Les deux amoureux ne cessaient de se regarder. Robin n'arrivait toujours pas à le croire. Il avait enfin retrouver sa fiancée, la femme de sa vie, celle qui lui permettait de tenir et de croire en des jours meilleurs. Tout ce qui lui tenait à coeur, les valeurs de justices et de paix lui venait de cet amour pour Marianne qui vivait en son coeur. Après un long et tendre baiser qu'ils échangèrent tout en restant dans les bras l'un de l'autre, il entendit Marianne lui dire.

Robin... J'ai cru que je t'avais perdu à tout jamais. Tu... Quand je me suis retrouvée seule dans ce monde, sous une toute autre apparence, j'ai cru que... que tu étais...

Robin sentit son coeur se serrer en entendant ces mots. Lui aussi avait imaginé les pires choses au sujet de sa dulcinée. Lui qui avait eu si peur en découvrant ce monde tellement étrange, il ne pouvait que comprendre le désarroi de Marianne. Il la pressa alors doucement contre lui tout en murmurant.

- Marianne...je suis là maintenant et plus jamais nous ne nous quitterons je te le promais. J'ai cru te perdre le jour où je suis arrivé dans ce monde alors ici ça ne sera pas le cas maintenant que je t'ai retrouvé. Mais viens, viens t'assoir nous serons mieux pour parler dit-il en souriant.


Il alla s'assoir dans le canapé tout en invitant sa fiancée à prendre place à ses cotés.

- Alors raconte moi tout. Je veux tout savoir sur ce que tu as vécu depuis mon départ. Comment vont les autres ? à tu pu avoir de leur nouvelles ? et comment vont le peuple de Nottingham ?

Il prit les mains de Marianne dans les siennes et la regarda dans les yeux avec attention prêt à entendre les moindres détails des aventures de sa belle Lady.

- Marianne...je suis là maintenant et plus jamais nous ne nous quitterons je te le promet. J'ai cru te perdre le jour où je suis arrivé dans ce monde alors ici ça ne sera pas le cas maintenant que je t'ai retrouvé. Mais viens, viens t'assoir nous serons mieux pour parler dit-il en souriant.

Marianne réussit à stopper ses larmes, et contempla son fiancé en souriant. Tant qu'il serait auprès d'elle, elle serait comblée. Même un autre monde n'avait pas réussi à les séparer. L'envie de taquiner Robin la prit soudainement: après tout c'était ce qu'ils faisaient constamment. Elle dit donc avec un sourire taquin:

-Alors comme ça c'est vous qui m'avez retrouvé, monseigneur? Étrange, il m'avait pourtant semblé que c'était le contraire...


Ils s'assirent ensuite sur le canapé, et le jeune homme prit les mains de la brune.

- Alors raconte moi tout. Je veux tout savoir sur ce que tu as vécu depuis mon départ. Comment vont les autres ? A-tu pu avoir de leurs nouvelles ? Et comment va le peuple de Nottingham ?

Robin la mitraillait vraiment de questions... Mais Marianne le comprenait aisément. Après tout, ils avaient tellement de choses à se dire, tellement d'interrogations au fond de leur coeur! Il s'était passé tellement de choses dans la vie de Marianne depuis la disparition de son fiancé...

-Toute ta bande va bien, enfin elle allait bien quand je suis arrivée dans ce monde en tout cas. Nous avons tous étés décontenancés par ta disparition, mais nous avons quand même réussi à continuer à jouer des tours au Prince Jean... Et pour ce qui est du peuple du Nottingham, les choses se sont empirées... Jean voyant que tu avais disparu, il en a largement profité pour augmenter les taxes et enfermer les pauvres. Et, de plus... Il a officialisé mes fiançailles avec le shérif...

Elle avait dit cette dernière phrase avec douceur, sachant parfaitement qu'il n'avait jamais supporté l'idée que le prince Jean veuille la marier avec son acolyte.

Robin écoutait tout les dires de la jeune femme avec attention. Enfin pas vraiment avec attention vue qu'il était beaucoup plus occupé à la dévorer du regard tant elle lui avait manqué. La Lady ne put s'empêcher de lui lancer une petite pique de taquinerie comme elle en avait l'habitude ce qui fit sourire le jeune archer.

- Si je me souviens bien et selon mes souvenirs je crois que lorsque tu venais me voir à Sherwood il fallait sans cesse que je vienne t'aider à retrouver le chemin du campement donc oui JE t'ai trouvé répondit-il en souriant avant de la laisser poursuivre ses explications.

-Toute ta bande va bien, enfin elle allait bien quand je suis arrivée dans ce monde en tout cas. Nous avons tous étés décontenancés par ta disparition, mais nous avons quand même réussi à continuer à jouer des tours au Prince Jean... Et pour ce qui est du peuple du Nottingham, les choses se sont empirées... Jean voyant que tu avais disparu, il en a largement profité pour augmenter les taxes et enfermer les pauvres.

Robin poussa un soupir de soulagement lorsqu'il entendit que tout ses compagnons allaient bien malgré son départ. Aucuns prisonniers, aucunes tortures ou mises a mort envers ses hommes c'était un poids en moins dans la peur qui hantait le hors-la-loi depuis son arrivé dans cet étrange monde. Malheureusement un point n'avait pas changé aussi et avait même empiré selon les dires de Marianne : l'impôt et les maltraitances envers le peuple. Le Prince Jean s'acharnait déjà contre ces pauvres gens et depuis la disparition du gredin qu'il avait enfin réussi a enfermer dans les geôles de la Tour de Londres, la colère qu'il avait du subir avait du augmenter cet acharnement contre le peuple d'Angleterre.

* Lors de mon retour, sachez le Prince Jean, les anglais seront vengés ! *

- Et, de plus... Il a officialisé mes fiançailles avec le shérif...

Robin qui était plongé dans ses réflexions releva la tête subitement en entendant cette phrase prononcée d'une voix calme par sa fiancée.

- Hein ?! Jean t'a fiancée à ce...ce couard ? à ce traître ? à ce fou dangereux ? demanda Robin tout en regardant Marianne dans les yeux, une lueur de haine et de vengeance flamboyant dans ses yeux.

Robin se leva et partit devant une des fenêtres de l'appartement pour réfléchir. Il croisa les bras et sans se retourner il ajouta:  

- Tu as refusée j'espère ? dis moi que tu as refusé ?

Même si Marianne et Robin étaient déjà fiancés, cet édit royal mettait une barrière a leur projet d'union. Encore pire le fait que Marianne sois officiellement fiancée au shérif pourrait faire penser aux joyeux compagnons que leur chef était mort et leur faire abandonner la lutte.