Pamela Massie-Sylvain
Gabrielle Vaillancourt
#385-940-MA, #00007
Introduction à la vie politique



FORME D’ÉTAT POUR LE QUÉBEC




Travail présenté à
Renaud Gosselin




Département de politique
Collège de Maisonneuve
25 avril 2013
FORME D’ÉTAT POUR LE QUÉBEC

Comme vous venez de l’apprendre peut-être, le Québec est maintenant un nouvel État. La première ministre du Québec, Pauline Marois, a déclaré l’indépendance du Québec qui a été approuvé par le gouvernement du Canada. Elle nous invite donc aujourd’hui à se questionner sur quel forme d’État nous devrions avoir pour notre province chérie. C’est le but de mon rapport, nous allons donc, commencer par vous décrire les principales formes d’État qui pourraient être appliquées à notre condition et finalement, nous vous expliquerons la forme d’État que nous envisageons pour le Québec et pourquoi.
Les formes d’État
Il y a dans le système politique mondial 3 principales formes d’État :
1. L’État unitaire : Cette forme d’État concentre son pouvoir dans une entité politique. Plusieurs pays ont décidé de prendre cette forme d’État pour leur pays comme par exemple : La France. […] Cette forme d’État, selon les pays l’ayant comme forme d’État entraîne, durant son évolution mondial, de la décentralisation, ce qui signifie qu’il y a un problème avec l’autorité publique et le pouvoir est remis aux organes autonomes régionaux ou locaux.
2. La Fédération : Cette forme d’État à un pouvoir constitutionnellement partagé entre une entité politique centrale et des entités politiques régionales. Les pays ayant une fédération sont souvent des pays avec un grand territoire ainsi qu’une multinationale (population). Cette forme d’État représente bien les minorités nationales ou des particularités régionales. Ce qui décrit bien pourquoi notre pays, le Canada, est une fédération. […] Lorsque celle-ci évolue, on peut observer une décentralisation à l’extrême pour certain pays comme la Belgique ou une centralisation des pouvoirs comme pour le Canada et les États-Unis.
3. La Confédération : C’est une association par traité d’états souverains souhaitant créer un organe politique central pour s’occuper d’objectifs communs comme par exemple, l’Union Européenne. Plusieurs pays de l’Europe ont décidé de se créer un organe politique central, ils font parti de l’Union Européenne et ils traitent de politique des États souverains ensembles. Ils forment donc une association.
Forme d’État pour le Québec
Selon nous, Mme Marois devrait opter pour un État unitaire qui est un État où les trois pouvoirs de son système politique (législatif, exécutif et judicaire) relèvent d’une seule autorité centrale. L'État unitaire est habituellement centralisé : la gestion des services publics et l'administration des collectivités publiques seront réalisés depuis la capitale qui est la ville de Québec.
Malgré que le Québec soit un grand territoire, les habitants sont tous concentrés au même endroit, comme la France qui est elle aussi un État unitaire et dont la population dépasse largement celle du Québec et il ne serait donc pas très utile de partager le nouveau pays entre entité politique centrale et régionales. Cependant, étant un État unitaire, le gouvernement central confiera certaines responsabilités aux villes et aux régions pour qu’ils puissent avoir une certaine autonomie.
De plus, le Québec n’est pas considéré comme un territoire contenant plusieurs nations malgré le fait qu’il y a plusieurs langues car les habitants ont tous une histoire commune et donc nous avons pour la plus part tous la même origine. En mettant sur pied un État unitaire, nous créons une cohésion institutionnelle et nous évitons des fréquents conflits institutionnels entre le fédéral et les entités régionales.
Pour continuer, avoir un État unitaire permettra à Mme Marois de faire passer des projets de lois beaucoup plus facilement qu’Obama, le président des États-Unis, par exemple qui eut beaucoup de mal à faire accepter sa réforme sur la santé, puisqu’elle aura plus de pouvoir et de poids et celles-ci seront les même sur tout le territoire du pays. Ainsi, le nouveau pays pourra protéger sa langue première et pourra en même temps accommoder les immigrants sans qu’il n’y aille opposition d’un autre gouvernement.
Pour conclure, le Québec devrait être un État unitaire qui est un État où qui relève que d’une seule autorité centrale car les citoyens du nouveau pays sont davantage situés dans la même région et qu’ils ont la plus part la même origine. Pour finir, rendre le Québec en État unitaire rendra plus facile pour le gouvernement d’instaurer de nouvelles lois sur le territoire.