était bien le minimum pour sa princesse.

"Cadeau. Je te l'offre et je tiens à ce que tu la mette ce soir." commença-t-il, toujours souriant, sur un ton joueur

Puis il la prit par la taille afin de la tourner face à lui avant de continuer sa tirade.

"Je suis invité à un bal et je voudrais que tu sois ma cavalière... Si tu veux, bien entendu."

Lui ordonner quoique ce soit n'était pas vraiment dans ses habitudes. Au moins parce qu'il avait encore en horreur que qui que ce soit avant lui ait pu un jour la traiter comme son esclave. Dante aurait pu lui voler son coeur avec quelques mots et la prendre ensuite pour avoir plus qu'un baiser de la part de sa chère poupée. Mais non. Il préférait ne pas tricher avec elle et gagner à la loyale ce qu'il aurait pu obtenir de force. C'était comme un défi après tout. Il s'imposait lui-même des règles pour rendre le jeu plus intéressant.
La facilité, c'est si ennuyeux. Donne-moi ton prix, je verrais ce que je peux faire. C'est stupide d'acheter sa victoire. Dans la tricherie, au moins, il y a le risque de se faire prendre, c'est presque comme rendre la chose plus difficile encore. Non... Payer c'est trop facile. Et forcer aussi. Et il n'y avait pas ce sentiment de satisfaction une fois la victoire en poche. Qui plus est, le poète connaissait suffisamment sa dulcinée pour savoir que lui ordonner quoi que ce soit était le meilleur moyen pour qu'elle fasse exactement le contraire. Il en jouait un peu, c'est vrai. Mais uniquement parce que ça lui plaisait beaucoup qu'elle fasse ce qu'elle voulait et rien d'autre.

Mais faire ce qu'il voulait, c'était très appréciable aussi...

"Mais dis-moi non et je me laisse mourir ici même comme un pauvre artiste abandonné de tous, même de toi. En plus, je suis parfaitement capable de te kidnapper juste pour que tu vienne avec moi."

En disant cela, il avait glissé une main derrière la nuque de la poupée pour mieux approcher son visage du sien. Rien de plus. Pas de baiser, rien du tout. Et elle n'aurait rien tant qu'elle n'aurait pas cédé, parole de poète.



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Ven 9 Aoû 2013 - 4:39


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Fou. Le poète dont elle était tombée amoureuse et qu'elle aimait de plus en plus était fou. Mais ça ne lui déplaisait pas, loin de là, elle en riait même alors qu'il l'emmenait elle ne savait où d'une main en lui masquant la vue de l'autre. Mais qu'est ce qu'il pouvait bien lui être passé par la tête encore pour qu'il veuille lui montrer quelque chose mais l'empêcher de voir quoi que ce soit avant. C'était vraiment étrange, mais pas dérangeant, loin de là. Ca l'amusait beaucoup même. Mais un petit moins alors qu'il faisait un décompte beaucoup trop lent à son gout, c'était du pur sadisme de faire ça, mais bon, elle ne perdit pas son sourire pour autant, c'était même le contraire, il s'agrandissait de plus en plus mais pour mieux se rétrécir à mesure que ses yeux s'écarquillaient devant la robe posée sur le lit. De couleur violette, le bas orné de broderies plus foncée presque noires, de dentelles sur les bretelles tombantes et des perles fermant à l'arrière ainsi que sur le corset. Sans oublier le noeud argenté cousu dessus et le col formant un large V sans pour autant être plongeant, ce qui n'était pas plus mal vu sa petite poitrine. Elle eu aussi le temps d'apercevoir une paire de bottines noires aux lacets en satin ainsi que des gants de la même matière montants jusqu'au coudes et ornés de dentelles. C'était trop... Beaucoup trop, et c'était pour elle... Cet homme est fou, vraiment. Mais c'est un fou qui a bon goût, il fallait l'avouer, la robe et les accessoires étaient juste somptueux.

« Cadeau. Je te l'offre et je tiens à ce que tu la mette ce soir. »

Ce soir ?... Mais u'est ce qu'il pouvait bien il y avoir ce soir qui nécessite une telle robe ?...

« Je suis invité à un bal et je voudrais que tu sois ma cavalière... Si tu veux, bien entendu. »

Un bal ?... Sally écarquilla à nouveau les yeux, elle n'avait jamais été un bal... L'idée lui plaisait follement, vraiment, mais en même temps, qui n'aurait pas envie de mettre une robe si somptueuse pour aller danser avec l'homme dont elle était amoureuse ? Mais elle se heurtait à un léger problème technique... Si elle avait reçu une certaine éducation, elle n'avait pas pour autant suivit de cours de danse, et il fallait avouer qu'elle se sentait bien incapable de danser une valse.

« Mais dis-moi non et je me laisse mourir ici même comme un pauvre artiste abandonné de tous, même de toi. En plus, je suis parfaitement capable de te kidnapper juste pour que tu vienne avec moi. »

La rouquine lui sourit, attendrie. Il avait le sens du drame, vraiment, c'en était mignon. Et touchant aussi, ça se voyait qu'il tenait à ce qu'elle y aille avec lui. Voilà pourquoi elle baissa les yeux en perdant un peu voir beaucoup son sourire.

« Je... Non... Enfin si, j'aimerais beaucoup mais... Je ne sais pas danser, ce qui est plutôt problèmatique à un bal...»

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Ven 9 Aoû 2013 - 5:11






C'est vrai, sa joie aurait pu s'estomper immédiatement.

Il aurait pu abandoner cette idée saugrenue et oublier la soirée qu'il avait préparé avec soin pour elle. Tout ça parce qu'elle n'avait pas appris une stupide danse de salon.
Mais non. Le poète ne se démonta pas pour autant. Il esquissa même un sourire devant la gène de sa poupée adorée et glissa sa main libre jusqu'à la sienne pour entrelacer ses doigts avec les siens. Il avait décidé que rien ni personne, pas même un petit problème de dernière minute ne viendrait gâcher cette soirée. Rien.

"Dans ce cas... On peut rester ici... à ne rien faire d'intéressant... Ou bien on peut y aller quand même et je t'apprendrais ce que je sais."

C'est vrai, il n'était pas le meilleur danseur des environs. Loin de là. Il avait bien trop souvent préféré ses cours de littérature à ceux de danse. Et sa tendance à la maladresse n'aidait pas vraiment. Mais s'il pouvait apprendre une ou deux choses à Sally, ce serait déjà un bon début. Un début pas trop mauvais. Un début, tout court...
Dante laissa un baiser sur la joue de Sally avant de la laisser se changer, lui laissant entendre qu'il l'attendrait en bas une fois qu'elle serait prête. Et il partit lui-même se changer. Le poète n'était pas friand de tous ces codes, ces mondanités, toute cette masquarade incessante. Certes, il plaignait souvent les catins de voir mentir sur leur humeur pour plaire au client. Mais il connaissait de près ce genre de mensonges, ces masques dont les gens s'affublaient à ce genre de réception pour mieux étaler leurs réussites et cacher leurs échecs. Dante, lui, avait autrefois foulé le sol des salles de bal pour que sa fiancée puisse se pavaner avec fierté au bras du poète en vogue ces derniers temps. Quand au dit poète, il se contentait de révâsser dans son coin. Aujourd'hui, il changeait la donne puisqu'il y avait invité Sally et qu'il savait au plus profond de lui qu'elle n'était pas de celles qui s'exhibent pour se sentir meilleures que d'autres. Tout du moins, il l'espèrait. Même alors qu'il essayait désespérément d'avoir l'air convenable.

Fichue cravate...

Pour noircir des feuilles blanches, il n'était pas le dernier. Mais savoir écrire ne faisait pas tout dans la vie. Au contraire, ça semblait parfois être un défaut d'avoir en lui cette nécessité pratiquement vitale de poser sur papier ce qu'il pouvait penser de tout et de rien. Et à cet instant précis, il aurait mille fois préféré décrire verbalement comment nouer correctement une cravate plutôt que le faire réellement.
Mais il parvint tout de même à ses fins un moment plus tard et se retrouva dans l'entrée à attendre que Sally ait finit de se préparer. Pour des raisons qu'il ignorait, ce laps de temps lui rappella ce fameux soir où il avait patienté pour elle devant la maison close. Il avait attendu peu de temps en vérité mais chaque minute lui avait parue plus longue encore que la précédente. La patience lui faisait cruellement défaut, étant d'un naturel plutôt vif. Mais pour Sally, il faisait des efforts et parvenait à trouver le calme nécessaire que tout homme se doit d'avoir quand il s'agit d'attendre une femme qui se pomponne. Et pourtant, ça faisait partie de ces détails qui laissaient quelques questions quand à l'utilité de se faire belle quand on l'est déjà et le prix à payer pour vivre avec celle qu'on aime.

La patience. Un combat de chaque seconde.



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Ven 9 Aoû 2013 - 6:09


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Ca n'avait même pas l'air de le déranger... Au contraire, il proposa même d'y aller quand même pour qu'il puisse lui apprendre à danser, ce qui étant encore une fois touchant de sa part puisqu'il n'en avait pas l'obligation, il aurait très bien pu lâcher l'affaire et ne pas y aller voir y aller avec une autre qui elle savait danser. Mais il fallait bien avouer que, même si la rouquine n'était pas particulièrement jalouse, elle aurait vraiment très mal prit le fait qu'il passe une soirée avec une autre, mais elle doutait fortement que ce soit le genre du poète. Elle le voyait vraiment en fréquenter une autre, et puis, jusque là il était toujours resté avec elle ne la laissant pas plus d'une heure seule. Et c'était loin de lui déplaire, au contraire elle aimait vraiment ça et le lui rendait bien. Enfin si on veut puisqu'ils n'avaient encore rien fait de plus... Intime encore au lit disons, ils ne faisaient que dormir la nuit. Et jusque là, ce n'était peut être pas plus mal, l'ancienne catin n'ayant pas non plus un blocage mais pas loin. A force, c'était devenu presque banal pour elle, elle l'avait fait tout les soirs et était payé pour ça, mais là c'était différent, et elle voulait que ce soit spécial. Elle ne voulait pas que leur première fois ensemble soit faite n'importe comment, elle y tenait beaucoup et était reconnaisante envers le poète qui n'avait pour le moment, pas essayé de faire dévier les choses pour aller plus loin sans même qu'elle n'ai eu à lui demander un peu de temps, comme si il avait deviné qu'elle aurait peut être un peu de mal au début. Mais quoi qu'il en soit, là n'est pas le sujet et elle préféra songer à la somptueuse robe qu'elle était en train d'enfiler, bénissant le corset plus bas dans le dos que devant, lui permettant de pouvoir l'attacher toute seule sans avoir à demander de l'aide. Elle hésita une seconde en tirant une de ses mèches de ses cheveux avant de décider de les laisser détachés, trouvant cela de toute façon plus jolie. Elle s'observa un moment dans le miroir en pied, songeant que ça la changeait grandement des tenues qu'elle portait avant... Un léger maquillage, la paire de gant et les bottines plus tard, elle descendit pour rejoindre Dante et lui sourit.

« Merci pour la robe, elle est superbe.. »

Et il fallait avouer que la robe n'était pas la seule à être superbe, Dante l'était également même si pour la rouquine, il l'était toujours.

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Ven 9 Aoû 2013 - 15:14






C'est terriblement long d'attendre...

Surtout avec en tête la crainte qu'elle trouve à redire, ou qu'elle ait changé d'avis, ou même que la robe ne lui plaise finalement pas. C'est Jill qui l'avait aidé à choisir, c'est donc sur elle qu'il faudrait rejeter la faute. Mais ce serait indigne d'un gentleman. Tant pis. Il y a des exceptions à toute règle, et c'est ça qui rend les contraintes utiles. S'il n'y en avait pas, il n'y aurait aucun plaisir à passer outre. Ce qui est légal et autorisé est rarement aussi drôle que l'interdit. Parce qu'il est très plaisant d'aller à contre courant des autres pour satisfaire égoïstement son propre bonheur.
Mais il faut bien l'avouer, son bonheur était magnifique. Et dans une robe sublime qu'elle embellissait en la portant. Dante ne put retenir un sourire en la voyant revenir vers lui plus jolie que jamais.

"Tu es magnifique." la complimenta-t-il, toujours avec ce même sourire impossible à retenir

C'est vrai, dans l'amour, il n'y a pas que les sentiments intérieurs. C'est aussi une question d'attirance, un physique qui plait plus qu'un autre, une fascination et une envie de savoir ce qui se cache derrière cette apparence. C'est comme un mystère, une autre facette que l'on a envie de découvrir et qui ne se voit pas au premier abord. Le physique compte, même quand l'amour est aveugle. Sauf qu'il n'obéit pas aux clichés que l'on croit. Ce n'est pas vraiment une question d'esthétique, c'est juste qu'une apparence plaît plus qu'une autre ou non. Et ce que le poète avait sous les yeux, il l'adorait, il faut bien le dire. Il en avait vu des femmes tout au long de sa vie. Certaines très différentes de Sally, et pourtant il les avait connu de près. Mais pour une obscure raison, il trouvait que Sally les surpassait toutes. Ce n'était peut-être pas la plus belle femme de tout Paris, même si Dante se plaisait à le croire, mais pour lui, elle était la seule qu'il voulait. La seule qui en valait la peine. La seule qu'il aimait autant.

"Sally? Il y a une dernière chose que je voulais te donner..."

A ces mots, il lui fit signe de se tourner et se posta derrière elle. Il dégagea sa chevelure rousse, la posant sur son épaule, et put alors accrocher un collier autour de son cou. Rien de très extravaguant. Simplement une chaînette assez fine en argent sur laquelle pendait une perle noire. Le poète avait vraiment décidé de faire les choses bien, jusqu'au plus infime petit détail que pouvait représenter ce bijoux. Et il avait fait attention à tout. Sa tenue, celle de Sally, le collier, l'attitude, absolument tout devait être parfait.
Dante n'en savait trop rien, mais il supposait que c'était la première fois que Sally se rendait à un bal de ce type. Et si pour lui, habitué de ce genre de festivités, c'était devenu ennuyeux à mourir, il souhaitait que la poupée ne puisse en voir que les bons côtés. Le faste, les lustres en cristal (oui, j'ai osé), les décorations, la danse, la musique. Tout ce que l'on ne trouvait que dans les contes pour enfants. Elle avait connu l'envers de Paris. Elle méritait bien d'en voir la façade enjolivée pour une fois.
Le poète repassa devant sa chère et tendre, jetant un regard au collier qu'il venait de lui mettre avant de remettre en place ses cheveux roux. A peine eut-il lâché la dernière mèche qu'il glissa sa main contre la joue de ce visage de poupée, son regard croisant le sien.

"Et maintenant, tu es parfaite." lui dit-il, ravi de la voir aussi belle "... Enfin, plus encore que d'habitude." termina-t-il en laissant échapper un rire discret

Il l'embrassa furtivement avant s'éloigner d'elle pour lui tenir la porte. Et un moment plus tard, ils étaient sur les lieux du bal. C'était une très jolie réception, même si Dante appréhendait déjà de devoir parler à quelques notables de la ville qu'il trouvait mortellement ennuyeux. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était passer une soirée tranquille avec sa poupée, rien de plus. Faire comme s'ils n'étaient que tous les deux, seuls au monde. Misanthrope? Oui... Mais seulement parce qu'il avait appris que les autres peuvent s'avérer décevants, mesquins, et injustes parfois. En fait, c'est comme s'il avait été seul toute sa vie, ne gardant une idée du monde que d'après ce que ses vagues amis en disaient. Comme s'il avait été enfermé dans le noir des années durant. ou même exilé loin de tout. Et Sally était un peu comme la première personne à être venue lui parler sans se méfier de lui, avec sincérité. Et ça il l'appréciait beaucoup.



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Ven 9 Aoû 2013 - 22:52
Sally L. Boogeyman a écrit:


La lune trop blême, pose un diadème...
Babydoll & Boogey


« Sally? Il y a une dernière chose que je voulais te donner... »

La rouquine écarquilla les yeux, trouvant qu'il en avait pourtant déjà bien assez fait comme ça. Ca ne l'empêcha pourtant pas de se retourner comme il le lui avait indiqué et d'avoir un léger frisson alors que ses doigts glissaient dans ses cheveux pour les déposer sur son épaule. Elle écarquilla les yeux en voyant une perle suspendue à une fine chaîne se déposé dans son décolleté pile à la bonne hauteur. C'est fous, il avait vraiment pensé à tout jusqu'au moindres détail tels qu'un collier simple mais superbe, parfait en fait. Elle appréciait beaucoup le fait qu'il ai tout prévu de la sorte, c'était adorable, charmant même. Sally lui rendit son baiser, c'était lui qui était parfait... La poupée n'était certes pas objective puisqu’amoureuse mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle était tombée amoureuse du meilleur homme qu'il soit. Et la soirée s'annonçait à son image, exceptionnelle.

Un moment plus tard, elle s'accrocha au bras du poète, légèrement nerveuse. Il y avait pas mal de monde tout de même et ça lui faisait vraiment bizarre d'être ici, elle n'avait pas du tout l'habitude de sortir, encore moins dans un endroit tel que celui là. Alors la musique, les lustres, les gens qui dansent, tout cela était vraiment étrange elle. Et elle avait toujours un peu de mal à croire qu'elle ai pu en arriver là, elle était seule et sans avenir à vendre son corps dans les bas fonds de Paris et la voilà, au bras d'un homme qu'elle aimait et sans avoir à continuer son activité plus que douteuse. Et accessoirement dans une somptueuse robe à un bal mais ça, elle s'en fichait bien comparé au fait d'être avec lui, c'était ce qui importait le plus. Surtout que, elle avait beau trouver cela très joli, elle ne se sentait pas vraiment à sa place et avait surtout peur de faire une connerie qui pourrait nuire à Dante. Raison pour laquelle elle préférait garder le silence, se contentant d'écouter et de sourire au moment adéquat tel la potiche qu'elle n'était pas.

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Sam 10 Aoû 2013 - 2:22






L'ennui... total...

Des "bonsoir" et autre politesses forcées, sourires faux, intérêt factice. Une présentation ou deux pour signaler que, non, le poète ne se montrait plus à ces réceptions avec la même femme qu'autrefois. Et c'était bien mieux ainsi. Quoiqu'il n'aimait pas tellement voir Sally les imiter et feindre un rictus en jouant les potiches. C'était peut-être une mauvaise idée au final. Il aurait peut-être eu moins de mal à changer pour elle qu'à la changer pour lui. Ou plutôt pour la société dans laquelle il évoluait. En fait, il voulait juste être avec elle, quitte à devoir changer pour lui plaire et garder une place dans sa vie. Et c'est pour ça qu'il avait fait tout ça. Il voulait lui offrir une soirée d'exception, comme celle que l'on trouvait dans les romans d'amour. Mais ça, ce n'était pas vraiment lui, ni elle, ni eux. Ils n'étaient pas fait pour les conventions, les clichés, ces préfabriqués. S'ils avaient commencé par la façon la moins banale possible, ils continueraient sans doute sur cette voie et finiraient ainsi. De toutes façons, qu'y a-t-il de drôle à faire ce qui a déjà été fait cent fois et plus encore? C'est ridicule d'imiter la masse. Autant vivre comme on l'entend, tant pis si ça ne rentre pas dans les moeurs, du moment qu'ils sont heureux tels qu'ils sont.
C'est étrange, mais plus le poète passait de temps avec la poupée, plus il avait la conviction que même dans une tout autre époque ou à un endroit différent, ils étaient faits pour être ensemble. Et pas comme dans une belle histoire. Il y avait forcément de la tragédie quelque part. D'autres hommes, d'autres femmes, de précédentes aventures et histoires d'amour. Mais au final, ils se retrouveraient toujours et sauraient qu'il y a plus entre eux que ce qu'on peut voir. Da la magie? Non. Bien plus que ça. Comme un fil d'Arianne qui les réunissaient où qu'ils soient, qu'importe l'époque et le lieu, qu'ils se réveillent d'un rêve ou non. L'un des deux chercherait toujours l'autre et arriverait à temps avant qu'il ne lui file encore entre les doigts, quitte à abandonner pour ça une histoire de sexe shakespeariennement tragique ou un grand amour squelettique comme on en voit dans les films. D'autres pouvaient s'y essayer, mais c'était peine perdue.

"Je peux t'inviter à danser?" demanda-t-il avec un sourire une fois seuls, une main derrière le dos et l'autre qu'il lui tendait galamment

Après tout, il avait dit qu'il lui apprendrait à danser. Et Dante était un homme de parole... parfois. Mais avec Sally, toujours. Il ne manquait plus à ses promesses depuis qu'elle avait quitté la maison close. Aussi, il se devait de lui apprendre un peu ce qu'il savait en matière de danse. Pas de quoi épater la galerie, certes, mais il pourrait lui en montrer assez pour qu'elle puisse suivre sans mal s'il guidait. De toutes façons, il ne voulait pas danser avec elle pour montrer sa fierté de l'avoir à son bras. Il avait compris il y a bien longtemps de cela que c'est tout à fait dans ce genre de foule qu'on se sent le plus seul. Comme si vous êtiez entouré d'une multitude mais qu'aucun ne daignerait faire quoi que ce soit si vous veniez à disparaître. Après tout, la vie ne vaut rien pour personne à ce jour. Mais pour Dante, la vie de la poupée avait une valeur inestimable qui surpassait de loin les dettes qu'il avait pu rembourser. En fait, il aurait donné sa propre vie pour la sienne... Et tellement plus encore...
Le poète l'entraîna donc avec lui au centre de la salle où valsaient déjà quelques autres invités. Toujours souriant, il plaça doucement une main autour de sa taille fine de poupée tandis que l'autre entrelaçait ses doigts dans les siens. Il aurait sans doute dû lui dire qu'en général il s'abstenait bien de danser mais comme il tenait à ce qu'elle expérimente tout à ce bal, il pouvait bien lui cacher la vérité une seconde. C'était plutôt ridicule de les voir tournoyer dans une sorte de valse hésitante. Dante tâchait de ne jamais regarder ses pieds, priant à chacun de ses pas pour ne pas se rendre davantage ridicule en lui écrasant le pied, et ne détachait donc pas les yeux de Sally qu'il guidait dans ses gestes du mieux qu'il le pouvait.

"Je dois avouer que c'est vraiment très cliché comme rendez-vous galant. Je me rattraperais au prochain et je trouverais plus original, c'est promis." s'excusa-t-il en continuant néanmoins de valser

C'est vrai, ce n'était pas une excuse pour déjà s'arrêter. Mais secrètement, il espèrait que Sally voudrait arrêter le massacre avant qu'il n'ait le tournis ou finisse par développer une phobie de la danse...



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Sam 10 Aoû 2013 - 4:04


La lune trop blême, pose un diadème...
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La poupée rousse n'hésita pas une seule seconde avant de poser sa main dans celle que lui tendait Dante avec un sourire. Même si elle avait un peu peur de faire un faux pas - et ce serait le cas de le dire - elle lui faisait entièrement confiance quand au fait de mener la danse, et puis, ce serait toujours mieux que de continuer à discuter - enfin, surtout écouter pour le cas de la poupée étant donné qu'elle ne savait vraiment pas quoi dire - avec des inconnus ennuyants. Elle ne voyait pas pourquoi tout le monde se forçait à faire ses banalitées alors que ça devait les ennuyer au moins autant qu'elle. C'était stupide comme chose... Mais bon, elle préférait pour le moment plutôt se concentrer sur sa main sur sa taille et ses pieds histoire de ne pas écraser un des siens où quoi que ce soit. Ce n'était pas si horrible en fin de compte... Bon, il fallait bien avouer qu'elle ne se voyait pas faire ça toute la soirée, loin de là, mais pour le moment ça allait plus ou moins...

« Je dois avouer que c'est vraiment très cliché comme rendez-vous galant. Je me rattraperais au prochain et je trouverais plus original, c'est promis. »
« Du moment qu'on est tout les deux moi je m'en fiche... » fit elle avec un sourire.

Et elle ne mentait même pas. Elle se fichait bien de l'endroit, que ce soit une salle de bal, chez eux, dans la rue ou n'importe où ailleurs elle s'en fichait totalement, tout ce qui lui importait c'est qu'ils soient ensemble, qu'ils passent leurs vies tout les deux. Elle s'en fichait bien des autres, il n'y avait que lui qui avait de l'importance pour elle, alors ici avec eux ou ailleurs seul ou avec d'autres gens, ça ne lui importait encore moins que peu. Elle profita de la fin de la chanson pour couper court à leur danse qui il fallait avouer l'avait rapidement lassée, ce n'était pas vraiment son truc il faut croire. Elle l'entraina vers des tables ou reposaient des coupes et en attrapa une, plus pour s'occuper les mains qu'autre choses.

« C'est marrant, je pensais pas que c'était vraiment ton truc ce genre de soirée... »

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Dim 11 Aoû 2013 - 0:51






Son truc...

Son truc, c'était surtout de rester chez lui comme un ermite pour mieux noircir des pages. Les soirées mondaines, il les évitait et cédait volontiers sa place. C'était un peu pour ça qu'il avait longtemps fréquenté les bordels. C'était nettement plus intimiste même si le but de la conversation n'était pas tout à fait le même. Mais étonnamment, il se trouvait plus de points communs avec Sally qu'avec toutes les femmes qu'il avait connu dans la "haute" société. Pourtant, c'était supposé être son monde. Mais pour une raison qu'il ignorait, il n'avait jamais réussit à y trouver sa place. Il s'y sentait toujours mis à part, comme s'il venait d'ailleurs, d'un tout autre endroit. Et pas un endroit qui fait rêver. Plutôt le genre de lieu qui vous fait froid dans le dos.
Dante prit une coupe également, bien heureux de ne plus avoir à se rappeller comment valser. Il avait écouté, non sans lâcher un léger rire, Sally dire que ce genre de petite fête ne semblait pas être le genre de choses qu'il aimait. Et comme elle avait raison. Il arrêta de retraçer du majeur la bordure de son verre et releva les yeux vers elle, sans perdre son sourire amusé.

"En vérité, je fais généralement tout mon possible pour éviter ça. Mais je pensais qu'à toi, ça te plairait."

Ca avait le mérite d'être une déclaration sincère. C'est vrai, il n'était pas de ceux qui apprécie ces foules mondaines. Mais pour la poupée, il avait voulu faire un effort. Au final, c'était une belle tentative mais râtée. Mais au moins, il ne ferait pas la même erreur deux fois de suite. Au moins, Sally avait apprécié le fait qu'ils soient tous les deux ensemble à cette désastreuse soirée. C'est vrai, elle n'avait pas tort. Du moment qu'ils étaient l'un avec l'autre, c'était l'essentiel, Dante ne pouvait pas dire le contraire. Mais si seulement pour une fois dans sa vie il avait pu faire les choses bien jusqu'au bout, pas juste un détail ou deux. Il faut croire qu'il n'était pas fait pour être parfait. Il fallait toujours qu'il commette des erreurs au moins une fois avant d'y arriver convenablement. Restait à savoir combien d'erreurs il lui restait à faire avant de devenir l'homme que méritait Sally.
Mais pour le moment, le poète avait sans doute mieux à faire de son temps qu'énumérer les fautes qu'il avait faites tout au long de sa vie. Même si l'intention de départ était plutôt noble, la réalisation était encore laborieuse et Sally ne s'amusait sans doute pas plus que lui à ce bal. En tant que gentleman, Dante se devait de faire en sorte qu'elle soit heureuse, quitte pour cela à faire des sacrifices. Mais ça ne lui paraissait pas être un sacrifice de dire adieu à cette fête ennuyeuse si la poupée le désirait tout autant que lui. Et Dieu sait qu'il espérait que ce soit le cas...

"Si tu préfère qu'on rentre, dis-le. Je t'apprendrais à danser une autre fois... Dans longtemps... Très longtemps... Ou jamais..." dit-il avant de laisser échapper un rire "En fait, c'est plutôt ennuyeux la valse..."

Pire que cela même.

Dante ne prétendait pas révolutionner le monde de la poésie, c'est vrai. Mais il était néanmoins certains que ses vers (de terre *BAM*) étaient plus intéressants que tout ça. Et son talent pour la théätralité était bien plus amusant que les mensonges arrogants de tous les invités ici bas. Aussi, il prit la main de Sally, jouant avec de grands gestes un homme à l'agonie qui mourrait d'envie de retrouver la simplicité d'un tête à tête avec sa poupée préférée.

"Par pitié, ma douce, si vous avez un semblant de compassion pour moi, vous abrégérez mes souffrances en me demandant de quitter les lieux. Tout mais pas une valse de plus, ou je ne réponds plus de rien et... et... et je... me laisse... à l'agonie ici même sur le sol froid... tout seul... désespéré... sans personne..."

Si elle avait un coeur - et suffisamment de crédulité -, elle accéderait sûrement à sa requête... ou le laisserait se suicider ici par pur sadisme.



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Dim 11 Aoû 2013 - 5:57


La lune trop blême, pose un diadème...
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La poupée rousse éclata de rire devant le sens du drame du poète. Quelle comédie pour pas grand chose... Mais ce n'était pas déplaisant, loin de là, c'était même plutôt amusant et attendrissant. Il ne faisait pas les choses à moitié, et ce n'était pas plus mal. Et il n'avait pas vraiment tort, la valse n'était pas la danse amusante qui soit, le seul avantage étaient qu'ils étaient plus ou moins proche l'un de l'autre mais elle connaissait une toute autre sorte de danse qui permettaient d'être encore plus proche et qu'elle envisageait de mettre en pratique ce soir pour clore en beautée cette soirée qui était déjà merveilleuse malgré l’inintérêt qu'elle portait aux gens présent ici. Il avait tout de même fait attention au moindre petits détails et ça la touchait beaucoup qu'il ai fait tout ça uniquement pour elle. Mais ça ne l'empêcha de vouloir s'amuser un peu. Elle posa sa coupe pour mieux se rapprocher de lui et passer son bras libre autour de son cou avant de sourire.

« Et si je décidais te laisser là et de regarder hein ? »

En véritée, elle en serait complètement incapable. Elle ne supporterait pas de le regarder mourir, ce serait le pire spectacle qu'elle pourrait voir. Elle l'aimait déjà beaucoup trop pour accepter l'idée qu'il lui arrive quelque chose, et encore moins devant elle. Elle lâcha un nouveau rire avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres et de l'attraper par le bras pour sortir de la salle. Elle n'était pas mécontente de partir, pour mieux se retrouver seule avec le poète, chez eux. Et oui, elle avait finir par se sentir un peu chez elle, en grande partie parce qu'il était là et avait tout fait pour la mettre à l'aise ce qui l'avait beaucoup aidé.

« Mais bon, tu me manquerais trop. » fit elle avec un sourire.

Un moment plus tard, elle ne faisait pas que déposer légèrement ses lèvres contre les siennes, elle l'embrassait plutôt tendrement dans la chambre en s'accrochant à son cou, un sourire aux lèvres. Elle finit par s'écarter de lui, toujours en souriant avant de lui tourner le dos. Elle dégagea doucement ses longs cheveux roux de sa nuque et de son dos pour les poser délicatement son épaule.

« Tu m'aide ? »

Elle lui demandait par là de l'aider à délacer son corset dans un but le moins innocent du monde. Elle sous entendait aussi par là qu'ils pourraient aller plus loin que ça et elle songea que le poète capterait surement assez rapidement le message, du moins, elle l'espérait. Elle ne comptait pas retenir la robe qui tomberait forcément une fois le corset détaché, alors si il ne comprenait pas et bien, elle n'aurait plus qu' à le violer... Ce qu'elle comptait bien faire s'il le fallait. Elle voulait que ce soit ce soir, elle sentait que le petit truc qui la bloquait avant avait disparut, et puis, elle en avait vraiment envie.

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Dim 11 Aoû 2013 - 19:44






"Et si je décidais de te laisser là et de regarder hein ?"

Mais elle était presque sadique finalement. Elle aurait apprécié de voir le poète mourir ici même comme un pauvre malheureux abandonné de tous. Mais sa plaisanterie ne dura pas et après quelques gestes affectueux, elle se retrouva à la tiré hors d'ici en évoquant le fait qu'il lui manquerait s'il venait à disparaître. Dante esquissa un sourire amoureux en la laissant faire et s'éclipsa avec elle loin de cette fête mortellement ennuyeuse.
Elle lui manquerait aussi si elle venait à quitter sa vie. Le poète songeait à cela sur le chemin du retour, se disant qu'il n'aurait pas grand chose à faire de ses journées et peu de raisons de sourire si elle venait à l'abandonner. Il avait souvent songé que tout ça pourrait n'être qu'un rêve, un roman, un songe, une histoire. Rien de plus. Et il appréhendait énormément le réveil qui marquerait la fin de cette idylle incroyable. C'est vrai, ça n'arrive pas tous les jours ce genre de choses. Et c'est presque impensable qu'une catin et un poète se soient trouvés l'un l'autre et s'aiment tout autant. Dante avait souvent pensé que tout ça n'était peut-être qu'un rêve. Une histoire, un songe, un roman. Rien de plus. Et le réveil serait sans doute douloureux puisqu'il marquerait la fin d'un si beau mensonge. Ce serait un véritable drame pour le poète qui ignorait complètement ce qu'il ferait sans elle maintenant. Autant qu'il ignorait être déjà dans un rêve.

Enfin de retour chez soi...

Dante était loin de s'en plaindre. Ca paraissait un peu étrange dit comme ça mais il était ravi que la fête soit finie pour eux. Les bains de foules, très peu pour lui. Il se complaisait davantage dans l'étreinte de sa poupée qu'il lui rendait avec au moins autant de plaisir. Tout du moins, jusqu'à ce qu'elle ne s'écarte et se tourne, relevant d'elle même ses cheveux pour dégager sa nuque et son dos. Il perdit un instant son sourire, perplexe, avant de comprendre qu'elle voulait de l'aide pour son corset. Il avait un instant eu un doute sur ses intentions, sans doute à cause de sa tendance à penser à mal. Il faut dire aussi que, de face comme de dos, la poupée était vraiment irrésistible, et le poète ne pouvait pas le nier, c'est à peine s'il pouvait le cacher en dénouant doucement les laçages de sa robe. Par chance, elle ne le voyait pas afficher un air mal à l'aise puisqu'elle était de dos. Il pouvait donc garder toute la dignité du monde en s'emmêlant un seconde dans les rubans de son corset.
Dante songea tout de même, l'espace d'un instant, à ce qu'elle pouvait bien avoir sous a robe et cette pensée le força à se mordre la lèvre inférieur en tentant du mieux qu'il le pouvait de ne pas trop réfléchir à ce genre de petits détails. Il ne tenait pas à lui sauter dessus à la moindre occasion et s'était juré il y a quelques temps déjà qu'il ne ferait rien si elle ne le souhaitait pas. Il tenait à la laisser faire le premier pas et à ne rien brusquer pour ne pas lui rappeller son ancien travail. Et après tout, elle ne faisait rien de mal, elle lui demandait seulement de l'aide, chose parfaitement légitime, pour retirer sa robe. Et bien sûr, il n'eut pas de mal à s'exécuter.
Le problème se posa après, quand il aurait fallut qu'il pose une main sur le ventre de la poupée pour retenir la robe qui allait sans doute glisser par terre sinon. Maladroit comme personne, le poète avait bien penser à rattraper la robe mais elle lui avait échappé et il se retrouvait derrière Sally, sans sa robe qui trainait désormais sur le sol. En revanche, il avait toujours la main au niveau de son ventre et s'était figé en se rendant compte de sa maladresse. Il ne cessa d'écarquiller les yeux que lorsqu'il ôta doucement sa main et s'éloigna un peu de Sally en direction de la porte pour la laisser s'arranger comme elle le souhaitait. Elle n'avait sûrement plus besoin d'aide à partir de là après tout...

"Je devrais... peut-être te... laisser..." commença-t-il en s'approchant toujours plus de la porte de la chambre



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Lun 12 Aoû 2013 - 2:47
[quote="Sally L. Boogeyman"]


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Adorable crétin... <3

Bien, visiblement non, Dante n'avait pas comprit le message...Où alors il l'avait très bien comprit mais ça l'amusait de faire semblant que non pour se faire désirer. Mais elle penchait tout de même plus pour la seconde option. Sally le soupçonnait d'être tout de même un habitué de ce genre de choses et donc de ne pas vraiment voir les choses de manière innocentes, surtout si évidentes. Enfin, elle aurait retenue la robe sinon, donc c'était assez louche tout de même. Elle n'allait pas se déshabiller devant lui si elle comptait le rejetter après, ce serait méchant et cruel, lorsqu'elle ne voulait pas que les choses aillent plus loin, elle faisait tout de même un minimum attention à ne rien provoquer. Mais la rouquine se retint tout de même de rire en ramassant sa robe avant de doucement la poser sur un fauteuil. Elle se rapprocha de lui en retirant délicatement ses gants avant de les lancer sur le fauteuil avec la robe.

« Déjà ?... »

Elle se colla à lui, les bras autour de son cou avant de l'embrasser fougueusement. Si là il ne comprenait pas... Enfin, même s'il ne comprenait toujours pas, elle ne s'avouerait pas vaincue, elle le violerait s'il le fallait mais elle finirait bien par lui faire comprendre, il n'était ni débile, ni puceau tout de même alors il ne resterait surement pas sans rien faire alors qu'elle descendait doucement ses mains jusqu'à son pantalon, priant pour qu'il ne la rejette pas comme quelques semaines plus tôt. Elle n'avait pas songé à ça par contre, peut être que s'il voulait partir c'était parce qu'il ne voulait pas la toucher... Moui, non, tout de même pas, ça l'étonnerait tout de même, dans l'amour il y a aussi le désir, alors s'il ne la voulait pas un minimum c'est qu'il ne l'aimait pas... Et elle était presque sûre qu'il l'aimait vraiment, elle lui faisait totalement confiance à ce sujet. Elle remonta délicatement ses doigts pour s'emparer de sa boucle de ceinture qu'elle détacha avant de jouer avec le bouton de son pantalon.

« Tu pourrais rester sinon... Enfin, c'est toi qui vois... » fit elle avec un sourire.

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Lun 12 Aoû 2013 - 3:40






Evidemment...

Il avait fallut qu'elle se colle à lui, jouant le jeu de la séduction. Il n'avait donc pas juste l'esprit mal tourné, elle voulait approfondir leur relation. Et dire qu'il ne l'avait même pas vu venir... Quelle stupidité. Trop soucieux de bien faire, avec galanterie et patience, il n'était même plus capable de voir que la poupée lui faisait totalement du rentre-dedans. Mais il aurait préféré que les rôles soient inversés. En général, celui qui rentre dedans c'est manifestement celui qui n'a pas... rien entre les deux jambes... A priori. Alors en fait, il se devait de prendre les choses en mains. C'était même sûrement ce qu'elle attendait d'après le placement de ses mains à elle. Et plutôt deux fois qu'une.

"Tu pourrais rester sinon... Enfin, c'est toi qui vois..."

"C'est une invitation?..."

A rester? Sans doute. A plus si affinité? Sûrement. Gentleman jusqu'à sa mort, le poète ne se ferait pas prier pour lui donner ce qu'elle souhaitait. Alors en moins d'un instant, il était passé de timide petit poète au coeur tendre à galant homme enflammé de désir. Soyons francs, la rouquine était loin de le laisser de marbre. Et c'est pour cela que c'est lui qui coupa court à la discussion pour s'emparer une nouvelle fois de ses lèvres. Il la laissa bien évidemment faire vagabonder ses mains où bon lui semblait et se prit lui-même au jeu, glissant un doigt le long de sa colonne vertébrale pour la faire frissonner. Et il continua suffisamment bas pour effleurer la dentelle de sa lingerie tandis que ses baisers s'appropriait son cou de poupée où pendait encore le collier qu'il lui avait offert plus tôt dans la soirée. C'était sa poupée et il comptait bien jouer avec jusqu'à la casser.

Oh, le beau cauchemar...

Boogey se réveilla brusquement, se redressant rapidement alors qu'il hâletait encore, le regard fuyant car terrifié par ce qu'il venait de vivre. Il écarta d'un geste brusque les draps qui le couvraient, vérifiant qu'il avait encore deux bras et deux jambes. Sauf qu'en plus de son anatomie, il distingua une autre paire de membres qu'il identifia comme étant les cuisses de Sally vers qui il tourna les yeux.

"... Salut, Dollface..." lâcha-t-il avant d'en revenir à sa réflexion

Au vu de l'endroit où il était assis et d'après ce qu'il avait sentit au contact de sa joue en revenant à la réalité, il n'avait pas dormit la tête sur son oreiller. Enfin, c'était tout comme. Un oreiller personnel, si on veut. Il espérait juste que c'était la seule chose étrange qu'il avait fait de la nuit. Et qu'il s'était restreint aux cuisses et rien d'autres. Il se sentait piwou suffisamment mal à l'aise en sachant qu'il avait rêvé alors s'il se découvrait somnambule en plus de ça, il allait devoir investir dans de l'adrénaline en flacons. Dormir, quel Enfer pour un boogeyman...
Il regarda une seconde la pièce autour de lui, se rassurant peu à peu en retrouvant ses repères. Boogey ramena ses jambes à lui, se servait de ses genoux comme appui pour ses coudes qui servaient à retenir sa tête en appui dans ses paumes. Il resta comme ça un moment, perdu dans ses divaguations au sujet du sommeil et des cauchemars. C'est vrai, il passait le plus clair de son temps à trouvait les rêves stupides par leur fragilité et vivait la plupart du temps dans les songes. Mais en vérité, il était constamment hanté par la peur de se réveiller un jour et d'être encore moins que ce qu'il était déjà...
Ca durerait autant que possible, mais ça aurait forcément une fin un jour, il le savait. Tout a une fin, même le plus beau de tous les rêves. Il se décrispa finalement et se rallongea, prenant Sally dans ses bras par la même occasion, la serrant comme jamais il ne l'avait serré, espèrant presque se faire mal par ce geste pour se prouver qu'il était réel, que tout ça était réel. Mais même la plus vive des douleurs peut paraître factice une fois réveillé. Il avait quelques tremblements qu'il cachait tout comme sa tête qu'il avait déjà enfouit dans son étreinte pour que Sally ne voit pas dans quel état il se mettait.

J'ai pas peur...

Il ne fallait pas qu'elle croit ça. Il fallait qu'elle le pense brave et invincible. S'il ne pouvait même pas se protéger lui-même, comment aurait-il pû assurer le bien-être de sa poupée? Non, il ne voulait vraiment pas qu'elle le voit comme ça, mais c'était plus fort que lui. Il ne parvenait pas à cacher sa réaction après un tel rêve et surtout une telle expérience. Les réveils le terrorisaient et pour rien au monde il ne voulait en vivre encore. Boogey ne voulait pas se réveiller un jour seul, de retour dans les Hinterlands du Monde des Fêtes. Tout mais pas ça.

Tout mais pas sans Sally...



The End



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